• Manuel de survie en garde à vue
    https://infokiosques.net/spip.php?article1582

    Ce manuel est à mettre entre toutes les mains, tant il est vrai que la garde à vue fait partie de la culture policière française. Son but est de donner corps à une généralisation du silence, à l’extension la plus universelle possible du sabotage du travail policier. « Coupable » ou pas, là n’est pas la question : la mise à l’amende et l’enfermement, nous ne les souhaitons à personne. Liberté et impunité pour tous ! Sommaire : - Notes préliminaires

    Pour commencer, une certitude : se taire c’est enrayer la machine policière-judiciaire

    Premiers conseils : éviter les pièges les plus grossiers

    Pourquoi se taire ? Quelques idées reçues à abandonner

    Mises en situation : il ne faut pas prendre les flics pour plus bêtes ou plus malins qu’ils ne le sont

    Les armes de l’ennemi : petites techniques de manipulation (...)

    #M #Prison,_justice,_répression #Guides_pratiques #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/manuel_de_survie_GAV-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/manuel_de_survie_GAV-pageparpage.pdf

  • Opinion | Will Deep-Fake Technology Destroy Democracy? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/10/17/opinion/deep-fake-technology-democracy.html

    Both images are the result of digital manipulation, and what, in its most ominous form, is called deep fakes: technology that makes it possible to show people saying things they never said, doing things they never did.

    This technology has great potential both as art and snark: One set of deep fakes has cleverly inserted Nicolas Cage into a half-dozen movies he wasn’t involved with, including “Raiders of the Lost Ark.” You can watch that and decide for yourself whether Mr. Cage or Harrison Ford makes for the best Indiana Jones.

    But, as always, the same technology that contains the opportunity for good also provides an opening for its opposite. As a result, we find ourselves on the cusp of a new world — one in which it will be impossible, literally, to tell what is real from what is invented.

    But deep-fake technology takes deception a step further, exploiting our natural inclination to engage with things that make us angriest. As Jonathan Swift said: “The greatest liar hath his believers: and it often happens, that if a lie be believed only for an hour, it hath done its work, and there is no further occasion for it.”

    Consider the image of Emma Gonzalez, a survivor of the Parkland High School shooting in February who has become a vocal activist. A manipulated photo of her tearing up the Constitution went viral on Twitter among gun-rights supporters and members of the alt-right. The image had been digitally altered from another photo appearing in Teen Vogue. That publication’s editor lamented: “The fact that we even have to clarify this is proof of how democracy continues to be fractured by people who manipulate and fabricate the truth.”

    That fake was exposed — but did it really make a difference to the people who wanted to inhabit their own paranoid universe? How many people still believe, all evidence to the contrary, that Barack Obama is a Muslim, or that he was born in Kenya?

    Now imagine the effect of deep fakes on a close election. Let’s say video is posted of Beto O’Rourke, a Democrat running for Senate in Texas, swearing that he wants to take away every last gun in Texas, or of Senator Susan Collins of Maine saying she’s changed her mind on Brett Kavanaugh. Before the fraud can be properly refuted, the polls open. The chaos that might ensue — well, let’s just say it’s everything Vladimir Putin ever dreamed of.

    There’s more: The “liar’s dividend” will now apply even to people, like Mr. Trump, who actually did say something terrible. In the era of deep fakes, it will be simple enough for a guilty party simply to deny reality. Mr. Trump, in fact, has claimed that the infamous recording of him suggesting grabbing women by their nether parts is not really him. This, after apologizing for it.

    #Infox #Fake_news #Manipulation_images

  • De la conception émotionnelle en ses limites
    http://www.internetactu.net/2018/10/17/de-la-conception-emotionnelle-en-ses-limites

    Camille Alloing (@caddereputation) et Julien Pierre (@artxtra) sont chercheurs en science de l’information et de la communication. Ils sont surtout les auteurs d’un très intéressant petit livre paru en 2017 chez Ina édition : Le Web affectif. Sur la scène de la conférence Ethics by Design à Saint-Denis, ils sont venus (...)

    #Articles #Recherches #attentionbydesign #émotion #informatique_émotionnelle

  • Archéologie du capitalisme de surveillance – Statium Blog
    https://statium.link/blog/2018/10/12/archeologie-du-capitalisme-de-surveillance

    Par Christophe Masutti

    L’expression « capitalisme de surveillance » est employée le plus souvent non comme un concept mais comme un dénominateur, c’est-à-dire de l’ordre de la perception des phénomènes, de ceux qui nous font tomber de nos chaises presque tous les jours lorsque nous apprenons à quels trafics sont mêlées nos données personnelles. Mais il n’a pas été défini pour cela : son ambition est surtout d’être un outil, une clé de lecture pour comprendre la configuration politique et sociale de l’économie de la surveillance. Il faut donc mettre à l’épreuve ce concept et voir dans quelle mesure il permet de comprendre si l’économie de la surveillance obéit ou non à une idéologie, au-delà des pratiques. Certes, il faut donner une définition du capitalisme de surveillance (idéologique, pratique, sociale, collective, culturelle, anthropologique ou politique), mais il faut surtout en comprendre l’avènement.

    Je propose dans ce livre une approche historique qui commence par une lecture différente des révolutions informatiques depuis les années 1960. Comment vient la surveillance ? comment devient-elle un levier économique ?

    On peut focaliser non pas sur l’évolution technologique mais sur le besoin d’information et de traitement de l’information, tout particulièrement à travers des exemples de projets publics et privés. L’informatisation est un mouvement de transformation des données en capital.

    Qu’est-ce qui donne corps à la société de la surveillance ? c’est l’apparition de dispositifs institutionnels de vigilance et de régulation, poussés par un débat public, politique et juridique, sur fond de crainte de l’avènement de la société de 1984. C’est dans ce contexte qu’au sein de l’appareillage législatif germèrent les conditions des capacités de régulation des institutions. Néanmoins la valorisation des données, en tant que propriétés, capitaux et composantes stratégiques, fini par consacrer l’économie de la surveillance comme modèle unique. Le marketing, la modélisation des comportements, la valeur vie client : la surveillance devient une activité prédictive.

    #Christophe_Masutti #Surveillance #Capitalisme_surveillance #Informatisation

  • Accounting for ourselves
    https://infokiosques.net/spip.php?article1545

    Les abus et agressions sexuelles continuent à pourrir les espaces anarchistes. En réponse, nous avons développé des processus pour que chacun.e se responsabilise en dehors de la sphère de l’État. Mais pourquoi semblons-nous échouer dans leur application ? Cet essai examine le contexte dans lequel ces modèles de responsabilisation ont émergé et analyse les obstacles que nous avons rencontré en essayant de les appliquer. Pour sortir de l’impasse autour des violences sexuelles dans notre milieu, nous devons remettre en question l’idée même de communauté et amener notre résistance vers d’autres directions.

    #A

    / #Anarchismes,_anarchie, Féminisme, (questions de) genre, #Théories_de_l'auto-organisation, Infokiosque fantôme (partout), #Anglais, Violences patriarcales, autodéfense (...)

    #Féminisme,_questions_de_genre #Infokiosque_fantôme_partout_ #Violences_patriarcales,_autodéfense_féministe
    http://www.crimethinc.com/texts/atoz/accounting.php
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/accounting_for_ourselves-48p-A4-fil.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/accounting_for_ourselves-48p-A5-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/accounting-for-ourselves_print.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/accounting-for-ourselves_screen.pdf

  • Comment la Silicon Valley est devenue hostile aux femmes - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/silicon-valley-devenue-hostile-aux-femmes
    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/share/public/media/2018/10/06/file727c0m3mv461ii4j97ov.jpg.png?itok=zbd-ux0T

    « Quand vous écrivez une ligne de code, vous affectez beaucoup de gens », soulignait Sheryl Sandberg, directrice opérationnelle de Facebook, qui s’engage beaucoup pour l’égalité et a écrit En avant toutes. Les #femmes, le travail et le pouvoir en 2013. En réalité, le mal a déjà été fait, souligne encore Emily Chang, à travers les jeux vidéo violents et sexistes, le #harcèlement subi par les femmes sur les #réseaux_sociaux contre lequel (pratiquement) rien n’est fait, etc. Autre exemple ? Jusqu’en 2016, si vous disiez à Siri ou à un autre assistant numérique que vous étiez en train de faire une crise cardiaque, elle vous donnait des instructions ; si vous lui disiez que vous étiez en train de vous faire violer ou frapper par votre mari, elle vous disait : « Je ne comprends pas de quoi il s’agit. » Des robots à l’intelligence artificielle, la technologie, qui va déterminer notre avenir, risque d’être aussi inégalitaire que les entreprises qui les fabriquent. En outre, ajoute Alaina Percival, « toute l’économie est en train de devenir technologique, il ne s’agit plus d’un petit secteur ».

    #Silicon_Valley #informatique #code #sexisme

  • The Big Hack: How China Used a Tiny Chip to Infiltrate U.S. Companies - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2018-10-04/the-big-hack-how-china-used-a-tiny-chip-to-infiltrate-america-s-top-compa

    The attack by Chinese spies reached almost 30 U.S. companies, including Amazon and Apple, by compromising America’s technology supply chain, according to extensive interviews with government and corporate sources.

