• Inside the flop that changed Apple forever - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=pcYX-2uWwsk

    Apple’s Macintosh, released in 1984, is celebrated for ushering in a new era of user-friendly computing. But! The Mac owes a lot to its lesser-known, older sister Lisa. Here’s how the Lisa, while seen as a flop today, used clever interface design to welcome everyone into the personal computer era. Though as new technologies like AR, VR, and AI chatbots arrive, are we finally leaving Lisa’s legacy behind? #Apple #Technology #History

    Read more: http://bit.ly/3UdVXAW

    00:00 Intro
    00:37 Computers of the 1970’s
    01:13 The Beginning of GUIs
    01:40 Xerox PARC’s Alto Computer
    02:10 Other Tech Inspirations for Apple
    02:42 Goals behind the Apple Lisa
    03:20 Hands-on with a Lisa
    04:35 Developing the Lisa with Bill Atkinson
    06:22 Introducing Macintosh
    07:06 Lisa vs Macintosh
    07:24 Countdown of switching applications on a Macintosh
    08:15 What the ‘Desktop Metaphor’ means now
    09:28 Final thoughts with Bill Atkinson

    #Histoire_informatique #Apple #Interface_graphique

    • Toujours ce problème de focalisation sur une variable unique, le C02, alors qu’il y a la consommation d’eau (pour un mobile et la micro électro c’est énorme), les rejets de chimie dans l’eau et l’air, la conso de métaux rares, l’accaparement des terres en défaveur de la nourriture, etc, etc. Voir ce genre de liste permet de se dire « oh le smartphone c’est pas si pire » (par exemple), alors que sur d’autres variables ça l’est.

    • Il y a quelques autres simulateurs hors Co2 sur https://datagir.ademe.fr nourriture de saison, transports, déchets, climat mais du coup ma critique acerbe et ennervée c’est que bien entendu c’est toujours en vue de t’engager dans une responsabilité individuelle et de détourner notre regard des milliards données à l’armée ou à l’agriculture intensive, les pires pollueurs et ceux qui nous tuent.

      De plus, on détecte très rapidement le discours démagogique d’une interface lorsqu’elle a été codée pour te parler à la première (ou seconde) personne du singulier « Que faire de mes déchets » Uhuh, mais à qui est posée la question ? A moi ou c’est Mr l’ADEME qui sait pas quoi faire de ses déchets ?
      Qu’est-ce qu’une interface web qui et se fait passer pour moi alors que je ne lui ai rien demandé ? de la #bullshit_interface et mon moi il vous dit merde. Mr L’ADEME veut de la personnalisation et que je lui réponde que faire de ses déchets ? ben tu te les fous au cul Mr l’ADEME

      #interface_du_je

  • ’God of War Ragnarok’ breaks a fundamental rule of video games
    https://www.inverse.com/gaming/god-of-war-ragnarok-accessibility

    GAME STUDIOS RARELY SHARE THE SECRETS OF THEIR SUCCESS.

    A great game can spawn countless imitators — look at Breath of the Wild or Stardew Valley — and it’s all but unheard of for a company to tell its competitors the magic formula. But accessibility is increasingly becoming a notable exception to that rule.

    God of War Ragnarok — a continuation of the 2018 adventures of the grizzled warrior Kratos and his tween son Atreus, and the ninth installment of a venerable PlayStation franchise — is the most accessible game in the series yet. To help make that vision a reality, the team at Santa Monica Studio turned to the folks at Naughty Dog, known for its boundary-breaking innovations for players with auditory, visual, and motor differences.

    In keeping with that spirit of open collaboration, Lead UX Designer Mila Pavlin says the team at Santa Monica Studio isn’t interested in keeping the 70+ accessibility innovations in God of War Ragnarok a secret.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #accessibilité #handicap #jeu_vidéo_god_of_war_ragnarok #console_playstation #naighty_dog #mila_pavlin #secret_de_fabrication #secret_industriel #partage #jeu_vidéo_the_last_of_us_part_ii #ui #gui #ux #ihm #interface_homme_machine

  • « Les #réfugiés sont les #cobayes des futures mesures de #surveillance »

    Les dangers de l’émigration vers l’Europe vont croissant, déplore Mark Akkerman, qui étudie la #militarisation_des_frontières du continent depuis 2016. Un mouvement largement poussé par le #lobby de l’#industrie_de_l’armement et de la sécurité.

    Mark Akkerman étudie depuis 2016 la militarisation des frontières européennes. Chercheur pour l’ONG anti-militariste #Stop_Wapenhandel, il a publié, avec le soutien de The Transnational Institute, plusieurs rapports de référence sur l’industrie des « #Safe_Borders ». Il revient pour Mediapart sur des années de politiques européennes de surveillance aux frontières.

    Mediapart : En 2016, vous publiez un premier rapport, « Borders Wars », qui cartographie la surveillance aux frontières en Europe. Dans quel contexte naît ce travail ?

    Mark Akkerman : Il faut se rappeler que l’Europe a une longue histoire avec la traque des migrants et la sécurisation des frontières, qui remonte, comme l’a montré la journaliste d’investigation néerlandaise Linda Polman, à la Seconde Guerre mondiale et au refus de soutenir et abriter des réfugiés juifs d’Allemagne. Dès la création de l’espace Schengen, au début des années 1990, l’ouverture des frontières à l’intérieur de cet espace était étroitement liée au renforcement du contrôle et de la sécurité aux frontières extérieures. Depuis lors, il s’agit d’un processus continu marqué par plusieurs phases d’accélération.

    Notre premier rapport (https://www.tni.org/en/publication/border-wars) est né durant l’une de ces phases. J’ai commencé ce travail en 2015, au moment où émerge le terme « crise migratoire », que je qualifierais plutôt de tragédie de l’exil. De nombreuses personnes, principalement motivées par la guerre en Syrie, tentent alors de trouver un avenir sûr en Europe. En réponse, l’Union et ses États membres concentrent leurs efforts sur la sécurisation des frontières et le renvoi des personnes exilées en dehors du territoire européen.

    Cela passe pour une part importante par la militarisation des frontières, par le renforcement des pouvoirs de Frontex et de ses financements. Les réfugiés sont dépeints comme une menace pour la sécurité de l’Europe, les migrations comme un « problème de sécurité ». C’est un récit largement poussé par le lobby de l’industrie militaire et de la sécurité, qui a été le principal bénéficiaire de ces politiques, des budgets croissants et des contrats conclus dans ce contexte.

    Cinq ans après votre premier rapport, quel regard portez-vous sur la politique européenne de sécurisation des frontières ? La pandémie a-t-elle influencé cette politique ?

    Depuis 2016, l’Europe est restée sur la même voie. Renforcer, militariser et externaliser la sécurité aux frontières sont les seules réponses aux migrations. Davantage de murs et de clôtures ont été érigés, de nouveaux équipements de surveillance, de détection et de contrôle ont été installés, de nouveaux accords avec des pays tiers ont été conclus, de nouvelles bases de données destinées à traquer les personnes exilées ont été créées. En ce sens, les politiques visibles en 2016 ont été poursuivies, intensifiées et élargies.

