• #ISRAEL_PALESTINE Le ministre israélien, Benny Gantz, principal rival du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, appelle à des élections législatives anticipées en septembre. « Nous allons solliciter prochainement » les électeurs et « nous devons pour cela fixer une date consensuelle en septembre » pour des législatives, a-t-il déclaré.

  • #ISRAEL_PALESTINE Le retour des Palestiniens déplacés par la guerre entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza est le principal obstacle à la conclusion d’un accord sur une trêve, selon le Qatar, un pays médiateur. L’autre point d’achoppement concerne le nombre de Palestiniens emprisonnés qui doivent être libérés par Israël en échange de la libération des otages enlevés par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, selon Premier ministre qatarien, qui estime cependant que cette question « peut être résolue ».

  • Voici un résumé des principaux titres de l’actualité :

    #EMILE L’aspect des ossements du petit Emile retrouvé samedi « ne permet pas de dire quelle est la cause de sa mort », a affirmé le procureur d’Aix-en-Provence lors d’une conférence de presse. Par ailleurs, des vêtements de l’enfant ont été retrouvés à proximité de son crâne.

    #ISRAEL_PALESTINE Sept employés d’une ONG américaine ont été tués hier dans la bande de Gaza, dans une frappe israélienne. « Nos forces ont frappé involontairement des innocents à Gaza », a reconnu le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, évoquant une frappe « non intentionnelle ».

    #CRUES Météo-France a placé la Haute-Marne en vigilance orange pour « crues », comme l’étaient déjà l’Aube et la Côte-d’Or. L’Yonne et la Saône-et-Loire restent en vigilance rouge.

    #UKRAINE Volodymyr Zelensky a signé un projet de loi abaissant l’âge de la mobilisation militaire de 27 à 25 ans, alors que les forces armées ukrainiennes manquent d’hommes pour faire face à l’invasion russe.

  • Voici un nouveau point sur l’actu :
    #ISRAEL_PALESTINE Après des mois de « silence assourdissant », le Conseil de sécurité de l’ONU a pour la première fois exigé un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, les Etats-Unis s’étant cette fois abstenus.

    #TERRORISME Gabriel Attal a indiqué que deux projets d’attentat avaient été « déjoués » depuis janvier, ajoutant que 4 000 militaires supplémentaires de la force Sentinelle étaient désormais mobilisables.

    Les journalistes du quotidien La Provence ont voté la fin de la grève, après le retour en poste de leur directeur de la rédaction, Aurélien Viers. Ce dernier avait été suspendu vendredi en raison d’une une sur la venue d’Emmanuel Macron à Marseille.

    #RUSSIE Trois suspects soupçonnés d’avoir eu un rôle dans l’attentat ayant fait 137 morts dans la banlieue de Moscou ont été placés en détention provisoire. Ces trois hommes sont accusés de « terrorisme » et encourent la prison à perpétuité, selon l’agence d’Etat Ria Novosti.

  • Lyon : un escalier repeint aux couleurs de la Palestine, répression et nettoyage immédiats - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/02/14/lyon-un-escalier-repeint-aux-couleurs-de-la-palestine-repression-et-

    Dans le centre-ville de Lyon, comme à Marseille et à Paris il y a quelques jours, un escalier a été repeint aux couleurs de la Palestine. La répression a été immédiate et implacable : 6 personnes ont été arrêtées par la police qui a mené 3 perquisitions dans la foulée. Et pour ne laisser aucune trace de cette solidarité, la mairie « de gauche » a envoyé ses équipes effacer en urgence, cet escalier quelques heures seulement après.

    #répression #honte_nationale #Palestine (soutien à la) #Israël_génocidaire

  • Un petit point sur l’actu avant d’aller au dodo !

    #MAYOTTE C’est l’annonce choc de Gérald Darmanin, en visite éclair à Mayotte aujourd’hui : la fin du droit du sol automatique pour les enfants nés sur l’île. Une mesure forte qui suscite beaucoup de questions auxquelles nous répondons ici. N’empêche : les collectifs qui bloquaient l’île se sont engagés à lever leurs barrages sous 48 heures.

    #ISRAEL_PALESTINE Alors que l’offensive israélienne est imminente à Rafah, au sud de la bande de Gaza, Joe Biden exhorte Benyamin Nétanyahou à proposer « un plan crédible » pour la sécurité des civils.

    #FOOT IN-CRO-YA-BLE. Après avoir frôlé l’élimination dès le premier tour et viré son coach en cours de tournoi, la Côte d’Ivoire remporte la Coupe d’Afrique des nations à domicile, en battant le Nigeria en finale (2-1).

    #SuperBowl2024 C’est l’évènement sportivo-musico-people de la nuit : la finale du Super Bowl, avec la chanteuse Taylor Swift en vedette.

  • #FOUTAGE_DE_GUEULE

    Malgré un appel à cesser les envois d’#armes vers #Israël, la #France continuera d’en livrer... Et en #Ukraine... Mais les caisses sont vides... :-D :-D :-D

    SORTEZ LES #TARTUFFES ! #macron et associés

    #France #diplomatie #irresponsable #responsable #va_t_en_guerre #de_qui_se_moque_t_on #Israel_uber_alles #sionisme #totalitarisme

    https://www.mediapart.fr/journal/international/240124/malgre-un-appel-cesser-les-envois-d-armes-vers-israel-la-france-continuera

    "Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ». (...)"

  • Une #île_artificielle pour déporter les palestiniens ?

    Ce lundi 22 janvier à Bruxelles, une réunion du Conseil des affaires étrangères de l’Union Européenne était organisée, en présence de Ministres des 27 États membres ainsi que du représentant d’Israël, invité pour parler de la situation au Proche-Orient.

    À cette occasion, le chef de la diplomatie Israélienne, #Israël_Katz, a proposé la construction d’une île artificielle en #Méditerranée, au large de Gaza, pour y “loger” la population palestinienne, selon les mot du journal anglais The Guardian. Le ministre a montré deux vidéos lors de cette réunion, l’une montrant une ligne de train reliant Gaza à la Cisjordanie, et l’autre montrant ce projet d’île artificielle comprenant un port, une zone industrielle et des habitations. Cette modélisation d’île hautement militarisée et comprenant des checkpoints parait toutefois bien trop petite pour y déporter un grand nombre de palestiniens.

