• Les crimes commis en Palestine et en Israël ne peuvent rester impunis (+ autres textes)

    Johann Soufi : Les crimes commis en Palestine et en Israël ne peuvent rester impunis
    Deiaa Haj Yahia : Opération israélienne dans le camp de réfugiés Nour Shams en Cisjordanie : « Ce qui s’est passé ici me rappelle 1948 »
    L’ONU demande une enquête sur des fosses communes découvertes dans des hôpitaux de Gaza
    Pas de technologie pour l’apartheid : des employés de Google arrêtés pour avoir protesté contre le contrat de 1,2 milliard de dollars de l’entreprise avec Israël
    Pierre Mouterde : Quatre québecois.es sur la flottille internationale en solidarité avec Gaza
    Il est urgent d’enquêter sur le rôle des entreprises de médias sociaux dans le meurtre des civils de Gaza
    Carep Paris : Vivre la guerre de Gaza depuis la France. Paroles palestiniennes
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/25/les-crimes-commis-en-palestine-et-en-israel-ne

    #international #palestine #israel

  • L’assassinat par Israël du médiateur de l’ONU en Palestine – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2018/10/14/lassassinat-par-israel-du-mediateur-de-lonu-en-palestine

    L’ONU, après la mort de son médiateur, n’a plus eu pour ambition que de négocier des accords d’armistice entre Israël et ses voisins arabes, renvoyant dans un avenir indéterminé un éventuel règlement définitif. C’est donc bien un plan de paix, donc la perspective de la paix elle-même, que le commando du Lehi a voulu tuer en tuant Bernadotte. Le succès de cette manoeuvre criminelle fut tel que l’Etat d’Israël la revendique aujourd’hui dans l’un de ses musées.

  • Crimes de guerre, famine, expropriations et pogroms (+ autres textes)

    Texte de : Refuser Solidarity Network
    Amira Hass : Les Palestiniens se demandent pourquoi les colons qui les attaquent prennent la peine de dissimuler leur visage
    Jason Burke : Révélation : Israël a accéléré la construction de colonies à Jérusalem-Est depuis le début de la guerre de Gaza
    Oren Ziv : Les soldats ont ouvert la voie aux colons : Les pogroms se multiplient en Cisjordanie
    B’Tselem : Fabrication de la famine : Israël commet le crime de guerre de la famine dans la bande de Gaza
    Salima Bouyarden : Ce matin je me suis réveillée
    John Aziz : En tant que Palestinien, je déplore ce qui se passe à Columbia et dans d’autres campus - et ce que le Hamas nous a fait subir
    Henri Goldman : Leçon de Pâque
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/23/crime-de-guerre-de-la-famine-et-pogroms-autres

    #international #palestine #israel

  • Des Gazaouis racontent l’assaut israélien de l’hôpital Al-Shifa : « Si on sortait, on était tués »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/des-gazaouis-racontent-l-assaut-israelien-de-l-hopital-al-shifa-si-on-sortai

    Le plus grand hôpital de la bande de #Gaza a été entièrement détruit par une attaque israélienne et par les combats autour du centre hospitalier. Trois semaines plus tard, les Palestiniens continuent d’exhumer des corps.

    #génocide #impunité #complicité #communauté_internationale

    • Tous les jours depuis trois semaines, Maha Souilem, une infirmière de 38 ans, se mêle aux habitants et aux secouristes qui fouillent les talus de sable dans la cour de l’hôpital Al-Shifa, au cœur de la ville de #Gaza, et dans les ruines alentour. La silhouette déchirée du bâtiment principal, troué par les explosions et carbonisé, se détache dans le ciel printanier bleu azur. Maha cherche son mari.
      Après quatorze jours de siège, l’armée israélienne s’est retirée de la zone le 1er avril, laissant derrière elle un paysage de dévastation et l’odeur âcre des corps en décomposition. Les Palestiniens n’en finissent pas d’exhumer des cadavres : la défense civile a indiqué au média américain NPR en avoir trouvé 381 dans et autour d’Al-Shifa. Environ 160 corps seraient encore sous les décombres des immeubles du quartier, selon les secouristes.

      Un lieu de mort
      Un millier d’immeubles auraient été incendiés ou endommagés aux alentours, selon le Hamas, une évaluation reprise par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). L’assaut de l’hôpital est la plus importante opération de l’armée israélienne menée dans l’enclave, depuis le début de la guerre déclenchée après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Al-Shifa, qui signifie « la guérison » en arabe, est devenu un lieu de mort. Le plus grand hôpital de la bande de Gaza est aujourd’hui entièrement détruit. A distance et sur place avec l’aide d’un collaborateur, Le Monde a recueilli des témoignages de Palestiniens qui ont vécu l’assaut. La presse internationale est toujours interdite d’accès dans l’enclave par les autorités israéliennes.
      Dans la cour, deux fosses communes ont été découvertes – trente cadavres en tout, certains dans un état de décomposition avancée. Douze seulement ont été identifiées ; des proches ont reconnu ici une chaussure, là un lambeau de vêtement. La semaine dernière, l’un des collègues de Maha, qui pensait que son fils avait été arrêté, l’a finalement retrouvé parmi les corps. « J’en ai été sidérée », dit l’infirmière. Depuis que leur maison avait été bombardée, elle vivait avec son époux, ambulancier, et leurs deux filles de 2 et 6 ans, dans l’hôpital Al-Shifa. Le couple s’oubliait dans le travail. « Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, au service de notre peuple. »

      Le 18 mars, l’attaque israélienne les a surpris, au milieu de la nuit. L’hôpital s’est mis à résonner de « coups de feu et explosions d’une intensité inouïe ». « Ils ont fait exploser la salle à côté de nous », raconte Maha. Un haut-parleur a annoncé le siège de l’établissement. « Tout le monde doit se rendre. Personne ne sort, les portails sont fermés », a répété une voix sans visage. Patients, médecins, déplacés, se cognaient dans la cohue. Ceux qui s’approchaient des fenêtres se faisaient tirer dessus.
      Quand les militaires israéliens sont enfin apparus, ils ont d’abord évacué les femmes déplacées, puis le personnel de santé. Il ne faut pas s’inquiéter, leur ont-ils assuré. Sur la cinquantaine de soignants qui étaient avec elle, 35 ont été arrêtés. « C’est à ce moment-là que mon mari a disparu. Ils l’ont embarqué, l’ont déshabillé, dit Maha, la voix tremblante. Je ne sais rien de lui, s’il a été détenu, exécuté, s’il est enterré… Je ne sais pas où il est. » Parmi les quinze membres du personnel restés avec elle, les soldats « en ont fait sortir quatre ». « Ils les ont laissés s’éloigner, et on a entendu des coups de feu », se souvient-elle.

      Arrêté et violemment battu
      Ses collègues ont retrouvé la trace deux d’entre eux à l’hôpital Al-Ahli. Pour les deux autres, personne ne sait. Le directeur du centre d’urgence sanitaire d’Al-Shifa, Moatassem Saleh, a indiqué au Monde avoir perdu la trace de quarante-deux soignants. Au moins quatre membres du personnel de l’hôpital ont été tués, parmi eux, le chirurgien plastique Ahmed Al-Maqdameh. La mère de ce dernier, Yousra, médecin, a également été retrouvée morte.

      Taha Marzouq, qui travaillait dans le département de radiologie au moment de l’assaut, a plusieurs fois pensé qu’il allait y mourir. « Le 18 mars est le pire jour de ma vie. C’était la première fois que je voyais des chars, des Jeep, des soldats israéliens », se souvient-il. Le soignant, âgé de 33 ans, est arrêté, détenu deux jours, en sous-vêtements, les yeux bandés. Il dit avoir été violemment battu par les soldats israéliens et les avoir vus frapper des patients. Il goûte un semblant de joie quand les militaires lui retirent ses entraves ; il va quitter l’hôpital – l’enfer. « Là, explique-t-il, je suis sorti. J’ai alors vu des cadavres qui gisaient sur le sol. Parmi eux, il y avait le corps de mon collègue, le docteur Mohammed Al-Nounou. J’étais dévasté. »
      L’armée israélienne avait déjà mené une large attaque contre l’hôpital Al-Shifa, en novembre 2023. Depuis, l’établissement n’était plus que partiellement opérationnel. Les militaires accusent le Hamas d’y avoir installé une base militaire – ce que nie le mouvement islamiste. L’armée a diffusé, début avril des images d’un tunnel, de « grandes quantités » d’armes saisies, ainsi que d’importantes sommes en liquide ou des documents retraçant des réunions du mouvement islamiste palestinien au sein d’Al-Shifa, autour de questions de gestion et de paie de militants.

      Du 18 mars au 1er avril, les forces israéliennes et les combattants palestiniens se sont affrontés, dans et autour de l’hôpital. Les militaires revendiquent avoir tué 200 hommes armés gazaouis, dont des cadres du Hamas et du Jihad islamique, et en avoir arrêté 500 autres. Aux questions précises du Monde concernant les morts de civils, les forces israéliennes ont renvoyé au communiqué publié après leur retrait, le 1er avril. Il y est affirmé que le combat a été « engagé en évitant de blesser le personnel médical et les patients ». L’armée assure avoir mené une « opération précise ». Aucun des soignants ayant témoigné n’a été pris dans des échanges de tirs entre Palestiniens et Israéliens. Les soldats ont en outre montré des images de ravitaillement de l’hôpital et des équipes préparant des lits pour les malades ; les soignants affirment pourtant avoir eu faim et ne pas avoir reçu les médicaments nécessaires. L’ONU n’a pas été autorisée à apporter de l’aide.

