• Indécis et dépassé : Boris Johnson éreinté pour sa gestion du Covid-19
    https://information.tv5monde.com/science/indecis-et-depasse-boris-johnson-ereinte-pour-sa-gestion-du-co

    Le journal que tenait le conseiller scientifique en chef du gouvernement de l’époque, Patrick Vallance, enfonce le clou en rapportant des échanges « dingues » avec l’ex-Premier ministre.

    "Il dit que son parti +pense que tout cela (les confinements, NDLR) est pathétique et que le #Covid correspond juste à une manière pour la nature de s’occuper des personnes âgées+ et je ne suis pas sûr qu’il ne soit pas d’accord", écrivait-il en décembre 2020, alors que se profilait une nouvelle vague.

    #pandémie #Grande_Bretagne #Johnson #eugénisme

  • Opioïdes : La famille Sackler paiera 6 milliards de $ pour éviter des poursuites civiles JTA - Time of israel

    Une décision de la cour d’appel fédérale américaine protège la famille juive propriétaire de Purdue Pharma et permet à l’entreprise d’indemniser les victimes et leurs familles

    La famille Sackler, les milliardaires juifs dont la commercialisation de l’antidouleur OxyContin a alimenté le phénomène de l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis, bénéficiera d’une immunité totale contre Purdue Pharma, leur société, en échange d’allocation de fonds, pouvant aller jusqu’à 6 milliards de dollars, à des programmes de traitement et de prévention de la toxicomanie.

    La décision d’une cour d’appel fédérale mardi d’accorder l’immunité met effectivement fin aux milliers de poursuites civiles qui ont été intentées contre Purdue Pharma en raison des décès dus aux opioïdes.

    Selon le plan approuvé mardi par la deuxième cour d’appel fédérale de New York, les membres de la riche famille Sackler céderaient la propriété de Purdue, basée à Stamford, dans le Connecticut, qui deviendrait une nouvelle société connue sous le nom de Knoa, dont les bénéfices seraient versés à un fonds destiné à prévenir et à traiter les dépendances.


    Illustration : Sur cette photo du 17 août 2018, proches et amis de victimes de l’OxyContin et d’opioïdes déposent des flacons de pilules en signe de protestation devant le siège social de Purdue Pharma, qui appartient à la famille Sackler, à Stamford, dans le Connecticut. (Crédit : AP Photo/Jessica Hill)

    Les membres de la famille contribueraient également à hauteur de 5,5 à 6 milliards de dollars en espèces au fil du temps, soit environ la moitié de ce que le tribunal a estimé être leur fortune collective, dont une grande partie est détenue à l’étranger. Une grande partie de cet argent – au moins 750 millions de dollars – ira aux victimes individuelles de la crise des opioïdes et à leurs survivants. Les paiements devraient s’échelonner entre 3 500 et 48 000 dollars.

    La décision de mardi protège également les membres de la famille Sackler contre les poursuites judiciaires liées aux effets des opioïdes, même s’ils n’ont pas déposé le bilan.


    Des personnes ayant perdu des proches à cause des opioïdes manifestent devant le musée Arthur M. Sackler, à l’université de Harvard, dans le Massachusetts, le 12 avril 2019. (Crédit : AP Photo/Josh Reynolds, Archives)

    Ces protections sont au cœur de l’accord proposé qui mettrait fin aux plaintes déposées par des milliers d’États, de collectivités locales, de gouvernements tribaux amérindiens et d’autres entités. Les membres de la famille Sackler ont clairement indiqué que sans ces protections, ils ne respecteraient pas leur part de l’accord.

    L’accord n’accorde pas aux membres de la famille Sackler l’immunité contre d’éventuelles poursuites pénales.

    « C’est un grand jour pour les victimes, dont certaines ont désespérément besoin d’argent et attendent ce jour depuis longtemps », a déclaré Ed Neiger, un avocat représentant des victimes individuelles.

    Cheryl Juaire, une femme du Massachusetts qui a perdu deux fils à la suite d’overdoses, a déclaré qu’elle ne savait pas à quel montant s’attendre. « Mes enfants sont partis et il n’y a rien que je puisse faire pour les ramener », a-t-elle déclaré, mais elle a ajouté que les fonds aideraient les enfants de ses fils. « Ils auront des appareils dentaires, des lunettes, des choses dont ils ont besoin et qu’ils n’auraient pas pu avoir autrement. »

    Les membres de la famille Sackler et Purdue ont également salué la décision.