    Cette proposition semble aussi dystopique que déplacée, car cette réunion avait pour objectif de discuter de la crise humanitaire qui frappe Gaza et les moyens d’aller vers une désescalade de la violence. Josep Borell, le représentant des affaires étrangères pour l’Union Européenne, a déclaré aux journalistes : « Je pense que le ministre aurait pu mieux utiliser son temps pour s’inquiéter de la situation dans son pays ou du nombre élevé de morts à Gaza ». Plusieurs ministres ont exprimé leur « perplexité ». C’est un euphémisme.

    Ce projet d’île remonterait à l’époque où Katz était ministre israélien des Transports et a été présenté pour la première fois dans une vidéo de 2017 comme « une réponse à une réalité qui est mauvaise pour les Palestiniens et pas bonne pour Israël », selon Reuters.

    La réunion avait lieu après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ait répété son opposition à la création d’un État palestinien. Sachant que la « solution à deux États », palestinien et israélien, est celle proposée par les États européens. Une idée hypocrite, puisque l’extrême droite israélienne est en train de raser Gaza et d’éliminer ses habitants tout en colonisant morceaux par morceaux la Cisjordanie. Tout ceci vise à rendre impossible toute création d’un futur État palestinien viable. La seule option réaliste est celle d’un seul État, multiconfessionnel, avec une égalité des droits, sans murs, sans discrimination, sans colonisation.

    Netanyahou et ses complices n’ont jamais caché leur volonté d’annexer toute la terre palestinienne, au nom de textes religieux vieux de plus de 2000 ans attribuant, selon eux, ce territoire au seul peuple juif. Dans cette logique messianique, il faudrait donc chasser tous les palestiniens.

    Il y a quelques jours, les médias révélaient un autre projet du gouvernement israélien : celui de déporter la population de Gaza vers un pays africain, affirmant même que des négociations avaient lieu avec le Congo. Une proposition finalement démentie face au scandale.

    Au début de la seconde guerre mondiale, les nazis annonçaient leur projet de chasser tous les juifs d’Europe et envisageaient sérieusement de les déporter sur l’île de Madagascar. Un plan appelé « Madagaskar Projekt » a même été élaboré par des cadres du Reich. Face aux contraintes logistiques posées par la guerre, et animé par un antisémitisme exterminateur, Hitler avait opté pour la solution finale et les camps de la mort.

    L’idée d’îles « ghettos » ou d’îles « prison » pour parquer les indésirables n’est pas unique dans l’histoire. Au large de l’Australie, l’île de Nauru et celle de Manus ont été transformées en camps visant à enfermer des personnes sans-papiers pendant des mois voire des années. Ce modèle inspire l’Europe, qui installe des points de contrôles et des camps de réfugiés sur les îles aux portes de l’Europe.

    Cependant, le projet israélien serait d’une ampleur sans commune mesure, et paraît difficilement réalisable s’il fallait y déplacer des centaines de milliers de personnes. Mais le fait même qu’une telle idée soit évoquée témoigne d’une volonté d’épuration ethnique de la part de l’État israélien.

    https://contre-attaque.net/2024/01/22/une-ile-artificielle-pour-deporter-les-palestiniens

    #île #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_palestiniens #Palestine #îles #Israël

    voir aussi, signalé par @gonzo :
    Sources, Katz proposes artificial island in front of Gaza.
    https://seenthis.net/messages/1037778

    ajouté à la métaliste autour des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

  • Et maintenant au tour du Sud de Gaza.

    #Gaza : L’armée israélienne appelle les habitants de certains quartiers de #Khan_Younès à évacuer | Moyen-Orient
    https://www.yenisafak.com/fr/international/gaza-larmee-israelienne-appelle-les-habitants-de-certains-quartiers-de-kh

    Le texte du communiqué a explicité l’avertissement : « Aux habitants des quartiers orientaux de Khan Younès, Al-Qarara, Khuza’a, Bani Suhaila et Abasan, pour votre sécurité, vous devez évacuer immédiatement votre lieu de résidence et vous rendre dans les abris connus ».

    Il convient de noter qu’il n’y a pas d’abris dans la bande de Gaza et qu’il n’y a aucun endroit sûr à cause des bombardements israéliens qui s’étendent sur toute la bande.

    L’armée a affirmé dans son message que « les actions du Hamas » l’obligeaient « à agir dans votre zone de résidence », sans fournir de plus amples précisions. La radio militaire a déclaré que des discussions se tiennent autour d’"une étape importante qui indique une expansion attendue des opérations de l’armée israélienne" vers le sud de la bande de Gaza.

    #génocide

  • Israël-Palestine : « La solution, c’est un État binational démocratique et laïc », estime Rima Hassan
    https://www.humanite.fr/monde/attaque-du-hamas/israel-palestine-la-solution-cest-un-etat-binational-democratique-et-laic-e

    Il est tout à fait possible d’imaginer une forme fédérale, binationale, où chacun a les mêmes droits et peut circuler égalitairement. On nous oppose sans cesse la question démographique : les Palestiniens seraient plus nombreux que les Israéliens, ce qui, de facto, remettrait en question l’idée de foyer majoritairement juif. Mais c’est inaudible.

    Les Palestiniens ne devraient plus faire d’enfants ? Il faut plutôt qu’Israël surmonte enfin ses vieux démons. D’autant que ce qui, aujourd’hui, porte le plus préjudice aux Israéliens, ce sont leurs propres extrémistes. Ils font face à une véritable menace intérieure.

    Un Israélien opposé à l’occupation me disait il y a quelques jours que si on expulsait les 700 000 colons, ça créerait une guerre civile. Israël parle sans cesse de sa « sécurité », mais sa propre situation la met en insécurité. N’oublions jamais que la Palestine a toujours été un espace pluriculturel. Avant la colonisation, les gens vivaient ainsi.

    #Israël_Palestine

    • Israël : de 1973 à 2023, les limites de la puissance militaire, Miko Peled, 7 octobre 2023
      https://www.contretemps.eu/israel-palestine-1973-kippour-2023-limites-puissance-militaire

      Des renseignements fiables indiquaient que les Égyptiens allaient attaquer en 1973. Ces renseignements provenaient de différentes sources, dont le Mossad, les services de renseignements militaires et même le défunt roi de Jordanie Hussein, qui avait prévenu le gouvernement israélien de l’imminence de la guerre. On ne peut que se demander comment les services de renseignement israéliens vont justifier le manque de préparation à l’attaque du 7 octobre 2023.