      L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 21 patients morts faute de soins, lors de l’opération militaire. Le 5 avril, après six tentatives infructueuses, l’ONU a pu faire parvenir une mission dans l’hôpital ; l’équipe a « vu au moins cinq corps partiellement recouverts sur le sol, exposés à la chaleur. La sauvegarde de la dignité, même dans la mort, est un acte d’humanité indispensable », rapportait un communiqué de l’OMS. Un employé de l’OCHA raconte avoir dû, avec ses collègues, ramasser des « corps sur le bord de la route ». 

      Des corps déchiquetés
      En étudiant une partie des dépouilles mortelles retrouvées, le ministère de la santé a identifié une large part de patients, certains corps arborant encore des bandages ou des cathéters, rapporte M. Saleh. « Des traces de blessure par balle étaient visibles sur certains cadavres, uniquement vêtus de leurs sous-vêtements », poursuit-il, suggérant de possibles exécutions sommaires. D’autres corps, enfin, ont été retrouvés déchiquetés, plusieurs morceaux éparpillés – certains probablement en partie dévorés par les chiens ou profanés par les lames des bulldozers qui ont labouré la cour d’Al-Shifa.
      Trois semaines après l’attaque, Amira Al-Safadi se réveille souvent avec l’impression d’être « encore là-bas ». « J’entends les voix des soldats, le bruit des chars, des missiles, des explosions », raconte-t-elle. Cette femme, médecin volontaire de 26 ans, se souvient avoir eu faim et surtout très soif. Ils étaient assiégés. Vers la fin du siège, dit-elle : « Seize patients sont morts. Pendant quatre jours, on a dû dormir avec les corps : l’armée ne nous a pas laissés les sortir ni les enterrer. »
      Le quotidien est gouverné par l’incertitude et la peur : l’hôpital est plongé dans le noir, les soldats changent les instructions, il faut transporter les patients d’un département à l’autre et, à chaque déplacement, se faire fouiller. « Tous ceux qui bougeaient ou avançaient [sans en avoir reçu l’ordre] se faisaient tirer dessus », se rappelle la docteure Al-Safadi. Elle accuse les soldats de s’être servis de certains soignants « comme de boucliers humains ». « Ils demandaient aux infirmiers de rentrer dans certains endroits et de fouiller, tandis qu’ils restaient derrière eux », poursuit-elle.

      Autour de l’hôpital, les habitants racontent les mêmes scènes de siège, d’une rare brutalité. La plupart étaient déjà des déplacés : leur maison avait été bombardée, et ils s’étaient installés non loin d’Al-Shifa, se croyant protégés. La femme de Mohammed Abou Sidou, enseignant de 31 ans, venait d’accoucher, elle avait dû subir une opération. Leur fils avait 5 jours quand l’armée a attaqué. La jeune mère s’est mise à saigner abondamment. Le bâtiment où ils vivaient a été partiellement détruit par des tirs d’artillerie – eux n’ont été que légèrement blessés par des éclats de verre. Tout autour, la plupart des immeubles ont été détruits ou incendiés. Les maisons se sont effondrées sur leurs occupants. Les équipes de la défense civile n’ont pas assez d’équipements pour retrouver les corps prisonniers des gravats.

      « J’entendais les cris »
      « J’ai vu que la maison de mon voisin était en flammes, et je n’ai pas pu ouvrir la fenêtre ni intervenir, raconte M. Sidou, qui demeure hanté par ces images. Les gens blessés mouraient dans la rue, et je ne pouvais pas descendre, ne serait-ce que sur le seuil de la maison. J’entendais les cris des femmes, des enfants, des voisins. Si on sortait, on était tués à notre tour, même ceux qui se tenaient juste à leur fenêtre. »
      Saadia Abou Elnada se souvient surtout du bruit des explosions et des tirs incessants, si proches. Elle habite dans la rue principale, en face de l’hôpital Al-Shifa. Avec son mari, ses enfants et ses petits-enfants, ils se sont retrouvés à dix, terrés dans une pièce. « On mettait des couvertures et des cartons aux fenêtres, de peur que, voyant de la lumière, [les soldats] se mettent à tirer, raconte la mère de famille au visage émacié et anxieux. Ils tiraient au hasard. On étouffait avec l’odeur des explosions et des incendies tout autour. » La famille survit en faisait bouillir de l’eau salée et en mangeant du zaatar, un mélange d’épices. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus de pain. Depuis l’assaut, les enfants mouillent leur lit la nuit. « Ils crient, pleurent, ont peur d’aller aux toilettes, se désole-t-elle. On est tous extrêmement abattus. »

      Elle s’interrompt soudain, se corrige : « On dit les “environs d’Al-Shifa”, mais il n’y a plus d’Al-Shifa ni de quartier autour. » En dévastant ce district, en plein cœur de la ville de Gaza, l’armée israélienne a réduit à néant cette institution opérant depuis 1946 : un hôpital de 750 lits, où naissaient plus de 2 000 enfants chaque mois, avant le 7 octobre. Al-Shifa était le cœur du système de santé gazaoui, qui, visé par des attaques israéliennes, s’est effondré depuis des mois. Des générations de médecins s’étaient formées dans cet hôpital universitaire. Sa destruction oblitère encore un peu plus le futur de Gaza.

      Clothilde Mraffko (Jérusalem, envoyée spéciale)

      #Israël

    • La prise de l’hôpital Al-Shifa, ultime refuge de Gaza [16 novembre 2023]
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/16/la-prise-de-l-hopital-al-shifa-ultime-refuge-de-gaza_6200461_3210.html

      L’armée israélienne a pénétré mercredi dans l’hôpital où s’étaient abrités de nombreux civils, sans pour l’instant fournir la preuve que l’établissement avait un usage militaire.

      https://archive.ph/oAEQp

  • L’éléphant dans la pièce (Publié le 4/8/2023) + Plaidoirie de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ

    Nous, universitaires, membres du clergé et autres personnalités publiques d’Israël/Palestine et de l’étranger, attirons l’attention sur le lien direct entre la récente attaque d’Israël contre le système judiciaire et son occupation illégale de millions de Palestinien·nes dans les territoires palestiniens occupés. Les Palestinien·nes sont privé·es de la quasi-totalité des droits fondamentaux, y compris le droit de vote et de protestation. Elles et ils sont confronté·es à une violence constante : rien que cette année, les forces israéliennes ont tué plus de 190 Palestinien·nes en Cisjordanie et à Gaza et démoli plus de 59 batiments. Les groupes d’autodéfense des colons brûlent, pillent et tuent en toute impunité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/22/lelephant-dans-la-piece-publie-le-4-8-2023-pla

    #international #palestine #israel

  • Complainte des chemins qui n’ont pas été pris et autres textes

    Maya Rosen : Palestine, Cisjordanie : La co-résistance à la croisée des chemins
    B’Tselem : Janvier 2024 : Israël poursuit sa politique meurtrière de tirs à balles ouvertes en Cisjordanie, tuant 62 Palestinien·nes, dont 14 mineurs.
    Haggai Matar : Israël : Six mois après le 7 octobre, complainte des chemins qui n’ont pas été pris
    Dossier. A propos de l’UNRWA, brève mise en perspective
    Déclaration du Commissaire général de l’UNRWA au Conseil de sécurité, Philippe Lazzarini, le 17 avril 2024
    La police israélienne a arrêté la professeure Nadera Shalhoub-Kevorkian pour incitation à la haine
    UPJB : Solidarité avec Mohamed Khatib. Solidarité avec Samidoun
    ALT Jenine : Des lettres pour Mustafa
    Lior Sternfeld : L’Iran agit plus rationnellement qu’Israël - pour l’instant
    Aucune arme israélienne à Eurosatory 2024 !
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/20/complainte-des-chemins-qui-nont-pas-ete-pris-e

    #international #palestine #israel

  • L’Ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journès, à l’Université de Tel-Aviv.
    Par Israelvalley Desk|18 Avr 2024|
    https://israelvalley.com/2024/04/18/lambassadeur-de-france-en-israel-frederic-journes-a-luniversite-de-tel

    (...) Vitalité des échanges avec la France, malgré le BDS

    Le Prof. Milette Shamir a souligné la vitalité des échanges entre l’Université de Tel-Aviv et les universités françaises, qui jusqu’à présent, n’ont pas été affectés par le BDS : « L’Université de Tel-Aviv a une trentaine d’accords actifs avec des universités françaises, et nous continuons les échanges d’étudiants et de professeurs et essayons même de les renforcer. Au cours des cinq dernières années près de 300 étudiants français sont venus étudier à l’UTA, et un plus petit nombre d’étudiants Israéliens ont été étudier en France. Par ailleurs, au cours des dix dernières années il y a eu plus de 2 500 publications conjointes entre des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv et des universités françaises, soit environ 200 à 250 par an, ce qui place la France dans les quatre premiers pays à cet égard ». (...)

