• Syrie La loi César : Qui vise-t-elle et comment affectera-t-elle le président Assad ? 1/3 – Elijah J. Magnier
    https://ejmagnier.com/2020/06/11/syrie-la-loi-cesar-qui-vise-t-elle-et-comment-affectera-t-elle-le-preside

    caveat : Elijah J. Magnier défend un point de vue résolument pro-iranien et donc archi-proche du Hezbollah au Liban.

    À Beyrouth, le gouvernement ne peut adopter la loi César, s’y plier et fermer ses portes à la Syrie. Les seuls postes-frontière terrestres du Liban traversent en Syrie, Israël étant considéré comme un ennemi. Tout plan économique national visant à revitaliser l’important secteur agricole local en exportant des produits vers la Syrie, l’Irak ou d’autres pays du Golfe échouerait si la loi César entrait en vigueur. Toute industrie régénérée ou tout échange commercial avec les pays du Moyen-Orient doit franchir la « porte syrienne ». Le gouvernement libanais actuel risque également de tomber s’il applique les sanctions américaines. Washington ne fournit aucun appui financier à l’économie libanaise en crise et n’a nullement l’intention d’offrir l’aide immédiate nécessaire pour la relever. Les USA, comme c’est devenu la norme, cherchent à imposer des sanctions et des conditions aux pays qu’ils ciblent, mais offrent peu en retour aux autres pays que cela affecte. Dans le cas du Liban, son déficit budgétaire frôle les 100 milliards de dollars après des décennies de corruption et de mauvaise gestion.

    Le gouvernement du premier ministre Hassan Diab est, en théorie, un gouvernement technocratique et apolitique. Il ne voit pas les USA comme un ennemi, mais il ne suivra pas nécessairement les diktats américains, puisqu’il est proche de l’« Alliance du 8 mars » dont les membres qui ont le plus de poids ne sont pas amis des USA. Par conséquent, la seule solution pour ce gouvernement ou tout autre qui suivra consiste à se tourner vers l’est, c’est-à-dire vers la Chine, la Russie et l’Iran. Les USA vont probablement perdre le Liban, puisque ses alliés de l’« Alliance du 14 mars » sont devenus sans voix et impuissants.

    (...)

    Le président Assad collaborera avec l’Iran, la Russie et la Chine pour combler ses besoins. L’Iran a défié les sanctions américano-européennes en envoyant des pétroliers en Syrie qui ont passé par le détroit de Gibraltar à deux reprises. L’Iran construit des usines de fabrication de médicaments en Syrie et s’affaire à d’autres projets de concert avec la Russie et la Chine. La Syrie se tourne vers l’est et non vers l’ouest, car c’est la seule option qui lui reste. C’est le rêve de longue date de l’Axe de la Résistance. Le Liban, la Syrie et l’Irak se tournent vers l’Asie pour contrecarrer les sanctions américaines et européennes qui pèsent contre eux et leurs alliés au Moyen-Orient. En imposant de nouvelles sanctions étouffantes à la Syrie, les USA aident le Levant à sortir de la sphère d’influence et de la présence américaines.

    L’Iran, la Russie, la Chine et la Syrie s’unissent en tant qu’alliés dans le cadre d’un projet intégré contre l’hégémonie des USA. La domination d’un État sur un autre n’a pas sa place dans ce concert de nations, où la solidarité est nécessaire pour aider la Syrie, par exemple, à se relever en tant que pays sain et fiable capable d’affronter les USA. Leur force s’accroît à mesure que la faiblesse des USA devient plus apparente, à un moment où le président Donald Trump lutte sur le plan intérieur et où son influence dans le monde s’affaiblit. Washington impose unilatéralement des sanctions aux pays et aux populations, en forçant certains de ses alliés à suivre, ce qui les amène à envisager sérieusement la possibilité de se détacher de ce « cordon ombilical » qui les étrangle.

    #liban #grand_jeu #new_middle-east

    • Assez épatant, d’ailleurs, le nombre d’articles consacrés à la crise au Liban, qui parviennent à évoquer systématiquement « le rôle du Hezbollah » (parce qu’il est ouvertement hostile à Salamé), mais qui n’évoquent jamais les sanctions américaines et l’entrée en vigueur de la loi César.

    • Liban, Syrie, ou « les guerres des autres » - Libération
      https://www.liberation.fr/planete/2012/12/18/liban-syrie-ou-les-guerres-des-autres_868531

      Une belle analyse de Mounir Corm en 2012, sauf sa prévision d’affaiblissement de "l’axe irano-russe" par "l’armement de l’opposition".

      La "loi César" vient prendre le relais de la solution militaire qui a échoué.

      Les Européens doivent aujourd’hui choisir leur priorité : s’il s’agit de porter un coup décisif à l’axe irano-russe dans la région, l’armement et le « sponsoring » de l’opposition sont la meilleure solution car, plus la guerre durera en Syrie, plus cet axe sera affaibli. S’il s’agit de permettre au peuple syrien de vivre en paix et sous un Etat de droit démocratique, alors il faut plutôt soutenir toutes les initiatives politiques nationales, en affirmant clairement la décorrélation entre politique interne et politique régionale (et permettre une levée du soutien russe et iranien au régime).

  • Libyan Army shoots down French-made aircraft with Russian defense system : video
    https://www.almasdarnews.com/article/libyan-army-shoots-down-french-made-aircraft-with-russian-defense-syst

    « Libyan national army » ! Hum, hum. « a French Mirage F1 fighter » + Russian-made Pantsir-S system

    Sachant que, le même jour : Turkish-backed Libyan forces captured 3,000 sq. km and Egyptian, Emirati weapons (https://www.almasdarnews.com/article/turkish-backed-libyan-forces-captured-3000-sq-km-and-egyptian-emirati-)

    Les « tuwwar » libyens font presque aussi bien que les « thuwwar » syriens !

    #mercenaires #grand_jeu

  • EXCLUSIVE : Mohammed bin Zayed pushed Assad to break Idlib ceasefire | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/abu-dhabi-crown-prince-mbz-assad-break-idlib-turkey-ceasefire

    Vous suivez bien ? Les Emirats paient la Syrie pour qu’elle se batte contre la Turquie à Idlib, mais c’est surtout pour embêter les Turcs en Libye. Il ne faut surtout pas ques les USA en entendent parler, mais ça pourrait fonctionner parce que les Iraniens n’ont plus de cash pour payer les Syriens, et que les Russes (qui ne paient pas de toute façon) ne sont pas au courant dans un premier temps... Le pire c’est que c’est crédible, et signé par David Hearst...

    However, MBZ both tried to prevent the ceasefire agreement between Russian President Vladimir Putin and the Turkish President Recep Tayyip Erdogan from being implemented, and has since called Assad to encourage him to re-launch his offensive, MEE has learned.

    How Ankara’s intervention in Syria could revive US-Turkey relations
    Read More »

    Days before the ceasefire deal was struck in a four-and-a-half-hour meeting in the Kremlin on 5 March, the crown prince sent Ali al-Shamsi, the deputy of MBZ’s brother and national security adviser Tahnoun bin Zayed, to negotiate a deal with Assad in Damascus.

