• À Romainville, le squat de la Halle Benfleet en sursis | Citoyens.com
    https://94.citoyens.com/2023/a-romainville-le-squat-de-la-halle-benfleet-en-sursis,14-06-2023.html

    Plasticien, musicien, informaticien… Depuis mai 2022, ils sont une quinzaine à squatter l’ancienne usine de pièces automobiles de la rue Benfleet, à Romainville, actuellement propriété de l’Établissement public foncier d’Ile-de-France (Epfif). À quelques semaines d’une probable expulsion, ils défendent le bien fondé d’avoir occupé ce lieu vide pour encore un moment. Le maire dénonce, lui, un mauvais procès à la ville et l’occupation d’un ancien hébergement d’urgence. Reportage.

    “Ça fait des années que l’on passait devant et que l’on voyait que c’était vide. Sauf pour des raisons ponctuelles, il ne se passait quasiment rien. Plusieurs associations ont longtemps demandé sans succès à pouvoir utiliser ce lieu à l’Epfif et à la mairie. Alors, on l’a investi“, explique Magalie, une des squatteuses de la Halle Benfleet, située au 22-26 de la rue du même nom, au sud de Romainville.
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    Le collectif a rapidement ouvert une quinzaine de places pour l’hébergement d’urgence. Il accueille des personnes sans solution de logement et a ouvert ses portes aux associations Timmy, qui accompagne des mineurs isolés étrangers, et Acceptess, qui oriente des personnes transgenres. Il distribue aussi des paniers de fruits et légumes gratuitement. 30 à 35 familles en bénéficient chaque vendredi. “Tous les matins, on récupère les invendus à Rungis. On en donne la moitié aux Lez’arts, une association de Montreuil, et on en garde une partie pour nous nous nourrir“, précise Magalie. “Ça fait des années qu’on fait ça. On est dans un quartier populaire et il y a un besoin d’aider parce qu’il n’y a pas d’épicerie solidaire aux alentours.”
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    Des arguments que balaye François Dechy, le maire (DVG) de Romainville. “On est face à une occupation totalement illégale d’un site. C’est une propriété de l’Epfif qui travaille pour l’intérêt général. Les locaux ne sont pas du tout adaptés pour accueillir du public et leur remise aux normes nécessiterait plusieurs centaines de milliers d’euros d’investissement. Le pire est que la mairie a perdu dans cette affaire l’usage d’un appartement dont les services sociaux de la ville se servait pour de l’hébergement temporaire d’urgence“, s’insurge l’édile qui précise que “la réflexion sur le devenir du site sera engagée une fois la maitrise foncière achevée.”
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    Le squat relève, en effet, d’un mode de vie qui tient autant du militantisme que de la recherche d’une forme d’entraide. “Avant d’être en squat, j’ai vécu les cinq ans que j’ai passés à essayer de devenir un réalisateur comme une grande solitude. Quand j’ai monté mon film, tout le reste de ma vie était vide“, relate Tristan. Pour Antonin, le squat s’est apparenté à une sorte de bulle. “J’ai fait ma deuxième année de formation en céramique en installant mon atelier ici, ce qui m’a permis de prendre du temps dans la production, sans chercher à vendre tout de suite. Mais surtout, j’ai appris énormément de choses et à vivre collectivement.“

    “C’est la précarité, et finalement la solidarité, qui nous rassemblent en tant que collectif. Il y a en qui sont artistes ou artisans, d’autres qui terminent leurs études, qui ont une situation familiale ou de vie compliquée parce qu’il nous est impossible de payer un loyer que ce soit pour se loger à Paris et dans la proche banlieue,Le squat relève, en effet, d’un mode de vie qui tient autant du militantisme que de la recherche d’une forme d’entraide. “Avant d’être en squat, j’ai vécu les cinq ans que j’ai passés à essayer de devenir un réalisateur comme une grande solitude. Quand j’ai monté mon film, tout le reste de ma vie Le squat relève, en effet, d’un mode de vie qui tient autant du militantisme que de la recherche d’une forme d’entraide. “Avant d’être en squat, j’ai vécu les cinq ans que j’ai passés à essayer de devenir un réalisateur comme une grande solitude. Quand j’ai monté mon film, tout le reste de ma vie était vide“, relate Tristan. Pour Antonin, le squat s’est apparenté à une sorte de bulle. “J’ai fait ma deuxième année de formation en céramique en installant mon atelier ici, ce qui m’a permis de prendre du temps dans la production, sans chercher à vendre tout de suite. Mais surtout, j’ai appris énormément de choses et à vivre collectivement.“

    “C’est la précarité, et finalement la solidarité, qui nous rassemblent en tant que collectif. Il y a en qui sont artistes ou artisans, d’autres qui terminent leurs études, qui ont une situation familiale ou de vie compliquée parce qu’il nous est impossible de payer un loyer que ce soit pour se loger à Paris et dans la proche banlieue, ou pour installer un atelier“, résume Magalie.était vide“, relate Tristan. Pour Antonin, le squat s’est apparenté à une sorte de bulle. “J’ai fait ma deuxième année de formation en céramique en installant mon atelier ici, ce qui m’a permis de prendre du temps dans la production, sans chercher à vendre tout de suite. Mais surtout, j’ai appris énormément de choses et à vivre collectivement.“

    “C’est la précarité, et finalement la solidarité, qui nous rassemblent en tant que collectif. Il y a en qui sont artistes ou artisans, d’autres qui terminent leurs études, qui ont une situation familiale ou de vie compliquée parce qu’il nous est impossible de payer un loyer que ce soit pour se loger à Paris et dans la proche banlieue, ou pour installer un atelier“, résume Magalie. ou pour installer un atelier“, résume Magalie.

    #squat #la_caboteuse #Halle Benfleet #Romainville #foncier

    • Reçu ce matin sur boucle militante :

      Cher.e.s camarades,

      Le squat autogéré, artistique et solidaire La Caboteuse (rue de benfleet, romainville) vient d’être notifié pour expulsion. Le délai est de trois semaines (8 octobre).

      Ce squat est :
      – une résidence d’artistes
      – un accueil pour les personnes en précarité économique, en détresse familiale, pour tous ceux qui en ont besoin et qui expriment des valeurs de solidarité et d’humanité
      – un potager expérimental
      – un lieu de répétition
      – un lieu de cuisine solidaire et de distribution de nourriture
      – un lieu de d’accueil et de soutien de l’AntiRep
      – et sûrement encore beaucoup d’autres choses disparates, joyeuses et libres

      Bref, un joyaux.

      L’EPFIF a décidé qu’il n’était pas possible d’inventer un autre monde, plus humain, sans subvention, sans appel à projet et sans laisse capitaliste.

      Soutien à La Caboteuse !

    • La suite :

      Droit à la ville - manière d’habiter
      Rencontres Échanges Défenses
      Dimanche 01 Octobre

      La Caboteuse propose une après-midi de rencontres et d’échanges ouverte à tout le monde.

      Sur tout le plateau de Romainville, avec l’arrivée du tramway et le prolongement de la ligne 11 les nouvelles constructions et les chantiers de réaménagement se multiplient. Malgré les discours sur la concertation les habitantes et habitants du plateau sont très peu informés et on leur demande encore plus rarement leur avis. Pire : les immeubles poussent partout mais il y a de moins en moins de logements abordables, les loyers et les charges explosent et de plus en plus de personnes menacées d’être à la rue !
      Classes populaires, précaires, personnes en difficulté, acteurs sportifs, artistes sans le sou ou simples citoyen.ne.s : à Romainville et sur le plateau, avons-nous encore droit de cité ?

      Dimanche 1er octobre à partir de 15h à la Caboteuse 22, rue de Benfleet (Romainville)

      Discussions sur les luttes locales et sur l’avenir du lieu
      Cafet’ et cantine solidaire de soutien

      avec la participation (sous réserve) du Droit au logement, du Football Club de Romainville, du collectif des Sentes (Les lilas), d’agents municipaux en situation de précarité locative, de la Timmy (hébergement des mineurs isolés), de l’association des locataires de la Boissière (Montreuil), des habitant.e.s de la Caboteuse et de différents acteurs associatifs et politiques de Romainville.

      Retrouvons-nous pour échanger, se connaître et voir ensemble comment lutter !

  • Mitten in Kreuzberg: Neue Sozialwohnungen und klimaneutrale Büros
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/mitten-in-kreuzberg-neue-sozialwohnungen-und-klimaneutrale-bueros-l


    Blick auf das neue Quartier auf dem Areal des früheren Postscheckamtes am Halleschen Ufer in Kreuzberg.

    Es geht voran mit dem Geldmachen. Das alte Postscheckamt, eine öffentliche Einrichtung der staatlichen Bundespost und Ort zum Leben und Arbeiten für viele Westberlinerinnen und Berliner, wird endgültig zum Eigentumswohnungsghetto mit ein paar netten fast bezahlbaren Alibiwohnungen nebenan. Verdichtung ist angesagt, der Rubel rollt weil öffentliche Gärten und Freiflächen zugebaut werden. „Niemandsland“ heißt so ein nicht profitables Gelände auf Immobilisch. Ich bin auch so ein Niemandsland, unprofitabel und verwildert. Ein Mensch eben, keine parfümierte Immoschnepfe, die mit hohlem Gedöns ihre Gier schönredet. Die zerrt den verwesenden Leichnam van der Rohes aus dem Grab, um dem ollen Büroturm, wahrlich kein Meilenstein der Architekturgeschichte, ordentlich Mies-Nimbus zu verpassen. So geht das. Noch nicht gebaut wird schon verkauft.

    Grelle Fummels aus den Fifties, Sixties
    Alles hohl und hundsgemein
    Auf Skoda oder Fiorucci
    Flieg ich nicht mehr ein
    Da bleib ich kühl
    Kein Gefühl

    Ideal, Blaue Augen, 1980

    28.12.2022 von Ulrich Paul - Auf dem Areal des ehemaligen Postscheckamtes in Kreuzberg entsteht ein Stadtquartier mit hohem sozialen und ökologischen Anspruch.

    Auf dem Areal des ehemaligen Postscheckamtes in Kreuzberg gehen die Arbeiten für das geplante neue Stadtquartier mit Büros, Wohnungen und Geschäften voran. Nachdem im März 2021 mit dem symbolischen ersten Spatenstich die Bauarbeiten starteten, befinden sich mittlerweile fast alle Teilprojekte am Halleschen Ufer in Bau.