    #IsraelFrance #BDS

  • Rechtsweg ausgeschlossen - Mit der Auflösung des Palästina-Kongresses erreicht die Repression eine neue Stufe
    https://www.unsere-zeit.de/rechtsweg-ausgeschlossen-2-4791071


    Am Samstag demonstrierten 9.000 Menschen gegen das Verbot. Eine juristische Gegenwehr wurde verhindert. (Foto : Fabian Sommer)

    L’action policière contre le congrès pour la Palestine à Berlin marque une nouvelle étape de la transformation de l’ancien état bourgeois démocratique dans un système en état de guerre contre ses citoyens. L"article décrit comment les mécanismes juridiques contre la censure ont été désarmorcés avec le but de stopper une rencontre qu’on ne pouvait pas interdire préalablement.

    Es gab Zeiten, in denen die Herrschenden in diesem Land zumindest bei öffentlichen Auftritten viel Wert auf einen „demokratischen Rechtsstaat“ legten. Zugegeben, das war manchmal kompliziert. Wer eine Demonstration auseinanderprügeln oder politisch Aktive verfolgen wollte, musste sich irgendetwas ausdenken: Organisationsverbote, vermeintliche Straftaten oder angeblich bevorstehende Gewaltausbrüche. Doch das Streben nach „Kriegstüchtigkeit“ lässt immer weniger Raum für solchen Kleinkram. Das zeigte auch das Verbot des Palästina-Kongresses am vergangenen Wochenende in Berlin.

    Den Veranstaltern des Kongresses unter dem Motto „Wir klagen an!“ war kein Gesetzesbruch vorzuwerfen. Nach dem Verbot teilte die Berliner Polizei einer aufgescheuchten Medienmeute unumwunden mit, dass keine Straftaten begangen worden seien. Knapp 1.000 Menschen blieben friedlich, als sie von mehr als 900 Polizisten daran gehindert wurden, die Veranstaltungsräume zu betreten. Nur 250 durften schließlich rein. Doch sie ließen sich nicht provozieren, noch nicht einmal durch den Einbruch der Polizei in den Technikraum und die Kappung der Stromversorgung. Vermutlich hätten die Hüter der „Staatsräson“ gerne andere Bilder gehabt. Nicht umsonst hatten die Beamten mehrere Pressevertreter, die für die Veranstaltung nicht akkreditiert waren, durch die Hintertür in den Saal geleitet. Doch alles, was es dort zu sehen gab, waren harsch auftretende Polizeitrupps, die friedliche Aktivisten an der Ausübung ihrer demokratischen Rechte hinderten oder gleich abführten.

    Auch nachdem der Saal geräumt war, sah niemand sich bemüßigt, eine haltbare Begründung anzugeben. Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) lobte den Polizeieinsatz. Berlins Regierender Bürgermeister Kai Wegener (CDU) zeigte sich zufrieden. Alles, was sie dem Kongress vorwarfen, war dessen klare Haltung zum israelischen Völkermord in Gaza. Darüber und über die deutsche Mitschuld sollte in Berlin nicht gesprochen werden. Man dulde „keine islamistische Propaganda und keinen Hass gegen Jüdinnen und Juden“, erklärte Faeser auf X. Dass keine Islamisten oder Antisemiten, sondern die Vertreter des Vereins „Jüdische Stimme für einen gerechten Frieden in Nahost“ den Kongress angemeldet hatten, war ihr bei dieser Verdrehung der Tatsachen keine Erwähnung wert.

    Abweichende Meinungen „nicht zu dulden“ reicht inzwischen aus, um die Versammlungsfreiheit zu ersticken. Das stellte auch die Berliner Innensenatorin Iris Spranger (SPD) unmissverständlich klar. Sie drückte im Innenausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses am Montag ihre „volle Unterstützung“ aus. Schließlich stand für sie fest, dass „ein kritischer Diskurs zur israelischen Politik nicht das wesentliche Ziel der Teilnehmer war, sondern eine weitere Vernetzung antisemitischer und israelfeindlicher Positionen“. Eine rechtliche Handhabe, den Kongress zu verbieten, habe es im Vorfeld jedoch nicht gegeben.

    Um der deutschen „Staatsräson“ Geltung zu verschaffen, griffen die Repressionsbehörden deshalb in die Trickkiste. Aus der Saalveranstaltung wurde eine öffentliche Versammlung gemacht, die von der Polizei verursachte Warteschlange vor der Tür zur Demonstration umgedeutet und aufgelöst. Gegen drei Referenten waren politische Betätigungsverbote erlassen worden. Mehrere von ihnen wurden an der Einreise nach Deutschland gehindert, so auch der ehemalige griechische Finanzminister Yanis Varoufakis. Als dann das Video eines Referenten, über dessen Betätigungsverbot die Veranstalter nicht informiert worden waren, abgespielt werden sollte, wurde der Kongress beendet. Damit war im Handstreich vollzogen, was auf dem Rechtsweg nicht zu erreichen gewesen wäre. Gegen ein vorheriges Verbot „hätten sich die Veranstalter erfolgreich im Wege des Eilrechtsschutzes wehren können“, teilte das „Anwält*innenKollektiv Berlin“ mit, das die Veranstalter berät. „Das Verbot vor Ort hat den Rechtsschutz maximal verkürzt.“

    Der Rechtsbruch war von langer Hand geplant. Über Wochen war gegen den Kongress gehetzt worden. Aktivisten wurden mit Hausdurchsuchungen überzogen, das Konto der „Jüdischen Stimme“ gesperrt. Mit dem Verbot kurz nach dem Beginn wurde dann eine weitere Strategie zur Unterdrückung von politisch unliebsamen, aber (noch) nicht verbotenen Meinungen erprobt. Und das nächste Ziel steht bereits fest. Die Berliner Polizei hat bereits angekündigt, dass der Nahostkonflikt auch bei linken Kundgebungen und „Gewaltausbrüchen“ am 1. Mai eine große Rolle spielen werde.

    Vincent Cziesla

    Vincent Cziesla, Jahrgang 1988, ist seit dem Jahr 2023 Redakteur für das Ressort „Politik“. Der UZ ist er schon seit Jahren als Autor und Verfasser der „Kommunalpolitischen Kolumne“ verbunden. Während eines Praktikums lernte er die Arbeit in der Redaktion kennen und schätzen.

    Cziesla ist Mitglied des Neusser Stadtrates und war von 2014 bis 2022 als hauptamtlicher Fraktionsgeschäftsführer der Linksfraktion in Neuss beschäftigt. Nebenberuflich arbeitet er in der Pflege und Betreuung von Menschen mit Behinderung.

    #Allemagne #Palestine #Israël #démocratie #philosemitisme #censure #violence_policière #guerre

  • Feminist Dissent : Déclaration sur le génocide à Gaza (et autres textes)

    La violence des colons se déchaîne en Cisjordanie
    Mariam Barghouti : Les Palestiniens et le monde ne doivent pas perdre espoir
    « L’art palestinien est une manière de se questionner politiquement ». Entretien avec l’artiste palestinienne Shuruq Harb, menée par Amélie David, correspondante du journal
    Alors que l’Iran et Israël se font face, les Palestiniens en paieront-ils le prix ? Entretien avec Khaled Elgindy conduit par Ghousoon Bisharat
    Gilbert Achcar : La prochaine attaque israélienne contre l’Iran
    Feminist Dissent : Déclaration sur le génocide à Gaza
    Les Artistes pour la Paix Gaza : « Anatomie d’un génocide » 7 avril 2024
    Le Canada doit suspendre le commerce d’armes avec Israël
    Voix juives indépendantes : Le Canada doit enquêter sur les organisations caritatives qui financent les crimes de guerre israéliens
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/18/feminist-dissent-declaration-sur-le-genocide-a

    #international #palestine #israel

  • A 88 ans l"acteur et chef de théâtre Dieter Hallervorden se prononce dans un poème pour un armistice à Gaza et contre le soutien de l’apartheid en Israël par l’Allemagne
    https://www.youtube.com/watch?v=PDrKz_cFk6s

    Le problème dans cette histoire est le fait qu’il faut avoir et l’indépendance d’un millionaire qui possède une île devant la côte bretonne et le statut de l’acteur le plus populaire d’Allemagne pour pouvoir se permettre d’exprimer l’opinion de la plupart des gens. Hallervorden se fait traiter de gâteux qui a de la merde dans la tête et d’antisemite par les détenteurs de la vérité officielle. Quelqu’un d’une moindre notoriété verrait sa carrière d’acteur terminée, alors généralement on n’entend des positions pacifistes et anti-sionistes que de la bouche des usual suspects qui n’ont plus rien à perdre.

    Hallervorden veröffentlicht Gedicht zum Gaza-Krieg : Kritik an Israel und Deutschland
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kritik-an-deutschland-und-israel-hallervorden-veroeffentlicht-gedic

    16.4.2024 - Der Berliner Schauspieler Dieter Hallervorden hat zusammen mit Diether Dehm das Gedicht „Gaza Gaza“ geschrieben. Es thematisiert Waffenlieferungen an Israel und einen mutmaßlichen Völkermord.

