Der Artzet (The Physician), c. 1526
▻https://www.nga.gov/collection/art-object-page.48243.html
Hans Lützelburger after Hans Holbein the Younger, National Gallery of Art
Der Artzet (The Physician), c. 1526
▻https://www.nga.gov/collection/art-object-page.48243.html
Hans Lützelburger after Hans Holbein the Younger, National Gallery of Art
Posada, génie de la gravure
Première rétrospective en France de l’artiste mexicain, jusqu’au 18/9/2022.
▻https://museedelimage.fr/le-musee-2/les-salles-temporaires/153-posada-genie-de-la-gravure
Voici l’histoire d’un artiste de génie dont le nom est encore trop méconnu en France : #Posada. Pourtant, qui ne connaît ses figures de squelettes dansant, riant, jouissant de l’existence à la manière des vivants ? Intimement associées à la culture mexicaine, les calaveras sont désormais les motifs récurrents d’une culture populaire internationale.
Leur auteur, #José_Guadalupe_Posada (1852-1913), est un homme au destin singulier, qui a délaissé une carrière toute tracée pour mettre son talent au service de la #presse_populaire : illustrations de faits divers, contes, chansons... - rappelant la production imagière française, particulièrement celle d’Épinal, qui connaît un âge d’or au XIXe siècle.
Le commissariat de cette exposition est assuré par #Lætitia_Bianchi, auteure du livre Posada, génie de la #gravure.
▻https://www.lesartsdessines.fr
▻https://www.lassociation.fr/agenda
calaveras de Posada
▻https://editionsmexico.fr/livres/posadita.html
les éditions mexico :
une maison d’édition indépendante
dont l’atelier et les bureaux sont à Marseille
créée par Laetitia Bianchi
sous forme d’association
{ association du Facteur Cheval }
Documentaire sur le Cadratin, #imprimerie à l’ancienne
▻https://aripictures.com/portfolio/documentaire-le-cadratin
#lithographie #typographie #reliure #savoir_faire #artisans #beau #beaux_livres #gutenberg
Idée : Pour rester ouverte, la galerie Nardone se transforme en épicerie fine
Pour continuer à accueillir des clients sans rendez-vous, la galerie Nardone, à Ixelles, s’est transformée en épicerie fine.
▻https://www.youtube.com/watch?v=z1eQPRUwWOQ
À deux pas de l’Abbaye de la Cambre, une nouvelle épicerie fine a ouvert ses portes… Et ces portes, ce sont celles de la galerie Nardone, qui est implantée dans la rue Saint-Georges depuis 2015.
Sa galerie d’art étant considérée comme commerce non-essentiel, ne pouvant donc accueillir de clients que sur rendez-vous, le galeriste Antonio Nardone a décidé de s’inspirer du commerce de ses grands-parents, et de transformer temporairement son espace en épicerie fine.
“J’ai changé mes statuts au Moniteur belge, j’ai activé mon code NAS à la banque carrefour des entreprises, et très officiellement, depuis une semaine, je suis une épicerie fine. À ce titre-là, je peux ouvrir sans rendez-vous, et je suis devenu magasin essentiel. Mais je n’enlève pas la ‘déco’, qui est en fait l’art“ , nous explique Antonio Nardone.
Une manière, pour lui, d’exprimer que l’art est essentiel.
▻https://bx1.be/categories/news/ixelles-pour-rester-ouverte-la-galerie-nardone-se-transforme-en-epicerie-fine/?theme=classic
#art #peinture #culture #dessin #sculpture #gravures #galeries #culture #exposer #exposition à faire en #France #covid-19 #coronavirus #confinement #etat_de_siege
Des artistes et des jeunes migrants ont créé “#Checkpoint” une exposition sensationnelle
CHECKPOINT est une exposition fabuleuse créée pour et par une cinquantaine de jeunes migrants non accompagnés. Elle a lieu jusqu’au 20 juin 2021 dans la belle maison de maître rebaptisée la #Ferme_des_Tilleuls à #Renens.
C’est une suite poétique d’immenses #gravures, de #sérigraphies, de séquences photographiques, de #vidéos. Elle présente les œuvres créées lors de quatre ateliers réalisés entre 2019 et 2020 sous la direction artistique de #François_Burland et d’autres artistes triés sur le volet, la comédienne et metteuse en scène #Audrey_Cavelius, le “bricoleur professionnel” #Stanislas_Delarue et l’#Agence_des_Chemins_Pédestres, un collectif d’artistes créé en 2020 pour l’exposition.