      Alors que l’humiliation de la guerre de 1973 brûle encore dans le cœur et l’esprit des Israélien.ne.s, une nouvelle humiliation, peut-être plus grande encore, se présente aujourd’hui. Dans les guerres qui ont précédé 1973, Israël a toujours attaqué lorsque ses ennemis étaient faibles et mal préparés. En octobre 1973 et à nouveau en octobre 2023, les Israélien.ne.s ont goûté à leur propre médecine. Et ils se sont effondrés militairement et politiquement.

      ... Une chose est sûre : quel que soit le succès de l’opération qui a démarré le 7 octobre, les Palestiniens risquent d’en payer le prix fort. Mon ami, l’activiste Issa Amro d’Hébron, aurait été sévèrement battu et arrêté par des soldats israéliens. Selon un rapport en provenance d’Hébron, il a besoin de soins médicaux. Il n’est qu’un exemple parmi d’autres. Il faut espérer que ce succès militaire palestinien se traduira par un gain politique réel pour tous les Palestiniens.

      #Israel_Palestine

  • Entretien avec Emilio Minassian : « Même dans les poubelles des capitalistes, il y a des divisions sociales »
    https://leserpentdemer.wordpress.com/2023/10/30/meme-dans-les-poubelles-des-capitalistes-il-y-a-des-divisi

    En ce sens, le terme « colonial » est quelque peu impropre pour désigner le rapport social qui a cours depuis le début des années 1990 en Israël-Palestine. Il a en outre le désavantage d’entériner une opposition entre deux formations nationales, qui sont en réalité produites et reproduites ensemble. Prolétaires palestiniens et israéliens sont les segmentations d’un même ensemble. Ce qui se joue depuis le 7 octobre doit être regardé comme une négociation par la violence entre le sous-traitant gazaoui et son employeur israélien. Cela doit en ce sens être nettement distingué de l’activité de lutte des prolétaires palestiniens, face à laquelle les sous-traitants du Hamas et de l’AP sont en première ligne. Elle qui n’a jamais cessé, mais à laquelle l’embrigadement nationaliste va porter un sale coup, en tout cas à Gaza.

    Au-delà de toute considération morale, le terme de « résistance », qui renvoie à l’imaginaire colonial, me semble impropre pour désigner l’opération militaire du 7 octobre : les intérêts du Hamas ne sont pas ceux des prolétaires, ils ne sont pas ceux – pour reprendre le vocable en vigueur – du « peuple palestinien ». Les prolétaires de Gaza, quel que soit le résultat de cette négociation, seront les grands sacrifiés – ils le sont déjà. Actuellement, si Israël se sentait pousser les ailes de se débarrasser de son sous-traitant, cela voudrait dire qu’il se sent les ailes de se débarrasser de ses prolétaires surnuméraires gazaouis. L’un ne peut aller sans l’autre.

    Mais d’un autre côté, je pense qu’on ne peut pas se passer d’une grille d’analyse basée sur le colonial.

    #Israël #Palestine

    • Je dirais que la première chose, c’est de considérer qu’il n’y a pas deux camps, l’un palestinien et l’autre israélien. Ces gens vivent dans un même #État et dans une même #économie. Au sein de ce même ensemble, disons israélo-palestinien – mais qui relève entièrement d’Israël –, les classes sociales non seulement s’inscrivent dans des différences de statuts juridiques sur la base de critères ethno-religieux, mais sont « zonées ». La bande de Gaza a progressivement été constituées en « réserve-prison » dans laquelle sont fixés deux millions de prolétaires renvoyés aux marges du capital israélien. Mais ce dernier demeure leur maître en dernier instance. Les Gazaouis utilisent la monnaie israélienne, consomment des marchandises israéliennes, ont des pièces d’identités émises par Israël.

      La « guerre » actuelle correspond en fait à une situation de #militarisation extrême de la #guerre_de_classe.

      Une « terre pour deux peuples », une telle grille de la situation en Israël-Palestine est aberrante. Nulle part dans le monde, la terre n’appartient aux peuples. Elle appartient aux propriétaires. Tout ça peut sembler très théorique, mais l’existence même des rapports sociaux viennent renvoyer cette idée des « camps » à ceux à qui elle appartient : les dirigeants.

      #Israël_Palestine #ethnicisation_de_la_force_de_travail #travailleurs_thaïlandais

  • Confirming a Strike on #Jabalia Refugee Camp as Israeli Forces Approach Gaza City

    A strike on Jabalia Refugee Camp north of #Gaza_City killed dozens on Tuesday, as the #Israel_Defense_Forces (#IDF) continued advancing into the Gaza Strip. Video and satellite analysis by Bellingcat has confirmed a strike on the Jabalia Refugee Camp, and identified several points where IDF forces have gathered on the outskirts of Gaza’s largest city.
    Jabalia Strike Highlights Concerns of Civilian Harm

    Reports began to appear online about 2:30 pm local time that an airstrike had hit the Jabalia Refugee Camp in the northern Gaza Strip.

    Videos and images have also appeared in various Telegram channels showing widespread destruction as well as injured and dead civilians at a location that Bellingcat was able to geolocate to the following coordinates in Jabalia, here: 31.53271, 34.49815.

    Three distinct buildings in the background of a photograph taken by Palestinian photojournalist Anas al-Sharif match up with satellite imagery taken on October 30.

    A Reuters live stream filming towards Jabalia and Gaza City appears to have captured a large explosion at approximately 2:24pm local time, consistent with the earliest reports of the strike on Jabalia.

    By using a technique called intersection, where known points in a view are aligned, we can identify that this explosion matches exactly with the location of the impact at Jabalia.

    At least 40 people were reportedly killed in the strike.

    The IDF confirmed an airstrike was carried out on Jabalia, stating, “The strike damaged Hamas’s command and control in the area, as well as its ability to directly military activity against IDF soldiers operating throughout the Gaza Strip.”

    Asked about civilian casualties on CNN, International IDF spokesman Lt Col Richard Hecht reiterated calls for civilians to “move south” and said the IDF is “doing everything we can to minimise” civilian casualties.

    The UN has urged Israel to reconsider its evacuation order with both humanitarian and medical organisations working in Gaza outlining that it is not possible for all civilians in northern Gaza to evacuate south, as Israel has repeatedly ordered them to do.

