• Excellente histoire du Robots.txt, ce fichier qui autorise ou non l’indexation. Excellente mise en perspective qui explique pourquoi beaucoup souhaitent interdire l’indexation pour l’IA, mais peine à identifier les robots dédiés au-delà de GPTbot : https://www.theverge.com/24067997/robots-txt-ai-text-file-web-crawlers-spiders

    Et le problème, c’est que les robots commencent à ne plus respecter les contraintes du fichier... #indexation

  • Eliminalia, « un tueur à gages numérique » pour effacer ses traces en ligne

    Des articles de la SSR, de 24 Heures ou d’autres médias suisses sont ciblés par des entreprises de désinformation. Plusieurs milliers d’enquêtes journalistiques dans le monde ont été effacées ou rendues invisibles sur internet. Eliminalia, une entreprise d’e-réputation basée en Suisse, offre ses services à des criminels, des entrepreneurs véreux et des politiciens corrompus. Enquête.

    « Nous éliminons votre passé. Nous vous aidons dans votre futur » : c’est la promesse d’Eliminalia. Cette entreprise compte plusieurs dizaines de bureaux à travers le monde, dont trois en Suisse. Eliminalia est un des leaders du marché de l’e-réputation. Officiellement, elle utilise des méthodes légales pour effacer des photos ou des commentaires négatifs et ses clients sont des victimes d’attaques « injustifiées » sur internet.


    La page d’accueil francophone du site Eliminalia. [https://eliminalia.com/fr/]

    Mais la réalité est tout autre. Avec Forbidden Stories, un groupe de journalistes qui a pour objectif de poursuivre le travail de collègues menacés ou tués dans le monde, la RTS a pu obtenir des documents confidentiels sur l’entreprise et la liste de ses clients. Cette enquête fait partie du projet Story killers sur les mercenaires de la désinformation, une investigation réalisée par 30 médias internationaux dont la RTS.

    Les clients sont des trafiquants sexuels ou d’anciens tortionnaires
    Eliminalia compte plus de 1500 clients dans le monde. Il faut compter entre 5000 et plusieurs centaines de milliers de francs suisses pour nettoyer son nom sur internet. Parmi les clients qui souhaitent effacer leur passé, il y a Hernan Gabriel W., Wissam Mohamed N. ou Tomas Sanchez P. Le premier a été accusé de blanchir l’argent des cartels de la drogue mexicaine, le second a été condamné pour du trafic d’enfants et de prostitution et le dernier gagne sa vie en multipliant les arnaques immobilières et les faillites frauduleuses.

    Avec Eliminalia, ce n’est pas du droit à l’oubli. Cette société vend ses services à des filous. Elle efface le travail d’enquête de journalistes, elle efface la vérité. Cette entreprise est un tueur à gages numérique.

    Sébastien Fanti, avocat spécialiste dans le numérique

    D’autres clients sont d’anciens tortionnaires chiliens, des trafiquants d’armes et même une personne recherchée par Interpol. En Suisse, la RTS a identifié 43 clients. Ils ont engagé directement Eliminalia ou une autre entreprise de e-reputation qui a sous-traité le travail à Eliminalia. Plusieurs sont des ressortissants italiens établis au Tessin. Ils ont effacé leur nom d’affaires mafieuses en Italie pour une nouvelle réputation d’entrepreneur. D’autres clients suisses sont des personnalités adeptes de l’évasion fiscale ou d’arnaques à la cryptomonnaie. Il y a même un artiste de cirque condamné récemment pour attouchement sur mineur.

    Un service pour le crime organisé
    La RTS a soumis à Sébastien Fanti, un avocat expert en droit numérique, les informations récoltées dans cette enquête. Selon l’avocat, le droit à l’oubli se justifie au regard de l’ancienneté des faits et selon la gravité. « Une erreur de jeunesse, une bêtise d’ado ne doit pas poursuivre une personne toute sa vie sur internet. » Une personne peut légitimement demander à supprimer d’un site ou d’un moteur de recherche certaines informations le concernant. « Avec Eliminalia, ce n’est pas du droit à l’oubli. Cette société vend ses services à des filous. Elle efface le travail d’enquête de journalistes, elle efface la vérité. Cette entreprise est un tueur à gages numérique. »

    Eliminalia affirme pouvoir effacer n’importe quels articles de journaux sur internet. Les documents confidentiels montrent effectivement que des articles de médias comme Le Monde, Vice-News, mais aussi des médias suisses comme la SSR, Local.ch ou 24 Heures, ont été effacés.

    Comment cela fonctionne ?
    Plusieurs méthodes sont mises en place par des informaticiens. Il y a la technique de la « noyade » qui utilise plus de 600 faux médias en ligne. Ces faux médias postent des milliers d’articles élogieux sur les clients d’Eliminalia. Ce sont de faux sites d’information qui se nomment CNN News Today, London Uncensored, Mayday Washington ou Taiwan Times. Les faux articles se retrouvent en tête des résultats Google. Un complice de la mafia mexicaine se retrouve par exemple au cœur d’articles sur la philosophie ou sur le football américain. Les vrais articles sont noyés au fin fond des résultats Google.