    Der Kölner Investor Art Invest modernisiert den alten 90 Meter hohen Büroturm und baut zwei neue Häuser mit Büros und Geschäften. Die landeseigene Wohnungsbaugesellschaft Degewo errichtet 337 Mietwohnungen. Und das ebenfalls aus Köln stammende Immobilienunternehmen Pandion plant 86 Eigentumswohnungen.

    „Das Grundstück war vorher eine Art Niemandsland im Herzen Berlins“, sagt Lena Brühne, Berliner Niederlassungsleiterin von Art Invest. „Durch die Entwicklung des Quartiers betreiben wir also eine Stadtreparatur.“ Die Art Invest hat ihrem Projekt den Namen „Die Macherei Berlin-Kreuzberg“ gegeben. Weil die Gebäude am Halleschen Ufer 40 bis 60 liegen, tragen die drei Gebäudeteile als Namenskürzel ein M für Macherei, gefolgt von der jeweiligen Hausnummer. So heißen die Gebäude M40, M50 und M60. Der alte Postbank-Tower trägt das Kürzel M50, die beiden neuen Büro- und Geschäftsbauten firmieren unter M40 und M60.

    Das achtgeschossige Haus M40 entsteht nach Plänen des Büros Robert Neun Architekten als sogenanntes Holz-Hybrid-Haus, also in einer Mischung aus Holz und Beton. Neben bepflanzten Dächern ist ein offener Innenhof vorgesehen, der als das „grüne Herz“ des Gebäudes angekündigt wird. „Unser Holz-Hybrid-Haus M40 wird ab Frühjahr 2023 rasant wachsen“, sagt Lena Brühne. „Zu diesem Zeitpunkt werden die Holzverbundelemente angeliefert, die wie Legosteine aufgebaut werden.“ Bis zum Jahr 2024 soll das Gebäude fertig sein, die anderen beiden der Art Invest ebenfalls.

    Der 24-geschossige Büroturm, der jetzt das Kürzel M50 trägt, wird nach Plänen des Architekten Eike Becker umgestaltet. Er richtet sich dabei nach dem Vorgänger-Bau. „Die Architektur vom M50 greift den Stil des Oberpostdirektors Prosper Lemoine auf, nach dessen Plänen das Objekt entwickelt wurde“, sagt Lena Brühne. „Er orientierte sich dabei an der typischen Architektursprache von Mies van der Rohe, der unter anderem die Neue Nationalgalerie entworfen hat.“

    Büroturm wird im nächsten Jahr als Stahlbetonskelett dastehen

    Nach dem Auszug der Mieter aus dem Turm Ende 2021 hat die Art Invest zunächst mit der Entkernung und Schadstoffsanierung begonnen. Diese Arbeiten dauern bis heute an. „Im nächsten Jahr wird der Turm kurzzeitig im Rohbau als Stahlbetonskelett dastehen, was sicher ein imposantes Bild abgeben wird“, so Brühne. „Zudem werden wir die oberen drei Etagen, die bislang als Techniketagen genutzt werden, abbrechen und neu aufbauen, um sie in Teilen als nutzbare Mietflächen zu entwickeln.“ Die Fassade des Büroturms wird erneuert, außerdem entsteht am Fuß des Towers ein eingeschossiger Flachbau. Dort soll neben einem Restaurant ein Fitnessstudio einziehen – mit Außenlaufbahn auf dem Dach. Oben im Turm ist eine Skybar geplant. Mit bester Sicht über die Stadt.

    „Bei der Fassade des Turms arbeiten wir mit speziellen Elementen, die vorproduziert und anschließend eingesetzt werden“, sagt Lena Brühne. Für die Montage werde ein rund 120 Meter hoher Kran eingesetzt, der an dem Hochhaus verankert wird. An der Südfassade des Büroturms sollen auf einer Fläche von 760 Quadratmetern Fotovoltaik-Elemente montiert werden, um aus Sonnenlicht Strom zu gewinnen.

    Das M60 entsteht nach Plänen des Architekturbüros Sauerbruch Hutton als achtgeschossiges Bürohaus. Im rückwärtigen Teil sind die Eigentumswohnungen der Pandion geplant. Das Besondere: Das Bürohaus soll ein „Zero-CO₂-Haus“ werden, also ein klimaneutrales Haus. Erreicht wird dies freilich durch einen gewissen Kunstgriff: Die Fotovoltaik-Elemente, die Sonnenlicht in elektrischen Strom umwandeln, sollen nämlich nicht nur auf dem eigenen Dach stehen, sondern zugleich auf den Dächern der benachbarten Degewo-Häuser.
    Autofreies Quartier heißt, dass oberirdisch keine Autos fahren

    Beim Verkehr wird Nachhaltigkeit ebenfalls großgeschrieben. „Die Macherei Berlin-Kreuzberg wird ein autofreies Quartier“, sagt Lena Brühne. Der Begriff „autofrei“ wird von der Art Invest allerdings sehr großzügig ausgelegt. Autofrei bedeute, „dass die Außenanlagen für den normalen Autoverkehr gesperrt sind“, sagt Brühne. Autos sind als Verkehrsmittel weiter eingeplant, zumindest in begrenzter Zahl. „In zwei Tiefgaragen, die von der Hauptstraße erreicht werden, entstehen 120 Stellplätze für Autos“, sagt Brühne. Sie versichert: „Wir setzen auf urbane Mobilität, weswegen wir unseren künftigen Mietern zusätzlich 800 unterirdische Fahrradstellplätze sowie Duschen und Umkleiden anbieten.“

    Das Projekt zeigt: Nachhaltigkeit spielt bei Immobilienprojekten eine immer größere Rolle. Unter anderem, weil sich viele Unternehmen das Ziel gesteckt haben, bis zu einem bestimmten Zeitpunkt CO₂-neutral zu werden. In alten Büros mit hohem Energieverbrauch lässt sich das Ziel nur schwer oder gar nicht erreichen. In neuen Quartieren wie in der Macherei schon eher. „Das Quartier richtet sich an Mieter, die neben einem hohen Anspruch an Lage, Qualität und Flexibilität der Flächen einen besonderen Wert auf ökologische Nachhaltigkeit legen“, sagt Lena Brühne. „Hier sehen wir einen wachsenden Bedarf.“ Einerseits müssten viele Unternehmen immer höhere Anforderungen im Bereich CO₂-Emissionen erfüllen, was sich natürlich auch in ihren Flächen widerspiegeln müsse. Andererseits sei Klimagerechtigkeit ein „ganz wesentlicher Aspekt für junge Berufseinsteiger“, so Brühne. „Sie legen viel Wert auf ihren eigenen Carbon Footprint, auch an ihrem Arbeitsplatz.“

    Die Wohnungen der Degewo entstehen im rückwärtigen Teil des Areals auf insgesamt drei Baufeldern mit jeweils zwei Häusern. „Die Rohbauarbeiten für die Baufelder eins und drei haben begonnen“, sagt eine Degewo-Sprecherin auf Anfrage. „Im Frühjahr 2023 wird Richtfest gefeiert und der Innenausbau kann beginnen.“ Die Arbeiten auf Baufeld zwei sollen im Februar 2023 starten. Geplant sei, dass die neuen Wohnhäuser ab Mitte 2024 übergeben werden. Dann beginne auch die Vermietung.
    Degewo baut 75 Prozent Sozialwohnungen

    75 Prozent der Wohnungen, die die Degewo errichtet, sollen als Sozialwohnungen entstehen und für eine Kaltmiete ab 6,50 Euro je Quadratmeter vermietet werden. Der Entwurf für die Wohnhäuser stammt vom Büro Dahm Architekten + Ingenieure. Nach ihren Plänen entstehen Wohnungen mit einer Größe von 35 bis 105 Quadratmetern.

    Die Pandion baut keine Mietwohnungen, sondern Eigentumswohnungen. „Wir planen insgesamt 86 Zwei- bis Vier-Zimmer-Wohnungen für Paare und Familien“, erklärt eine Unternehmenssprecherin. Die Wohnungen sollen zwischen 46 und 95 Quadratmeter groß sein. Die Baugrube für das Projekt sei fertig. Im Januar 2023 solle der Rohbau beginnen. Zum genauen Start der Vermarktung der Wohnungen und zum Fertigstellungtermin könne man aktuell aber noch keine Auskunft geben, so die Sprecherin.

    Postbank-Hochhaus (Berlin)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Postbank-Hochhaus_(Berlin)

    Blaue Augen
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Blaue_Augen?searchToken=2wqimfpy2l6ptlnzu8q7191bk

    https://www.youtube.com/watch?v=uaEiVAODN-A

    #Berlin #Kreuzberg #Hallesches_Ufer #Großbeerenstraße #Stadtentwicklung #Architektur #Privatisierung #Gentrifizierung #Wohnen #Immobilien

  • Ces stars de cinéma ont vu des #OVNI : l’étonnante expérience de Kurt Russell - Actus Ciné - AlloCiné
    https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18713981.html

    La dernière vidéo de l’émission “Tales From The Click” est consacrée aux stars qui ont vu des OVNI. Que l’on croit ou non en une forme de vie extraterrestre, l’épisode est sacrément passionnant : à voir absolument !

    [Tales From The Click https://youtu.be/o0-yZ13FIy4

    ]

    Tales From The Click a encore frappé ! La chaîne YouTube lancée en 2015 par Jean-Baptiste Toussaint a publié sa dernière émission ce 14 septembre 2022, un numéro qui se penche sur la question OVNI, analysée par certaines stars de cinéma qui auraient été témoins de l’existence d’une forme de vie extraterrestre...

    Si #Tom_Cruise, #Halle_Berry, #Dan_Aykroyd, #Jennifer_Lawrence, #Alain_Delon ou encore #Keanu_Reeves sont cités parmi ces célébrités qui ont évoqué le sujet ouvertement, la vidéo se concentre surtout sur les histoires et témoignages, avec images à la clé, de #Fran_Drescher (Une Nounou d’enfer), #Miley_Cyrus, la chanteuse Kesha, #January_Jones (Mad Men), #Russell_Crowe (avec “preuve” photographique s’il vous plaît), mais aussi #Elvis_Presley (un récit palpitant raconté par son ancien garde du corps), #David_Bowie, #Shaquille_O’Neal, ou encore #Will_Smith et #Jaden_Smith (qui rapportent des propos mystérieux de #Barack_Obama en personne).