La rencontre avec les mineurs non accompagnés
Tout a commencé en 2013, lorsque l’artiste François Burland reçoit dans son atelier du Mont-Pèlerin, et pour la première fois, deux jeunes migrants non accompagnés qui logent dans un foyer à Lausanne. Ce sera le début d’une série de collaborations artistiques avec d’autres artistes et beaucoup de mineurs non-accompagnés et jeunes adultes isolés. Le temps passé à créer des œuvres ensemble, les repas partagés durant les ateliers, l’humour et les rapports de confiance favorisent leur bien-être et facilite leur intégration.
La jeune femme yéménite Wafa Qasem raconte :
“Lorsque j’ai vu le travail de François pour la première fois, je n’ai rien compris, mais j’ai ressenti une familiarité avec tous ces récits d’autres migrant-e-s. On a toutes et tous le même type d’expérience. Grâce à cela, je me suis rapidement adaptée à eux, et j’ai été encouragée à collaborer, malgré mon français vacillant. Je me réjouis de progresser dans cette langue, de pouvoir comprendre les blagues échangées pendant les ateliers et je suis sûr que je serai un jour une excellente oratrice. Je peux dire aujourd’hui que je me suis retrouvée. Ma priorité est de terminer mes études universitaires en Suisse et de travailler dans le domaine des droits de l’homme.” (1)
Dans ces ateliers, les jeunes et les artistes s’apportent mutuellement. A leur rencontre, un nouveau monde s’ouvre. François Burland le dit souvent, ces jeunes l’ont transformé.
“J’ai des rapport très forts avec beaucoup de ces jeunes, des rapports très parentifiés. Tous ces jeunes ont bouleversé ma vie. Avant ces rencontres, moi j’étais un artiste qui pensait qu’à sa gueule.“
L’ Association NELA
Au fil des stages, François Burland se rend compte de leur isolement. En 2017, il fonde l’ Association NELA qui les accueille dans l’atelier. Pour eux et avec eux, des travaux artistiques collectifs prennent forme avec la collaboration d’autres artistes confirmés. L’association aide les jeunes à faire la difficile transition à la majorité tout en les accompagnant dans leurs recherches de formation et dans d’autres démarches administratives. Actuellement elle suit une centaine de jeunes.
“Presque tous ces jeunes sont des marginaux par rapport à leur communauté. C’est souvent des jeunes qui se posent des questions, qui mettent en doute leurs propres valeurs, par rapport à leur religion, au monde dont ils proviennent. Souvent ils et elles sont embêtés dans leurs foyers et se retrouvent très isolés. Par exemple, la jeune fille érythréenne que je suis en train d’adopter, quand je l’ai rencontrée pour la première fois, cela faisait six mois qu’elle vivait enfermée chez elle dans son studio. Elle était hors des radars parce qu’elle venait de passer à la majorité. Son ancien assistant social n’a pas fait le lien et elle n’avait aucun contact avec le nouveau. Entre-temps elle a eu des ennuis de santé et une opération. Mais elle n’avait pas compris que sa situation médicale n’était pas grave, elle pensait qu’elle avait un cancer et qu’elle était foutue. Et puis son ami l’a quittée et pour couronner le tout, elle a reçu une décision négative d’asile. Elle s’est retrouvée dans une situation affreuse, elle n’avait plus envie de vivre. On a fait un bout de chemin ensemble, un vrai travail de reconstruction. Je l’ai reconstruite et elle m’a reconstruite aussi. Ça va dans les deux sens. Pour elle et une autre jeune fille que je connais aussi depuis longtemps, j’ai commencé une procédure d’adoption il y a un an. On verra ce que ça donne mais même si l’adoption ne se fait pas, nous on s’est déjà adopté.”
Visite guidée
Ouvert, chaleureux, bavard, doué et passionné, François Burland nous a guidé dans notre visite. Devant chacune des œuvres, il a mille choses à dire.
On passe d’abord devant l’installation “AUTRES” créée par les jeunes avec l’artiste Audrey Cavelius. Dans une pièce sombre, des dizaines de photographies défilent. Ce sont les jeunes projetés dans des versions toutes autres. Les images défilent sur fond de musique et François Burland explique à la vitesse du défilé, qui est qui et pourquoi ils ont choisi tel ou tel déguisement.
Puis on se trouve devant les trois immenses fresques appelées “CARTOGRAPHIE DES MERVEILLES”. Elles ressemblent à ce premier beau projet intitulé “GEOGRAPHIES PERDUES” créé en 2020 au CAIRN à Meyrin avec cinq jeunes migrants mineurs non-accompagnés (MNA). Les cartographies sont sensationnelles. Sur un fond blanc, elles ressemblent à d’immense découpages qui racontent en rouge les merveilles de 56 jeunes.
Autour des images, quelques belles écritures racontent les chemins parcourus à travers les déserts, les montagnes, les mers, les souvenirs de parfums, les souvenirs d’enfance et aussi les dangers sur le chemin de l’exil. Et le résultat n’est pas sombre, il est gai, esthétique et frais. On peut les admirer des heures, revenir et découvrir à chaque fois un nouveau détail, un message original.