    Eliminalia utilise également une technique de désindexation. L’entreprise abuse du système de déclaration des droits d’auteur mis en place par Google, Twitter ou Facebook. Elle fait des clones des articles négatifs sur les clients d’Eliminalia. Puis elle change la date de l’article et dépose plainte pour violation de droit d’auteur. Le tour de passe-passe permet de faire désindexer les vrais articles. Ces articles deviennent invisibles.

    Eliminalia utiliserait également des hackers. Ils éliminent à la source des documents ou des articles spécifiques. C’est une source au sein des services de sécurité espagnols qui l’affirme. Nous n’avons toutefois pas trouvé de preuve qu’un grand média européen ait été attaqué de la sorte.

    Pas de réaction d’Eliminalia
    Dans les semaines précédant la publication de notre enquête, Forbidden Stories et la RTS ont approché Eliminalia pour un commentaire, mais la société n’a pas répondu. Quelques jours plus tard, nous avons reçu une lettre d’un cabinet d’avocats français menaçant de poursuites judiciaires.

    Pendant ce temps, l’entreprise d’e-réputation a changé de nom dans certains pays. Aujourd’hui, la porte du bureau de Barcelone qui abritait autrefois un des bureaux d’Eliminalia se lit désormais « Idata Protection ». Les dossiers de la société confirment le changement de marque. Monsieur Sanchez, le fondateur d’Eliminalia, est introuvable.

    Ce riche homme d’affaires était autrefois actif dans le commerce des mères porteuses. Un business qui a fait la Une des journaux de manière négative. Difficile pourtant de trouver des traces de ses activités, l’homme a probablement utilisé les services de sa propre société pour nettoyer son passé. Monsieur Sanchez a réécrit sa réputation. Il ne reste du patron d’Eliminalia que des articles élogieux, ainsi que des vidéos de lui filmées comme des spots de publicité.

    François Ruchti en partenariat avec Forbidden Stories
    _ Retrouvez l’enquête complète dans Mise au Point dimanche à 20h10 sur RTS 1.
    Story Killers, une journaliste a été tuée, 100 autres ont continué son travail sur les mercenaires de la désinformation. [Forbidden Stories] 

    >> Lire l’exemple d’une banque genevoise : Comment une banque suisse blanchit son nom sur internet https://www.rts.ch/info/economie/13787007-comment-une-banque-suisse-blanchit-son-nom-sur-internet.html

    >> Lire le sujet sur un clown condamné pour actes sexuels sur mineure : Un célèbre clown condamné en Suisse efface son passé sur le web https://www.rts.ch/info/suisse/13794034-un-celebre-clown-condamne-en-suisse-efface-son-passe-sur-le-web.html

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13787015-eliminalia-un-tueur-a-gages-numerique-pour-effacer-ses-traces-en-ligne.

    #Internet #information #désinformation #e-réputation #criminalité #Story_killers #médias #indexation #hackers #recherches #Google #droits_d’auteur #Idata_Protection #Eliminalia

  • Réforme des retraites : Delevoye propose une indexation sur les salaires
    https://www.latribune.fr/economie/france/reforme-des-retraites-delevoye-propose-une-indexation-sur-les-salaires-807

    Le Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, se montre favorable à une indexation des retraites sur les salaires et non sur l’inflation, selon un document de travail soumis aux organisations patronales et syndicales dont l’AFP a obtenu copie samedi, confirmant une information des Échos.

    Dans un document d’une vingtaine de pages intitulé "Vers un système universel de retraite", il évoque également la possibilité de mettre en place une « règle d’or » pour ajuster les comptes du système des retraites de manière à garantir leur équilibre «  sur un horizon pluriannuel », et estime qu’il faut prendre en compte les évolutions démographiques (espérance de vie, fécondité, migration).

    Le système actuel d’indexation sur l’inflation présente « l’avantage de ne pas dévaloriser les droits acquis par rapport à l’évolution générale des prix et permet en outre d’octroyer un taux de remplacement à la liquidation plus élevé », souligne M. Delevoye dans ce document. Toutefois, cette indexation peut être un facteur « d’inéquité », en ne valorisant pas « de la même façon les droits acquis en début, au milieu ou en fin de carrière ».

    Une indexation tenant compte de l’évolution des salaires « permettrait de maintenir constant le rythme d’acquisition des droits au cours de la carrière pour un individu moyen », entre autres. Elle permettrait « de faire profiter aux assurés ayant des carrières plates ou heurtées d’une revalorisation des droits tenant compte de l’évolution globale des salaires » et serait « également favorable à une moindre dépendance du système à la croissance ». Il s’était déjà prononcé sur le sujet en octobre 2018, estimant qu’il serait "cohérent" d’indexer les retraites sur les salaires.