    According to sources familiar with MBZ’s plan, the crown prince agreed to pay Assad $3bn to reignite the offensive against Idlib, the rebels’ last redoubt, $1bn of which was due to be paid before the end of March. By the time the ceasefire was announced, $250m had already been paid up front.

    The deal was negotiated in the strictest secrecy. Abu Dhabi was particularly concerned that the Americans did not get to hear of it. Washington supported the Turkish military’s efforts to confront Assad’s forces in Idlib, and had already expressed its anger with the crown prince over the release of $700m of frozen Iranian assets in October.

    One high-level source told MEE: “During the Idlib clashes, al-Shamsi met Bashar and asked him not to reach an agreement with Erdogan on a ceasefire. This happened just before Erdogan’s meeting with Putin. Assad replied that he needs financial support.

    “He said that Iran has stopped paying because they don’t have cash, and the Russians don’t pay anyway. So he asked for $5bn in direct support for Syria. They agreed on $3bn, $1bn paid before the end of March,” the source added.

    When Assad started to rebuild his forces for a push on Turkish positions in Idlib, the Russians, who monitor military movements on the ground closely in Syria, got wind of the plan.

    ’The message Shoygu delivered was clear: “We do not want you to restart this offensive. Russia wants the ceasefire to continue”’

    “Putin was furious,” the source continued.

    Putin sent his defence minister, Sergei Shoygu, on an unplanned visit to Damascus to stop the Syrian government firing up the offensive again.

    “The message Shoygu delivered was clear: ‘We do not want you to restart this offensive. Russia wants the ceasefire to continue.’ By then the Emiratis had already paid $250m to Damascus,” the source said.

    A senior Turkish official has confirmed that the UAE made such an offer to the Syrian government. “All I can say is that the content of the report is true,” the official said.

    #syrie #grand_jeu

  • ترامب يُعلن رَسميًّا تخلّيه عن حُلفائه العرب وربّما الإسرائيليين أيضًا بعد الأكراد وانسحابه من حُروب الشرق الأوسط.. هل الهُجوم على مُنشآت « بقيق » السعوديّة عجّل بهذا القرار؟ وكيف باتَ الإسرائيليّون أكثر خوفًا على أمن مفاعل ديمونا النوويّ من ضربات حزب الله؟ ولماذا نعتقد بأنّ هاتف خامنئي سيكون مَشغولًا في الأيّام المُقبلة لكَثرة طالبي الوِد والمُصالحة؟ | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%D8%AA%D8%B1%D8%A7%D9%85%D8%A8-%D9%8A%D8%B9%D9%84%D9%86-%D8%B1%D8%B3%D9%8

    دوري غولد، سفير دولة الاحتلال الأسبق في الأمم ومدير وزارة خارجيّتها، كان أوّل من “دبّ الصّوت” عندما قال أمس “أشعر أنّني كُرديٌّ اليوم.. فإذا الأمريكان تخلّوا عن الأكراد فلماذا لا يتخلّون عنّا؟”

    Dore Gold, ancien diplomate israélien : « Je me sens kurde aujourd’hui. Si les USA abandonnent les Kurdes, pourquoi nen feraient-ils pas autant avec nous ? » Dans ses commentaires sur les derniers développements de la scène proche-orientale, Abdel-Bari Atwan met l’accent sur les grosses inquiétudes israéliennes, tant sur le soutien des USAque sur la capacité israélienne à conserver son sanctuaire sécuritaire...

    #grand_jeu #israël

  • Exportations pétrolières : l’Iran avance dans son projet de contourner le Golfe – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1510511

    L’Iran avance dans son projet d’exporter son pétrole non plus principalement à partir du Golfe, mais d’un port sur la mer d’Oman, selon une information officielle diffusée lundi.

    La Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC) a signé lundi avec trois sociétés locales un contrat d’environ 48 millions d’euros portant notamment sur la fourniture de 50 électropompes pour le projet d’oléoduc entre la région de Bouchehr, sur le Golfe, et Bandar-é Jask, de l’autre côté du détroit d’Ormuz, écrit l’agence Shana.

    « La construction du pipeline Goreh-Jask et du terminal d’exportation de brut au port de Jask figurent parmi les projets prioritaires » de la NIOC, rappelle Shana, agence officielle du ministère du Pétrole.
    L’ouvrage, d’une longueur « d’environ 1.000 km » permettra d’acheminer le pétrole de Goreh, dans la province de Bouchehr, jusqu’à Jask, qui deviendra ainsi « d’une importance stratégique pour le pays », ajoute l’agence.

    Selon Irna, l’agence officielle iranienne, les premières exportations de brut à partir de Jask doivent avoir lieu avant « 18 mois ».
    En septembre 2018, le président iranien Hassan Rohani avait indiqué que son pays avait décidé d’expédier « la majorité » de ses exportations de pétrole à partir de Jask plutôt qu’exclusivement à partir du terminal pétrolier de l’île de Kharg, au nord-est de Bouchehr.
    Il avait alors indiqué que ce projet serait intégralement mis en œuvre d’ici à la fin de son mandat, soit à l’été 2021.

    #grand_jeu #iran

  • Israël présent dans le Golfe persique - LPH INFO
    https://lphinfo.com/israel-present-dans-le-golfe-persique

    Lors d’une séance de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a révélé qu’Israël prend part au dispositif de protection du trafic maritime organisé par les Etats-Unis dans le Golfe persique. Il n’a pas précisé de quelle manière exactement Israël est présent, se contenant de dire que c’était sur le plan des renseignements et « d’autres domaines dans lesquels Israël a un avantage relatif ».

    Israël Katz a indiqué suite à sa dernière visite à Abou Dhabi et son entretien avec un haut dirigeant des émirats, il a donné instruction à son ministère d’être en relation avec l’Administration américaine afin qu’Israël soit partie prenante dans la protection des bâtiments qui traversent le Golfe persique et la détroit d’Ormuz. Le ministre des Affaires étrangères a souligné l’importance stratégique de cette implication israélienne pour freiner l’hégémonie iranienne et renforcer les liens avec les pays du Golfe, selon la politique qu’il mène en collaboration avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou.

    #ormuz #grand_jeu

    • Israël dit rejoindre la coalition de guerre anti-Iran des États-Unis dans le détroit d’Hormuz
      Wed Aug 7, 2019
      https://www.presstv.com/DetailFr/2019/08/07/602881/Israel-rejoint-les-USA-dans-le-golfe-Persique

      Pour de nombreux spécialistes, l’annonce relève d’un méga coup de bluff : alors qu’Israël se dit littéralement encerclé par l’Iran et ses alliés, le ministre israélien des Affaires étrangères a annoncé qu’Israël envisageait de se joindre à la « coalition de guerre US dans le golfe Persique ». Son objectif ? Israël tenterait de se rapprocher du détroit d’Hormuz d’une part et de l’autre, sa présence dans le golfe Persique constitue une bonne opportunité pour renforcer ses relations avec les pays arabes riverains du golfe Persique.