“Au départ, ce projet de cartographie des merveilles ne leur disait rien du tout. Alors, je leur ai proposé de réfléchir à leurs merveilles à eux. Chacun a choisi parmi 1500 images que j’avais présélectionnées, les jeunes les ont découpées, assemblées et collées. Ce qui est sympa c’est qu’avec le découpage d’image on ne peut pas savoir l’âge des gens, ça gomme toutes les différences.“
Et puis on entre dans une autre petite pièce sombre où se trouve le merveilleux théâtre d’ombre réalisé dans le cadre de l’atelier “TOURMENTE” de Stanislas Delarue qui a réuni François Burland et les jeunes. Ce théâtre fait de mobiles qui tournent est digne d’un rêve, avec ses formes projetées qui représentent des traumatismes et des espoirs.
Un moment de grâce
L’exposition Checkpoint nous interroge sur l’existence des frontières réelles et imaginaires. Les lois administratives construisent des murs entre les citoyens mais l’art comme le théâtre et le cinéma conduisent à des moments de grâce, des élévations nobles au-delà des lois et des préjugés qui nous divisent.
▻https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2021/03/21/des-artistes-et-des-jeunes-migrants-ont-cree-checkpoint-une-exposition
#art_et_politique #exposition #migrations #MNA #asile #réfugiés #mineurs_non_accompagnés #Suisse #photographie
Checkpoint
Checkpoint est une exposition transdisciplinaire construite pour et par 56 jeunes gens. Entremêlant gravures monumentales, sérigraphies, séquences photographiques, vidéos, capsules sonores, théâtre d’ombres et films d’animation, elle est le fruit de quatre ateliers réalisés en 2019 et 2020 sous la direction artistique de François Burland, de la comédienne et metteuse en scène Audrey Cavelius, du « bricoleur professionnel » Stanislas Delarue et de l’Agence des Chemins Pédestres.
Cette magnifique référence à la #géographie :
« géographies perdues »
Dans un #centre_médico-social, #Le_Marronnier, en #Suisse, l’artiste #François_Burland crée une #gravure_géante. Avec de jeunes migrants, au milieu des résidents. Le temps d’un été, ils se rencontrent, se racontent, se révèlent. Seuls ensemble.
▻https://vimeo.com/ondemand/seulsensemble2
▻https://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_film/0D920DE1E08B4C15A34B41BF87B14261
▻http://ps-productions.ch/project/seuls-ensemble
#film #documentaire #art #personnes_âgées #migrations #migrants #solitude #rencontre #rencontre #jeunesse #film_documentaire #EMS
François Burland
François Burland (1958) est artiste plasticien. Basé au Mont-Pèlerin/VD, son travail appartient à la scène internationale. Son oeuvre déploie une palette d’expressions artistiques multiples. A travers le dessin notamment, il rassemble diverses mythologies et croyances, mêlant des sources anciennes et contemporaines.
Avec des matériaux de récupération, il crée des objets et ou réalise des installations monumentales.
François Burland vivifie les idéologies de son enfance sans affirmer une vision politique, mais en faisant émerger humour, nostalgie et inventivité.
Il initie récemment un tournant dans sa carrière artistique en valorisant les collaborations et l’organisation de projets participatifs. Il mène ainsi depuis 2011 des projets artistiques avec des jeunes migrants mineurs non-accompagnés (MNA) afin de les aider à s’insérer dans le monde du travail.
▻https://www.francoisburland.com/biographie-francois-burland
Déserter le sexe
▻http://cqfd-journal.org/Deserter-le-sexe
Le sexe est-il un besoin, au même titre que boire, manger, respirer ou dormir [1] ? Pourquoi ...
Grâce à l’invention de la presse à imprimer, les images purent circuler à plus grand échelle que jamais en Europe. Dès les premières années de son existence, les imprimeurs firent un usage astucieux des possibilités dont ils disposaient de réutiliser et copier les gravures. Les bois gravés, ces blocs de bois sur lesquels les images étaient sculptées, étaient parfois réutilisés pour toutes sortes d’éditions. Des copies pouvaient également être faites assez facilement en calquant ou en recopiant les images et en les gravant sur un nouveau bloc de bois.
▻https://histoirelivre.hypotheses.org/4122
#tsmc ajoute une étape de #gravure, en 6 nm pour 2020
▻https://www.tomshardware.fr/tsmc-ajoute-une-etape-de-gravure-en-6-nm-pour-2020
Mieux que le 7 nm et moins cher que le 5 nm.
TMSC : le 5 nm pour 2020 et les SoC A14 des futurs iPhone
▻https://www.tomshardware.fr/2019/02/28/tmsc-le-5-nm-pour-2020-et-les-soc-a14-des-futurs-iphone
Avec l’A14 d’Apple comme premier bénéficiaire.