    […]

    There are two ways for spies to alter the guts of computer equipment. One, known as interdiction, consists of manipulating devices as they’re in transit from manufacturer to customer. This approach is favored by U.S. spy agencies, according to documents leaked by former National Security Agency contractor Edward Snowden. The other method involves seeding changes from the very beginning.

    One country in particular has an advantage executing this kind of attack: China, which by some estimates makes 75 percent of the world’s mobile phones and 90 percent of its PCs.

    #espionnage #Chine #États-Unis #informatique

  • « Fake news » se dira « infox » en français
    https://lemonde.fr/pixels/article/2018/10/04/la-traduction-officielle-de-fake-news-sera-infox_5364490_4408996.html

    Comment traduire l’expression chère à Donald Trump ? La commission d’enrichissement de la langue française a finalement tranché, après plusieurs mois, pour traduire « fake news » par le terme « information fallacieuse » ou par le néologisme « infox », forgé à partir des mots « information » et « intoxication ». Des traductions qui vont s’imposer à toutes les autorités administratives.

    Le terme est défini comme une information « mensongère ou délibérément biaisée », servant par exemple « à défavoriser un parti politique, à entacher la réputation d’une personnalité ou d’une entreprise, ou à contrer une vérité scientifique établie », précise le Journal officiel, jeudi 4 octobre.

    Chargée de franciser certains termes avec des experts et des représentants de l’Académie française, la commission « se réjouit de soutenir la création d’un néologisme susceptible de plaire au grand public », selon des documents préparatoires auxquels le site français consacré aux nouvelles technologies Next INpact a eu accès.

    « Infox » avait été suggéré dans la boîte à idées de FranceTerme le 25 janvier 2017. Il a été préféré aux traductions alternatives comme « craque, fallace, infaux, infausse, intox ».

    #Fake_news #Infox

  • Clairement doc : Les différents types de textes : au CDI, on peut tout tout tout trouver !
    http://clairementdoc.blogspot.com/2018/10/differents-types-de-textes.html

    C’est chouette, au CDI, sans rien faire, on trouve de tout : les injonctions sur les tables (rangement, nombre d’élèves accepté par table, règles d’emprunts...) ou dans les notices de jeux, l’argumentatif sur les murs avec les affiches de « pub » pour les activités proposées, dans les livres pour le reste.

    #séance #blogdeprofdoc #InfoDoc #6e

  • VÉLOCE – Revue et collectif révolutionnaire. Contre la société cybernétique en formation, VÉLOCE œuvre à l’émergence d’une civilisation du jeu, de la solidarité matérielle et vivante.
    http://www.lisez-veloce.fr

    Thèses sur l’informatique
    http://www.lisez-veloce.fr/veloce-01/theses-sur-linformatique

    L’informatique est le moyen technique par lequel le capitalisme tente de résoudre ses contradictions internes, selon ses propres termes.

    #critique_techno #revue #cybernétique #informatique

  • À Vintimille, comment faire preuve de solidarité avec les migrants sans se faire expulser de la ville

    La mairie aimerait se débarrasser d’eux, mais ils continuent d’apporter aux exilés de passage un soutien non seulement moral mais aussi matériel. A Vintimille, ville italienne située à la frontière avec la France, environ 200 bénévoles venus d’Italie, de France et du reste de l’Europe s’activent au sein de l’association Eufemia ou de plusieurs collectifs. Malgré l’hostilité de certains habitants, l’élan de solidarité est réel : de plus en plus de personnes s’engagent, de plus en plus de dons parviennent à l’association. Un reportage sur place de notre partenaire L’Âge de faire.

    « Ici, c’est un peu le Calais de l’Italie. » Alexis Cicciù nous montre l’emplacement d’un ancien camp de migrants, sous un pont, entre l’embouchure de la Roya et un chemin de fer. Nous sommes à Vintimille, en #Italie. Il y a quelques mois encore, cet espace abritait plus d’une centaine de réfugiés. Il est maintenant désert. « C’était comme un village. Avec des quartiers différents, des petits magasins, même une mosquée. Quand la police est arrivée, ils ont tout détruit avec des bulldozers. » Au sol, on trouve encore des vêtements, des sardines de tentes, des couvertures déchirées. « Mes grands-parents ont traversé la même frontière dans les années cinquante, alors forcément, je pense aussi à eux », poursuit Alexis, qui a rejoint l’association Eufemia au mois de février. L’association offre le nécessaire aux migrants, afin de leur assurer les conditions d’un transit convenable.

    « On distribue des chargeurs de téléphones et un accès #internet, avec quatre ordinateurs pour communiquer avec les familles », explique Luca*, un autre membre d’Eufemia. « On travaille aussi avec l’ASGI, (Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione, ndlr), une association d’avocats bénévoles qui offre des conseils juridiques, car la plupart des migrants, mineurs ou pas, ne savent pas qu’ils peuvent demander l’asile ni quels sont leurs droits. L’ASGI reste en contact avec chaque personne pendant son voyage en Italie, ils font un vrai suivi. » Eufemia distribue aussi des #cartes_Sim internationales prépayées, qui fonctionnent hors du pays et sans surtaxe, ainsi que des vêtements pour toutes les saisons, des kits sanitaires, des affaires de voyage comme des tentes ou des sacs de couchages.

    « Une loi interdit de donner à manger et à boire aux migrants dans la rue »

    Il est 20 heures. Alexis participe à la distribution du repas, sur un parking près de l’ancien campement. Une file d’une quarantaine de personnes se crée. « Nous, on vient donner un coup de main à Kesha Niya, et on leur amène de la nourriture pour qu’ils préparent leurs prochains repas. » #Kesha_Niya est un collectif international de jeunes gens qui se sont installés du côté français de la frontière. Ils préparent des repas végans – sans aucun aliment d’origine animale – pour respecter tous les types de régimes, et les amènent à Vintimille. « Nous, on ne peut pas distribuer de la nourriture dans notre local parce que ce n’est pas un espace commercial, explique Luca. Et une loi est passée l’année dernière, qui interdit de donner à manger et à boire aux migrants dans la rue. Au moindre faux pas, on risque d’être expulsés de la ville ! »

    La « #cellphone_tower » : « On distribue des chargeurs de téléphones et un accès internet, avec quatre ordinateurs pour communiquer avec les familles »

    Opposé à l’accueil des demandeurs d’asile, le maire de Vintimille, Enrico Ioculano (Parti démocrate, centre-gauche), ne laisse rien passer à Eufemia et aux autres associations solidaires des migrants, étroitement surveillées par l’Agence sanitaire locale (ASL) et par la police. « Ceux qui distribuent de la nourriture risquent de recevoir un #ordre_d’expulsion de Vintimille et de onze petites villes alentour, pendant trois ans », poursuit Luca. Avec Kesha Niya, c’est différent. « Ils font ça depuis tellement longtemps… La police voit bien que, même si elle les en empêche, ils reviennent par un autre moyen. Mais maintenant, ils sont obligés de distribuer toujours au même endroit, sous les yeux de la police. »

    « En Libye, je n’étais jamais sûr de rentrer en vie »

    Parmi les exilés, il y a Saleh, qui accepte de nous parler. Il a 32 ans, est né au Soudan, a déménagé à l’âge de 7 ans en Arabie Saoudite. Fuyant la guerre à 24 ans, il part pour la Libye où il passe quatre années. « Pour vivre en Libye, il faut que les autorités pensent que tu es libyen. Pendant un an, j’ai vécu caché pour apprendre l’accent et savoir comment me tenir dans la rue. Après, j’ai pu sortir et trouver un travail. Mais je n’étais jamais sûr de rentrer en vie. Dans la rue, je voyais la police braquer ses armes sur des enfants. Et les enfants sortaient des plus grosses armes que la police. Il faut s’adapter pour survivre là-bas. »

    Après avoir accumulé assez d’argent, il arrive à embarquer sur un bateau qui l’emmène vers l’Italie. « J’avais une jambe sur le bateau et une jambe dans l’eau. Je regardais l’horizon et j’étais serein. » Saleh garde le sourire : « Ça ne sert à rien de penser à la mort tout le temps. Je suis parti parce que je voulais être heureux, et ça, ce n’est pas triste, si ? Saleh, en soudanais, ça veut dire "ce qui est éternel", alors je n’ai pas peur. » Il est désormais étudiant en Italie. Il lui reste quatre ans pour obtenir ses papiers.