  • Official Google Webmaster Central Blog : Updating our technical Webmaster Guidelines
    https://webmasters.googleblog.com/2014/10/updating-our-technical-webmaster.html

    Indexation Google : le blocage des css et js par robots.txt bientôt pénalisé :

    For optimal rendering and indexing, our new guideline specifies that you should allow Googlebot access to the JavaScript, CSS, and image files that your pages use. This provides you optimal rendering and indexing for your site. Disallowing crawling of Javascript or CSS files in your site’s robots.txt directly harms how well our algorithms render and index your content and can result in suboptimal rankings.

    ...une modification du générateur de robots.txt de SPIP à prévoir ?

    #indexation #google #référencement #robots.txt #webmaster-tools

  • Que faire ? (II) : Répartir plus équitablement les richesses et les efforts, par Michel Leis
    Sur le blog de Paul Jorion, 20 Janvier 2016

    S’il est bien une question qui revient de manière récurrente, c’est le quoi faire. Cette série de billets propose quelques solutions et synthétise un projet de livre : « 2017, programme sans candidat » pour lequel je cherche un éditeur (à bon entendeur, salut !). Je tiens à préciser que ces propositions reflètent une analyse et une vision qui n’est pas forcément partagée par tous les intervenants du blog de Paul Jorion.

    La classe moyenne aura été un puissant vecteur de la cohésion sociale. Elle fut la classe des potentialités, celle qui disposait encore d’un peu d’argent après les dépenses contraintes et qui pouvait arbitrer entre épargne et consommation. Il lui était toutefois impossible de réaliser les deux simultanément, sauf à acheter son logement. Elle était un espace où pouvait s’exprimer une certaine qualité de vie, quand le plaisir et la sécurité s’ajoutaient à l’indispensable. Elle fut un lieu de transition, aspiration des classes populaires qui espéraient bénéficier de cette qualité de vie et étape intermédiaire dans la quête d’une meilleure position sociale.

    Ce billet s’ouvre par l’emploi du passé, les classes moyennes sont prises dans la nasse. L’arbitrage des revenus est de plus en plus contraint, sauf peut-être pour les ménages les plus âgés ayant accédé à la propriété et qui ont fini de payer leur logement.

    L’indexation des salaires a disparu, le partage de la Valeur ajoutée s’opère en faveur du capital. Les dépenses contraintes augmentent : hausses de l’immobilier, recours au crédit, consommation par abonnement. L’austérité qui gagne sournoisement du terrain depuis des décennies impacte fortement la classe moyenne qui ne bénéficie pas ou peu des avantages sociaux. On peut citer la santé, entre des traitements de plus en plus onéreux que les mutuelles répercutent sur leurs adhérents et le déremboursement partiel des médicaments. La part relative des dépenses de santé dans le budget des ménages a quasiment doublé en cinquante ans. Le coût de l’éducation tend aussi à mobiliser une part croissante du revenu, alors que les possibilités d’ascension sociale sont de plus en plus limitées. Les stratégies de dépassement des limites du système scolaire coûtent cher, les savoir-faire se banalisent, les études ne garantissent plus une progression sociale pour les générations suivantes. Toutes ces contraintes cumulées conduisent à cette lente réduction de la capacité à arbitrer. La classe moyenne se réduit, sans que le revenu n’ait besoin de baisser.

    Pour les classes populaires, la problématique est similaire, elles sont en première ligne pour les contraintes salariales, la raréfaction de l’emploi fait exploser le chômage, les ménages avec deux adultes en CDI deviennent rares. Les aides sociales sont insuffisantes, les contraintes budgétaires en matière de santé, d’éducation ou de dépenses pré-engagées sont les mêmes que pour la classe moyenne auquel il est de plus en plus difficile d’accéder. À la société en sablier pourrait bien succéder une société polarisée entre richesse et pauvreté.

    La concentration des richesses qui s’accélère en ce début de 21e Siècle s’accommode mal de cette masse d’individus qui souhaite préserver un bien-être et un confort matériel difficilement acquis. Le contexte qui a présidé au saupoudrage de la richesse change peu à peu : la valeur se crée sur d’autres formes de consommation, la rareté relative de la main-d’œuvre qualifiée n’est plus de mise. Dans ces conditions, pourquoi continuer à nourrir les rêves de cette classe intermédiaire quand sa capacité à consommer l’intégralité de son revenu est sa seule valeur ajoutée ? Pour la caste dominante, il est temps d’enterrer les classes moyennes et populaires et leurs aspirations devenues obsolètes.

    Ce constat est inacceptable. Il est indispensable de recréer des potentialités pour les classes moyennes et populaires, de lutter contre ce dissensus social croissant qui menace la cohésion de la société dans son ensemble. Plusieurs propositions permettent d’agir efficacement. En premier lieu, la refonte complète de l’impôt sur le revenu doit améliorer le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires et mieux partager les efforts. Le deuxième point est de rétablir l’indexation automatique des salaires et favoriser un meilleur partage entre travail et capital. Ensuite, il faut agir sur les dépenses, à la fois pour faire baisser certains postes qui représentent une part croissante du budget des ménages, mais aussi pour orienter les achats vers une consommation plus responsable. Enfin, il faut remettre en marche l’ascenseur social et favoriser l’épanouissement dans et hors du travail.