    Mais l’histoire la plus hallucinante de toutes – et celle qui tiendrait le plus la route – est celle de #Kurt_Russell. En effet, sur le plateau du talk-show de Jimmy Kimmel, l’acteur raconte qu’il pilotait, en 1997, un avion dans le ciel de Phoenix, accompagné de son fils, lorsqu’ils ont tous les deux vus 6 lumières flotter dans les airs, alignées en forme de V. L’acteur se trouve alors pas loin de l’aéroport où il doit atterrir et contacte la tour de contrôle pour savoir s’il peut se poser sans problème malgré ces lumières. La tour de contrôle ne sait pas de quoi il parle…

    Kurt Russell atterrit finalement, dépose son fils et repart là d’où il venait : à partir de ce moment il ne repense plus à ces lumières pendant plusieurs années... Jusqu’au jour où il surprend son épouse, Goldie Hawn, en train de regarder un documentaire sur les OVNI qui raconte cet exact phénomène.

    Il s’avère en effet que 20 000 personnes ce soir-là, incluant des policiers et même un gouverneur, ont rapporté ce qu’ils ont vu à la police et se sont demandées ce qu’étaient ces lumières flottantes qui ont été visibles pendant 3 heures (entre 19h30 et 22h30) au-dessus de la ville de #Phoenix et du désert de Sonora (Arizona), le 13 mars 1997. Appelé à juste titre “Les lumières de Phoenix”, c’est à ce jour le phénomène OVNI le plus observé de l’histoire.

    Autre point étrange : Kurt Russell et son fils n’avaient pas repensé à cet événement jusqu’à ce jour, à croire qu’ils avaient oublié… Cette histoire, ainsi que de celles des autres célébrités citées précédemment, toutes illustrées d’extraits vidéos à ne pas manquer, laissent bien planer le doute et sont à découvrir dans l’émission ci-dessous qu’on vous recommande vivement de regarder : elle fascine, ça il faut l’avouer !

    L’épisode se conclut finalement sur une possibilité : celle d’une forme de vie extraterrestre quelque part dans notre vaste univers. On ne peut que se poser la question, le mystère, lui, reste entier.

    #PAN #UAP #Phénomène_aérospatial_non_identifié #Unidentified_Aerial_Phenomenon

  • Les cadeaux d’Anne Hidalgo aux milliardaires Bernard Arnault, François Pinault et Xavier Niel
    https://linsoumission.fr/2021/09/07/les-cadeaux-danne-hidalgo-aux-milliardaires-bernard-arnault-francois-p

    La maire de Paris socialiste se prépare à annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Le précédent Président socialiste, François Hollande, s’était fait élire en annonçant que son véritable ennemi serait la finance, pour in fine bien la servir. Le résultat fut l’élection de son pur produit et serviteur, Emmanuel Macron, grâce à qui les intérêts des puissants oligarques milliardaires n’auront jamais été aussi bien défendus dans toute l’histoire de la République. Y a-t-il autre chose à attendre de la probable future candidate Anne Hidalgo ? Cette note vise, à partir de quelques exemples parisiens, d’évaluer à cet égard le bilan de l’action municipale de la maire socialiste vis-à-vis de certains de ces oligarques milliardaires. Et si les amis d’Hidalgo étaient précisément les financiers ? 

    Anne Hidalgo et Bernard Arnault, un vieil idylle
    Commençons par #Bernard_Arnault, l’homme le plus riche de France et la deuxième fortune mondiale. C’est un grand adepte des #paradis_fiscaux, de l’optimisation et de l’évasion fiscale. Si l’homme d’affaire est amateur d’art et collectionneur, son engagement dans le mécénat suit surtout une stratégie visant à améliorer l’image du groupe LVMH et accroître son rayonnement à l’international. 

    Pour le milliardaire, comme pour nombre d’oligarques, il est essentiel de tisser des liens avec le politique, de droite comme de gauche. Et côté #PS, dans l’équipe de #Bertrand_Delanoë - #Anne_Hidalgo, ça tombe bien, c’était un de leurs objectifs. #Christophe_Girard, l’ancien adjoint à la culture et maire du 4e, est en partie à l’époque choisi pour cela. Celui qui fut à #EELV avant de rejoindre le PS a occupé des fonctions de premier plan au sein de la maison #Yves_Saint_Laurent et du groupe #LVMH jusqu’en 2016.

    #Un immense terrain à prix cassé pour la Fondation Vuitton à Paris
    Bernard Arnault avait déjà obtenu pour le groupe LVMH de la Mairie de Paris l’exploitation du jardin d’acclimatation dans le bois de Boulogne par le biais d’une délégation de service public. En 2006, le Conseil de Paris va lui permettre de construire sa “ #Fondation_Vuitton ” qui sera inaugurée en 2014. Une convention de 55 ans au profit de LVMH est établie sur un terrain appartenant à la Ville et jouxtant le jardin d’acclimatation, contre une redevance de 100.000€ par an. Au vu de la superficie de 11.100m2, c’est pas cher payé, soit une redevance de 9€/m2/an.

    À titre de comparaison, la redevance versée par la FFT pour la convention d’occupation de #Roland_Garros est d’environ 60€/m2. La largesse est de taille ! Mais surtout, Bernard Arnault va pouvoir profiter du cadre fiscal du mécénat induit par la loi Aillagon. La Cour des comptes en novembre 2018 a révélé que la construction du bâtiment qui devait initialement coûter 100 millions d’euros va voir sa facture exploser à près de 800 millions d’euros au total. Du fait de l’avantage fiscal permettant de défiscaliser 60% de l’argent investi, il en coûtera 518M€ à l’Etat.

    Le musée des Arts et traditions populaires offert sur un plateau à LVMH
    Celui qui a détruit tant d’emplois, tant de vies et tout le savoir-faire français de l’industrie du textile par sa politique de délocalisation va reprendre, tout un symbole, le musée des Arts et traditions populaires pour en faire sa maison LVMH- Arts-talents-patrimoine… Le bâtiment de l’ancien Musée national des Arts et Traditions populaires qui était installé dans le Bois de Boulogne, lui aussi attenant au jardin d’acclimatation, appartenait à la Ville et avait été concédé à l’État en 1954, par une convention arrivant à échéance en décembre 2014. Ce musée avait été fermé par l’Etat, et ses collections avaient été transférées au MUCEM à Marseille en 2011. Le bâtiment, depuis cette date, avait été laissé sans utilisation, muré en juin 2013 et laissé à l’abandon.

    L’État va finalement verser une indemnité de 10 millions d’euros (un montant visant à permettre de réaliser les travaux de réhabilitation du bâtiment) à la Ville de Paris, pour la reprise du bâtiment. Mais plutôt que de recréer un établissement culturel municipal, certains parlaient d’un musée sur l’esclavage, la ville va le céder à LVMH, sans aucune mise en concurrence pourtant imposée à la moindre association culturelle. Et le “projet culturel”, normalement exigé, sera des plus sommaires. La ville va lui offrir les 10 millions d’euros perçus par L’État et établir une convention d’une durée de 50 ans pour une redevance en retour très faible de nouveau pour le groupe LVMH. Il s’agit de 150.000 euros par an, pour plusieurs milliers mètres carrés de surface, soit environ de nouveau 9€ le m2 par an, plus un faible pourcentage du chiffre d’affaires, alors qu’une partie des activités pratiquées dans le lieu (évènementielles et de restauration) sera très lucrative et bien rentable. A titre de comparaison, le prix des loyers commerciaux le plus faible dans le 16ème arrondissement est au minimum de 270€ le m2 par an… 

    Quand Anne Hidalgo prend la défense de Bernard Arnault contre ATTAC
    Les investissements ont été estimés à 158 millions d’euros, bénéficiant là encore de la règle de la déduction fiscale de 60%, donc largement financés par l’Etat. Bernard Arnault peut donc s’offrir ainsi, grâce aux largesses de la ville et de l’Etat, une “Maison LVMH / Arts – Talents – Patrimoine”, mixant résidence d’artiste, salles d’exposition et de concerts, centre de documentation sur les métiers d’art et un restaurant de 1.000 m2, qui lui permettra, sous prétexte de culture, de valoriser son image. Le domaine LVMH dans le bois de Boulogne est dorénavant une vitrine plus que conséquente, nationale et internationale pour l’empire du luxe du milliardaire. 

    Le 3 juillet, lors de l’inauguration de la réouverture après travaux des magasins emblématiques de #La_Samaritaine, l’association Attac a mené une action non violente, un tag à la gouache et des banderoles pour dénoncer le gang des profiteurs. Pendant la crise sanitaire, alors que la pauvreté explose, ces milliardaires ont en effet augmenté de 68% leur fortune ! Bernard Arnault, lui, a vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros, tout en poursuivant des licenciements et ses placements dans les paradis fiscaux ! Mais, Anne Hidalgo, côte à côte avec Emmanuel Macron pour flatter l’indécent milliardaire, fut parmi les premières personnalités politiques à dénoncer le vandalisme de l’association https://linsoumission.fr/2021/07/06/hidalgo-defend-arnault-la-gauche-soutient-attac … En cohérence, elle a choisi son camp, celui des milliardaires fraudeurs du fisc, la gôche anti gouache pro LVMH… https://linsoumission.fr/2021/07/06/hidalgo-defend-arnault-la-gauche-soutient-attac

    Les cadeaux d’Anne Hidalgo à #François_Pinault
    Juste après Bernard Arnault, impossible de ne pas mentionner François Pinault, autre milliardaire. François Pinault a lui aussi utilisé des sociétés écrans situées dans les paradis fiscaux des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997, sans compter les stratégies d’optimisation fiscale réalisées depuis. 3ème fortune française et 59ème au niveau mondiale en 2012, avec une fortune personnelle estimée à 8,5 milliards de dollars et une fortune professionnelle de 8,1 milliards d’euros, rien que ça. Pour François Pinault, impensable de ne pas accéder lui-aussi à sa propre fondation dans la capitale. Et ce que les milliardaires rêvent à Paris, Anne Hidalgo l’exauce. La maire de Paris lui a ainsi permis de réaliser la #Fondation_Pinault au sein de la Bourse du Commerce. 