    À côté de lui, il y a Abdel*. Abdel est afghan, il a été embauché comme traducteur par l’armée américaine. En échange de son aide, on lui avait promis une vie aux États-Unis, des papiers, une maison : « Mais bien sûr, quand ils n’ont plus eu besoin de moi, ils m’ont jeté. Alors, j’étais en danger dans mon pays. J’ai laissé toute ma famille et je suis parti. » Abdel est toujours traducteur, il vient aider ses amis à Eufemia quand il n’est pas au travail. Il parle une dizaine de langues, et peut donc communiquer facilement avec une grosse majorité des migrants qui passent par le lieu d’accueil nommé « Info point ».
    « Il est nécessaire de voir les choses de ses propres yeux »

    On entre à #Info_Point comme dans n’importe quelle boutique, sauf qu’ici, il n’y a rien à vendre. Les murs sont couverts de textes dans toutes les langues pour les voyageurs, des mots d’encouragement, des messages personnels. À l’arrière, une petite salle pour les bénévoles, des enceintes qui diffusent des musiques du monde entier, des rangements pour les affaires à distribuer et surtout, la « cellphone tower », une tour géante où s’agglutinent des dizaines de chargeurs de téléphones, ces biens précieux qui permettent aux voyageurs de s’organiser et de rester en contact avec leurs familles.

    Nous parlons avec Luca et Clara*. Luca est membre d’Eufemia depuis un an et forme aujourd’hui Clara, dont c’est le premier jour. Elle nous raconte comment elle a découvert l’association : « La plupart des volontaires ici étudient les sciences politiques et sociales, c’est comme ça que j’en ai entendu parler. Je viens de Milan, et chez moi aussi il y a des camps de migrants, mais je ne m’étais jamais impliquée pour les aider. On entend beaucoup de choses à la télé, et très vite, on peut avoir des préjugés. Je pense que c’est nécessaire d’être dans l’action et d’adopter un point de vue critique, de voir les choses de ses propres yeux. »

    De plus en plus de #bénévoles actifs

    Des membres de l’association ont commencé à s’investir dès 2015, pour répondre à une nécessité immédiate, au moment où les exilés venus d’Italie se sont trouvés bloqués à la frontière. Après les attaques terroristes en France, le contrôle de la police aux frontières s’est renforcé, mais le pays n’a pas respecté les accords de Schengen qui limitaient à deux ans la durée maximale de cette mesure. La France a continué bien au-delà, et aujourd’hui, le renforcement des contrôles est devenu la norme. De nombreuses personnes se sont retrouvées bloquées, complètement démunies, aux frontières. « Nous sommes venus en urgence par camions depuis différentes villes italiennes, explique Luca. C’était vraiment du secourisme basique, plus pour aider les migrants à survivre qu’autre chose. Maintenant, on les aide à continuer leur voyage. »

    L’organisation d’#Eufemia est simple : « Nous sommes un projet indépendant. Ici, il n’y a pas de hiérarchie. Tout le monde peut participer. Des fois, c’est beaucoup de travail, surtout quand il faut former les nouveaux arrivants, et vu qu’ils sont de plus en plus nombreux, il y a beaucoup d’explications à donner. Depuis l’été dernier, Eufemia s’est agrandie. Il y a maintenant environ 200 bénévoles qui viennent de différentes villes d’Italie ou d’Europe. » En plus des bénévoles, Eufemia recueille beaucoup de dons : « Oui, trop même ! », rigolent-ils. « Nous travaillons avec plein d’autres associations, comme Médecins sans frontières qui nous donne des couvertures, des sacs de couchages, etc. Certains de nos entrepôts sont remplis. »

    « Ce sont des images qui font penser à l’Histoire »

    Luca a vécu à Vintimille quand le camp était encore installé sous le pont. Il connaît bien la ville, sa population, et les relations compliquées que celle-ci entretient avec les exilés : « Les habitants de Vintimille n’aimaient pas le camp. Ils venaient tout le temps nous dire à quel point c’était dangereux. Depuis son démantèlement, les migrants ont dû aller à la Croix rouge mais là-bas, ils sont obligés de donner leurs empreintes, alors certains refusent. Ceux-là sont envoyés à Taranto, au sud de l’Italie. Mais ils reviennent toujours. Ils font des allers-retours infinis entre le nord et le sud. C’est complètement inutile de les envoyer dans le sud, c’est juste pour polir l’apparence de la ville. Les habitants se sentent plus en sécurité, mais rien n’a changé. »

    Les bénévoles de Vintimille sont les premiers informés des flux migratoires. « On se rend compte que les gens restent en moyenne deux mois ici avant de passer la frontière. Ceux qui échouent ne sont pas renvoyés directement dans leur pays, ils peuvent parfois rester quelque temps dans des CIE [Centres pour l’identification et l’expulsion, ndlr]. » [1]

    Marco, un bénévole, a été marqué par les violences policières subies par les exilés : « On voit beaucoup de gens revenir de France avec des bleus et des traces de coups. En Italie, je n’ai jamais vu la police frapper des migrants, mais ils les empêchent d’arriver jusqu’à la distribution de nourriture. » Pour Luca, « ce qui était dur au début, c’était de voir ces gens qui attendent la nourriture, alignés par centaines. Forcément, ce sont des images qui nous font penser à l’Histoire. Et puis tu vois des enfants, sans famille, dormir dans des tentes en plein hiver et se faire expulser à la frontière sans avoir aucune idée de leurs droits. »

    https://www.bastamag.net/A-Vintimille-comment-faire-preuve-de-solidarite-avec-les-migrants-sans-se-

    #Vintimille #asile #migrations #frontières #réfugiés #frontière_sud-alpine #France #solidarité #résistance #téléphone_portable #smartphone

  • De 0 à 52 numéros du #courrier du #Hacker, un an de #Lettre d’information du Logiciel #Libre
    https://framablog.org/2018/09/28/de-0-a-52-numeros-du-courrier-du-hacker-un-an-de-lettre-dinformation-du-l

    Le temps et l’attention sont des denrées précieuses, tandis que s’accroît toujours davantage le volume des informations disponibles. Aussi les outils de #veille et curation sont-ils des alliés précieux pour qui souhaite disposer d’une sélection de qualité. À ce titre … Lire la suite­­

    #Claviers_invités #Libre_Veille #Libres_Services #Chenet #Geek #Information #Informatique #Journal #Nouvelles

  • Canada : Un vote anticipé au ralenti Annabelle Caillou - 26 Septembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/politique/quebec/537700/un-vote-anticipe-au-ralenti

    Le vote par anticipation était au ralenti mercredi au Québec, le système informatique d’Élections Québec étant aux prises avec un problème informatique.

    « En raison de difficultés techniques, le déroulement du vote est actuellement ralenti. Nous multiplions les efforts pour rétablir rapidement la situation. Merci de votre compréhension », peut-on lire sur le site Internet d’Élections Québec.

    La nature du problème n’était pas encore connue mercredi après-midi.

    Les électeurs pouvaient toutefois toujours aller voter et s’inscrire sur les listes électorales, mais devaient pour cela s’armer de patience.

    « Le vote se fait sur papier, donc il n’y a pas de problème là, mais c’est l’accès à la liste électorale qui pose problème. C’est au ralenti et ça peut créer de l’achalandage », a expliqué une porte-parole.

    Contrairement aux bureaux de scrutin traditionnels, les lieux de vote par anticipation — soit le bureau du directeur du scrutin et les établissements d’enseignement — utilisent un système informatisé pour accéder aux listes électorales, plutôt que de les avoir en version papier.

    En plus du jour du vote le 1er octobre, les Québécois pouvaient voter par anticipation aux élections générales durant sept autres journées, du vendredi 21 au jeudi 27 septembre 2018.

    #Canada #Elections #informatique #actualités_informatiques #technologie

  • Je relaie ici un événement d’importance à Lille.

    Depuis près de 2 ou 5 ans selon comment compte, des militant·e·s lillois·e·s cherchent à monter à #Lille un fournisseur d’accès à Internet (FAI).
    Suivant l’exemple de la @fdn et de @tétaneutral (Paris, Toulouse), ils ont découvert ce monde méconnu du grand public mais qui permet pourtant d’avoir Internet tous les jours.

    Alors en guise d’événement de lancement, yelles organisent une rencontre publique :

    Internet c’est politique, discutons-en !

    Venez nous rencontrer et découvrir les enjeux actuels d’Internet, et ce
    qu’il est possible de changer en créant son propre fournisseur d’accès à
    Internet.

    Le jeudi 27 septembre 2018 à 18h30 au 235 boulevard Paul Painlevé (auberge de jeunesse de l’arrêt Porte de Valenciennes).
    –> Gratuit, sans réservation ;
    –> Possibilité de prendre une bière sur place.

    Au plaisir de vous y voir !
    https://mycelium-fai.org/wiki/groupes_de_travail/sensibilisation/20180927


    https://lille.demosphere.eu/rv/6205

    #ffdn #fai #horssol #informatique #internet #open_source #Dégooglisons_l’Internet #communs

    Tout spécialement pour @ninachani, @tintin, @bce_106_6, @labrique, @echodesgnous, @tout_va_tres, @rezo, @demospherelille, @clementb, @clx_asso, @hlc, @framasoft, @ffdn, @laquadrature, @april, @mycelium

  • La « salle de crise » de Facebook contre la désinformation AFP - 19 Septembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/science/537181/une-salle-de-crise-speciale-elections-contre-la-desinformation-chez-facebo

    Facebook est en train de mettre sur pied une « salle de crise » (war room) installée au siège du groupe, destinée à déjouer « en temps réel » les tentatives de manipulation des élections, ont annoncé des responsables du groupe américain.