    La refonte de l’impôt sur le revenu des personnes physiques est une condition préalable à la fiscalisation des cotisations sociales que nous avons déjà évoquée dans le billet consacré à l’emploi. La base de calcul serait constituée des revenus bruts, pour les salariés, c’est-à-dire le salaire brut en haut de la feuille de paie, avec prélèvement de l’impôt à la source. Les montants collectés sur tous les types de revenus seront en partie affectés au financement de la protection sociale. Pour les revenus les plus bas, le taux de prélèvement serait sensiblement inférieur aux anciennes cotisations sociales, ce qui permettrait d’améliorer le pouvoir d’achat, de rééquilibrer les efforts et de limiter l’impact des politiques de réduction du temps de travail. Les revenus du capital donneront lieu à un paiement d’acompte sur un précompte fiscal en fonction des gains. Dans tous les cas, un ajustement sera effectué en fin d‘année. Des simulations réalisées à partir des données de Thomas Piketty montrent qu’il est possible de collecter plus, c’est-à-dire de financer durablement la protection sociale, en partageant mieux les efforts.

    La disparition de l’indexation automatique des salaires a entraîné une lente érosion du pouvoir d’achat. Les mécanismes d’augmentation individuelle se sont substitués aux augmentations collectives, surtout dans les grandes entreprises. Au bas de l’échelle, les salaires tendent à s’aligner systématiquement sur le salaire minimum. Pour les classes moyennes, la dépendance à la contrainte hiérarchique s’accentue, la mesure des performances individuelles qui ouvrent droit aux primes et aux augmentations comporte une part d’interprétation. L’augmentation régulière du pouvoir d’achat mesuré par les statisticiens recouvre souvent une situation contrastée ou un nombre croissant d’individus rentrent dans une spirale de dégradation des salaires tandis que les cadres dirigeants augmentent leurs rémunérations de manière ahurissante.

    Rétablir l’indexation automatique des salaires est une condition nécessaire, mais elle n’est pas suffisante pour améliorer le partage des richesses créées. Dans les impôts et charges qui s’appliquent aux sociétés, il faut prendre en compte la politique sociale pratiquée au sein de l’entreprise. Le nouveau mode de calcul des charges sociales basé sur la valeur ajoutée doit s’appuyer sur un bilan social qui prendrait en compte la politique salariale : écart entre le premier et le dernier décile, écart au sein du dernier décile, politiques de bonus, égalité salariale homme femme… Des points seraient attribués, déterminant le barème appliqué, avec des exigences différentes en fonction de la taille des entreprises. Le barème de l’impôt sur les sociétés prendrait en compte le comportement sociétal, environnemental et énergétique. La part de la valeur ajoutée distribuée aux salariés sera l’un des critères appliqués à partir d’une certaine taille.

    L’un des premiers facteurs de la dégradation de la situation des classes moyennes et populaires est la montée des dépenses pré-engagées. Il est indispensable d’intervenir dans les domaines où celles-ci ont le plus augmenté ces dernières années, à savoir le logement, la santé et l’éducation.

    L’explosion des dépenses de logement est le résultat d’une combinaison explosive entre la bulle immobilière des années 90 et des déséquilibres territoriaux. La crise de 2007 n’a pas eu un impact uniforme sur le territoire. Les prix sont inabordables à Paris, élevés dans de grandes métropoles provinciales. Dans le reste du territoire, les prix à la location restent élevés alors que les prix de vente ont baissé. Ce sont des pertes latentes pour les propriétaires de leur logement qui ont acheté avec des taux d’intérêt élevés et des crédits longs. Ce sont plusieurs politiques qu’il faut mettre en place. Dans les grandes métropoles, il est nécessaire de faire baisser les coûts de l’habitat en proposant directement des biens en dessous du prix de marché, en location comme à l’achat. Sur le reste du territoire, il sera peut-être nécessaire d’intervenir ponctuellement pour ajuster les loyers à la baisse. Pour tous les propriétaires de leur logement qui sont encore en phase de remboursement de crédit, l’un des moyens serait d’obliger les banques à renégocier les crédits dépassant un certain taux d’intérêt. Nous reviendrons sur ces propositions dans la partie consacrée aux déséquilibres du territoire.

    Si les dépenses de santé restent faibles, c’est le domaine qui a le plus augmenté proportionnellement le plus dans le budget des ménages. Elles sont difficiles à arbitrer pour le citoyen, sauf pour quelques médicaments de confort et l’automédication. Beaucoup de facteurs expliquent cette envolée, à commencer par les progrès de la médecine, mais il faut y ajouter le puissant lobby de l’industrie pharmaceutique qui contribue fortement à l’envolée des coûts. Réduire les dépenses de santé nécessite une approche en amont. Il est nécessaire d’avoir un contrôle plus strict du prix des médicaments, même pour ceux qui ne sont pas remboursés. Il faut aussi des dotations plus importantes pour la recherche publique, afin qu’elle puisse travailler en toute autonomie et avec des priorités différentes des laboratoires privés. Le budget de la santé doit être augmenté avec un double objectif : minorer la contribution des ménages et avoir un service de proximité, ce qui rejoint les préoccupations territoriales.

