Petite #autopromo, parce que des fois ça fait du bien...
Volubilis
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Avez-vous remarqué que dans les articles de presse, les noms de Coulibaly et Kouachi ne sont jamais précédés de « #Monsieur » ?
Je parie que ça ne vous choque pas.
Vous pourriez parier que moi non plus, et vous auriez raison.
Par contre, l’inverse me dérange vraiment lorsque je croise dans cette coûteuse serpillière qu’est Le Monde le mot « Monsieur » avant le nom « Obiang », comme s’il s’agissait d’un homme d’état comme les autres, auquel on doit le respect, comme aux autres. C’est pareil quand je croise ce mot devant « Poutine », notez.
Vous connaissez #Obiang, ou plus précisément #Teodoro_Obiang_Nguema_Mbasogo ? Il s’agit d’un connard notoire auquel j’ai bien du mal à donner la moindre politesse.
Je dirais même plus : quand je vois ce que certains font avec la #politesse, ça me donne envie de dire des #gros_mots (logiquement, vous en trouverez un certain nombre dans ce post).
« Monsieur » Obiang est président de la République de #Guinée_Équatoriale, ancienne colonie britannique puis espagnole qui n’a connu que deux "présidents" depuis son indépendance en 1968, le connard sus-cité et avant lui son oncle. Déjà là, on se dit bon. « République », de res publica, la « chose publique » en latin. Le truc qui appartient au peuple quoi, et qu’on à tendance à associer aux démocraties, états de droits et autre secteurs du "monde libre". On n’y croit pas une seconde quand on connaît l’histoire du pays (il y a un message subliminal sarcastique dans cette phrase) (comme il est très subliminal, un indice : personne ne connaît l’histoire de la Guinée) .
Petit topo.