    Cette magnifique rotonde datant du XVIIIe siècle avait été cédée par la Ville de Paris à la chambre de commerce et de l’industrie de Paris-Ile-de-France (CCI) en 1949, pour 1 franc symbolique, sous réserve qu’elle y accueille des activités liées à ses missions. Fin de l’été 2015, la municipalité a demandé à la CCI de lui céder cet espace de 13.000 mètres carrés, afin d’y installer une activité emblématique, de visibilité internationale, à côté des Halles : la fondation Pinault. En janvier 2016, alors que la CCI se retrouve financièrement au plus mal, à prévoir plus de 300 licenciements, la Ville de Paris a fait une proposition de rachat jugée satisfaisante par la chambre, laquelle se verrait céder en pleine propriété un bâtiment de 14.000 mètres carrés près de République, dont elle est concessionnaire depuis 1914. L’opération va coûter 86 millions d’euros à la ville de Paris et un dédommagement de 21 millions d’euros pour la CCI ! 

    La ville, là encore, établit pour le milliardaire collectionneur, un bail emphytéotique pour 50 ans, pour un loyer annuel de 15 millions d’euros les deux premières années. Mais ce montant pouvant sembler être impressionnant revient à 1150€/m2/an, soit un loyer bien inférieur aux fourchettes hautes dans le quartier des loyers commerciaux qui sont plus autour de 2589€/m2/an. Et d’emblée, la ville a promis des loyers beaucoup moins élevés pour les années suivantes afin de tenir compte des travaux engagés. Les coûts d’entretien et d’investissement de ce site seraient très élevés (12,3 millions d’euros entre 2009 et 2015, 4 millions nécessaires pour une mise aux normes d’urbanisme et d’accueil du public). Mais François Pinault, en bon mécène désintéressé comme Bernard Arnault, sait user lui aussi de la loi Aillagon de défiscalisation de l’argent investi dans la fondation. Ces milliardaires savent défendre leurs intérêts au point de réussir à les faire passer pour de l’intérêt général ! 

    Les liens d’Anne Hidalgo avec Unibail-Rodamco-Westfield, le premier groupe coté de l’immobilier commercial au monde
    Sans chercher à être exhaustif, on ne peut traiter du rapport d’Anne Hidalgo avec les milliardaires et les grandes entreprises au top dans la financiarisation capitaliste sans traiter d’ #Unibail-Rodamco-Westfield , le premier groupe coté de l’immobilier commercial au monde. 

    Avant d’être Maire de Paris, Madame Hidalgo a été 1ère adjointe de Bertrand Delanoë de 2001 à 2014. Un des gros dossiers d’urbanisme de l’équipe municipale fut celui des Halles. Si les débats à l’époque ont surtout porté sur les aspects esthétiques et la Canopée, l’opération de rénovation des #Halles prévoyait surtout une immense braderie, puisque ce bâtiment emblématique de Paris, porte d’entrée dans la capitale via les immenses stations de métro et RER qu’il abrite, au profit de l’entreprise Unibail.

    Cette cession du centre commercial, qui a eu lieu en 2010-2011, a profité de manière aberrante à l’entreprise, aux dépens de la collectivité : la Ville a ainsi réalisé 1 milliard de travaux dans le bâtiment avant de le céder (sans contribution d’Unibail, alors que l’entreprise devait initialement contribuer pour 238M€ aux travaux, mais ce concours a été annulé). Elle cède pour 142 millions un centre commercial qui doit en valoir dans les 700 millions selon l’évaluation de la CRC en 2018, qui estime que “le réaménagement des Halles a profité de manière déséquilibrée à Unibail-Rodamco(-Westfield) potentiellement au détriment 1) des finances de la Mairie et 2) de l’intérêt public considéré plus généralement.”)

    De plus, la surface commerciale a été étendue, ce qui accroît la marchandisation aux dépens de l’intérêt général et notamment à l’encontre des revendications des riverains.

    Les liens de Mme Hidalgo et de son équipe avec cette entreprise ne s’arrêtent pas là : en effet, elle a décidé en 2014 de permettre à #Unibail de construire au coeur du Parc des expositions qui était déjà délégué en délégation de service public à Viparis, filiale d’Unibail, la gigantesque Tour Triangle, bâtiment anti-écologique, contesté par les riverains, des élu.es (comme #Alexis_Corbière et moi-même à l’époque et les élu.es écologistes) et spéculatif. D’après un rapport de la CRC, publié en juin 2020, on a appris de plus que la Ville avait dans le cadre de ce projet offert un cadeau de 263 millions d’euros, sans raison, à l’entreprise Unibail !

    En effet, en 2014, la Ville a résilié de manière anticipée le contrat de délégation du Parc des expositions qui la liait à Unibail, afin de signer un nouveau contrat intégrant la présence de la future Tour Triangle. La résiliation a été l’occasion d’une indemnisation d’Unibail à hauteur de 263 millions d’euros, pour le dédommager de cette résiliation anticipée… C’est pourtant l’entreprise Unibail le premier bénéficiaire, puisqu’elle a obtenu le nouveau bail du Parc des expositions et de la Tour triangle, pour une durée de 50 ans ! Après la braderie des Halles à Unibail en 2011, c’est un nouveau cadeau injustifié fait par la Ville à cette multinationale, qui va déjà profiter de larges bénéfices du fait du projet de Tour triangle (si le projet voit le jour car il est tellement à contre temps !) et qui a, selon les termes de la CRC, “durablement renforcé sa situation sur son secteur d’activité”.

    Pour rendre concret ce montant, avec 263 millions d’euros on pourrait très très largement héberger et garantir un accompagnement social à l’ensemble des sans-abris parisiens et mal logés pendant 5 ans !

    De plus, avec un loyer de 2 millions d’euros par an pour une durée de 80 ans (et 8 millions versés à la livraison du bâtiment), la convention est assez généreuse : rien que les 77.000m2 de bureaux prévus peuvent permettre à Unibail d’engranger environ 80 millions d’euros par an, montant qui n’inclut pas les bénéfices liés à l’espace de conférences, à l’hôtel de luxe, aux locaux commerciaux en pied d’immeuble.

    Anne Hidalgo et Xavier Niel
    Dernier exemple pour la route dans cette note, parlons des largesses de la ville avec #Xavier_Niels et sa station F. Non content de faire de la capitale la vitrine des milliardaires, du luxe, de la transformer en centre commercial géant, l’équipe municipale d’Anne Hidalgo entend en faire une vitrine de l’innovation, la capitale des #start-up, de quoi faire rougir de plaisir Emmanuel Macron qui s’auto présente comme le Président de la start-up Nation. 

    L’équipe se tourne naturellement vers un autre milliardaire, Xavier Niel. Il est le fondateur et actionnaire principal d’ #Iliad, groupe de télécommunications français, maison mère du fournisseur d’accès à internet #Free et de l’opérateur de téléphonie mobile #Free_mobile. C’est aussi un parisien qui vit par ailleurs dans un somptueux palais dans le 16e arrondissement. 

    Pour monter la station F, plus grand incubateur numérique à start-up d’Europe, la SNCF va céder la #Halle_Freyssinet à la Ville de Paris qui la cède ensuite au groupe Free en 2016 pour 70 millions d’euros, soit pour 1800€ le m2 dans une zone où au même moment le prix du m2 avoisinait les 8000 €. 

    Pur hasard ? #Jean-Louis_Missika, l’adjoint d’Anne Hidalgo à l’urbanisme durant la précédente mandature, celui qui pilota en grande partie sa campagne municipale “Paris en commun”, très actif sur ce dossier, avait auparavant travaillé comme lobbyiste auprès de Free et de Xavier Niel…C’est vrai qu’il avait été en grande partie choisi pour avoir siégé dans une cinquantaine de conseil d’administration de grande entreprises et notamment chez free. Son soutien lors de la présidentielle à Emmanuel Macron n’avait en aucun cas entaché leur collaboration politique.

    Si la station F peine à fidéliser les 1000 start-up promises du fait de nombreuses difficultés pour garantir l’efficacité des services promis et de bonnes conditions matérielles (même le wifi dysfonctionne, quel comble pour le patron de Free !), la gare de la start-up nation-capitale accueille de beaux voyageurs, comme le fondateur d’ #Airbnb, la numéro 2 de #Facebook, le PDG de #Microsoft… Le jour de l’inauguration du lieu, le 29 juin 2017, en présence d’Emmanuel Macron, fut précisément le même jour où celui-ci avait déclaré “Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.”

    Par Danielle Simonnet.

    #paris #Saccage2024 #anne_hidalgo #ps #enMarche #paris #jo du #fric

  • Dans la nasse
    https://visionscarto.net/dans-la-nasse

    Description en images des techniques utilisées par la police pour perturber, casser, pourrir les manifestations. par Le Pantale Sortir de chez soi pour défendre ses idées ne relève plus du parcours de manifestation mais du parcours du combattant. Les forces de l’ordre développent des tactiques pour surveiller, maîtriser, réprimer les corps indésirables ; c’est cet art d’imaginer des dispositions dans l’espace pour y manifester son pouvoir qui m’intéresse. Dans cette série, j’ai tenté de poser des (...) #Billets

  • L’extrême droite tue encore


    En Allemagne, mais aussi ailleurs en Europe, les crimes racistes font leur retour. Les auteurs de ces actes se sentent encouragés par les nouvelles droites, qui diffusent de façon décomplexée leurs théories sur une « race blanche » prétendument menacée. Enquête sur un phénomène particulièrement inquiétant.

    Le 2 juin dernier, à Kassel, Walter Lübcke a été abattu à bout portant. Ce meurtre d’un membre de la CDU ouvertement pro-migrants, a ébranlé toute la société allemande. Car pour la première fois depuis la chute du régime nazi, un homme politique était assassiné par l’extrême droite. Comme l’a révélé l’enquête, le suspect principal, Stephan E., et son complice présumé, Markus H., appartenaient à la même mouvance. Ce meurtre n’est qu’un exemple parmi d’autres. Dans le collimateur des droites extrêmes, on trouve les migrants, les juifs, les musulmans, les membres de la gauche, les journalistes…

    https://www.youtube.com/watch?v=najaYvIJs5k


    #Walter_Lübcke #Kassel #Allemagne #assassinat #KAGIDA #anti-réfugiés #islamophobie #Lohfelden #valeurs #néo-nazis #extrême_droite #film #documentaire #film_documentaire #haine #cible #Erika_Steinbach #menaces_de_mort #Pegida #criminel_isolé #violence #idéologie #meurtre #NSU #Halit_Yozgat #glorification #anti-sémitisme #antisémitisme #grand_remplacement #Halle #France #Bayonne #Pierre_Serne #Henriette_Reker #Jo_Cox #acte_isolé #loup_solitaire #National_action #AFD #pogrom #incendies #feu #racisme #xénophobie #Combat_18 #terrorisme_de_droite #Blood_and_honor #radicalisation #haine_raciale #Hanau

  • Heinz Beberniß
    https://de.wikipedia.org/wiki/Heinz_Beberni%C3%9F


    Chemiewerker.JPG _Chmiewerker in Leuna

    Heinz Beberniß (* 29. Juli 1920 in Diemitz, heute Ortsteil von Halle (Saale); † 14. Mai 2012 ebenda) war ein deutscher Bildhauer, Maler und Grafiker.