    La hausse des dépenses d’éducation est constante alors que l’école est censée être gratuite et obligatoire. L’investissement dans l’éducation traduit la volonté de construire une mobilité sociale transgénérationnelle. Cette mobilité devait beaucoup par le passé aux études. Le développement de l’encadrement et des fonctions techniques ouvrait une voie royale pour progresser dans la hiérarchie sociale et salariale. Les savoir-faire se sont banalisés, les ordinateurs ont la capacité de réaliser des opérations complexes, les compétences sont disponibles à l’étranger. Dans ces conditions, les chemins de la promotion sociale deviennent de plus en plus étroits. Les ménages font des efforts importants pour assurer malgré tout le meilleur avenir possible à leurs enfants, entre autres en contournant l’Éducation nationale jugée peu performante. Je reviendrais sur cet aspect dans le billet consacré aux rapports de forces.
    Plus on avance dans les études, plus les coûts s’élèvent. Pour les lycées et l’enseignement supérieur, l’État doit prendre à sa charge les dépenses dans les livres et les outils numériques. Le logement étudiant est une contrainte lourde avec des universités souvent localisées dans les grandes métropoles : il faut investir massivement dans les résidences universitaires pour élargir leur accès et diminuer les loyers. D’autres points peuvent faire l’objet d’actions pour soulager le budget consacré à l’éducation : encadrement des soutiens extra-scolaires, gratuité totale de l’inscription à l’université et le montant des bourses doit dépasser le cadre d’un simple subside.

    D’autres postes budgétaires pèsent sur les dépenses des ménages. La (re)nationalisation d’un certain nombre d’entreprises permettrait de rétablir des tarifs de service public, en particulier dans le domaine des transports et des biens communs : eau, énergie. L’entrée dans une logique concurrentielle a souvent entraîné des disparités importantes dans les offres et dans les prix, il est de la responsabilité de l’État d’assurer un accès aux services publics partout et à des prix raisonnables.

    S’agissant ici des contraintes budgétaires qui pèsent sur les classes moyennes et populaires, un dernier point qu’il faut évoquer est celui de comportements de consommations qui ne sont pas toujours exempts de critiques. Deux axes de travail peuvent influencer le comportement des consommateurs : le premier est la modification des régimes de TVA. C’est un impôt considéré comme injuste : pour les classes les plus défavorisées, tout le revenu des ménages passe dans la consommation et est donc soumis à la TVA. Il est souhaitable de construire des taux de TVA différentiés permettant d’orienter les ménages vers une consommation plus responsable. Je reviendrais sur ce point dans le billet consacré au gaspillage. Le deuxième aspect est de limiter le développement du crédit et d’en diminuer le coût. Entre la bulle immobilière et le maintien de la norme de consommation, le crédit au particulier a pris un poids important dans les dépenses pré-engagées des individus. Il faut poser des limites, dépasser le cadre du curatif pour aller vers des mécanismes préventifs, comme la réforme du fichier positif, inachevée à ce jour. Dans le même temps, il est nécessaire de faire baisser le coût du crédit avec une définition beaucoup plus restrictive des taux usuraires et une vraie transparence entre ce qui est frais et risques. Enfin, la nationalisation d’une ou plusieurs banques permettrait d’entretenir réellement la concurrence et d’offrir à une clientèle solvable la possibilité de recourir au crédit dans des conditions qui n’obèrent pas durablement les revenus futurs.

    Cette partie consacrée aux classes moyennes et populaires est focalisée sur un meilleur partage des richesses et des efforts, ainsi que
    le maintien d’un budget arbitrable pour les ménages. Les actions ciblées portent sur la fiscalité et le pouvoir d’achat, l’intervention sur des postes de dépenses et les comportements de consommation. Cependant, la survie à long terme de la classe moyenne et le maintien d’une mobilité sociale passent par un ensemble de réformes beaucoup plus vaste, entre autres la reconstruction de rapports de force plus équilibrés au sein de la société. J’y reviendrai ultérieurement. Un autre point important doit être souligné : dans le budget arbitrable, un certain nombre de biens de consommation sont aujourd’hui à des prix artificiellement bas : la nourriture, l’habillement. Les rapports de forces imposés par la grande distribution lui ont permis de combiner marge et prix attractifs. La politique proposée cherche à lutter contre le gaspillage et le dumping social, elle aura un impact sur les prix d’un certain nombre de biens et sur les possibilités d’arbitrage des ménages.

    #classe_moyenne #classe_populaire #cohésion_sociale #épargne #consommation #salaire #capital #TVA #Consommation #crédit #banques #société #gaspillage #dumping_social #dépenses_d_éducation #santé #enfants #logement #étudiant #indexation #Thomas_Piketty
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/01/20/que-faire-ii-repartir-plus-equitablement-les-richesses-et-les-efforts-par-michel-leis/#more-81786

  • Il me semblait avoir vu passer sur seenthis, mais je ne retrouve pas

    https://en.wikipedia.org/wiki/AltaVista#Origins

    Email from early January, 1996:

    ...

