• J’ai découvert une BD sur la division Charlemagne. Vous savez, ces engagés français du côté nazi qui ont eu carrément droit à une division SS rien qu’a eux. Certains fuyaient la pendaison parce que les alliés cavalaient vers Berlin, d’autres la répression ou l’exécution sommaire.
    Et donc on les retrouve à Berlin, après avoir passé un petit temps sur le front polonais.
    Et franchement, c’est instructif. C’est écrit sans trop d’idéologie, juste ce qu’il faut d’authentique, et c’est très renseigné.

    B.D. : Berlin sera notre tombeau

    https://editionspaquet.com/shop/9782889324163-berlin-sera-notre-tombeau-integrale-1185#attr=5765,576

    Et donc pourquoi lire ça aujourd’hui ? Perso, ça me semble fini le cordon de sécurité face à l’extrême droite qui s’est imposé pendant 70 ans. Je crois même que ce mode de ségrégation des débats a fait du mal et ne nous a pas aidé à nous préparer à ce qui nous tombe dessus aujourd’hui. Pour lutter contre toutes les formes et tous les élans droitiers qui nous bousculent tous les jours, si on peut glaner des éléments dans ces bribes du passé, ça pourrait nous armer mentalement. Mieux vaut savoir détecter plutôt qu’être surpris.

    #WW2 #nazi #berlin #francais #histoire #collabo

    • épuisé, € 103,00 d’occasion, #bof il nous faudrait une bd sur les membres de la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) https://fr.m.wikipedia.org/wiki/14e_division_SS_(galicienne_no_1) et les trawniki ukrainiens.

      Demjanjuk-Prozess - « Ukrainische Wachmänner waren schlimmer als die SS »
      https://www.spiegel.de/panorama/justiz/demjanjuk-prozess-ukrainische-wachmaenner-waren-schlimmer-als-die-ss-a-66874

      La brigade Charlemagne n’était qu’un phénomène éphémère. La collaboration des services secrets ouest-allemands avec les travniki et banderistes par contre n’a jamais cessé et trouve son expression actuelle dans le soutien inconditionnel des forces ukrainiennes par l’Allemagne.

      Évidemment l’armée ukrainienne n’est pas une organisation plus fasciste que n’importe quelle armée du monde. C’est plutôt une question allemande et états-unienne qui tourne autour du positionnement de l’Allemagne contre la Russie depuis la guerre qu’on appelle la première guerre mondiale

      Du côté francais il faudrait travailler sur les ex-SS allemands qui ont rejoint la légion étrangère. L’armée francaise employait ces vieux messieurs jusqu’au départ du contingent tricolore de Berlin en 1990 ou 1991. Il n’est pas exclus qu’il y a là un lien avec la division SS Charlemagne mais je n’en sais rien.

      Alors j’attends la bd antifasciste qui raconte la vie de John Demjanjuk et des trawniki ukrainiens. Elle serait forcément d’une grande actualité.

      #nazis #Ukraine #Bandera #Allemagne #holocauste

  • #Shtetl

    Juif polonais ayant survécu à l’#Holocauste, le réalisateur accompagne son ami Nathan sur la trace de sa famille, originaire de #Bransk, petite ville de #Pologne. Ils vont rencontrer Zbyszek Romaniuk, jeune Polonais féru d’histoire locale, avec qui, depuis un certain temps, Nathan est en relation épistolaire. Tous trois, en interrogeant les lieux et des témoins, tentent de retrouver les empreintes du passé juif de Bransk. Le shtetl a disparu quand 2 500 juifs furent déportés à Tréblinka... Plus tard, Zbyszek se rend aux États-Unis dans des familles juives originaires de Bransk. Mais quand ses recherches le conduisent en Israël, il se heurte à de jeunes étudiants, qui lui reprochent l’#antisémitisme polonais. De retour en Pologne, il sera au contraire critiqué et menacé à cause de son intérêt pour l’histoire juive de Bransk. Devenu maire-adjoint de la petite ville, il finira par occulter cet aspect du passé.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/7160_0
    #traces #histoire #mémoire #film #film_documentaire #documentaire

  • La plainte de l’#Afrique_du_Sud contre #Israël

    "La plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’#Etat d’Israël ne l’accuse pas de #génocide, mais de laisser des éléments de ses forces de sécurité le pratiquer. Elle se fonde sur les intentions énoncées par certains responsables politiques et militaires, sur l’observation des pratiques israéliennes depuis 75 ans vis-à-vis de l’ensemble du #peuple_palestinien et enfin sur la manière dont il se comporte aujourd’hui à #Gaza. (...)

    #politique #international #géopolitique #monde #propagande #fascisme #sioniste #extermination #holocauste #Palestine #seenthis #vangauguin

    https://www.voltairenet.org/article220263.html

    • Le message de Der Spiegel est clair : Il n’’y a pas de génocid en Israël.

      C’est évident car les juifs sont victimes du génocide nazi et nous leur devons notre soutien inconditionnel à cause du péché antisemite de nos grand parents. Nous avons hérité de leur culpabilité. Afin de nous disculper il faudra tenir encore pendant quelques générations car :
      https://www.bibleserver.com/cross-reference/LUT/5.Mose7%2C9#verse-2-mose20-2c6

      Denn ich, der HERR, dein Gott, bin ein eifernder Gott, der die Missetat der Väter heimsucht bis ins dritte und vierte Glied an den Kindern derer, die mich hassen, aber Barmherzigkeit erweist an vielen Tausenden, die mich lieben und meine Gebote halten.

      Notre position en tant qu’Allemands responsables nous interdit d’accuser Israël comme le font d’autres.
      https://seenthis.net/messages/1027189

      J"avoue que notre position est comfortable et avantageuse.

      D’abord l’Israël nous a aidé á empêcher Eichmann de témoigner contre ceux qu’il tenait pour les vrais responsables de l’holocauste. Si les Israëliens ne l’avaient pas exécuté tout de suite il aurait rendu public beaucoup de détails sur les tueurs nazis qui poursuivaient tranquillement leur carrière dans le nouvel état démocratique allemand.

      Notre solidarité inconditionnelle avec l’état hébreu nous rapproche de nos maîtres outre-atlantiques.

      Ce gage de fidélité, Bündnistreue nous est cher car c’est seulement notre dévotion totale qui nous protège de la vengeance des dieux sur terre qui habitent à Washington. Ne vous moquez pas, nous avons propéré sous leur tutelle et comptons continuer à profiter de cette alliance.

      #génocide #shoa #holocaust #Allemagne #nazis #histoire #Israël #Palestine #USA #climat #presse #idéologie #impérialisme

  • Enzo Traverso : la guerre à Gaza « brouille la mémoire de l’Holocauste » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/051123/enzo-traverso-la-guerre-gaza-brouille-la-memoire-de-l-holocauste

    une guerre génocidaire menée au nom de la mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser et discréditer cette mémoire, avec le résultat de légitimer l’#antisémitisme. Si on n’arrive pas à stopper cette campagne, plus personne ne pourra parler de l’#Holocauste sans susciter la méfiance et l’incrédulité ; beaucoup finiront par croire que l’Holocauste est un mythe inventé pour défendre les intérêts d’#Israël et de l’#Occident. La mémoire de la Shoah comme « religion civile » des droits humains, de l’#antiracisme et de la démocratie, serait réduite à néant. Cette mémoire a servi de paradigme pour construire le souvenir d’autres violences de masse, des dictatures militaires en Amérique latine à l’Holodomor en Ukraine, jusqu’au génocide des Tutsis au Rwanda… Si cette mémoire s’identifie à l’étoile de David portée par une armée qui accomplit un #génocide à #Gaza, cela aurait des conséquences dévastatrices. Tous nos repères seraient brouillés, tant sur le plan épistémologique que sur le plan politique.
    On entrerait dans un monde où tout s’équivaut et où les mots n’ont plus aucune valeur. Toute une série de repères constitutifs de notre conscience morale et politique – la distinction entre le bien et le mal, la défense et l’offense, l’oppresseur et l’opprimé, l’exécuteur et la victime – risqueraient d’être sérieusement abîmés. Notre conception de la démocratie, qui n’est pas seulement un système de lois et un dispositif institutionnel mais aussi une culture, une mémoire et un ensemble d’expériences, en sortirait affaiblie. L’antisémitisme, historiquement en déclin, connaîtrait une remontée spectaculaire.

    • Engagés, après l’émancipation, dans la sécularisation du monde moderne, les #juifs se sont retrouvés, au tournant du XXe siècle, dans une situation paradoxale : d’une part, ils s’éloignaient progressivement de la religion, en épousant avec enthousiasme les idées héritées des Lumières ; de l’autre, ils étaient confrontés à l’hostilité d’un environnement antisémite. C’est ainsi qu’ils sont devenus un foyer de #cosmopolitisme, d’universalisme et d’#internationalisme. Ils adhéraient à tous les courants d’avant-garde et incarnaient la pensée critique. Dans mon livre, je fais de Trotski, révolutionnaire russe qui vécut la plupart de sa vie en exil, la figure emblématique de cette judéité diasporique, anticonformiste et opposée au pouvoir.

      Le paysage change après la Seconde Guerre mondiale, après l’Holocauste et la naissance d’Israël. Certes, le cosmopolitisme et la pensée critique ne disparaissent pas, ils demeurent des traits de la judéité. Pendant la deuxième moitié du XXe siècle, cependant, un autre paradigme juif s’impose, dont la figure emblématique est celle de Henry Kissinger : un juif allemand exilé aux États-Unis qui devient le principal stratège de l’impérialisme américain.
      Avec #Israël, le peuple qui était par définition cosmopolite, diasporique et universaliste est devenu la source de l’État le plus ethnocentrique et territorial que l’on puisse imaginer. Un État qui s’est bâti au fil des guerres contre ses voisins, en se concevant comme un État juif exclusif – c’est inscrit depuis 2018 dans sa Loi fondamentale – et qui planifie l’élargissement de son territoire aux dépens des Palestiniens. Je vois là une mutation historique majeure, qui indique deux pôles antinomiques de la judéité moderne. La guerre à #Gaza confirme que le nationalisme le plus étriqué, xénophobe et raciste, dirige aujourd’hui le gouvernement israélien.

    • Certes, le 7 octobre a été un massacre épouvantable, mais le qualifier de plus grand pogrom de l’histoire après l’Holocauste signifie suggérer une continuité entre les deux. Cela induit une interprétation assez simple : ce qui s’est passé le 7 octobre n’est pas l’expression d’une haine engendrée par des décennies de violences systématiques et de spoliations subies par les Palestiniens […]

    • Pour éviter de croire qu’une certaine façon d’opposer « deux » « devoirs de mémoire » dits « antagonistes » serait légitime, on songera simplement aux réflexions de Frantz Fanon à propos des similitudes (incluant certes des mécanismes différents) entre le racisme colonial et l’antisémitisme modernes. Il écrit, dans le chapitre 4 de Peau noire masques blancs : « L’antisémitisme me touche en pleine chair, je m’émeus, une contestation effroyable m’anémie, on me refuse la possibilité d’être homme. Je ne puis me désolidariser du sort réservé à mon frère. Chacun de mes actes engage l’homme. Chacune de mes réticences chacune de mes lâchetés manifeste l’homme ». Et Fanon évoque alors, dans la foulée, la « culpabilité métaphysique » de Jaspers, l’allemand. Culpabilité qui évoque à la fois celle de celui qui porte une « identité » de colon, et celle de celui qui porte une « identité nationale » qui a soutenu le « projet » d’extermination des juifs : « Il existe entre les hommes, du fait qu’ils sont des hommes, une solidarité en vertu de laquelle chacun se trouve co-responsable de toute injustice et de tout mal commis dans le monde, et en particulier de crimes commis en sa présence, ou sans qu’il les ignore. Si je n’ai pas risqué ma vie pour empêcher l’assassinat d’autres hommes, si je me suis tenu coi, je me sens coupable en un sens qui ne peut être compris de façon adéquate ni juridiquement, ni politiquement, ni moralement… Que je vive encore après que de telles choses se soient passées pèse sur moi comme une culpabilité inexpiable ». (Jaspers, La culpabilité allemande,)

      Avec ces remarques de Fanon, un homme ayant lutté contre le racisme colonial, on comprend à nouveau, aujourd’hui, que les « devoirs de mémoire » tendent à ne plus être mutuellement exclusifs : au contraire, occulter l’un, c’est mutiler l’autre, et toutes les victimes de ces génocides, finalement, subissent la même occultation désastreuse. Avec ces remarques, les manières dont les idéologies racistes, antisémites, ou identitaires européennes instrumentalisent les conflits au Moyen-Orient pour traiter de sujets « nationaux » « européens », tendent à perdre toute légitimité. Et les situations conflictuelles peuvent apparaître à nouveau dans leurs dimensions structurelles, complexes, mais aussi spécifiques.