    Monument der revolutionären Arbeiterbewegung
    https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Monument_der_revolution%C3%A4ren_Arbeiterbewegung

    Die Plastik „Monument der revolutionären Arbeiterbewegung“ (im Volksmund auch „Fäuste“) ist eine 1969 von Heinz Beberniß, Gerd Lichtenfeld und Sigbert Fliegel aus Beton geschaffene ehemalige Plastik, der Abbruch erfolgte 2003.


    Aufbau in der DDR, Großformat (V): Denkmal auf dem Ernst-Thälmann-Platz, Neubauten, Halle (Saale), Ausgabepreis: 30 Pfennig, Erstausgabetag: 20. November 1973, Entwurf: Manfred Gottschall


    August 1991, Thälmannplatz mit Wohnblock und dem „Monument der revolutionären Arbeiterbewegung“, von Thurn, Joachim F.


    August 1991, Thälmannplatz mit Wohnblock und dem „Monument der revolutionären Arbeiterbewegung“ andere Perspektive, von Thurn, Joachim F.

    22 August 1981, Mit einer Friedensmanifestation bekundeten vor dem Fahnenmonument in der Bezirksstadt Tausende Mitglieder der FDJ ihre Entschlossenheit, alle Kräfte für die weitere Stärkung des Sozialismus und den zuverlässigen Schutz der Arbeiter- und Bauernmacht einzusetzen.Vor der Manifestation werden u. a. am Monument der Revolutionären Arbeiterbewegung auf dem Thälmannplatz Kränze niedergelegt. von Lehmann, Thomas

    12 February 1972, Die Fäuste (GMP: 51.478752,11.982123), Denkmal „Kampf der revolutionären Arbeiterbewegung“. Erschaffen 1966 - 1970 von Heinz Beberniß zusammen mit Gerd Lichtenfeld und Sigbert Fliegel. Nach der Wende abgerissen. Dahinter das Kaufhaus. Davor die Fußgängerbrücke mit den als Benzolringe ausgebildeten Stützen, die die hier ansässige Chemieindustrie symbolisieren, von Jörg Blobelt

    12 February 1972, Die Fäuste (GMP: 51.478752,11.982123), Denkmal „Kampf der revolutionären Arbeiterbewegung“. Erschaffen 1966 - 1970 von Heinz Beberniß zusammen mit Gerd Lichtenfeld und Sigbert Fliegel, von Jörg Blobelt

    12 February 1972, Die Fäuste (GMP: 51.478752,11.982123), Denkmal „Kampf der revolutionären Arbeiterbewegung“. Erschaffen 1966 - 1970 von Heinz Beberniß zusammen mit Gerd Lichtenfeld und Sigbert Fliegel. Nach der Wende abgerissen. Dahinter das Kaufhaus. Davor die Fußgängerbrücke mit den als Benzolringe ausgebildeten Stützen, die die hier ansässige Chemieindustrie symbolisieren, von Jörg Blobelt

    Erstausgabetag: 10. Februar 1981, Ausgabepreis: 30 Pfennig, Entwurf: Manfred Gottschall

    Bundesarchiv - Bilddatenbank: Bildarchiv
    http://www.bild.bundesarchiv.de/archives/barchpic/search/_1570704808/?search[view]=detail&search[focus]=1

    #DDR #Kunst #Arbeiterbewegung #Halle #Sachsen

  • #Halle (Allemagne) : #procès d’expulsion du #Hasi, pétition de soutien
    https://fr.squat.net/2018/10/22/halle-allemagne-proces-dexpulsion-du-hasi-petition-de-soutien

    En janvier 2016, un terrain avec des bâtiments a été squatté à Halle en #Allemagne dans la #Hafenstrasse_7, la Hasi. Depuis, il y avait d’abord eu un contrat d’utilisation, mais après changements auprès des gérants du groupe immobilier communal (la ville est le seul propriétaire et le seul actionnaire du groupe), le processus d’expulsion […]

  • Avec #Rousseau sur la « Thrill Walk »

    Dans les #Alpes, tout nouveau projet de pont suspendu ou de plateforme panoramique se voit aussitôt reprocher d’utiliser la montagne à des fins événementielles ou de la brader à l’industrie du divertissement. Pourtant, les investissements techniques sont indissociables du tourisme et même les pionniers de la découverte des Alpes étaient en quête de sensations fortes.

    Il ne doit pas obligatoirement s’agir d’une piste de ski desservant directement une chapelle, d’un zoo pour pingouins sur un sommet à 2500 mètres ou du plus grand escalier au monde : même des projets passés quasi inaperçus suscitent l’indignation. L’été dernier, l’organisation #Rigi_Plus, qui réunit 24 entreprises touristiques, a présenté son projet phare : deux cents pages où il est question de l’« espace de vie » du #Rigi et de son « positionnement durable ». L’idée est de proposer aux touristes des activités plus attrayantes sur ce traditionnel sommet panoramique et d’offrir aux prestataires de meilleures perspectives économiques. Par exemple un nouveau site web, un système de réservation pour toutes les destinations de la région, une identité visuelle uniforme.

    Mais ce n’est pas tout. « Aujourd’hui, monter au sommet, profiter de la vue plongeante et du panorama ne suffit plus », explique Stefan Otz, directeur des Rigi Bahnen, la plus grande entreprise du Rigi. On est venu le chercher à Interlaken où il était directeur du tourisme. Il est à présent chargé de donner un nouvel élan au Rigi. Il parle d’« installations de #divertissement », d’un hôtel de cabanes dans les arbres, d’une tour panoramique en forme de pomme de pin et d’un chalet avec une fromagerie ouverte au public et une distillerie d’eau-de-vie.

    Il précise qu’il n’est pas question d’ouvrir des lieux préservés au #tourisme_de_masse et que les projets devront s’intégrer à l’environnement. Il n’a cependant pas réussi à éviter l’orage qui s’est déclenché peu après, d’abord dans les courriers des lecteurs, puis au sein d’un public plus large : des défenseurs des Alpes, politiciens, architectes, entrepreneurs, scientifiques et personnalités comme l’humoriste Emil Steinberger se sont opposés dans une pétition en ligne à une transformation néfaste du Rigi, qui en ferait un « Disneyland accueillant plus d’un million de touristes par an ». Aujourd’hui, 750 000 passagers empruntent chaque année les #Rigi_Bahnen. Les pétitionnaires ne voulaient pas d’attractions artificielles signant la vente du Rigi à prix cassé.

    « Un afflux massif de touristes »

    S’agit-il vraiment de brader le Rigi ? Peut-on brader une montagne utilisée à des fins touristiques depuis si longtemps déjà ? Cela fait deux cents ans que le Rigi est devenu une destination prisée. Dès 1816, on y a un construit un point de vue abrité, puis un belvédère en 1820 et enfin le premier train à crémaillère d’Europe en 1871. La « reine des montagnes », comme on l’appelle, a été prise d’assaut par les touristes dès le XIXe siècle, époque pourtant supposée paisible. L’« Écho du Rigi » relate un afflux véritablement massif de touristes lors de la première saison du train de montagne et raconte que des visiteurs auraient même passé la nuit dans les couloirs de l’hôtel qui comptait alors un peu plus de mille lits. Trois ans plus tard, plus de 100 000 visiteurs empruntaient le train pour gravir la montagne.

    #Mark_Twain a décrit ce qu’il se passe au sommet : non seulement le légendaire lever de soleil, mais aussi le non moins légendaire attroupement de touristes venus profiter de ce spectacle. Lorsqu’en 1879, il fait l’ascension du Rigi à pied au départ de Weggis, l’écrivain américain entend pour la première fois le célèbre jodel des Alpes dans son environnement traditionnel : la nature sauvage de la montagne. Mais son plaisir est gâché, car il croise alors toutes les dix minutes un jodleur qui lui tend son chapeau pour quelques pièces en échange de sa prestation. Après le quatrième, cinquième, sixième jodleur, il achète le silence des suivants en leur donnant un franc. Il trouve que dans ces conditions, on arrive vite à saturation.
    Sensations fortes en montagne

    Il est légitime de se demander jusqu’où l’on vend la montagne et à partir de quand on la brade. Pour les détracteurs du projet phare du Rigi, il faut s’arrêter lorsque les attractions deviennent artificielles et transforment la montagne en « Disneyland ». Ce terme sert d’épouvantail pour dénoncer les créations factices et interchangeables de l’industrie du divertissement dans les Alpes. Et cela ne concerne pas que le Rigi. On a aussi dénoncé les dégâts de la #disneylandisation lors de la construction du plus haut #pont_suspendu d’Europe sur le #Titlis et du premier pont suspendu entre deux sommets aux #Diablerets. Il en a été de même lorsque la #Schilthornbahn a inauguré la « #Thrill_Walk » au-dessous de la station intermédiaire : une passerelle métallique à flanc de paroi composée d’une partie grillagée et d’un pont en verre sous lequel s’ouvre un vide de deux cents mètres. La publicité vante des sensations fortes et authentiques. Si les destinations touristiques gagnent en notoriété et se distinguent de leurs concurrents avec de telles inventions, les organisations de protection déplorent la transformation des Alpes en parc d’attractions. Fondée par des alpinistes engagés, l’association Mountain Wilderness demande plus de calme et de tranquillité dans les montagnes, plus d’espace pour des expériences naturelles et l’arrêt du développement des capacités touristiques.

    Mais on peut se demander ce qu’est une expérience naturelle en montagne. D’autant plus que les promoteurs de nouveaux ponts suspendus, plateformes panoramiques, passerelles, parcs d’accrobranche, descentes à VTT, tyroliennes ou luges d’été parlent exactement de la même chose et veulent aussi de l’« authentique » (Stefan Otz, Rigibahnen) et de l’« exceptionnel » (Christoph Egger, Schilthornbahn).