    Alta Vista is a very large project, requiring the cooperation of at
    least 5 servers, configured for searching huge indices and handling
    a huge Internet traffic load. The initial hardware configuration
    for Alta Vista is as follows:

    Alta Vista — AlphaStation 250 4/266
    4 GB disk
    196 MB memory
    Primary web server for gotcha.com
    Queries directed to WebIndexer or NewsIndexer

    NewsServer — AlphaStation 400 4/233
    24 GB of RAID disks
    160 MB memory
    News spool from which news index is generated
    Serves articles (via http) to those without news server

    NewsIndexer — AlphaStation 250 4/266
    13 GB disk
    196 MB memory
    Builds news index using articles from NewsServer
    Answers news index queries from Alta Vista

    Spider — DEC 3000 Model 900 (replacement for Model 500)
    30 GB of RAID disk
    1GB memory
    Collects pages from the web for WebIndexer

    WebIndexer — Alpha Server 8400 5/300
    210 GB RAID disk (expandable)
    4 GB memory (expandable)
    4 processors (expandable)
    Builds the web index using pages sent by Spider.
    Answers web index queries from Alta Vista

    #altavista #indexation #moteur_de_recherche

  • SEO : une indexation de plus en plus lente !
    http://www.dsfc.net/internet/moteurs-internet/seo-une-indexation-de-plus-en-plus-lente

    L’exponentiation du Web pose de plus en plus de problèmes aux #Moteurs de recherche comme #Google. L’indexation des contenus en temps réel ne serait-elle qu’un très, très lointain souvenir ?Autres lectures sur le thèmeFin du support Windows Server 2003#SEO : une journée de perdue dans les réseaux sociaux ?Cuil : un moteur alternatif à Google ?

    #Crawl #Googlebot #Indexation_des_contenus #Indexation_des_pages #SERP

  • stamen design | Diving into ecosystem data with Berkeley’s Ecoengine and interfaces from Stamen
    http://content.stamen.com/berkeley_ecoengine

    The #facets along the left side, which are a key part of the underlying database, also give an immediate sense of the scope of the Ecoengine data and allow you to quickly drill into the data even if you’re not sure what to search for at the outset. In the screenshot above, in just a few clicks, we narrowed the scope down to just birds in California with known locations and physical specimens in the collection. At right, the default facets immediately tell you the scope of the available data: mostly in the United States, mostly in California, and predominantly animals.

    #interface #taxinomes

  • xindy, un outil d’indexation plus efficace que makeindex - Geekographie Maïeulesque
    http://geekographie.maieul.net/169

    La plupart des personnes qui débutent en LaTeX utilisent pour générer des index l’historique logiciel makeindex. Celui-ci a pourtant un remplaçant bien plus efficace, notamment pour nous autres francophones. J’ai nommé xindy.

    Ce dernier est cependant rarement présenté dans les ouvrages d’introduction à LaTeX – le mien n’échappe pas à ce travers. Or le fonctionnement par rapport à makeindex s’avère assez différent. C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire plusieurs tutoriels sur l’utilisation de xindy, qui seront publiés au rythme d’un par jour.

    Aujourd’hui donc, une présentation générale de xindy et de ses avantages sur makeindex.

    #LaTeX #indexation

  • Et si l’on pouvait construire son propre Google - O’Reilly Radar
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/105074598018

    Martin Kleppmann (@martinkl) pour O’Reilly Radar (@radar) se demande ce que nous ferions si nous pouvions avoir notre propre index du web. Pour l’instant, cet index est caché à l’intérieur des datacenters de Google. Nous sommes autorisés à faire des requêtes individuelles dessus, mais nous n’avons pas accès aux données. Imaginez que vous ayez votre propre copie du web et que vous pouviez y faire ce que vous voulez… On pourrait par exemple rassemblé les meilleurs articles écrits sur un sujet et créer un outil qui suggère des lectures tierces… C’est ce que propose, d’une certaine façon, Wayfinder (@wayfinder) lancé par Justin Wohlstadter (@justpw​), qui propose un système de références croisées entre URL basée sur une sélection humaine (un peu à la manière d’un Pearltrees). Mais s’il est facile de récupérer les (...)

    #moteur_de_recherche #indexation #P2P #contribution #coproduction #neutralité_du_net

    • Juste un détail : les trillions US sont l’équivalent des billions chez nous (10^12 soit mille milliards, et non pas 1 milliard de milliards)

  • Twitter vient d’annoncer qu’il mettait en place une #indexation précise de tous nos tweets depuis la création du réseau social en 2006. https://blog.twitter.com/2014/building-a-complete-tweet-index

    Comme l’explique le Washington Post, « un tweet de 2006 peut sembler techniquement accessible, mais il est enterré sous 8 ans de sédiments numériques, des milliers voire des dizaines de milliers de tweets, qui apparaissent du plus récent au plus ancien, fossilisant les plus vieux tweets, les rendant inaccessibles dans les résultats de recherche ». Et le journal explique qu’avant, on pouvait se dire que ce genre de recherche fonctionnait comme un droit à l’oubli : le tweet existait, mais il n’était pas indexé.

