#h5n1

  • Opinion | The Point: Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/04/02/opinion/thepoint#avian-flu-cows-outbreak

    The discovery of the country’s second human case of H5N1 avian flu, found in a Texas dairy farm worker following an outbreak among cows, is worrying and requires prompt and vigorous action.

    While officials have so far said the possibility of cow-to-cow transmission “cannot be ruled out,” I think we can go further than that.

    The geography of the outbreak — sick cows in Texas, Idaho, Michigan, Ohio and New Mexico — strongly suggests cows are infecting each other as they move around various farms. The most likely scenario seems to be that a new strain of H5N1 is spreading among cows, rather than the cows being individually infected by sick birds.

    Avian flu is not known to transmit well among mammals, including humans, and until now, almost all known cases of H5N1 in humans were people in extended close contact with sick birds. But a cow outbreak — something unexpected, as cows aren’t highly prone to get this — along with likely transmission between cows, means we need to quickly require testing of all dairy workers on affected farms as well as their close contacts, and sample cows in all the dairy farms around the country.

    It is possible — and much easier — to contain an early outbreak when an emergent virus isn’t yet adapted to a new host and perhaps not as transmissible. If it gets out and establishes a foothold, then all bets are off. With fatality rates estimated up to 50 percent among humans, H5N1 is not something to gamble with.

    Additionally, H5N1 was found in the unpasteurized milk of sick cows. Unpasteurized milk, already a bad idea, would be additionally dangerous to consume right now.

    Public officials need to get on top of this quickly, and transparently, telling us the uncertainties as well as their actions.

    The government needs to gear up to potentially mass-produce vaccines quickly (which we have against H5N1, though they take time to produce) and ensure early supplies for frontline and health care workers.

    It’s possible that worst-case scenarios aren’t going to come true — yet. But evolution is exactly how viruses get to do things they couldn’t do before, and letting this deadly one have time to explore the landscape in a potential new host is a disastrously bad idea.

    #H5N1 #Zeynep_Tufekci #contagion #Santé_publique

  • Un ours polaire meurt de la grippe aviaire en Alaska, le virus #H5N1 se propage à travers le monde
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mercredi-03-janvier-2024-4


    Un ours polaire dans une réserve de l’Arctique, en Alaska ©Getty - Patrick J. Endres - Getty

    Un ours polaire meurt de la grippe aviaire en Alaska, le virus H5N1 se propage à travers le monde
    Mercredi 3 janvier 2024

    La revue de presse internationale carré
    Provenant du podcast La Revue de presse internationale
    Un ours polaire est mort de la grippe aviaire en Alaska. Le premier recensé de son espèce, il aurait mangé des oiseaux morts, eux-mêmes contaminés. Pour la presse internationale, c’est la preuve que le virus H5N1, hautement contagieux, se propage jusqu’aux régions les plus reculées de la planète.

    Un ours polaire est mort de la grippe aviaire, en Alaska : premier cas recensé de son espèce, il aurait mangé des oiseaux morts, eux-mêmes contaminés, rapporte The Independent. Et c’est la preuve que le virus H5N1, hautement contagieux, se propage jusque dans les régions les plus reculées de la planète, alertent des journaux comme l’Alaska Beacon, Anchorage Daily News ou le Guardian. La grippe aviaire n’est plus seulement un problème d’élevage de volaille : le New York Times estime que l’épidémie actuelle, qui a débuté en 2021, a tué des millions d’oiseaux sauvages et des milliers de mammifères dans dans plus de 80 pays. Au Canada, par exemple, la chaîne télévisée Global News explique que dans la seule province de l’Alberta, 1,858 million d’oiseaux ont été atteints de la grippe aviaire, selon le décompte des autorités à la mi-décembre. Un expert confie à Global News qu’il voit de plus en plus d’oiseaux sauvages, léthargiques, avec un un cou enflé, comme tordu, ce qui correspond à des symptômes de la grippe aviaire.