    #Haller et #Rousseau, les premiers incitateurs

    Dans la lutte pour l’« #authenticité » en #montagne, on oublie bien vite que dès les débuts innocents du tourisme, des infrastructures, des installations de divertissement payantes, des supports artificiels pour vivre des expériences ont donné lieu aux aventures apparemment les plus naturelles, qui étaient alors aussi controversées qu’aujourd’hui.

    C’était l’époque des chaussures cloutées, des malles-poste et des randonnées sous ombrelle. Et de la Suisse connue pour la beauté de ses montagnes préservées de la civilisation et peuplées de bergers et paysans vertueux. C’est en tout cas ainsi qu’#Albrecht_von_Haller (dans son poème « Les Alpes » en 1729) et que #Jean-Jacques_Rousseau (dans son roman « Julie ou La Nouvelle Héloise » en 1761) les ont décrites. Ces deux penseurs et poètes sont à l’origine de l’enthousiasme international pour la Suisse et ses montagnes : les visiteurs furent attirés par la promesse d’un état originel de la nature et des hommes. Ils étaient en quête d’authenticité.

    Néanmoins, un curiste du nord de l’Allemagne dénonça déjà peu après la recherche du profit dans l’économie du tourisme et une réalité inondée par des objets de souvenir en toc. Il n’y avait pas encore de cartes postales à l’époque de Biedermeier, mais ce curiste raconte avoir reçu plus de trente représentations (dessins, gravures, aquarelles) d’une « seule région de l’Oberland bernois ». Il imagine qu’il doit en exister encore plus d’autres sites célèbres et admirés, et qu’il sera donc sans doute bientôt nécessaire que la nature créer de nouvelles montagnes ou en détruise d’anciennes pour renouveler les sources d’inspiration des peintres paysagers et des graveurs sur cuivre. Selon lui, on ne cherche plus à faire découvrir le pays, mais uniquement des sensations artificielles sur le pays !

    C’était en 1812. Cet Allemand n’était certes que le héros et narrateur à la première personne du roman « Die Molkenkur » d’#Ulrich_Hegner, homme politique et écrivain de Winterthour, dont la satire de la « nature et des créations artistiques helvétiques » s’inscrit dans un contexte réel : le malaise généralisé provoqué par l’aspect artificiel des expériences touristiques.

    Par ailleurs, tout le monde n’a pas le talent de Rousseau ou de Haller pour éprouver des émotions romantiques. Ils y parviennent d’ailleurs aussi grâce aux organismes touristiques qui ont commencé très tôt à installer des dispositifs techniques en montagne : sentiers, bancs, terrasses, balustrades, tables d’orientation, qualifiés par l’historien Daniel Speich d’« aides à l’observation ». Ce sont des installations qui orientent le regard du visiteur sur le paysage et ses attractions de façon à ce qu’il voie ce qu’il s’attend à voir. Ainsi, même une simple observation des montagnes devient une expérience calculée et standardisée, et par conséquent « artificielle », mais néanmoins aucunement altérée.
    Les montagnes en peinture

    « On pourrait dire que tout est nature dans les Alpes. Mais la possibilité de voir cette nature est toujours liée à une infrastructure », déclare Bernhard Tschofen, spécialiste en sciences culturelles. Il a participé à l’exposition « La beauté des montagnes » à travers laquelle le Musée alpin de Berne présente actuellement l’image typique des Alpes suisses vue par les peintres. C’est un idéal, un cliché populaire qui magnifie les Alpes en tant qu’espace préservé de la civilisation moderne. Selon Bernhard Tschofen, l’essor des constructions de trains à crémaillère a été systématiquement suivi d’un boom des peintures de montagne. Les artistes ont précisément banni de leurs représentations tout équipement technique grâce auquel ils pouvaient embrasser du regard les montagnes.

    À l’instar de Ferdinand Hodler. Ce peintre, dont on célèbre cette année le centenaire de sa mort, a passé régulièrement ses vacances dans l’Oberland bernois dès 1879. C’est là qu’il a peint un grand nombre de ses paysages alpins ; en utilisant souvent les mêmes routes et les mêmes points de vue que les touristes. Il a par exemple exploré la région d’Interlaken avec les nouveaux moyens de transport de l’époque. Le train à crémaillère de Schynige Platte l’a conduit aux points de vue sur les lacs de Thoune et de Brienz. Inauguré en 1891, le chemin de fer à crémaillère de Lauterbrunnen à Mürren a offert non seulement une nouvelle attraction aux touristes, mais aussi le motif de carte postale « La Jungfrau » au peintre. Il s’y est rendu pour la première fois en 1895, puis de nouveau durant les étés de 1911 et 1914. Il a peint au total treize variantes du massif de la Jungfrau, présentant évidemment des nuances de couleurs, de contrastes, de textures, d’atmosphère. Mais ces treize variantes ont toutes un point commun : Ferdinand Hodler se trouvait là où étaient les touristes et a peint les différents points de vue depuis différentes gares. Il a pris le train pour observer la Jungfrau comme il le souhaitait.

    C’est le paradoxe qui définit tant les peintures de montagne que le tourisme depuis ses débuts : promettre des expériences uniques tout en les transformant inévitablement en des installations de divertissement reposant sur des moyens techniques. Il est donc difficile d’établir une distinction entre les expériences « naturelles » et « artificielles », même si celle-ci est au cœur des débats actuels animés sur les nouvelles attractions en montagne.

    De nos jours, le divertissement et les frissons n’ont pas bonne presse. C’est pourtant précisément ce que les Alpes offrent depuis les prémices de l’engouement pour la montagne : des sensations fortes. Peu après 1700, le journaliste Joseph Addison a entrepris un voyage en Europe. Lorsqu’il a séjourné au lac Léman face aux gigantesques montagnes, un univers de roche et de glace, il a été saisi par la sensation qui a joué ensuite un rôle décisif dans la commercialisation du tourisme : le grand frisson, une sorte d’effroi agréable face à la force de la nature.

    Enfin Jean-Jacques Rousseau, connu pour avoir prôné le retour à la nature et qui est devenu une référence pour les expériences naturelles et spirituelles en montagne, raconte en 1781 dans ses « Confessions » une randonnée remarquable dans les Alpes savoyardes : « Au-dessous du grand chemin taillé dans le roc, à l’endroit appelé Chailles, court et bouillonne dans des gouffres affreux une petite rivière qui paraît avoir mis à les creuser des milliers de siècles. » Le chemin lui-même est moderne et a été bordé « d’un parapet, pour prévenir les malheurs ». Le philosophe est alors épris exactement du même désir que le public d’aujourd’hui sur la paroi à pic du Schilthorn : frissonner en plongeant son regard dans le précipice. Il écrit : « Cela faisait que je pouvais contempler au fond, et gagner des vertiges tout à mon aise. » Le chemin de Rousseau est une « Thrill Walk ». Et le parapet est la prothèse qui rend possible son aventure sensationnelle, confortablement et sans le moindre risque : « Et j’aime beaucoup ce tournoiement, pourvu que je sois en sûreté. »


    https://www.revue.ch/fr/editions/2018/04/detail/news/detail/News/avec-rousseau-sur-la-thrill-walk
    #montagne #Suisse #tourisme #représentations #géographie_culturelle #histoire

  • Als wir mal Theater spielen wollten
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chris_Dercon

    Berliner Politik ist wie Theater, oft das grauame von Artaud und manchmal ist sie komisch wie eine Komödie von Meister Marivaux . Es geht um Theater in Berlin, Stoff für Verwechslung und Intrigen, aktuelles Politikum der Stadtgesellschaft.

    Chris Dercon ist oder besser war ein belgische Kunst- und Eventmanager, Liebling vom Regierenden Klaus und seinem dynamischen Tim , als Ersatz für Volksbühnenintendant Frank Castorf und sein Ensemble angetreten. Das Theater war bestimmt, zur berlinweiten Sensations-Maschine mit Massenevents überall bis zum Tempelhofer Flugfeld und noch viel weiter zu wachsen. Citius, altius, fortius, wenn von Berliner Olympiaplänen nur die BND-Festung geblieben ist, dann machen wir die Metropole im Einundzwangszigsten wenigstens zur fettesten Theaterstadt. Von heute aus gesehen scheint es, dass die politischen Spießgesellen und ihr hochbezahlter Belgier noch weniger vom deutschen Stadt- und Ensembletheater verstehen als ich armer Taxifahrer.

    Was ist passiert? Fangen wir mit dem Anfang an, mit einer Binsenweisheit. Ein Theater muss in der Gesellschaft verwurzelt sein, sonst bleibt es leer. Es funktioniert nicht wie die Stage Entertainment live entertainment company aus Holland, die über Reiseveranstalter weltweit Konsumenten busladungsweise zu den Locations karrt. Die richten sich an Leute, die Busreisen zu Shopping-Malls buchen. Man glaubt es kaum, das findet jede Woche erfolgreich statt. Für Dercon war Berlin nur Easyjetset-Stadt , die sich an jedem weekend mit Barcelona, London und Paris ums Touristenströme balgt. Dercons Konzept für seine Schickimicki-Freunde im Senat war Wirtschaft pur, Kultur als Charaktermaske. Das gefiel, der olle Castorf musste weg.

    Ergebnis waren wochenlange Proteste, Besetzung der Volksbühne durch freie Künstler, viel heiße Marketing-Luft und leere Vorstellungen ab Saisonbeginn. Im April ging der Mann nach nicht acht Monaten. Es bleibt ein Volksbühnen-Scherbenhaufen. Fettes Defizit, entkerntes Theater ohne Ensemble oder Inhalt, Chaos, das Nichts vor Anbeginn der Welt. Der Schöne Klaus hat Dercon kalt lächelnd ausgesessen und muss jetzt zeigen, ob er ein Kultursenator ist. Es gilt ein Vakuum zu füllen.