    La pandémie de Covid-19 a certainement joué un rôle dans ce processus. De nombreux pays ont introduit de nouvelles mesures de sécurité et de contrôle aux frontières pour contenir le virus. Cela a également servi d’excuse pour cibler à nouveau les réfugiés, les présentant encore une fois comme des menaces, responsables de la propagation du virus.

    Comme toujours, une partie de ces mesures temporaires vont se pérenniser et on constate déjà, par exemple, l’évolution des contrôles aux frontières vers l’utilisation de technologies biométriques sans contact.

    En 2020, l’UE a choisi Idemia et Sopra Steria, deux entreprises françaises, pour construire un fichier de contrôle biométrique destiné à réguler les entrées et sorties de l’espace Schengen. Quel regard portez-vous sur ces bases de données ?

    Il existe de nombreuses bases de données biométriques utilisées pour la sécurité aux frontières. L’Union européenne met depuis plusieurs années l’accent sur leur développement. Plus récemment, elle insiste sur leur nécessaire connexion, leur prétendue interopérabilité. L’objectif est de créer un système global de détection, de surveillance et de suivi des mouvements de réfugiés à l’échelle européenne pour faciliter leur détention et leur expulsion.

    Cela contribue à créer une nouvelle forme d’« apartheid ». Ces fichiers sont destinés certes à accélérer les processus de contrôles aux frontières pour les citoyens nationaux et autres voyageurs acceptables mais, surtout, à arrêter ou expulser les migrantes et migrants indésirables grâce à l’utilisation de systèmes informatiques et biométriques toujours plus sophistiqués.

    Quelles sont les conséquences concrètes de ces politiques de surveillance ?

    Il devient chaque jour plus difficile et dangereux de migrer vers l’Europe. Parce qu’elles sont confrontées à la violence et aux refoulements aux frontières, ces personnes sont obligées de chercher d’autres routes migratoires, souvent plus dangereuses, ce qui crée un vrai marché pour les passeurs. La situation n’est pas meilleure pour les personnes réfugiées qui arrivent à entrer sur le territoire européen. Elles finissent régulièrement en détention, sont expulsées ou sont contraintes de vivre dans des conditions désastreuses en Europe ou dans des pays limitrophes.

    Cette politique n’impacte pas que les personnes réfugiées. Elle présente un risque pour les libertés publiques de l’ensemble des Européens. Outre leur usage dans le cadre d’une politique migratoire raciste, les technologies de surveillance sont aussi « testées » sur des personnes migrantes qui peuvent difficilement faire valoir leurs droits, puis introduites plus tard auprès d’un public plus large. Les réfugiés sont les cobayes des futures mesures de contrôle et de surveillance des pays européens.

    Vous pointez aussi que les industriels qui fournissent en armement les belligérants de conflits extra-européens, souvent à l’origine de mouvements migratoires, sont ceux qui bénéficient du business des frontières.

    C’est ce que fait Thales en France, Leonardo en Italie ou Airbus. Ces entreprises européennes de sécurité et d’armement exportent des armes et des technologies de surveillance partout dans le monde, notamment dans des pays en guerre ou avec des régimes autoritaires. À titre d’exemple, les exportations européennes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord des dix dernières années représentent 92 milliards d’euros et concernent des pays aussi controversés que l’Arabie saoudite, l’Égypte ou la Turquie.

    Si elles fuient leur pays, les populations civiles exposées à la guerre dans ces régions du monde se retrouveront très certainement confrontées à des technologies produites par les mêmes industriels lors de leur passage aux frontières. C’est une manière profondément cynique de profiter, deux fois, de la misère d’une même population.

    Quelles entreprises bénéficient le plus de la politique européenne de surveillance aux frontières ? Par quels mécanismes ? Je pense notamment aux programmes de recherches comme Horizon 2020 et Horizon Europe.

    J’identifie deux types d’entreprises qui bénéficient de la militarisation des frontières de l’Europe. D’abord les grandes entreprises européennes d’armement et de sécurité, comme Airbus, Leonardo et Thales, qui disposent toutes d’une importante gamme de technologies militaires et de surveillance. Pour elles, le marché des frontières est un marché parmi d’autres. Ensuite, des entreprises spécialisées, qui travaillent sur des niches, bénéficient aussi directement de cette politique européenne. C’est le cas de l’entreprise espagnole European Security Fencing, qui fabrique des fils barbelés. Elles s’enrichissent en remportant des contrats, à l’échelle européenne, mais aussi nationale, voire locale.

    Une autre source de financement est le programme cadre européen pour la recherche et l’innovation. Il finance des projets sur 7 ans et comprend un volet sécurité aux frontières. Des programmes existent aussi au niveau du Fonds européen de défense.

    Un de vos travaux de recherche, « Expanding the Fortress », s’intéresse aux partenariats entre l’Europe et des pays tiers. Quels sont les pays concernés ? Comment se manifestent ces partenariats ?

    L’UE et ses États membres tentent d’établir une coopération en matière de migrations avec de nombreux pays du monde. L’accent est mis sur les pays identifiés comme des « pays de transit » pour celles et ceux qui aspirent à rejoindre l’Union européenne. L’Europe entretient de nombreux accords avec la Libye, qu’elle équipe notamment en matériel militaire. Il s’agit d’un pays où la torture et la mise à mort des réfugiés ont été largement documentées.

    Des accords existent aussi avec l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban ou encore l’Ukraine. L’Union a financé la construction de centres de détention dans ces pays, dans lesquels on a constaté, à plusieurs reprises, d’importantes violations en matière de droits humains.

    Ces pays extra-européens sont-ils des zones d’expérimentations pour les entreprises européennes de surveillance ?

    Ce sont plutôt les frontières européennes, comme celle d’Evros, entre la Grèce et la Turquie, qui servent de zone d’expérimentation. Le transfert d’équipements, de technologies et de connaissances pour la sécurité et le contrôle des frontières représente en revanche une partie importante de ces coopérations. Cela veut dire que les États européens dispensent des formations, partagent des renseignements ou fournissent de nouveaux équipements aux forces de sécurité de régimes autoritaires.

    Ces régimes peuvent ainsi renforcer et étendre leurs capacités de répression et de violation des droits humains avec le soutien de l’UE. Les conséquences sont dévastatrices pour la population de ces pays, ce qui sert de moteur pour de nouvelles vagues de migration…

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040822/les-refugies-sont-les-cobayes-des-futures-mesures-de-surveillance

    cité dans l’interview, ce rapport :
    #Global_Climate_Wall
    https://www.tni.org/en/publication/global-climate-wall
    déjà signalé ici : https://seenthis.net/messages/934948#message934949

    #asile #migrations #complexe_militaro-industriel #surveillance_des_frontières #Frontex #problème #Covid-19 #coronavirus #biométrie #technologie #Idemia #Sopra_Steria #contrôle_biométrique #base_de_données #interopérabilité #détection #apartheid #informatique #violence #refoulement #libertés_publiques #test #normalisation #généralisation #Thales #Leonardo #Airbus #armes #armements #industrie_de_l'armement #cynisme #Horizon_Europe #Horizon_2020 #marché #business #European_Security_Fencing #barbelés #fils_barbelés #recherche #programmes_de_recherche #Fonds_européen_de_défense #accords #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #Égypte #Libye #Tunisie #Maroc #Jordanie #Liban #Ukraine #rétention #détention_administrative #expérimentation #équipements #connaissance #transfert #coopérations #formations #renseignements #répression

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    • Le système électronique d’#Entrée-Sortie en zone #Schengen : la biométrie au service des #frontières_intelligentes

      Avec la pression migratoire et la vague d’attentats subis par l’Europe ces derniers mois, la gestion des frontières devient une priorité pour la Commission.