    Tous les continents sont touchés : Dans le nord-est des Etats-Unis, les éleveurs de volaille du Vermont viennent de limiter le nombre de travailleurs dans les fermes. Ils prient, aussi, explique la chaîne télévisée WCAX3. Soixante-douze millions de volailles ont été abattues, indique le New York Times. Le virus H5N1 a infecté des oiseaux et des mammifères au Mozambique, en Afrique du Sud, énumère la BBC. En Asie, aussi, les autorités de Hong Kong conseillent au public d’éviter tout contact avec les oiseaux sauvages dans des parcs, indique le réseau Asian News. L’épidémie de grippe aviaire est également repartie, en Europe, ajoute le New York Times. En France, par exemple, de nouveaux foyers sont apparus dans le Morbihan et dans la Somme cet automne, et au total, plus de 30 millions de volailles ont été ainsi abattues depuis l’été 2021 dans notre pays, avec des pertes économiques majeures pour les éleveurs qui espèrent limiter les dégâts avec des campagnes de vaccination. Par ailleurs, près d’un millier d’otaries et de lions de mer ont été retrouvés morts dans le sud du brésil, indiquent O Globo et El Pais, avec la crainte que la grippe aviaire ne gagne les élevages, sachant que le Brésil est le plus grand exportateur de poulet au monde. La grippe aviaire a également tué des centaines de flamants roses en Argentine, ajoute la BBC. Plus de douze millions d’oiseaux sont morts ou ont été abattus à cause de la grippe aviaire, en Amérique latine et dans les Caraïbes, alertait, fin novembre le journal argentin Clarin : une « situation sans précédent », selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

  • Pandémies : l’éternel retour | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/pandemies-leternel-retour

    Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des #pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.

    Les épidémiologistes sont à nouveau sur le qui-vive. Au cours des derniers mois, des milliers d’otaries ont été retrouvés mortes sur les plages du Chili et du Pérou. La cause : #H5N1, la grippe aviaire, un virus que l’on surveille comme du lait sur le feu depuis vingt ans. Depuis sa réémergence en Chine en 2003, on craint qu’il ne soit à l’origine d’une pandémie de grande ampleur. Pour ce faire, il ne manque au virus qu’une chose : la capacité à se transmettre d’humain à humain de manière efficace. Jusqu’à présent, la plupart des infections humaines par cette souche provenaient de contacts avec des oiseaux contaminés.

    C’est pourquoi la mort soudaine de tant d’otaries inquiète : une telle mortalité pourrait être le signe que la grippe aviaire s’est propagée d’un individu à l’autre. « Si cela se confirme, ce serait un fait de la plus haute importance, indique Martin Blackledge, directeur adjoint de l’Institut de biologie structurale. Cela voudrait dire que le virus est en train de s’adapter aux mammifères. » Et voilà que nos souvenirs de l’atroce année 2020 reviennent nous hanter.

    La fin de l’optimisme

    Qu’elle semble loin cette époque dorée, les années 1950 et 1960, lorsque les médecins et les autorités sanitaires des pays développés pensaient que la menace des maladies infectieuses serait bientôt du passé. « On voyait les progrès de l’hygiène, de l’infrastructure hospitalière, des vaccins et des antibiotiques. On venait d’un énorme succès contre la polio. C’était bon, on avait tout compris, il était temps de passer à autre chose », ironise Serge Morand, directeur de recherche au laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle.

    #écologie #zoonoses #épidémies

    • Pour les scientifiques, le Covid-19 a constitué un extraordinaire observatoire de l’évolution d’un pathogène. « On a vu à quel point l’adaptation du virus était fondamentale dans le processus épidémique », explique François Blanquart, chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie. La succession des variants a été particulièrement riche en enseignements. « Avec les variants, on a observé une dynamique de balayage sélectif extraordinaire. Chaque nouveau variant remplaçait les précédents en un temps record. » Ainsi, le variant Alpha, plus virulent et plus transmissible que son prédécesseur, a balayé la souche originale de Wuhan. Peu après, c’est Delta, encore plus virulent et transmissible qu’Alpha, qui a poussé ses concurrents à l’extinction.

      L’arrivée des vaccins a changé le cours de l’évolution du virus. « Omicron a éliminé les variants antérieurs en partie parce qu’il se propageait très bien parmi la population vaccinée », explique François Blanquart. Les scientifiques pensent qu’à l’avenir, ce #coronavirus, comme la grippe, présentera de nombreux #variants en même temps, qui évolueront dans un paysage immunitaire hétérogène . Il sera impossible en tout cas de s’en débarrasser. Homo sapiens est désormais son réservoir naturel.

      #Covid-19 #bactéries #antibiorésistance #virus #champignons #antifongiques #résistance_aux_antifongiques #agriculture #laboratoires_L3 #laboratoires_L4 #one_health

  • La #grippe aviaire #H5N1 à l’origine de la prochaine #pandémie ? - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/la-grippe-aviaire-h5n1-a-lorigine-de-la-prochaine-pandemie-10-02-2023-7IM

    L’épidémie est hors de contrôle chez les oiseaux sauvages, décime les élevages et touche depuis peu des mammifères. Les risques sont limités pour l’homme à court terme, mais chercheurs et industriels surveillent les mutations du #virus et préparent des ripostes.