    Der Kabarettist und Schauspieler Dieter Hallervorden hat ein Gedicht veröffentlicht, das den Gaza-Krieg thematisiert. In einem dreiminütigen Video, das der 88-Jährige am Dienstag auf Facebook postete, fordert er eine Feuerpause und eine Freilassung „aller Geiseln“. In den vorgetragenen Zeilen wird auch ein Zusammenhang mit Israels Politik, „Apartheid“ und einem mutmaßlichen Völkermord hergestellt.

    In dem Video sind unter anderem Propagandavideos der Hamas und Ausschnitte des katarischen Nachrichtensenders Al-Jazeera sowie der Deutschen Welle im Hintergrund zu sehen. Hallervorden spricht das Gedicht mit dem Titel „Gaza Gaza“, das er gemeinsam mit dem Liedermacher und ehemaligen Bundestagsabgeordneten der Linken, Diether Dehm, geschrieben hat. Der Lyrik schickt er eine unmissverständliche Botschaft voraus: „Natürlich verurteile auch ich den Terror von der Hamas“, betont er. Gleichzeitig regt er zu der Sichtweise an, dass in dem ganzen Grauen „trotz alledem gleichzeitig eine neue Friedenschance für eine Zweistaatenlösung“ stecke.

    Er gehört zu den wichtigsten Köpfen des deutschen Films und Theaters. Dieter Hallervorden hat ein emotionales Gedicht zu Gaza veröffentlicht. Und es ist sehr hörenswert.

    „Und ich frag‘ mich da immer wieder: Und das soll kein Völkermord sein“ pic.twitter.com/YAjX04XcaJ
    — Tarek Baé (@Tarek_Bae) April 16, 2024

    Hallervorden sagt, „Grausamkeiten haben zumeist Vorgeschichten und kein Mensch wird als Terrorist geboren“. Über einen Vater aus Gaza, dessen Kind getötet wurde, sagt Hallervorden: „Soll ich diesem Vater empfehlen, so cool wie ein Talkgast zu sein, sich bloß in keinem Wort zu verfehlen, das antisemitisch erscheint?“ Über die deutsche Politik sagt er: „Sie geloben Apartheid die Treue, von Ampel bis AfD. Sie liefern Granaten aufs Neue, bittend, zart damit umzugehen.“

    Die Nutzung des Begriffs der „Apartheid“ in Bezug auf den jüdischen Staat Israel ist ideologisch heftig umkämpft. Hallervorden kritisiert auch Waffenlieferungen an Israel – und fragt: „Und das soll kein Völkermord sein?“ Zum Schluss des Videos lässt er symbolisch eine virtuelle Friedenstaube auf der Bühne aufsteigen.

    Bereits vor einigen Wochen hatte der Schauspieler und Berliner Theaterleiter einen Beitrag auf Instagram geteilt, in dem er sich gegen den israelischen Ministerpräsidenten Benjamin Netanjahu positionierte und die deutsche Regierung aufforderte, sich für ein Ende des Krieges zwischen Israel und der Hamas einzusetzen.

    Am 7. Oktober hatte die im Gazastreifen herrschende Terrororganisation Hamas Israel überfallen, mehr als 1200 Menschen massakriert und etwa 240 Menschen als Geiseln verschleppt. Daraufhin leitete Israel militärische Maßnahmen gegen die Hamas im Gazastreifen ein. Nach Angaben des von der Hamas geführten Gesundheitsministeriums stieg die Zahl der Toten in Gaza zuletzt auf rund 33.800. Die Angaben der Behörde lassen sich derzeit nicht unabhängig überprüfen.

  • Briefing demain : La guerre d’IA d’Israël et les transferts d’armes

    Au début du mois, une enquête de +972 Magazine/Local Call a révélé que l’armée israélienne utilise une machine d’IA appelée « Lavender » pour identifier des cibles humaines avec peu ou pas de surveillance, les bombardant intentionnellement dans leurs maisons avec des civils. La Maison Blanche a indiqué qu’elle examinait le contenu de l’enquête, et le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s’est déclaré « profondément troublé » par le rapport, ajoutant : « Aucune partie des décisions de vie ou de mort qui affectent des familles entières ne devrait être déléguée au froid calcul des algorithmes ». Les révélations de ce type alimentent les efforts mondiaux visant à mettre un terme aux transferts d’armes et à conditionner l’aide militaire apportée à Israël. La pression s’accentue en particulier sur les gouvernements américain et allemand, qui fourniraient environ 99 % des armes importées par Israël.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/16/entre-instrumentalisation-et-deni-autres-textes/#comment-60693

    #international #israel #palestine

  • Entre instrumentalisation et déni (+ autres textes)

    Linda Kinstler : Entre instrumentalisation et déni - la façon dont Israël justifie la destruction de Gaza alimente une vague de contre-vérités
    A l’appel du peuple palestinien, une campagne internationale exige l’exclusion d’Israël des J.O. 2024
    Gilbert Achcar : « L’Iran s’est trouvé mis au pied du mur par l’attaque contre son consulat »
    Gideon Levy : Opinion - Si l’Iran attaque Israël, ce sont les décideurs israéliens irresponsables qui sont à blâmer
    Roser Garí Pérez : La solidarité avec la Palestine se renforce face à la répression étatique
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/16/entre-instrumentalisation-et-deni-autres-texte

    #international #palestine #israel

  • Yanis Varoufakis : Mon intervention de Berlin sur la Palestine que la police allemande est venue interrompre — et dont la publication a conduit à mon interdiction en Allemagne !
    Posted on avril 15, 2024 | Yanis Varoufakis | Traduction CG pour l’AURDIP
    Source : https://www.yanisvaroufakis.eu/2024/04/13/my-berlin-speech-on-palestine-that-german-police-entered-the-venue-t
    https://aurdip.org/yanis-varoufakis-mon-intervention-de-berlin-sur-la-palestine-que-la-police-a

    Ecoutez/lisez l’intervention que je n’ai pas pu donner parce que la police allemande a fait irruption dans notre salle de Berlin pour disperser notre Congrès sur la Palestine (dans le style des années 30) avant que j’aie pu prendre la parole devant l’auditoire. Aujourd’hui, parce que j’ai osé publié cette intervention, le ministre de l’Intérieur a promulgué une « Betätigungsverbot » contre moi, une interdiction de toute activité politique. Pas seulement l’interdiction de visiter l’Allemagne, mais aussi de participer par Zoom. Jugez par vous-mêmes quelle sorte de société devient l’Allemagne quand sa police interdit les mots qui suivent :

    “““““““““““

    Mes amis,

    Mes félicitations et mes remerciements du fond du coeur pour votre présence ici, malgré les menaces, malgré la police blindée à l’extérieur de la salle, malgré l’ensemble de la presse allemande, malgré l’État allemand, malgré le système politique allemand qui vous diabolise parce que vous êtes ici.

    « Pourquoi un Congrès palestinien, M. Varoufakis ? » m’a demandé un journaliste allemand récemment. Parce que, comme l’a dit un jour Hanan Ashrawi : « Nous ne pouvons pas compter sur ceux qui sont réduits au silence pour nous raconter leurs souffrances. »

    Aujourd’hui, la raison donnée par Ashrawi est devenue bien plus forte, malheureusement : parce que nous ne pouvons pas compter sur ceux qui sont réduits au silence et massacrés et affamés pour nous raconter les massacres et la famine.

    Mais il y a aussi une autre raison : parce qu’un peuple fier, un peuple décent, le peuple d’Allemagne, est conduit sur une route périlleuse vers une société cruelle en se retrouvant associé à un autre génocide exercé en son nom, avec sa complicité.

    Je ne suis ni juif, ni Palestinien. Mais je suis incroyablement fier d’être ici au milieu de juifs et de Palestiniens — de mêler ma voix pour la paix et les droits humains universels avec des voix juives pour la paix et les droits humains universels – avec des voix palestiniennes pour la paix et les droits humains universels. Être ensemble, ici, aujourd’hui, est la preuve que la coexistence n’est pas seulement possible — mais qu’elle est ici ! Déjà.

    « Pourquoi pas un Congrès juif, M. Varoufakis ? » m’a demandé le même journaliste allemand, en se croyant intelligent. Je me suis réjoui de sa question.

    Parce que si un seul juif est menacé, n’importe où, seulement parce qu’il ou elle est juif, je porterai l’étoile de David sur le revers de ma veste et j’offrirai ma solidarité — quel qu’en soit le prix, quoi qu’il en coûte.

    Donc, soyons clair : si les juifs étaient attaqués, n’importe où dans le monde, je serais le premier à solliciter un Congrès juif dans lequel manifester notre solidarité.

    Et de même, quand les Palestiniens sont massacrés parce qu’ils sont Palestiniens — en vertu du dogme que s’il sont morts et Palestiniens, ils doivent avoir été … du Hamas — je porterai un keffiyeh et j’offrirai ma solidarité, quel qu’en soit le prix, quoi qu’il en coûte.

    Les droits humains universels sont universels, sinon ils n’ont aucune signification. (...)