    « A l’origine, Twitter a construit son outil de recherche pour fournir un accès rapide à ce que les gens tweetent en ce moment, pas à ce qu’ils ont tweeté par le passé », raconte le site WIRED. Des premières versions ont déjà été lancées en 2012 et 2013, mais l’outil de recherche est désormais complet. Selon l’entreprise, la recherche inclut désormais « près de 1.000 milliards de documents, est 100 fois plus grand que l’outil de recherche en temps réel, et grandit de plusieurs milliards de tweets par semaine ».

    (…) De plus, Twitter a expliqué que « l’indexation complète est un investissement d’#infrastructure majeur et fait partie d’améliorations à venir dans la recherche et l’expérience de découverte sur Twitter ». Des outils extérieur comme le site Topsy vont pouvoir affiner leurs résultats de recherche. Reste à savoir jusqu’où « l’expérience » va aller.

    http://www.slate.fr/story/94829/twitter-vieux-tweets-recherche

    #archivage #archives #index #twitter #data via @opironet

    Twitter Engineering sur Twitter
    https://twitter.com/TwitterEng/status/534763087757189120

    Un des responsables du projet : https://twitter.com/yz

  • Les #archives de #Venise bientôt sauvées et accessibles aux historiens du monde entier

    Ces millions de documents feront bientôt partie d’une immense #base_de_données en libre accès dédiée à la recherche et à l’éducation.
    Plus d’une centaine de chercheurs et d’étudiants on été associés au projet #Venice_Time_Machine, lancé il y a plus d’un an par l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et piloté par un comité international d’experts issus des universités de Ca’Foscari de Venise, de Stanford, de Columbia, de Princeton et d’Oxford. Si cette mobilisation peut sembler démesurée, c’est parce que les archives d’Etat de Venise ​prochainement numérisées, indexées et bientôt accessibles en ligne aux historiens du monde entier couvrent une période de plus de 1 000 ans. Soient plus de 80 km de rayonnages composés de millions de #documents_administratifs tels que des #certificats_de_décès, des #déclarations_d'impôts ou encore des #cartes_géographiques ou des #plans_d'urbanisme.


    http://www.archimag.com/archives-patrimoine/2014/07/07/archives-venise-sauvees-accessibles-cloud-historiens-monde
    #open_access #libre_accès #numérisation #indexation

  • roland-barthes.org/revue
    http://www.roland-barthes.org/revue.html

    Éditée par l’équipe Barthes de l’Institut des textes et Manuscrits modernes, « Revue Roland Barthes » est une revue électronique bi-annuelle qui a pour vocation de promouvoir l’actualité de la recherche sur Roland Barthes. Elle publie des travaux de génétique et de critique sur Barthes, et fait le point sur l’actualité barthésienne, tant en France qu’à l’étranger. Largement ouverte aux doctorants et jeunes chercheurs comme aux chercheurs confirmés, cette revue accueille des contributions, en langue française, ou en anglais, après avis d’un comité de lecture comprenant plusieurs experts.

    [Le téléchargement du numéro 1 n’est pas encore activé - en attendant le premier juin...]

    http://www.roland-barthes.org/indexation.html

    Nous proposons ici, à l’attention des chercheurs, un outil permettant d’interroger l’ensemble du corpus barthésien par mots-clefs. ...

    #littérature #revue
    #indexation #oeuvre

  • Gilles RAVEAUD » Blog Archive » Vive l’indexation des salaires !
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2013/12/04/vive-lindexation-des-salaires

    La BCE n’aime pas les mécanismes d’indexation des salaires sur les prix, ces systèmes qui garantissent que les salaires augmentent aussi vite que le coût de la vie. Ils constituent pourtant des moyens très efficaces de préserver le pouvoir d’achat des salariés, ce qui est bon pour l’économie. Et ils ne conduisent pas nécessairement à une inflation en hausse.

    Comme l’explique Ronald Janssen, le plan d’aide à Chypre a demandé à ce pays de revoir son système d’indexation, jugé préjudiciable à la compétitivité du pays : les réajustements seront partiels, moins fréquents, et il sera possible de les suspendre en cas de circonstances “difficiles”. Et le secteur public ne connaîtra aucune appréciation pendant trois ans.

    Chypre fait partie des trois derniers pays où il existe encore une indexation des salaires, avec la Belgique et le Luxembourg. Pourtant, comme le note Janssen, ce système est non seulement juste, car il assure une hausse générale des salaires ; il est également efficace dans la maîtrise des hausses de salaires, car il coordonne les négociations, ce qui évite que de fortes hausses de salaires soient octroyées dans les secteurs à forte productivité.

    C’est ce que montre le graphique ci-dessous, qui mesure l’évolution des salaires depuis 1999 (cliquer pour agrandir).

    On voit en effet que, depuis la création de l’euro en 1999, la France et la Belgique suivent exactement la cible de 2% par an imposée par la BCE, l’Allemagne se distinguant par une hausse beaucoup plus limitée des salaires.

