• « Carte Blanche » au Château Royal d’Amboise (37)

    Philippe Pillavoine écrit :

    En janvier dernier, Adeline de Preissac, fondatrice et directrice artistique de l’association tourangelle La Simplesse me donnait carte blanche pour agencer la journée du 05 août 2023.

    Cette journée aura lieu dans le cadre de la huitième édition du festival « La Musica in Audacia » et se déroulera au Château Royal d’Amboise (37)...

    https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48494/%C2%AB-carte-blanche-%C2%BB-au-chateau-royal-damboise-37

    #Artiste_Mime #Carte_Blanche #mime #Pillavoine #harpe #de_Preissac #Debussy #Ravel #Pierrot #Amboise #Château #août_2023 #2023 #spectacle #conférence #stage #atelier #initiation #Nijinski #Indre-et-Loire #Centre-Val_de_Loire

  • Affaire Jean Vanier et frères Philippe, une secte au cœur de l’Église
    https://www.la-croix.com/Religion/affaire-jean-vanier-freres-philippe-secte-eglise-abus-sexuels-arche-enquet

    Exclusif. Les commissions indépendantes – mandatées l’une par l’Arche, l’autre par les dominicains – pour faire la lumière sur les abus sexuels et spirituels commis par Jean Vanier et les frères Philippe publient leurs rapports lundi 30 janvier 2023. Leurs recherches révèlent la sidérante persistance, pendant des décennies, d’un noyau sectaire aux croyances et pratiques mystico-érotiques au cœur de l’Église.

    • On y trouve confirmation que Thomas Philippe entretient, depuis au moins 1942, des relations sexuelles avec des femmes qu’il accompagne spirituellement, assorties de justifications théologiques dans une emprise spirituelle très profonde. Celles-ci, carmélites, bénédictines, dominicaines ou laïques de L’Eau vive, ont pour principal trait commun d’être toutes marquées par un très fort désir d’absolu ou en recherche de vocation. Le Vatican identifie cinq couvents impliqués et une trentaine d’« initiées ». Au départ, plusieurs scènes collectives ont eu lieu mais, par la suite, c’est au sein d’accompagnements individuels que se vivent ces « prières » où Thomas Philippe va jusqu’à demander à l’initiée de boire son sperme en lui disant « de boire ainsi au Cœur de Notre Seigneur ».

    • D’où vient cette effarante dérive mystico-érotique ? D’après sa défense que le père Thomas rédige en 1956, elle s’enracinerait dans une « nuit de noces » avec la Vierge Marie. En 1938, à 33 ans, il aurait connu « certaines grâces très obscures » en priant dans des églises de Rome, où il enseigne la théologie – en particulier devant un tableau de Mater Admirabilis à la Trinité-des-Monts. Ces grâces « impliquaient une emprise divine du corps nettement localisée dans la région des organes sexuels… ». Il aurait résisté pendant trois mois, avant de s’y livrer pleinement, après avoir demandé conseil à son oncle et père spirituel, le dominicain Thomas Dehau, et s’être confié « à la Très Sainte Vierge, qui semblait en avoir l’initiative ». Thomas Philippe raconte avoir alors été « pris en tout (s)on corps, toute la nuit, dans un recueillement et une intimité extrême avec Elle » et en tira « une nouvelle connaissance de Marie ».

    • Son « secret » va tenir là : Jésus et Marie auraient eu un lien mystique à caractère sexuel durant leur vie terrestre dans le but de réhabiliter la chair et de préfigurer les relations qui se vivront au Ciel. Très vite, se présentant comme investi d’une mission de grande importance, il va mettre en pratique cette « révélation » avec des femmes, s’identifiant à Jésus et demandant à sa « petite épouse » de renoncer à son intelligence pour lui obéir aveuglément.

    • Pour Jacques Maritain – qui jusque-là prenait le père Thomas pour un saint homme et dont les notes de 1952 témoignent d’une lucidité qui aurait pu aider si elle avait été publique –, folie et intervention diabolique se mêlent. « Le P. Thomas est fou, à mon avis. Le Père Marie-Dominique connaît les faits, et déclare que son frère étant un saint, tout est bien ainsi. Un autre fou. Le diable est déchaîné dans cette affaire inouïe », écrit-il dans son Journal. Et encore : « Pour moi, c’est un cas extraordinaire de schizophrénie – un vin trop riche (sincère soif de sainteté, etc.) dans une outre à double fond dont la pourriture fait tout tourner en perversion. »

    • Une chose est sûre, aucun des acteurs du groupe des « tout-petits » – ainsi s’appellent les initiés – n’a manifesté de culpabilité ou quelque forme de repentir, dans sa correspondance.