    « Nous construisons une war room à Menlo Park [où est situé le siège de Facebook, au sud de San Francisco] pour les élections au Brésil et aux États-Unis », a expliqué mercredi Samidh Chakrabarti, responsable « élections et engagement civique » lors d’une conférence téléphonique consacrée aux mesures prises par Facebook pour sinon empêcher, du moins limiter la manipulation politique de scrutins via des publications circulant sur la plateforme.


    Cloué au pilori depuis deux ans pour ne pas avoir su combattre ces campagnes de désinformation en particulier pendant la présidentielle américaine de 2016, Facebook n’en finit plus de promettre de faire mieux désormais et détaille régulièrement ses différentes initiatives.

    Facebook est « en permanence » à l’affût de ces campagnes de désinformation dans le monde entier et passe son temps à supprimer faux comptes et contenus litigieux, mais ce « centre de commandement » sera en mesure « de prendre des décisions en temps réel » en cas de « pire des scénarios », comme des afflux de messages trompeurs à l’approche des élections ou le jour même du scrutin, a expliqué M. Chakrabarti.

    Il a cité comme exemple des messages erronés indiquant que l’on pouvait voter par SMS, comme cela s’est produit lors de scrutins précédents.

    La salle devrait être opérationnelle pour l’élection présidentielle au Brésil, dont le premier tour est prévu le 7 octobre. Les élections de mi-mandat aux États-Unis doivent se dérouler le 6 novembre.

    Des campagnes de manipulation politiques, prenant le plus souvent la forme de publications sur des sujets polémiques dans le but de diviser encore davantage la société, ont été attribuées par Facebook à une officine russe, elle-même liée au Kremlin, selon les services de renseignements américains.

    Facebook a aussi récemment détecté des tactiques similaires venant d’Iran.

    Le réseau est « mieux préparé » contre les tentatives de manipulation d’élections, avait une nouvelle fois assuré son patron Mark Zuckerberg dans un long texte sur le sujet diffusé la semaine dernière.

    Pour autant, avait-il poursuivi, « nous faisons face à des adversaires sophistiqués et bien financés. Ils ne lâcheront pas et ils vont continuer à évoluer ».

     #désinformation #médias #propagande #manipulation #fake_news #information #facebook #manipulation #réseaux_sociaux #élections #etats-unis #USA #Brésil #gafa

  • Quelqu’un parmi les seenthisien·nes peut peut-être m’aider ?
    @simplicissimus peut-être ? @reka ?

    Je cherche cette #caricature, mentionnée dans cet article, passionnant par ailleurs : https://journals.openedition.org/etudesrurales/8132

    Voici la description de la caricature :

    une caricature parue dans un journal israélien montre #Arafat remettant aux incendiaires un certificat de « brûleurs d’#arbres » fait sur le modèle des certificats de planteurs d’arbres décernés par le #FNJ [Bardenstein 2005].

    source citée dans l’article :

    Bardenstein, 2005, Cultivating Attachments. Discourses of Rootedness in Palestine/Israel. Stanford, Stanford University Press (à paraître).

    –-> mais qui en réalité n’a jamais paru, j’ai l’impression !

    #Israël #Palestine

  • A Programming Language With Only One Command and the Anti-Imperialist Operating System Built on it - esoteric.codes
    http://esoteric.codes/blog/a-programming-language-with-only-one-command-and

    C’est tellement agréable de se rendre compte qu’il y a toujours des gens qui luttent pour un meilleur monde :-)

    DawnOS

    While subleq may seem like it would quickly become a tragic tangle of pointers on a large project, Geri found its minimalism an antidote to the dystopia of the current computing world. He sees chip and OS development as essentially political acts in a market dominated by corporate inefficiency. DawnOS is a sophisticated and fully usable system, supporting touchscreen interface, onscreen and physical keyboards, sound input and output, and even has games like chess and amoeba. Even running on a virtual cpu (the physical cpu has not yet been created), it outpaces Windows and Linux. I spoke with Geri about his project; his English is sometimes a little rough, but his passion comes through clearly.

    » How did you get started on this project? Why did you choose to work with the SUBLEQ for DawnOS?

    i felt very unsatisfyed with both gnu/linux and windows. as the time elapsed, the feeling started to become even stronger: linux and windows became bigger and slower, linux now employs 5-10k worthless packages to paint icons on the screen, meanwhile it not even supports icons for the binaries. basically every linux software needs hundreds of packages to downloaded separately from internet, as they are created by scripters who randomly using external libraries to even perform an rgb to bgr conversion, and not real programmers who have a clue about writing programs. the newest kde needs 30 seconds to bring up the start menu on my 1,6 ghz atom netbook. windows also stuck in its life - corporative clowns have overtaken the development: they just randomly gathered around some camp fire, and they decided they dont need a start menu. this decision cost them probably very lot, as they placed it back in windows10, too bad now it will show advertisements if you click on it. they totally failed to enter the arm market, they probably had no employer with the abilities of writing a application level x86 emulator to run at least the existing applications, and they still were unable to release one. these are serious problems, it indicates that both gnu/linux and windows is on the brink of death. the real creators who had technical or any other kownedge or sense left these areas long time ago. there are also lack of technical knowledge at linux side, for example, most linux distributions cant even detect the cpu type, and force a kernel using PAE or SSE kernel on a 6x86 cpu, which of course will crash at boot. not to mention linux kernel instantly crashes if it runs out the ram, and this bug has not been fixed in the last 20 years, even if it is technically possible to do so on complex hardware… no real development on windows or linux has been made in the past 2 decade.

    this maybe sounds egoistic, but its actually true, and after a day, where i experienced some very nasty problems from the existing operating systems, i decided to create my own operating system.

    #informatique #révolution

    • J’adore le point du vue du développeur, trollesque à souhait...

      i had no clue what platform should i target. i originally planned x86, but i realized how bad it is - after all, current x86 is the result of approx 30+ years of work of 1 million hardware developer, all added his own poop into it to have a cpu. some idiot waked up at morning, and decided to add a MOV with his very own shitty prefixes and various different encodings. another idiot waked up at morning, and decided to add a floating point instruction which adds integers to floating point, and stores the results in a floating point register. another idiot waken up, and decided to add an opcode for adding 4 numbers simultanously. 1500 idiot waken up, added his own opcode, various memory addressing modes, and todays x86 has been born, with one billion transistors minimum just to have an operating system boot. not to mention every opcode has random lenght, and encapsulates a semi-undocumented segmentation, which creates an x86 so complex, that our x86 cpus are actually risc cpus emulating x86. no corporation can make x86 processors any more, they are so complex at least 20 years of work from a 10000 ic design professional persons would need it to even have windows booted (not to mention that a compatible io system also must be created). x86 is a form of opression, one of the main reasons we didnt had any real step forwards.

    • BASTARD OPERATOR FROM HELL #1 - 8416 views (5.6.2023)
      https://groups.google.com/g/alt.tasteless/c/W9u1mvR78LA
      le premier #BOFH

      Simon Travaglia
      unread,
      Jun 9, 1992, 11:14:40 PM
      to

      BASTARD OPERATOR FROM HELL #1
      It’s backup day today so I’m pissed off. Being the BOFH, however, does have
      it’s advantages. I assign the tape device to null - it’s so much more
      economical on my time as I don’t have to keep getting up to change tapes every
      5 minutes. And it speeds up backups too, so it can’t be all bad.

      A user rings

      “Do you know why the system is slow?” they ask

      “It’s probably something to do with...” I look up today’s excuse “.. clock
      speed”

      “Oh” (Not knowing what I’m talking about, they’re satisfied) “Do you know
      when it will be fixed?”

      “Fixed? There’s 275 users on your machine, and one of them is you. Don’t be
      so selfish - logout now and give someone else a chance!”

      “But my research results are due in tommorrow and all I need is one page of
      Laser Print..”

      “SURE YOU DO. Well; You just keep telling yourself that buddy!” I hang up.

      Sheesh, you’d really think people would learn not to call!

      The phone rings. It’ll be him again, I know. That annoys me. I put on a
      gruff voice

      “HELLO, SALARIES!”

      “Oh, I’m sorry, I’ve got the wrong number”

      “YEAH? Well what’s your name buddy? Do you know WASTED phone calls cost
      money? DO YOU? I’ve got a good mind to subtract your wasted time, my wasted
      time, and the cost of this call from your weekly wages! IN FACT I WILL! By
      the time I’ve finished with you, YOU’LL OWE US money! WHAT’S YOUR NAME - AND
      DON’T LIE, WE’VE GOT CALLER ID!”

      I hear the phone drop and the sound of running feet - he’s obviously going to
      try and get an alibi by being at the Dean’s office. I look up his username
      and find his department. I ring the Dean’s secretary.

      “Hello?” she answers

      “Hi, SIMON, B.O.F.H HERE, LISTEN, WHEN THAT GUY COMES RUNNING INTO YOUR OFFICE
      IN ABOUT 10 SECONDS, CAN YOU GIVE HIM A MESSAGE?”

