C’est l’histoire du Tampographe et de La Tamponneuse (et du droit d’auteur) | Rue89 Culture
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Depuis sept ans, l’artiste-dessinateur Vincent Sardon fabrique des tampons d’art. Puriste, obsessionnel, il les créé avec amour, dans l’intimité de son atelier et les vend sur son site Le Tampographe Sardon.
Par souci d’indépendance et pour « continuer à faire ce qu’il envie de faire, sans rien demander à personne », Sardon travaille seul.
Il y a un an, il publie un livre – splendide – aux éditions de l’Association, largement vanté par les médias.
A peu près au même moment, son entourage lui apprend l’existence de La Tamponneuse, start-up née en avril 2012. L’Express salue « l’idée originale de Sylvain Tavenot et Baptiste Firroloni, deux jeunes entrepreneurs qui manient second degré et références culturelles avec pas mal de dextérité ».
C’est le site Madmoizelle.com qui a repéré l’existence de cette équipe, sous le titre : « La Tamponneuse veut remettre le tampon encreur au goût du jour ». Mais des commentaires de fans de Sardon ont pointé rapidement la ressemblance entre La Tamponneuse et Le Tampographe :
« Le tampon du refus » du Tampographe Sardon (Le Tampographe Sardon)
le concept ;
l’esprit des tampons injurieux ;
l’idée des tampons râleurs à coller sur ses documents administratifs ;
l’alignement des prix : autour d’une vingtaine d’euros chez La Tamponneuse, et de 20 à 70 euros chez Le Tampographe ;
plus directement, certains tampons comme le « Nein » du Tampographe (ci-contre), et le « Nein nein nein ! » de La Tamponneuse (ci-dessous).