      Par-delà sionisme et antisionisme. Pour une critique globale de l’idéologie nationale-étatique moderne.❞

      http://benoitbohybunel.over-blog.com/2016/12/israel-palestine-penser-une-critique-globale-de-l-ideolog

    • sous la plume de l’historien Enzo Traverso dans La Fin de la modernité juive[16]. On est étonné, en effet, de se retrouver face à certains raccourcis politiques hâtifs qui, s’ils ne s’abaissent pas au niveau des thèses de Bouteldja, encouragent néanmoins une relativisation de l’antisémitisme contemporain. On peut suivre Traverso dans son argumentation générale. La modernité juive, portée par les composantes progressistes des juifs européens, reposait en partie sur la situation sociale et/ou politique précaire de ces derniers, qui tendait à les rapprocher des idéaux avant-gardistes, anti-nationalistes et communistes. La situation d’un grand nombre de juifs européens aujourd’hui qui en font, pour ce qui est de la France, l’une des populations minoritaires les plus socialement acceptées, porte certains d’entre eux à des alliances bien plus marquées à droite. Mis à part la nos­talgie parfois quelque peu essentialisante pour la bonne vieille « modernité juive », la dimension problématique de l’ouvrage apparaît quand Traverso avance la thèse selon laquelle l’antisémitisme aurait été remplacé en Europe par l’islamophobie. Il semblerait que cette thèse soit à prendre dans des termes fonctionnels. L’islamophobie occuperait aujourd’hui la fonction jadis remplie par l’anti­sémitisme. Paradoxalement, cette tentative d’his­toriciser les racismes, en les concevant en termes de vases communicants — l’un baisse, l’autre prend le relais —, produit en fait une conception anhistorique. Tout se passe comme si l’islamophobie pouvait faire ce que fit l’antisémitisme au XIXe et XXe siècles, à savoir contribuer à la formation sanglante des États-nations européens. Mais le racisme n’est pas une matrice vide et indéterminée, qui resterait en quelque sorte indifférente à qui y fait quoi. Bien entendu, le racisme se polarise aujourd’hui autour d’un rejet de la présence même des minoritaires liés à l’immigration (nord -)africaine et moyen-orientale, stigmatisés parce que musulmans. Or, conclure de cela que l’antisémitisme en Europe n’aurait plus aucune efficace idéologique ni la moindre force de mobilisation pratique, c’est faire preuve d’une conception unilatérale du racisme, ne laissant aucune place à la possible coexistence et coordination de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Quid, alors, par exemple, des délires paranoïaques sur le « grand remplacement » des Européens chrétiens par les musulmans et la « submer­sion démographique organisée » qui trouvent souvent, justement, leur « explication » dans un complot juif visant à un nouvel ordre mondial ? D’abord, le fait que le terme d’« antisémitisme » soit instrumentalisé, notamment par des juifs réactionnaires, pour faire taire toute critique d’Israël et pour nourrir le racisme anti-arabe et anti-noir, n’est pas en soi un argument pour abandonner ce concept. Cette instrumentalisation nous dit quelque chose de l’amalgame qu’ils en font mais ne préjuge en rien quant à la possibilité d’une conception historique de l’antisémitisme[17]. Le travail théorique consiste à se battre sur le terrain des concepts pour leur redonner un sens juste, et non à opter pour un nouveau mot de manière purement nominaliste. Ensuite, l’affirmation suivant laquelle l’antisémitisme serait nécessairement porté à sa disparition du fait de son déclin notable durant la seconde moitié du XXe siècle[18] est tout de même ahu­rissante lorsqu’elle vient d’un historien. Appliquée à toute autre forme de racisme, cette pseudo-argumentation ne passerait pas. Que dirait-on, par exemple, de l’idée qui voudrait que la fin de la colonisation et de l’esclavage suffise pour faire du racisme anti-arabe et anti-noir des phénomènes marginaux, sinon qu’elle s’inscrit dans une vision apologétique de l’État de droit occidental où le Progrès nous porte inéluctablement vers la disparition de la barbarie ? (...)
      Il est significatif, à cet égard, que les quelques analyses que propose Traverso des actes antisémites contemporains contredisent ses thèses générales sur les relations entre antisémitisme et islamophobie. En effet, lorsque l’historien s’attarde sur le rapt et le meurtre d’Ilan Halimi, il ne manque pas de constater que l’as­sociation idéologique des juifs à l’argent fut un mobile essentiel dans le ciblage et la stratégie de Fofana et ses compagnons[20]. Or, cette association entre juifs et pouvoir économique, politique et médiatique s’est cristallisée précisément au moment de la formation des États-nations européens et de la consolidation de la société bourgeoise[21]. Si cet élément de l’antisémitisme historique a pu être réactivé dans ces actes commis en 2006, pourquoi produire une telle rupture historique entre antisémitisme et « judéophobie[22] » ? Pourquoi concevoir les relations actuelles entre antisémitisme et islamophobie uniquement dans les termes de la « transmigration[23] » du premier dans le second, étant donné que de tels éléments de l’antisémitisme histo­rique transmigrent, eux aussi, dans certaines idées et pratiques contemporaines des prolétaires racisés ? En outre, Traverso propose de comprendre ce qu’il veut appeler la « nouvelle judéophobie » dans le cadre du rapport entre des prolétaires racisés et une population juive moins précaire. Plus précisément, cette « nouvelle judéophobie » est saisie dans le « retournement histo­rique[24] », le « chassé-croisé[25] » qui tend à faire des juifs le symbole d’une intégration contrastant avec la dégra­dation des vies des prolétaires racisés. Bref, Traverso veut comprendre l’acharnement sur les juifs en tant que juifs dans les transformations historiques des rapports entre minoritaires. Or, dans cette perspective, un concept unifié d’antisémitisme serait bien plus à même d’articuler la sédimentation historique de l’acharnement sur les juifs avec ses réactivations dans le présent. À moins de considérer, évidemment, qu’il y ait quelque chose comme un antisémitisme propre aux prolétaires racisés et qui, pour cette raison, « surgit d’une révolte légitime[26] ». Soyons clairs : leur révolte est plus que « légitime », elle est nécessaire en tant qu’expression des antagonismes de classe. Seulement, encore une fois, le langage de la lutte n’est pas séparable de son « orientation ». Si la lutte prend les formes d’une personnalisation racialisante, elle contribue à la polarisation des segments de classes, à leur construction en groupes aux caractéristiques hérédi­taires et inchangeables et donc, in fine, à la perpétuation de la société capitaliste.

      Plus blanc que blanc ? Révolte et antisémitisme, stoff, août 2019
      https://www.stoff.fr/article/plus-blanc-que-blanc

  • Stolpersteine für Holocaust-Opfer: Berliner Jüdin kehrt an den Ort ihres Schreckens zurück
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/stolpersteine-fuer-holocaust-opfer-eine-berliner-juedin-kehrt-an-de

    21.9.2023 von Anne-Kattrin Palmer - Es ist Mittagszeit, als sich vergangene Woche ein Trüppchen von Menschen vor einem Wohnhaus in Berlin-Mitte trifft. Die Sonne scheint, der ehemalige Architekt Thomas Schriever kniet sich mit seinem Eimer nieder und beginnt, die Pflastersteine aus dem Boden zu holen. Er geht langsam vor, bedächtig. Seine Augen sind gerötet. Später wird er sagen, dass es ihm sehr nahegegangen ist.

    Neben ihm sitzt eine zierliche, gebrechliche Frau mit rotem Haar in einem Rollstuhl. Ginger Lane ist 84 Jahre alt. Die einstige Balletttänzerin hat ihre Augen hinter einer großen orangen Sonnenbrille versteckt, weil das Licht so brennt, aber auch die Erinnerungen. Ihre schmalen Hände zittern, während der Mann im Blaumann einen Spachtel in die Erde haut, die Steine rausholt, Wasser auf das Loch schüttet und weitergräbt. Verwandte von Ginger Lane, wie ihre ebenfalls rothaarige Tochter Beth, eine Filmemacherin, die aber auch mal als Schauspielerin in einem Francis-Ford-Coppola-Streifen mitspielte, richten die Handys auf den ehrenamtlichen Stolperstein-Verleger Schriever, der sich langsam vorarbeitet.

    Bildstrecke

    Neun Rosen für die Eltern und die sieben Kinder der Familie Weber.

    Neun Rosen für die Eltern und die sieben Kinder der Familie Weber.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Beth Lane (v.M.) vor den Stolpersteinen ihrer Familie an der Max-Beer-Straße.

    Beth Lane (v.M.) vor den Stolpersteinen ihrer Familie an der Max-Beer-Straße.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Beth Lane mit ihrer Mutter Ginger Lane, die als Kind in Berlin-Mitte lebte.

    Beth Lane mit ihrer Mutter Ginger Lane, die als Kind in Berlin-Mitte lebte.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Der Architekt Thomas Schriever verlegt die Steine.

    Der Architekt Thomas Schriever verlegt die Steine.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Ginger Lane war drei Jahre alt, als ihre Mutter ermordet wurde.

    Ginger Lane war drei Jahre alt, als ihre Mutter ermordet wurde.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Musik begleitete die Zeremonie.

    Musik begleitete die Zeremonie.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    In Gedenken an die Familie Weber.

    In Gedenken an die Familie Weber.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Thomas Schriever arbeitet sich vor, nach 50 Minuten war es vollbracht.

    Thomas Schriever arbeitet sich vor, nach 50 Minuten war es vollbracht.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Mutter und Tochter: Ginger und Beth Lane leben in Amerika.

    Mutter und Tochter: Ginger und Beth Lane leben in Amerika.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Die neun Stolpersteine, bevor sie eingebettet wurden.

    Die neun Stolpersteine, bevor sie eingebettet wurden.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Ginger Lanes Redemanuskript.

    Ginger Lanes Redemanuskript.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Die Weber-Kinder gemeinsam mit weiteren jüdische Überlebenden vor ihrer Abfahrt nach Amerika, Ginger Lane steht vorne.

    Ginger Lane kämpft die nächsten 50 Minuten mit den Tränen, vor allem als Schriever einen Stolperstein nach dem nächsten in der Erde verschwinden lässt. Auf jedem einzelnen stehen die Namen ihrer jüdischen Familie – ihr Vater Alexander Weber, die Mutter Lina (Kosename von Pauline), der Bruder Alfons, die Schwestern Senta, Ruth, Gertrude, Renee, Judith und sie, Bela Weber. Bela heißt heute Ginger, sie spricht nur noch Englisch. „Deutsch habe ich nach meiner Flucht 1946 nicht mehr gesprochen“, erzählt sie später. In den USA habe man nach Hitler als Deutsche keinen guten Stand gehabt.

    Doch jetzt schaut sie andächtig auf den schmalen Gehweg vor dem Wohnhaus mit den 30 Klingelschildern in der Max-Beer-Straße 50, auf dem fortan die neun goldenen Steine an ihre Geschichte erinnern und auch mahnen sollen, dass die Schrecken der Vergangenheit nie wieder auferstehen dürfen. In Mitte liegen mehr als 2000 solcher Steine.

    1943 hieß die Straße noch Dragonerstraße, die Hausnummer war 48. Die gibt es nicht mehr und auch nicht das alte große, heruntergekommene Haus, in dem die Familie lebte, bis die Nazis sie verfolgten und die Mutter von Ginger Lane in Auschwitz ermordeten. Ein Musiker spielt jetzt „Sag mir, wo die Blumen sind“. Ginger Lane laufen Tränen über die Wangen.

    Die 84-Jährige ist 1939 in Berlin geboren, damals lebte die Familie noch in der Grenadierstraße (heute Almstadtstraße) im „Scheunenviertel“, das, bevor Hitler an die Macht kam, bevorzugter Ankunftspunkt für Tausende von Juden war, die aus den östlichen Gebieten Europas vor Gewalt und Pogromen flohen.

    Auch die Familie Weber war 1930 in das Arme-Leute-Quartier gezogen. Alexander Weber kam aus dem katholischen Paderborn. Er war der Spross einer gut situierten Familie, die eine Regenschirm-Manufaktur besaß. Als er geschäftlich nach Ungarn reiste, lernte er Pauline Banda kennen, Tochter eines Kantors der jüdischen Gemeinde in Rákospalota, und verliebte sich. Am 12. September 1926 heiratete er die hübsche Frau mit den braunen Haaren in Rákospalota und nahm sie mit nach Deutschland. Vorher war Weber sogar zum jüdischen Glauben konvertiert.