      “I think so...” she says

      “TELL HIM `HE CAN RUN, BUT HE CAN’T HIDE’”

      “Um. Ok”

      “AND DON’T FORGET NOW, I WOULDN’T WANT TO HAVE TO TELL ANYONE ABOUT THAT FILE
      IN YOUR ACCOUNT WITH YOUR ANSWERS TO THE PUURITY TEST IN IT...”

      I hear her scrabbling at the terminal...

      “DON’T BOTHER - I HAVE A COPY. BE A GOOD GIRL AND PASS THE MESSAGE ON”

      She sobs her assent and I hang up. And the worst thing is, I was just guessing
      about the purity test thing. I grab a quick copy anyway, it might make for
      some good late-night reading.

      Meantime backups have finished in record time, 2.03 seconds. Modern technology
      is wonderful, isn’t it?

      Another user rings.

      “I need more space” he says

      “Well, why don’t you move to Texas?” I ask

      “No, on my account, stupid.”

      Stupid?!?.... Uh-Oh..

      “I’m terribly sorry” I say, in a polite manner equal to that of Jimmy Stewart
      in a Family Matinee “I didn’t quite catch that. What was it that you said?”

      I smell the fear coming down the line at me, but it’s too late, he’s a goner
      and he knows it.

      “Um, I said what I wanted was more space on my account, please

      “Sure, hang on”

      I hear him gasp his relief even though he covered the mouthpeice.

      “There, you’ve got plenty of space now”

      “How much have I got”

      Now this REALLY PISSES ME OFF! Not only do they want me to give them
      extra disk, they want to check it, to correct me if I don’t give them enough.
      They should be happy with what I give them and that’s it!!!

      Back into Jimmy Stewart mode.

      “Well, let’s see, you have 4 Meg available”

      “Wow! Eight Meg in total, thanks!” he says pleased with his bargaining power

      “No” I interrupt, savouring this like a fine red, at room temperature “4 Meg in
      total...”

      “Huh?... I’d used 4 Meg already, How could I have 4 Meg Available?”

      I say nothing. It’ll come to him.

      “aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaagggggghhhhhH!”

      I kill me; I really do!
      –-

      +-----------+ Terminal Sticker: “My other terminal is a chunk of shit too”
      |+----+ | +----------------------------------------------------------+
      || | | | Simon Travaglia, Computer Services, University of Waikato|
      |+----+VT100| | Priv. Bag, Hamilton, New Zealand. s...@grace.waikato.ac.nz|
      +-----------+ +----------------------------------------------------------+

      The telephone pole was approaching fast, I was attempting to swerve out of
      it’s path when it struck my front end.

      #internet #informatique #admin #wtf #histoire #usenet

    • Coming of age? Reflections on the centenary of women’s admission to the Royal Geographical Society

      Women’s admission to the Royal Geographical Society was at least a two-staged affair, with a cohort of 22 women being admitted in 1892–93 before open access to women from 1913. However, whilst official membership was defined by these historic line-in-the-sand ‘boundary’ moments, some aspects of women’s participation within the Society were enacted in a permeable ‘frontier zone’. Both prior to, and after, fully accessing Fellowship in 1913, women were active producers of geographical knowledge – travelling, researching, writing, and teaching. Given these blurred thresholds of participation and recognition, and the complex social politics of majority/minority views on women’s access to full membership, marking and celebrating the centenary of women’s admission to the Society is riddled with ambiguities. What is unambiguous, however, is that the centenary presents a long-overdue opportunity to celebrate over a hundred years of women’s geographical work. It also offers a moment to pause and reflect on the status of women within the discipline today.

      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/geoj.12051/full

    • Les premières géographes universitaires en France : enquête sur les débuts d’une féminisation disciplinaire (1913-1928)

      Dans le premier quart du XXe siècle, la géographie universitaire française connaît une féminisation lente et difficile, mais réelle, accélérée par la Grande Guerre. C’est le temps des pionnières, autant dans les revues disciplinaires que dans l’institution académique. Cependant, si plusieurs noms sont déjà connus parmi ces premières géographes féminines, il s’agit ici de systématiser l’étude, de quantifier et d’expliquer le phénomène, et d’évaluer la réalité de cette présence dans un champ scientifique jeune mais considéré comme particulièrement rétif aux femmes, en particulier dans le travail de terrain. A ce titre, une large place est accordée aux marges de la discipline, aux outsiders masculins et féminins et à la comparaison internationale, pour donner une vision plus équilibrée d’une évolution jusqu’ici sous-estimée.

      http://journals.openedition.org/cybergeo/27138

    • Early Women Geography Educators, 1783-1932

      This article is a study of early women geography educators between the years 1783 and 1932. Many women were working in the field at that time, but with varying degrees of activity. Twenty-six were especially active in geography contributing significantly to the growth of geography in universities, colleges, and public schools. Some of the women wrote geography textbooks in the pre-professional geography period before 1875. As such, they would be considered geographers, but it was not until the 1890s that women became involved in professional geography. The professional activities of seven women are highlighted as representative of women who were especially active in the discipline.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00221349908978944

    • Quelques (très rares) femmes dans ce bouquin :
      Dictionnaire biographique de géographes français du XXe siècle, aujourd’hui disparus

      Le XXème siècle a vu se former puis s’étendre la communauté des géographes, en même temps que la discipline s’est développée et enrichie, depuis le rôle déterminant du Service Géographique de l’Armée dans les domaines de la topographie, de la géodésie et de la cartographie, et le rôle fondateur des excursions interuniversitaires annuelles permettant aux étudiants d’accompagner leurs professeurs et d’apprendre la géographie sur le terrain. Le XXème siècle a vu aussi naître les principales organisations et associations de géographes français ainsi que l’Union Géographique Internationale en 1922. À la suite de la présentation de ces structures, les notices biographiques de plus de 400 géographes français sont complétées par une vaste collection de photographies prises au long du siècle - de 1897 au début des années 2000.

      http://geoprodig.cnrs.fr/items/show/42528

    • Renée Rochefort (1924-2012)

      Repères bibliographiques (non exhaustifs)
      1958 « Un dossier sur le temps présent : les bas-fonds de Palerme, d’après l’enquête de Danilo Dolci » [note critique], Annales É.S.C., 13-2, pp. 349-358.
      1959 « Misère paysanne et troubles sociaux. Un pays du Latifondo sicilien : Corleone », Annales. É.S.C., 1959, Volume 14, Numéro 3, pp. 441-460.
      1961 Le Travail en Sicile. Étude de géographie sociale, Paris, PUF, 1961.
      Les bouches de Kotor. Étude de géographie régionale, essai sur les espaces d’une région, Lyon, Université de Lyon, Faculté des Lettres.
      1963 « Géographie sociale et sciences humaines », Bulletin de l’Association de géographes français, 1963, XL, n° 314, pp. 18-32.
      « Sardes et Siciliens dans les grands ensembles des Charbonnages de Lorraine », Annales de Géographie, 1963, LXXII, n° 391, pp. 272-302.
      1970 « Grands ensembles et mutations des banlieues lyonnaises », Revue de géographie de Lyon, 1970, XLV, n° 2, pp. 201-214.
      1972 « Géographie sociale et environnement », dans La pensée géographique française. Mélanges offerts au Professeur A. Meynier, Saint-Brieuc, Presses universitaires de Bretagne, 1972, p. 395-405.
      1977 « Les enfants et adolescents dans l’agglomération lyonnaise en 1976 : disparités et ségrégations », Revue de géographie de Lyon, 1977, LII, n° 4, pp. 319-337.
      1983 « Réflexions liminaires sur la géographie sociale », dans Noin, D., dir., Géographie sociale, actes du colloque de Lyon, 14-16 octobre 1982, dactylographié, 1983, p. 11-14.
      1984 « Pourquoi la géographie sociale ? », dans Coll., De la géographie urbaine à la géographie sociale. Sens et non-sens de l’espace, Paris, 1984, p. 13-17.
      1984 « Les classes sociales, l’État et les cultures en géographie sociale », Revue de géographie de Lyon, 1984, LIX, p. 157-172.


      http://www.esprit-critique.net/2017/01/renee-rochefort-ossature-du-power-point.html

      Elle travaille notamment sur les #banlieue et les #grands_ensembles :
      http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1963_num_72_391_16412

      http://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1977_num_52_4_6141

      #géographie_sociale

    • Quelques grandes voyageuses, pas académiques:
      Alexandra David-Néel

      Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d’Alexandra David-NéelNote 1, née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé, morte à près de 101 ans le 8 septembre 1969 à Digne-les-Bains, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste de nationalités française et belge.