      Certes, le système d’information sur les #visas (#VIS, #Visa_Information_System) est déployé depuis 2015 dans les consulats des États Membres et sa consultation rendue obligatoire lors de l’accès dans l’#espace_Schengen.

      Mais, depuis février 2013, est apparu le concept de « #frontières_intelligentes », (#Smart_Borders), qui recouvre un panel ambitieux de mesures législatives élaborées en concertation avec le Parlement Européen.

      Le système entrée/sortie, en particulier, va permettre, avec un système informatique unifié, d’enregistrer les données relatives aux #entrées et aux #sorties des ressortissants de pays tiers en court séjour franchissant les frontières extérieures de l’Union européenne.

      Adopté puis signé le 30 Novembre 2017 par le Conseil Européen, il sera mis en application en 2022. Il s’ajoutera au « PNR européen » qui, depuis le 25 mai 2018, recense les informations sur les passagers aériens.

      Partant du principe que la majorité des visiteurs sont « de bonne foi », #EES bouleverse les fondements mêmes du #Code_Schengen avec le double objectif de :

      - rendre les frontières intelligentes, c’est-à-dire automatiser le contrôle des visiteurs fiables tout en renforçant la lutte contre les migrations irrégulières
      - créer un #registre_central des mouvements transfrontaliers.

      La modernisation de la gestion des frontières extérieures est en marche. En améliorant la qualité et l’efficacité des contrôles de l’espace Schengen, EES, avec une base de données commune, doit contribuer à renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ainsi que les formes graves de criminalité.

      L’#identification de façon systématique des personnes qui dépassent la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen en est un des enjeux majeurs.

      Nous verrons pourquoi la reconnaissance faciale en particulier, est la grande gagnante du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Dans ce dossier web, nous traiterons des 6 sujets suivants :

      - ESS : un puissant dispositif de prévention et détection
      - La remise en cause du code « frontières Schengen » de 2006
      - EES : un accès très réglementé
      - La biométrie faciale : fer de lance de l’EES
      - EES et la lutte contre la fraude à l’identité
      - Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Examinons maintenant ces divers points plus en détail.

      ESS : un puissant dispositif de prévention et détection

      Les activités criminelles telles que la traite d’êtres humains, les filières d’immigration clandestine ou les trafics d’objets sont aujourd’hui la conséquence de franchissements illicites de frontières, largement facilités par l’absence d’enregistrement lors des entrées/ sorties.

      Le scénario de fraude est – hélas – bien rôdé : Contrôle « standard » lors de l’accès à l’espace Schengen, puis destruction des documents d’identité dans la perspective d’activités malveillantes, sachant l’impossibilité d’être authentifié.

      Même si EES vise le visiteur « de bonne foi », le système va constituer à terme un puissant dispositif pour la prévention et la détection d’activités terroristes ou autres infractions pénales graves. En effet les informations stockées dans le nouveau registre pour 5 ans– y compris concernant les personnes refoulées aux frontières – couvrent principalement les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos. Elles seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu’à Europol.

      Le système sera à la disposition d’enquêtes en particulier, vu la possibilité de consulter les mouvements transfrontières et historiques de déplacements. Tout cela dans le plus strict respect de la dignité humaine et de l’intégrité des personnes.

      Le dispositif est très clair sur ce point : aucune discrimination fondée sur le sexe, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion.

      Sont également exclus du champ d’investigation l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle des visiteurs.​

      La remise en cause du Code frontières Schengen

      Vu la croissance attendue des visiteurs de pays tiers (887 millions en 2025), l’enjeu est maintenant de fluidifier et simplifier les contrôles.

      Une initiative particulièrement ambitieuse dans la mesure où elle remet en cause le fameux Code Schengen qui impose des vérifications approfondies, conduites manuellement par les autorités des Etats Membres aux entrées et sorties, sans possibilité d’automatisation.

      Par ailleurs, le Code Schengen ne prévoit aucun enregistrement des mouvements transfrontaliers. La procédure actuelle exigeant seulement que les passeports soient tamponnés avec mention des dates d’entrée et sortie.

      Seule possibilité pour les gardes-frontières : Calculer un éventuel dépassement de la durée de séjour qui elle-même est une information falsifiable et non consignée dans une base de données.

      Autre contrainte, les visiteurs réguliers comme les frontaliers doivent remplacer leurs passeports tous les 2-3 mois, vue la multitude de tampons ! Un procédé bien archaïque si l’on considère le potentiel des technologies de l’information.

      La proposition de 2013 comprenait donc trois piliers :

      - ​La création d’un système automatisé d’entrée/sortie (Entry/ Exit System ou EES)
      - Un programme d’enregistrement de voyageurs fiables, (RTP, Registered Traveller Program) pour simplifier le passage des visiteurs réguliers, titulaires d’un contrôle de sûreté préalable
      – La modification du Code Schengen

      Abandon de l’initiative RTP

      Trop complexe à mettre en œuvre au niveau des 28 Etats Membres, l’initiative RTP (Registered Travelers Program) a été finalement abandonnée au profit d’un ambitieux programme Entry/ Exit (EES) destiné aux visiteurs de courte durée (moins de 90 jours sur 180 jours).

      Précision importante, sont maintenant concernés les voyageurs non soumis à l’obligation de visa, sachant que les détenteurs de visas sont déjà répertoriés par le VIS.

      La note est beaucoup moins salée que prévue par la Commission en 2013. Au lieu du milliard estimé, mais qui incluait un RTP, la proposition révisée d’un EES unique ne coutera « que » 480 millions d’EUR.

      Cette initiative ambitieuse fait suite à une étude technique menée en 2014, puis une phase de prototypage conduite sous l’égide de l’agence EU-LISA en 2015 avec pour résultat le retrait du projet RTP et un focus particulier sur le programme EES.

      Une architecture centralisée gérée par EU-LISA

      L’acteur clé du dispositif EES, c’est EU-LISA, l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle dont le siège est à Tallinn, le site opérationnel à Strasbourg et le site de secours à Sankt Johann im Pongau (Autriche). L’Agence sera en charge des 4 aspects suivants :

      - Développement du système central
      - Mise en œuvre d’une interface uniforme nationale (IUN) dans chaque État Membre
      - Communication sécurisée entre les systèmes centraux EES et VIS
      - Infrastructure de communication entre système central et interfaces uniformes nationales.

      Chaque État Membre sera responsable de l’organisation, la gestion, le fonctionnement et de la maintenance de son infrastructure frontalière vis-à-vis d’EES.