    Il s’agirait donc de renforcer le pouvoir de négociation des salariés en Allemagne, plutôt que de chercher à l’amoindrir à Chypre ou en Belgique (et en France, où les salaires ont été désindexés de l’inflation en 1983, merci Jacques Delors, mais où le Smic, jugé trop haut, s’attire les foudres de la Commission).

    #économie
    #BCE
    #indexation
    #salaires
    #coût-de-la-vie

  • Facebook devient #Facebook | affordance.info
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2013/06/facebook-devient-facebook.html

    12 Juin 2013. Facebook annonce l’adoption du #hashtag au sein de son service. On va faire court.

    Primo, cela doit nous remettre en mémoire qu’au-delà des arcanes de l’#algorithmie opaque de ces environnements numériques, le « clé » organisationnelle des usages repose et reposera toujours sur un vieux machin inventé par les bibliothèques il y a de cela environ 4 siècles : l’#indexation.
    http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/document-1750

    Deuxio, Frédéric Cavazza explique parfaitement les enjeux et logiques publicitaires qui sous-tendent cette adoption.
    http://www.mediassociaux.fr/2013/06/13/facebook-lance-ses-hashtags-pour-reconquerir-les-annonceurs-et-augment

    Tertio, les hashtags, sont pour un type qui a effectué sa thèse sur les liens #hypertextes (= moi http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00006260 ), avec feu les rétroliens (trackbacks), des objets d’étude absolument passionnants et fascinants (si, si). La preuve, pour piger à la fois l’intérêt des hashtags et les raisons pour lesquelles Facebook s’y intéresse, le mieux est encore de relire ce vieux texte que j’avais commis en 2010 sur le sujet.
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2010/03/culture-documentaire-et-folksonomies.html

    Voir aussi : http://seenthis.net/messages/147650

  • Une base de donnée ouverte du web pourrait donner naissance au prochain Google - Technology Review
    http://www.technologyreview.com/news/509931/a-free-database-of-the-entire-web-may-spawn-the-next-google

    Common Crawl - http://commoncrawl.org - utilise un web crawler pour faire une copie géante du web et le rendre accessible à tous. L’idée rendre accessible des ressources qui permettrait de rivaliser avec Google. Hébergé dans les nuages d’Amazon, la base de donnée permet à un programmeur pour 25 $ d’y accéder. Le système est utilisé notamment par TinEye, un moteur de recherche d’image inversé. En tout cas, Common Crawl s’annonce comme un outil précieux pour les start-ups.  Tags : (...)

    #moteurderecherche #opensource

  • #Google gagne la confiance de la #FTC

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1580

    L’incassable #argument #américain de garder les meilleurs #créateurs ...

    Google s’est engagé, devant les enquêteurs de la FTC (la #commission #antitrusts des #EtatsUnis ) à bien se conduire, pour l’ #indexation des contenus et leur classement sur son #moteur de #recherche . Ainsi qu’en matière de #technologie, il promet l’ouverture des moyens dont il possède les #brevets . Les autres groupes rivaux, à l’origine de moult accusations de situations monopolistiques illégales et non déontologiques, n’y croient toujours pas à cette promesse. Les autorités pensent arroger au géant du #Web pleines libertés, afin qu’il continue de monter haute la barre des #progrès technologiques.

  • Interdire #Gmail dans les secteurs stratégiques français, par Denis Szalkowski
    http://www.dsfc.net/infrastructure/securite/interdire-gmail-secteurs-strategiques-francais

    Cela ne semble plus étonner personne. #Google vient de franchir un cap supplémentaire dans la violation de la correspondance privée en procédant à l’#indexation du contenu des #pièces_jointes à vos mails reçus via Gmail.
    Les salariés d’Edf en liaison avec le #nucléaire et les #militaires français qui recourent à Gmail savent-ils que les contenus de leurs pièces jointes sont indexés, alors qu’ils ne prennent pas toujours le soin de crypter le contenu de leurs pièces jointes ?

    #email #surveillance #espionnage ou #paranoia via @oriane

  • « Il faut rouvrir le débat sur l’indexation » - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-04-12/il-faut-rouvrir-le-debat-sur-l-indexation-908410.php

    « Soyons ouverts et francs et recommençons le débat sur l’indexation », a demandé Rudy Thomaes, administrateur-délégué de la FEB.
    « Il faut rouvrir le débat sur l’indexation »

    Rudy Thomaes, administrateur-délégué de la FEB a défendu la remise en question de l’index pour garantir la compétitivité des entreprises. « Nous sommes actuellement confrontés à la possibilité d’une deuxième adaptation des salaires au cours de 2012. Il est clair que, dans une économie où il n’y a plus de croissance, avec des pays autour de nous qui prennent des mesures pour rendre leur économie plus compétitive, une augmentation des salaires deux fois par an est, pour la Belgique, extrêmement dangereux », a souligné l’administrateur-délégué sur les ondes de la Première.

    #belgique #indexation #index #salaires
    (#lol : "soyons ouverts et francs"...)