      Israël dit avoir l’intention de se rallier à la soi-disant mission navale de « sécurisation » des eaux du golfe Persique, et de la mer Rouge et ce, sous la houlette des États-Unis. C’est ce qu’a fait savoir le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, au cours d’une session à huis clos de la commission des affaires étrangères et de la « défense » de la Knesset. (...)

  • DEBKA : ‘Abou Dhabi et Riyad vont lâcher Washington et l’Iran remportera la bataille des sanctions’ – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1452321

    Le site web DEBKAfile, proche des sources de renseignement israéliennes, a fait paraître, le vendredi 2 août, un article où il prétend tenir des sources sûres que Riyad aurait entamé des contacts avec Téhéran dans le sillage d’Abou Dhabi, lequel a envoyé une haute délégation militaire mardi 30 juillet en Iran, après six ans d’animosité.

    « Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont entamé des pourparlers secrets avec Téhéran, après avoir attendu en vain pendant deux mois pour que les États-Unis s’attaquent militairement l’Iran en réponse aux raids visant les pétroliers et les installations pétrolières saoudo-émiratis », affirme DEBKAfile en allusion à la frappe au drone yéménite le 14 mai dernier contre le pipeline Est-Ouest en Arabie ou encore aux actes de sabotage particulièrement suspects contre les pétroliers à Fujaïrah et en mer d’Oman, actes de sabotage qui selon les observateurs ont été autant d’opération False flag destinées à justifier une guerre contre l’Iran.

    Le site se réfère à « ces sources anonymes » pour rapporter que les « monarchies du golfe Persique, surtout les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, ont finalement conclu que les objectifs de l’administration Trump ne concordent pas avec les leurs ».

    Dans ce droit fil, un responsable à Abou Dhabi aurait même déclaré à DEBKA : « La puissance de dissuasion américaine est trop limitée face à l’Iran et Washington en est à chercher à négocier avec l’Iran. Alors nous n’avons aucun intérêt à participer à une coalition américaine qui dit avoir pour mission d’assurer la sécurité maritime dans le Golfe [Persique, NDLR], mais dont le pouvoir de dissuasion est extrêmement limité. »

    Et DEBKA de faire un royal constat d’échec : « L’appel de Donald Trump à créer une coalition navale dans le Golfe [Persique, NDLR] a été soit rejeté, soit ignoré par la plupart des États invités à rejoindre cette coalition. En ce sens, le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane (MBZ), a été le premier à se distancier des politiques de Donald Trump en faveur d’une initiative indépendante. »

    Selon les sources de DEBKAfile, « une délégation émiratie est arrivée à Téhéran le 30 juillet afin de rencontrer les dirigeants iraniens pour la première fois en six ans d’animosité. Les diplomates émiratis ont discuté de la sécurité de la navigation dans le Golfe [Persique, NDLR], le détroit d’Hormuz ainsi qu’à l’entrée de la mer Rouge à travers le détroit de Bab el-Mandeb. Selon nos informations, Abou Dhabi a franchi le premier pas vers une normalisation en retirant ses forces militaires du Yémen et en cédant les îles situées à l’embouchure du détroit de Bab el-Mandeb et une partie de la rive ouest saoudienne à une milice yéménite, dont certains membres étaient jadis associés aux Houthis. »

    Dans la suite de l’article, le site proche du renseignement de l’armée israélienne, prévoit un alignement du prince héritier saoudien, Ben Salmane (MBS) sur le virage spectaculaire de son mentor émirati, MBZ : « Selon nos sources exclusives, ces évolutions auraient encouragé Téhéran à laisser la porte ouverte au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et à lui proposer des pourparlers constructifs comme ceux en cours avec les Émirats arabes unis. Il y a des premiers signes montrant que Mohammed Ben Salmane étudierait sérieusement l’offre iranienne ».

    Pour le site israélien ce double lâchage saoudo-émirati sonne d’ores et déjà le glas de la politique de « pression maximale US » contre l’Iran, « faites de menaces de guerre, de sanctions économiques », tout en marquant la victoire iranienne à la fois sur le plan militaire et diplomatique : « Cette volte-face des deux principaux alliés de Washington dans le Golfe [Persique, NDLR] réduit sensiblement les impacts des sanctions de l’administration Trump contre Téhéran. L’Iran a quant à lui réussi à sortir de l’isolement international imposé par les États-Unis. »

    #grand_jeu #iran

  • Pakistan : des insurgés baloutches visent les intérêts chinois à #Gwadar
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/13/pakistan-des-insurges-baloutches-visent-les-interets-chinois-a-gwadar_546151


    Des forces de sécurité pakistanaises patrouillent dans le port de Gwadar, à 700 km à l’ouest de Karachi, le 13 novembre 2016. La cité portuaire doit devenir le point d’ancrage sur la mer du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC).
    AAMIR QURESHI / AFP

    L’attaque, samedi 11 mai, contre le seul hôtel de luxe de la petite ville portuaire de Gwadar, aux confins de la province du Baloutchistan, symbole de la présence chinoise au Pakistan, a fait cinq morts, dont quatre employés de l’établissement et un soldat. Les forces de sécurité sont parvenues à reprendre le contrôle des lieux, dimanche, après avoir tué les trois assaillants qui s’y étaient repliés. L’opération a été revendiquée par l’Armée de libération du Baloutchistan (ALB) qui visait « les Chinois et autres investisseurs étrangers ».

    Le commando armé, habillé en militaires, s’était introduit à l’intérieur de l’hôtel, construit sur une colline faisant face à la mer. Souvent peu occupé, voire quasi désert, le Pearl Continental accueille généralement des officiels pakistanais de passage ou des étrangers, surtout des cadres chinois, travaillant à la construction d’un port en eau profonde qui doit être l’un des maillons des « nouvelles routes de la soie » promues par Pékin. Le premier ministre pakistanais, Imran Khan, a condamné l’attaque, considérant qu’elle voulait « saboter [les] projets économiques et [la] prospérité » du pays.

    Le symbole est fort. Gwadar doit devenir le point d’ancrage sur la mer du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC), dans lequel Pékin a prévu d’investir 55 milliards d’euros pour relier la province occidentale chinoise du Xinjiang et la mer d’Arabie. En 2018, le responsable du développement portuaire de Gwadar, Dostain Jamaldini, indiquait au Monde « qu’en 2014, la ville n’était encore qu’un village de pêcheurs mais en 2020-23, nous disposerons de 2,6 kilomètres de quais capables de recevoir cinq cargos, et dans vingt ans, ce sera l’un des principaux ports du monde ».

    Pour l’heure, en dépit de l’inauguration, au printemps 2018, par le premier ministre pakistanais d’alors, de plusieurs bâtiments construits par les Chinois dans la zone franche qui longe le port, l’activité demeure très faible.

    #OBOR #One_Belt_One_Road

  • Les USA poussent le Liban dans les bras de l’Iran et de la Russie : les sanctions américaines nuisent à l’économie locale – Elijah J. Magnier
    https://ejmagnier.com/2019/03/18/les-usa-poussent-le-liban-dans-les-bras-de-liran-et-de-la-russie-les-sanc

    Le Liban attend la visite du secrétaire d’État des USA Mike Pompeo cette semaine, à un moment oùla carte politico-économique libanaise se redessine et oùle Liban subit sa pire crise économique de son histoire récente.

