• Intérêts indexés sur la valeur de la maison : des emprunteurs britanniques attaquent leur banque
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/interets-indexes-sur-la-valeur-de-la-maison-des-emprunteurs-britanniques-at

    Leurs intérêts bancaires, indexés sur l’appréciation du prix de leur maison dont la valeur s’est envolée, ont atteint des sommes astronomiques : des emprunteurs britanniques attaquent la Bank of Scotland, aujourd’hui filiale de Lloyds Banking Group, devant un tribunal londonien, a-t-on appris lundi auprès de leurs avocats.

    Ces prêts contractés à la fin des années 1990 « visaient particulièrement des retraités, même s’il n’y avait pas d’âge minimum », a précisé à l’AFP David Bowman, l’un des avocats du cabinet Teacher Stern, qui défend plus de 150 plaignants dans cette affaire, confirmant une information du Financial Times.

    Selon l’avocat, un couple de plaignants avait par exemple contracté en 1997 un prêt de 55.000 livres adossé à la valeur de sa propriété - 220.000 livres - avec une clause réservant à la banque 75% de la hausse éventuelle de cette estimation. Celle-ci étant aujourd’hui évaluée à 1,2 million de livres, les emprunteurs doivent désormais rembourser « non seulement les 55.000 livres empruntées, mais aussi 792.000 livres » d’intérêts, a dénoncé Me Bowman.

    « Après seulement quelques années, la plupart de ces gens ne pouvaient plus se permettre de sortir de ces produits » à moins de « vendre leur maison, mais sans pouvoir ensuite en acheter une nouvelle, les prix ayant monté partout », a poursuivi l’avocat. Ce sont des intérêts « grossièrement excessifs », avec « des emprunteurs piégés dans leur maison jusqu’à leur mort », notamment en « l’absence de plafond », dénoncent les plaignants dans des conclusions remises à la justice britannique, un document public. Contacté par l’AFP, Lloyds Banking Group a indiqué ne pas souhaiter commenter une affaire en cours.

    Mais dans ses propres conclusions, la banque juge que « les emprunteurs ont obtenu des avantages substantiels », notamment parce que ces prêts, qualifiés d’hypothèques d’appréciation partagée, étaient consentis « sans intérêts ou à un taux d’intérêt inférieur aux taux généralement disponibles à l’époque sur le marché hypothécaire ».

    Une première audience aura lieu en octobre devant la Haute Cour de Londres, destinée à l’organisation du procès, qui devrait se dérouler seulement à la fin de l’année prochaine, selon les avocats des plaignants, qui espèrent une exonération ou a minima une modération des intérêts. Des contentieux similaires avec une autre institution britannique, Barclays, se sont réglés directement entre la banque et les clients du cabinet Teacher Stern, a indiqué l’avocat David Bowman, en précisant ne pouvoir révéler les termes de l’accord. « Nous pensons que 12.000 personnes ont contracté ce type de produit bancaire en 1997-1998 », selon l’avocat.

     #finance #banque #banques #économie #en_vedette #capitalisme #dette #crise #monnaie #hypothèques #banques #économie #dette #hypothèque #multinationales

    • Benoît Poelvoorde saisit la justice pour usage illégal de son nom et de son image
      https://www.lalibre.be/lifestyle/people/2021/09/06/benoit-poelvoorde-saisit-la-justice-pour-usage-illegal-de-son-nom-et-de-son-
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      L’acteur belge a déposé une plainte pénale contre « X » avec constitution de partie civile, ont-ils précisé. Des personnes non identifiées diffusent depuis quelques semaines sur différentes plateformes, sites, réseaux sociaux ou directement par courriel des messages où il est question de prétendus conseils d’investissements que Benoît Poelvoorde aurait donnés en direct dans l’émission de télévision française Quotidien. Cette « information » est totalement fausse, précisent ses avocats, alors que ces messages renvoient vers de prétendues plateformes de trading en ligne de crypto-monnaies destinées aux citoyens belges.

      L’acteur fait savoir via ses avocats qu’il n’a jamais donné une telle interview et qu’il n’a jamais donné le moindre conseil pour investir sur des plateformes en ligne. Il n’a pas non plus donné l’autorisation aux auteurs de ces faux messages d’utiliser son nom et son image.

      Les sites connus relayant ce message ont déjà été signalés au SPF Économie.

      #escroquerie #croyance

  • Destruction Of Black Wealth During The Obama Presidency – People’s Policy Project
    http://peoplespolicyproject.org/2017/12/07/destruction-of-black-wealth-during-the-obama-presidency

    The paper finds that while President #Obama had wide discretion and appropriated funds to relieve homeowners caught in the economic crisis, the policy design his administration chose for his housing program was a disaster. Instead of helping homeowners, at every turn the administration was obsessed with protecting the financial system — and so homeowners were left to drown.

    As a result, the percentage of black homeowners who were underwater on their mortgage exploded 20-fold from 2007 to 2013.

    #hypothèques #saisies #finance

  • En Espagne, les citoyens font plier les banques... parce qu’ils agissent ensemble
    http://www.reporterre.net/En-Espagne-les-citoyens-font-plier-les-banques-parce-qu-ils-agissent-ens

    Un habitant menacé d’expulsion par la banque vient négocier ses dettes... accompagné d’une dizaine de personnes. C’est une des méthodes de la Plateforme des victimes des hypothèques. Ces groupes locaux ont essaimé partout en Espagne, résistant collectivement à la vague d’expulsions : un exemple... inspirant.

  • A Loan Fraud War That’s Short on Combat - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/03/16/business/a-loan-fraud-war-thats-short-on-combat.html

    D’après un rapport de l’inspecteur général du Département de la #Justice étasunien, contrairement à ce qu’ont affirmé à maintes reprises les responsables dudit Département aucune enquête sérieuse n’a été menée pour de déterminer si les #banksters étaient passibles de poursuites pénales pour leur rôle dans la crise des #hypothèques.

    In the years since the financial crisis of 2008, the Justice Department has been regularly questioned about a lack of criminal prosecutions related to the mortgage mess.

    Its responses have just about always been the same, whether in public speeches by Eric H. Holder Jr., the attorney general, or in interviews with Lanny A. Breuer, its former criminal division chief. Believe us, they would say, we’ve been working overtime on these matters; if there had been cases to make, we would have made them.

    Mr. Breuer was especially vocal with these talking points. But last week, a report from the inspector general of the Justice Department, Michael E. Horowitz, set the record straight. Sure enough, the report told us how hard the nation’s law enforcement officials had been investigating these cases. That is, hardly at all.

    The report, called “Audit of the Department of Justice’s Efforts to Address Mortgage Fraud,” covers the period from 2009 to 2011. It vindicates anyone who ever questioned the government’s claim that the reason there weren’t more mortgage-related fraud cases is because the cases just weren’t there to be made.

    Most of all, the report is depressing because it indicates that the Justice Department, our nation’s top law enforcement agency, is simply unequipped — or unwilling — to combat complex financial frauds.

    Here is one of the report’s conclusions: “ We found that, despite public statements by the Financial Fraud Enforcement Task Force and the department about the importance of pursuing financial fraud cases, including mortgage fraud, the #F.B.I. Criminal Investigative Division ranked complex financial crimes as the lowest of the six ranked criminal threats within its area of responsibility, and ranked mortgage fraud as the lowest subcategory threat within the complex financial crimes category. Additionally, we found mortgage fraud to be a low priority, or not listed as a priority, for F.B.I. field offices in the locations we visited, including Baltimore, Los Angeles, Miami, and New York.

    #crimes #criminels