    Ist Kläuschen schlau, folgt er dem Beispiel von Kunstsenator Stein im Jahre ’70.
    Senator für Wissenschaft und Kunst Prof. Dr. Werner Stein, SPD
    http://www.berlin.de/rbmskzl/regierender-buergermeister/senat/senatsgalerie/artikel.18479.php

    Dann bekommen wir eine „linksradikale“ Volksbühne, Kristallisationskeim einer Bewegung gegen Gegenwart, gegen die neoliberale Umgestaltung der Stadt. Als Senator Stein Regisseur Stein und mit Ensemble nach Berlin holt, im Jahre 1970, liest sich das im Spiegel so:

    DER SPIEGEL 52/1970: THEATER / BERLINER „SCHAUBÜHNE“ - Revolver entsichert
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-43801060.html

    Denn die (CDU) Anthologie vermittelt offenen Einblick in Theorie, Praxis und Problematik eines Links-Kollektivs, stellt intelligente Menschen vor und erläutert die „Schaubühne“ als ein ernsthaftes Theater des wissenschaftlichen Zeitalters. Mit dieser Publikation hat sich die CDU bleibende Verdienste erworben.

    „Wir betrachten Theater als ein Mittel zu unserer Emanzipation“, vermerkt eines der ersten Protokolle; es gelte, den „bürgerlichen Individualismus durch kollektive Arbeit zu überwinden, um sozial wirksam zu werden“. Dem Berliner Senat jedoch diene die Links-Bühne nur „zur ornamentalen Ausschmückung seiner Politik“.

    Denn klar sei, daß die Leute, „die uns zuklatschten und uns Geld auf die Bühne schmissen, wenn wir dort geschminkt aufträten, die Revolver entsicherten, wenn wir ihnen als Manifestanten auf der Straße begegneten“. Man müsse „eine politische Praxis entwickeln, ohne das Unternehmen von vornherein zu gefährden“.

    Da Klaus Lederer kein Westberliner und auch zu jung ist, um die Schaubühnen-Revolution selber miterlebt zu haben, dürfen wir uns keine großen Hoffnungen machen. Vielleicht steckt ihm ein kundiger Genosse, dass Berlin heute noch vom Glanz der Schaubühne profitiert. Die Stein-Truppe wurde nach zehn jahren zu Recht mit einem modernen High-Tech-Theater im Mendelssohn-Bau am Lehniner Platz belohnt. Von den Schaubühnen-Schauspielern kennt heute noch jeder Bruno Ganz , und sei es nur als Hitler-Verarsche in unzähligen Untergang-bad-lip-reading-Videos auf Youtube.

    Dumm ist nur dieses prinzipienloses Nichts mit Namen Politik. Selten und mit viel Glück und gegen zähen Widerstand wird manchmal ein Entscheider auf die linke Spur gesetzt. Dann vielleicht geht die Verwechslungsintrige gut aus wie bei Marivaux.

    Voilà, zum Schluß der Spiegel über eine Schaubühen Inszenierung vom Mai 1985

    Theater: Liebe als Foltermaschine, von Hellmuth Karasek
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-13514609.html

    Ein Märchen? Ein Stück, eine Komödie von Pierre Carlet de Marivaux, verfaßt um 1736; trotz seiner mit griechischem Kostüm und antikisierten Namen drapierter Märchenhandlung und trotz seines Happy-Ends wird in diesem „Triumph der Liebe“ zwei Menschen so übel und grausam mitgespielt wie selten auf dem Theater. Und es gibt vermutlich nur noch ein Lustspiel, das eine Figur und ihre Gefühle ähnlich grausam zaust und beutelt: Shakespeares „Was ihr wollt“, in dem der Hofmeister Malvolio durch falsche Briefe, falsche Liebeshoffnungen und von ein paar übermütigen Saufköpfen buchstäblich in den Wahnsinn getrieben wird.

    Das passt zur Berliner Politik, finde ich.

    –---
    Peter Stein
    https://de.wikipedia.org/wiki/Peter_Stein#Schaub%C3%BChne

    Bruno Ganz
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bruno_Ganz

    Schaubühne – Geschichte
    https://www.schaubuehne.de/de/seiten/geschichte.html

    Wie es euch gefiel - Zeitenreise: Andreas Lewins Dokumentarfilm über die Schaubühne von Peter Stein
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/wie-es-euch-gefiel/8748320.html

    31.08.1981 Für das Theater ein Hallesches Ufer
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-14341607.html

    Schaubühne am Halleschen Ufer
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schaub%C3%BChne_am_Halleschen_Ufer

    Schaubühne am Lehniner Platz
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schaub%C3%BChne_am_Lehniner_Platz

    Stage Entertainment
    https://en.wikipedia.org/wiki/Stage_Entertainment

    Volksbühne Berlin
    https://de.wikipedia.org/wiki/Volksb%C3%BChne_Berlin

    Der ursprüngliche Zuschauerraum hatte drei Ränge mit 1968 Plätzen. In den 1960er Jahren wurde ihre Zahl auf die heutigen 800 verringert.

    Frank Castorf
    https://de.wikipedia.org/wiki/Frank_Castorf

    Klaus Wowereit
    https://de.wikipedia.org/wiki/Klaus_Wowereit

    Tim Renner
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tim_Renner#Berliner_Staatssekret%C3%A4r_f%C3%BCr_Kultur_(2014%E2%80%93

    Chris Dercon
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chris_Dercon#Intendant_der_Volksb%C3%BChne_Berlin

    Intendant der Volksbühne Berlin
    Berlins Regierender Bürgermeister und Kultursenator Michael Müller teilte Ende April 2015 mit, dass Chris Dercon ab 2017 die Nachfolge von Frank Castorf als Intendant der Volksbühne Berlin antreten werde. Die Entscheidung war von Kulturstaatssekretär Tim Renner vorbereitet worden.

    Viele Mitarbeiter der Volksbühne und der Intendant des Berliner Ensembles, Claus Peymann, lehnten Dercon und seine Pläne für die Entwicklung des Hauses ab. Die Kritik lautete: Mit Dercon vollziehe sich eine Entwurzelung der Berliner Volksbühne und deren Internationalisierung. Dercon stehe für ein „austauschbares, für den globalen Festivalbetrieb produziertes Durchreisetheater“. Der globalisierte Kunstmarkt übernehme ein Stadttheater, das in der Welt ein starkes Profil besaß. Quasi alle namhaften Intendanten Berlins äußerten sich kritisch über den Wechsel.

    Mit Dercon zeichne sich nicht nur ein Intendanten-, sondern ein Systemwechsel ab. Die Volksbühne solle als Repertoire- und Ensembletheater aufgelöst werden, das Sprechtheater solle durch Performance und Tanz abgelöst werden. Stattdessen sollten ein Kuratorenmodell, eine Eventmarke, ein internationales Label installiert werden.

    Am 13. April 2018 wurde bekannt, dass Dercon und der Berliner Kultursenator Klaus Lederer sich auf eine sofortige Beendigung von Dercons Engagement an der Volksbühne verständigt haben. Die Entscheidung sei im gegenseitigen Einvernehmen getroffen worden, hieß es in einer Erklärung der Kulturverwaltung.

    Claus Peymann
    https://de.wikipedia.org/wiki/Claus_Peymann

    Antonin Artaud
    https://de.wikipedia.org/wiki/Antonin_Artaud

    * 4. September 1896 in Marseille; † 4. März 1948 in Ivry-sur-Seine

    Pierre Carlet de Marivaux
    https://de.wikipedia.org/wiki/Pierre_Carlet_de_Marivaux

    * 4. Februar 1688 in Paris; † 12. Februar 1763 ebenda

    Chaos
    https://en.wikipedia.org/wiki/Chaos_(cosmogony)

    #Berlin #Kultur #Politik #Theater #Geschichte
    #Kreuzberg #Hallesches_Ufer #Charlottenburg #Kurfürstendamm #Lehniner_Platz #Mitte #Rosa_Luxemburg_Platz

  • Le collectif renaît toujours
    Pose d’une halle de marché et d’assemblée au Gourbi sur la ZAD

    https://lavoiedujaguar.net/Le-collectif-renait-toujours-Pose-d-une-halle-de-marche-et-d-assembl

    Mercredi, Gourbi 4 a été détruit par des tractopelles après une nouvelle offensive des gendarmes. C’est un des nombreux lieux de la ZAD qui a été attaqué la semaine dernière. Comme les autres, cet espace avait une histoire belle et singulière. Gourbi était un des lieux les plus partagés de la ZAD : il ne s’agissait pas d’un habitat individuel mais d’un espace dédié au commun. C’est là que se tenait le non-marché, tous les vendredis, ainsi que de nombreuses réunions des habitant·e·s de la ZAD.

    Ce dôme géodésique de terre, de paille et de métal était un des nombreux exemples de la créativité architecturale qui a surgi ici. Cette dernière version du Gourbi avait été construite à un moment décisif du mouvement, lors d’un grand chantier, le 30 juin 2016. Cette construction était notre réponse d’alors à la manipulation par laquelle le gouvernement essaya d’imposer ce projet sous couvert de démocratie, via une consultation publique. Nous y opposions un espace dédié à notre propre façon de nous organiser : à la base, avec les personnes concernées, dans des assemblées et des mises en pratique concrètes. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #ZAD #halle #reconstruction #collectif

  • Mennel, la chanteuse musulmane de « The Voice » attaquée pour ses propos sur les réseaux sociaux | Middle East Eye | 5 février 2018
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/mennel-la-chanteuse-musulmane-de-voice-attaqu-e-pour-ses-propos-sur-l

    Née à Besançon, d’un père syrien et turc et d’une mère marocaine et algérienne, Mennel, 22 ans, est étudiante en master d’anglais (Facebook)

    https://www.youtube.com/watch?v=bUStcgFlAIY

    Mais après son passage à « The Voice », Mennel Ibtissem a aussi suscité beaucoup de réactions hostiles en raison de ses publications sur les réseaux sociaux, depuis retirées d’Internet.

    De nombreux sites pro-israéliens l’ont accusée d’être « membre de l’extrême droite musulmane », de « tenir des propos complotistes » en publiant des captures d’écran de posts Facebook où elle prend position contre Israël et met en doute l’implication d’islamistes armés dans l’attentat de Nice – « Les vrais terroristes, c’est notre gouvernement », avait-elle écrit en août 2016.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=Kr8ZYs-TwfQ

    Née à Besançon, d’un père syrien et turc et d’une mère marocaine et algérienne, Mennel, musulmane, affiche clairement sa sympathie pour la cause palestinienne. Sur Internet, il est possible de voir un clip engagé où la jeune fille chante « Souris Palestine ».