    Les raisons de la détérioration de l’économie locale s’expliquent non seulement par la corruption du leadership politique et des échelons inférieurs de l’administration du Liban, mais aussi par les sanctions des USA imposées à l’Iran. Les plus récentes sanctions sont les plus sévères de toutes. Elles toucheront durement le Liban aussi longtemps que le président Donald Trump sera au pouvoir s’il ne se plie pas à la politique et aux diktats des USA.

    Si, comme prévu, Washington déclare une guerre économique contre le Liban, les sanctions ne laisseront guère de choix au pays. Elles pourraient forcer le Liban à compter de nouveau sur l’industrie civile iranienne pour contrer la pression économique des USA et sur l’industrie militaire russe pour équiper les forces de sécurité libanaises. C’est ce qui arrivera si Pompeo continue à menacer les responsables libanais, comme ses assistants l’ont fait lors de leurs visites précédentes dans le pays. Le sempiternel message des responsables américains n’a pas changé : vous êtes avec nous ou contre nous.

    Politiquement, le Liban se divise en deux courants, l’un favorable aux USA (et à l’Arabie saoudite), l’autre en dehors de l’orbite des USA. La situation économique pourrait bien accroître la division interne jusqu’à ce que la population locale réagisse avec vigueur pour mettre fin à toute influence des USA et de ses alliés au Liban.

    Pareil scénario peut encore être évité si l’Arabie saoudite investit suffisamment de fonds pour relancer l’économie locale agonisante. Sauf que l’Arabie saoudite craint que ceux qui ne sont pas au diapason avec ses politiques et celles des USA tirent avantage de son soutien. Jusqu’à maintenant, Riyad n’a pas tellement compris la dynamique interne au Liban et ce qui est possible et impossible de réaliser dans ce pays. Le kidnapping du premier ministre Saad Hariri était l’illustration la plus éloquente de l’ignorance du jeu politique libanais par les Saoudiens. Leur manque de vision stratégique au Liban va probablement empêcher tout soutien important à son économie défaillante, ce qui pourrait causer une grande instabilité.

    (...)
    Mais après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir et son rejet de l’accord sur le nucléaire iranien, le gouvernement des USA a imposé les sanctions les plus dures contre l’Iran et a cessé les dons aux organismes des Nations unies qui soutiennent les réfugiés palestiniens. Les sanctions contre l’Iran ont forcé le Hezbollah à adopter un nouveau budget, dans le cadre d’un plan d’austérité de cinq ans. Ses forces ont été réduites au minimum en Syrie, les mouvements de troupes ont ralenti en conséquence et toutes les rémunérations additionnelles ont été suspendues. Le Hezbollah a réduit son budget au quart de ce qu’il était, sans toutefois suspendre les salaires mensuels de ses militants ou contractuels ni les soins médicaux, sous l’ordre de Sayyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah.

    Cette nouvelle situation financière affectera l’économie libanaise à mesure que les flux de trésorerie et les devises se tariront. Les conséquences devraient se faire ressentir davantage au cours des prochains mois et il est plausible que la population locale réagisse sous le poids de l’économie défaillante.

    Les USA et l’Europe imposent des contrôles stricts sur tous les montants transférés en direction ou en provenance du Liban. Le pays est sur une liste noire financière et toutes les transactions sont passées au peigne fin. Les dons religieux provenant de l’étranger ne sont dorénavant plus possibles, car les donateurs risquent alors d’être accusés de soutenir le terrorisme par les pays occidentaux.

    Tant que Trump sera au pouvoir, le Hezbollah et l’Iran croient que la situation restera critique. Ils s’attendent aussi à ce que Trump obtienne un second mandat. Les cinq prochaines années seront difficiles pour l’économie libanaise, notamment si Pompeo est porteur de messages et de diktats auxquels le Liban ne peut se plier.

    Pompeo veut que le Liban abandonne son tracé de la frontière maritime avec Israël, ce qui mettrait en péril ses prétentions sur les blocs 8, 9 et 10 du gisement d’hydrocarbures au profit d’Israël. Cette demande ne sera pas accordée et les responsables libanais ont dit à plusieurs reprises qu’ils comptent sur les missiles de précision du Hezbollah pour empêcher Israël de s’accaparer d’eaux territoriales libanaises.

    Pompeo veut aussi que le Liban abandonne le Hezbollah et mette fin à son rôle au sein du gouvernement. Là encore, l’administration américaine semble ignorer que le Hezbollah représente presque le tiers de la population du Liban, en plus de bénéficier du soutien de plus de la moitié des chiites, des chrétiens, des sunnites et des druzes qui y vivent, qui comptent parmi eux des membres officiels des pouvoirs exécutifs et législatifs du pays. En outre, le président libanais fait partie de la coalition du Hezbollah et maintient fermement son lien avec le groupe, qu’il juge nécessaire à la stabilité du pays.

    Quelle est l’alternative alors ? Si l’Arabie saoudite s’engage, ce n’est pas un, deux ou même cinq milliards de dollars qu’il faut pour relever l’économie du Liban, mais des dizaines de milliards de dollars. Le Liban doit bénéficier aussi d’une politique de non-intervention de la part de l’administration américaine pour permettre au pays de se gouverner lui-même.

    Les Saoudiens souffrent déjà de l’intimidation que Trump exerce sur eux et leurs fonds commencent à se tarir. Si l’Arabie saoudite décide d’investir au Liban, elle cherchera à imposer des conditions pas très différentes de celles des USA. Elle se fait des illusions en voulant éliminer l’influence de l’Iran et des partisans du Hezbollah au Liban, un objectif impossible à remplir.

    Le Liban n’a pas tellement de choix. Il peut se rapprocher de l’Iran afin de réduire ses dépenses et le prix des biens, et demander à la Russie de soutenir l’armée libanaise si l’Occident refuse de le faire. La Chine se prépare à entrer dans le jeu et pourrait devenir une alternative intéressante pour le Liban, qui pourrait lui servir de plateforme pour parvenir en Syrie, puis en Irak et en Jordanie. Sinon, le Liban devra se préparer en vue de joindre la liste des pays les plus pauvres.

    Une ombre plane au-dessus du pays du cèdre, qui a déjà dû combattre pour assurer sa survie au 21e siècle. Le Hezbollah, dorénavant sous le coup des sanctions des USA et du R.‑U., est la même force qui a protégé le pays contre Daech et d’autres combattants takfiris qui menaçaient d’expulser les chrétiens du pays, d’où le conseil lancé par le président français Sarkozy au patriarche libanais qu’il vaudrait mieux que les chrétiens libanais abandonnent leurs foyers. C’est que les djihadistes takfiris et l’OTAN partageaient les mêmes objectifs au Liban. L’incapacité de l’administration américaine à diviser l’Irak et à créer un État en déliquescence en Syrie dans le cadre d’un « nouveau Moyen-Orient » a réveillé l’ours russe de sa longue hibernation. Aujourd’hui, la Russie rivalise avec les USA pour assurer l’hégémonie au Moyen-Orient, ce qui oblige Trump à tout mettre en œuvre pour tenter de briser le front antiaméricain.