    • C’est peu après le départ forcé de Thomas Philippe pour Rome, en 1952, que Jean Vanier, nommé pour lui succéder à la tête de L’Eau vive à 24 ans, va prendre une place centrale dans le groupe des « tout-petits ». Lui-même avait rejoint le centre deux ans plus tôt pour discerner sa vocation après avoir quitté la marine. Or, comme il le racontera en 2016 après une première plainte parvenue à L’Arche, c’est en juin 1952 que l’une des femmes proches du père Thomas, Jacqueline d’Halluin, 26 ans, le fait entrer dans l’intimité des pratiques sexuelles du groupe. Une expérience qu’il qualifiera de « fondatrice pour lui », « à l’origine de sa vocation, de son choix de vie ».

    • #délire #folie

      « En 1938, à plusieurs reprises à Rome (Mater admirabilis, et Sainte Marie Majeure surtout, aussi à S. Pierre) je reçus certaines grâces très obscures, que je n’arrive pas encore à définir exactement et à classer : ces grâces n’étaient ni des lumières, ni des consolations ; tout en ayant les mêmes caractéristiques et les mêmes effets que les grâces intérieures de quiétude
      ou d’union, elles impliquaient une emprise divine du corps, nettement localisée dans la région des organes sexuels et rayonnant de là, comme de l’intérieur, sur tout le corps et sur l’esprit.

      Les 3 premiers mois je résistais à “ces grâces”, qui reprenaient dès que je cherchais à me recueillir. J’ai souffert alors atrocement, le dilemme devenant de plus en plus angoissant :
      ou renoncer à ma vie intérieure liée de fait par Dieu à ces grâces (grand péril pour moi avec un tempérament très intellectuel et un sens aigu des courants modernes) ou me livrer à ces grâces mystérieuses en me confiant à la Très Sainte Vierge, qui semblait en avoir l’initiative.

      Après avoir beaucoup réfléchi (…) et consulté longuement un prêtre vénéré de tous pour sa connaissance théologique et son expérience contemplative, après quelques indications, qui m’apparurent providentielles, je reçus un jour, (à la suite d’une nouvelle consultation près de ce prêtre) une grâce de lumière très forte, qui fut suivie d’un appel intérieur plus intense que jamais. Après avoir supplié la Très Sainte Vierge d’écarter le démon, s’il en était l’auteur,
      je me remis entre ses mains immaculées, et je me suis laissé faire par Elle. Je fus pris en tout mon corps, toute la nuit, dans un recueillement et une intimité extrême avec Elle. »

    • Le « frère » dominicain Marie-Dominique Philippe est à l’origine de la fondation de la communauté Saint-Jean de Rimont (commune de Fley en Saône-et-Loire)

      Aussi place-t-il sous le patronage de saint Jean la communauté naissante, à laquelle il donne sa règle de vie en 1976. Elle obtient de Rome, en 1978, une première reconnaissance canonique, sous l’égide du monastère cistercien de Lérins. Elle s’installe en 1982 à Notre-Dame de Rimont (commune de Fley, Saône-et-Loire), ancien petit séminaire du diocèse d’Autun, par l’entremise de mère Winfrida, sœur de Marie-Dominique Philippe qui a fondé les bénédictines de la Compassion dans le diocèse et acquis ainsi le soutien de son évêque, Mgr Le Bourgeois : les frères de Saint-Jean passent sous la juridiction de celui-ci en 1986. Le succès est foudroyant : des vocations affluent, de milieu aristocratique notamment, chez ceux qu’on appelle les « petits gris » du fait de leur jeunesse et de la couleur de leur robe. Des jeunes femmes sous l’influence du père Philippe, qui partagent l’esprit de la Communauté, créent les sœurs contemplatives de Saint-Jean (1982), puis les sœurs apostoliques de Saint-Jean (1984), tandis que des laïcs proches, célibataires ou mariés, deviennent oblats de Saint-Jean. Une nouvelle famille religieuse est née. Il n’est pas question ici d’en faire l’histoire, même sommaire : seulement d’évoquer le rôle qu’y joue son fondateur et surtout les rapports de celui-ci avec l’Ordre dont il est membre.