    The Jabalia Refugee Camp has been hit by multiple airstrikes in the past month, resulting in scores of casualties. An October 9 airstrike killed 60, an October 19 airstrike killed 18, and an October 22 airstrike killed 30.

    ”More than two million people, with nowhere safe to go, are being denied the essentials for life — food, water, shelter and medical care — while being subjected to relentless bombardment,” said UN Secretary-General António Guterres on October 29, two days prior to the latest strike. “I urge all those with responsibility to step back from the brink.”

    In Gaza City, civilians have also been struggling to access food and basic necessities. A video posted on TikTok on Sunday, October 29 showed a long queue at a bakery in Gaza. Bellingcat confirmed the location of the bakery as the New Sharq Bakery in the Jabalia refugee camp (31.5356, 34.5038).
    Attack on a Vehicle on Salah al-Din Road

    Separately, a video posted Monday morning on Instagram by Youssef Al Saifi, a Palestinian journalist, appears to show an IDF tank firing at a station wagon on Salah al-Din road. Salah al-Din had previously been identified by the IDF as a safe evacuation route for civilians within Gaza City.

    The video was geolocated by Benjamin den Braber, a Senior Investigator at the Centre for Information Resilience, to these coordinates: (31.470545, 34.432676) and independently verified by Bellingcat. The vehicle is travelling north on Salah al-Din road before encountering an IDF tank and an IDF armoured bulldozer. As the vehicle attempts a three-point turn, the tank fires at it.

    The armoured bulldozer in the video appears to be building a roadblock across Salah al-Din road. Bellingcat contacted the IDF Press Office, but they did not respond to a request for comment prior to publication. An IDF spokesperson was previously asked specifically about the tanks at a briefing and declined to give more information.

    Satellite Imagery Reveals Beginnings of a Ground Invasion

    The vehicle attack and camp strike follow an increasing presence of IDF ground troops in the Gaza Strip, which first entered the territory on October 27, according to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu. Since then, satellite imagery shows the IDF have entered from at least three places: two along the territory’s northern border, and one to the southeast of Gaza City.

    Satellite imagery taken on October 30 reveals more than 50 armoured military vehicles and extensive demolition in the Al-Karama area, located approximately three to five kilometres southwest of the Gaza border.

    Israel’s ground movements have come more slowly than expected. Military specialists told Reuters on Monday that the IDF is possibly proceeding this way to draw Hamas fighters out of tunnels and densely populated areas, while also allowing for more time to negotiate for the release of hostages taken by militants during the October 7 attacks. Other reports have noted some of Israel’s allies, including the US, have advised the country to delay a full invasion.
    Approaching Gaza from the North and South

    Starting on Sunday, October 29, images began to appear on social media showing IDF vehicles and troops in northern Gaza.

    A video showed IDF soldiers raising an Israeli flag over a building geolocated inside Gaza approximately three kilometres south of the border. The geolocation was shared on X by the Geoconfirmed account, and independently confirmed by Bellingcat.

    As Israeli soldiers and vehicles have entered Gaza, some of their activities are visible on satellite imagery.

    One neighbourhood that appears to have been heavily bombed, prior to the ground invasion, was full of IDF vehicles as of October 30.

    Low-resolution satellite imagery reveals at least three major entry points for Israeli ground troops: one along Gaza’s northern border near the Mediterranean Sea, one near the Erez border crossing north of Beit Hanoun, and one southeast of Gaza City.

    Along Gaza’s northern border, imagery from October 26 showed vehicle tracks approximately 1km from the Mediterranean Sea. These tracks were joined on October 28 by a second set of tracks, closer to the sea, stretching 3km south. Satellite imagery on October 30 showed a third set of tracks, 7km to the east near the Erez border crossing towards Beit Hanoun.

    Additional tracks can be seen south-southeast of Gaza City and north of Wadi Gaza in October 28 imagery.

    The latest footage and satellite imagery shows the situation in Gaza continues to deteriorate for civilians, particularly for those located in the northern part of the territory, which remains the focus of Israeli strikes and now the ground invasion.

    Bellingcat will continue to monitor the latest war in Israel-Palestine with the aim of documenting civilian harm.

    https://www.bellingcat.com/news/2023/10/31/confirming-a-strike-on-jabalia-refugee-camp-as-israeli-forces-approach-g
    #Gaza #camp_de_réfugiés #Palestine #Israël #images_satellites #images_satellitaires #destruction #architecture_forensique #armée_israélienne #bombardements #visualisation #cartographie #Al-Karama

  • Cette étrange lueur morte dans les yeux d’un jeune Gazaoui - Camille Bogedone
    https://orientxxi.info/magazine/cette-etrange-lueur-morte-dans-les-yeux-d-un-jeune-gazaoui,6802

    Comment évoquer le conflit israélo-palestinien sans tomber dans les clichés, notamment en renvoyant dos à dos l’occupant et l’occupé ? Dans un texte aux tonalités littéraires, l’essayiste Camille Bogedone met en lumière l’injustice structurelle subie par les Palestiniens et la profonde asymétrie de ce conflit en donnant la parole à des habitants de Gaza et de Cisjordanie.

    #Israël_Palestine

  • #Gaza : le #droit_international comme seule boussole

    Le 7 octobre, le #Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d’Israël, semant la terreur et perpétrant de nombreux #crimes_de_guerre contre des #civils israéliens. En réponse à cette attaque, Israël a lancé une #opération_militaire d’une violence inédite sur la #bande_de_Gaza, alliant déplacements forcés de population et frappes indiscriminées, également constitutifs de crimes de guerre. Si rien ne peut justifier les crimes de guerre, quel que soit le camp, cette séquence s’inscrit cependant dans un contexte qu’il est indispensable de prendre en compte pour comprendre ce qu’elle représente et les conséquences dévastatrices qu’elle peut avoir.