    C’est une lutte sans merci où tous les coups sont permis. Les USA poussent le Liban dans un goulet d’étranglement, en ne lui donnant pas d’autre choix que de resserrer son partenariat avec l’Iran et la Russie.

    #liban #hezbollah #grand_jeu

  • Comment l’Iran est devenu l’ennemi du monde arabe - Antoine AJOURY - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1154851/comment-liran-est-devenu-lennemi-du-monde-arabe.html

    Le quotidien francophone libanais célèbre le 40e anniversaire de la révolution iranienne en battant martialement le rappel contre l’Iran.

    Tel un habile joueur d’échecs, le régime des mollahs a su profiter d’une succession d’événements pour avancer patiemment ses pions afin d’imposer son hégémonie sur le Proche-Orient. L’Iran post-révolutionnaire s’est engouffré dans toutes les brèches des politiques régionales, face à des régimes arabes apathiques et au déclin du nationalisme arabe dans la région, soutenu par la hausse des prix du pétrole et profitant d’une politique américaine chaotique, notamment l’invasion de l’Irak en 2003 et la signature de l’accord nucléaire en 2015.

    Les Iraniens chiites ont surfé avec brio sur la surenchère religieuse pour s’imposer face aux Arabes, à majorité sunnites. En se positionnant en concurrents farouches pour défendre d’abord la cause palestinienne face à Israël, les Iraniens ont transformé et remodelé les combats anticolonialistes et anti-impérialistes en devenant les pionniers des actions terroristes et en radicalisant l’islamisme politique. Leurs politiques ont créé une exacerbation des tensions communautaires entre les deux branches de l’islam, entraînant une déstabilisation presque généralisée des pays du Proche-Orient.

    #iran #grand_jeu

    • Dont la seule illustration est une carte (signée AFP) entièrement basée sur « chiites/sunnites ». Je ne suis pas aller lire plus loin que l’extrait que tu cites, où je relève la saloperie habituelle :

      Les Iraniens chiites ont surfé avec brio sur la surenchère religieuse pour s’imposer face aux Arabes, à majorité sunnites.

      Typique des lubies suicidaires de l’OLJ, qui a pour vocation à suicider un pays comme le Liban, en liant arabité et sunnisme, les chiites étant eux persans (et les chrétiens…).

  • Entering A Major Regional Reset : The Syria Outcome Will Haunt Those Who Started This War | Zero Hedge
    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/entering-major-regional-reset-syria-outcome-will-haunt-those-who-started-

    A lire absolument si on s’intéresse à la géopolitique de cette région.

    Well, at least that speech should raise a chuckle around the region. In practice however, the regional fault-line has moved on: It is no longer so much Iran. GCC States have a new agenda, and are now far more concerned to contain Turkey, and to put a halt to Turkish influence spreading throughout the Levant. GCC states fear that President Erdogan, given the emotional and psychological wave of antipathy unleashed by the Khashoggi murder, may be mobilising newly re-energised Muslim Brotherhood, Gulf networks. The aim being to leverage present Gulf economic woes, and the general hollowing out of any broader GCC ‘vision’, in order to undercut the rigid Gulf ‘Arab system’ (tribal monarchy). The Brotherhood favours a soft Islamist reform of the Gulf monarchies – along lines, such as that once advocated by Jamal Khashoggi .

    Turkey’s leadership in any case is convinced that it was the UAE (MbZ specifically) that was the author behind the Kurdish buffer being constructed, and mini-state ‘plot’ against Turkey – in conjunction with Israel and the US. Understandably, Gulf states now fear possible Turkish retribution for their weaponising of Kurdish aspirations in this way.

    And Turkey is seen (by GCC States) as already working in close co-ordination with fellow Muslim Brotherhood patron and GCC member, Qatar, to divide the collapsing Council. This prefigures a new round to the MB versus Saudi Wahhabism spat for the soul of Sunni Islam.

    GGC states therefore, are hoping to stand-up a ‘front’ to balance Turkey in the Levant. And to this end, they are trying to recruit President Assad back into the Arab fold (which is to say, into the Arab League), and to have him act, jointly with them, as an Arab counter to Turkey.

    #grand_jeu

  • EXCLUSIVE : Pompeo announces international summit on Iran | Fox News
    https://www.foxnews.com/politics/exclusive-pompeo-announces-international-summit-on-iran

    Discussions avec le régime syrien pour l’avenir du pays contre lâchage de l’Iran (en prélude à une attaque) : la carotte et le bâton as usual.

    The United States will host an international summit next month to promote stability and freedom in the Middle East, focusing on Iran’s regional influence, said Secretary of State Mike Pompeo, in an exclusive Fox News interview, while traveling in the Middle East.

    "We’ll bring together dozens of countries from all around the world,” said Pompeo, announcing the February 13-14 event in Poland. “Countries will all come together to focus on Middle East stability and peace and freedom and security here in this region, and that includes an important element of making sure that Iran is not a destabilizing influence.”

    (...)

    The secretary is in the middle of a nine-country trip through the Middle East, as the Trump administration is confronted with questions over when and how it plans to remove American forces from Syria.

    Pompeo’s predecessor, Rex Tillerson, said in October 2017, that Syrian President Bashar al Assad had no role in Syria’s political future, but when asked whether that is still the U.S. position, Pompeo today said the Assad regime will be part of those conversations.

    “We want to make sure all the options are open as that political discourse begins,” he said. “We are very hopeful that we will get the bad actors in the region, the Russians and the Iranians, to come to the table, along with the regime and all the other stakeholders in there to come to the table and have conversations about what a post-civil-war political structure might look like in Syria.”

    #syrie #iran #grand_jeu

  • EXCLUSIF : Le plan secret entre les États du Golfe et Israël pour réhabiliter Assad | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/exclusif-le-plan-secret-entre-les-tats-du-golfe-et-isra-l-pour-r-habi

    EXCLUSIF : Le plan secret entre les États du Golfe et Israël pour réhabiliter Assad

    Le chef du Mossad, Yossi Cohen, a rencontré des responsables saoudiens, émiratis et égyptiens le mois dernier pour discuter des moyens de contrer l’influence régionale turque, selon des informations recueillies par MEE

    L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont manigancé un plan avec Israël pour accueillir de nouveau le président syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe afin de marginaliser l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, révèle en exclusivité Middle East Eye.

    Cette initiative diplomatique a été approuvée lors d’une réunion secrète, tenue dans une capitale du Golfe le mois dernier, à laquelle ont assisté de hauts responsables des services de renseignement des quatre pays, dont Yossi Cohen, directeur du Mossad, ont indiqué à MEE des sources au fait de cette réunion.

    La réunion a également été organisée en réaction au « refroidissement » notable des relations entre le président américain Donald Trump et Riyad depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul en octobre.