A propos d’#archéologie et de #sexisme, je n’avais jamais pensé à référencer les travaux #artistiques de #Erolf_Totort :
La Grotte Nomade Ava Femme de Cro-Magnon Erolf Totort
▻http://lagrottedavaerolftotort.blogspot.com
▻https://www.youtube.com/watch?v=dg4IT3VCr34
Je l’ajoute donc à la compilation :
►https://seenthis.net/messages/633249
#gravure 7 nm EUV de #tsmc : #huawei en pole position
▻https://www.tomshardware.fr/2018/12/27/gravure-7-nm-euv-tsmc-huawei-pole-position
TSMC prévoit de passer à la gravure en 7 nm EUV l’an prochain.
« Soulèvements » : les raisins de la colère Nicolas Mavrikakis - 15 Septembre 2018 - Le Devoir
▻https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/536707/soulevements-les-raisins-de-la-colere
À la Galerie de l’UQAM jusqu’au 24 novembre et à la Cinémathèque québécoise jusqu’au 4 novembre
Cela tournera-t-il bien ? On voudrait le croire. Mais cela risque en fait de bien mal tourner. Les soulèvements révolutionnaires — ainsi que le tourbillon social et esthétique qu’ils incarnent — sont souvent fauchés, interrompus dans leur élan.
Même si la brèche ouverte par ces moments d’#insurrection se referme rapidement, ils ont néanmoins une puissance quasi indéfinissable et ô combien enlevante, inspirante, exaltante… C’est de cela que parle l’exposition Soulèvements présentée ces jours-ci à la Galerie de l’UQAM.
Ceux qui ont participé au printemps des carrés rouges en 2012 ont entraperçu, à l’échelle de la société québécoise plutôt pacifique et posée, de quoi il peut en retourner. Pourtant, le pouvoir et bien des médias ont tendance à construire une #image extrêmement négative de ces moments de soulèvement et de ras-le-bol, où explose le sentiment justifié d’injustice.
Suzy Lake, « Pre-Resolution : Using the Ordinances at Hand #11 », 1983. Collection Shanita Kachan et Gerald Sheff. Ce n’est pas le cas du théoricien Georges Didi-Huberman, commissaire de cette expo. Après avoir travaillé sur les représentations des lamentations, sur l’image du #peuple en larmes, concept qu’il a interrogé dans sa série de livres intitulée L’oeil de l’histoire ainsi que dans une exposition, voici qu’il a l’élan de réfléchir aux soulèvements. Comme il l’expliquait lors du colloque qui lui fut consacré le 7 septembre à l’UQAM, nous vivons « de sombres temps », d’autant plus sombres que la gauche ne semble pas se remettre d’un abattement profond. Les titres des livres de bien des penseurs et auteurs sont depuis longtemps dépressifs : Mélancolie de la gauche d’Enzo Traverso, Dépossession de Judith Butler et Athena Athanasiou, Confiscation de Marie José Mondzain… Sans oublier le roman Soumission de Houellebecq.
Émotions devant la constellation précaire des soulèvements
Didi-Huberman montre, à l’opposé, comment, dans le soulèvement, résident une #force et une #intelligence indestructibles qui survivent à son affaissement. Une force qui — pour suivre la pensée de Freud — est le signe que le désir est indestructible. Didi-Huberman se refuse d’ailleurs à définir ce concept de soulèvement ou à réduire les soulèvements à une iconographie particulière. Il fait bien. Il trouve que la pensée doit fonctionner par constellation d’images. Cette expo se dévoile donc comme des éclats, des fragments de soulèvement à travers lesquels le visiteur devra se promener afin de ressentir une histoire des #opprimés qui n’est absolument pas défaitiste.
Des sections permettent au visiteur de bâtir des pistes de lecture :
I. Par éléments (déchaînés) ;
II. Par gestes (intenses) ;
III. Par mots (exclamés) ;
IV. Par conflits (embrasés) ;
V. Par #désirs (indestructibles).
Le visiteur pourra y voir comment ces moments de révolution se jouent autour de motifs, d’actions. Il y verra aussi bien des femmes courageuses, effectuant entre autres des marches contestataires — pensons à ces images montrant les « Mères de la place de Mai » défilant à Buenos Aires chaque semaine entre 1977 et 2006 afin de savoir ce qu’il en était de leurs enfants, tués par la dictature militaire.
On y voit aussi comment dans ces soulèvements prolifèrent des documents — #affiches, #tracts, #dessins, #gravures — qui défient le pouvoir qui veut faire taire le peuple et souhaite effacer les traces de ces révoltes… Et comment les soulèvements puisent dans la mémoire à travers des images ou des représentations anciennes. C’est entre autres le cas avec l’adaptation d’Antigone par #Brecht.