    #IsraelAllemagne

  • ECCHR et des organisations palestiniennes des droits de l’homme intentent un procès pour mettre fin aux exportations d’armes allemandes vers Israël
    13 avril 2024 | The European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP

    https://aurdip.org/ecchr-et-des-organisations-palestiniennes-des-droits-de-lhomme-intentent-un-

    Aujourd’hui, le Centre Européen pour les Droits Constitutionnels et de l’Homme (ECCHR), soutenu par le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) à Gaza, le Centre Al Mezan pour les droits de l’Homme à Gaza et l’organisation des droits de l’homme Al Haq à Ramallah, ont intenté une action en justice visant à suspendre les licences d’exportation émises par le gouvernement allemand pour la livraison d’armes à Israël.

    Cette action est intentée au nom de cinq Palestiniens qui vivent dans la Bande de Gaza et dont des membres de leur famille ont été tués par des attaques de roquettes israéliennes.

    « J’ai perdu la plupart des membres de ma famille. J’ai aussi perdu ma maison, et je suis sans abri. Les zones habitées et les installations publiques sont bombardées aveuglément et intensivement partout. Il n’y a pas un endroit sûr à Gaza, et je sens que ma vie est constamment en danger à cause des opérations militaires israéliennes », a déclaré l’un de nos requérants dans une déclaration sous serment.

    « Le droit international et les droits de l’homme sont fondamentaux », dit le Secrétaire Général d’ECCHR Wolfgang Kaleck. « Une condition préalable essentielle pour une politique étrangère allemande fondée sur des règles et orientée vers les droits de l’homme, c’est le respect du droit dans ses propres prises de décision. L’Allemagne ne peut rester fidèle à ses valeurs si elle exporte des armes pour une guerre où de graves violations du droit humanitaire international sont manifestes. »

    #IsraelAllemagne

  • Interview. Nancy Fraser, virée d’une fac allemande pour avoir soutenu la Palestine
    L’université de Cologne a annulé la nomination de la professeure de philosophie de la New School de New York. Nancy Fraser dénonce les procès en antisémitisme qui touchent de nombreuses personnalités juives en Allemagne qui s’engagent contre le génocide à Gaza.

    Nathaniel Flakin | 11 avril

    https://www.revolutionpermanente.fr/Interview-Nancy-Fraser-viree-d-une-fac-allemande-pour-avoir-sou

    Vous venez d’être licenciée d’un poste de professeure invitée à l’ université de Cologne parce que vous avez signé la déclaration Philosophy for Palestine, qui condamne le « génocide en cours » et le « système d’apartheid » d’Israël. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé ?

    J’ai été invitée à Cologne en juillet dernier. J’ai signé la déclaration en novembre. Et alors que celle-ci était en ligne depuis un long moment, j’ai reçu un mail la semaine dernière de la part du professeur Andreas Speer me disant que le recteur avait exprimé des inquiétudes. J’ai pensé que c’était très inapproprié. J’ai été invitée sur la base de mes travaux universitaires, qui n’ont rien à voir avec mon avis sur Israël et la Palestine. Je lui ai répondu en disant qu’il y a de nombreux points de vue sur la question, et qu’il y a beaucoup de souffrance de tous les côtés, y compris pour moi en tant que Juive. Mais j’ai insisté sur le fait qu’il n’y avait aucun désaccord sur l’importance d’avoir des discussions libres, ouvertes et respectueuses, comme l’avait déclaré le recteur. Mes cours magistraux n’ont rien à voir avec Israël et la Palestine. Dans les 24 heures j’ai reçu la réponse du recteur : Puisque je ne voulais pas changer d’opinion, il n’avait donc pas d’autre choix que de me licencier.

    Au cours des années vous avez travaillé pour différentes universités allemandes. Est-ce que cela s’était déjà produit auparavant ?

    Jamais, mais je ne m’étais pas exposée aussi ouvertement que certains de mes collègues. La situation à Gaza est en ce moment si extrême que j’ai ressenti le besoin de m’exprimer clairement. (...)

    #IsraelAllemagne

    • Israel’s Architecture of Occupation : Eyal Weizman on Gaza & Targeting of Jewish Pro-Palestinian…
      https://seenthis.net/messages/1048627

      To a certain extent, the Holocaust has become a religious faith, that is uncomparable, that is ahistorical, and that its lesson is completely monovalented. There’s one lesson from it. And that is the protection of Israel as the Staatsräson, as the reason for existing of the German state. The right of being of the German state is understood as the protection of Israel. And the protection of Israel means the protection and support of every Israeli policy. And therefore, you see German arming the Israeli genocidal machine in Gaza now as a reparation for their genocide.

  • Demain verra la victoire des Palestiniens
    Par Ghassan Abu-Sittah*
    https://www.chroniquepalestine.com/demain-verra-la-victoire-des-palestiniens

    Le 12 avril, le gouvernement allemand a empêché le Dr Ghassan Abu-Sittah d’entrer dans le pays pour participer à une conférence à Berlin où il devait témoigner du génocide à Gaza. La veille, le 11 avril, M. Abu-Sittah avait pris ses fonctions de recteur de l’université de Glasgow dans le Bute Hall, après avoir été élu avec 80 % des voix. Voici la transcription du discours du Dr Abu-Sittah.

    Les étudiants de l’université de Glasgow ont décidé d’honorer, par leur vote, la mémoire des 52 000 Palestiniens tués. La mémoire des 14 000 enfants assassinés. Leur vote est un vote de solidarité avec les 17 000 enfants palestiniens orphelins, les 70 000 blessés – dont 50 % sont mineurs- et les 4 à 5 000 enfants amputés.

    Ils ont voté pour exprimer leur solidarité avec les étudiants et les enseignants des 360 écoles détruites et des 12 universités entièrement rasées. Pour exprimer leur solidarité avec Dima Alhaj, une ancienne élève de l’université de Glasgow, assassinée avec son bébé ainsi que toute sa famille, et honorer leur mémoire.

    Au début du XXe siècle, Lénine avait prédit qu’aucun véritable changement révolutionnaire ne pourrait advenir en Europe occidentale sans un étroit contact des mouvements révolutionnaires avec les mouvements de lutte contre l’impérialisme et les pays colonisés et esclavagisés.

    Les étudiants de l’université de Glasgow ont compris ce que nous perdons lorsque nous nous engageons dans des politiques inhumaines. Ils ont également compris que ce qui fait l’importance et la spécificité de Gaza, c’est qu’il s’agit d’un laboratoire dans lequel le capital mondial mène des expériences sur la gestion des populations excédentaires. (...)

    * Ghassan Abu-Sittah est un professeur agrégé de chirurgie britannico-palestinien et un chirurgien plasticien et reconstructeur. Il a fait ses études de médecine à l’université de Glasgow, au Royaume-Uni, et son internat de troisième cycle à Londres.
    #IsraelAllemagne

  • Polizei löst Palästina-Kongress in Berlin auf
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1181451.palaestina-kongress-polizei-loest-palaestina-kongress-in-berlin-a

    pour compléter la chronique

    14.4.2024 von Simon Zamora Martin - Verein »Jüdische Stimme« kritisiert Verbot der Veranstaltung

    »Noch nie in der Geschichte wurde ein Genozid live im Fernsehen übertragen«, erklärte am Freitag der per Videoübertragung zugeschaltete Salman Abu Sitta bei dem in Berlin begonnenen Palästina-Kongress. Von Freitag bis Sonntag wollten sich laut Veranstalter*innen rund 1000 Menschen treffen, um »die deutsche Beteiligung am Völkermord in Gaza« anzuklagen und sich zu vernetzen.

    Doch gut 30 Minuten nach dem verspäteten Start der Konferenz stürmte die Polizei die Bühne und verbot die Versammlung. Der Abbruch wurde im Internet live übertragen. Die Leute im Saal wurden aufgefordert, das Gelände zu verlassen. Auch jüdische Teilnehmer wurden von der Polizei abgeführt.

    Schon im Vorfeld war der Druck auf die Initiator*innen enorm. Politiker*innen von CDU bis Linke warfen ihnen Antisemitismus vor, weil sie Israel des Völkermords an den Palästinenser*innen beschuldigen und Redner wie Salman Abu Sitta einluden. Der 87-Jährige hatte im Januar einen Artikel veröffentlicht, in dem er anhand der Vertreibungsgeschichte seiner Familie Verständnis für den Überfall der Hamas am 7. Oktober äußerte und leugnete, dass Palästinenser Kriegsverbrechen in Israel begangen haben. Wenn er jünger wäre, hätte er im Oktober unter denen Hamas-Kämpfern sein können, die in Israel nach Israel eindrangen, erklärte Abu Sitta. Damals waren mehr als 1200 Menschen ermordet und viele entführt worden.

    Das Boulevardblatt »BZ« titelte: »Antisemiten planen Hass-Gipfel.« Die »Frankfurter Allgemeine Zeitung« zog sogar Parallelen zur Wannseekonferenz, auf der die deutschen Faschisten 1942 die sogenannte Endlösung der Judenfrage abstimmten. Repressionen richteten sich jetzt vor allem gegen den Verein »Jüdische Stimme für Gerechtigkeit und Frieden im Nahen Osten«, der den Kongress maßgeblich mitorganisierte. So wurde das Konto des Vereins bei der Berliner Sparkasse beschlagnahmt, auf dem Spenden für den Kongress gesammelt worden waren.