    Trump a publiquement pris le parti du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, que la CIA et des membres du Congrès américain tiennent pour responsable du meurtre de Khashoggi.

    Cependant, selon un responsable au courant de la réunion, il aurait été dit aux responsables des services de renseignement : « Trump a fait ce qu’il pouvait et ne fera rien de plus. »

    Les responsables ont également convenu lors de la réunion qu’ils considéraient la Turquie, et non l’Iran, comme leur principal rival militaire dans la région, et ils ont discuté de plans pour parer l’influence d’Ankara.

    Les Israéliens ont déclaré à cette occasion que l’Iran pouvait être maîtrisé militairement, mais que la Turquie avait des capacités beaucoup plus grandes. Lors de la réunion, Cohen aurait déclaré : « Le pouvoir iranien est fragile. La vraie menace vient de la Turquie. »

    Quatre mesures selon l’article :
    – Négociations avec les talibans
    – « contrôler la carte sunnite » en Irak
    – retour à la Ligue arabe pour Assad
    – soutenir les Kurdes de Syrie contre les tentatives de la Turquie d’expulser les YPG et leur homologue politique, le PYD

    #grand_jeu

  • ‘Saudi, UAE assisted Assad in detecting, killing Syrian opposition leaders’
    https://www.yenisafak.com/en/world/saudi-uae-assisted-assad-in-detecting-killing-syrian-opposition-leaders-3

    Saudi Arabia and the United Arab Emirates (UAE), which has recently reopened its embassy in Damascus, cooperated with Syrian President Bashar al-Assad, leading to the detection and killing of close to 80 leaders of the Syrian opposition.

    The locations of Jaysh al-Islam’s leader Zahran Alloush, Ahrar al-Sham leaders Hassan Aboud and Khalid al-Suri, leader of Liwa al-Tawhid Abdulkadir Salih, who all fell martyrs to the bombings of the Syrian regime, were shared by Saudi Arabia and the UAE with Assad, according to a Syrian opposition commander.

    In an exclusive interview with Yeni Şafak daily, Mahmoud Sulayman, a commander of the Mohammad Al-Fateh brigade, revealed that between the years 2012 and 2014, the Abu Dhabi and Riyadh brought hundreds of satellite phones to the front.

    “The passwords of the UAE-made ‘Thuraya’ and the British-made ‘Inmarsat’ satellite phones, which were given to group commanders by the UAE and Saudi Arabia, were shared with Damascus, thus this information led to the killings of dozens of opposition commanders,” he said.

    La source est... turque.

    Toujours se méfier des cadeaux qu’on vous fait (message valable pour les Kurdes aussi !)

    #syrie #grand_jeu #tic_arabes

  • Top White House Official Involved in Saudi Sanctions Resigns - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/11/17/us/politics/trump-khashoggi-saudi-arabia.html

    A top White House official responsible for American policy toward Saudi Arabia resigned on Friday evening, a move that may suggest fractures inside the Trump administration over the response to the brutal killing of the dissident Jamal Khashoggi.

    The official, Kirsten Fontenrose, had pushed for tough measures against the Saudi government, and had been in Riyadh to discuss a raft of sanctions that the American government imposed in recent days against those identified as responsible for the killing, according to two people familiar with the conversations. Specifically, she advocated that Saud al-Qahtani, a top adviser to Crown Prince Mohammed bin Salman, be added to the list, and he ultimately was.

    Mauvais timing pour le renvoi de cette fonctionnaire de la Maison blanche en charge du dossier saoudien et qui souhaitait apparemment des sanctions : cela vient juste au moment des fuites sur le rapport de la CIA mettant en cause #MBS et, par dessus le marché, une vidéo (totalement invérifiable) se met à circuler montrant des morceaux choisis (!) du démantèlement (https://twitter.com/mazmbc/status/1063753281099325440)

    #gore de gore #arabie_saoudite #grand_jeu

  • هل تدبّ الحياة في “معبر الموتى” أخيراً؟.. خبرٌ أردني مفاجئ عن فتح معبر نصيب بالتزامن مع إعلان نيكي هايلي بدء تشغيل “القنيطرة”.. تزامنٌ أم صُدفة؟ وهل لتذكير لافروف بأن “الجولان أرض محتلة” أي انعكاسات على تسريع اتفاقات الجنوب؟ وحكومة عمان تتفرغ لاستحقاق “الباقورة والغمّر” | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d9%87%d9%84-%d8%aa%d8%af%d8%a8%d9%91-%d8%a7%d9%84%d8%ad%d9%8a%d8%a7%d8%a

    Réouverture demain lundi du poste frontière de Nassib entre la Jordanie et la #Syrie. Rai al-yom note que cela coïncide, et ce n’est pas par hasard, avec le retour des observateurs de l’ONU à Quneitra, frontière cette fois-ci avec Israël. Signe, selon l’article, d’un accord entre les maîtres du #grand_jeu moyen-oriental.

  • Les États-Unis dévoilent la condition de leur retrait de Syrie - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201809241038218472-bolton-etats-unis-syrie

    « Les troupes des États-Unis ne quitteront pas la Syrie tant que des troupes iraniennes se trouvent en dehors d’Iran », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à New York.

    En vo : “We’re not going to leave as long as Iranian troops are outside Iranian borders and that includes Iranian proxies and militias,” White House national security adviser John Bolton said while traveling in New York for the United Nations General Assembly, according to the Associated Press." (https://www.washingtonexaminer.com/policy/defense-national-security/john-bolton-us-will-stay-in-syria-until-iran-leaves)

    Et moi qui croyais qu’ils étaient là pour défendre la révolution syrienne ! Comme j’étais naïf !

    #syrie #grand_jeu

    • US military document reveals how the West opposed a democratic Syria, by Nafeez Mosaddeq Ahmed (Le Monde diplomatique - English edition, September 2018)
      https://mondediplo.com/outside-in/syria-democracy-documents

      Despite acknowledging that opposition groups would probably fail to overthrow Assad, the document still assesses that they could be mobilised to counter Iranian encroachment. It was accepted that this would empower Islamist forces among the Syrian opposition, rather than democratic and secular forces: ‘Turkey does not have good options nor the capability to effect change in Syria any time soon, but it will gradually attempt to build up linkages with groups inside Syria, focusing in particular on the Islamist remnants of the Muslim Brotherhood in trying to fashion a viable Islamist political force in Syria that would operate under Ankara’s umbrella. This will take time to develop, but the geopolitical dynamic of the region points to a gradually [sic] weakening of the Alawite hold on power in Syria.’

      The anti-democratic nature of the strategy was clear. Regardless of the democratic aspirations driving the Syrian uprising, US military officials were content with the idea of encouraging foreign powers to nurture Islamist forces in Syria who would operate under the ‘umbrella’ of those foreign powers: all to try and weaken Iran’s foothold.