Ce n’est donc pas une expo didactique ou doctrinaire. Ce n’est pas non plus un petit guide pratique pour révolutionnaires. C’est une expo emballante, intelligente pour qui voudra s’y plonger et croire en l’humanité. Une expo qui demande de faire des liens entre les images et les époques, entre des contextes sociopolitiques très différents, entre des événements majeurs et mineurs, sans pour autant prétendre à une universalité théorique.
Photo : Alain Chagnon « C’est à la femme de décider [Manifestation d’appui au Docteur Morgentaler] », 1974 Cette expo est une célébration de la révolte dans son caractère indéfinissable, mais aussi une célébration de l’art, de la création qui défie l’oubli par la production d’images. Une expo qui souligne aussi le travail du chercheur. On y saisira bien comment les documents historiques permettent de défier ce silence dont nous parlions, ce silence que les puissants imposent aux petites voix de ce monde. Il faut aussi et surtout voir cette exposition tout simplement parce qu’on y trouve des oeuvres bouleversantes.
C’est le cas de cette vidéo intitulée Idomeni, 14 mars 2016 de Maria Kourkouta, qui dévoile la marche des migrants à la frontière gréco-macédonienne, ou de ces quatre photos prises par des prisonniers dans le camp de Birkenau… L’image a bien mauvaise presse de nos jours. On lui confère tous les défauts. Cet événement lui réattribue une mission plus noble, qu’elle n’a en fait jamais perdue.
Il a été reproché à cette exposition d’esthétiser la révolte. Ce n’est pas la première fois que l’on souhaite condamner Didi-Huberman. Son travail privilégierait l’image par rapport au réel. Par exemple, le cinéaste Claude Lanzmann lui reprocha sonlivre Image malgré tout (2003), qui appuierait une vision réductrice de la Shoah à travers ses images. C’est bien mal le comprendre. Didi-Huberman place l’#image au coeur de la pensée.
En relation avec l’article précédent sur l’art pariétal par Néandertal, voici la Première gravure sur roche néandertalienne trouvée à Gibraltar
(article de septembre 2014, Cnrs).
The first example of a rock engraving attributed to Neanderthals has been discovered in Gorham’s Cave, Gibraltar, by an international team1 bringing together prehistorians from the French Laboratory ’De la Préhistoire à l’Actuel: Culture, Environnement et Anthropologie’ (PACEA - CNRS/Université Bordeaux/Ministère de la Culture et de la Communication), and researchers from the UK and Spain. Dated at over 39 000 years old, it consists of a deeply impressed cross-hatching carved into rock. Its analysis calls into question the view that the production of representational and abstract depictions on cave walls was a cultural innovation introduced into Europe by modern humans. On the contrary, the findings, published in PNAS on September 1, support the hypothesis that Neanderthals had a symbolic material culture.
Traduction :
Le premier exemple de gravure rupestre attribuée à Néandertal a été découvert à Gorham’s Cave, Gibraltar, par une équipe internationale réunissant des préhistoriens du Laboratoire français de la Préhistoire à l’Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (PACEA - CNRS / Université Bordeaux / Ministère de la Culture et de la Communication) et des chercheurs britanniques et espagnols. Daté de plus de 39 000 ans, il se compose d’un hachurage profondément gravé dans la roche. Son analyse remet en question l’idée que la production de représentations figuratives et abstraites sur les murs des grottes était une innovation culturelle introduite en Europe par les humains modernes. Au contraire, les résultats, publiés dans PNAS le 1er septembre, confortent l’hypothèse que les Néandertaliens avaient une culture matérielle symbolique.
Dans sciencedaily, le titre devient
First Neanderthal rock engraving found in Gibraltar: Abstract art older than thought?
▻https://www.sciencedaily.com/releases/2014/09/140904084506.htm
▻http://www2.cnrs.fr/en/2443.htm
#préhistoire #art #Néandertal #Université_de_Bordeaux #Cnrs #gravure #39000bp
Callot, Les 7 péchés capitaux, entre représentation féminine, animale - Le Blog d’Elisabeth Poulain
▻http://www.elisabethpoulain.com/2015/06/callot-les-7-peches-capitaux-entre-representation-feminine-animale
Avaricia - L’Avarice- est une vieille femme maigre qui compte ses pièces de monnaie dans sa main droite. A ses pieds se tient le sac qu’elle a posé à terre, avec dans son ombre un crapaud si gros qu’on dirait un chien.