    Doch die jüdische Ehefrau war nicht willkommen im erzkatholischen Paderborn. „Sie haben ihn enterbt“, sagte eine der Töchter, Ruth, mal in einem Interview mit der Süddeutschen Zeitung. Alexander Weber brach vollständig mit seiner Familie, verließ Paderborn, zog nach Dortmund und dann, Anfang 1930, nach Berlin, zunächst in eine Zwei-Zimmer-Wohnung in der Grenadierstraße. Danach in die Dragonerstraße. Das Paar bekam sieben Kinder. Alfons war der Älteste, die Jüngste war Bela, heute Ginger.

    Ginger Lane war dreieinhalb Jahre alt, als die Gestapo vor der Tür stand. Es hat sich bis heute bei ihr eingebrannt, obwohl sie noch so jung war. Sie weiß genau, dass die Männer in Ledermänteln gegen die Tür hämmerten und ihre Mutter öffnete. Ginger selbst versteckte sich. Die Tür schlug wieder zu, ihre Mama war weg. Sie schaute aus dem Fenster, sah, wie die Männer ihre hilflose Mutter in ein schwarzes Auto schubsten. Sie ahnte damals nicht, dass sie Mutter nicht mehr wiedersehen würde. 1943 wurde Pauline Weber in Auschwitz ermordet. Jetzt, genau 80 Jahre danach, sitzt ihre Tochter vor dem Haus, in dem alles passierte. Sie konnte lange Jahre nicht hierhin zurückkommen.
    1943 in Berlin: Die Mutter, der Vater und der Bruder werden verhaftet

    Damals überschlugen sich die Ereignisse: Die Mutter war weg, noch in derselben Nacht wurde auch Alexander Weber verhaftet, am nächsten Morgen brachte man die sieben Kinder in das Krankenhaus der jüdischen Gemeinde in der Exerzierstraße. „Wir waren ganz allein, als sie uns holten“, erzählt Ginger an jenem Mittag in Berlin. Alfons sei noch mal abgehauen, er wollte irgendwelche Papiere in Sicherheit bringen, aber als er zurückkam, hätten sie ihn eingesperrt. Doch er sowie der Vater kamen auf wundersame Weise wieder frei. Alexander Weber rettete wohl, dass er seinen Austritt aus der jüdischen Gemeinde erklärte. Scheiden lassen aber wollte er sich nicht. Warum ihr Bruder Alfons gehen durfte? Ginger Lane weiß es bis heute nicht.

    Es war aber nur eine Frage der Zeit, bis man die Kinder abholen und in den Tod schicken würde. Das wusste Alexander Weber in jenen Jahren, da seine Kinder nach den Nürnberger Rassegesetzen als „Halbjuden“ galten. Hinzu kamen die Bombenangriffe, die Kinder saßen nur noch im Keller. Sie waren verschüttet. Er muss verzweifelt gewesen sein, erzählt eine Verwandte, die aus Paderborn für die Zeremonie angereist ist, an jenem Mittag vor dem Haus in der Max-Beer-Straße.

    It is an honor to share that 9 Stolpersteine bricks were laid outside of 48 Dragonerstrasse to honor the Weber family. Stolpersteine is the brilliant work of Gunter Demnig and stretches across Europe to honor and remember the victims and the persecuted of the Holocaust. pic.twitter.com/66AArWGJDF
    — beth lane (@bethlanefilm) September 21, 2023

    Doch dann sei etwas Unfassbares geschehen: Der Obst- und Gemüsehändler Arthur Schmidt aus Worin, einem Dorf etwa 60 Kilometer östlich von Berlin, bot dem Vater an, die Kinder bei sich zu verstecken. Schmidt hatte in dem Haus in der Dragonerstraße 48, in dem die Webers wohnten, einen Raum gemietet. Dort lagerte er seine Obstkisten und die Ware, die er in den Markthallen nicht verkauft hatte. Die beiden Männer kannten und mochten sich. „Oh ja!“, soll Alexander Weber damals erleichtert gerufen haben.

    So kam es, dass Schmidt die Geschwister eines Nachts abholte, und fortan wohnten sie auf seinem Grundstück „Grüner Wald“ an der B1. Fast zwei Jahre lang lebten die Kinder bei der Familie in der Waschküche, wurden von ihr versorgt. In Worin haben einige die Identität der Kinder gekannt, die sich auf dem umzäunten Hof frei bewegten oder manchmal in den Ort kamen und um etwas zu essen baten, erinnert sich Marlis Schüler, deren Mann, der damalige Dorfchronist, die längst vergessene Geschichte der Kinder 1985 aus den Archiven kramte.
    In Worin erinnert eine Messingtafel an die sieben Kinder

    Dabei kam vieles ans Tageslicht, auch dass der Bürgermeister Rudi Fehrmann eingeweiht gewesen war und die Kinder trotzdem nicht verriet, obwohl er Mitglied der NSDAP war. Noch im Mai 1945, unmittelbar nach dem Einmarsch der Roten Armee, wurde Fehrmann allerdings verhaftet und in das sowjetische Speziallager Ketschendorf bei Fürstenwalde gebracht. Dort starb er 1947. In der DDR war das Thema ein Tabu – die Geschichte der sowjetischen Speziallager wurde erst nach der Wende 1990 aufgearbeitet. Marlis Schüler sagt, dass bis 1989 auch kaum jemand über die Kriegszeiten mehr geredet hätte: „Das Ganze kam erst ins Rollen, nachdem mein Mann weiter in den Archiven geforscht hatte.“

    Wir waren so einsam und hatten immer Angst.

    Ginger Lane über die Zeit in Worin

    Die Rentnerin Marlis Schüler aus Worin ist auch an jenem Mittag dabei, als die Stolpersteine versenkt werden. Ihr Sohn hat sie nach Berlin gefahren, sie lebt inzwischen in Schleswig-Holstein, ihr Mann Herbert ist gestorben. „Er hätte das heute gerne miterlebt, aber auch Alfons, der älteste Bruder der Geschwister. Er ist 2016 gestorben“, erzählt sie. Sie und ihr Mann sind von Alfons Weber angeschrieben worden, es entwickelte sich eine Brieffreundschaft, ein gegenseitiger Austausch. Man traf sich, um sich zu erinnern.

    Nach Alfons folgten die Geschwister. Ginger Lane, die partout nicht nach Mitte wollte, besuchte dafür die Familie Schüler in Worin und dachte dort daran, wie sie im Krieg auf dem Land Kartoffeln geerntet hatten und vor allem daran, „dass wir so einsam waren und immer Angst hatten“.

    Weltkrieg und Nationalsozialismus: Diese Museen erklären, was in Berlin geschah

    Zwei Stolpersteine und ein schweres Versäumnis

    Auch Tochter Beth, die in Los Angeles lebt, kam immer wieder in das brandenburgische Dorf und drehte dort unter anderem den Dokumentarfilm „UnBroken“, der an die Geschichte ihrer Familie erinnern soll. Aber auch an die Helfer, die die Kinder retteten. Die Holocaust-Gedenkstätte Yad Vashem ehrte das Ehepaar Paula und Arthur Schmidt aus Brandenburg 2018 als „Gerechte unter den Nationen“ posthum. 2019 wurde in Worin an dem Grundstück eine Messingtafel angebracht.

    Es sind zwei Stunden vergangen, die Stolpersteine liegen nun an ihrem Platz. Seit 1992 gibt es diese Denkmale, entwickelt von dem Künstler Gunter Denning. Ihm ging es um individuelles Gedenken und die Mahnung: Die Nationalsozialisten wollten die verfolgten Menschen zu Nummern machen und ihre Identität auslöschen. Mit den Stolpersteinen wollte er diesen Prozess rückgängig machen und ihre Namen wieder in die Straßen und Städte zurückholen.

    It’s official! My documentary film UNBROKEN was selected for the Heartland International Film Festival! Tickets to watch in person are now available at https://t.co/shpYBnqLOl #HIFF32 @HeartlandFilm pic.twitter.com/BO0RVxwsu0
    — beth lane (@bethlanefilm) September 15, 2023

    Inzwischen finden sich die Steine in über 1800 Kommunen – insgesamt mehr als 100.000 Gedenksteine sind es in Deutschland und 25 weiteren europäischen Ländern, unter anderem in Österreich, Belgien, Frankreich, Polen, den Niederlanden und der Ukraine. In Berlin (Stand: August 2023) wurden bereits 10.287 Stolpersteine verlegt. Diese verteilen sich auf 76 von 97 Berliner Ortsteilen.

    Ginger Lane schaut auf ein beschriebenes Blatt Papier, auf dem sie sich notiert hat, was sie sagen möchte. Sie redet über ihren Vater, der Elektriker war und sich bestimmt mit ihrem Rollstuhl ausgekannt hätte, der oft den Geist aufgibt. Sie lächelt, als sie das sagt. Ihren Vater sah sie wieder, er folgte den Kindern nach Amerika. Dort starb er in den 1980er-Jahren.

    Dann spricht sie von ihrer Mutter, die in Berlin im Untergrund gegen die Nazis gearbeitet und immer anderen geholfen habe, auch wenn sie sich der Gefahr bewusst gewesen sei. Ginger Lane muss schlucken, als sie über ihren Bruder Alfons redet, an den sie täglich denke und der ihr fehle. „Er hat uns beschützt, als wir nach Amerika fuhren und auch später.“

    Alfons starb 2016, ebenso wie drei ihrer Schwestern. Heute leben nur noch Gertrude, Judith und Ginger.

    Auch ihre Geschichte wird noch einmal vorgelesen, diesmal von ihrer Tochter Beth, die gerade sechs Jahre alt war, als sie in den USA ankam und von der Künstlerin Rosalynde und dem Neurochirurgen Joshua Speigel adoptiert wurde. Beth Lane liest vor: „Ginger wuchs in einem künstlerischen Haushalt auf; sie wurde Ballerina, heiratete schließlich und bekam drei Kinder. Sie ist stolze Großmutter von sieben Enkelkindern und hat zahlreiche Auszeichnungen für ihren Beitrag zur Behindertenhilfe sowie für Tanz und Choreografie erhalten. Im Frühjahr 2022 wurde Gingers Bild zu Ehren des Women’s History Month an Bushaltestellen und Plakatwänden in Chicago angebracht!“

    Die Mutter lächelt ihre Tochter liebevoll an, sie drückt Beths Hand. Ginger Lane sagt: „Es gibt so viel Böses auf der Welt, das immer wieder von so viel Gutem überwältigt wird. Wir müssen uns immer daran erinnern, dass das Gute immer die Oberhand über das Böse behält.“ Sie schaut auf das Haus, in dem sie als Kind gelebt hat. Obwohl es nicht das alte ist, hat sie bisher den Blick gemieden. Jetzt wirkt es für einen Moment, als habe sie Frieden mit diesem Ort geschlossen.