      Et dans cette contrée (où j’ai habité), j’ai croisé maintes fois ces fameux « petits gris » souvent accompagnées de leurs « sœurs contemplatives ». En les voyant batifoler de concert sur les petits chemins de cambrousse, on aurait pu penser qu’iels étaient sous acide.

      https://journals.openedition.org/dominicains/3861

    • https://www.lejsl.com/faits-divers/2013/06/12/les-freres-de-rimont-revelent-les-fautes-de-leur-pere-fondateur

      Le JSL (journal de Saône-et-Loire) : le « fondateur » de la communauté de Saint Jean désavoué par ses successeurs et sa hiérarchie.

      Les responsables de la communauté religieuse ont reconnu « les gestes contraires à la chasteté » du père Marie-Dominique Philippe, mort en 2006.
      [...]
      Comme le Journal de Saône-et-Loire le révélait en exclusivité en juin 2011, l’ancien évêque de Saône-et-Loire, Monseigneur Seguy, submergé depuis des années de plaintes de familles avait adressé en 2000 une réprimande officielle de huit pages à Rimont. Dans le jargon de l’église, il s’agissait d’une monition canonique. Un blâme envoyé selon lui à partir de « faits vérifiables ». Un document frappant sorti du secret et évoquant des controverses de tous types : dérives de formations théologiques, échecs graves du discernement de la congrégation sur des jeunes vocations religieuses, destruction psychique de vocation et de foi perdue. Et l’évêque de parler en termes à peine voilés des manquements par rapport au vœu de chasteté à l’égard des membres « des familles amies », des femmes en général et plus particulièrement des religieuses.

    • Et comme j’adore cafarder les cafards : Les démêlés de la communauté avec la justice :

      https://www.golias-editions.fr/2011/06/27/la-communaute-st-jean-dans-le-collimateur-de-la-justice/#comments

      Trois affaires sont évoquées par le Journal de Saône et Loire.

      1- Le 25 Mai 2011, le frère Luigi, celui là même qui était en attente de jugement en correctionnelle pour une affaire présumée d’agression sexuelle sur un garçon de 12 ans en Charente en 2009, a été incarcéré pour une nouvelle agression sexuelle présumée sur un jeune de 17 ans à Cluny.
      Il était depuis 2009, dans le cadre de son suivi judiciaire assigné à résidence à Rimont, lieu qu’il était sensé ne pas quitter.

      2- Un autre frère se trouve également en ce moment à Rimont, sous contrôle judiciaire, après avoir effectué 18 mois de détention provisoire en 2008 et 2009. Il est dans l’attente d’une probable comparution aux assises en 2012 pour des faits présumés de viols et agressions sexuelle sur mineurs et majeurs. Les faits se seraient déroulés en Roumanie en 1992 et 1996 ainsi qu’en France en 1991, 1998 et 2007.

      3- Le Journal de Saône et Loire rapporte quant à lui une affaire présumée de pédophilie qui se serait produite, à Rimont même il y a une dizaine d’année, affaire semble-t-il ignorée de la justice.

      La non-dénonciation de crimes, un délit pénal.

      Le problème étant qu’il faut toujours attendre, avec ce genre d’institutions, quelques décennies pour faire remonter toute la merde à la surface.
      #omerta #non-dénonciation_de_crimes_pédophiles

  • ” Le complotisme est d’abord une cosmogonie, une parole mythique sur la naissance du monde”, entretien avec Sylvie Taussig - Lignes de crêtes
    https://www.lignes-de-cretes.org/le-complotisme-est-dabord-une-cosmogonie-une-parole-mythique-sur-l

    Nadia Meziane : L’une des marques du conspirationnisme, héritée d’une sorte de marxisme revisité par le soupçon permanent consiste à toujours supposer une position coupable à celui qui s’exprime contre leurs thèses. Le contradicteur n’est jamais Personne mais toujours Quelqu’un qui se cache. Il n’est jamais là où il dit qu’il est mais dans un quelconque repaire où s’élaborent les complots. Commençons donc par te situer et situer l’endroit du monde où tu as écrit ton essai. Tu es chercheuse , pas spécialement experte en conspirationnisme et, au cœur de la pandémie, tu étais au Pérou, où tu as vécu au quotidien avec le voisinage d’une communauté pratiquant la médecine spirituelle et fortement complotiste.