#femmes #démons #pêchés_capitaux #représentation #XVII #Jacques_Callot #gravures #sexisme_construction
Les 7 péchés capitaux. La date exacte de réalisation n’a pas été portée sur l’estampe. On connait seulement la période et le lieu, Florence semble-t-il. On ne sait pas non plus pour quel commanditaire elle a été faite ni dans quelles circonstances. Les dates 1617-1621 (1619-1621 pour Avaricia) indiquent la durée de la réalisation et la ville d’édition qui est Florence. Chacun des péchés est cité en italien et dans l’ordre suivant :
Superbia = L’orgueil Avaricia = L’avarice Gula = La gourmandise Inuidia = L’envie Luxuria = La luxure Ira = La colère Pigriria = La paresse
merci @crapaud pour ce signalement
Sisyphe - Hypersexualisation, érotisation et pornographie chez les jeunes
▻http://sisyphe.org/spip.php?article2268
La pornographie, qui est une industrie massivement diffusée, s’ébat, avec succès, hors de son ghetto, en proposant ses normes sexuelles. Aussi, des magazines comme Vingt ans en France (dont le lectorat a en réalité seize ans), font écho à l’imagerie pornographique et la normalisent incroyablement. Un test dudit magazine range dans trois catégories les lectrices : « 1° La super extra-salope : « C’est bien, tu vas peut-être un peu loin, mais tu as de l’humour » ; 2° La salope normale : « Tu es fille de ton temps, moderne, c’est bien : tu as des aventures et un peu de sentiment, mais tu ne te laisserais pas avoir par ton mec s’il faisait la même chose » ; 3° La ringarde, le dinosaure présoixante-huitard. » La journaliste du magazine féminin donne ses conseils. Si la jeune fille n’entre pas dans les deux premières catégories majoritaires, c’est qu’elle est coincée. Ce prosélytisme rudimentaire - car c’est de cela qu’il s’agit - est basé sur l’ordonnance de nouvelles normes à suivre, lesdites normes étant étroitement liées à l’imagerie pornographique.
▻http://books.openedition.org/pur/25193
Féminités adolescentes
Si les différences entre les sexes sont largement questionnées depuis les années 70, l’analyse des « coulisses » de la fabrication des identités féminines à partir de l’adolescence n’a fait jusqu’ici l’objet que de très peu de recherches sociologiques. L’itinéraire adolescent constitue pourtant une période charnière de composition des identités de sexe. L’ouvrage de Caroline Moulin s’articule autour d’une analyse de la presse pour adolescentes, qui, en ce qu’elle se fait l’écho des grands ...
#pornographisation #velue
source : ►https://christinedelphy.wordpress.com
Autres #sexes féminins, #vulves et #vagins :
►https://seenthis.net/messages/635293
L’histoire des anabaptistes de Münster est une histoire vraie, peu connue, mais très riche de sens. Elle se passe dans l’Allemagne de 1500 à 1536, à l’époque de Luther, d’Érasme et de Dürer. L’anabaptisme fut un mouvement sectaire protestant révolutionnaire. Les anabaptistes étaient ce que l’on a appelé des millénaristes, c’est à dire des gens qui, contrairement au christianisme orthodoxe, ne croyaient pas que l’homme était né mauvais, mais bon. Ceci eut une conséquence philosophique absolument majeure : le salut pouvait dès lors s’obtenir directement sur terre. Cette conception bouscula de beaucoup la configuration théologique de l’époque & fut la porte ouverte à toutes les interprétations et dérives : les #anabaptistes allaient être les champions de cette révolution, & c’est véritablement eux qui poussèrent l’idée dans sa voie la plus radicale : le partage & la communion des biens dans l’établissement d’un paradis terrestre étaient enfin possible.
#XVIème_siècle #BD #gravure #histoire
▻http://lapassiondesanabaptistes.tumblr.com
▻http://www.pastis.org/ambre/projet_a.htm
▻http://totentanzinbildern.tumblr.com
"Jan Matthijs avait identifié Münster comme « la nouvelle Jérusalem » dont il est question dans le livre de l’Apocalypse, et le 5 janvier 1534, un certain nombre de ses disciples entra dans la ville et y introduisit le baptême des adultes, baptisant notamment le prédicant Rothmann et plus de mille adultes. Des préparatifs énergiques commencèrent, non seulement pour maintenir ce qui avait été gagné, mais afin de conquérir le monde à partir de Münster. La ville fut aussitôt assiégée par le prince-evêque François de Waldeck. En avril 1534, le dimanche de Pâques, Jan Matthijs, qui avait prophétisé le jugement de Dieu à venir sur les méchants ce jour-là, fit une sortie avec seulement trente hommes, croyant qu’il était un deuxième Gédéon. Coupé du reste de ses partisans, il fut tué, sa tête coupée et placée sur un poteau bien en vue des assiégés, et ses organes génitaux cloués sur la porte de la ville. Jean de Leyde fut alors intronisé comme son successeur politique et religieux, justifiant son autorité et ses décisions par des visions célestes. Son autorité augmenta, au point où il se proclama lui-même le successeur de David et adopta des insignes et des honneurs royaux, et assuma le pouvoir absolu dans la « nouvelle Sion ». Il légalisa la polygamie, et prit lui-même seize femmes. Cette polygamie lui permettait, à lui et à ses principaux sbires, d’épouser de force les veuves de ses opposants décapités. On lui attribue aussi la décapitation publique d’une femme qui aurait refusé ce mariage. La communauté des biens fut également établie. Pendant ce temps, la plupart des habitants de Münster mouraient de faim en raison des privations causées par un siège qui devait se prolonger plus d’un an."