    La bande de Gaza est, avec la Cisjordanie, l’une des deux composantes du #Territoire_palestinien_occupé. Après la Guerre des Six Jours, elle a, comme la Cisjordanie, fait l’objet d’une colonisation par Israël, avant que ce dernier ne l’évacue unilatéralement en 2005. L’année suivante, le Hamas gagnait les élections législatives à Gaza. L’UE exclut tout contact avec le Hamas compliquant la formation d’un gouvernement palestinien. S’en suit une guerre intra palestinienne entre Fatah et Hamas dans la bande de Gaza, qui se termine en 2007 par la prise de contrôle du territoire par le Hamas. Depuis cette date, un blocus est exercé par Israël sur Gaza, imposant ainsi une punition collective à 2,3 millions de Palestiniens et de Palestiniennes, à laquelle s’ajoutent depuis 2009 des bombardements réguliers et indiscriminés, qu’ils ne peuvent fuir. En conséquence de ces sévères restrictions à la liberté de mouvement des personnes et des biens, 97% de l’eau courante à Gaza est impropre à la consommation, le taux de chômage est de 47%, et 80% de la population dépend de l’aide internationale (données Oxfam).

    Ce #blocus est l’un des aspects du régime d’#apartheid qu’Israël impose à l’ensemble du peuple palestinien, c’est-à-dire un régime institutionnalisé d’#oppression et de #domination systématiques, établi dans l’intention de maintenir la #domination d’un groupe racial sur un autre, l’intention de le maintenir et qui comprend l’existence d’actes inhumains commis comme partie intégrante de ce régime, tels que l’ont récemment qualifiés de nombreux rapports Amnesty, Human Rights Watch et des Rapporteurs spéciaux de l’ONU.

    En décembre dernier, un gouvernement d’#extrême_droite a pris le pouvoir en Israël, renforçant ce régime d’apartheid et intensifiant la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Au cours de l’année 2023, avant le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens et Palestiniennes avaient déjà été tués par l’#armée_israélienne ou les colons, surtout en Cisjordanie mais aussi à Gaza. La #violence des colons a augmenté, autorisée et alimentée par le gouvernement israélien, menant à de nombreuses attaques sur des villages palestiniens. Sous les jougs conjugués d’ordres d’#expulsion et de la violence exercée par les colons, des communautés palestiniennes entières de la #zone_C ont été déplacées de force. Au sein de la société israélienne, mais aussi parmi les responsables politiques israéliens, les appels à la haine et au meurtre des Arabes palestiniens sont de plus en plus fréquents.

    Face à cette exacerbation de la violence, la communauté internationale, et l’UE en particulier, n’a réussi qu’à condamner, par des formules creuses et répétitives les multiples violations du droit international commises par Israël, sans jamais prendre de #sanctions.

    Tout cela, c’était avant le 7 octobre et l’attaque meurtrière du Hamas, qui tue plus de 1000 #victimes_civiles israéliennes et prend en #otages entre 120 et 200 personnes. Dans plusieurs lieux, des #meurtres_collectifs ont lieu, sans aucun doute constitutifs de crimes de guerre. Ces faits choquent l’opinion publique internationale et entraînent de nombreux messages de soutien à Israël de la part des responsables politiques, entre autres européens. Certains, tel le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, prennent la peine d’appeler à une réponse « proportionnée ». D’autres, comme la Présidente de la Commission européenne, se contentent d’apporter leur soutien sans faille à Israël, sans même rappeler les obligations qui lui incombent au regard du droit international.

    Depuis le début de la réponse militaire israélienne, les officiels israéliens multiplient les déclarations déshumanisant les Palestiniens, punissant collectivement la population de Gaza pour les crimes commis par le Hamas :

    Lundi 9 octobre, #Yoav_Gallant, le Ministre israélien de la Défense a déclaré : « J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ».

    Mardi 10 octobre, le chef de la Coordination de l’administration civile dans les territoires (COGAT), le général #Ghassan_Alian a annoncé opérer un #blocus_complet sur la bande de Gaza, coupant le territoire en #électricité et en #eau, ne lui promettant que des dommages, et déclarant à l’adresse du Hamas : « Vous avez voulu l’enfer, vous aurez l’enfer ! ».

    Jeudi 12 octobre, le ministre israélien de l’Energie #Israël_Katz a déclaré : « Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucune pompe à eau ne sera mise en route et aucun camion de carburant n’entrera tant que les Israéliens enlevés ne seront pas rentrés chez eux (…). Et personne ne peut nous faire la morale ».

    Vendredi 13 octobre, le gouvernement israélien a ordonné une #évacuation de toute la population du nord de la Bande de Gaza, soit 1,1 million de Palestiniens, vers le sud de la Bande de Gaza. Il s’agit d’un #déplacement_forcé de la moitié de la population de Gaza, déjà coupée d’électricité, d’eau et de carburant. Les organisations humanitaires ont tout de suite dénoncé l’impossibilité que cela puisse se passer sans conséquences catastrophiques. Depuis vendredi, plusieurs organes et responsables de l’ONU, l’UNRWA, l’OMS, le chef de l’aide humanitaire de l’ONU sont sortis de leur réserve habituelle et tirent la sonnette d’alarme. MSF multiplie également les déclarations pour dénoncer l’insoutenabilité de la situation sanitaire. Les témoignages qui nous viennent de Gaza sont glaçants : rationnement en eau des enfants, un boulanger qui ne peut plus faire de pain faute d’électricité, les cadavres qui ne trouvent plus de place dans les morgues, ou qui pourrissent sous les décombres.

    Depuis le début de l’attaque militaire israélienne contre Gaza, quelques 2778 Palestiniens sont morts, 9 938 personnes sont blessées, dans un système de santé qui s’est totalement effondré
    (données du 16 octobre).

    Pour rappel, 70% de la population de Gaza sont des #réfugiés, c’est-à-dire que leurs familles ont été chassées de leurs maisons par les Israéliens lors de la #Nakba (mot arabe qui signifie la « catastrophe » et qui désigne, pour les Palestiniens, l’exil forcé de 700 000 d’entre eux, lors de la proclamation de l’État d’Israël en 1948). Ils attendent depuis de pouvoir exercer leur #droit_au_retour, consacré par la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Même si un #corridor_humanitaire était mis en place, nombreux sont celles et ceux qui refuseraient de partir, estimant que quitter la Palestine signifierait ne jamais y revenir. C’est en effet le sort subi par tous les populations palestiniennes déplacées depuis la Nakba de 1948.
    Ce qui se risque de se passer à Gaza est qualifié par de nombreuses voix palestiniennes, dont PNGO, le réseau des ONG palestiniennes mais aussi la Rapporteuse spéciale des Nations Unies Francesca Albanese, comme du #nettoyage_ethnique, comme une nouvelle Nakba. Par ailleurs, pour les principales organisations palestiniennes de défense des droits humains (Al Haq, Al Mezan, PCHR), il devient évident « qu’Israël impose délibérément au peuple palestinien des conditions de vie susceptibles d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». Ces organisations « appellent les États tiers à intervenir de toute urgence pour protéger le peuple palestinien contre le #génocide ». Ce constat rencontre celui de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) qui qualifie l’#ordre_d’évacuation des 1,1 million de Palestiniens du nord de la bande de Gaza de « tentative de déplacement forcé et illégal de civil⋅es pouvant refléter une intention génocidaire ». Cette qualification est également appuyée par un historien spécialisé dans l’étude de l’Holocauste et du génocide, Raz Segal. Selon lui, « l’assaut contre Gaza peut également être compris en d’autres termes : comme un cas d’école de génocide se déroulant sous nos yeux ».