    Peux-tu nous raconter cette aventure pandémique et comment elle s’est mêlée à tes sujets de recherche pour aboutir à ton essai  ?

    Sylvie Taussig : l’aventure n’en a pas été une. Ne pas avoir le droit de sortir de chez soi sauf strictement pour faire les courses en laissant seuls, car interdits de mettre le nez dehors, deux enfants de 5 et 7 ans pendant plus d’une heure tous les deux jours… donc marcher vite malgré le poids des courses et surtout ne parler à personne et fuir l’aventure en espérant que de leur côté ils n’en tenteraient aucune, surtout pas sur la petite montagne qui finit par un abîme. Le contraire même de l’aventure, puisqu’une aventure a toujours un goût de la matière de Bretagne et la forme d’une initiation. Qu’en reste-t-il quand il n’y a plus temps ni espace ? Il restait à travailler, installée en partie dans ce curieux lieu d’observation – pour moi qui ai été un pilier de bistrot, c’est au bistrot que cela ressemble le plus – qu’est le réseau social. Évidemment cela n’aurait sans doute pas fonctionné si je ne connaissais pas les gens – mes voisins – en chair et en os, précisément comme adeptes de toutes les formes de néo-chamanisme et libertariens. Ils étaient déjà au nombre de mes sujets de recherche1, et au début cela a été un jeu : prévoir leur réactions.

    Mais, comme la prévision devenait dans ce cas une science exacte, ce n’était plus du jeu, mais l’occasion de faire un article, que j’ai terminé quand il a pris les proportions d’un petit livre. Le complotisme m’a paru comme un cas particulier de cette récidive gnostique que j’explore par tous les bouts depuis un paquet d’années, dans l’idée de faire un petit livre, très simple, élémentaire en fait. L’hypothèse de la récidive gnostique, qui constitue le point culminant de l’essai qui, pour moi, a quelque chose du roman policier, m’a aussi forcée à lire des quantités astronomiques de sites internet. Cette fréquentation assidue m’a permis de sentir le radical désir de la peur des adeptes de ces théories et d’entrevoir l’impressionnante cohérence de leur pensée.

    N.M. : Un philosophe est omniprésent dans ta réflexion sur le conspirationnisme contemporain. Descartes et son dévoiement . Le portrait que tu dresses des conspirationnistes est original, car il n’en fait pas des « anti-Lumières  » et des « contre-révolutionnaires  » par essence, pas forcément les héritiers de Barruel ou de Joseph de Maistre, à te lire, on a le sentiment qu’en partie les conspirationnistes seraient les Lumières qui auraient perdu le Nord, en jetant la boussole. En quoi l’ultra-doute conspirationniste se distingue-t-il du doute méthodique de Descartes et de ses héritiers des Lumières ? Et surtout qu’aurait répondu Descartes à un adepte de la pensée conspirationniste qui se serait revendiqué de lui  ?

    J’ai voulu prendre au sérieux leur revendication d’une filiation cartésienne. Comme j’ai consacré ma thèse et un certain nombre de travaux au 17e siècle, à travers ses penseurs moins connus que Descartes, je sais que le début des temps modernes est d’une diabolique complexité. Et c’est dans ce 17e siècle que j’avais déjà repéré des éléments gnostiques subversifs sans pouvoir les nommer. En fait je n’ai commencé à nommer cette interprétation religieuse qu’avec les séminaires de Heinz Wismann sur Heidegger – la matrice m’est apparue en pleine lumière, ou du moins il a nommé une matrice que je voyais bien à l’œuvre, et dont je voyais aussi des traces certaines dans une certaine interprétation catholique. Rien n’est monolithique, et je ne dis pas que l’Église catholique serait monolithique, bien au contraire. Et je m’intéresse aux petites choses, aux miettes. L’idée que le conspirationnisme serait une signature catholique se retrouve dans un article phénoménal d’Alain de Benoist, qui semble ainsi conspuer cette religion qu’il rejette de fond en comble ; elle se trouve aussi dans l’affirmation que Barruel serait le complotiste par excellence, ou bien ce jésuite grandiose que je cite, pour qui tous les pères de l’Église seraient une forgerie. Mais cela, les catholiques orthodoxes ne le disent pas, non plus qu’ils rejettent la bible hébraïque. C’est cette anguille sous roche là qui m’intéresse.