Il faut lire « L’Œil de Carafa » :
►http://www.peripheries.net/article122.html
@mona 750 pages, 1 pavé quoi ! Je note au cas où je le trouverai en médiathèque ( improbable ) ou en librairie. En ligne, il est hors de prix ou épuisé.
« romans qui puisent la matière vive dans les zones d’ombres de l’Histoire, histoires réelles racontées comme des romans et vice-versa, découverte d’événements oubliés ». « Quelles sont les histoires qui intéressent Wu Ming ? Tout d’abord, des histoires qui aient une tête, une intrigue et une queue. L’expérimentalisme est recevable seulement s’il aide à mieux raconter. Si, au contraire, c’est le doigt derrière lequel se cachent des narrateurs médiocres, en ce qui nous concerne, ils peuvent se le fourrer dans le cul. »
2 autres critiques ci-suit :
▻http://lesplumesasthmatiques.net/fr/chronique-litteraire-de-fabien-lacouture-loeil-de-carafa
▻http://www.assoziation-a.de/buch/186
Les millenaristes ne croient pas que l’homme est bon si ? Je croyais que c’était surtout des mouvements qui attendent l’avènement du règne de mille ans du Messie sur terre, après une série de signes catastrophiques de son combat contre le mal et sa victoire...En tout cas, surtout un rapport, quelle que soit la religion, avec mille ans de félicité pour ceux qui ont résisté à la tentation.
@supergeante Au départ c’est le tumblr des anabaptistes qui m’a intrigué. Ses auteurs Ambre & David Vandermeulen ne m’étais pas inconnus. Pas comme Luther, où si peu. J’ai arrêté très tôt les études ( trop tôt ? ) plus intéressé par la géo que par l’histoire et encore moins quand elle avait trait à la #théologie. C’est une erreur ; je compte bien combler cette lacune avec ces 3 volumes :
Le 1er volume, Joß Fritz, est paru en octobre 2010, le second, Thomas Müntzer en octobre 2014, tous deux aux éditions 6 Pieds sous terre. Le 3ème et ultime volume ainsi qu’une intégrale sont prévus en octobre 2017.
et le conseil de lecture de @mona
+ les sources bibliographiques sur le site de pastis.org, me voilà habillé pour l’hiver.
▻http://www.pastis.org/ambre/projet_a_bibliographie.htm
Alors que sort bientôt chez Delcourt le second tome de Fritz Haber, retour avec #David_Vandermeulen sur son parcours en grand-écart – depuis l’auto-édition avec des légumes qui parlent, jusqu’à son magnum opus historique. Faussement désabusé.
▻https://www.du9.org/entretien/david-vandermeulen
portrait :
▻https://www.du9.org/auteur/vandermeulen-david
Intégrale de La Passion des Anabaptistes : en librairie le 2 octobre 2017, après 10 ans de travail / Comple edition of La Passion des Anabaptistes, after 10 years of work.
Cet ouvrage regroupe les 3 volumes souples Joss Fritz, Thomas Müntzer et Jan van Leiden, parus en 2010, 2014 et 2017 qui ne seront pas réédités.
#anabaptistes
▻http://6pieds-sous-terre.com/collection-blanche/david-vandermeulen-ambre-la-passion-des-anabaptistes/-u2673
Ces 6 gravures sont référencées dans le BAAZAR de Tanxxx sur son tumblr. thank tanxxx
▻http://baazar.tumblr.com
MUZO : #dessin original pour la couverture du Journal de
#Placid_&_Muzo nº 2, 1981.
« SURPRISE ! » : exposition de #Muzo - avec des œuvres de 2016.
Jusqu’au 12 novembre à la galerie Corinne Bonnet, 63 rue Daguerre, Paris 14.