    Nadja Samour, Anwältin des Palästina-Kongresses, berichtete auf einer Pressekonferenz am Sonnabend, dass von der Polizei gegen einzelne Teilnehmer*innen der Konferenz ein »Kontaktverbot mit der ›Jüdischen Stimme‹« ausgesprochen wurde. Der Vereinsvorsitzende Wieland Hoban warf der Polizei »Mafia-Methoden« vor, da sie dem Eigentümer des Veranstaltungsortes gedroht habe, er würde seine Existenz zu verlieren, falls er den Palästina-Kongress nicht absage. Abgesagt wurde der Kongress jedoch nicht, stattdessen mit der Begründung untersagt, dass sich »antisemitische, gewaltverherrlichende und den Holocaust verleugnende Redebeiträge bei der Veranstaltung wiederholen könnten«. So zitierte die Wochenzeitung »Die Zeit« eine Polizeisprecherin.

    Zu solchen Aussagen ist es in den lediglich zwei Redebeiträgen bis zum erzwungenen Abbruch des Kongresses nicht gekommen. Auf der Plattform X (ehemals Twitter) begründet die Polizei das Verbot auch anders: Demnach sei der Grund gewesen, dass es gegen den Redner Salman Abu Sitta ein politisches Betätigungsverbot gebe und zu erwarten sei, dass per Video ein weiterer Redner zugeschaltet werden könnte, der sich in der Vergangenheit antisemitisch geäußert habe.

    Anwältin Samour rügte das Vorgehen der Polizei scharf. »Noch am Morgen wurde die Redner*innenliste mit der Polizei besprochen und bestätigt«, sagte sie. Dabei sei nicht mitgeteilt worden, dass für Salman Abu Sitta ein politisches Betätigungsverbot vorliege, wie die Polizei nun behauptet. Samour wies darauf hin, dass die Hürden für ein Verbot von Versammlungen im nichtöffentlichen Raum sehr hoch seien.

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    Einem weiteren eingeladenen Redner, dem in Großbritannien lebenden Ghassan Abu Sittah, war die Einreise nach Deutschland verweigert worden. Der Mediziner und Rektor der Universität Glasgow war von deutschen Medien interviewt worden, nachdem er mit einer Delegation der Organisation »Ärzte ohne Grenzen« im Gazastreifen gewesen war. Die deutschen Behörden sollen ihn nun außerdem davor gewarnt, online an der Konferenz teilzunehmen, weil er sich damit strafbar mache, berichtete die Tageszeitung »Taz«.

    »Während Deutschland den Genozid unterstützt, werden hier demokratische Rechte ausgehebelt, um uns zum Schweigen zu bringen«, kritisierte Wieland Hoban vom Verein »Jüdische Stimme«.

    Dagegen meinte Stephan Weh von der Gewerkschaft der Polizei: »Das konsequente Durchgreifen unserer Kolleginnen und Kollegen ist ein starkes Zeichen in Richtung derer, die unsere Demokratie ausnutzen oder an der Durchsetzungskraft der Hauptstadtpolizei zweifeln.«

    Am Samstag demonstrierten bis zu 1900 Menschen gegen die Auflösung des Kongresses. Das erfolgte nach Angaben der Polizei weitgehend störungsfrei. Es waren Parolen zu hören wie »Viva, viva Palästina« und »Israel bombardiert – Deutschland finanziert«. In der Nähe postierte sich eine kleine Gruppe mit israelischen Fahnen. Rund 900 Polizisten waren im Einsatz, zum Teil aus Nordrhein-Westfalen, Hamburg und Mecklenburg-Vorpommern zusammengezogen.

    #Allemagne #Israël #Palestine #philisrmitie #répression

  • Siedlerterror: Hass in den Augen
    https://www.jungewelt.de/artikel/473332.siedlerterror-hass-in-den-augen.html

    15.4.2024 von Anne Herbst, Ramallah - Siedlermobs morden und brandschatzen im Norden des Westjordanlands

    Dichte Rauchschwaden stiegen am Freitag nachmittag bei pogromartigen Ausschreitungen gegen palästinensische Dörfer auf. Bis an die Zähne bewaffnete Siedlerhorden fielen in Al-Mughayyir, Al-Mazra‘a ash-Sharqiya, Khirbet Abu Falah, Turmus Ayya und weitere Orte, darunter auch Flüchtlingslager wie Al-Jalazoon, im Regierungsbezirk Ramallah, und Al-Bireh ein. Sie eröffneten das Feuer und warfen Steine auf die Bewohner, zündeten Häuser und Autos an. Angriffe gab es auch in der Umgebung von Nablus. »Kinder, Alte und andere Bewohner flohen aus Angst vor dem Terror und übernachteten in der Kälte in den Bergen«, berichtet ein palästinensischer Aktivist, der seit Jahren zivilgesellschaftlichen Widerstand gegen die Besatzung organisiert, aus Tubas gegenüber jW.

    Sogar auf israelische Journalisten wurde Jagd gemacht. »Sie brachen mir die Finger und verbrannten meine Ausrüstung«, so Shaul Golan, ein Fotograf, der unter anderem für die Tageszeitung Jedi’ot Acharonot arbeitet, über Siedlerattacken in Duma. Die Angreifer warfen den 70jährigen Mann zu Boden, traten ihn gegen den Kopf und in den Magen. »Sie hatten Hass in ihren Augen«, sagt Golan. Als er israelische Soldaten um Hilfe rief, musste er feststellen, dass diese zu dem 20- bis 30-köpfigen Lynchmob gehörten. Kein Einzelfall. Dass die Siedler bei ihren Aktionen nicht mehr nur Rückendeckung von den Besatzungsstreitkräften bekommen, sondern mit diesen gemeinsam – häufig in IDF-Uniformen – agieren, wird seit Monaten verstärkt aus allen Teilen des Westjordanlands vermeldet.

    Einige Bewohner von Orten, die von Siedlertrupps, später auch von regulären israelischen Einheiten umzingelt oder gestürmt wurden, verbreiteten via Smartphonevideos verzweifelte Aufrufe zum militanten Widerstand. In der Nacht zum Sonntag rissen Palästinenser ein von der Besatzerarmee nach dem 7. Oktober errichtetes Eisentor nieder. Sie stießen über die Straße von Al-Bireh in Nachbarorte vor, um diese gegen die Siedler zu verteidigen.

    Bisher hat das Gesundheitsministerium der Palästinensischen Nationalbehörde zwei Tote registriert. Die Zahl der Verwundeten ist unbekannt, dürfte aber bei mehreren Hundert liegen – viele sollen Schussverletzungen erlitten haben. Die rechten Gewaltexzesse könnten sich in der gesamten Westbank wie ein Lauffeuer ausbreiten – die Siedler haben zum Sturm auf die Al-Aksa-Moschee in Jerusalem aufgerufen. »Die Angriffe sind geplant und organisiert, ihr eigentliches Ziel ist ethnische Säuberung«, meint Mustafa Barghouti, Generalsekretär der Palästinensischen Nationalen Initiative, der als Nachfolger vom Mahmud Abbas gehandelt wurde.

    Zwar gibt es mit dem Tod eines 14jährigen israelischen Hirtenjungen aus der zionistischen Siedleraußenposten Malachi Hashalom in der Nähe von Ramallah, der mutmaßlich von Palästinensern ermordet wurde (der israelische Geheimdienst Schin Bet ermittelt noch), einen Anlass für die Eskalation, doch seit die ultrarechte Netanjahu-Regierung mit Beteiligung von fanatischen Kahanisten an der Macht ist, findet eine Entgrenzung der Siedlergewalt statt.

    In Turmus Ayya gebe es wöchentlich Zwischenfälle, erklärte Lafe Shalapy, Bürgermeister des Dorfes im Interview mit jW. So hatte am 21. Juni 2023 ein Mob – den Anhängern der berüchtigten »Hügeljugend« zugerechneten – von 300 bis 400 Rechtsradikalen aus der benachbarten Siedlung Schilo 30 Häuser niedergebrannt, 60 Fahrzeuge abgefackelt, einen Mann erschossen und weitere 15 Bewohner verletzt. Er habe die zuständige israelische Polizei und Armee aufgefordert, die Gewalt zu stoppen. Aber statt die Zivilisten zu beschützen, hätten die Soldaten die Zufahrtswege blockiert und die Ambulanz und Feuerwehr an der Durchfahrt gehindert, so Shalapy. »Sie wollen uns das ganze Land wegnehmen, um darauf ihre Häuser zu bauen und Schilo auszuweiten.«

    Am Sonntag nachmittag waren noch einige Dörfer von der Armee eingeschlossen. Die Siedlerbanden haben sich aber weitgehend zurückgezogen. »Das ist nur vorübergehend wegen des Drohnen- und Raketenangriffs aus dem Iran«, so die Einschätzung von Nasser Sharayaa, Generaldirektor des Exekutivbüros des Volkskomitees für Flüchtlinge gegenüber jW. »Die Lage ist nach wie vor schlimm.«

    #Israël #Jordanie #Palestine #terrorisme #colons

  • Germany to give Holocaust survivors $236 payout to help them cope with October 7 attacks | CNN
    https://www.cnn.com/2024/04/12/europe/israeli-holocaust-germany-payout-october-7-intl/index.html

    L’Allemagne donne 220 euros aux survivants de l’holocauste pour surmonter le traumatisme du 7 octobre. Soit c’est débile, soit c’est très radin. (Peut-être les deux.)