      Une gestion optimisée des frontières

      Grâce au nouveau dispositif, tous les ressortissants des pays tiers seront traités de manière égale, qu’ils soient ou non exemptés de visas.

      Le VIS répertorie déjà les visiteurs soumis à visas. Et l’ambition d’EES c’est de constituer une base pour les autres.

      Les États Membres seront donc en mesure d’identifier tout migrant ou visiteur en situation irrégulière ayant franchi illégalement les frontières et faciliter, le cas échéant, son expulsion.

      Dès l’authentification à une borne en libre–service, le visiteur se verra afficher les informations suivantes, sous supervision d’un garde-frontière :

      - ​Date, heure et point de passage, en remplacement des tampons manuels
      - Notification éventuelle d’un refus d’accès.
      - Durée maximale de séjour autorisé.
      - Dépassement éventuelle de la durée de séjour autorisée
      En ce qui concerne les autorités des Etats Membres, c’est une véritable révolution par rapport à l’extrême indigence du système actuel. On anticipe déjà la possibilité de constituer des statistiques puissantes et mieux gérer l’octroi, ou la suppression de visas, en fonction de mouvements transfrontières, notamment grâce à des informations telles que :

      - ​​​Dépassements des durées de séjour par pays
      - Historique des mouvements frontaliers par pays

      EES : un accès très réglementé

      L’accès à EES est très réglementé. Chaque État Membre doit notifier à EU-LISA les autorités répressives habilitées à consulter les données aux fins de prévention ou détection d’infractions terroristes et autres infractions pénales graves, ou des enquêtes en la matière.

      Europol, qui joue un rôle clé dans la prévention de la criminalité, fera partie des autorités répressives autorisées à accéder au système dans le cadre de sa mission.

      Par contre, les données EES ne pourront pas être communiquées à des pays tiers, une organisation internationale ou une quelconque partie privée établie ou non dans l’Union, ni mises à leur disposition. Bien entendu, dans le cas d’enquêtes visant l’identification d’un ressortissant de pays tiers, la prévention ou la détection d’infractions terroristes, des exceptions pourront être envisagées.​

      Proportionnalité et respect de la vie privée

      Dans un contexte législatif qui considère le respect de la vie privée comme une priorité, le volume de données à caractère personnel enregistré dans EES sera considérablement réduit, soit 26 éléments au lieu des 36 prévus en 2013.

      Il s’agit d’un dispositif négocié auprès du Contrôleur Européen pour la Protection des Données (CEPD) et les autorités nationales en charge d’appliquer la nouvelle réglementation.

      Très schématiquement, les données collectées se limiteront à des informations minimales telles que : nom, prénom, références du document de voyage et visa, biométrie du visage et de 4 empreintes digitales.

      A chaque visite, seront relevés la date, l’heure et le lieu de contrôle frontière. Ces données seront conservées pendant cinq années, et non plus 181 jours comme proposé en 2013.

      Un procédé qui permettra aux gardes-frontières et postes consulaires d’analyser l’historique des déplacements, lors de l’octroi de nouveaux visas.
      ESS : privacy by design

      La proposition de la Commission a été rédigée selon le principe de « respect de la vie privée dès la conception », mieux connue sous le label « Privacy By Design ».

      Sous l’angle du droit, elle est bien proportionnée à la protection des données à caractère personnel en ce que la collecte, le stockage et la durée de conservation des données permettent strictement au système de fonctionner et d’atteindre ses objectifs.

      EES sera un système centralisé avec coopération des Etats Membres ; d’où une architecture et des règles de fonctionnement communes.​

      Vu cette contrainte d’uniformisation des modalités régissant vérifications aux frontières et accès au système, seul le règlement en tant que véhicule juridique pouvait convenir, sans possibilité d’adaptation aux législations nationales.

      Un accès internet sécurisé à un service web hébergé par EU-LISA permettra aux visiteurs des pays tiers de vérifier à tout moment leur durée de séjour autorisée.

      Cette fonctionnalité sera également accessible aux transporteurs, comme les compagnies aériennes, pour vérifier si leurs voyageurs sont bien autorisés à pénétrer dans le territoire de l’UE.

      La biométrie faciale, fer de lance du programme EES

      Véritable remise en question du Code Schengen, EES permettra de relever la biométrie de tous les visiteurs des pays tiers, alors que ceux soumis à visa sont déjà enregistrés dans le VIS.

      Pour les identifiants biométriques, l’ancien système envisageait 10 empreintes digitales. Le nouveau combine quatre empreintes et la reconnaissance faciale.

      La technologie, qui a bénéficié de progrès considérables ces dernières années, s’inscrit en support des traditionnelles empreintes digitales.

      Bien que la Commission ne retienne pas le principe d’enregistrement de visiteurs fiables (RTP), c’est tout comme.

      En effet, quatre empreintes seront encore relevées lors du premier contrôle pour vérifier que le demandeur n’est pas déjà répertorié dans EES ou VIS.

      En l’absence d’un signal, l’autorité frontalière créera un dossier en s’assurant que la photographie du passeport ayant une zone de lecture automatique (« Machine Readable Travel Document ») correspond bien à l’image faciale prise en direct du nouveau visiteur.

      Mais pour les passages suivants, c’est le visage qui l’emporte.

      Souriez, vous êtes en Europe ! Les fastidieux (et falsifiables) tampons sur les passeports seront remplacés par un accès à EES.

      La biométrie est donc le grand gagnant du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Certains terminaux maritimes ou postes frontières terrestres particulièrement fréquentés deviendront les premiers clients de ces fameuses eGates réservées aujourd’hui aux seuls voyageurs aériens.

      Frontex, en tant qu’agence aidant les pays de l’UE et les pays associés à Schengen à gérer leurs frontières extérieures, va aider à harmoniser les contrôles aux frontières à travers l’UE.

      EES et la lutte contre la fraude à l’identité

      Le dispositif EES est complexe et ambitieux dans la mesure où il fluidifie les passages tout en relevant le niveau des contrôles. On anticipe dès aujourd’hui des procédures d’accueil en Europe bien meilleures grâce aux eGates et bornes self-service.

      Sous l’angle de nos politiques migratoires et de la prévention des malveillances, on pourra immédiatement repérer les personnes ne rempliss​​ant pas les conditions d’entrée et accéder aux historiques des déplacements.

      Mais rappelons également qu’EES constituera un puissant outil de lutte contre la fraude à l’identité, notamment au sein de l’espace Schengen, tout visiteur ayant été enregistré lors de son arrivée à la frontière.

      Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Thales est particulièrement attentif à cette initiative EES qui repose massivement sur la biométrie et le contrôle des documents de voyage.

      En effet, l’identification et l’authentification des personnes sont deux expertises majeures de Thales depuis plus de 20 ans. La société contribue d’ailleurs à plus de 200 programmes gouvernementaux dans 80 pays sur ces sujets.