    Quant à Descartes, il ferait la tête que Musil donne à Aristote l’imaginant surgir du profond du sol au milieu d’une rue de Vienne au tournant du siècle. Je ne cite pas Musil par hasard, plus que tout autre il orchestre la rencontre des savoirs modernes et de la matière romanesque. Reste que le complotisme transpose sur la science actuelle la méfiance que les modernes posaient sur la scolastique

    – et cet anachronisme est fort intéressant.

    N.M : Tu places le conspirationnisme dans un univers néo-religieux plus que politique. Ton travail tourne autour de la notion de gnose. Or cette notion peut être perçue de manière extrêmement positive, le gnostique étant un être en quête de libération par la recherche de la vérité et du savoir . Si au départ, cette quête de vérité est réservée à une élite et à des sociétés secrètes, le conspirationnisme au fond propose en apparence, au moins, un dévoilement ultra-démocratique du monde. La proposition conspirationniste, le « informez vous par vous même  » est profondément séduisant et égalitaire. (...)

    #cosmogonie #désinstitutionnalisation #initiation #dualisme #conspirationnisme #complotisme #gnose #catastrophe #nihilisme_radical #croyance #savoir

  • Les nouveaux guerriers. Immersion dans un #camp_masculiniste

    Du mal à faire mâle ? Importé des États-Unis, un mouvement « masculiniste » promet de rendre aux Français leur #virilité. Des #initiations d’un week-end qui affichent complet et se déroulent dans le secret le plus total.

    Le Quatre Heures y a participé, incognito. #Jeux_de_rôle, #rites_tribaux et #naturisme : il a découvert la très étrange communauté des « nouveaux guerriers ».

    Le #Mankind_Project (#MKP) a été fondé par trois hommes en 1984, dans le Wisconsin. Un ancien GI et ingénieur, #Rich_Tosi, un psychologue, #Bill_Kauth, et un professeur d’université, #Ron_Hering (portraits ci-dessous, ndlr). Leur constat était le suivant : dans le monde moderne, les hommes ne bénéficient plus d’une initiation, ils sont mal à l’aise avec la nature, avec eux-mêmes, avec les autres. Le but est de recréer une connexion, lors de ce week-end. C’est une initiation, pas un stage, pas une thérapie.


    https://lequatreheures.com/episodes/les-nouveaux-guerriers
    #masculinité #hommes #France

  • Dans le sud du #Malawi, dans les camps d’« #initiation_sexuelle » pour fillettes

    Les hyènes du Malawi, ou le terrible « apprentissage » du sexe (1/5). Les familles envoient leurs filles à peine pubères dans des camps de « vacances » pour qu’elles apprennent « les choses de la vie ».

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/23/dans-le-sud-du-malawi-dans-les-camps-d-initiation-sexuelle-pour-fillettes_51
    #femmes #filles #viol #culture_du_viol

  • Why Is My Kindergartner Being Groomed for the Military at School?
    http://www.truth-out.org/news/item/34693-why-is-my-kindergartner-being-groomed-for-the-military-at-school

    Perhaps the most insidious thing about this grooming is that it wasn’t even deliberate. The worksheet did not come from military recruiters. It didn’t have to. Search online for “military kindergarten printables” and you’ll find a wealth of free materials for teachers - a welcome resource in cash-strapped public schools, where teachers often pay significant sums out of pocket for classroom materials.

    My child’s teacher wasn’t deliberately distributing propaganda. When we talked with her about it, she was surprised and very responsive. She’s a fantastic teacher. It’s just that our country’s $598.5 billion war machine is so ubiquitous that few people even think twice about its role in our children’s lives.