    #Brandenburg #Worin #Berlin #Mitte #Scheunenviertel #Almstadtstraße #Grenadierstraße #Max-Beer-Straße #Dragonerstraße
    #Holocaust #Shoa #Geschichte

  • Zeitgeschichte: Holocaust in Saloniki
    https://www.jungewelt.de/artikel/456762.zeitgeschichte-holocaust-in-saloniki.html


    Sadistisches, antisemitisches Spektakel auf dem »Platz der Freiheit« in Thessaloniki (Juli 1942)

    12.8.2023 von Jürgen Pelzer - Innerhalb von fünf Monaten, von Mitte März bis Mitte August 1943, wurde fast die gesamte jüdisch-sephardische Gemeinde Thessalonikis nach Auschwitz deportiert. Im April 1941 hatte die deutsche Invasion zur Kapitulation und Aufteilung Griechenlands in deutsche, italienische und bulgarische Besatzungszonen geführt. Die Deutschen behielten sich neben Athen Thessaloniki vor, das schon vor dem Krieg ins Visier des »Sonderkommandos Rosenberg« geraten war, das sogleich mit der Plünderung von Bibliotheken, Synagogen, Zeitungsredaktionen und Buchhandlungen begann, angeblich, um Material für eine Fachbibliothek zur »Judenfrage« zu sammeln. Die ökonomische Ausplünderung des Landes, namentlich die Requirierung von Lebensmitteln, führte zu hoher Inflation und einer massiven Hungersnot. Der Massenmord an den Juden wurde deshalb verzögert in Gang gesetzt, zumal sich die italienischen Bündnispartner gegen Judenverfolgungen oder gar Deportationen sperrten. Die angestrebte »Endlösung« konnte also zunächst nur in den von den Deutschen besetzten Gebieten stattfinden, und dazu gehörte Thessaloniki, die »Mutter Israels«, wie die Stadt von den jüdischen Einwohnern stolz genannt wurde.
    Antisemitische Hetze

    Auf die Verbreitung judenfeindlicher Parolen in Cafés und Restaurants, die Schließung jüdischer Zeitungsredaktionen, die Vertreibung der Juden aus ihren Häusern und willkürliche Enteignungen folgten die Plünderung der Kunstschätze der Gemeinden, die Erniedrigung von Rabbinern und die Erschießung »jüdischer Bolschewisten«. Im Juli 1942 wurde ein sadistisches Spektakel auf dem zentralen »Platz der Freiheit« veranstaltet: Um die männliche jüdische Bevölkerung für zivile Arbeiten heranzuziehen, versammelte der für Nordgriechenland zuständige Wehrmachtskommandeur Curt von Krenzki 10.000 Männer an einem Sonnabend, ließ sie stundenlang in der Sonne stehen und setzte sie grausamer Behandlung, Schlägen und Verhöhnungen aus. Wehrmachtsführung und -verwaltung, Sicherheitsdienst (SD), SS und das »Kommando Rosenberg« zogen an einem Strang, auch wenn sie verschiedene Zwecke verfolgten. So forderte die Wehrmacht Arbeitskräfte für die angeblich notwendige Verbesserung der militärischen Infrastruktur an, ließ sich dann aber eine Freistellung von der Zwangsarbeit hoch bezahlen. Im Dezember 1942 nahmen sich die Deutschen den großen jüdischen Friedhof im Osten der Stadt vor, dessen schrittweise Verlegung in langwierigen Verhandlungen zwischen Stadtverwaltung und jüdischer Gemeinde ins Auge gefasst worden war. Die Deutschen ordneten nun kurzerhand den Abriss des Friedhofs an und verwendeten die Grabsteine für den Bau von Straßen und Befestigungsanlagen. Die gewaltige Nekropole bot bald, wie ein Augenzeuge berichtet, den »Anblick einer schwer bombardierten oder von einem Vulkanausbruch zerstörten Stadt«.

    Anfang 1943 wurde der SS-Offizier Dieter Wisliceny von Adolf Eichmann nach Thessaloniki geschickt, um das »Judenproblem« in kürzester Frist zu lösen. Systematisch wurden Juden zunächst ausgeplündert, ihrer Wohnungen beraubt und in das als Ghetto dienende Baron-Hirsch-Viertel in der Nähe des Bahnhofs eingewiesen. Es galt eine Ausgangssperre, der gelbe Stern mit der Aufschrift »Evraios« (Jude) musste getragen werden, Gespräche mit Nichtjuden waren verboten. Das ganze Arsenal der antisemitischen NS-Gesetzgebung wurde aufgeboten, um Juden und Jüdinnen vom Rest der Stadt zu isolieren. Anfang März teilte Wisliceny dem Oberrabbiner Zvi Koretz mit, dass Eichmann die Deportation der gesamten jüdischen Gemeinde angeordnet habe. Der Appell, jüdische Arbeiter in Griechenland einzusetzen, fruchtete nichts. Auch ein Besuch beim griechischen Ministerpräsidenten Ioannis Rallis verlief ohne Ergebnis.

    Insgesamt wurden 48.000 Juden und Jüdinnen in Viehwaggons nach Auschwitz deportiert. Die Fahrt dauerte jeweils fünf Tage. Etwa 37.000 Menschen wurden sofort nach ihrer Ankunft in den Gaskammern ermordet, weitere 8.000 bis 9.000 gingen an Zwangsarbeit, Krankheiten und Unterernährung zugrunde. Am Ende des Krieges bestand die sephardische Gemeinde Thessalonikis praktisch nur noch aus einer kleinen Gruppe von etwa 1.200 Menschen.

    Einem ähnlichen Schicksal waren nach der deutschen Übernahme der italienischen Besatzungszone auch die anderen auf antike Zeiten zurückgehenden jüdischen Gemeinden ausgeliefert, wenn sie nicht – wie etwa in Athen oder auf der Insel Zakynthos – von mutigen Bürgermeistern, griechisch-orthodoxen Geistlichen oder anderen nichtjüdischen Griechen geschützt, gewarnt oder versteckt wurden. Dass das Ziel der Deportationen in der massenhaften Ermordung bestand, stellte sich auch hier sehr bald als traurige Gewissheit heraus.

    Unwiederbringlich zerstört

    Man hatte den Deportierten in Thessaloniki erzählt, sie würden »umgesiedelt«, um in Polen eine jüdische Stadt zu gründen. Gold und Schmuckstücke wurden ihnen abgenommen. Geld musste in polnische Złoty gewechselt werden, wofür sie eine Quittung erhielten. Tatsächlich floss dieses Geld auf ein Konto bei der Griechischen Nationalbank, auf das die Deutschen Zugriff hatten. Im März 1943 wurde auch eine sogenannte Treuhandstelle eingerichtet, um die zwangsweise verlassenen jüdischen Wohnungen, Geschäfte, Unternehmen und anderen Vermögenswerte zu übernehmen. Dies führte zu chaotischen Zuständen. Die örtliche Wehrmachtsverwaltung ließ es zu, dass trotz der Wohnungsnot Gebäude abgerissen wurden und die neuen Eigentümer nach versteckten Schmucksachen oder anderen Schätzen suchten. Die Deutschen nutzten die zahlreichen Synagogen zur Unterbringung ihrer Pferde, plünderten sie oder sprengten sie in die Luft. Hätten die ursprünglichen Bewohner zurückkehren können, hätten sie nur noch die Ruinen ihrer einstigen Heimstätten vorgefunden.

    Einst aus Spanien (daher »sephardisch«) geflohen, hatte die Juden und Jüdinnen Thessalonikis ihre Kultur und ihr altkastilisches »Ladino« bewahrt und ihren Beitrag dazu geleistet, die mittelmeerische Metropole zu einer blühenden, verschiedene Ethnien beherbergenden Handelsstadt zu machen. Diese Tradition wurde unwiederbringlich zerstört. Heute erinnern nur noch Gedenksteine und Museen an das jüdische Leben der Stadt. Eingerichtet wurde auch eine digitalisierte Sammlung von Berichten und Erinnerungen an die Jahre der von Raub und Zerstörung, von Massenmord und Massakern gekennzeichneten Besatzung.
    »Aussiedlung« in die Vernichtung

    »Die Aussiedlung der hiesigen etwa 56.000 Personen zählenden Juden griechischer Staatsangehörigkeit hat heute mit dem Abtransport von 2.600 Personen von Saloniki nach dem Generalgouvernement begonnen. Es ist in Aussicht genommen, wöchentlich vier Transporte durchzuführen, so dass die ganze Aktion in etwa sechs Wochen beendet sein wird. Das bewegliche und unbewegliche Vermögen der ausgesiedelten Juden wird beschlagnahmt und einem Fond zugeführt, aus welchem die Transportkosten bestritten und die Schulden bezahlt werden. Die Geschäfte der Ausgesiedelten werden bis auf weiteres durch eingesetzte griechische Treuhänder weiterbetrieben. (…)

    In den Besprechungen mit den zuständigen hiesigen deutschen Stellen ist von diesen darauf hingewiesen worden, dass der Zweck der Aussiedlungsmaßnahme, die Sicherung des von den deutschen Truppen besetzten nordgriechischen Gebietes, nicht erreicht würde, wenn den nicht-griechischen Juden der Aufenthalt weiter erlaubt bliebe. (…)

    Der Bevollmächtigte des Reichs für Griechenland in Athen erhält Durchdruck dieses Berichts.«

    Fritz Schönberg, deutscher Generalkonsul in Saloniki, am 15. März 1943 an das Auswärtige Amt über die Deportation jüdischer Bürger, zitiert nach: Martin Seckendorf und Bundesarchiv Koblenz (Hg.): Europa unterm Hakenkreuz, Band 6. Die Okkupationspolitik des deutschen Faschismus in Jugoslawien, Griechenland, Albanien, Italien und Ungarn. Berlin/Heidelberg 1992, S. 226 f.

    https://die-quellen-sprechen.de/14-210.html

    Generalleutnant Curt von Krenzki (1888–1962), Berufssoldat; Juli 1941 bis Jan. 1943 Befehlshaber Saloniki-Ägäis und Leiter der Feldkommandantur 395 (Thessaloniki), Jan. 1943 bis Sept. 1943 Führerreserve, Sept. 1943 bis Okt. 1944 Kommandant des rückwärtigen Armeegebiets 584; Aug. 1945 bis Okt. 1955 in sowjet. Gefangenschaft.

    Dok. 14-148

    Der Chef der deutschen Militärverwaltung in Serbien Harald Turner unterrichtet am 11. April 1942 den SS-Führer Karl Wolff in einem privaten Brief über die Ermordung von Frauen und Kindern aus dem Lager Semlin bei Belgrad

    Bekanntmachung vom 10. Juli 1942, dass alle männlichen Juden Thessalonikis zum Appell auf der Platia Eleftherias anzutreten haben

    Appell an alle Israeliten im Alter von 18–45 Jahren

    Auf Anordnung des Militärbefehlshabers Saloniki-Ägäis werden alle in Thessaloniki lebenden männlichen Israeliten [...] von 18 bis 45 Jahren aufgefordert, am 11. Juli 1942 um 8.00 Uhr vormittags auf der Platia Eleftherias zu erscheinen. Als Israelit wird betrachtet, wer der israelitischen Rasse angehört, gleichgültig welcher Religion er ist. Ausweispapiere müssen mitgeführt werden. Israeliten italienischer oder spanischer Staatsangehörigkeit sind ausgenommen. Nichterscheinen wird mit Geldstrafe und Haft im Konzentrationslager bestraft.

    Wilhelm List
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_List

    ...
    Als Oberbefehlshaber der 14. Armee nahm List am Überfall auf Polen 1939 teil und erhielt am 30. September das Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes.[4] Beim Westfeldzug unterstand sein jetzt in 12. Armee umbenannter Großverband der Heeresgruppe A im Zentrum der Front. Für seinen wesentlichen Anteil am Sieg über Frankreich wurde er am 19. Juli 1940 zum Generalfeldmarschall befördert (ebenso 11 weitere Generäle).

    Im Balkanfeldzug mit Beginn am 6. April 1941 war List Oberbefehlshaber der 12. Armee und in dieser Stellung Chef der gesamten deutschen Bodenoperationen gegen Griechenland und Ostjugoslawien. Am 21. April nahm List die griechische Kapitulation entgegen, nachdem bereits am 17. April das Königreich Jugoslawien kapituliert hatte.
    ...
    Nach dem Abschluss des Balkanfeldzuges wurde List Wehrmachtbefehlshaber Südost. In dieser Funktion unterstanden ihm die Militärbefehlshaber Serbien sowie Nord- und Südgriechenland. Am 4. Oktober 1941 gab er den Befehl, Sammellager für Geiseln zu errichten, um diese beim Widerstand von Partisanen zu erschießen.[5] Aufgrund einer Erkrankung gab List seinen Posten im Oktober 1941 wieder ab.

    Verbrechen der Wehrmacht
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verbrechen_der_Wehrmacht

    Die Wehrmacht stellte ihre Infrastruktur, unter anderem das europaweite Wehrmachttransportwesen, vielfach für die Judendeportationen zur Verfügung, so etwa für die Transporte der französischen Juden und griechischen Juden ins KZ Auschwitz.

    #histoire #nazis #Grèce #holocaust #Wehrmacht

  • Des femmes au service du Reich | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=fQmbVw8j2rE

    Nées dans une Allemagne humiliée par la défaite de la Première Guerre mondiale, adolescentes à l’accession de Hitler au pouvoir en 1933, près de 500.000 femmes ont servi le nazisme. Retour sur l’itinéraire de ces témoins, complices et actrices du génocide.

    Quels rôles ont joué les femmes dans l’Allemagne nazie : témoins passives ou rouages indispensables du régime ? Dès 1933, 200 000 adolescentes, petites-bourgeoises en rébellion ou filles de prolétaires en quête d’émancipation, s’engagent au sein du Bund Deutscher Mädel (BDM), la branche féminine des Jeunesses hitlériennes. Malgré les lois misogynes du régime nazi et l’assignation nataliste et maternelle dont elles font l’objet, elles trouvent dans cette organisation un lieu de brassage social et de propagande où elles embrassent l’idéologie raciste et antisémite. Au début de la guerre, nombre d’Allemandes rejoignent la Pologne, pour participer à la germanisation de l’Est, et, plus ou moins activement et consciemment, au génocide. 