  • COVID-19 : Sommes-nous à nouveau induits en erreur par les entreprises pharmaceutiques ?
    https://www.investigaction.net/fr/covid-19-sommes-nous-a-nouveau-induits-en-erreur-par-big-pharma

    En mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie. Ce n’est pas une première foi. Dans un passé récent, l’OMS avait annoncé en juin 2009 que le H1N1 – connu aussi sous le nom de grippe porcine – était aussi une pandémie. Entre ces deux pandémies, de nombreux faits ont été négligés et il convient d’y revenir.


     
    Après l’épidémie de H5N1 (la grippe aviaire) et au début de celle de H1N1, les entreprises pharmaceutiques transnationales se sont lancées dans une compétition féroce pour fournir des traitements en l’absence de vaccins.

    Entre 2005 et 2009, l’antiviral oseltamivir, commercialisé par Roche sous le nom de Tamiflu, a réussi à être reconnu comme le médicament de choix pour la prévention et le traitement par plusieurs organismes internationaux tels que l’OMS, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique et l’Agence européenne des médicaments.

    A cette époque, afin de préparer une “éventuelle opération de confinement”, l’OMS a reçu de Roche un don de trois millions de traitements d’oseltamivir destinés à constituer une réserve, selon le rapport du Comité d’examen du fonctionnement du Règlement sanitaire international (2005) en relation avec la pandémie de 2009 (H1N1) 2009, publié par l’OMS.

    L’OMS a encouragé les pays à introduire des plans de confinement rapide dans leurs mécanismes nationaux de préparation aux pandémies de grippe, selon le même rapport. En outre, l’OMS a élaboré dans le même but un “protocole de confinement rapide” reposant essentiellement sur l’oseltamivir.

    Comme il fallait s’y attendre, sous l’effet d’une panique globale de grande ampleur, Roche a reçu des commandes venues de pays du monde entier, notamment de l’Égypte. Des recherches ultérieures et la littérature révèlent que les décisions d’achat reposaient sur des essais cliniques financés par Roche, dont les résultats, selon les experts, étaient limités et incomplets, surtout en ce qui concerne l’efficacité et les effets secondaires du Tamiflu, dont certains se sont par la suite révélés dangereux.

    En outre, certaines informations fausses laissaient prévoir une flambée incontrôlable de l’infection. Une étude Cochrane a révélé que les bénéfices de l’oseltamivir étaient faibles en ce qui concerne la diminution des symptômes, car ce médicament ne réduisait leur durée que d’une demi-journée tout au plus.

    Les auteurs de cette étude, qui se sont arrangés pour obtenir les rapports complets des recherches cliniques originales, ont également pu se faire une idée plus claire des effets secondaires de l’oseltamivir. A la fin, l’étude Cochrane a posé la question de savoir si la constitution de réserves d’oseltamivir était justifiée.

    On peut voir ce qui précède sous un autre angle.
    Les entreprises pharmaceutiques font en général pression sur les gouvernements lors de telles crises. Durant la pandémie de H1N1, la méthode adoptée par Roche a consisté essentiellement à persuader les gouvernements de signer des conventions d’achat de Tamiflu car, à l’époque, les premiers arrivés étaient les premiers servis.

    Il est à relever que ces négociations ont eu lieu dans un contexte de tension mondiale et de compétition inavouée entre les pays pour se procurer le traitement le plus vite possible à une même et unique source.

    Une telle situation démontre la gravité des pratiques monopolistiques du marché pharmaceutique mondial. La probabilité de voir se répéter ce scénario est d’autant plus grande que les pays continuent à négocier l’accès aux médicaments sur un marché monopolistique, comme le prouve l’achat par les États-Unis à Gilead Sciences de tout le stock existant de remdesivir et les conventions d’achat préalables de vaccins potentiels par plusieurs pays européens.

    A l’époque, les ventes d’oseltamivir avaient dépassé les 18 milliards de dollars étasuniens, payés pour moitié par les gouvernements. Les États-Unis ont par exemple dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour constituer des stocks d’oseltamivir, en se fondant sur les recommandations du CDC, alors que le Royaume-Uni a dépensé pour sa part 770 millions de dollars étasuniens pour ce même médicament entre 2006 et 2014.

    Aucune donnée officielle n’est disponible concernant la somme totale dépensée par l’Égypte pour acheter de l’oseltamivir. Quelques informations ont cependant fait état d’un accord entre le ministère de la santé et Roche pour la livraison de 2 500 kg de l’ingrédient pharmaceutique actif de ce médicament, à fabriquer par une succursale de la faîtière pharmaceutique, dont le président a estimé la valeur à environ 100 millions de livres égyptiennes.