    Germany will provide a one-time payment of $236 (€220) to Holocaust survivors, to help them cope with the impacts of the Hamas-led October 7 attacks in southern Israel.

    Berlin will compensate 113,000 Holocaust survivors in Israel in the form of $27 million (€25 million), according to the German finance ministry.

    “Many Holocaust survivors were hit particularly hard by the Hamas attacks, whether through the loss of their homes, support systems in the form of care,” a German finance ministry spokeswoman said.

    The additional funds were aimed at helping the Holocaust survivors ”as quickly as possible (…) in this frightening and hopeless war situation,” the spokeswoman added.

    The Hamas-led murderous rampage into southern Israel was the deadliest terror attack in Israel’s history, killing at least 1,200 people and abducting more than 250 others.

    • Est-ce que cette information signifie qu’il y a toujours en Israël 113,000 anciens détenus juifs des camps d’extermination nazis qui ont ont atteint un age biblique grâce au climat méditerranéen et à la solidarité de leurs concitoyens ?
      Sinon quelle est la définition de « Holocaust survivors » pour le gouvernement allemand ?
      Il va falloir que je me renseigne ...
      D’après cet article de 2019 il y avait encore plus de 220000 survivant de l’holocauste en Israël. Il s’agit sans doute de tous les juifs d’origine européenne nés avant 1945 qui ont choisi l’état d’Israël comme lieu de résidence.
      https://www.spiegel.de/politik/ausland/benjamin-netanjahu-weitere-zahlungen-deutschlands-an-holocaust-ueberlebende-
      Chaque personne de cette catégorie reçoit au moins plusieurs centaines d’Euros mensuels. La subvention évoquée est un montant exceptionnel supplémentaire

      Mehr als 220.000 Holocaust-Überlebende leben in Israel.

      #shoa #Israël #dédommagement

  • Le "dôme de fer" : un pognon de dingue

    Attaque de l’Iran contre Israël : comment le « Dôme de fer » a-t-il permis de contrer les missiles ?
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/attaque-de-liran-contre-israel-comment-le-dome-de-fer-a-t-il-permis-de-

    Attaque de l’Iran contre Israël : comment le « Dôme de fer » a-t-il permis de contrer les missiles ?

    L’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël en lançant plus de 200 drones et missiles sur l’État Hébreu. Celui-ci s’est quant à lui félicité d’avoir « déjoué » l’attaque grâce à son système de défense aérien et l’aide de ses alliés. Au cœur de ce système : le fameux « Dôme de fer ».

    C’est une attaque directe de l’Iran sans précédent. Plus de 200 drones et missiles lancés contre Israël, son ennemi juré. L’État hébreu s’est lui félicité d’avoir « déjoué » l’attaque en interceptant « 99 % des tirs » . Au cœur de son arsenal défensif : le « Dôme de fer ». Comment fonctionne ce parapluie qu’Israël utilise aussi contre les roquettes du Hamas ? On fait le point.
    Un système performant

    Le système de défense aérienne israélien « Dôme de fer » a intercepté des milliers de roquettes depuis sa mise en service en 2011, offrant une protection essentielle en période de conflit, rappelle l’AFP.

    Il a été largement utilisé pour protéger les sites militaires et civils des tirs fréquents de roquettes en provenance de Gaza et du Liban dans le cadre de la guerre actuelle entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

    Israël a d’abord développé seul le « Dôme de fer » après la guerre du Liban de 2006, avant d’être rejoint par les États-Unis, qui ont apporté leur savoir-faire en matière de défense et des milliards de dollars de soutien financier.

    Le système a un taux d’interception d’environ 90 %, selon l’entreprise militaire israélienne Rafael, qui a participé à sa conception. Toutefois certains spécialistes remettent en question les chiffres fournis par Rafael.
    Un système en trois parties

    « Le Dôme de fer » est l’un des éléments du système israélien de défense antimissile à plusieurs niveaux. Il est conçu pour abattre des roquettes d’une portée allant jusqu’à 70 kilomètres, précise l’AFP.

    Chaque batterie de ce « Dôme de fer » se compose de trois parties principales : un système de détection radar, un ordinateur qui calcule la trajectoire de la roquette entrante et un lanceur qui tire des intercepteurs si la roquette est susceptible de toucher une zone bâtie ou stratégique.

    Il s’accompagne d’autres systèmes de défense antimissile tels que le système Arrow, destiné à contrer les missiles balistiques, et le système David’s Sling, dont l’objectif est de contrer les attaques de roquettes ou de missiles à moyenne portée.
    Des tirs coûteux

    La facture du Dôme de fer, pour laquelle les États-Unis contribuent largement, est salée. Chaque intercepteur du « Dôme de fer » coûte entre 40 000 et 50 000 dollars (37 500 à 46 900 €) à produire, selon le Centre d’études stratégiques et internationales, basé à Washington. Un système complet, comprenant le radar, l’ordinateur et trois ou quatre lanceurs - chacun contenant jusqu’à 20 intercepteurs - coûte environ 100 millions de dollars à produire.

    Israël dispose de 10 systèmes de ce type, selon le groupe américain d’aéronautique et de défense RTX (ex-Raytheon), qui participe à la construction du « Dôme de fer ».

    Selon d’autres estimations, ce chiffre est légèrement plus élevé.
    Un système au cœur de l’alliance américano-israélienne

    Le « Dôme de fer » est l’un des piliers stratégiques de l’alliance américano-israélienne, qui a été suivie par les administrations démocrates et républicaines successives.

    En août 2019, l’armée américaine a signé un contrat pour l’achat de deux batteries de « Dôme de fer » afin de renforcer ses propres capacités de défense contre les missiles à courte portée.

  • The Speech That Got Me Banned From Germany
    https://jacobin.com/2024/04/yanis-varoufakis-germany-banned-palestine-gaza

    Ça y est, ils l’ont fait encore une fois. Après Rasmea Odeh, Khaled Barakat et d’autres militants de la cause palestinienne.c’est à l’ancien ministre des finances grec d’être interdit de séjour et déchu de son droit de libre expression par l’état allemand.

    https://seenthis.net/messages/820095

    C’est un avertissement à chacun qui voudrait se prononcer pour la fin du massacre des habitants de Gaza et pour une paix en Palestine sous des conditions différentes des idées du gouvernement d’extrême droite d’Israël. L’Allemagne fait désormais partie des états-pariah qui constituent un danger pour chaque personne ou institution qui entre en relation avec eux.

    13.4.2024 by Yanis Varoufakis - Today, Yanis Varoufakis was banned not just from visiting Germany but from participating in video conferences about politics hosted in Germany. Here’s the plea for humanity and justice in Palestine that got him banned.

    Congratulations and heartfelt thanks for being here — despite the threats, despite the ironclad police outside this venue, despite the panoply of the German press, despite the German state, despite the German political system that demonizes you for being here.

    “Why a Palestinian congress, Mr Varoufakis?” a German journalist asked me recently. Because, as Hanan Ashrawi once said, “we cannot rely on the silenced to tell us about their suffering.”

    Today, Ashrawi’s reason has grown depressingly stronger, because we cannot rely on the silenced who are also massacred and starved to tell us about the massacres and the starvation.

    But there is another reason, too: because a proud, decent people, the people of Germany, are led down a perilous road to a heartless society by being made to associate themselves with another genocide carried out in their name, with their complicity.

    I am neither Jewish nor Palestinian. But I am incredibly proud to be here among Jews and Palestinians — to blend my voice for peace and universal human rights with Jewish voices for peace and universal human rights, with Palestinian voices for peace and universal human rights. Being together here today is proof that coexistence is not only possible — but that it is here already.

    “Why not a Jewish congress, Mr Varoufakis?” the same German journalist asked me, imagining that he was being smart. I welcomed his question.

    For if a single Jew is threatened, anywhere, just because she or he is Jewish, I shall wear the Star of David on my lapel and offer my solidarity — whatever the cost, whatever it takes.

    So let’s be clear: if Jews were under attack, anywhere in the world, I would be the first to canvass for a Jewish congress in which to register our solidarity.

    Similarly, when Palestinians are massacred because they are Palestinians — under a dogma that to be dead and Palestinian, they must have been Hamas — I shall wear my keffiyeh and offer my solidarity whatever the cost, whatever it takes.

    Universal human rights are either universal or they mean nothing.

    With this in mind, I answered the German journalist’s question with a few of my own:

    Are two million Israeli Jews, who were thrown out of their homes and into an open-air prison eighty years ago, still being kept in that open-air prison, without access to the outside world, with minimal food and water, with no chance of a normal life or of traveling anywhere, while being bombed periodically for these eighty years? No.
    Are Israeli Jews being starved intentionally by an army of occupation, their children writhing on the floor, screaming from hunger? No.
    Are there thousands of Jewish injured children with no surviving parents crawling through the rubble of what used to be their homes? No.
    Are Israeli Jews being bombed by the world’s most sophisticated planes and bombs? No.
    Are Israeli Jews experiencing complete ecocide of what little land they can still call their own, with not one tree left under which they can seek shade or whose fruit they can taste? No.
    Are Israeli Jewish children killed by snipers today at the orders of a member state of the United Nations (UN)? No.
    Are Israeli Jews driven out of their homes by armed gangs today? No.
    Is Israel fighting for its existence today? No.