    #conditionnement #enfants #militaires #etats-unis

  • Les grands mères sénégalaises à la pointe du combat contre l’excision
    http://blog.slateafrique.com/femmes-afrique/2013/01/11/2569

    Dans les sociétés africaines les grands mères sont les gardiennes des traditions, à ce titre ce sont elles qui décident en autres de l’excision des filles. Des campagnes d’ampleur internationale ont lieu actuellement dans les pays concernés pour mettre un terme à la pratique, et dans le même temps, une expérience particulièrement intéressante se déroule dans le sud du Sénégal, rapporte l’agence de presse internationale Inter Presse Service. L’ONG Grandmother Project (GMP) a en effet décidé de s’appuyer sur le pouvoir de conviction des grands mères. Il semblerait que cela fonctionne. En 2011, 93% des grands mères de la région se sont déclarées opposées à la pratique alors qu ’en 2008, elles n’étaient que 41%.

    Ce résultat spectaculaire a été obtenu grâce à la ténacité et la force de conviction de l’ONG qui a instauré dans différents villages des lieux de débats, pour discuter des valeurs culturelles et des traditions. « Grâce à ces débats, les jeunes sont mieux éduqués », constate une sexagénaire Doussou Kadé, citée par IPS. Ces rencontres entre générations ont permis de mettre en avant le rôle éducatif des grands mères dans les sociétés africaines et de faire bouger les lignes sur l’excision.

    « Dans notre culture il y a des valeurs à conserver et d’autres à abandonner », fait justement remarquer un imam de la région. Or, « puisque l’excision a plus d’inconvénients que d’avantages, les gens ont peu à peu abandonné la pratique », remarque le conseiller auprès de l’association Falilou Cissé. De son côté, la fédération GAMS (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles féminines rejoint le constat de l’ONG et noté que la coutume est toujours la première raison invoquée quand il s’agit d’expliquer pourquoi la pratique de l’excision se perpétue, et la raison pour laquelle le GMP a décidé d’agir sur le terrain du changement culturel.

    #excision #Sénégal #tradition #femmes #femme #initiation #fille #filles

  • Le Petit Chaperon rouge dans la tradition orale
    évoqué ce matin par Caroline Eliacheff
    http://95.81.146.19/1U6qhBQEJZrGniZ6MFASJkBE5Tozy0WKn5FU=/podcast09/12137-25.06.2014-ITEMA_20646309-0.mp3

    Le Petit Chaperon rouge dans la tradition orale
    Yvonne Verdier
    http://www.editions-allia.com/fr/livre/676/le-petit-chaperon-rouge-dans-la-tradition-orale

    "Mais c’est peut-être en finir un peu rapidement avec le loup et se laisser prendre à son jeu d’illusionniste que d’en rester là avec lui, car si ce jeu le caractérise tout entier, si même, comme on vient de le voir, le conte paraît le confondre parfois avec la grand-mère, la partie se joue bien à trois. S’il est ce personnage à éclipse qui ne montre pas son vrai visage, mais joue à cache-cache, se travestit, porte masque, change sa voix au point de se rendre invisible, le loup n’en est pas moins toujours là, bien présent sous son masque, à chaque transformation de la petite fille. À la croisée des chemins, lorsqu’elle choisit les épingles, c’est lui qui est à l’origine du choix ; c’est ensuite face à lui, sous son regard, et à sa demande, qu’elle s’incorpore sa grand-mère et se déshabille.

    #filles #femmes #éducation #initiation #viol #sexalité #conte #livre

  • Une fois recrachés tous les mensonges qu’ils nous ont fait avaler : les #vampires expliqués par #Pacôme-Thiellement, en analysant notamment l’ensemble de la série #Buffy comme exemple actuel. Ainsi, plus généralement, que des réflexions sur le rôle des fictions. Il y a aussi une explication du contexte historique de l’apparition des histoires de vampires d’un côté (The vampyre), et des histoires d’homme nouveau de l’autre (Frankenstein).

    Bien entendu, tout cela est parsemé de références gnostiques, ou à l’hindouisme, à la Tradition initiatique, comme à peu près toute l’œuvre de cet auteur.