    L’OMS est une organisation intergouvernementale qui doit, à ce titre, rendre des comptes à ses États membres. En 2010, ces États membres ont évalué les performances de l’OMS qui avait déclaré que la grippe H1N1 était une pandémie. Cette décision avait suscité les réserves de la communauté scientifique internationale et des milieux politiques, qui estimaient qu’elle avait été prématurée, provoquant une confusion mondiale et coûtant des millions de dollars aux budgets des pays.

    Ce qu’il est important de relever à propos de la lutte contre la COVID-19 est qu’il n’y a pas de “nouveau” médicament qui ait été expérimenté contre le virus. Ceux qui font l’objet d’études sont connus ou sont déjà sur le marché. Les essais auxquels ils sont soumis visent à démontrer qu’ils ont un effet spécifique contre le virus SARS-CoV-2 qui provoque la COVID-19.

    Ce repositionnement ou cette réorientation de médicaments existants constitue une pratique courante dans la recherche en cas de flambées épidémiques soudaines. En outre, qui plus est, la recherche et le développement pharmaceutiques ne produisent plus de substances pharmaceutiques “nouvelles”, se contentant le plus souvent d’améliorer des produits existants ou de leur ouvrir des indications supplémentaires.

    Les essais cliniques menés par l’OMS ont débuté avec quatre propositions de traitement, pour la plupart fort coûteux. Trois mois après le début déclaré de la pandémie, la compétition s’est réduite à deux médicaments : le remdesivir, produit par Gilead Sciences, et le favipiravir, produit par FUJIFILM Toyama Chemical, sous le nom commercial d’Avigan, dont il a été rapporté plus tard qu’il n’avait pas montré d’effet convaincant dans certains essais contre le coronavirus, ce qui a repoussé son approbation jusqu’à la fin des essais.

    En mars dernier, avec l’épidémie de COVID-19, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a décidé d’accorder au remdesivir le “statut de médicament orphelin”, qui assure normalement à l’entreprise productrice toute une série de droits exclusifs en plus des droits de propriété intellectuelle.
    Cette décision a été accueillie avec surprise et scepticisme dans les milieux spécialisés du monde entier, en raison de sa teneur et de son calendrier.

    Selon les définitions qu’en donnent tant l’OMS que le droit étasunien, les maladies orphelines sont celles qui affectent un petit nombre d’individus d’une manière qui n’incite pas à la mise au point de médicaments pour les traiter, ce qui justifie aussi le prix potentiellement élevé de leur traitement.

    La COVID-19, déclarée pandémie, est tout le contraire d’une maladie orpheline et la désignation comme “médicament orphelin” révèle l’intention de l’entreprise de maximaliser les ventes et les bénéfices du remdesivir une fois que la FDA l’a approuvé.
    Avec l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués aux États-Unis d’Amérique, des pressions croissantes ont conduit Gilead Sciences à retirer sa désignation de médicament orphelin. Quelques semaines plus tard, le remdesivir a été approuvé par la FDA pour utilisation en cas d’urgence sur des patients atteints de COVID-19, à la suite de quoi l’entreprise a fait un don de 1,5 millions de traitements au gouvernement étasunien.

    A la mi-avril, les médias ont rapporté que le gouvernement égyptien avait convenu avec FUJIFILM Toyama Chemical d’utiliser le favipiravir (Avigan) pour le traitement de la COVID-19 en Égypte. Cet accord ne s’est jamais matérialisé, car quelques semaines plus tard le ministre de la santé a annoncé que l’Égypte participerait à l’essai clinique du remdesivir coordonné par l’OMS.

    Entretemps, l’entreprise égyptienne Eva Pharma a signé un accord de licence volontaire non-exclusif avec Gilead pour la fabrication de remdesivir destiné à être distribué dans 127 pays. Actuellement, l’approvisionnement en Égypte et limité à l’aide aux patients hospitalisés en quarantaine.
    Une préoccupation croissante a commencé à se manifester sur le plan mondial face à la précipitation avec laquelle on a compté sur le remdesivir avant que son efficacité soit démontrée, d’autant plus que les résultats des essais publiés montrent qu’il n’y a aucun bénéfice thérapeutique ayant la moindre signification statistique.

    Des demandes de brevet ont été déposées pour le remdesivir dans de nombreux pays et certaines ont déjà été accordées. Le bureau des brevets égyptien a rejeté la demande pour le remdesivir en 2017 pour des raisons techniques, mais la décision finale reste en suspens car le demandeur a fait appel.