    « Les membres de la famille Sackler estiment que la mise en œuvre tant attendue de cette résolution est essentielle pour fournir des ressources substantielles aux personnes et aux communautés dans le besoin », ont déclaré les membres de la famille propriétaire de Purdue dans un communiqué mardi. « Nous sommes heureux de la décision de la Cour de permettre à l’accord d’aller de l’avant et nous attendons avec impatience qu’il prenne effet dès que possible. »


    Des manifestants font un die-in aux abords du tribunal qui est en train de prononcer la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. Illustration (Crédit : Seth Wenig/AP)

    Les fondateurs de Purdue, Arthur, Mortimer et Raymond Sackler, sont les fils d’immigrants juifs de Brooklyn qui ont suivi des études de médecine en Écosse parce que les écoles américaines n’admettaient pas les juifs à l’époque. Mortimer et Raymond ont lancé l’OxyContin en 1996, après qu’Arthur a quitté l’entreprise ; la famille a ensuite gagné des milliards en commercialisant agressivement le médicament pendant plus de deux décennies, alors même que des signes montraient qu’il entraînait les utilisateurs dans la dépendance aux opiacés.

    Les trois frères sont décédés, mais d’autres membres de la famille ont conservé le contrôle de Purdue Pharma et leur fortune, estimée à environ 11 milliards de dollars il y a deux ans.

    Le nom Sackler était régulièrement présent dans les cercles philanthropiques jusqu’à ce que les poursuites contre les opioïdes commencent à s’accumuler en 2019, date à laquelle de nombreuses institutions culturelles ont commencé à refuser les dons de la famille et à retirer leur nom des bâtiments. L’artiste et activiste juive Nan Goldin a été le fer de lance d’un mouvement populaire s’opposant à la famille pendant des années.



    Gabe Ryan, un employé, supprime les lettres formant le nom d’ Arthur M. Sackler à l’entrée du bâtiment de l’école de médecine Tufts à Boston, le 5 décembre 2019 (Crédit : AP Photo/Steven Senne)

    L’un des bénéficiaires notables des Sackler, l’université de Tel Aviv, a résisté aux pressions visant à supprimer le nom Sackler de son école de médecine – bien que l’aile de son école de médecine tournée vers les États-Unis ait discrètement supprimé le nom Sackler de son matériel de marketing l’année dernière.

    Purdue est peut-être l’acteur le plus médiatisé de l’industrie des opioïdes. Mais plusieurs autres fabricants de médicaments, sociétés de distribution et pharmacies ont également été poursuivis par les États et les collectivités locales. Si une poignée d’affaires ont été portées devant les tribunaux, beaucoup sont en cours de règlement.

    La valeur totale des règlements proposés et finalisés au cours des dernières années s’élève à plus de 50 milliards de dollars. Parmi les entreprises qui ont conclu des accords figurent les fabricants de médicaments Johnson & Johnson et Teva, les géants de la distribution AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson, ainsi que les chaînes de pharmacies CVS, Walgreens et Walmart.

    Un seul autre grand règlement de procès concernant les opioïdes prévoyait des paiements pour les victimes.

    Un militant installant des pierres tombales en carton avec les noms des victimes d’overdose d’opioïdes devant le palais de justice où se déroule le procès de la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig/Dossier)


    La majeure partie de l’argent doit être utilisée pour lutter contre la crise des opioïdes, qui a été liée à plus de 500 000 décès aux États-Unis au cours des deux dernières décennies, dont plus de 70 000 par an récemment.

    Ces dernières années, la plupart des décès ont été liés au fentanyl et à d’autres opioïdes synthétiques illicites, et non à des analgésiques délivrés sur ordonnance.