      Elle fut, en 1924, la première femme d’origine européenne à séjourner à Lhassa au Tibet, exploit dont les journaux se firent l’écho un an plus tard1 et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandra_David-N%C3%A9el

    • Et cet article signalé par @odilon et @reka
      Femmes en géographie au temps des changements

      Longtemps minoritaires, mais absolument pas absentes du champ de la géographie universitaire française depuis le début du xxe siècle, les femmes ont occupé une place croissante dans la discipline après 1945. Cette féminisation s’est accentuée à partir des années 1960, selon des modalités que la présente étude s’efforce de mesurer pour la période 1960-1990, époque de profondes modifications académiques, morphologiques et scientifiques dans la communauté disciplinaire. On montrera en particulier que, pour être solidement ancrée dans des domaines parfois inattendus, ce phénomène s’appuie alors sur des réseaux féminins constitués et un féminisme relativement précoce et affirmé, quoique marginal.

      https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2017-3-p-236.htm

    • Aventurière, écrivaine et même cantatrice : découvrez la vie trépidante d’#Alexandra_David_Néel

      Chaque semaine, dans « Chacun sa route », Elodie Font dresse le portrait d’une #exploratrice de génie. Alexandra David-Néel est sans doute la plus connue des exploratrices françaises, une femme au caractère assez dur pour une vie de rencontres et d’écriture.

      https://www.franceinter.fr/culture/aventuriere-ecrivaine-et-meme-cantatrice-decouvrez-la-vie-trepidante-d-a
      #exploration

    • L’altra mappa

      Perché le donne non fanno parte, al pari dei loro colleghi maschi, della società di esploratori, viaggiatori e geografi? Eppure non sono poche le donne esploratrici, viaggiatrici e geografe che in età moderna e contemporanea hanno dato il loro contributo alla rappresentazione del mondo. Alcune sono più note: Lady Montagu in viaggio a Costantinopoli nella prima metà del Settecento; Léonie d’Aunet, compagna di Victor Hugo, in viaggio verso Polo Nord e Lapponia; Dora d’Istria, colta europeista ante litteram. E ancora la tedesca Ida Pfeiffer, viaggiatrice “patentata” da A. Von Humboldt; Alexandra David-Néel, prima donna a entrare nel cerchio sacro della città di Lhasa. Ma assai vasta sarebbe la galleria delle figure inedite. Dopo un’ampia introduzione teorica, la prima parte del volume si snoda fra viaggi che sembrano veri e sono inventati, e viaggi reali che fanno fatica a essere riconosciuti come tali; la seconda parte riguarda alcuni casi di viaggiatrici-esploratrici del XIX e XX secolo: insieme ai nomi, ai volti, ai viaggi, Luisa Rossi ci restituisce una geografia diversa, un’altra mappa.

      https://diabasis.it/prodotto/laltra-mappa

    • Lady Travellers

      Tra la fine dell’800 e i primi del ‘900, una vera rivoluzione travolge il vecchio e il nuovo mondo. Le donne iniziano a viaggiare sole, sfidando le convenzioni dell’epoca. Annotano, fotografano, disegnano e raccontano la loro versione della realtà. Ma esiste veramente un modo di viaggiare tutto femminile?


      Lady Travellers, donne viaggiatrici, è una serie storico-documentaristica che ricostruisce 6 imprese straordinarie condotte a cavallo tra ‘800 e ‘900, raccontate dal punto di vista femminile.

      Ogni episodio è dedicato a una donna diversa e alla sua incredibile impresa, e ogni impresa è dedicata a un paese diverso. Le vicende umane delle protagoniste sono narrate in prima persona, attraverso la tecnica del teatro delle ombre, impastati a repertori fotografici e video d’epoca.

      Le donne viaggiatrici sono:

      #Alexandra_David_Neel, francese, la prima donna a raggiungere Lhasa;
      #Giuseppina_Croci, una giovane donna italiana di 27 anni che alla fine dell’800 va a lavorare in una filanda in Cina;
      #Mary_Kingsley, inglese, trascorse alcuni mesi in Africa per studiare le tribù cannibali
      #Isabella_Bird, inglese, la prima donna ammessa alla Royal Geographical Society
      #Carmen_De_Burgos, prima donna spagnola inviata di guerra
      #Marga_D’Andurain, avventuriera basca francese, spia e contessa, voleva essere la prima donna a raggiungere La Mecca.
      #Nellie_Bly, giornalista statunitense, è stata la prima donna a fare il giro del mondo in solitaria
      #Aurora_Bertrana, spagnola, viaggiò dalla Polinesia al Marocco, pioniera della narrativa di viaggio e punto di riferimento per molte donne.
      #Ella_Maillart, viaggiò con la barca vela per tutto il mediterraneo. All’età di 23 anni abbandona le regate e comincia a viaggiare per l’Europa e per l’Unione Sovietica.
      #Gertrude_Bell, scrittrice, diplomatica, archeologa: fu la prima fautrice di un rapporto con i popoli del Medio Oriente orientato al rispetto e a una progressiva indipendenza politica ed economica
      #Freya_Madaleine_Stark, è stata la prima occidentale a raggiungere la leggendaria Valle degli Assasini, in Iran, alla ricerca della fortezza di Alamut
      #Eva_Mameli_Calvino, madre dello scrittore Italo Calvino e docente di botanica, si trasferisce a Cuba e qui studia piante mai viste prima. Partecipa alla resistenza ed è fucilata.

      http://www.raiscuola.rai.it/programma.aspx?ID=217

    • #Ida_Laura_Pfeiffer

      Ida Laura Reyer, è un’austriaca e di famiglia benestante, nata a Vienna il 4 ottobre 1797: è la quinta di sei fratelli, tutti maschi, figli di un agiato mercante di tessuti che muore prematuramente quando lei ha appena nove anni.

      Sin da piccola non segue il modello dell’eterno femminino e veste come i fratelli, forgiata anche dalla rigida educazione del padre Alois, improntata a coraggio, determinazione, sobrietà… È un’accanita lettrice di libri di viaggi e di avventura e tutto ciò che le permette di evadere dal “quotidiano” l’attira irrefrenabilmente.

      Gli amici di famiglia raccontano che amava correre fuori casa per veder passare, con lo sguardo sognante, le diligenze che lasciavano la città.

      Si innamora del suo giovane precettore, che le trasmette la passione per la geografia, ma la madre si oppone al loro amore e, costretta dalle difficoltà economiche in cui versa la famiglia, a ventidue anni accetta di sposare l’avvocato Max Anton Pfeiffer, molto più anziano di lei: è un matrimonio triste e senza amore, vissuto in ristrettezze economiche per il fallimento del marito e con il cuore gonfio di malinconia. Non resta con le mani in mano e per tirare avanti dà lezioni di piano e fa la segretaria.

      Scrive di quegli anni: «Solo il cielo sa cosa ho sofferto. Vi sono stati giorni in cui vi era solo pane secco per la cena dei miei figli».

      Vede il mare per la prima volta nel 1836, quando si reca a Trieste con un figlio, e in quel momento scatta la scintilla.

      Nel 1842, diventata vedova e con i figli già grandi, all’età di quarantasette anni guarda oltre lo steccato della mediocrità e dell’ovvio. Spinta dal desiderio incontrollato della conoscenza e dotata di grandissima immaginazione e coraggio verso la scoperta dell’ignoto, part per 9 mesi e, e da sola: discende il Danubio, si addentra in Turchia e in Libano, visita la Palestina, arriva in Egitto, sosta a Malta e risale l’Italia fino a Trieste.

      A casa studia le lingue del Nord e poi riparte per altri sei mesi, alla volta di Scandinavia e Islanda.

      Diviene navigatrice, esploratrice a bordo di mezzi di fortuna, gira il mondo portando a casa testimonianze di alternative esistenze dove non il denaro o il ceto sociale, ma lo stato di natura e la collocazione dell’umanità al suo interno erano motivo di studio, come forma di miglioramento della propria esperienza da trasmettere agli altri.

      Sono viaggi spartani, fatti in economia, spesso avvalendosi di passaggi gratuiti: a volte indossa abiti maschili per potersi mescolare alle gente e osservare più liberamente il comportamento delle popolazioni incontrate nel suo peregrinare tra i continenti.

      Percorrerà 140.000 miglia marine e 20.000 miglia inglesi via terra.

      Il suo primo viaggio intorno al mondo dura due anni e sette mesi. Si imbarca da Amburgo per raggiungere il Brasile e poi il Cile. Da qui poi attraversa l’Oceano Pacifico approdando a Tahiti fino ad arrivare all’isola di Ceylon. Risale attraverso l’India fino al Mar Nero e alla Grecia sbarcando a Trieste e ritornando a Vienna.

      Mentre si trova in Oriente scrive sul suo diario: «In quella mischia ero davvero sola e confidavo solo in Dio e nelle mie forze. Nessuna anima gentile mi si avvicinò».

      Il secondo giro del mondo va in senso opposto, da Ovest verso Est, e dura quattro anni: da Londra giunge a Città del Capo per poi esplorare il Borneo e avere contatti ravvicinati con i “tagliatori di teste” del Dayak, attraversa l’Oceano Pacifico in senso inverso, arriva in California e inizia a percorrere tutti gli Stati americani.

      È la prima donna bianca che nel 1852 si reca nella giungla di Sumatra 1852) abitata dai batak, ritenuti cannibali. In quell’occasione riesce a salvarsi dicendo ai cannibali: «La mia testa è troppo vecchia e dura per essere mangiata», e il saggio capo tribù inizia a ridere e la lascia libera.

      Non si risparmia nulla in fatto di pericoli, in un mondo non ancora sotto la lente d’ingrandimento di un satellite.