      La société peut répondre aux objectifs du programme EES en particulier pour :

      - Exploiter les dernières technologies pour l’authentification des documents de voyage, l’identification des voyageurs à l’aide de captures et vérifications biométriques, et l’évaluation des risques avec accès aux listes de contrôle, dans tous les points de contrôle aux frontières.
      - Réduire les coûts par l’automatisation et l’optimisation des processus tout en misant sur de nouvelles technologies pour renforcer la sécurité et offrir davantage de confort aux passagers
      - Valoriser des tâches de gardes-frontières qui superviseront ces dispositifs tout en portant leur attention sur des cas pouvant porter à suspicion.
      - Diminuer les temps d’attente après enregistrement dans la base EES. Un facteur non négligeable pour des frontaliers ou visiteurs réguliers qui consacreront plus de temps à des activités productives !

      Des bornes d’enregistrement libre-service comme des frontières automatiques ou semi-automatiques peuvent être déployées dans les prochaines années avec l’objectif de fluidifier les contrôles et rendre plus accueillant l’accès à l’espace Schengen.

      Ces bornes automatiques et biométriques ont d’ailleurs été installées dans les aéroports parisiens d’Orly et de Charles de Gaulle (Nouveau PARAFE : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/controle-aux-frontieres).

      La reconnaissance faciale a été mise en place en 2018.

      Les nouveaux sas PARAFE à Roissy – Septembre 2017

      Thales dispose aussi d’une expertise reconnue dans la gestion intégrée des frontières et contribue en particulier à deux grand systèmes de gestion des flux migratoires.

      - Les systèmes d’identification biométrique de Thales sont en particulier au cœur du système américain de gestion des données IDENT (anciennement US-VISIT). Cette base de données biographiques et biométriques contient des informations sur plus de 200 millions de personnes qui sont entrées, ont tenté d’entrer et ont quitté les États-Unis d’Amérique.

      - Thales est le fournisseur depuis l’origine du système biométrique Eurodac (European Dactyloscopy System) qui est le plus important système AFIS multi-juridictionnel au monde, avec ses 32 pays affiliés. Le système Eurodac est une base de données comportant les empreintes digitales des demandeurs d’asile pour chacun des états membres ainsi que des personnes appréhendées à l’occasion d’un franchissement irrégulier d’une frontière.

      Pour déjouer les tentatives de fraude documentaire, Thales a mis au point des équipements sophistiqués permettant de vérifier leur authenticité par comparaison avec les modèles en circulation. Leur validité est aussi vérifiée par connexion à des bases de documents volés ou perdus (SLTD de Interpol). Ou a des watch lists nationales.

      Pour le contrôle des frontières, au-delà de ses SAS et de ses kiosks biométriques, Thales propose toute une gamme de lecteurs de passeports d’équipements et de logiciels d’authentification biométriques, grâce à son portefeuille Cogent, l’un des pionniers du secteur.

      Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.​

      https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/biometrie/systeme-entree-sortie
      #smart_borders #Thales #overstayers #reconnaissance_faciale #prévention #détection #fraude_à_l'identité #Registered_Traveller_Program (#RTP) #EU-LISA #interface_uniforme_nationale (#IUN) #Contrôleur_Européen_pour_la_Protection_des_Données (#CEPD) #Privacy_By_Design #respect_de_la_vie_privée #empreintes_digitales #biométrie #Frontex #bornes #aéroport #PARAFE #IDENT #US-VISIT #Eurodac #Gemalto

  • What Star Wars: Squadrons can teach us about reviving classic genres
    https://www.gamedeveloper.com/gdc2022/what-star-wars-squadrons-can-teach-us-about-reviving-classic-genres

    Expanding outward, Frazier explained that the UI team engineering the cockpit controls worked with Lucasfilm Limited to both mirror depictions of the different consoles as seen in the films, and make sure they were readable for gameplay. “We were pretending Incom, making X-Wings, or Sienar Systems, making TIE Fighters,” he said. “We also pretended to be Industrial Light and Magic working in 1977.”

    That meant using cathodes, metal plates, and material that all looked like they were stored in the back of a Van Nuys warehouse in the late ’70s to answer questions that the fictional Star Wars engineers might be asking. Frazier called out that the computer screens in the different ships (even ones that weren’t around for the first film) particularly embodied this philosophy. 

    If you play Squadrons in the highest resolution in VR, you can lean in and see the individual dots creating images in the interface. Similar details were applied elsewhere. Peer closely enough where the canopy and hull meet and you’ll see scuffs in the paint that line up roughly with where a pilot would be repeatedly grabbing the hull to pull themselves in and out of the ship.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #star_wars #jeu_vidéo_star_wars_squadrons #postmortem #gdc_2022 #game_developers_conference_2022 #jeu_vidéo_star_wars_tie_fighter #jeu_vidéo_star_wars_x-wing #ian_frazier #ihm #interface_utilisateur #ux #culture #vr #réalité_virtuelle #ea_motive

  • The worst volume control UI in the world | by Fabricio Teixeira | UX Collective
    https://uxdesign.cc/the-worst-volume-control-ui-in-the-world-60713dc86950

    A group of bored developers and designers has decided to start a thread on reddit to figure out who can come up with the worst volume control interface in the world:

    #interface_utilisateur #gui #ux #volume_sonore #original #absurde #inspiration

  • Système de Design de l’État
    https://systeme-de-design.gouv.fr

    Le « design system » pour les sites officiels gouv.fr
    La doc : https://gouvfr.atlassian.net/wiki/spaces/DB/overview

    Sur la notion de « design system » voir aussi :
    – un petit tour d’horizon : https://www.usabilis.com/design-system

    Un Design System s’apparente à une bibliothèque de composants, visuels et principes au code réutilisable. Ce kit évolutif offre un référentiel UX et UI pour les designers et les développeurs

    – quelques exemples complets :
    . la région Occitanie : https://zeroheight.com/51aa4cb6d/p/29be13-charte-ditoriale
    . une compagnie d’assurance : https://www.design.foyer.lu/index.html
    – une tentative d’annuaire des design system d’entreprises françaises : https://www.designsystems.fr/liste-des-designs-systems-francais

    #design_system #UX #charte_graphique #interface_utilisateur #UI #élément_réutilisable

  • artf/grapesjs : Free and Open source Web Builder Framework. Next generation tool for building templates without coding
    https://github.com/artf/grapesjs

    Un framework de templating par interface, mais autonome, pas propre à un CMS (comme Gutemberg ou autre). Ça peut servir à faire un CMS complet. Mais ça pourrait servir à faire aussi juste un logiciel de maquettage rapide aussi, mais… qui produit du HTML/CSS responsive du coup. Comme Bootstrap Studio, sauf que c’est en web et libre là… (vraiment ça fait tout pareil que bootstrap studio quasiment).

    Peu aussi être inspirant pour les systèmes de blocs configurables, d’interface pour construire une page par blocs.

    GrapesJS is a free and open source Web Builder Framework which helps building HTML templates, faster and easily, to be delivered in sites, newsletters or mobile apps. Mainly, GrapesJS was designed to be used inside a CMS to speed up the creation of dynamic templates.