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    Source https://fr.timesofisrael.com/opioides-la-famille-sackler-paiera-6-mds-de-pour-eviter-des-poursu

  • Teva : 117 millions de dollars pour solder les litiges liés aux opioïdes en Floride Par Ricky Ben-David - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/teva-117-millions-de-dollars-pour-solder-les-litiges-lies-aux-opio

    Teva Pharmaceuticals, filiale américaine du géant israélien des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries, versera à l’État de Floride 117 millions de dollars en règlement des litiges liés aux opioïdes et fournira des traitements pour la dépendance aux opiacés, d’une valeur de 84 millions de dollars.

    La Floride a conclu un accord similaire avec CVS Health Corp. et CVS Pharmacy Inc., qui verseront 484 millions de dollars à l’État ainsi qu’à un certain nombre d’autres défendeurs, pour un total de 860 millions de dollars, accord de Teva inclus.

    Selon l’accord conclu avec Teva, les 117 millions de dollars seront versés à la Floride sur une période de 15 ans et des doses de Narcan (sous forme de spray nasal au chlorhydrate de naloxone) seront mises à disposition pendant 10 ans, a détaillé la société dans un communiqué mercredi.


    Une semaine plus tôt, Teva avait conclu un accord pour régler des litiges du même ordre dans le Rhode Island, pour un montant de 21 millions de dollars. L’accord comprenait également la fourniture de médicaments génériques – des doses de Narcan et de buprénorphine naloxone, un opioïde en comprimés connu sous le nom de marque Suboxone – pour traiter la dépendance aux opioïdes et aider à la guérison, pour une valeur totale de 78,5 millions de dollars.

    Teva a également fait l’objet de procédures judiciaires en Louisiane, en Californie, au Texas et à New York, qu’elle a choisi de traiter séparément. Ces poursuites font suite aux accusations selon lesquelles Teva et d’autres fabricants de médicaments comme Johnson & Johnson, Endo International et Allergan d’AbbVie auraient employé des techniques de marketing trompeuses minimisant les risques de dépendance aux opioïdes.

    L’État de Louisiane a affirmé que Teva et d’autres sociétés pharmaceutiques « se sont livrées à un marketing frauduleux en ce qui concerne les risques et avantages des opioïdes sur ordonnance, ce qui a contribué à alimenter la crise des opioïdes en Louisiane ». Teva a conclu un règlement de 15 millions de dollars avec cet État en septembre.

    Fin décembre, dans l’un des rares verdicts rendus parmi les milliers de poursuites judiciaires enregistrées à l’échelle nationale en matière d’analgésiques, un jury de la banlieue de New York a statué que Teva Pharmaceuticals avait activement contribué à la crise des opioïdes. Le jury avait conclu que la société pharmaceutique avait joué un rôle dans ce que l’on appelle légalement une « nuisance publique », avec des conséquences mortelles. Teva avait déclaré à l’époque qu’elle « n’était pas du tout d’accord » avec le verdict et qu’elle prévoyait de faire appel.

    Le procès de New York de 2019 contre Teva, société réputée pour ses médicaments génériques, s’était concentré sur Actiq et Fentora, deux médicaments de marque à base de fentanyl approuvés pour des patients atteints de cancer. Teva les aurait recommandés à plusieurs reprises, plus largement, et pour d’autres types de douleurs, dans une « stratégie de marketing trompeuse et dangereuse », a indiqué la plainte.

    Teva s’est déclarée intéressée par la négociation d’un accord global, comme l’ont fait d’autres sociétés pharmaceutiques impliquées.


    La société a déclaré mercredi que les règlements ne constituaient « pas un aveu de responsabilité ou une preuve d’actes répréhensibles, et qu’elle continuerait à se défendre devant les tribunaux dans les États où nous n’avons pas conclu d’accord ».

    Plusieurs sociétés pharmaceutiques et distributeurs font face à des milliers d’accusations de la part des autorités étatiques et locales, qui les tiennent pour responsables de la crise de dépendance et surdose aux opioïdes qui a frappé les États-Unis. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la crise sanitaire aurait coûté la vie à près de 500 000 Américains depuis 1999.

    À travers tout le pays, autorités locales, États, tribus amérindiennes, syndicats, districts scolaires et autres groupes d’intérêts poursuivent l’industrie pharmaceutique sur la question des analgésiques.

    Le mois dernier, Johnson & Johnson et trois grands distributeurs (AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson) ont conclu un accord global d’une valeur de 26 milliards de dollars en règlement des procès ouverts les impliquant dans la crise des opioïdes.