    Pendant ce temps, la situation en Cisjordanie et à #Jérusalem-Est se détériore aussi. Comme le fait remarquer Yehuda Shaul, le fondateur de l’ONG Breaking the Silence, et directeur du think tank israélien Ofek, « les crimes de guerre du Hamas sont l’occasion pour la droite israélienne de faire avancer son programme messianique au-delà de la réponse de l’armée israélienne à Gaza. De la reconstruction des colonies à Gaza à l’intensification de la prise de contrôle du Haram al Sharif [l’Esplanade des mosquées]-Montagne du Temple, en passant par les pogroms en Cisjordanie ». En Cisjordanie, 55 Palestiniens ont été tués par les colons et par l’armée en une semaine.

    En Israël même, la situation de la population palestinienne et de celles et ceux qui défendent leurs #droits devient très difficile. Suite à l’attaque du Hamas et les appels à la #revanche partout dans la société israélienne, les Palestiniens d’Israël (18% de la population) craignent de sortir de chez eux. Les Israéliens et Israéliennes du « camp de la paix » vivent aussi des moments compliqués, d’une part parce que de nombreuses victimes du Hamas étaient des militants et militantes pour la paix, d’autre part parce que la défense de la population civile palestinienne de Gaza et la nécessité d’une réponse israélienne mesurée n’est même plus audible dans l’opinion publique actuelle en Israël.

    "En refusant systématiquement d’obliger Israël à respecter le droit international et en laissant les violations impunies, la communauté internationale porte une responsabilité écrasante dans la situation désespérée que nous connaissons aujourd’hui."

    Face au drame qui se déroule sous nos yeux, la boussole de la Belgique et de l’Union européenne doit plus que jamais rester le droit international et la protection de la vie, de la dignité et des droits humains. Pour l’UE et la Belgique, la priorité doit aujourd’hui être de mettre tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu, la protection de toutes les populations civiles, et un accès à l’aide internationale pour la population gazaouie actuellement en urgence humanitaire absolue. Elles doivent également appeler à la libération de tous celles et ceux qui ont été illégalement privés de leur liberté, les otages retenus par le Hamas, comme les prisonniers politiques palestiniens arrêtés dans le cadre de la répression de la résistance à l’occupation. L’UE et la Belgique doivent en outre exiger d’Israël la levée du siège de la bande de Gaza, et cela dans une perspective de levée du blocus et d’une reconnexion du territoire avec le reste du territoire palestinien occupé. Elles doivent également s’attaquer aux causes structurelles du présent conflit en adoptant des mesures contraignantes contre Israël afin qu’il mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid contre le peuple palestinien, à commencer par la fin du commerce avec les colonies israéliennes. Enfin, la Belgique, pionnière historique de la lutte contre l’impunité en matière de crimes de guerre, doit apporter un soutien politique et financier à l’enquête en cours à la Cour pénale internationale sur la situation en Palestine et encourager le procureur de la Cour pénale à en faire une priorité afin que tous les criminels de guerre soient rapidement tenus responsables.

    https://www.cncd.be/gaza-le-droit-international-comme-seule-boussole
    #à_lire #Israël #Palestine #7_octobre_2023 #histoire

  • Le gouvernement d’extrême-droite israélien fait tomber le masque qui permet la complaisance occidentale
    Gideon Levy | Mercredi 21 décembre 2022 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinionfr/israel-gouvernement-extreme-droite-complaisance-occidentale-occupatio

    Itamar Ben-Gvir, leader d’extrême droite israélien du parti Otzma Yehudit (Force juive), participe à un événement de campagne le 6 octobre 2022 (AFP)

    Du point de vue de tout spectateur, Israël est visiblement en train de changer.

    Ce changement est plus visible de l’extérieur : le monde voit une démocratie libérale occidentale évoluer à une vitesse alarmante vers l’ultranationalisme, le fondamentalisme, le racisme, le fascisme et l’effondrement de structures démocratiques dans la foulée des récentes élections. 

    Bien qu’exacte, cette vision est également déformée. Elle part du principe que, jusqu’à présent, Israël était effectivement une démocratie occidentale, mais que le pays est visiblement en train de devenir autre chose.

    La vérité, cependant, n’est pas vraiment qu’Israël change fondamentalement, mais plutôt qu’il enlève ses masques et ses costumes. 

    Ce qui change, c’est l’apparence. Les fissures qui apparaissent dans l’image d’Israël n’ont que peu de rapport avec son essence sous-jacente.

    De ce point de vue – et de ce point de vue seulement –, le nouveau gouvernement peut être considéré comme porteur d’un message positif : la vérité sur Israël va éclater au grand jour, bien qu’au prix d’un lourd tribut sous le forme de l’oppression des Palestiniens et d’une rupture des structures démocratiques fragiles qui ont jusqu’ici servi les juifs d’Israël.

    Le nouveau gouvernement sera le plus à droite et le plus conservateur sur le plan religieux de l’histoire d’Israël. La vérité, du moins en ce qui concerne l’idéologie de la plupart de ses ministres, est qu’il s’agira également du gouvernement le plus extrémiste de tout l’Occident actuel.

    L’extrême droite israélienne est beaucoup plus extrémiste que la droite européenne, et peut-être même que la droite américaine. (...)

    #Israel_apartheid

  • Police arrest one, deploy water cannons at anti-Netanyahu protest in Jerusalem
    Noa Shpigel, Bar Peleg, Nir Hasson | Jan. 30, 2021 | 7:28 PM - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-protesters-decry-netanyahu-s-coronavirus-response-in-32nd-week-of-

    Police arrested one person and used water cannons against anti-Netanyahu protesters in Jerusalem for the first time in months on Saturday, as demonstrators rallied for the 32nd consecutive week.