    Violence féminine 
    Infirmières, secrétaires, gardiennes de camps de concentration, médecins ou encore épouses de généraux SS... : au service du Reich, elles ont apporté leur concours à l’expansion allemande et à l’extermination de 6 millions de juifs. Si certaines d’entre elles se sont limitées à éduquer les jeunes Allemands et à soigner les soldats, d’autres femmes, par leur rôle dans les camps, se sont distinguées par leur effroyable violence : expériences médicales sur des déportés, maltraitances ou encore sélection des détenus, promis au travail forcé ou à la mort. En images d’archives et au travers d’analyses d’historiennes, comme Wendy Lower ou Elissa Mailänder, ce film retrace l’itinéraire de ces femmes. Rompant le tabou de la violence féminine, il contribue au devoir de mémoire concernant un pan encore méconnu du génocide, et met en lumière le crime perpétré par une société tout entière.

    Documentaire de Christiane Ratiney (France, 2020, 1h32mn)
    Disponible jusqu’au 01/04/2023

    • Ces femmes croyaient toutes d’être dans leur bon droit, même quand elles tiraient sur les prisonniers des camps entre deux tasses de café sur leur balcon. Ce film a le mérite d’illustrer comment on y arrive. Il s’agit d’un problème de tous les gens qui adaptent leur morale aux usages du régime sous lequel ils vivent.

      C’est pareil pour tous les politiciennes et politiciens. Par exemple tu ne fais pas de la politique internationale sans te salir les mains. Prenons Bundeskanzlerin Merkel qui a préparé la guerre en Ukraine en retardant et sabotant une entente entre l’Ukraine et la Russie (elle n’était pas seule, justement). Ils et elles croyaient toutes et tous agir pour la bonne cause et ont tous fini comme responsables de l’hécatombe.

      Nous sommes actuellement dans la même position comme tous ces Allemands qui « ne saivaient rien ». Tout le monde, chaque Allemande et chaque Allemand était plus ou moins au courant de ce qui se passait dans les camps et sur le front. Tout le monde était alors plus ou moins responsable, même les résistants qui n’avaient pas agi assez tôt ou avec assez d’efficacité pour empêcher les crimes.

      Ce n’est pas pour ca qu’il aurait fallu punir tout le monde, mais la question de la responsabilité se pose pour chacun de nous comme elle se posait à l’époque.

      #nazis #guerre #femmes #holocaust #shoa

  • Undesirables. A Holocaust Journey to North Africa

    In this gripping graphic novel, a Jewish journalist encounters an extension of the horrors of the Holocaust in North Africa.

    In the lead-up to World War II, the rising tide of fascism and antisemitism in Europe foreshadowed Hitler’s genocidal campaign against Jews. But the horrors of the Holocaust were not limited to the concentration camps of Europe: antisemitic terror spread through Vichy French imperial channels to France’s colonies in North Africa, where in the forced labor camps of Algeria and Morocco, Jews and other “undesirables” faced brutal conditions and struggled to survive in an unforgiving landscape quite unlike Europe. In this richly historical graphic novel, historian Aomar Boum and illustrator Nadjib Berber take us inside this lesser-known side of the traumas wrought by the Holocaust by following one man’s journey as a Holocaust refugee.

    Hans Frank is a Jewish journalist covering politics in Berlin, who grows increasingly uneasy as he witnesses the Nazi Party consolidate power and decides to flee Germany. Through connections with a transnational network of activists organizing against fascism and anti-Semitism, Hans ultimately lands in French Algeria, where days after his arrival, the Vichy regime designates all foreign Jews as “undesirables” and calls for their internment. On his way to Morocco, he is detained by Vichy authorities and interned first at Le Vernet, then later transported to different camps in the deserts of Morocco and Algeria. With memories of his former life as a political journalist receding like a dream, Hans spends the next year and a half in forced labor camps, hearing the stories of others whose lives have been upended by violence and war.

    Through bold, historically inflected illustrations that convey the tension of the coming war and the grimness of the Vichy camps, Aomar Boum and Nadjib Berber capture the experiences of thousands of refugees through the fictional Hans, chronicling how the traumas of the Holocaust extended far beyond the borders of Europe.

    https://www.sup.org/books/title/?id=35024

    #BD #holocauste #Afrique_du_Nord #histoire #bande-dessinée #livre #WWII #deuxième_guerre_mondiale #France #colonialisme_français #colonialisme #France #Vichy #colonisation #antisémitisme #Algérie #Maroc #camps_de_travail #travail_forcé #Algérie_française #Juifs #indésirables #internement #Le_Vernet #désert

    ping @isskein @cede @reka

  • Israel: EU Parliament official focused on Palestine denied entry
    | Israel-Palestine conflict News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2022/5/22/israel-denies-entry-to-eu-parliament-delegations-chair

    A European Parliament delegation has been forced to cancel a trip to the occupied Palestinian territories after the group’s chairperson, Manu Pineda, was denied entry to Israel.

    The Spanish member of the European Parliament and chair of the parliament’s delegation for relations with Palestine was scheduled to travel to the occupied Palestinian territories with a group of European lawmakers to review the situation on the ground after the killing of Al Jazeera journalist Shireen Abu Akleh.

    Abu Akleh was shot and killed by Israeli soldiers while reporting on an Israeli military raid in Jenin in the occupied West Bank.

    “Israel is blocking the work of the European Parliament,” Pineda said on Sunday, as he shared a decision from the Israeli Foreign Ministry denying him entry to the country, adding that the delegation had also been denied access to the besieged Gaza Strip.

    Mañana debería comenzar una misión del @Europarl_EN de #Palestina.
    Sin embargo, Israel prohíbe mi entrada como presidente de la Delegación.
    La misión ha sido cancelada. pic.twitter.com/5rjaKxKaBQ
    — Manu Pineda🔻 (@ManuPineda) May 22, 2022
    https://twitter.com/ManuPineda/status/1528333192515788802?r

    The letter from the foreign ministry said Pineda’s entry was not approved due to “information received from the competent authorities in Israel”.

    Fellow delegation member Grace O’Sullivan said the decision by Israel “was an unprecedented move” and that the group would be calling for a strong response from European Parliament President Roberta Metsola.

    Metsola, who is also visiting Israel and Palestine, said on Twitter that she regretted the decision and would “raise the issue directly with the authorities concerned”.

    The European Parliament’s delegation for relations with Palestine has 18 members and informs the European Union legislature about political, economic and human rights developments in the territory.

    The delegation to Palestine also reviews projects funded with EU aid such as schools and shelters, as well as maintaining relations with political and civil leaders.

    I regret the decision to refuse entry to Israel to @ManuPineda, the Chair of the @Europarl_EN Delegation for relations with Palestine.

    I will raise the issue directly with authorities concerned.

    Respect for MEPs and the European Parliament is essential for good relations.

    — Roberta Metsola (@EP_President) May 22, 2022
    https://twitter.com/EP_President/status/1528344331626729473

  • Caroline Glick https://twitter.com/CarolineGlick/status/15055842966...
    https://diasp.eu/p/14285149

    Caroline Glick

    https://twitter.com/CarolineGlick/status/1505584296693751811

    #Zelensky's claim that the Ukrainians were righteous gentiles who saved #Jews in the #Holocaust is sick historical revisionism. The Ukrainians were active, enthusiastic #Nazis. Ukrainian Jewry wasn’t annihilated in #Poland, but in #Ukraine, by their neighbors.

    #Russia #Zelenskyy #Zelenskyj #Israel

  • Poutine dit vouloir « dénazifier » l’Ukraine mais bombarde à côté d’un mémorial juif
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-monde-d-apres/le-monde-d-apres-de-jean-marc-four-du-mercredi-02-mars-2022

    Même si de nouveaux pourparlers sont annoncés, les combats continuent en #Ukraine. Et hier on a vu une frappe russe sur la zone d’un #mémorial_juif à #Kiev. Un acte qui renvoie un miroir très troublant aux propos de #Poutine sur la « dénazification » de l’Ukraine.

    https://twitter.com/HolocaustMuseum/status/1498792214230712326

    We stand with the Ukrainian people and condemn the continued Russian attacks on innocent lives. Russia’s distortion of the Holocaust as a pretext to invasion and today’s damage inflicted on #BabynYar are grave threats to #Holocaust_memory.

    https://encyclopedia.ushmm.org/content/en/article/kiev-and-babi-yar

    On September 19, 1941, German forces entered the city of Kyiv (Kiev), the capital of Ukraine. Along with a large part of German-occupied Ukraine, the city was incorporated into the Reichskommissariat Ukraine which had been established on September 1 with Erich Koch as administrator (Reichskommissar).

    Before the German invasion, some 160,000 Jews resided in Kyiv. This was approximately 20 percent of the total population of the capital. Following the start of Operation Barbarossa in June 1941, approximately 100,000 Jews fled Kyiv or were already serving in the Soviet military. By the time the Germans occupied Kyiv, there were about 60,000 Jews remaining in the city. Most of those who remained had been unable or unwilling to flee earlier. This included mostly women, children, the elderly, and those who were ill.

    #Shoah #néonazis

  • Les Juifs d’Arizona veulent empêcher l’État d’utiliser Zyklon B dans les exécutions Par Nicole Raz et Mala Blomquist - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/les-juifs-darizona-veulent-empecher-letat-dutiliser-zyklon-b-dans-

    Interdit par l’État en 1992, le gaz employé par les nazis peut encore être utilisé sur ceux qui ont été condamnés avant cette date, une pratique jugée "cruelle et barbare"


    Jewish News of Greater Phoenix via JTA — Les dirigeants de la communauté juive d’Arizona ont intenté un procès contre l’État pour l’empêcher d’utiliser le cyanure d’hydrogène, ce gaz mortel utilisé à Auschwitz, pour exécuter la peine de mort.

    Pendant la Shoah, les nazis ont utilisé des pastilles de Zyklon B, une formulation de cyanure d’hydrogène, dans les chambres à gaz d’Auschwitz et d’autres camps de la mort. Au plus fort des opérations d’Auschwitz en 1943 et 1944, en moyenne 6 000 Juifs y étaient gazés à mort chaque jour.

    L’utilisation du gaz dans les exécutions aux États-Unis équivaut « à approuver ce que les nazis ont fait », a déclaré Janice Friebaum, ancienne vice-présidente et porte-parole de la Phoenix Holocaust Association.

    « C’est une façon très douloureuse de tuer une personne, et c’est fondamentalement inhumain », a dit Janice Friebaum. « Penser que cela a été infligé à des millions de personnes pendant la Shoah est déjà en soi une horreur sans nom, mais penser que 70 à 80 ans plus tard nous pensons l’utiliser comme méthode d’exécution de la peine capitale est ahurissant. »

    L’Arizona a mis fin à l’utilisation du gaz mortel en 1992, mais a autorisé l’utilisation du gaz pour les personnes qui avaient déjà été condamnées à l’époque. Dix sept personnes sont donc potentiellement soumises à cette forme d’exécution. L’État cherche actuellement à obtenir des mandats d’exécution pour deux condamnés à mort, Frank Atwood et Clarence Dixon, qui seraient tous deux admissibles à être exécutés par le gaz.


    Walter LaGrand s’adresse à l’Arizona Board of Executive Clemency à la prison d’État de Florence, Arizona, le 2 mars 1999. LaGrand a été exécuté dans la chambre à gaz le lendemain. (Crédit : AP Photo/Ken Levine, Archive)

    L’état d’Arizona n’a pas réalisé d’exécution capitale depuis 2014, et la dernière fois qu’elle l’a fait avec du cyanure d’hydrogène, c’était pour Walter LaGrand en 1999.

    LaGrand a éprouvé « suffocations et étouffements angoissants » et a mis 18 longues minutes à mourir, selon un témoignage publié par le Tucson Citizen à l’époque. (LaGrand, citoyen allemand, aurait choisi cette méthode d’exécution en raison du lien avec la Shoah.)

    Le journal The Guardian a annoncé l’an dernier que l’Arizona rénovait sa chambre à gaz en vue de procéder à des exécutions, dont la dernière a eu lieu en 2014. Le journal a également rapporté que l’État achetait des produits chimiques qui pourraient former du Zyklon B.