    Gilead a récemment fixé le prix du traitement par le remdesivir (6 flacons) à 3 120 dollars étasuniens pour les privés et à 2 340 dollars pour les régimes d’assurance nationaux aux États-Unis d’Amérique. Le prix de ce médicament est exorbitant et ne peut être justifié ni par les coûts de recherche et de développement, car il ne s’agit pas d’un nouveau composé, qui n’a donc pas été breveté dans plusieurs pays.

    Par ailleurs, la recherche a démontré que le coût de production du remdesivir pourrait ne pas dépasser 5,58 dollars par traitement. D’ailleurs, l’entreprise pharmaceutique indienne Cipla a annoncé qu’elle produirait une version générique du remdesivir au prix d’environ 400 dollars étasuniens.

    A la lumière des taux élevés d’incidence et de mortalité de la COVID-19, ainsi que des pressions exercées sur les gouvernements pour qu’ils prennent des mesures destinées à protéger leurs peuples, on assiste à une compétition entre les entreprises pharmaceutiques pour préserver leurs parts d’un marché mondial lucratif.

    Cette compétition se manifeste par des tentatives d’enrôler de grandes quantités de patients dans des essais cliniques hâtivement menés pour faire la démonstration de résultats favorables, ou défavorables, à un médicament donné, pour signer des conventions d’achat préalables avec des gouvernements, comme c’est le cas actuellement entre Gilead et le gouvernement étasunien, et pour chercher à faire enregistrer les brevets dans le plus grand nombre de pays possible afin d’y obtenir des droits exclusifs, notamment la possibilité de vendre le médicament au prix le plus élevé possible.

    Au milieu de la crise actuelle, dont les répercussions économiques et sociales au niveau mondial sont sans précédent, il est préoccupant d’assister au retour du scénario H1N1. Les gouvernements se lancent une fois de plus dans des “achats de panique” et accumulent de manière irrationnelle des stocks de médicaments, dont aucun n’a fait la preuve de son efficacité contre la COVID-19. Ne tire-t-on vraiment aucun enseignement du passé récent ?
    #H5N1 #grippe_aviaire #H1N1 #vaccins #oseltamivir #argent #santé #gros_sous #capitalisme #big_pharma #laboratoires_pharmacetiques #Roche #Tamiflu #OMS #CDC #Egypte #experts #monopole #Gilead #Agence_européenne_des_médicaments #confinement #pandémies #pandémie #grippe #remdesivir #SARS-CoV-2 #covid-19 #coronavirus #favipiravir #FUJIFILM #Avigan #FDA #médicament_orphelin #maladie_orpheline #Eva_Pharma #thérapie #brevets #recherche #Cipla #marché #panique

  • FAO Issues Avian Flu Warning
    http://www.voanews.com/content/fao-bird-flu-17sept13/1751216.html

    Avian flu continues to pose serious health threats to both human and animal health, especially as the flu season approaches. That’s the warning issued Monday by the U.N. Food and Agriculture Organization.

    Listen to De Capua report on avian flu

    The FAO is calling on the international community to be vigilant for any signs of H5N1 and the new H7N9 avian flu. The former has been around for years, but H7N9 was first reported in China only last April. About 130 human infections were confirmed. Many of those patients had reported contact with poultry. Most had severe respiratory illness. Forty-four people died.

    FAO senior animal health officer Ian Douglas saID timing of the warning is important.

    “We’ve had over a decade of experience with H5N1 avian influenza virus and generally speaking we’ve seen this pattern of increase of incidence of the disease with the coming of cooler weather following summer. The experience with H7N9 version of avian influenza virus is much more limited. But whilst the number of human cases of that infection have declined, there is the possibility that it could reemerge and become a more prevalent infection.”

    While both strains can jump from poultry to humans, there is a difference between the two.

    Douglas said, “The difference perhaps is significant in so far as H7N9 has not been observed to cause much of clinical disease in poultry. And this constitutes a much great challenge because it’s not immediately obvious where the birds are infected and therefore, of course, the root of transmission to humans is somewhat more concealed.”

    The lack of clinical signs makes is difficult to detect.

    Health officials are very concerned that avian flu viruses might mutate and allow infections between people, not just between people and poultry. But is there any evidence, so far, that human to human transmission has occurred?

    “There have been some suggestions,” he said, “of clusters where with very close contact that might have been the case. But of course the possibilities exist for a common exposure to an animal source. Avian influenza viruses can survive for some time outside of the bird or human host and contamination of the environment, at least for a reasonably short period of time, is possible.”

    Douglas said that avian influenza viruses have the potential to produce a pandemic of human infection.

    “In the case of H5N1, fairly rapidly. Over 60 countries in the world reported some cases occurring either in domestic or wild birds. That number is much reduced. Today, however, the infections remain endemic from Egypt across South and Southeast Asia and somewhat entrenched in those populations.”