  • Frédéric Pajak est éditeur et artiste. Il a ressemblé auprès de lui d’autres artistes aux sensibilités diverses, ils ont tissé ensemble les fils invisibles de leurs mondes et une exposition est née : « Grand trouble » à la Halle Saint Pierre à #Paris, dictée uniquement par l’envie de liberté...

    https://www.franceculture.fr/emissions/paso-doble-le-grand-entretien-de-lactualite-culturelle/frederic-pajak-nous-sommes-domines

    À Paris de nos jours, je trouve que les expositions sont dictées par les mécènes et les collectionneurs. Nous ne sommes plus dans une liberté de création mais dans des intérêts marchands. Nous voulions faire quelque chose libre des modes, des contingences.

    Né d’une suite de rencontres et d’échanges entre quarante-sept artistes, ‘Grand Trouble’ s’expose pour la première fois à la #Halle_Saint-Pierre et présente des œuvres aussi variées qu’étranges, aussi différentes les unes des autres que déroutantes en elles-mêmes. C’est donc le hasard et l’amitié qui ont réuni en ce lieu les dessins en noir et blanc de #Frédéric_Pajak et ceux de Joël Person, les jeux de texture d’Alain Frentzel et ceux de Jérôme Cognet, les photographies funèbres de Jean-Michel Fauquet et celles d’Edith Dufaux…

    Quelque part hors du temps, loin des objets familiers et de l’actualité, les œuvres de l’exposition questionnent le monde qui nous entoure sans le pointer du doigt. Le visiteur, inquiété, suit un parcours sinueux dans le clair-obscur de la première salle et plonge dans un spectacle métaphorique.

    http://www.hallesaintpierre.org/2017/05/03/grand-trouble-2

    Deux invités et des frontières. A déranger avec l’astrophysicien et poète Aurélien Barrau qui place les #trous_noirs, ces sphères dont rien ne peut s’échapper, sous le signe de Jean Genet et avec le dessinateur écrivain et éditeur Frédéric Pajak qui plaide pour une autre #histoire_de_l’art.
    L’artiste et écrivain Frédéric Pajak, éditeur aux
    #Cahiers_dessinés, qui plaide pour une autre histoire de l’art et l’astrophysicien Aurélien Barrau , astrophysicien spécialisé dans la #physique_des_astroparticules, des trous noirs et en #cosmologie, qui est aussi membre du comité de rédaction de la revue de poésie Hors Sol13, de la revue culturelle Diacritik 14, ainsi que président d’honneur de Formes élémentaires, association qui a pour but l’élaboration d’expositions d’art contemporain en dialogue avec les sciences .

    https://www.franceculture.fr/emissions/poesie-et-ainsi-de-suite/poesie-et-trous-noirs


    #France_culture #exposition_art_contemporain

    En mathématiques, on utilise souvent ce qu’on nomme un développement limité. Cela consiste à approximer une fonction suffisamment régulière par une série de termes dont chacun fait intervenir une dérivé d’ordre plus élevée que le précédent (la dérivé renseigne sur la vitesse de variation de la fonction).

    Si l’on considère le facteur d’échelle de l’Univers – que l’on peut intuitivement penser comme sa taille si la courbure est positive – et son évolution en fonction du temps, on peut là aussi mener un développement limité de cette fonction.
    Le terme d’ordre zéro de ce développement est connu depuis toujours : c’est l’existence de l’Univers.
    Le terme d’ordre un de ce développement est la grande découverte du début du vingtième siècle : l’Univers est en expansion.
    Le terme d’ordre deux de ce développement est la grande découverte de la fin du vingtième siècle : l’expansion de l’Univers est accélérée.

    http://blogs.futura-sciences.com/barrau/2017/05/31/probleme-immense-de-lacceleration-de-lunivers-enfin-resolu/#comments

  • Sortir du camp - Paris-luttes.info via @paris
    https://paris-luttes.info/sortir-du-camp-3479

    Le texte qui suit a été écrit la veille de l’expulsion des jardins d’Éole. Il devait être finalisé, traduit et distribué aux soutiens et aux migrant-e-s : il s’agissait de réfléchir à la place et à la forme que doit ou ne doit pas prendre la #solidarité. D’autres #campements existent, et d’autres sont à venir : ce texte reste donc encore d’actualité.

    À l’attention des soutiens, personnes solidaires, voisins...

    Pendant plusieurs mois, des migrant-e-s dormaient sous le métro aérien de la ligne 2. Ils dormaient dans des tentes, fournies par des associations, ils étaient nourris, par des associations, ils étaient comptés, par des associations.

    Le 2 juin, à l’aube, ils furent expulsés par la préfecture… et des associations (France Terre d’Asile et Emmaüs). Alors même qu’un syndicat de travailleurs sociaux s’indignait que celles et ceux dont le boulot est de permettre l’accès aux droits élémentaires deviennent des supplétifs de la police, ces associations ont continué dans le mensonge. Ce sont ces mêmes associations qui sont chargées par la mairie « d’accueillir » et d’accompagner les migrants « hébergés » de l’occupation de la caserne. On sait avec quels résultats.

    Après l’expulsion du campement de la Chapelle, les migrant-e-s se sont retrouvés, avec des voisins, à proximité de l’Église St-Bernard. Lorsqu’ils ont décidé, faute de solution, de pénétrer dans l’église, c’est une autre association, Entraides Citoyennes, qui a balancé le projet aux flics et au curé. Cette même association qui vient le soir-même fournir des sandwichs jambon-fromage à des personnes qui, majoritairement, et pour des raisons religieuses ou culturelles, ne mangent pas de porc ou sont végétaliennes. L’asso se donnait le droit de trier les migrant-e-s selon leurs besoins supposés.

    Entraides Citoyennes encore, le vendredi 5 juin, aidait les flics à pousser les migrants-e-s dans le métro de la Chapelle, sur les quais. Lorsqu’une voisine, outrée, a tiré la sonnette d’alarme pour bloquer le métro, c’est une personne de cette association qui l’a dénoncée publiquement, devant les flics.

    « Ce n’est pas une coïncidence si pour nommer les bidonvilles où vivent maintenant des Rroms, la presse, le gouvernement, et même trop souvent les acteurs de la société civile utilise le nom de camp. Le bidonville est un instrument du racisme d’État entretenu par l’administration à des fins de gouvernement. »

    Extrait d’une déclaration, le 16 mai 2015, à la fête de l’Insurrection Gitane.(...)

    Aujourd’hui, à Éole, les associations ont disparues. Le PCF considère le campement comme « ingérable » et ce serait un aveu d’échec de leurs négociations que d’y remettre les pieds (c’était pourtant leur projet avant que l’assemblée migrants/solidaires bouscule le service d’ordre du PCF pour se diriger vers la caserne de Chateau Landon). La plupart des associations – pas si indépendantes – n’y passent plus.

    Aujourd’hui les associations ont disparu, et pourtant un comportement similaire est parfois reproduit.

    Tant au niveau de la nourriture, de l’accès à l’eau, aux vêtements, aux informations, les migrant-e-s sont maintenus dans une situation de #quémandeurs.
    Cette file de personnes attendant son sandwich est insupportable. Ne sont-ils pas capables de se faire à manger à partir du moment où on leur propose les moyens matériels de le faire ? L’excuse de la fatigue ne tient pas : il n’y a rien de plus fatiguant que de se faire déposséder de tout.

    Il y a là une gestion de camp, avec toute sa dimension carcérale. Les soutiens, majoritairement blancs, gèrent les migrant-e-s comme une population à risque, comme des sujets non-politiques, comme des enfants à qui il faudrait donner la béquée.

    Ces derniers jours des efforts considérables ont été faits. Une volonté d’intégrer les #migrant-e-s aux processus de décisions et d’#organisation. Nous devons soutenir une telle démarche. C’est un premier pas allant dans le bons sens. Mais nous devons rester alerte : nos réflexes sont bien souvent empreints de paternalisme.

    Sortir du camp, c’est déjà rompre avec la logique de charité. Les laisser exprimer leurs volontés, les laisser développer leur lutte et leurs moyens d’organisation.

    En brisant ces logiques nous ne pourrons qu’ouvrir des perspectives pour sortir réellement du camp (d’Éole ou d’ailleurs).

    En tant que soutien, évidemment, nous pouvons les aider : faire le point sur les démarches administratives, leur apporter une aide logistique, mobiliser nos connaissances et nos réseaux pour l’accès à du matériel, leur donner un aperçu du droit et de ses limites, du danger et des possibilités face à la police, leur raconter les expériences passées des luttes de sans-papiers et une idée du rapport de force dans le contexte actuel, leur décrire sans tabou les forces en présence.

    La liberté de circulation n’est pas une distribution de sandwichs au kiri.

    Rue Pajol : Ian Brossat, chef du PCF parisien, n°1 du logement à la Ville et à la tête d’un des plus gros bailleurs parisien, tartine des sandwichs

    #égalité

  • Underground Geneva
    by @albertocampiphoto

    Ce travail a été dirigé par la prof. Juliet Fall dans le cadre de l’atelier de Master “Films documentaires en géographie politique et culturelle” et publié dans le journal LaCité. Un voyage pensé pour découvrir les structures souterraines de la ville de Genève, les lieux cachés sous nos pieds et pour rencontrer les gens qui y travaillent ou y vivent. Pour faire ce reportage dans les égouts en compagnie des élèves cinéastes, j’ai été guidé par une équipe des #Services_industriels_genevois (#SIG). Outre les égouts, nous avons étudié aussi quelques autres lieux : un hôpital d’urgences souterrain, des grottes pour la culture des champignons, un centre de recherche scientifique et des parkings souterrains.


    http://www.albertocampiphoto.com/underground-geneva

    #Genève #underground #souterrain #égouts #égoutiers #sous-sol #photographie

    Pour voir le #film réalisé par les étudiants :
    http://webtv.unige.ch/ses/index.html?emission=film-d-etudiants&videoID=filmetudiants_geo_egouts

    • Underground. The Spectacle of the Invisible

      It is impossible to imagine what our life would be like without all the underground train stations, shopping centers and cinemas, without the tunnels and water reservoirs. The world under the ground is immensely ramified and moves between possibility, idea and necessity. Additional space is made underground, also to keep things that are worth protecting, that are secret, or even dangerous. This applies to bank vaults, government bunkers or final disposal sites but also to the “underground” movement, which takes over cellars of all kinds. Other people spend entire days underground because they work or find shelter there. Using photographs, models or films the exhibition shows significant national and international buildings and presents the underground as a habitat that in the future will probably shape our everyday life to a far greater extent.

      http://www.museum-gestaltung.ch/en/exhibitions/annual-program-2014/underground

      #exposition #Halle