    Cette nouvelle a provoqué un tollé immédiat à l’échelle locale et au-delà. Le plainte déposée récemment par l’American Civil Liberties Union of Arizona au nom du Conseil des relations communautaires juives du Grand Phoenix et de deux membres de la communauté juive locale, représente une nouvelle étape pour annuler le plan de l’État.

    La poursuite allègue que la législation de l’État qui permet au gaz cyanure d’être utilisé pour une forme d’exécution viole l’interdiction de la constitution de l’État de l’Arizona sur les peines cruelles et inhabituelles. Les plaignants précisent que leur but n’est pas de s’opposer à l’application de la peine capitale, ni de défendre les condamnés à la peine capitale.

    « Nous ne discutons pas du bien-fondé de la peine de mort, ni de la culpabilité ou l’innocence des accusés, mais simplement en raison de notre histoire tragique, nous sommes aptes à déclarer que l’utilisation du Zyklon B est une pratique cruelle et barbare dont l’usage n’a pas sa place dans la société moderne. » a déclaré Paul Rockower, l’un des plaignants individuels, directeur exécutif du JCRC à Phoenix. L’autre plaignant individuel, Alan Zeichick, est membre du conseil d’administration du JCRC.

    « En aucun cas, la méthode d’exécution utilisée pour assassiner plus d’un million de personnes, y compris des Juifs, pendant la Shoah ne doit être utilisée pour l’exécution de personnes dans le couloir de la mort », a déclaré Jared Keenan, avocat principal à l’ACLU de l’Arizona.

    « L’Arizona a reconnu les horreurs du gaz cyanure comme méthode d’exécution et l’a éliminé dans tous les cas, sauf dans un ensemble restreint de cas. Il est temps que le tribunal élimine l’utilisation du gaz cyanure pour l’exécution à la peine capitale une fois pour toutes. Peu importe la position des gens sur la question de la peine capitale, il est clair que le recours à cette pratique barbare est cruel et doit être aboli. »

    La prochaine étape de la plainte qui vient d’être déposée, est une audience le 7 mars, où les accusés dans l’affaire,- l’État de l’Arizona, le Département des services correctionnels de la réadaptation et de la réinsertion de l’Arizona, le procureur général de l’Arizona Mark Brnovich et d’autres – pourront faire valoir leurs arguments en faveur du maintien de l’exécution par le gaz dans l’État.

    « Ce que nous demandons au tribunal, c’est essentiellement d’ordonner aux prévenus de nous dire, à nous et au tribunal, s’il y a des faits ou si quelque chose a changé depuis le protocole qui est en place depuis la fin des années 1990 », a déclaré l’avocat Jared Keenan.

    « Nous voulons simplement savoir s’il y a quoi que ce soit de nouveau qui pourrait permettre au gouvernement de soutenir que l’utilisation actuelle de gaz cyanure, ou les plans d’utilisation de gaz cyanure, ne contrevient pas à l’interdiction de peines cruelles et inusitées. »

    La tradition juive prescrit la peine de mort dans certaines situations, mais dans la pratique, les tribunaux juifs l’ont rarement, voire jamais, exécutée, et de nombreux dirigeants juifs aux États-Unis ont longtemps plaidé contre la peine capitale. (Israël a aboli la peine de mort en 1954.)

    Tim Eckstein, président du conseil du JCRC, a déclaré que la plainte trouve ces racines dans cette tradition.

    « Il y a des milliers d’années, les Juifs ont rejeté les pratiques barbares de mutilations, et bûchers ou étaient brulés vifs les condamnés, ces pratiques étaient courantes dans d’autres cultures », a-t-il dit.

    « Aujourd’hui, ces mêmes valeurs morales et éthiques nous obligent à prendre position contre une pratique que nous savons, d’après l’histoire très récente, être cruelle, inhumaine et qui causera très probablement de graves souffrances. »
    Une version de cet article a été initialement publiée dans le Jewish News of Greater Phoenix et est republiée avec autorisation.

    #zyklon_b #nazis #fachosphere #shoa #USA #histoire #génocide #nazisme #peine_de_mort #solution_finale #holocauste #rénovation #chambre_à_gaz #cruauté #gaz

    • As Anne Sudrow has shown, prisoners were assigned to a special shoe-runner commando. The prisoners were forced to test-march the shoes fashioned in the camp for 35 kilometers a day, baking in the hot sun or enduring icy cold and schlepping heavy loads along a circular track that mimicked the challenges the shoes would have to weather in quarries and mines, swamps and marshlands. Like the Scheisskommandos, the shoe-runner commandos served as a punitive assignment, reserved for those who were accused of theft or other violations of camp rules.
      […]
      What qualifies as reusable resource and what as waste are the result of historical processes, of ascription. Waste is pushed into rubbished spaces. Trashcans and waste workers disappear them. Across political regimes, across modes of production and forms of rule, proximity to wastes codes sub-status.
      […]
      Instead, I see continuities of erasure and fantasy. While we tend to champion zero waste politics as progressive, waste management and recycling are inherently conservative practices. They preserve and reproduce the existing social order by removing and reusing that which would otherwise spill into our “civilized” public and private spaces. What is more, we continue to witness the erasure of the waste workers and the constant violence of waste labor – now not in concentration camps but in the informal and formal economies of recycling that rely on the labor of predominantly poor, “expendable” populations. This violence is both slow and fast as it powers our green fantasies, fantasies that enable our continued overconsumption and our convictions that we are going to recycle our way out of the current climate pickle.

    • Der Schuh im Nationalsozialismus | Leibniz-Zentrum für Zeithistorische Forschung Potsdam
      https://zzf-potsdam.de/de/publikationen/der-schuh-im-nationalsozialismus

      La chaussure sous le national-socialisme

      Anne Sudrow Der Schuh im Nationalsozialismus
      Eine Produktgeschichte im deutsch-britisch-amerikanischen Vergleich, 2010

      Ausgezeichnet mit dem Hedwig-Hintze-Preis 2010 des Verbandes der Historiker und Historikerinnen Deutschlands.

      Politik und Konsum: Die Entwicklung des »modernen Schuhs« in der Zeit des Nationalsozialismus.

      Warum wurde der Schuh im Nationalsozialismus Gegenstand wissenschaftlicher Forschung? Gab es hier technische Innovation? Wie lenkten die Nationalsozialisten die Schuhmode? In welchem Zusammenhang standen die Menschenversuche auf der »Schuhprüfstrecke« im KZ Sachsenhausen mit der Verwendung erster Kunststoffe in Schuhen? Warum raubte die SS in Auschwitz ganze »Schuhberge«? Diesen und weiteren Fragen geht die Autorin im Rahmen ihrer Produktgeschichte nach. Sie untersucht die Entstehung des »modernen Schuhs« in Deutschland und vergleicht diese - auf Grundlage internationaler Quellenrecherchen - mit Großbritannien und den USA. Als Methode wird hierfür der transnationale Produktlinienvergleich entwickelt. So werden NS-spezifische Phänomene der materiellen Kultur der Alltagsdinge nicht nur in ihrem politischen, ökonomischen und wissenschaftlichen Kontext erklärt, sondern auch in die internationale Entwicklung eingeordnet.


      Sachsenhausen concentration camp. Marker for shoe-runners-track (photograph by author [Anne Berg])

    • Anne Berg, Author at Allegra Lab
      https://allegralaboratory.net/author/anneberg

      Anne Berg is Assistant Professor of History at the University of Pennsylvania. Anne studies the histories of waste and recycling, film and cities, racism and genocide. Her first book, “On Screen and Off: Hamburg and the Making of the Nazi City” is forthcoming with University of Pennsylvania Press in April 2022. Anne’s current book project examines the disturbing connections between waste management and genocide in the Third Reich, entitled Empire of Rags and Bones: Waste and War in Nazi Germany.

  • Transport 35 from Berlin,Berlin (Berlin),City of Berlin,Germany to Auschwitz Birkenau,Extermination Camp,Poland on 06/03/1943

    https://deportation.yadvashem.org/index.html?language=en&itemId=5092744

    Transports to Extinction: Holocaust (Shoah) Deportation Database

    Transport 35 from Berlin,Berlin (Berlin),City of Berlin,Germany to Auschwitz Birkenau,Extermination Camp,Poland on 06/03/1943

    This transport was the 35th to leave Berlin for the ghettos and killing sites in Eastern Europe and was thus designated “Osttransport 35”. It departed the city’s Putlitzstrasse Station in the Moabit district on March 6, 1943 and arrived in Auschwitz the following day.

    There were 665 Jews on this transport. On the day of their deportation they were ordered into a train consisting of closed cattle cars. A guard unit, usually composed of two SS men, was usually posted in the control compartment. The train usually went to Auschwitz via Breslau (Wroclaw) and Kattowitz (Katowice), but the constant strain put on the German railway system might have caused individual transports to take other routes.

    Historian Danuta Czech notes in the Auschwitz Chronicles that a transport organized by the RSHA arrived in Auschwitz on March 7. It consisted of 665 Jewish men, women and children from Berlin. Upon arrival outside the Auschwitz camp complex, the deportees were subject to a selection process carried out by the SS. 153 men, given Nos. 107164-107316, and 6 women, given Nos. 38001-38605, were sent to forced labour under harsh conditions which they rarely survived. The remaining 447 deportees, 30 of them men and 417 women and children, were sent directly to the gas chambers at Birkenau (Auschwitz II) and murdered.

    Else Penkuhn, born Muskatblatt on September 17, 1904 in Berlin, was on this transport. In 1968 she testified at the trial against Otto Bovensiepen (the former Head of the Berlin Gestapo):

    "I also recall that on March 6, 1943, together with other Jews, I was taken from Berlin on a transport to the East, which meant Auschwitz. Whether this was the 35th Osttransport, I am not sure. (...) As I remember, I had been picked up from the apartment of Mrs. Gertrud Kummer in Berlin, on Grenadierstrasse (23?) on Friday, March 5 at around 9 o’clock in the morning by two Gestapo officials, whose names I wasn’t familiar with. These officials just told me, “Get dressed and come with us”. Initially I was asked for my name and when I reported by the name “Michaelis”, they took me with them. I was taken to the assembly camp on Grosse Hamburger Strasse, not far from the Grenadierstrasse assembly camp. On the way the two Gestapo officials who accompanied me did not abuse me. The officials walked three steps behind me and on the way to the assembly point there was no talking at all. (...) In the assembly camp in Berlin, I was taken to an office, and there I had to provide my personal details. Afterwards I was put in a large room, where many other Jews were already present. I cannot tell how many people were placed in this room together with me. . (...) I was placed in the aforementioned Jewish home for the elderly from March 5 to March 6, 1943 in the morning. On March 6th we were driven in trucks to the Putlitzstrasse railway station (freight station). There we were loaded into freight cars. . (...) In the room at the assembly camp in Berlin, it was only possible to stand due to the overpopulation of the house with people of all ages both sick and healthy. This room was terribly overcrowded. I would also say that there was a lack of washing facilities and the condition of the toilets was very poor. As to the food supply, I can say that I didn’t receive any provisions on Friday, March 5. Only on March 6, before boarding the transport, we received a pre-prepared packet with 3 sandwiches spread with margarine. I don’t recall anymore whether these sandwiches had some sausage or anything else edible in them. In this assembly camp in Berlin there was no medical care whatsoever. (...) When I was arrested on March 5, I was neither abused nor verbally harassed. However, on March 6, when we were being loaded onto the train at the Putlitzstrasse railway station, an SS man struck me on my back with a stick, and this was apparently because I didn’t get into the freight car fast enough. (...) We only knew that we were being taken to the East but we did not know where the transport was headed for. Among us prisoners there was talk about us being taken to some ghetto. We then arrived in Auschwitz. There, we were unloaded and separated into lines of men, women and children. SS women spread a blanket in front of us and we had to put our jewelry, handbags, and all our belongings on it. Afterwards, most of the prisoners, mainly women and children, were loaded onto trucks and driven away. At first, we did not know where these people had been taken. At the selection of the prisoners in Auschwitz I was assigned to a working unit like many others. When we were in the camp in Auschwitz, I learned that those women and children, who, as I mentioned, were driven away on a truck, were murdered in the gas chamber…”

    Another survivor of this transport, Otto Fried, born April 20, 1905 in Josefdorf/Katowice, testified in 1968 at the trial against former employees of the Gestapo in Berlin: “On the occasion of the ’Fabrikaktion’ I was also arrested and taken to the former Hermann Göring barracks. The following day partners in mixed marriages were selected and transferred to the Jewish Community building on Rosenstrasse. We met a large number of fellow sufferers - other partners in mixed marriages or Jews from privileged mixed marriages. During the next few days, the prisoners from the privileged mixed marriages were released. There remained 25 partners from mixed marriages who were separated and transported to Auschwitz from the Putlitzstrasse railway station. The commander at the Rosenstrasse assembly camp was the Gestapo official Schneider (...). We arrived in Auschwitz in early March 1943. There my left forearm was tattooed… with the prisoner number 107323.”