    About a thousand protesters gathered at Jerusalem’s Chords Bridge and marched toward Paris Square near Prime Minister Benjamin Netanyahu’s official residence, but changed course in order to pass by the homes of the Netanyahu family in the Katamon neighborhood. There, a number of marchers clashed with police, and one of the protest organizers was arrested. A short while later, the march continued to Balfour street, where the official residence is located.

    There, about a thousand people protested against the prime minister’s coronavirus response and called on him to step down due to his criminal indictments. They are also demanding a commission of inquiry into the government’s handling of the crisis, and the fact that the minutes of coronavirus cabinet meetings, in which the decisions that dictate the country’s pandemic response are made, remain classified.

    According to the demonstrators, one person was injured by the water cannon, and was evacuated to the hospital. Israel Police said that they had arrested one person for disturbing the peace and that he had been taken in for questioning.

    The police added that marchers “made violent attempts to break through police barriers, threw objects, attacked officers and as a result one officer had sustained an injury to his eye.” Police said that they arrested one man for arresting an officer; the perpetrator “smelled strongly of alcohol and had in his possession a drug-like suspicious substance.”

    Police added later that dozens of protesters have intermittently blocked traffic on the Chords Bridge, and at the same time, rocks were thrown at a police car and truck near the protest site, causing damage. Police are searching for the perpetrators.

    About a thousand protesters gathered in Tel Aviv’s Habima Square to protest the government’s inaction during the coronavirus crisis. Demonstrators are projecting the number of COVID-19 deaths in Israel – over 4,600 – on the wall of the Habima Theater, and a sticker has been placed on the ground for each victim with the number on it. Afterwards, about 500 protesters began marching in the city.

    Shikma Schwartzman, a protester with the Black Flags movement, said that Israel’s handling of the pandemic “is a massive failure and the number of dead here is overtaking those of all of Israel’s wars combined. Someone is taking advantage of the situation to save himself from the threat of justice and cling to the vaccination campaign. It’s an unacceptable situation, and one person is responsible for this failure, and we are demanding that he takes responsibility,” she said.

    Earlier in the evening, hundreds of protesters also gatheried outside Netanyahu’s private Caesaria home. Smaller demonstrations were also held on bridges, in town squares and intersections throughout the country.

    Ahead of the demonstration, the Crime Minister protest movement said that Netanyahu has “taken Israel hostage in order to delay his criminal trial, is ingratiating himself to the ultra-Orthodox” at the height of a public health catastrophe.

    “Instead of handling the crisis, he is extending the lockdown and presenting an ’economic plan’ that includes bribing voters. The loss of control over the pandemic and the reckless behavior is a more severe failure than the Yom Kippur [War],” the group said.

    The Black Flags protest movement said that this is “a protest of pain over the deaths of 4,600 Israelis from the coronavirus failure.” Netanyahu, the group said, “is ignoring the grave situation and cynically focusing on vaccines in order to save himself from the threat of justice, at a time when Israel is finding itself in a national disaster.”

    The Ein Matzav ("No Way") protest group also released a statement: “The number of coronavirus victims continues to rise, and the lives of thousands are being cut off due to a weak government that is not functioning and is not dealing with the pandemic professionally for its citizens.”

    It continued, “The coronavirus pandemic has exposed a government a prime minister that do not serve the public, some of whom will pay with their lives, and we want a new leadership!”

    On Friday, dozens of protesters showed up to the back entrance of the prime minister’s residence in Jerusalem for about an hour. Police separated them from the entrance to the complex, but the demonstrators did not clash with the officers and did not try to breach the barricades.

    #Israel_manifs 32

  • L’UE achète des drones à #Airbus pour repérer les bateaux transportant des migrants

    Airbus et deux sociétés d’armement israéliennes ont reçu 100 millions d’euros pour faire voler des drones au-dessus de la #Méditerranée. Le but : identifier les bateaux chargés de migrants qui tentent d’atteindre l’#Europe, selon le Guardian. Un article d’Euractiv Italie.

    Dans le cadre des « services de #surveillance_aérienne_maritime » qu’elle assure, l’#UE a décidé de recourir à des #appareils_téléguidés volant à moyenne altitude à longue endurance, connus du grand public sous le nom de drones. C’est Airbus qui a été mandaté par Bruxelles pour fournir les engins. Le conglomérat européen spécialisé dans l’aéronautique et la défense travaillera avec la société publique #Israel_Aerospace_Industries (#IAI). Un deuxième contrat a été signé avec #Elbit_Systems, une société d’#armement israélienne privée. Les deux contrats s’élèvent à 50 millions d’euros chacun, selon une information du journal britannique The Guardian.

    Les opérations seront menées en #Grèce et/ou en #Italie et/ou à #Malte selon le contrat-cadre signé entre #Frontex et les fournisseurs, dans le cadre des mesures de contrôle des frontières du sud de l’Europe.

    Le #budget de l’agence européenne de garde-frontières et de gardes-côtes (Frontex), est passé de 6 millions d’euros en 2005 à 460 millions d’euros cette année, ce qui reflète l’importance croissante donnée au contrôle des frontières extérieures en raison de l’immigration. Le service de surveillance aérienne comprendra la mise à disposition d’un flux de #données fiable en temps réel et la capacité de partager ces données en temps réel.

    L’IAI affirme que son drone #Heron, employé couramment par les forces armées israéliennes et allemandes, est en mesure de voler pendant plus de 24 heures et peut parcourir jusqu’à 1 000 miles à partir de sa base à des altitudes supérieures à 35 000 pieds.

    Elbit Systems soutient pour sa part que ses drones #Hermes peuvent voler jusqu’à 36 heures à 30 000 pieds. Le mois dernier, Elbit a annoncé que des drones Hermes avaient été testés avec l’Agence maritime et des garde-côtes britannique au large de la côte ouest du Pays de Galles pour des opérations de recherche et de sauvetage.

    Les drones israéliens sont le résultat d’une technologie de surveillance qu’Israël a développée et testée lors d’une série d’attaques sur Gaza, comme le détaille un rapport de Human Rights Watch. Airbus a fait savoir que son modèle n’était pas en mesure de transporter des armes, et qu’il serait peint en blanc avec le label « Frontex ». Les premiers tests seront effectués en Grèce sur l’île de #Crète.