    He said it’s not clear whether H7N9 would behave the same way, adding there’s much to learn about the virus.

    Established control methods involve culling — and vaccinations in the case of the H5N1 virus. But the response must also include tracking where the birds came from and their intended destinations – and ensure that poultry markets adhere to sanitation guidelines.

    #H5N1
    #H7N9
    #U.N. Food and Agriculture Organization
    #China
    #FAO

  • Un virus mutant de grippe aviaire créé en Chine inquiète les experts
    http://www.francetvinfo.fr/un-virus-mutant-de-grippe-aviaire-cree-en-chine-inquiete-les-experts_31

    Selon Robert May, ancien président de l’Académie des sciences britannique, cité par The Independent (en anglais), les chercheurs chinois ont créé le virus « pour aider à mettre au point des vaccins ».

    Le virus hybride créé en Chine résulte d’un mélange de gènes de la souche #H5N1 du virus de la #grippe_aviaire, et de la #H1N1, responsable de la pandémie de 2009-2010.

    #vaccins #empoisonnement #science #chine #université_agricole_du_Gansu #virus_mutant

  • Et sur le front des diverses grippes, quoi de neuf ?

    Plusieurs brèves resurgissent aux différents coins du monde.

    1. La #grippe_aviaire (la vraie, celle des oiseaux) au Mexique

    Sacrificarán a 720,000 aves por influenza aviar, Vanguardia | http://www.vanguardia.com.mx/sacrificarana720000avesporinfluenzaaviar-1484220.html

    A unas horas de que el Servicio Nacional de Sanidad, Inocuidad y Calidad Agroalimentaria (Senasica) confirmara la presencia del virus en al menos siete granjas de la empresa Bachoco, ubicadas en los municipios de Dolores Hidalgo y San Luis de la Paz de Guanajuato, el mandatario de la entidad detalló que el virus ya está controlado y se mantiene un cerco sanitario para evitar que éste se propague dentro y fuera de la región.

    On va abattre pas loin d’un million de poulet, mais « la situation est sous contrôle ». L’épidémie actuelle dans l’état de Guanajuato (au nord-ouest de Mexico) proviendrait de celle qui sévissait à la fin de 2012 dans celui voisin du Jalisco.

    2. mais aussi Grippe aviaire (#H5N1) au Brandebourg

    Teilentwarnung im Brandenburger Vogelgrippe-Fall, Reuters Deutschland | http://de.reuters.com/article/domesticNews/idDEBEE91F00920130216

    Berlin (Reuters) - Im Brandenburger Vogelgrippe-Fall hat das Bundeslandwirtschaftsministerium Teilentwarnung gegeben.

    Bei dem Vogelgrippe-Virus handele es sich zwar um den gefährlichen Typ H5N1, aber nicht um dessen hoch-ansteckende Variante, teilte Sprecher Holger Eichele in Berlin mit. Das für Tierseuchen zuständige Friedrich-Löffler-Institut habe nur eine weniger aggressive Variante nachgewiesen.

    Das Brandenburger Landesumweltministerium teilte mit, an diesem Samstag sollten alle Mastenten des Betriebes getötet und entsorgt werden. Im Umkreis von einem Kilometer um den Hof sei eine Sperrzone errichtet worden. Der Ursprung der Infektion sei weiterhin unklar.

    Des cas de grippe aviaire dans un élevage de canards. Ils vont être abattus et une zone d’exclusion a été mise en place autour de la ferme. L’origine est inconnue.

    Il s’agirait d’une variante peu contagieuse du H5N1.

    14500 canards abattus précise, sur cette même affaire, le journal autrichien DerStandard 14.500 Enten in Deutschland wegen Vogelgrippe geschlachtet | http://derstandard.at/1360681722708/14500-Enten-in-Deutschland-wegen-Vogelgrippe-geschlachtet

    3. Chez l’homme, un cas de #SRAS (ex-grippe #chiroptère) de retour en Grande-Bretagne

    Sras : l’appel à la vigilance mondiale de l’Oms | Pourquoi-Docteur ? NouvelObs | http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Sras--l-appel-a-la-vigilance-mondiale-de-l-Oms-2072.html

    Les autorités sanitaires britanniques ont annoncé en fin de semaine avoir détecté un nouveau cas proche du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) chez un habitant. Sa vie n’est pas en danger, ont-elles précisé, mais ce patient fait partie de la famille de deux autres patients diagnostiqués au cours de la semaine.