    According to historian Rita Meyhoefer 9 of the deportees are known to have survived this transport.

    Sources

    Adler, Hans Guenther. Der verwaltete Mensch : Studien zur Deportation der Juden aus Deutschland . Tuebingen : Mohr, 1974.
    https://library.yadvashem.org/index.html?language=en&book_id=0107421
    Czech, Danuta. Auschwitz chronicle 1939-1945.New York : H. Holt, 1990, p. 347.
    https://library.yadvashem.org/index.html?language=en&book_id=0020388
    Ehmann, Annegret. Die Grunewald-Rampe : die Deportation der Berliner Juden . Berlin : Colloquium Vlg., 1993.
    https://library.yadvashem.org/index.html?language=en&book_id=0051553
    Freie Universitaet. Zentralinstitut fuer sozialwissenschaftliche Forschung (Berlin). Gedenkbuch Berlins der juedischen Opfer des Nationalsozialismus : „Ihre Namen moegen nie vergessen werden“ . Berlin : Hentrich, 1995, p. 1420.
    https://library.yadvashem.org/index.html?language=en&book_id=0049803
    Gottwaldt, Alfred. Die „Judendeportationen“ aus dem Deutschen Reich, 1941-1945 : eine kommentierte Chronologie . Wiesbaden : Marix Vlg., 2005, pp. 415-416.
    https://library.yadvashem.org/index.html?language=en&book_id=0117586
    שאול כוכבי, אתרי הזיכרון לגירוש יהודי ברלין: http://onegshabbat.blogspot.com/2020/04/blog-post_21.html

    #Shoa #Holocaust #archives #Hugo_Ruschin #projekt_stolperstein #Transport_35

  • Wohin mit den Knochen ?
    https://taz.de/Funde-menschlicher-Ueberreste-in-Berlin/!5750486

    24.2.2021 von Susanne Messmer - Funde menschlicher Überreste in Berlin

    Auf dem Gelände der Freien Universität wurden 16.000 Knochen­fragmente gefunden. Nun fragt sich: Soll man sie weiter erforschen – oder bestatten?

    Irgendwann bringt es Roxana-Lorraine Witt auf den Punkt. „Aus meiner Sicht muss Menschlichkeit im Vordergrund stehen.“ Die ehemalige Leiterin des Referats für Bildung beim Dokumentations- und Kulturzentrum Deutscher Sinti und Roma plädiert für eine kollektive Bestattung der 16.000 Knochenfragmente, die auf dem Gelände der Freien Universität (FU) in Dahlem gefunden wurden.

    Der Hintergrund: Es ist sicher, dass die Menschen, deren Überreste hier gefunden wurden, Opfer von Gewaltverbrechen waren. Die Fundstellen befinden sich neben dem ehemaligen Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik, in dem sich zahlreiche medizinische Sammlungen kolonialgeschichtlicher Provenienz befanden, das aber auch eifrig an der Legitimation für die nationalsozialistische Rassenpolitik mitarbeitete.

    Sogar der berüchtigte Lagerarzt Josef Mengele, der unter anderem jüdische und Sinti- und Roma-Zwillingskinder quälte und ermordete, hat wohl Leichenteile zur Untersuchung ans Kaiser-Wilhelm-Institut schicken lassen. Heute befindet sich in dem Gebäude des Kaiser-Wilhelm-Instituts das Otto-Suhr-Institut für Politikwissenschaft der FU.

    Es ist ein sonniger Dienstagnachmittag, und trotzdem haben sich zur dreistündigen öffentlichen Diskussion per Videokonferenz auf Initiative von FU und Max-Planck-Gesellschaft, der Rechtsnachfolgerin des Kaiser-Wilhelm-Instituts, etwa 250 Menschen aus aller Welt eingefunden.
    Die ersten Funde wurden bestattet

    Der Fall ist spektakulär. Denn die 16.000 Fragmente haben eine umstrittene Vorgeschichte. Bereits im Sommer 2014 wurden bei Bauarbeiten menschliche Überreste von mindestens 15 Personen gefunden. Bei den Überresten befanden sich zehn runde Marken mit handschriftlichen Ziffern, außerdem eine Ampulle mit Resten eines Lokalanästhetikums. Trotzdem wurde ein halbes Jahr später bekannt, dass die Knochenreste auf Veranlassung des Berliner Landesinstituts für gerichtliche und soziale Medizin ohne weitere Untersuchung eingeäschert und bestattet wurden.

    Daraufhin brach 2015 ein Shitstorm los. Die Knochen, so der Vorwurf an die FU, hätten erforscht werden müssen. Die FU fühlte sich getroffen und veranlasste die archäologische Begleitung weiterer Baumaßnahmen und Grabungen, über die an diesem Nachmittag die US-amerikanische Archäologin Susan Pollock spricht, Professorin am Institut für Vorderasiatische Archäologie der FU. Die Fragmente seien inzwischen gesäubert, gewogen, untersucht.

    Sie stammen, so Pollock, von mindestens 54 bis 107 Kindern, Frauen und Männern jedes Alters. Nach Pollocks Vortrag entspinnt sich im Grunde dieselbe Kernfrage, die seit 2014 diskutiert wird, die aber immer mehr öffentliches Interesse weckt: Was sollen wir mit diesen so grausigen wie traurigen Funden tun? Sollen wir endlich aufhören, sie zu objektivieren, sie etwa invasiv zu erforschen, und sie stattdessen würdevoll bestatten?

    Nicht nur die Ver­tre­te­r*in­nen der FU, sondern auch viele der Anwesenden in der Videokonferenz sprechen sich anders als die Kri­ti­ke­r*in­nen 2015 für Letzteres aus. Die individuellen Biografien dieser Menschen lassen sich ohnehin nicht mehr rekonstruieren, so das Argument. Und wenn lediglich ein kolonialer oder ein NS-Zusammenhang festgestellt würde, dann hätte man eben jene rassistischen Raster bedient, die zum Tod dieser Menschen führten.
    Es gibt auch Argumente gegen die Bestattung

    Das sehen selbst Ver­tre­te­r*in­nen afrodeutscher Communitys wie Tahir Della von der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland so. Und das, obwohl sie viel zu lang von Institutionen wie FU und Max-Planck-Gesellschaft ignoriert wurden. Und auch, obwohl die Entstehung der Sammlungen des Kaiser-Wilhelm-Instituts in den ehemaligen deutschen Kolonien hinlänglich bekannt ist. Della schreibt im Chat, er würde eine kollektive Bestattung „als Möglichkeit sehen“.

    Trotzdem gibt es auch an diesem Nachmittag eine Seite, die sich eher gegen die Bestattung der Funde ausspricht, allen voran der britische Medizinhistoriker Paul Weindling, der sich als Enkel eines Holocaust-Überlebenden einführt. Erst kürzlich hat er eine Reihe von Artikeln über die besagten Zwillinge veröffentlicht, in denen es um Zeitpunkt und Ausmaß der Verbrechen sowie um den Mangel an Entschädigungen geht. Er schreibt im Chat, die angestrebte Anonymisierung der Opfer sei ein Schock für ihn.

    Anderntags fasst Weindling gegenüber der taz nach: „Das Opfer sollte immer zentral sein. Identifikation ist entscheidend.“ Die Quellen zur Krankengeschichte der Zwillinge und was sie durchgemacht haben, seien bislang unzureichend untersucht worden. Auch seien die Knochen in Hinblick auf Krankheiten nicht erforscht worden, was angesichts der experimentellen Infektionen in Auschwitz viele Rückschlüsse zuließe.

    Auch Florian Schmaltz, Projektleiter des Forschungsprogramms „Geschichte der Max-Planck-Gesellschaft“, gibt zu bedenken: Was, wenn man die DNA dieser Knochen doch analysieren könnte? Was, wenn wir in einigen Jahren über immer bessere Technik verfügen, um die Herkunft menschlicher Überreste genauer zurückzuverfolgen, als wir uns dies derzeit vorstellen können?

    So oder so: Der Dialog zwischen den Institutionen und den Opferverbänden und Selbst­organisationen hat endlich begonnen. Und das ist wahrscheinlich der zentrale Dialog. Nur er wird die knifflige Frage nach dem Umgang mit den Knochen beantworten können.

    #racisme #colonialisme #nazis #sciences #shoa #holocauste #Berlin #Dahlem #Garystraße #Harnackstraße #Ihnestraße #histoire

  • Verbindung zur Kolonialzeit und Auschwitz möglich 16.000 Knochen-Fragmente auf Gelände der FU Berlin
    https://m.tagesspiegel.de/berlin/verbindung-zur-kolonialzeit-und-auschwitz-moeglich-16-000-knochen-fragmente-auf-gelaende-der-fu-berlin-ausgegraben/26946590.html

    Pendant plusieurs annés j’ai piétiné sans m’en rendre compte les ossements de victimes du colonialisme et nazisme allemand. On les a enterré avec les débris des bâtiments endommagés du Kaiser-Wilhelm-Institut derrière l’ensemble archtitectoral dédié aux raciste étatsunien Henry Ford. Tous les étudiants des instituts situés au sein du triangle composé par Garystraße, Harnackstraße et Ihnestraße ont fait pareil..

    https://www.openstreetmap.org/way/28848503

    24.02.2021 von Boris Buchholz - Nach einem Knochenfund bei Bauarbeiten 2014 in Dahlem haben Archäologen Tausende menschliche Überreste entdeckt. Wie soll die Universität damit umgehen?

    Das Dreieck zwischen Ihne-, Gary- und Harnackstraße in Berlin-Dahlem ist für Archäologin Susan Pollock eine „kontaminierte Landschaft“. Seit 2015 leitet sie mit ihrem Kollegen Reinhard Bernbeck die Ausgrabungen auf dem Grundstück der Freien Universität, auf dem sich zwischen 1927 und 1945 das Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik (KWI-A) befand. 2014 sind dort bei Bauarbeiten die ersten Knochen gefunden worden.

    Etwa 16.000 Teile menschlicher Knochen haben die Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler seitdem in jahrelanger Arbeit ausgegraben, „Fragmente, teilweise nur so groß wie ein Fingernagel“, so Susan Pollock. Die Knochenteile hätten in fünf absichtlich gegrabenen Gruben gelegen.

    „Wir haben es nicht mit Gräbern zu tun“, erklärte die Forscherin am Dienstagnachmittag bei der öffentlichen Präsentation der Ausgrabungsergebnisse. Die Freie Universität, die Max-Planck-Gesellschaft und das Landesdenkmalamt hatten zur Online-Konferenz geladen, 350 Teilnehmer:innen aus dem In- und Ausland hatten sich angemeldet.

    Die 16.000 Knochenteile gehören nicht zu kompletten Skeletten. Gefunden wurden Schädel, Arme, Rippen, Füße, Zähne, Hände, Wirbel, Beine, Becken, Unterkiefer. Je nach Berechnungsgrundlage gehen die Forscher von mindestens 54 beziehungsweise 107 Menschen aus, von denen die Knochen stammen. „Wahrscheinlich liegt die richtige Zahl irgendwo dazwischen“, meint Susan Pollock. Rund um das ehemalige KWI-A fanden die Archäologen Überreste von Männern und Frauen, von Alten, Kindern und Föten.

    „Ich halte es für sehr wahrscheinlich, dass wir es mit den Resten der Sammlung des Kaiser-Wilhelm-Instituts für Anthropologie zu tun haben“, erklärte Hans-Walter Schmuhl, Professor an der Universität Bielefeld. Das Institut beherbergte medizinisch-ethnologische Sammlungen unterschiedlicher Art und kolonialgeschichtlicher Provenienz; es lieferte aber unter anderem auch eine pseudo-wissenschaftliche Legitimation für die nationalsozialistische Rassenpolitik.
    Aus dem KZ wurden Körper nach Berlin geschickt

    Dass sich unter den Knochen auch Überreste von Auschwitz-Opfern befinden könnten, „ist nicht völlig ausgeschlossen“, sind sich Hans-Walter Schmuhl und Susan Pollock einig. „Wir wissen, dass Körper von Auschwitz an das Kaiser-Wilhelm-Institut gesendet worden sind“, sagt die Forscherin. Auch Augen von Sinti-Zwillingen seien nach Berlin geschickt worden.