    D’abord un extrait du début de la conférence en vidéo :
    http://vimeo.com/68591308

    Et surtout le texte de la conférence complète (un peu différent de l’oral, forcément), titrée ainsi :

    Une fois recrachés tous les mensonges qu’ils nous ont fait avaler
    http://remue.net/spip.php?article6073

    « It’s about power » : le sens des fictions, c’est de nous rendre lisibles les pouvoirs qui agissent invisiblement sur nous. Le sens des fictions, c’est de détruire les fictions dans lesquelles nous sommes plongés ; de détruire ces « Lies my parents told me » dont parle un des épisodes de « Buffy The Vampire Slayer ». Le sens des fictions, c’est de nous aider à recracher tous les mensonges qu’ils nous ont fait avaler. Buffy, c’est la Guerre. […]

    Buffy est d’abord une Tueuse de Vampires, parce que, parmi tous les mensonges et toutes les illusions dont il faut se défaire lorsqu’on apprend à vivre, il y a pour commencer l’illusion que les maîtres veulent notre bien. L’illusion qu’on arrive dans le monde comme un messie ou un Little Bouddha et que le monde se félicitera de notre bonne mine et de notre joli cœur. Et ça marche parce que les salauds vous entretiennent dans cette illusion – pour profiter de vous. Ils jouent la carte de l’élection et c’est une escroquerie. Ils jouent la carte du destin et ce n’est qu’un attrape-souris. La jeunesse est le luxe du monde. Les jeunes sont la suprême denrée, l’ultime bien, le « précieux » dont ne se lasseront jamais les puissants. Face aux jeunes, à l’excitation que provoque chez eux la jeunesse… Rien que l’idée de se mettre un jeune sur le bout du gland et les maîtres de ce monde commencent à trembler. C’est pour ça que les récits de chevalerie ou de sorcellerie s’adresse d’abord aux adolescents, aux « jeunes » : de Perceval à Buffy. C’est eux surtout qui vont devoir se battre contre les prédateurs. C’est eux surtout – et surtout les jolies jeunes filles – la « cible » du monde. Le vampire, c’est d’abord le monsieur qui te propose des bonbons et de monter dans sa voiture. Le vampire, c’est ensuite le patron qui te dit qu’à force de le sucer entre deux réunions il finira par quitter bobonne et t’épouser. Le vampire, c’est enfin l’homme politique qui te dit que, si tu mets ton vote dans son urne, il sera à la hauteur pour défendre toi et les autres hommes contre la machine économique qui est en train de détruire la planète.

    #fiction #domination #mensonge #initiation #transmission

    • Ah mince, ma citation devait intégrer ce paragraphe aussi, car je trouvais qu’il faisait partie de l’introduction, que c’est seulement après celui là que l’on rentre dans du détail.

      Donc :

      « La première condition de la paix sociale, disait Barrès, c’est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. » La première condition de la paix des hommes, c’est que les femmes aient le sentiment de leur impuissance. La première condition de la paix des hommes politiques, c’est que les votants aient le sentiment de leur impuissance. Le vampire, c’est toujours celui qui a besoin de ta chair fraîche, de ton sang neuf et de ta belle innocence, pour vivre. Et c’est un mal moderne. C’est une construction moderne – qui se met en forme précisément lors de la première réaction à la modernité : le Romantisme. Si les récits de vampires sont encore si nombreux aujourd’hui, c’est que sa fonction sociale n’a pas disparue. Les jeunes en auront marre des histoires de vampires quand les vieux en auront marre de bander pour eux et de leur faire savoir.

  • On me demande une ressource pour apprendre le HTML. J’ai trouvé cela.

    Cours de HTML http://www.gchagnon.fr/cours/html

    Ce cours a été initialement présenté à des étudiants de licence multimédia de l’Université Pierre et Marie Curie. Je suis convaincu du bien-fondé d’une approche respectueuse de ce que l’on appelle les « standards Web », qu’il faut plutôt penser en termes de « bonnes pratiques ». Vous le découvrirez au long de ces cours, qui vous présenteront le format HTML dans son détail, vous permettant de produire des pages Web facilement maintenables, ainsi que le format de mise en forme CSS. Bonne lecture !

    Et ça : http://normandlamoureux.com/cours/xhtml/plan.html

    Et pour le CSS : http://css.mammouthland.net

    vous avez d’autres ressources ?