    Teva faisait initialement partie de ce collectif qui, en 2019, avait proposé un règlement de l’ordre de 48 milliards de dollars, composé pour Teva de 250 millions de dollars en espèces et 23 milliards de dollars en fourniture de médicaments.

    L’accord global de 26 milliards de dollars a finalement été conclu sans Teva, qui a traité les poursuites au fil de l’eau, incapable de proposer davantage de liquidités, du fait d’une dette de plus de 20 milliards de dollars, comme l’avait expliqué le PDG de Teva, Kåre Schultz, en juillet dernier.

    À la mi-décembre, un juge fédéral avait rejeté l’accord de grande envergure du fabricant d’OxyContin, Purdue Pharma, visant à régler des milliers de poursuites en matière d’opioïdes.

    #téva #pharma #fraude #santé #big_pharma #médicaments #opioides #OxyContin #analgésiques #industrie_pharmaceutique #sackler #corruption #covid-19 #santé_publique #médecine #big-pharma #opioïdes #opiacés #Purdue_Pharma #Johnson&Johnson #Endo_International #Allergan #AbbVie #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #marketing

  • 100 000 morts en un an : les Etats-Unis dépassés par la crise des opioïdes Hélène Vissière (Washington) 05/12/2021
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/100-000-morts-en-un-an-les-etats-unis-depasses-par-la-crise-des-opioides_21

    En ce mardi matin, ils sont une petite poignée devant le camping-car de Family and Medical Counseling Service, Inc., ou FMCS, stationné dans un quartier noir de Washington. Cette ONG échange les seringues usagées et fournit diverses aides aux toxicomanes. « Avant, quand on arrivait, il y avait foule, c’était de longues files d’attente, explique Tyrone Pinkney, l’un des responsables. Mais aujourd’hui tellement de gens sont morts... » A Washington, comme ailleurs aux Etats-Unis, c’est une véritable hécatombe. 

    Plus de 100 000 Américains ont succombé à une overdose entre avril 2020 et avril 2021, soit plus que le total combiné des décès causés par les accidents de la route et par les armes à feu. Les chiffres sont vertigineux : les morts par overdose ont crû de près de 30 % par rapport à l’année précédente, et plus que doublées depuis 2015. Deux tiers d’entre elles sont dues aux opioïdes de synthèse, principalement le fentanyl. 


    Un agent de l’agence américaine de lutte contre la drogue (DEA) examine des médicaments confisqués contenant du fentanyl, le 8 octobre 2019 dans un laboratoire de New York - afp.com/Don Emmert

    Cet analgésique 100 fois plus puissant que la morphine et beaucoup moins cher, fabriqué par des trafiquants et vendu via les réseaux sociaux ou dans la rue, est souvent mélangé subrepticement à la cocaïne, à l’héroïne ou à de faux comprimés d’OxyContin, de Percocet, d’hydrocodone ou de Xanax, médicaments normalement vendus sur ordonnance. 

    Selon la DEA, l’agence fédérale de lutte contre la drogue, 42 % des pilules testées en contenaient au moins 2 milligrammes, une dose potentiellement mortelle. Et le consommateur, lorsqu’il les achète, croit souvent qu’il s’agit de vrais médicaments et ne sait donc pas ce qu’il ingère. En 2016, le chanteur Prince est mort d’une overdose accidentelle. Selon le procureur, il pensait prendre un cachet de Vicodin pour soulager des douleurs à la hanche. Il avalait en fait du fentanyl. 

    La crise des opioïdes n’est pas nouvelle. A la fin des années 1990, les compagnies pharmaceutiques ont vanté, à coup d’énormes campagnes marketing, les mérites de l’OxyContin pour le mal de dos, l’arthrite, la fibromyalgie (affection chronique, caractérisée par des douleurs diffuses persistantes) et toutes les autres douleurs chroniques. Cette pilule miracle s’est révélée très addictive et moins efficace qu’annoncé. Et des milliers de mères de famille, d’adolescents et de retraités, à qui leur médecin avait prescrit de l’OxyContin pour une sciatique, une rage de dents ou une fracture, se sont retrouvés accros sans le savoir. 