  • سَبعَةُ أسئِلةٍ مِحوَريّةٍ ما زالَت تَبحَث عَن إجابات بَعدَ اختتام قِمّة بوتين أردوغان الثُّنائيّة حولَ إدلب.. ما هِي؟ وما هُوَ الثَّمن الذي حَصَلَ عليه الرئيس الرُّوسي مُقابِل تأجيل الهُجوم؟ ولماذا إقامَة المِنطَقة العازِلَة؟ وأين ستَذهب “النُّصرة”؟ إليكُم ما حَصَلنا عَليهِ مِن إجاباتٍ أوَّلِيَّة | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%b3%d8%a8%d8%b9%d8%a9-%d8%a3%d8%b3%d8%a6%d9%84%d8%a9-%d9%85%d8%ad%d9%8

    Analyse très riche d’Abdel-Bari Atouane des derniers accords russo-turques sur Idlib. En espérant que le texte soit vite traduit, je mets en avant deux points :
    – apparemment, les jihadistes devraient être regroupés dans la bande sous contrôle russo-turque, laquelle serait contingente de la frontière. Idlib serait donc vidée des combattants et "rendue" tôt ou tard aux autorités syriennes
    – que fera-t-on desdits combattants à moyen terme ? Pour ABA, il y a un accord entre Russes et Turcs sur la question mais les termes en sont tenus secrets.

    #syrie très #grand_jeu

  • إدلب في عَين العاصِفة وسط خِلافات داخليّة وتَشتُّت في قِوى المُعارضة.. أنباء عن سحب أعداد من المُقاتلين الأجانب والسماح لهم بعُبور الحدود إلى الجانب التركي بشكلٍ غير رسميّ.. وتراجُع الدعم الدولي | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a7%d8%af%d9%84%d8%a8-%d9%81%d9%8a-%d8%b9%d9%8a%d9%86-%d8%a7%d9%84%d8%

    Confirmant des rumeurs qui courent depuis quelques jours, on dit ici que les combattants étrangers, notamment Ouigours et Turkmènes, se trouvant à Idlib liquident leurs biens sur place pour se mettre à l’ombre, via la Turquie (qui leur assure un passage). Les dissensions entre groupes sur place se creusent...

    لكن التطور الأبرز في الساحة الداخلية للفصائل المسلحة في ادلب هو سحب أعداد من المقاتلين الأجانب الذين كانوا في سورية، و السماح لهم بعبور الحدود نحو الجانب التركي بشكل غير رسمي كما سمح لعوائل المقاتلين الأجانب وخاصة الآسيويين والتركستان بالعبور، وبحسب مصادر أهلية من المناطق الحدودية فإن هناك آليات عسكرية تنقل هولاء إلى داخل الأراضي التركية، بشكل ميسر، بينما يعاني الآلاف العوائل السورية على الحدود بشكل يومي أثناء محاولتهم عبور الحدود.
    وقد شكّلت تحرّكات المقاتلين خلال الأشهر الماضية دليلا لدى الأهالي على اقتراب خروجهم من المعادلة السورية وانتهاء دورهم، حيث لجؤوا إلى بيع ممتلكاتهم واستبدال ما يمتلكونه من عملة سورية بالذهب والدولار، وكانت محلات المجوهرات والصرافة في محافظة إدلب وخاصة في المناطق الحدودية قد شهدت اقبالا مكثفا من مقاتلي تحرير الشام خلال الفترة الأخيرة.

    #syrie #grand_jeu

  • Oman’s Port Strategy – LobeLog
    https://lobelog.com/omans-port-strategy

    Within the Arabian Peninsula, Duqm and Salalah have much potential to further shape geopolitical relations amid strategic shifts in the regional balance of power. Any major investments by Saudi Arabia and the United Arab Emirates (UAE) in Duqm (and other Omani projects) should be watched closely for their effect on intra-Gulf politics. Some analysts contend that both countries are attempting to restrict the Sultanate’s geopolitical maneuverability as Muscat and Tehran try to maintain cooperative relations. As Riyadh and Abu Dhabi may use their petro-dollars to influence Oman’s future position in an increasingly polarized Gulf, they could use investments in Omani infrastructure projects as another way to gain leverage. Likewise, Oman’s trade infrastructure proved highly useful to Qatar last year when Doha needed alternatives to Jebel Ali as a logistics hub linking the emirate to the global economy.

    It goes without saying that Iran itself is a key factor in this equation. If tensions in the Strait of Hormuz escalate, Duqm and Salalah would need to prepare for any trade-related ramifications. The Omani government must stay vigilant and aware of any escalations of friction amid increasingly harsh rhetoric from Washington and Tehran that threaten to unleash an armed conflict in or near the strait. Yet the ports’ advantageous geographic locations could help Gulf states continue to sell their oil and gas in the event of such a crisis, as shipments via Duqm and Salalah will not need to travel through the strait. Whereas Saudi Arabia has its Red Sea coast and the UAE has one Emirate (Fujairah) outside the strait, which would enable these two states to continue exporting oil in the event of the strait’s closure, Bahrain, Kuwait, and Qatar are fully dependent on that artery for their hydrocarbon exports. As Amer No’man Ashour, chief analyst and economist at CNBC Arabia, explains:

    We all know that more than 30 per cent of oil shipments pass through the Strait of Hormuz and with this shift via the Port of Fujairah and the Duqm port, the GCC countries will ensure that their oil shipments are safe, and this will decrease the risk and the cost of insurance on ships… Al-Duqm Port is one of the best ever solutions to the oil issue… It is 800 kilometres away from UAE borders. We know that the UAE has had a partial solution via Fujairah with a capacity of 1.1 million barrels per day, but the production of the UAE is almost 3 million barrels per day. Most of Kuwait, Qatari and Saudi oil is produced in the eastern parts of the Gulf area and this new Omani port will be very suitable for exporting oil to the world.

    #oman #grand_jeu

  • نُقطَتان خَطيرَتان ورَدتا في المُؤتمر الصِّحافيّ الذي عَقَدَه الرَّئيسان بوتين وترامب بعد اختتامِ قمّتهُما في هلسنكي.. الأولى تتعلَّق بالوُجود الإيرانيّ في سورية.. والثَّانِية بأمْن إسرائيل.. لماذا وكيف؟ وهَل حَقَّق نِتنياهو أغراضه من هَذهِ القِمَّة التي كان الغائِب الحاضِر فيها؟ | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d9%86%d9%82%d8%b7%d8%aa%d8%a7%d9%86-%d8%ae%d8%b7%d9%8a%d8%b1%d8%aa%d8%a7

    Dans l’édito d’ABA, deux choses importantes à ses yeux :
    – l’accord entre la Russie et les USA pour la sécurité d’Israël selon les accords du Golan de 1974
    – refus de permettre à l’Iran de tirer profit de la défaite de Daesh, notamment par la poursuite de la coopération entre les USA et la Russie.

    Ce dernier point signifie-t-il que le « containment » de l’Iran soit accepté par la Russie contre la fin ou la limitation des sanctions économiques à son encontre (avec en plus la Crimée) ?

    Ce possible deal aurait été passé à la demande des Israéliens (nombreuses visites de Nétanyahu en Russie) dont les craintes d’une présence militaire iranienne sont manifestes. Mais Poutine n’est pas du genre à changer ses alliances si facilement ajoute ABA qui conclut en rappelant qu’il faut attendre le sommet turco-irano-russe prévu en Iran à la fin du mois.