    #template #maquette #interface #blocs #HTML #CSS #responsive
    ping @drbouvierleduc @smellup

    • Super outil, complètement personnalisable et qu’on peut utiliser pour plein de situations. On est en train de le mettre en place dans une appli web pour la partie éditoriale/marketing, comme ça on va contenter nos collègues qui sont habitués au confort de Wordpress (Gutemberg donc), qui est super bien foutu à ce niveau.

    • merci pour le retour :)

      bon ça reste que pour enregistrer du HTML directement… il me semble que dans son genre Gutemberg fait mieux (même si très lié à WP donc difficile d’utiliser ailleurs) : ça sérialise des paramètres, qu’eux mettent à plat avec leur format (des commentaires HTML avec du JSON) mais qu’on pourrait parfaitement décider d’enregistrer comme on veut + des styles CSS générés (avec un id unique pour chaque bloc). Et du coup ça peut possiblement générer autre chose que du HTML ou ça peut être personnaliser (si jamais pour un bloc ayant tel sens, on voudrait que ce soit pas « div » mais « section » ou « blockquote » un autre jour ou dans tel autre contexte qu’une page web).

      Enfin bon c’est très intéressant à creuser quand même. Ne serait-ce que pour faire du maquettage rapide (mais est-ce qu’il existe un vrai logiciel qui utilise déjà cette lib pour faire ça ? ou même pour éditer des pages en général tout court, que ce soit maquette ou vraie page… un frontpage moderne en webapp quoi)

    • Oui le souci de Gutemberg c’est qu’il faut sortir de wordpress. On a cherché plusieurs outils pour faire le même taf (sans tout redévelopper) et GrapesJS est ce qu’on a trouvé de mieux, même si c’est pas tout à fait ce pour quoi il est prévu à la base. On a adapté ça avec notre CSS custom et donc en quelques instants on peut construire une page assez librement tout en étant contraint par notre design system.

      Pour le maquettage pur sinon, il y a Penpot qui vient de sortir : https://penpot.app

  • Quant-UX - Prototype, Test and Learn - 3.0.60
    https://quant-ux.com/#

    Quant UX is a free research, usability & UI prototyping/wireframing tool to quickly test your design and analyse interactive prototypes. Our visual analysis makes it easy for you to find and quickly fix pain points in your UI design.

    Un outil open-source de maquettage avec possibilités d’interactions utilisateurs et d’analyses de celles-ci

    Le repo Github : https://github.com/KlausSchaefers/quant-ux

    #prototype #maquette #web_dev #outil_web #conception #ergonomie #UX #interface #adobe_XD

  • Penpot - Design Freedom for Teams
    https://penpot.app

    Penpot is the first Open Source design and prototyping platform meant for cross-domain teams. Non dependent on operating systems, Penpot is web based and works with open web standards (SVG).

    (= un remplaçant d’Adobe XD open-source)

    Le repo Github : https://github.com/penpot/penpot (comprend aussi un docker pour installation serveur)

    #penpot #adobe_XD #prototype #maquette #web_dev #outil_web

  • Dans l’excellente série « 24 jours de Web » que tous les webmestres lisent (j’espère), le numéro d’aujourd’hui est consacré à démolir ces ridicules formulaires Web écrits par des control freaks fascistes qui vous reprochent votre adresse de courrier électronique, votre prénom, ou votre département de naissance.

    https://www.24joursdeweb.fr/2020/concevoir-des-formulaires-inclusifs

    #développement_Web #RGPD #djandeur

  • UI Design Daily | Weekly FREE UI resources straight to your inbox
    https://uidesigndaily.com

    My name is Ildiko, I am a designer and interface developer based in Bergen, Norway ⛰️👋

    I started doing daily UI practices back in March 2016, and since then I created more than 1000 designs.

    I planned on creating a #design every week day until I reach 100 days total, to practice consistency and improve my skills. The improvement after the first hundred days was really encouraging, so I decided to make another hundred focusing on specific areas I am lacking in; and then another hundred, and then many more.

    I created #UI Design Daily to be able to share these designs with anybody who is interested in using them as #inspiration or research material. I am hoping this project also takes me out of my comfort zone and provides new challenges. I’m planning to get better at development and pick up blogging as well, so lots of exciting things to look out for!

    All the free items on this website are under #Creative_Commons license.

  • MIT Scientists Are Building Devices to Hack Your Dreams
    https://futurism.com/mit-scientists-devices-hack-dreams

    A team of researchers at MIT’s Dream Lab, which launched in 2017, are working on an open source wearable device that can track and interact with dreams in a number of ways — including, hopefully, giving you new control over the content of your dreams.

    The team’s radical goal is to prove once and for all that dreams aren’t just meaningless gibberish — but can be “hacked, augmented, and swayed” to our benefit, according to OneZero.

    Think “Inception,” in other words, but with a Nintendo Power Glove.

    “People don’t know that a third of their life is a third where they could change or structure or better themselves,” Adam Horowitz, PhD student at MIT Media Lab’s Fluid Interfaces Group and a Dream Lab researcher, told OneZero.

    “Whether you’re talking about memory augmentation or creativity augmentation or improving mood the next day or improving test performance, there’s all these things you can do at night that are practically important,” Horowitz added.

    A glove-like device called Dormio, developed by the Dream Lab team, is outfitted with a host of sensors that can detect which sleeping state the wearer is in. When the wearer slips into a state between conscious and subconscious, hypnagogia, the glove plays a pre-recorded audio cue, most of the times consisting of a single word.

    “Hypnagogic imagery or hallucinations is a normal state of consciousness in the transition from wakefulness to sleep,” Valdas Noreika, a psychologist at Cambridge who is not involved in the research told VICE back in 2018.

    Hypnagogia may be different for different people. Some say they’ve woken up from hypnagogia, reporting they experienced strong visual and auditory hallucinations. Others are capable of interacting with somebody in the state.

    But the Dream Lab might be on to something with its Dormio glove. For instance, in a 50-person experiment, the speaking glove was able to insert a tiger into people’s sleep by having the glove say a prerecorded message that simply said “tiger.”

    The device is meant to democratize the science of tracking sleep. Step-by-step instructions were posted online with biosignal tracking software available on Github, allowing everybody to theoretically make their own Dormio glove.

    A similar device built by Dream Lab researcher and PhD candidate Judith Amores relies on smell rather than an audio cue. A preset scent is released by a device when the user reaches the N3 stage of sleep, a regenerative period when the body heals itself and consolidates memory. The idea is to strengthen this consolidation using scents.

    They hope to let sleepers take full control of their dreams as well. A 2019 “Dream Engineering” workshop hosted by the Dream Lab discussed the world of “lucid dreaming,” a state in which people realize they’re having a dream while they’re dreaming.

    “It’s such an exhilarating feeling to lucid dream,” Tore Nielsen, a professor of psychiatry at the University of Montreal said in an MIT blog post. “You can try flying, singing, having sex — it’s better than VR.”

    The problem, however, is that the science behind lucid dreaming is still murky. Only an estimated one percent of people are capable of entering this state regularly, making it difficult to study. The brain state during lucid dreaming is also not understood very well yet.

    But other researchers are convinced there’s plenty to gain from learning from our subconscious — rather than commanding it with prerecorded messages or scents.