    Die überwiegende Anzahl der Knochen – das Ausgrabungsteam hat auch tierische Knochen gefunden – „scheint nicht aus Auschwitz zu stammen“, ist für Susan Pollock klar. Die fehlende Zahnbehandlung, nicht vorhandene Prothesen und auch gefundene Klebstoffreste würden diese Schlussfolgerung nahe legen.

    Egal woher sie kommen: Es sind alles Opfer von Verbrechen. „Es sind Menschen, es sind Reste von Menschen, egal ob sie aus dem NS- oder dem Kolonialzusammenhang stammen“, betonte FU-Präsident Günter M. Ziegler. „Die klaren Antworten, die wir uns wünschen, können wir nicht bekommen.“

    Gemeinsam mit dem Zentralrat der Juden in Deutschland und dem Zentralrat Deutscher Sinti und Roma habe die Universität beschlossen, die menschlichen Knochen weder einer DNA- noch einer Radiokarbon-Untersuchung zu unterziehen. Man wolle die Würde der Toten achten; zudem bestehe auch bei weiteren Untersuchungen „keine Chance“ Individuen zu identifizieren. „Das ist fürchterlich“, so der FU-Präsident, „wir können den Opfern kein Gesicht geben“.

    „Wir können den Opfern kein Gesicht geben“

    Die Leichenteile sollten „würdig, aber nicht religiös bestattet werden“, schlug Günter Ziegler vor. Auf einem Grabstein sollte kenntlich gemacht werden, „woher die Opfer kommen, die dort liegen“. Noch sei jedoch nichts entschieden, es sei ein Vorschlag, man wolle keine Fakten schaffen.

    In der anschließenden Diskussion forderten verschiedene Konferenzteilnehmer:innen, „Dachverbände der schwarzen, afrikanischen oder afrodiasporische Community“, den Zentralrat der Afrikanischen Gemeinde, die Initiative Schwarze Menschen in Deutschland oder Vertreter der Herero in die Gespräche einzubinden. Jetzt müsste man in kleinerer Runde mit den Verbänden und Selbstorganisationen das weitere Vorgehen beraten, stimmte Ziegler zu.
    Im einstigen Kaiser-Wilhelm-Institut residiert heute das Otto-Suhr-Institut

    Für die Freie Universität muss noch eine zweite Frage geklärt werden: Wie soll angemessen mit der grauenvollen Geschichte an ihrem Standort umgegangen werden? Im ehemaligen Gebäude des Kaiser-Wilhelm-Instituts hat heute das Otto-Suhr-Institut für Politikwissenschaft (OSI) seinen Sitz. Im Projekt „Geschichte der Ihnestr. 22“ entwickelt das Team um Historikerin Manuela Bauche Konzepte für das Gedenken und Erinnern, sie wollen „den Ort sichtbar machen“.

    Seit 1988 gebe es zwar eine Gedenktafel am Eingang des OSI, doch sei sie schwierig zu entziffern, sie werde kaum wahrgenommen. Das Projektteam schlägt für den Innenbereich des OSI eine Beschilderung „in zwei Schichten“ vor: Jeder Raum würde mit der heutigen Funktion ausgeschildert werden – aber in einer Schicht darunter würde die Nutzung des Raums im Kaiser-Wilhelm-Institut deutlich.

    Wo heute Dozent X der Fachrichtung Y seinen Schreibtisch hat, könnte sich zum Beispiel der „Psychologische Versuchsraum“ befunden haben. Eine Ausstellung in allen vier Geschossen sowie Computerterminals, auf denen vertiefende Informationen abrufbar und Zusammenhänge erklärt werden, sollen das Konzept abrunden.
    Hinweistafeln und eine Außenausstellung sind geplant

    Im Außenbereich lautet das Ziel, alle Gebäude, die zum Kaiser-Wilhelm-Institut gehört haben, durch Hinweistafeln kenntlich zu machen. Ein weiterer Informationsort sollen die Fund- und Grabungsstellen der Knochenfragmente werden. Zudem ist zur Harnackstraße hin eine Außenausstellung geplant. Auch hier gilt: Erste Vorschläge liegen auf dem Tisch, nichts ist beschlossen, die Diskussion läuft.

    Das war das Stichwort für Alexander von Schwerin. Er lehrt an der Technischen Universität Braunschweig und ist Mitarbeiter im Forschungsprogramm zur „Geschichte der Max-Planck-Gesellschaft“, der Nachfolgeorganisation der Kaiser-Wilhelm-Institute. Er schlägt vor, am ehemaligen Ort des KWI-A ein „Gedenk- und Bildungszentrum der Geschichte der Verfehlungen der Wissenschaft in NS- und Kolonialzusammenhängen“ zu begründen.

    Auch die Verantwortung der Wissenschaft heute und in der Zukunft sollte das Thema des Zentrums sein. Florian Schmaltz vom Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte pflichtete bei: „Einen solchen Gedenk- und Bildungsort gibt es bislang nicht und er würde es ermöglichen, immer wieder neu auftauchende wissenschaftsethische und wissenschaftspolitische Fragen zu diskutieren.“

    „Erinnern heißt verändern“, sagte die Archäologin Susan Pollock am Dienstagnachmittag. Sie zog die Verbindung zum rassistischen Terroranschlag in Hanau, der sich am 19. Februar jährte. Über den „gewissenlosen Forschungsrassismus“ müsse aufgeklärt, an die Opfer würdig erinnert werden.

    Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Kaiser-Wilhelm-Institut_f%C3%BCr_Anthropologie,_menschliche_Erblehre

    #racisme #colonialisme #nazis #sciences #shoa #holocauste #Berlin #Dahlem #Garystraße #Harnackstraße #Ihnestraße #histoire

  • Champ contre-champ, les images des camps - Ép. 1/4 - “Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers...” 75e anniversaire de la libération des camps

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/ils-etaient-vingt-et-cent-ils-etaient-des-milliers-75e-anniversaire-de

    Le film dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps que les élèves entrent dans la classe, qu’ils s’installent, le temps de faire l’appel et d’accueillir un retardataire.
    32 minutes, cela permet de dire quelques mots de présentation du film : il a été réalisé par Alain Resnais en 1955, c’est-à-dire seulement dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il faut expliquer que les textes sont de Jean Cayrol, un écrivain qui a été résistant, arrêté, déporté pendant la guerre. Disposer d’un peu de temps avant de lancer la projection, permet de mettre en garde : le film débute par des images en couleurs puis viennent les archives, en noir et blanc, des images souvent insoutenables. Le film commence, avec la voix de Michel Bouquet qui explique que « même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d’herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration ».
    Le film Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais, dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps de laisser place au silence après le générique de fin.

    #nuit_et_brouillard #holocauste #mémoire #shoah #historiographie #réconstitution_historique

  • Déportation de Hugo Ruschin - Transportliste du 06.03.1943
    https://collections.arolsen-archives.org/archive/127212780/?p=2&s=Ruschin&doc_id=127212780

    Je viens de retrouver le document précis qui prouve la déportation à Auschwitz de Hugo Ruschin. Cet article dans Telepolis nous informe sur la publication en ligne des archives Arolsen où il est conservé : https://www.heise.de/tp/features/Memory-of-the-World-4711847.html

    Ce document confirme que Hugo Ruschin fut déporté et assassiné à 64 ans avec sa femme Ernestine (née Neumann, 65 ans) et Ida Pfeil (née Neumann, 63 ans), vraisemblablement la soeur de celle-ci et dont le dernier lieu de résidence officiel à #Berlin se trouve à N 113, #Ibsenstraße 53 dans l’arrondissement #Prenzlauer_Berg. Ida Pfeil était une tante de Felicitas Kleinmann qui a déposé en 1982 à Yad Vashem les informations sur l’assassinat de son père mentionnné ici : https://seenthis.net/messages/755583

    1 Inhaftierungsdokumente / 1.2 Verschiedenes / 1.2.1 Deportationen und Transporte /
    Welle 50 - 35. Osttransport in das KL Auschwitz, 06.03.1943
    Signatur: 15510043
    Entstehungszeitraum: 1943-03-06 - 1943-03-22
    Anzahl Dokumente: 36

    Form und Inhalt

    Enthält:
    I) Korrespondenz der Stapoleitstelle Berlin mit dem Oberfinanzpräsidenten betreffend die Einziehung von Vermögenswerten der deportierten Jüdinnen und Juden.
    II) Transportliste: 35. Osttransport in das KL Auschwitz (662 Namen), 06.03.1943.

    Sprache: Deutsch
    Physische Beschaffenheit: Originale
    Kategorie des Dokuments: Transportliste
    Sach-Thematischer Index: „Fabrik-Aktion 1943“

    16 jours après la déportation la Gestapo envoie son rapport au président de la Vermögensverwertungsstelle Berlin-Brandenburg afin de régulariser l’utilisation du patrimoine réquisitionné des juifs assassinés.

    Geheime Staatspolizei, #Staatspolizeileitstelle, #Berlin C2 #Grunerstraße 12, Ecke #Dircksenstraße

    A chaque fois que je me penche sur la question c’est une horreur. D’abord parce qu’il s’agit de voisins et relation de mon père puis ces listes évoquent le sort de familles entières et dessinent des histoires individuelles tragiques. Sur la feuille précise on lit après les noms de Hugo Ruschin et des membres de sa famille les noms de quatres enfants de #Auguststraße 46 déportés sans leurs parents dont le destin m’est inconnu. Ce sont des drames sans égal à cause du charactère technique et administratif de leur production. De véritables tragédies de l’age industriel moderne.

    Là nous vivons une époque qui voit de nouveau le triage médical. A Auschwits le médecin SS triait la majorité destinée immédiatement aux chambres à gaz de ceux qui semblaient assez solides pour être exploités jusqu’à ce que mort s’en suive.
    Là les médecins trient ceux qu’on laisse mourir dans les hôpitaux sous-équipés des heureux qu’on essaie de sauver alors que personne n’a encore compris cette maladie qui fait des ravages.

    Sachant que l’apparition de l’épidémie actuelle était prévue et qu’en même temps les fonctionnaires des associations de médecins et de l’industrie phamaceutique tout comme leur représentants dans les parlements européens faisaient leur possible pour réduire le nombre de lits et faciliter la délocalisation de la production de médicaments, une question s’impose. Est-ce qu’actuellement on vit dans une ère meilleure qu’en 39-45 ?
    Sans doute la réponse dépend du point de vue de la personne interrogée.

    Rogasen / Rogoźno
    https://www.openstreetmap.org/relation/2698549#map=11/52.7571/17.0041

    #Shoa #Holocaust #archives #Hugo_Ruschin #projekt_stolperstein #Gestapo #Vermögenverwertungsstelle

  • Archiv zur NS-Verfolgung | Arolsen Archives
    https://arolsen-archives.org/suchen-erkunden


    Les

    Sie suchen Informationen über in der NS-Zeit verfolgte Angehörige? Sie forschen über nationalsozialistische Verfolgung oder planen ein Bildungsprojekt dazu? Die Arolsen Archives haben die größte Sammlung zu NS-Opfern, mit Schwerpunkten auf Dokumenten zu Konzentrationslagern, Zwangsarbeit und Displaced Persons. Drei Wege führen zu diesem Archiv: Die Suche im Online-Archiv, eine Anfrage oder ein Besuch vor Ort.

    Arolsen Archives

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    on Nazi Persecution

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    Deutschland

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    #histoire #holocaust #shoa #persécution #archives #nazis #Allemagne

  • Netanyahou instrumentalise l’#Holocauste pour déshumaniser les Palestiniens | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des-peuples/blog/250120/netanyahou-instrumentalise-l-holocauste-pour-deshumaniser-les-palest

    Benjamin Netanyahou n’a pas inventé l’idée de tirer parti de l’Holocauste à des fins politiques. Pourtant, comme tant d’autres choses dans la politique israélienne actuelle, il exploite même cette pratique vile plus outrageusement que quiconque avant lui.

    Selon Haaretz, le Premier ministre israélien a l’intention d’exploiter le cinquième Forum mondial de l’Holocauste, qui se réunit cette semaine à Jérusalem pour marquer les 75 ans depuis la libération d’Auschwitz, pour appeler les dirigeants mondiaux à soutenir publiquement la position égoïste d’Israël, qui soutient que la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye n’a pas de juridiction dans les territoires palestiniens occupés.

    #palestine #israël #occupation #démolition #colonisation #instrumentalisation #deshumanisation