    Avec ce 12e cas de contamination dans le monde par ce coronavirus dont cinq morts, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a appelé à la vigilance internationale. L’Oms encourage tous les Etats membres à continuer de surveiller l’apparition de cas de Sras et d’examiner avec soin tout « symptôme inhabituel ». L’Organisation a recommandé de rechercher la présence éventuelle du nouveau coronavirus chez des patients présentant des pneumonies inexpliquées, ou qui souffrent de maladie respiratoire aiguë inexpliquée avec des complications et qui ne répond pas au traitement"

    Il s’agirait du nouveau #coronavirus détecté en septembre 2012 au Moyen-Orient et en Grande-Bretagne.

    4. Et en France, Le décès brutal d’un adolescent à Plappeville (banlieue de Metz) ne serait pas dû à la grippe.

    Metz : l’adolescent n’est pas mort de la grippe | Le Républicain Lorrain http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/02/16/l-adolescent-n-est-pas-mort-de-la-grippe

    Les premiers résultats de l’autopsie du Congolais, décédé brutalement mercredi matin, au Centre départemental de l’enfance (CDE) de Plappeville, ont été révélés hier (lire RL du 14/02). Grippé depuis deux jours avant le drame, l’adolescent de 17 ans ne serait pas mort des suites de ce virus.
    Hébergé depuis septembre dans le foyer messin, la victime souffrait apparemment de pathologies qui n’avaient pas encore été diagnostiquées. D’autres analyses sont en cours qui devraient confirmer ces résultats. Peu après son réveil, il s’était plaint de douleurs thoraciques, de difficultés respiratoires et d’une forte fièvre. Inconscient, il s’était soudainement effondré. En dépit des gestes prodigués par les secours, il n’avait pu être réanimé.

    Totalité de l’article.

    Le décès avait été signalé deux jours avant sous le titre : Décès brutal d’un adolescent grippé à Metz http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/02/14/deces-brutal-d-un-adolescent-grippe

    • Ceux-là m’avaient échappé.

      5. Trois cas (humains) de grippe aviaire au Cambodge dont 2 mortels.

      Cambodia reports sharp rise in bird-flu cases, Ottawa Citizen | http://www.ottawacitizen.com/health/Cambodia+reports+sharp+rise+bird+cases/7875944/story.html

      WHO and Cambodia’s health ministry announced that a 15-year old girl in a village in southeastern Takeo province and a 35-year-old man in central Kampong Speu province died after being hospitalized with H5N1, better known as bird flu. An eight-month-old boy in the capital, Phnom Penh, was treated and survived.

      Cambodia reported three cases last year, all fatal. Since 2005, it has recorded 21 cases, 19 of them fatal.

      D’après l’OMS #H5N1 a provoqué la mort de 360 personnes dans le monde depuis son apparition en 2003.

  • Experts condemn plans to lift ban on research into deadly H5N1 birdflu virus - Science - The Independent
    http://www.independent.co.uk/news/science/experts-condemn-plans-to-lift-ban-on-research-into-deadly-h5n1-birdfl

    Richard Roberts, a Nobel prize-winning molecular biologist and expert in genetic engineering, said the moratorium should continue and that many experts are privately appalled that there are plans to lift it but are afraid of speaking out over fears that it might affect their funding from the NIH.

    “It’s a big mistake at this point. The flu community is behaving as if they are the only show in town. I think for them to be allowed to create the most dangerous virus around is sheer lunacy,” said Dr Roberts (...).

    “I’m not so much worried about terrorism but I am worried about an accidental escape from a laboratory. If it’s as dangerous as they believe, it could kill half the world’s population,” he said.

    #h5n1 #recherche #censure #bioterrorisme #santé

  • Publication of flu study reveals full nature of threat - New Scientist
    http://www.newscientist.com/article/dn21958-publication-of-flu-study-reveals-full-nature-of-threat.html

    Nine months after it was first presented at a conference, research showing that just five mutations lead to a deadly H5N1 bird flu which transmits through the air between mammals has finally been published. Estimates published with it show that nature might well produce this virus too

    #santé #recherche #h5n1 #censure

  • Amateur Biologists Are New Fear in Making a Mutant Flu Virus - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/03/06/health/amateur-biologists-are-new-fear-in-making-a-mutant-flu-virus.html

    Over the past decade, more amateur biologists have started to do genetic experiments of their own. One hub of this so-called D.I.Y. biology movement, the Web site DIYbio.org, now has more than 2,000 members.

    “I worry about the garage scientist, about the do-your-own scientist, about the person who just wants to try and see if they can do it,” Michael T. Osterholm of the University of Minnesota said last week at a meeting of #biosecurity experts in Washington.