►http://toutplacid.tumblr.com
▻http://www.galeriecorinnebonnet.com
« J’ai toujours adoré Jean-Philippe Muzo mais là il touche au sublime : cette nouvelle #exposition est à la fois très pure, très fine, très délicate - la grâce même - et d’une puissance dingue : une énergie directe, une force à déplacer les montagnes. Toutes ses dernières toiles sont de la joie et de la beauté pure dépassant la douleur et le chagrin des êtres humains - elles font un pont entre la cruauté archi-vive des dessins d’humour et la pure lumière ou les couleurs scintillantes des icônes orthodoxes ou des images égyptiennes (ô les deux baigneuses de dos dont les cheveux sont pure abstraction ! ô la jeune femme allongée qui ressemble à une reine égyptienne dans son sarcophage !) Et puis il y a ces couleurs de grand matin - comme une lumière qui nous réveillerait ; comme une musique qu’on entendrait, qui viendrait du dehors et qui nous bercerait et nous réveillerait pour notre vie nouvelle. Allez voir l’exposition de Muzo Galerie Corinne Bonnet. Cité Artisanale, 63 rue Daguerre 75014 Paris. Quelque soit votre état, vous en ressortirez deux cent cinquante fois plus vifs. Avec une lumière nouvelle dans le regard. Et de nouvelles couleurs partout autour de vous. » Pacôme Thiellement
#Pacôme_Thiellement est né en 1975. Il est écrivain et vidéaste. Il aime Hara-Kiri, Bazooka, Zappa, Twin Peaks, Lost, Sohrawardi et la Bhagavad Gita. Il a écrit des essais sur la pop et la gnose, en particulier : « L’Homme électrique » (MF, 2008), « Tous les chevaliers sauvages » (Editions Philippe Rey, 2012) et « Pop Yoga » (Sonatine éditions, 2013)
Muzo pose sur la table une pile de carnets haute comme un petit homme. « c’est toute ma vie », confie-t-il. et ce sont des dessins par centaines, des #esquisses, des astuces graphiques, des fantasmes ou des blagues. tout un monde s’agite, un monde d’hommes et de femmes obsédés par le sexe, mangés par la peur, les caprices, les doutes. muzo les observe, de loin, de près, devant, derrière, de bas en haut. il ne s’en lasse pas. parfois, pris de démangeaison, il les peint. résultat : un livre très drôle et très méchant.
Le Jour des morts... Offrande et calaveras
►http://lavoiedujaguar.net/Le-Jour-des-morts-Offrande-et
L’Association pour l’estampe et l’art populaire a le plaisir
de vous inviter à l’exposition « Le Jour des morts... à Paris !
Offrande et calaveras ».
Exposition ouverte tous les jours
du 29 octobre au 15 novembre 2016
de 15 à 20 heures
au 49 bis, rue des Cascades
Paris XXe (métro Jourdain)
Vernissage le samedi 29 octobre à partir de 18 heures.
#Paris #rue_des_Cascades #calaveras #gravure #offrande #jour_des_morts
Suivre le lieu à la trace
▻http://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-vagues/les-lieux-24-suivre-le-lieu-la-trace
Bien aimé
Aujourd’hui, avec deux artistes, nous nous penchons sur le souvenir de lieux devenus invisibles ou démolis : faire de leurs vestiges un matériau pour la #photographie ou la #gravure_numérique...
Avec #Alexandre_Gurkinger, photographe, il a travaillé sur les #vestiges invisibles de la #Ligne_Maginot. Son travail était exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles cet été, jusqu’au 25 septembre ; #Marion_Chombart_de_Lauwe, plasticienne, elle arpente les lieux en chantier pour en récupérer des matériaux. Son projet Dernières heures des bâtiments consiste à suivre le processus de #démolition de lieux comme les Magasins Généraux à Pantin ou les anciennes Usines de Chauffage urbain à la Villette, afin d’inscrire leurs #traces sur ce qu’il reste d’eux. Nous parlons avec eux de la façon dont ils travaillent les #territoires, leurs #métamorphoses, leurs #disparitions.
#art #mémoire #histoire #dessin
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-27.09.2016-ITEMA_21087811-1.mp3
Hikers on Caribbean island of Montserrat find ancient stone carvings | World news | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/world/2016/jun/03/montserrat-petroglyphs-ancient-stone-carvings-hikers?CMP=twt_gu
Hikers out for a stroll on the Caribbean island of Montserrat have discovered ancient stone carvings that archaeologists believe could offer valuable insight into the island’s pre-colonial history.
The petroglyphs – which appear to depict geometric designs as well as beings of some kind – were carved into the side of a mossy boulder in the densely forested hills in the island’s north.
Petroglyphs left behind by the Caribbean’s indigenous peoples have been found throughout the region but until now had never been seen on Montserrat or nearby Antigua.
#Gravure : j’ai choisi #BurnAware
▻http://www.dsfc.net/systemes/windows/gravure-j-ai-choisi-burnaware
Faute de solution Open Source fiable, je me suis replié sur le gratuiciel BurnAware.
#Windows #Blu-ray #CDBurnerXP #cdrtfe #ImgBurn #InfraRecorder