    “The unconscious, it’s another kind of intelligence,” Rubin Naiman, sleep and dream expert at the University of Arizona, told OneZero. “We can learn from it. We can be in dialogue with it rather than dominate it, rather than ‘tap in’ and try to steer it in directions we want.”

    #Rêves #Cerveau #Interface_Humain_Machine #Neuro_informatique

  • Elon Musk et Neuralink présentent leur prototype d’implants cérébraux pour aider à communiquer avec des machines
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/07/17/elon-musk-et-neuralink-presentent-leur-prototype-d-implants-cerebraux_549034

    Un mélange entre l’hubris de la recherche et le désir de pouvoir absolu des entreprises de la communication numérique. Effrayant.

    La société financée par le magnat des transports a présenté, mardi 16 juillet, sa technologie d’interface cerveau-machines.

    Publié le 17 juillet 2019 à 11h25 - Mis à jour le 17 juillet 2019 à 14h55

    Un implant discret et indolore, permettant au cerveau de communiquer directement avec des machines ou des interfaces numériques : c’est le projet, en partie concrétisé, qu’a présenté mardi 16 juillet Neuralink, la société financée à hauteur de 100 millions de dollars par Elon Musk (Tesla, SpaceX).

    L’entreprise a détaillé pour la première fois, lors d’une conférence de presse diffusée en direct sur Youtube, le fonctionnement de son prototype d’interface se branchant directement sur le cerveau. Il devrait prendre, à terme, la forme d’un petit boîtier connecté sans fil directement au cerveau.
    Le projet d’implant de Neuralink.
    Le projet d’implant de Neuralink. Neuralink

    L’une des possibilités offertes par ces technologies et discutées pendant la conférence Neuralink qui s’est déroulée à San Francisco : la possibilité, pour des personnes paralysées, auxquelles on aurait réussi à implanter ce dispositif en creusant des trous dans leur crâne, de pouvoir contrôler par la pensée leur smartphone ou leur ordinateur. A terme, Neuralink espère que des millions de personnes pourront disposer d’un cerveau augmenté, selon un article de Bloomberg, qui reprend l’une des déclarations d’Elon Musk lors de la conférence : « au bout du compte, nous parviendrons à une symbiose entre le cerveau et l’intelligence artificielle. »
    Aucune autorisation n’a encore été délivrée

    Mais les prototypes présentés le 16 juillet, qui semblent sortis de classiques de la science-fiction (et ont été comparés par certains internautes à un épisode de la série Black Mirror), sont encore loin d’être aboutis. Ils n’ont ainsi pas encore passé le stade des tests humains, mais seulement celui de premiers tests effectués sur des rats. Elon Musk a également laissé entendre, lors de sa conférence, que des tests avaient été effectués sur des singes avec succès.

    Le boîtier présenté par Neuralink ne dispose par ailleurs pas encore de toutes les fonctionnalités prévues : il n’est ainsi pas encore capable de transmettre des données sans fil, mais utilise, pour l’instant, d’un classique connecteur USB-C pour connecter le cerveau à une machine. Les images fournies par Neuralink au site spécialisé The Verge montrent ainsi un rat avec un port USB implanté sur le crâne, dans le cadre des premiers tests effectués. Ce port USB était relié à 1 500 électrodes disposées sur le cerveau du rat, précise le New York Times.
    Les images fournies par Neuralink des test de leurs implants cérébraux sur des rats de laboratoire.
    Les images fournies par Neuralink des test de leurs implants cérébraux sur des rats de laboratoire. Neuralink

    Neuralink espère pouvoir débuter des tests sur des humains d’ici à la fin de 2020. Mais Neuralink a reconnu n’avoir pas encore démarré les démarches auprès de la Food and Drugs Administration (FDA), compétente aux Etats-Unis pour la régulation des dispositifs médicaux. Le processus pour obtenir un agrément pour ce type de dispositifs est « long et compliqué », a reconnu la société.

    Basé sur une technologique de câbles de polymères souples et très fins, moins invasifs et plus durables que les systèmes actuellement utilisés dans le cadre médical, Neuralink est, en revanche, plus délicat à implanter. L’entreprise dit travailler à un robot chirurgical pour réaliser automatiquement et efficacement la tâche délicate de l’installation.

    Des questions se posent également sur la durabilité des câbles utilisés par Neuralink une fois ces derniers implantés dans le cerveau. Neuralink est loin d’être la seule société à travailler sur des interfaces cerveau-machines. D’importants moyens ont été investis par l’armée américaine dans ces technologies, qui ont potentiellement de nombreuses applications, notamment pour les personnes en situation de handicap.

    #Implants_neuronaux #Communication_Humain_Machine #Interface #Hubris #Pouvoir

  • Réseaux sociaux : flux à lier - #DATAGUEULE 95 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/b69424ee-33c8-4f7e-a47c-5c33d9c30b71

    Ils sont attirants, attachants … et rapidement indispensables. Les #réseaux_sociaux nous appâtent à coup de likes et nous bercent dans leurs « infinite scroll ». Et rapidement leurs #interfaces nous poussent à la consommation jusqu’à l’overdose. Et ce n’est pas un hasard. Ils ont bâti leurs empires sur notre #addiction à la #dopamine.

    #twitter #facebook #tinder #whatsapp #youtube #captologie #psychologie #smartphone #publicité_ciblée #monétisation_des_liens_sociaux #design #framasoft #mastodon #diaspora #logiciel_libre #culture_libre #société_libre

  • Jean-Marie Hullot, informaticien visionnaire, technologiste exceptionnel | binaire
    http://binaire.blog.lemonde.fr/2019/06/20/jean-marie-hullot-informaticien-visionnaire-technologiste-excep

    Jean-Marie Hullot fut un très grand professionnel de l’informatique. Outre les apports scientifiques du début de sa carrière de chercheur IRIA détaillés plus loin, peu de personnes ont eu des impacts aussi forts et permanents sur l’informatique de Monsieur Tout-le-monde. On lui doit directement les interfaces et interactions graphiques et tactiles modernes, développés d’abord à L’IRIA, puis chez NeXT computers, dont la superbe machine est restée dans les mémoires et a servi en particulier à Tim Berners-Lee pour créer le World Wide Web, et enfin chez Apple à travers le Macintosh et son système MacOSX puis l’iPhone, véritables révolutions dans le domaine qui ont largement engendré le développement de l’informatique conviviale à grande échelle que nous connaissons maintenant, avec en particulier la révolution des smartphones.