    #h5n1 #biohacking #biosécurité

  • The Truth About the Doomsday Virus? - NYTimes
    http://www.nytimes.com/2012/03/04/opinion/sunday/the-truth-about-the-doomsday-virus.html?_r=1

    [Ron Fouchier] says that the virus did not spread easily and was not lethal when transmitted from one ferret to another by coughing or sneezing, and that it became highly lethal only when big doses were injected into the animals’ windpipes.
    That is hard to square with his original assertions. (...)

    Dr. Fouchier’s new claims are only the latest bizarre twist in a global health debate that badly needs an objective, independent arbiter. The public needs to know whether this virus is a potentially big killer, and if so, how it should be contained

    #h5n1 #recherche

  • WHO meeting calls for mutant-flu research to be published ‘in full.’
    http://blogs.nature.com/news/2012/02/who-meeting-calls-for-mutant-flu-research-to-be-published-in-full.html

    A two-day meeting of 22 experts convened in Geneva by the World Health Organization (WHO) has concluded that two controversial flu studies should be published in full. The research — in which ferret-transmissible strains of avian H5N1 flu virus were created — will be published after a delay of probably a few months, which the experts argue is needed to explain better the public-health benefits of the research and allay public concerns over the safety of the work

    papier du NYT
    http://www.nytimes.com/2012/02/18/health/details-of-bird-flu-research-will-be-released.html

    une video du débat
    http://blogs.nature.com/news/2012/02/video-debating-h5n1-and-dual-use-research.html

    calculs des taux de fatalité
    http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=h5n1-bird-flu-case-fatality-calculations

    #h5n1 #recherche #censure #santé #bioarmement

  • #H5N1 controversy: Studies must go on, says scientist
    http://crofsblogs.typepad.com/h5n1/2012/01/h5n1-controversy-studies-must-go-on-says-scientist.html

    Despite declaring last week a 60-day moratorium on the studies to allay security fears, Yoshihiro Kawaoka argued in a commentary in the journal Nature it was urgent and vital that his work continue. (...)
    Last week, the two teams - Kawaoka’s and a second team led by Ron Fouchier at Erasmus Medical College in the Netherlands - said they would temporarily suspend their research because of the concerns. 
    But writing in Nature on Wednesday, Kawaoka argued it would be “irresponsible” and dangerous not to continue researching highly pathogenic bird flu viruses.

    #recherche

  • An Engineered Doomsday - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/01/08/opinion/sunday/an-engineered-doomsday.html?nl=todaysheadlines&emc=tha211

    Defenders of the research in Rotterdam claim it will provide two major benefits for protecting global health. First, they say the findings could prove helpful in monitoring virus samples from infected birds and animals. If genetic analysis found a virus somewhere that was only one or two mutations away from going airborne, public health officials would then know to bear down aggressively in that area to limit human contact with infected poultry and ramp up supplies of vaccines and medicines.

    But it is highly uncertain, even improbable, that the virus would mutate in nature along the pathways prodded in a laboratory environment, so the benefit of looking for these five mutations seems marginal.

    A second postulated benefit is that the engineered virus can be used to test whether existing antiviral drugs and vaccines would be effective against it and, if they come up short, design new drugs and vaccines that can neutralize it. But genetic changes that affect transmissibility do not necessarily change the properties that make a virus susceptible to drugs or to the antibodies produced by a vaccine, so that approach may not yield much useful new information.

    We cannot say there would be no benefits at all from studying the virus. We respect the researchers’ desire to protect public health. But the consequences, should the virus escape, are too devastating to risk.

    #H5N1 #sciences&democratie

  • The Ten Most Underreported Health Stories of 2011
    http://thetyee.ca/Opinion/2011/12/28/Underreported-Health-Stories

    “Medicine is a social science, and politics is nothing else but medicine on a large scale.”
    10. Neglected tropical diseases.
    9. #Pakistan floods, and dengue.
    8. Social determinants of health.
    7. African #cholera.
    6. Spread of #drug-resistant diseases.
    5. Housing/health conditions of Canadian aboriginals.
    4. The AIDS funding cut.
    3. March 11 aftermath.
    2. #H5N1 worldwide.
    1. #Cholera in #Haiti.

    #santé #inégalités #logement #sida

  • U.S. Asks Journals to Censor Articles on Bird Flu Virus - NYTimes
    http://www.nytimes.com/2011/12/21/health/fearing-terrorism-us-asks-journals-to-censor-articles-on-virus.html?_r=2

    For the first time ever, a government advisory board is asking scientific journals not to publish details of certain biomedical experiments, for fear that the information could be used by terrorists to create deadly viruses and touch off epidemics.

    #censure #recherche #grippe #h5n1 #armes #bioterrorisme