    Lorsque les autorités américaines ont commencé enfin à réglementer l’accès à ces médicaments, l’effet a été catastrophique. Les consommateurs se sont rabattus sur les comprimés au marché noir, souvent contrefaits, avant de se tourner vers l’héroïne et les opioïdes synthétiques à partir de 2013. Comme Colton. « Je n’avais jamais pris de drogue de ma vie », raconte ce grand Noir qui travaille pour FMCS. A la suite d’une blessure, on lui prescrit du Percocet et d’autres antidouleur. « Je suis devenu peu à peu totalement dépendant, et je suis passé à l’héroïne. » Aujourd’hui, il s’en est sorti, mais sa femme, elle aussi accro à la suite d’un accident de voiture, est morte d’une overdose l’an dernier. 

    « Il faut arrêter de prescrire frénétiquement des opioïdes par ordonnance »
    Ces analgésiques de synthèse ont une autre conséquence dramatique. Ils causent des ravages même chez ceux qui n’utilisent pas d’opioïdes. En février, Mia Gugino, une étudiante de Las Vegas de 17 ans, a pris un soir une pilule d’ectasy mêlée à son insu à du fentanyl. A midi, quand son père est entré dans sa chambre, elle était mourante. « Un seul comprimé peut tuer », a résumé le responsable de la police locale. On en trouve même dans la marijuana. Depuis juillet dans le Connecticut, 39 individus ont fait une overdose après avoir fumé de l’herbe. 

    L’épidémie faisait déjà rage avant la pandémie, mais l’isolement, la dépression, l’accès limité aux traitements et surtout au naloxone, un antidote à l’overdose, ont exacerbé la crise. Assis dans le camping-car de l’association FMCS, Terrence Cooper, un autre coordinateur, est très pessimiste. « C’est tragique. Le Covid a dopé le marché de la drogue. Les gens veulent du fentanyl, car c’est mieux pour se défoncer. On a perdu plein de patients qui ont rechuté parce que leur organisme n’était plus prêt à tolérer une substance aussi forte. On mène une lutte très dure et sans fin. » 

    Le fentanyl est très facile à produire, et rapporte à ses producteurs bien plus que la cocaïne ou l’héroïne. Il vient principalement de Chine - sous forme de composant ou de produit fini - et est acheminé au Mexique, où les cartels le récupèrent et le transportent clandestinement aux Etats-Unis, le plus souvent en petites quantités, ce qui complique son interception. 

    L’épidémie d’overdoses est « une crise nationale » qui « ne cesse de s’aggraver », affirme Anne Milgram, patronne de la DEA. L’administration Biden a prévu 2 milliards de dollars dans son plan de relance économique et 11 milliards supplémentaires dans le projet de budget pour améliorer prévention et traitement, et distribuer davantage de naloxone et de tests rapides pour aider les toxicomanes à détecter des traces de fentanyl dans leurs produits. 

    Des mesures « insuffisantes » pour le Dr Andrew Kolodny, de la Brandeis University, l’un des premiers à avoir mis en garde contre les dangers de ces analgésiques. « Il faut arrêter de prescrire frénétiquement des opioïdes par ordonnance. Il faut ensuite faciliter l’accès aux traitements comme la buprénorphine, qui soigne la dépendance, mais celle-ci reste chère et compliquée à obtenir. » Il milite pour la mise en place d’un grand programme sur le modèle de celui créé pour le sida, où les médicaments étaient accessibles à tous. « C’est une urgence de santé publique », conclut-il. D’autant que de nouvelles drogues - le protonitazène et l’isotonitazène - encore plus puissantes que le fentanyl et qui exigent une plus forte dose d’antidote en cas d’overdose sont en train d’arriver sur le marché. 

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  • Etats-Unis : l’accord à 26 milliards sur les opiacés prêt pour la prochaine étape
    https://www.letemps.ch/economie/etatsunis-laccord-26-milliards-opiaces-pret-prochaine-etape

    Trois distributeurs américains de médicaments et le laboratoire Johnson & Johnson ont reçu le soutien d’assez d’Etats pour passer à la prochaine étape de l’accord lié aux opiacés. Ils ont accepté en juillet de payer 26 milliards de dollars pour solder des litiges.