    Ces interfaces particulièrement élégantes et intuitives ont marqué une nette rupture avec tout ce qui s’était fait avant, et qu’on a d’ailleurs largement oublié. Il faut bien comprendre qu’elles résultent de la conjonction d’un goût esthétique très sûr et de la création et de la maîtrise de nouvelles architectures de programmation subtiles et éminemment scientifiques, que Jean-Marie Hullot avait commencé à développer lorsqu’il était chercheur à l’IRIA. Un autre apport majeur a été celui des mécanismes de synchronisations d’appareils divers, ici Macs, iPhones et iPads, pour que les calendriers, listes de choses à faire ou autres soient automatiquement à jour dès qu’on les modifie sur un des appareils, sans besoin de la moindre transformation et quels que soient les réseaux utilisés. Cette transparence maintenant habituelle était difficile à réaliser et inconnue ailleurs. Il faut rappeler que le domaine concerné de l’IHM locale et synchronisée est profond et difficile, et les réussites de ce niveau y sont fort rares. Celle de Jean-Marie Hullot chez NeXT puis Apple, particulièrement brillante, a aussi demandé de très nombreuses interactions avec des designers et surtout directement avec Steve Jobs, dont l’exigence de qualité était légendaire.

    Mais, avant sa carrière industrielle, Jean-Marie Hullot a fait bien d’autres apports scientifiques de premier plan. Après l’École normale supérieure de Saint-Cloud, il s’est vite passionné pour la programmation, particulièrement en LISP. Cela s’est passé à l’IRCAM où se trouvait alors le seul ordinateur en France vraiment adapté à la recherche en informatique, le PDP-10 exigé par Pierre Boulez pour monter cet institut. S’y trouvaient en particulier Patrick Greussay, auteur de VLISP et fondateur de l’école française de LISP, et Jérôme Chailloux, auteur principal du système Le_Lisp qui a longtemps dominé la scène française de l’Intelligence Artificielle et auquel Hullot a beaucoup participé et apporté.

    Avec sa rencontre avec Gérard Huet, dont il suivait le cours de DEA à Orsay, il rejoint l’IRIA à Rocquencourt pour son travail doctoral. Il débuta sa recherche en réécriture de termes, problématique issue de la logique mathématique et de l’algèbre universelle, et par suite essentielle aux fondements mathématiques de l’informatique. Parti de l’algorithme de complétion décrit dans l’article séminal de Knuth et Bendix, il réalisa un système complet de complétion de théories algébriques, incluant les dernières avancées en traitement des opérateurs commutatifs et associatifs, permettant la transition avec le calcul des bases polynomiales de Gröbner. Le logiciel KB issu de son travail de thèse avait une algorithmique particulièrement soignée, permettant d’expérimenter avec des axiomatisations non triviales, comme par exemple la modélisation canonique des déplacements du robot de l’Université d’Edimbourg. La renommée de ce logiciel lui valut une invitation d’un an comme chercheur invité au Stanford Research Institute en 1980-1981. Là, en tandem avec Gérard Huet, il développa les fondements de la théorie de la réécriture algébrique, alors en balbutiement. Son article Canonical forms and unification, présenté à l’International Conference on Automated Deduction en 1980, présente un résultat fondamental sur la surréduction qui permit d’établir le théorème de complétude de la procédure de narrowing (Term Rewriting Systems, Cambridge University Press 2003, p. 297.)

    Sa thèse de Doctorat à l’Université Paris XI-Orsay Compilation de formes canoniques dans les théories équationnelles fut soutenue le 14 novembre 1980. Point d’orgue de son travail en algèbre effective, elle devint la bible des chercheurs en réécriture, désormais domaine essentiel de l’informatique fondamentale. Elle fut le premier document technique français composé avec le système de composition TeX, alors en développement par Don Knuth à Stanford, où Jean-Marie Hullot s’y était initié. Il était frappé par l’étonnante qualité graphique des documents traités par TeX, mais aussi des écrans bitmap alors développés au laboratoire PARC de Xerox.

    En 1981 il retrouve l’INRIA à Rocquencourt où démarrait le Projet National Sycomore dirigé par Jean Vuillemin, et que venait de rejoindre Jérôme Chailloux, concepteur du langage Le_Lisp. Il y découvrit le premier Macintosh, ordinateur commercial pionnier profitant des avancées de PARC (bitmap display, interface de fenêtres, ethernet) et du SRI (souris). Mais il a vite trouvé la façon dont ses interfaces étaient programmées assez infernale. Comme c’était l’époque de la naissance des langages objets, il a d’abord décidé de développer le sien au-dessus de Le_Lisp, nommé Ceyx, en privilégiant les aspects dynamiques non présents dans les autres langages de l’époque (il est ensuite passé à Objective C, langage du même type mais bien plus efficace.) Ce langage remarquable, dont l’implémentation était un bijou de simplicité et d’intelligence, a servi notamment à Gérard Berry pour écrire son premier compilateur Esterel.

    Ce travail a débouché sur la création du premier générateur d’interfaces mêlant conception graphique directe et programmation simple, SOS Interfaces. C’est en présentant ce système aux idées très originales dans un séminaire à l’université Stanford qu’il a rencontré Steve Jobs, alors chassé d’Apple, et qui a immédiatement souhaité l’embaucher pour créer sa nouvelle machine NeXT. Même si cette machine n’a pas été un succès commercial, elle reste connue comme probablement la plus élégante jamais fabriquée, et a eu le rôle de précurseur de tout ce qui s’est passé ensuite.

    Jean-Marie Hullot a ensuite pris le leadership des interfaces et interactions du nouveau Macintosh en tant que directeur technique du service des applications d’Apple. Ses créations et celles de son équipe marquent toujours l’informatique moderne. Il a ensuite quitté un moment Apple et la Californie pour s’installer à Paris. Là, Steve Jobs l’a rappelé pour régénérer l’esprit créatif d’Apple, mais il a refusé de revenir en Californie, et proposé plutôt de créer un téléphone, ou plutôt un smartphone comme on dit maintenant. Après quelques difficultés pour convaincre Steve Jobs qui n’y croyait pas trop, il a créé l’iPhone dans un laboratoire secret d’une vingtaine de personnes à Paris. La suite est connue, et assez différente de ce que disait Steve Ballmer lors de la première démonstration par Steve Jobs : « Cet objet n’a aucun avenir industriel » ! Avec plus d’un milliard d’exemplaires vendus, il s’agit probablement d’un des plus grands succès esthétiques et industriels de l’histoire.

    En outre, il mena plusieurs entreprises technologiques en France. La société RealNames qu’il a créé en 1996 avait pour objet de doter le réseau Internet alors en plein essor, mais anarchique au niveau du nommage, d’un espace de nommage standardisé. Plus tard, il chercha à créer une infrastructure ouverte pour le partage de photographies, en suivant le modèle de l’encyclopédie libre Wikipedia , et créa la société Photopedia à cet effet. Ces entreprises n’ont pas été pérennes, mais elles ont permis à de nombreux jeunes professionnels de se former aux technologies de pointe, et d’essaimer à leur tour de nouvelles entreprises technologiques.

    Mathématicien créatif, informaticien visionnaire, programmeur élégant, ingénieur rigoureux, technologiste hors-pair, esthète raffiné, Jean-Marie Hullot aura marqué son époque. Les résultats de son travail ont tout simplement changé le monde à tout jamais. La Fondation Iris, qu’il a créé avec sa compagne Françoise et dont l’objectif est de sauvegarder la fragile beauté du monde, continue de porter son message humaniste : http://fondationiris.org.

    Gérard Berry et Gérard Huet

    #Histoire_numérique #IHM #iPhone #Interface #Synchronisation