    Dans le cadre du programme Frontex, le drone italien #Falco_Evo de l’entreprise #Leonardo avait déjà été testé pour des activités de surveillance maritime aérienne dans l’espace aérien civil italien et maltais.

    En juin 2919, le drone avait permis de mettre au jour une pratique fréquemment utilisée par les passeurs : le transbordement de dizaines de personnes d’un « vaisseau -mère » vers une embarcation qui est ensuite laissée à la dérive. La Guardia di Finanza, la police dounière italienne, alertée par les images du drone, avait alors intercepté et saisi un bateau de pêche.

    Reste que l’utilisation de ce type de technologie suscite de nombreuses craintes. Les détracteurs les plus acharnés de la surveillance aérienne par des drones affirment que l’obligation légale d’aider un navire en danger et de sauver des naufragés ne s’applique pas à un engin aérien sans pilote, quel qu’il soit.

    https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/lue-achete-des-drones-a-airbus-pour-reperer-les-bateaux-transportant-des-mi
    #complexe_militaro-industriel #business #asile #migrations #réfugiés #frontières #drones #contrôles_frontaliers #surveillance_des_frontières #Israël #EU #Union_européenne #UE

    ping @e-traces

  • UPDATED: Two Palestinian Brothers in Critical Condition, after Israeli Attack


    IMEMC News
    https://imemc.org/article/two-palestinians-shot-injured-and-detained-by-israeli-soldiers-in-jenin

    UPDATED: Sept 7 @ 0613

    A Palestinian Detainees’ Committee lawyer, Khaled Mahajna, has reported that after Israeli forces wired and detonated the front door of their home, on Saturday, both Palestinian brothers remain in critical condition.

    Mahajna stated that the young men, Ahmad, 22, and Mohammad Jad’oun, 27, from the Jenin refugee camp, in the northern West Bank, are currently being treated for severe wounds, in the Intensive Care Unit of the Israeli al-Afula hospital.

    As a result of the Israeli army bomb detonated at the entrance of the home, Mohammad suffered severe injuries to his left leg, said Mahjna, adding that the youth underwent extensive surgery where doctors attempted to remove all the bomb fragments from the leg.

    He further stated that Mohammad underwent a second surgery, on Sunday, and that a massive section of the leg was blown off by the blast, adding that the youth has suffered an excessive amount of blood loss.

    The younger brother Ahmad also remains in the Intensive Care Unit, having suffered profound trauma from the explosion, mainly in his face and neck. The young man has undergone two major surgeries for his face, and is scheduled to undergo at least one additional surgery to repair his neck wounds.

    The Jad’oun family asserted that, immediately after the Israeli soldiers detonated the door, they immediately dragged the two brothers onto the ground, despite their extensive bleeding and injuries.

    The Palestinian Detainees’ Committee issued a statement denouncing this new Israeli crime against the entire family, and the callous manner in which the soldiers treated the seriously wounded civilians, with utter contempt, in violation of the right to life and bodily integrity.

    The Palestinian Prisoners’ Society (PPS) declared that it holds the Israeli occupation responsible for the lives of the two young men, whom are former prisoners.

    The PPS maintained that this crime is only one of the protracted Israeli assaults and attacks being carried out on a daily basis.

    #Israel_terroriste

  • The dehumanization is the point
    Israeli soldiers placed IEDs at the entrance to a Palestinian village. Why is such an act so hard to believe, even after everything we’ve seen the army do?
    By Sarit Michaeli September 4, 2020
    https://www.972mag.com/kufr-qaddum-protests-dehumanization

    Israeli soldiers carry away a Palestinian protester in Kufr Qaddum, near Nablus in the occupied West Bank, August 23, 2019. (Nasser Ishtayeh/Flash90)

    After 15 years of documenting protests and clashes in the occupied West Bank as part of my work for Israeli human rights group B’Tselem, I thought that nothing about the Israeli military’s suppression of Palestinian demonstrations against the occupation could surprise me. Last Thursday, however, I was proved wrong.

    That day, residents of Kufr Qaddum, who since 2011 have been protesting weekly against the closure of the main entrance to their village, posted photos of camouflaged improvised explosive devices that Israeli forces had placed at spots where protesters gather.

    I found it hard to believe that soldiers on duty had snuck into the outskirts of a Palestinian village close to its built-up area, where they know villagers roam and children play, and planted IEDs made from military stun grenades the day before a protest. They had been placed in such a way that any contact would cause them to explode.

    Yet this is precisely what had happened last Thursday. The first device exploded after it was discovered by a 7-year-old who luckily did not touch it. Wasim Shteiwi, a relative who was summoned to the area and examined the device, was wounded lightly from the blast. The military admitted planting the devices, in response to a query from Haaretz reporters Hagar Shezaf and Yaniv Kubovich.

    After my initial surprise, however, I thought about the things I’ve seen the Israeli military do with my own eyes over the last decade-and-a-half at the hundreds of protests I’ve attended in West Bank villages, including Bil’in, Ni’lin, Nabi Saleh, and Kufr Qaddum. I’ve seen soldiers firing live rounds at, toward, and above protesters, wounding and sometimes killing them; soldiers and Border Police officers wantonly firing crowd control weapons such as tear gas canisters and rubber-coated metal bullets at people who hadn’t posed any risk, often contradicting the military’s own open-fire policy (including the time I filmed a Border Police officer firing a rubber bullet at me, later removed from my thigh at the hospital).

    I’ve filmed dozens of incidents of Israeli snipers firing 0.22 caliber bullets (known as “Ruger” or “two-twos”) at protestors in Kufr Qaddum and other villages, resulting in dozens of injuries, and killing 22-year-old Saaba ‘Obeid in front of our very eyes in Nabi Saleh. Also in Nabi Saleh, in 2011, a soldier fired a tear gas canister at Mustafa Tamimi from close range, killing him. I reached the scene seconds later, to document him lying on the ground, mortally wounded. (...)

    Mustafa Tamimi, a 28 year-old Palestinian from Nabi Saleh, seconds before an Israeli soldier shoots him in the face with a tear gas canister from a short distance, Nabi Saleh, December 12, 2011. (Haim Scwarczenberg)

    #Israel_terroriste