    If the answer to any of these questions were yes, I would be participating in a Jewish solidarity congress today.

    Today, we would have loved to have a decent, democratic, mutually respectful debate on how to bring peace and universal human rights to everyone — Jews and Palestinians, Bedouins and Christians — from the Jordan River to the Mediterranean Sea with people who think differently from us.

    Sadly, the whole of the German political system has decided not to allow this. In a joint statement including not just the CDU-CSU (Christian Democratic Union–Christian Social Union in Bavaria) and the FDP (Free Democratic Party) but also the SPD (Social Democratic Party), the Greens, and, remarkably, two leaders of Die Linke (The Left), Germany’s political spectrum joined forces to ensure that such a civilized debate, in which we may disagree agreeably, never takes place in Germany.

    I say to them: you want to silence us, to ban us, to demonize us, to accuse us. You therefore leave us with no choice but to meet your ridiculous accusations with our own rational accusations. You chose this, not us.

    You accuse us of antisemitic hatred. We accuse you of being the antisemite’s best friend by equating the right of Israel to commit war crimes with the right of Israeli Jews to defend themselves.

    You accuse us of supporting terrorism. We accuse you of equating legitimate resistance to an apartheid state with atrocities against civilians which I have always and will always condemn, whoever commits them — Palestinians, Jewish settlers, my own family, whoever. We accuse you of not recognizing the duty of the people of Gaza to tear down the wall of the open prison they have been encased in for eighty years — and of equating this act of tearing down the wall of shame, which is no more defensible than the Berlin Wall was, with acts of terror.

    You accuse us of trivializing Hamas’s October 7 terror. We accuse you of trivializing the eighty years of Israel’s ethnic cleansing of Palestinians and the erection of an ironclad apartheid system across Israel-Palestine. We accuse you of trivializing Benjamin Netanyahu’s long-term support of Hamas as a means of destroying the two-state solution that you claim to favor. We accuse you of trivializing the unprecedented terror unleashed by the Israeli army on the people of Gaza, the West Bank. and East Jerusalem.

    You accuse the organizers of today’s congress of being, and I quote, “not interested in talking about possibilities for peaceful coexistence in the Middle East against the background of the war in Gaza.” Are you serious? Have you lost your mind?

    We accuse you of supporting a German state that is, after the United States, the largest supplier of the weapons that the Netanyahu government uses to massacre Palestinians as part of a grand plan to make a two-state solution, and peaceful coexistence between Jews and Palestinians, impossible. We accuse you of never answering the pertinent question that every German must answer: How much Palestinian blood must flow before your justified guilt over the Holocaust is washed away?

    So let’s be clear: we are here in Berlin with our Palestinian congress because, unlike the German political system and the German media, we condemn genocide and war crimes regardless of who is perpetrating them. Because we oppose apartheid in the land of Israel-Palestine no matter who has the upper hand — just as we opposed apartheid in the American South or in South Africa. Because we stand for universal human rights, freedom, and equality among Jews, Palestinians, Bedouins, and Christians in the ancient land of Palestine.

    And so that we are even clearer on the questions, legitimate and malignant, that we must always be ready to answer:

    Do I condemn Hamas’ atrocities?

    I condemn every single atrocity, whoever is the perpetrator or the victim. What I do not condemn is armed resistance to an apartheid system designed as part of a slow-burning but inexorable ethnic-cleansing program. Put differently, I condemn every attack on civilians while, at the same time, I celebrate anyone who risks their life to tear down the wall.

    Is Israel not engaged in a war for its very existence?

    No, it is not. Israel is a nuclear-armed state with perhaps the most technologically advanced army in the world and the panoply of the US military machine at its back. There is no symmetry with Hamas, a group that can cause serious damage to Israelis but has no capacity whatsoever to defeat Israel’s military, or even to prevent Israel from continuing to implement the slow genocide of Palestinians under the system of Apartheid that has been erected with long-standing US and European Union support.

    Are Israelis not justified to fear that Hamas wants to exterminate them?

    Of course they are! Jews have suffered a Holocaust that was preceded by pogroms and a deep-seated antisemitism permeating Europe and the Americas for centuries. It is only natural that Israelis live in fear of a new pogrom if the Israeli army folds. However, by imposing apartheid on their neighbors and by treating them like subhumans, the Israeli state is stoking the fires of antisemitism and strengthening Palestinians and Israelis who just want to annihilate each other. In the end, its actions contribute to the awful insecurity consuming Jews in Israel and the diaspora. Apartheid against the Palestinians is the Israelis’ worst self-defense.

    What about antisemitism?

    It is always a clear and present danger. And it must be eradicated, especially amongst the ranks of the global left and the Palestinians fighting for Palestinian civil liberties around the world.

    Why don’t Palestinians pursue their objectives by peaceful means?

    They did. The PLO (Palestine Liberation Organization) recognized Israel and renounced armed struggle. And what did they get for it? Absolute humiliation and systematic ethnic cleansing. That is what nurtured Hamas and elevated it the eyes of many Palestinians as the only alternative to a slow genocide under Israel’s apartheid.

    What should be done now? What might bring Peace to Israel-Palestine?

    An immediate cease-fire.
    The release of all hostages — Hamas’s and the thousands held by Israel.
    A peace process, under the UN, supported by a commitment from the international community to end apartheid and to safeguard equal civil liberties for all.
    As for what must replace apartheid, it is up to Israelis and Palestinians to decide between the two-state solution and the solution of a single federal secular state.

    Friends, we are here because vengeance is a lazy form of grief.

    We are here to promote not vengeance but peace and coexistence across Israel-Palestine.

    We are here to tell German democrats, including our former comrades of Die Linke, that they have covered themselves in shame long enough — that two wrongs do not one right make — and that allowing Israel to get away with war crimes is not going to ameliorate the legacy of Germany’s crimes against the Jewish people.

    Beyond today’s congress, we have a duty in Germany to change the conversation. We have a duty to persuade the vast majority of decent Germans out there that universal human rights are what matters. That never again means never again for anyone. Jewish, Palestinian, Ukrainian, Russian, Yemeni, Sudanese, Rwandan — for everyone, everywhere.

    In this context, I am pleased to announce that DiEM25’s German political party MERA25 will be on the ballot paper in the European Parliament election this coming June — seeking the vote of German humanists who crave a member of European Parliament representing Germany and calling out the EU’s complicity in genocide, a complicity that is Europe’s greatest gift to the antisemites in Europe and beyond.

    I salute you all and suggest we never forget that none of us is free if one of us is in chains.

    #Allemagne #Israël #Palestine #censure

  • 🔴 La France a aidé Israël à se défendre contre l’attaque iranienne, dit l’armée israélienne
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240414-%F0%9F%94%B4-en-direct-les-%C3%A9tats-unis-ont-aid%C3%A9-isra%C3%

    Le porte-parole militaire en chef d’Israël a déclaré que la France faisait partie des pays impliqués dans la défense du pays face à l’attaque menée dans la nuit par l’Iran contre Israël.

    « La France dispose d’une très bonne technologie, d’avions, de radars – et je sais qu’ils ont contribué à patrouiller l’espace aérien », a-t-il dit, sans donner de détails précis quant à l’éventuelle participation d’avions français pour abattre des missiles lancés par l’Iran.

    #IsraelFrance

  • Action juridique multiple pour exiger la suspension des livraisons d’armes à Israël (et autres textes)
    Amira Hass : Il est impossible de quantifier la souffrance à Gaza
    Ruwaida Kamal Amer : Gaza. Le retour à Khan Younès, une ville détruite par les bombardements, sans compter les bâtiments incendiés
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    Vente d’armes à Israël : pourquoi nous saisissons la justice française
    Communiqué de l’AFS pour le Cessez-le-feu à Gaza et contre la répression des mouvements de solidarité en France (Avril 2024)
    L’UE doit suspendre ses liens avec Israël pour empêcher les crimes de génocide à Gaza, déclare le rapporteur de l’ONU
    Plus de 250 organisations humanitaires et de défense des droits humains appellent à suspendre les transferts d’armes à Israël et aux groupes armés palestiniens
    Gilbert Achcar : « L’État de Palestine » entre liquidation de la cause et poursuite de la lutte
    Manifestation de solidarité avec la Palestine à Québec
    La France doit interdire le commerce avec les colonies israéliennes
    Dana Mills : Même la Maison Blanche parle de notre histoire
    Breaking the Silence : Texte
    Omer Bartov : Génocide, Holocauste et 7 octobre : De l’usage et de l’abus de terminologie
    « Avant Gaza et Après… » La Société civile palestinienne en résistance !
    Vidéoconférence / En direct de Palestine « Israël, les prisons de la terreur »
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/13/action-juridique-multiple-pour-exiger-la-suspe

    #international #palestine #israel