    #grand_jeu

  • Turkey fully blocks Syrian Army’s path to Idlib (map)
    https://www.almasdarnews.com/article/377138

    Le petit point blanc au milieu de la carte, c’est Idlib (Idleb). La ligne jaune, c’est la frontière syro-turque. Les drapeaux turcs sont autant de postes militaires qui bloquent une éventuelle attaque de l’armée syrienne contre les islamos retranchés à Idleb justement. Etrange.

    #syrie #grand_jeu

  • Les risques de guerre régionale... et les possibilités de débordement au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1113456/les-risques-de-guerre-regionale-et-les-possibilites-de-debordement-au

    La petite phrase de Hassan Nasrallah dans son discours de mardi dans la Békaa a confirmé les inquiétudes de certaines parties internes au sujet des développements régionaux. Le secrétaire général du Hezbollah a ainsi indiqué que désormais, la guerre indirecte par forces interposées est terminée en Syrie et qu’elle peut céder la place à une guerre directe entre les grands protagonistes. En d’autres termes, il est en train de confirmer le fait que les groupes alliés, financés ou appuyés par les Occidentaux et les pays régionaux, ont été défaits sur le terrain syrien et qu’il y a donc d’importants risques que la confrontation soit dorénavant directe entre ceux qui appuient le régime syrien et ceux qui le combattent. (...)

    Pour les uns, les Iraniens ne peuvent pas ne pas riposter aux deux attaques israéliennes. Il y va, selon eux, de leur crédibilité et de leurs intérêts. La question, selon les partisans de cette théorie, est de savoir où et quand les Iraniens décideront de répondre et ils annoncent que ces derniers préparent déjà une riposte efficace sur des positions israéliennes névralgiques. Si cela devait se produire, ils sont convaincus que cela entraînerait un embrasement de la région car les Israéliens ne pourront pas rester les bras croisés et le Hezbollah non plus. La principale confrontation devrait donc avoir lieu en territoire syrien, mais elle pourrait rapidement déborder vers le Liban et à l’intérieur même de l’Iran.

    Les adeptes de cette thèse affirment que les Israéliens ne peuvent pas accepter le déploiement des forces iraniennes à proximité du Golan occupé. Ils ont déjà exprimé à plusieurs reprises leur protestation à Vladimir Poutine et à leurs interlocuteurs russes, sans obtenir gain de cause. Au contraire, les Iraniens sont en train de multiplier leurs bases militaires en Syrie et dans la région considérée comme sensible du sud du pays. De même, les Israéliens estiment qu’ils ne peuvent pas avoir une meilleure conjoncture pour agir. D’un côté, le président américain Donald Trump, contrairement à son prédécesseur Barack Obama, les appuie sans réserve et il est aussi hostile à l’Iran qu’eux et, d’autre part, les pays du Golfe sont désormais convaincus que la plus grande menace pour la région, et pour eux en particulier, vient de l’Iran, non d’Israël. En effet, jamais auparavant la position des pays du Golfe n’avait été aussi claire sur ce sujet, à travers notamment les déclarations du prince héritier saoudien lors de sa visite aux États-Unis sur le fait que la cause palestinienne n’est plus une priorité pour les Saoudiens. (...)

    Il y a toutefois un autre son de cloche qui dit que les Iraniens ne sont pas comme les Arabes et qu’ils ne réagissent pas à chaud, préférant étudier tranquillement toutes les possibilités pour être sûrs de ne pas faire un faux pas qui pourrait se retourner contre leurs intérêts. Pour les partisans de cette théorie, les Iraniens préféreraient donc continuer à aider le régime syrien pour qu’il finisse la mission de libérer la partie la plus importante de son territoire de la présence des groupes armés. Il s’agirait pour eux d’un objectif stratégique, plus important et plus utile que des attaques spectaculaires, juste pour sauver la face, avec des risques de dérapage. D’ailleurs, des responsables iraniens avaient déclaré à la suite de l’attaque israélienne contre la base de T4 qu’ils ne comptent pas riposter pour l’instant car l’Irak et le Liban sont en période électorale. Est-ce à dire qu’ils attendent la fin de ces échéances pour agir ? Le Liban sera doté d’un nouveau Parlement à partir de lundi et en Irak, à partir de la mi-mai. Ce qui coïncide pratiquement avec l’annonce de la décision de Donald Trump au sujet de l’accord sur le nucléaire iranien signé par les pays dits 5 plus 1 (les 5 pays membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne).

    L’avenir de la région pourrait donc se jouer au cours de deux prochaines semaines, mais au Liban, des sources responsables continuent d’affirmer que quels que soient les développements régionaux, le Liban restera à l’abri de la guerre. C’est le principal message donné par la communauté internationale à travers les conférences de Rome, Paris et Bruxelles.

    #liban #grand_jeu

  • أربَعة مُؤَشِّرات تُرَجِّح انفجار حرب إيرانيّة إسرائيليّة أبرَزها قًطع المغرب علاقاتِه مع طِهران وإبعاد سَفيرِها فَجأةً.. واستثمار ساويرس نِصف ثَروَتِه في الذَّهب.. وقَلق أوروبا.. الخِلاف ليس حَول المَوعِد وإنّما النَّتائِج.. وإليكُم قراءَةً أوَّليّة | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a3%d8%b1%d8%a8%d8%b9%d8%a9-%d9%85%d8%a4%d8%b4%d8%b1%d8%a7%d8%aa-%d8%a

    « Quatre indicateurs qui donnent à penser qu’une guerre irano-israélienne est prêt d’éclater... »

    Résumé de l’édito d’ABA.
    La plupart des observateurs n’ont pas été impressionnés par le cinéma de Nétanhahu. Néanmoins, le mossad a-t-il vraiment eu accès à ces documents (même s’ils ne sont pas probants) ? En tout cas, leur dévoilement vise à obtenir des soutiens pour une action contre l’Iran en Syrie ou sur son territoire.
    Cela serait conforme aux déclarations d’un haut fonctionnaire US reprise par NBC, et cela arrive avec l’expulsion de l’ambassadeur iranien au Maroc tandis que le milliardaire égyptien, Sawires, a converti la moitié de sa fortune en or, sur fond de déclarations de MBS à propos de la Palestine et de Pompeo sur la nécessité de mettre fin aux discordes dans le Golfe.
    La dénonciation de l’accord sur le nucléaire iranien pourrait bien être le prétexte au déclenchement des hostilités, même si on remarque que Poutine reste bien silencieux.

    #grand_jeu

  • جريدة الأخبار
    https://al-akhbar.com/Syria/249143

    L’évacuation des derniers combattants « rebelles » du camp de Yarmouk aux portes de Damas s’effectue en échange de celle des habitants de deux villages chiites assiégés depuis plus de trois ans au nord-est d’Idleb. On notera que l’accord, conclu par les Russes en fait, intègre les Turcs responsables de la sécurité des cars transportant les « rebelles » jusqu’à Idleb justement.

    #syrie #grand_jeu