      E poi il Madagascar, Réunion e Mauritius, con la malaria che la tiene sotto assedio e la porterà a quell’ultimo viaggio da cui non c’è ritorno.

      Dei suoi viaggi scrive appunti a matita, con una calligrafia piccola e minuta, raccontando i suoi sette viaggi in tredici volumi di diari che diventano bestseller e vengono tradotti in sette lingue.

      Finalmente, viene ammessa a far parte delle Società geografiche di Berlino e Parigi, ma non di quella inglese, ostinatamente negata alle donne.

      I musei di Vienna custodiscono, ancora oggi, piante, insetti e farfalle che lei raccoglie ovunque e porta in patria.

      In una bellissima e significativa foto del 1856 Ida è seduta su un divano con un vestito dell’epoca, con il capo coperto da una cuffietta bianca di pizzo, il braccio destro su un grosso libro, accanto a lei un enorme mappamondo, i suoi occhi non guardano l’obiettivo ma altrove, lontano lontano.

      Muore il 27 ottobre 1858. Il cimitero centrale di Vienna ne conserva le spoglie.

      Nel 2018 l’Università della stessa Vienna le intitola una cattedra con borsa di studio, ma nelle vie della sua città natale manca ancora il suo nome. È Monaco di Baviera a dedicarle la sua prima strada.

      https://vitaminevaganti.com/2021/09/18/ida-laura-pfeiffer

  • A mes amis | LES VREGENS
    https://cafemusique.wordpress.com/2016/12/13/a-mes-amis/#more-8262

    L’autre matin, une amie, une qui me ressemble, une que j’aime, m’a téléphoné. Je ronronnais tranquille devant mon écran à écrire une bafouille inintéressante, et son appel m’a littéralement réveillée. Moi qui croyais être tellement démotivée que rien ne pouvait plus m’atteindre, ben le truc, ça m’a même sacrément mis en rogne.

    Elle a reçu récemment un papelard des « services sociaux » du coin, qui aurait reçu un « signalement » (l’autre mot pour « dénonciation ») concernant ses gosses, et qui donc, la convoque, elle et son mari, pour « lui prodiguer des conseils » (passque faut pas déconner, si on laisse les ploucs élever leurs enfants tous seuls, et pis quoi encore) et autres joyeusetés concernant leur éducation et tout ça.

    #contrôle_social

    • Si les enfants sont heureux comme dit le texte les services sociaux partirons vite. "Les gosses c’est vivant, pas empaillé" et ca peut être victime de violences aussi parfois. Ca me semble la moindre des choses qu’il y ai « l’obligation d’ouvrir un dossier » en cas de signalement de violences contre des enfants.

    • @mad_meg Il n’est pas ici question d’un signalement pour violence envers les enfants, je viens de relire attentivement l’article des vregens. Non, il s’agit, comme cela m’est arrivé une fois, d’un signalement (donc effectivement d’une délation qui ne dit pas son nom) sans doute pour de la maltraitance ou de la carence supposées au vue de la saleté (supposée) des enfants, et c’est d’une violence (pour le coup) sans nom envers les parents en question.

      Mon conseil pour ces parents, réunir des témoignages factuels et écrits de proches, d’amis, d’enseignants s’ils sont bienveillants (et donc pas au départ de ce signalement manifestement discriminatoire), de voisins bienveillants et le truc qui tue le truc dans l’oeuf d’un certificat médical par le, médecin traitant.

      Et surtout, surtout, de se faire confiance à soi.

    • C’est la parole d’un ami des parents, qui lui ne parle que de ce qu’il peu savoir. Je ne dit pas que ca peut pas être un cas de signalement inapproprié, faux ou/et malveillant, mais faut pas non plus faire comme si ca n’était pas possible que ces enfants soient signalés pour de bonnes raisons.

    • @mad_meg Ce faisant tu légitimes le fait que ce signalement anonyme (quel courage !) puisse ouvrir la voie à cette enquête, signalement et enquête étant d’une violence très dure pour les parents en question.

      C’est simple, tu dois pouvoir t’imaginer la même violence en l’adaptant à ton contexte, une personne qui aurait intérêt à te causer du tort, signale à la police que certains de tes dessins, tels qu’il ou elle croient les avoir vus sur ton site internet, comportent, au choix, de la pédophilie, de la zoophilie, l’apologie du terrorisme que sais-je ?, et sur la seule base de ce témoignage, dont tu m’accorderas qu’il est douteux, des inspecteurs de je ne sais quelle institution viennent remuer tous les cartons à dessin de ton atelier, voir si des fois ils ne trouveraient pas matière à donner corps à ce signalement.

      Pour corser la chose, je ne doute pas que tu as de l’attachement vis-à-vis de tes dessins, imagine avec tes enfants. Crois-moi c’est bien violent (et viscéral), au point de t’en faire perdre tout jugement et toute capacité de réflexion.

    • Les signalements d’enfants maltraité se font anonymement si on le veux et j’ai aucun problème avec ca. Je n’appel pas cela de la délation. La délation c’est le fait de tiré un bénéfice d’une dénonciation.
      Si ca t’amuse de comparé les lanceureuses d’alerte avec des délateurices je te laisse le faire sans moi.

      Mes dessins ne sont pas mes enfants ! On parle de vrais enfants pas de foutus dessins de merde. Qu’une personne s’amuse à me dénoncé pour dessins zoophiles, et autres ce n’est absolument pas le même probleme. La maltraitance à enfants ce n’est pas un droit d’expression.

    • J’ai juste parlé d’une possiblilité et rappelé que c’est normal qu’il y ai une enquête en cas de signalements. Il est possible que l’amie ne sache pas tout et comme l’anonyme est anonyme on sais pas non plus à quel point c’est une personne proche.

      J’ai pas dit que ces gens n’étaient pas innocents ni nier qu’il y avait une guerre aux pauvres.
      Pour le cas de la maladie des os de verre, si elle n’était pas diagnostiqué c’est quant même normal que les services sociaux aient pensé à des maltraitances. Un enfant avec des fractures inexpliqué et répété ca mérite de l’attention.

      Je sais bien qu’il y a des disfonctionnements graves dans les sérvices sociaux. Peut être qu’on retir les enfants aux parents de famille pauvres mais c’est quant même une procédure compliqué, c’est déjà difficile d’éloigné un enfant d’un père violents notoire avec un casier chargé ou d’un incestueux, alors je pense quant même que cette famille va garder ses enfants sans soucis. Et je trouve bien qu’il y ai automatiquement une enquête lors d’un signalement de faits de violences contre des enfants et je trouve bien que les signalements puissent être faits anonymement.

    • Petit rappel des procédures à suivre pour les services sociaux en cas de signalement par un anonyme (tel que précisé dans la loi de 2002 de rénovation de la protection de l’enfance et de 2007 sur la protection de l enfance).

      Toute personne ayant dès suspicion de maltraitance physique ou psychologique sur un enfant peut appeler le 119 qui est anonyme et gratuit même si les appelant sont incités à laisser leurs coordonnés.
      Apres échangé avec l’appelant et récolte des raisons d’inquiétudes, le dossier et soit archivé soit transmis aux services de l aide sociale à l’enfance dédié au 119 si les raisons d’inquiétudes semblent convaincantes.

      Une assistante sociale de secteur ou une assistante sociale scolaire prendra alors Rdv Aves les parents pour les informer de l’existence de ce 119 et faire avec eux le points sur leur situation et celle des enfants.
      Il peut y avoir un ou plusieurs Rdv et obligatoirement un Rdv au domicile de la famille.
      A l’issu de ces Rdv deux solutions :
      C’était encore n’importe quoi ce 119 ( la majorité des cas) et le dossier est classé.
      Il y a des difficultés familiales et une mesure d’accompagnement éducative à domicile est proposée. Cette mesure est administrative.
      Depuis 2002 à part en cas de maltraitance grave et avérée, les services sociaux ont l’obligation de proposer une mesure administrative avant toute transmission au juge pour enfant.

      A l’issu de cette mesure de 6 mois renouvelable si nécessaire, il y a encore deux solutions :
      Les difficultés se sont aplanies et l’ont classe le dossier.
      Les difficultés se sont aggravées au point que le danger pour l’enfant devient trop grand et le dossier est transmis au juge pour enfant.

      Le/la juge pour enfant pourra ordonner soit une mesure d accompagnement à domicile en milieu ouvert ou un placement temporaire de l’enfant.

      Il existe dès placement administrative qui se font en accord ou à la demande des parents.

      La situation financière ne peut en aucun cas etre le seul motif de placement judiciaire d’un enfant.

      Apres, on peut considèrer le 119 comme un système de délation, comme on peut pointer du doigt les défaillances de la protection de l’enfance qui n’est pas fiable à 100% evidemment.
      On peut aussi s’intéresser au nombre d’enfant protégés, aux situations familiales améliorées dont on se garde bien de fournir des chiffres ou d’interroger les familles bénéficiaires et encore moins les professionnels ( dont j ai ete pendant 18 ans) !

      Pour ce qui en est du témoignage en question, je déconseille fortement d’arriver avec des témoignages écrits de qui que se soit au premier Rdv qui risquerait d’être interpréter comme un mode défensif voire parano.
      Au contraire si tout va bien dans la famille sauf le manque d’argent, y aller décontracté, avec les enfants, laisser les enfants parler seuls avec l’assistante sociale, ne pas cacher les difficultés financières , bien au contraire, l’assistante sociale pourra aussi peut être aider à trouver des solutions.

    • Et je trouve bien qu’il y ai automatiquement une enquête lors d’un signalement de faits de violences contre des enfants et je trouve bien que les signalements puissent être faits anonymement.

      Encore une fois je ne pense pas à la lecture de l’article que le signalement ait trait à des faits de violence envers ces enfants.

      @corinne2

      C’était encore n’importe quoi ce 119 ( la majorité des cas) et le dossier est classé.

      Donc, dans la majorité des cas, ces signalements anonymes n’ont aucune valeur, ce dont on s’assure avec deux rendez-vous. Et, si je poursuis ton raisonnement, il n’y a pas mort d’homme (ce qui est vrai).

      Tu dis avoir fait ce métier, fort louable au demeurant, pendant 18 ans, je te pense bienveillante, je n’ai aucune raison d’en douter, donc je pense que tu peux aussi comprendre que ce qui est quotidien pour toi, un rendez-vous avec des parents signalés, n’est pas quotidien pour les parents en question, et donc pas du tout, mais alors pas du tout neutre.

      Quand une principale de collège te menace d’un signalement parce qu’elle souhaite avant tout exclure ton enfant autiste de son collège élitiste, et donc elle ferait n’importe quoi pour te donner de la difficulté, ce n’est plus tout à fait une blague en fait, c’est même du harcèlement. Et quand bien même tu n’as littéralement rien à te reprocher, cela t’atteint à un endroit extrêmement douloureux. D’ailleurs c’est étonnant parce que quand tu t’en ouvres à ton entourage, les gens commencent par rire tellement c’est gros, puis à la tête que tu fais comprennent immédiatement que ce n’est pas drôle, que ce n’est pas pour rire et que tu vis la chose comme une véritable possibilité que l’on te retire tes enfants, quand bien même c’est la plus flagrante des injustices

      Alors franchement, je n’ose même pas imaginer ce que c’est quand on est socialement en difficulté.

      Et tout cela sur un signalement anonyme. Encore une fois quand on déplace légèrement le problème dans un autre champ, on se rend compte que c’est insupportable. Et que c’est effectivement de la délation.

      Maintenant ma question est la suivante, quelle est la part des 119 qui sont encore n’importe quoi (la majorité d’après toi) et qui sont le fait d’appels anonymes restés anonymes, et quelle est la part des 119 qui sont effectivement avérés (et dont je ne remercierais jamais assez tes collègues et toi d’y trouver des solutions humaines forcément humaines) et qui sont le fait des appels de gens qui ont par ailleurs laissé leur identité ?

      Et lorsque le signalement est abusif est-ce que l’on demande des comptes au signaleur pour ne pas dire délateur ?

    • @philippe_de_jonckheere
      J ai pleinement conscience du caractère traumatique d’un tel signalement auprès des parents et j’ai toujours tente de les rassurer au maximum.
      Et non, ce n’est pas un quotidien, sachant l enjeu qui il y a derrière ces entretiens pour les parents et les travailleurs sociaux. Ne pas accuser à tord, ne pas laisser passer un cas de violence mais surtout apporter une aide si besoin et si c’est possible, rassurer et surtout écouter, chercher à comprendre sans juger.

      Pour les principales de collège ou de n’importe quel etablissement scolaire, je me suis regulierement battu contre ce genre d’énergumènes et pourtant là où je bossais c’était pas particulièrement élitiste comme quartier...

      Quand au chiffre dont tu parle peut être faudrait il se tourner vers l ONED. Je dois avouer ne pas m être penché sur leur publication depuis pas mal de temps.

    • @corinne2

      Merci pour ta réponse. Tu as bien compris que je ne doutais à aucun moment du bien fondé de ce travail et je me doutais un peu que non tu ne passais pas à côté des enjeux traumatiques pour les parents. J’ai l’air d’insister, mais c’est important. Lorsque ces choses-là ont pesé sur moi j’ai eu la chance d’être encadré par des personnes intelligentes, au premier rang desquels ma compagne, mais aussi les intervenants thérapeutiques de Nathan et mes amis aussi, et j’ai pu reprendre pied rapidement dans mon quotidien qui est déjà bien rodéo comme ça, merci. Et ce qui a fini par emporter le reste du bon côté c’est quand l’acharnement de la principale en question est allé trop loin, que cela s’est terminé au Rectorat et que sa hiérarchie l’a désavouée, cela m’a donné la paix pendant un an et quand elle est revenue à la charge la troisième année, j’étais nettement plus armé. J’ai même fini par traiter par l’indifférence après un dernier courrier assez libérateur je dois dire un jour, promis, je couche tout cela par écrit.

      Je constate aussi, et cela fait du bien de se le rappeler, qu’à la différence de toi quand je fais un erreur au travail, quelques dysfonctionnements informatiques se produisent et des collègues plus compétents que moi réparent mes âneries. Je vois bien que commettre une erreur dans ton travail a des conséquences incroyablement plus fâcheuses. Et quelle chance, nous avons, tous, de pouvoir compter sur tes compétences et celles de tes collègues, et je sais d’expérience que c’est un domaine dans lequel compétences et dévouement se fondent, je ne suis d’ailleurs pas surpris que ma grande Madeleine soit attirée par de telles carrières.

      Le deuxième lien que tu donnes est une aride mais nécessaire lecture. Je télécharge le fichier, je saurais le retrouver au moment où j’aborderai toutes ces questions dans un livre que je me suis promis d’écrire sur le sujet. Ça s’intitule les Salauds .

    • Merci à tous-tes pour votre participation à cette discussion. D’après ce que j’ai retenu d’une « formation » de 3 heures (!) sur l’enfance en danger quand j’étais instit, un seul indice isolé (sauf fait grave constaté par l’adulte ou rapporté par l’enfant à un adulte) ne constitue pas une preuve de maltraitance. Il faut de préférence s’appuyer sur un faisceau d’indices.
      Dans le cas de cet article, le fait de constater que ces enfants ont « les ongles noirs », des vêtements usés ou tachés ne devrait pas faire à lui seul l’objet d’une procédure.
      On peut facilement être, en tant que parents, victimes de malveillances et l’anonymat préservé de celui qui « signale » n’aide pas non plus à avoir un regard toujours très clair sur la question.
      J’ai connu ce genre de cas où le délateur (clairement identifié car revendiquant son acte) était tout bonnement le maire de la commune où j’habitais. Sa cible : une famille vivant dans une maisonnette isolée sans eau courante ni électricité, les parents cultivaient des plantes médicinales en bio pour des laboratoires suisses. La gamine était scolarisée, fréquentait même l’école de musique associative du secteur mais voilà, il y eut un différend entre ses parents et la municipalité concernant l’électrification du foyer, la commune refusant de financer la totalité des travaux pour relier cette famille au réseau électrique. Ben oui, nos « écolos-babas cools-un-peu anars » aurait bien souhaité avoir l’électricité du réseau mais pas d’accord possible avec la commune. Ils ont dû se contenter d’une petite éolienne auto-financée pour avoir un peu de courant par intermittence, ne serait-ce que pour faire de temps en temps tourner un lave-linge. On peut aussi régler des comptes par services sociaux interposés.

      Quelques pages de lecture grappillées au gré du Web :

      Quelle est la différence entre un signalement et une information préoccupante ?

      L’IP précède le signalement, le signalement est réservé à la saisine du procureur de la république.
      Le signalement peut se faire directement auprès du TGI comme indiqué précédemment, ou par le biais du CG suite à une information préoccupante.

      C’est le caractère d’urgence et la gravité de la situation qui fait la différence entre un signalement et une IP :
      – des réprimandes, des corrections plus ou moins fréquentes et dont l’enfant se plaint, des violences « éducatives »... Donnent lieu à une IP.
      – un fait isolé mais grave, un acte violent, des plaies ou marques visibles indiquent des évènements graves et nécessitant une intervention urgente : signalement.
      Dans le cas des violences physiques, le « curseur » peut être difficile à localiser... Si vous avez un doute, demandez-vous si l’enfant est en danger imminent ou non, appelez le 119 si vous avez besoin d’aide. Mais agissez !

      lu sur cette page : http://seco-zam.blogspot.is/2014/05/les-informations-preoccupantes-et-les.html

      Un document conçu par le Conseil Général / Départemental du Val-de-Marne (94) qui s’adresse plutôt aux professionnel-le-s de l’enfance ou de l’action sociale, mais pas que :
      https://cvm-mineurs.org/public/media/uploaded/pdf/guide-val-de-marne.pdf

    • J’ai relu cet echange et j’y voie des hommes qui accusent des lanceurs et lanceuses d’alerte d’etre des délateurs et délatrices. Je trouve que c’est tout à fait le genre de discours qui fait le jeu des incesteurs. Et je boie pas d’alcool ca suffit de me faire passer pour folle au pretexte que t’es en déasaccord avec moi.