    Ce règlement à l’amiable doit leur permettre d’éviter des milliers d’actions en justice intentées par des Etats américains et collectivités locales qui accusent les entreprises d’avoir un rôle dans cette crise sanitaire, à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis.

    #AmerisourceBergen, #Cardinal_Health et #McKesson ont, dans un communiqué commun, expliqué avoir reçu le feu vert de 42 des 49 Etats qui les poursuivaient, ainsi que du district de Washington, la capitale, et de cinq territoires américains.

    Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson a indiqué dans un message séparé être aussi prêt à passer à la prochaine étape prévue dans l’accord. « Ce règlement ne constitue pas une admission de responsabilité ou d’acte répréhensible et l’entreprise continuera de se défendre contre tout litige que l’accord final ne résout pas », a souligné la société.

    Aux collectivités locales de se prononcer
    Johnson & Johnson, qui fait partie des laboratoires accusés d’avoir alimenté la crise en produisant des opiacés, a confirmé en juin avoir arrêté la production et la vente de ces substances. Les distributeurs de médicaments sont, eux, accusés d’avoir fermé les yeux sur des commandes d’opiacés suspectes.

    Selon les termes négociés, le versement des 26 milliards de dollars (23,7 milliards de francs) - qui doivent permettre aux Etats et collectivités de financer les traitements rendus nécessaires par ce fléau - dépend du nombre d’Etats américains qui valideront l’accord.

    Chaque Etat participant a maintenant jusqu’au 2 janvier pour demander à leurs collectivités locales respectives si elles veulent aussi être parties prenantes à l’accord. Si les conditions sont remplies, l’accord entrera en vigueur « 60 jours après que les distributeurs auront déterminé qu’il y a une participation suffisante pour procéder », détaille le communiqué.

    S’il se confirme, l’accord sera le plus important de l’épique et complexe bataille juridique engagée par les Etats et collectivités américaines pour faire payer les entreprises.

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  • Un ancien conseiller révèle que le plan d’immunité collective du gouvernement Johnson prévoyait 800.000 décès au Royaume-Uni - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/05/26/rucv-m26.html

    Des décès à plus grande échelle encore étaient activement envisagés à Downing Street. Dans le tweet 31, Cummings révèle : « Il y a eu un exercice PHE appelé Exercice NIMBUS dans un futur hypothétique le 14/4/20 avec des diapositives COBR simulées ».

    Le tweet indique qu’il y aurait une semaine supposée de pic le 13 mai 2020 et 33 millions de cas de Covid-19 dans la population sur une « vague de 16 semaines ». Il déclare à propos de ce scénario que les hôpitaux seraient pleins dès le 14 avril 2020 et qu’il y aurait plus de « 800K morts » et « les écoles devaient rester ouvertes (!!) » L’exercice s’est déroulé en mars 2020, dit-il, c’est-à-dire avant ou autour du moment où le gouvernement a été contraint d’imposer un confinement.

    Cummings cherche sans doute à prendre ses distances avec une politique d’immunité collective meurtrière dans laquelle il est impliqué et affirme maintenant que pratiquement aucun décès n’aurait eu lieu en Grande-Bretagne avec des « personnes compétentes aux commandes ». Le Sunday Times avait rapporté en mars 2020 que quelques semaines avant, fin février, Cummings avait exposé la stratégie du gouvernement lors d’une réunion privée. Un observateur a décrit la politique comme suit : « immunité collective, protéger l’économie et si cela veut dire la mort de quelques retraités, tant pis ».

  • « Les Nouveaux Cobayes » : le rôle de la Silicon Valley dans l’infantilisation au travail
    https://www.lemonde.fr/emploi/article/2020/03/25/les-nouveaux-cobayes-le-role-de-la-silicon-valley-dans-l-infantilisation-au-

    Pourquoi le lieu de travail est-il devenu un mixte de jardin d’enfants et de centre de tests de personnalité ? Inutiles, ces exercices sont aussi un facteur de stress, explique le journaliste américain Dan Lyons dans son dernier ouvrage. Le livre. Un matin de juin 2017, Dan Lyons se retrouve à Menlo Park, en Californie, attablé avec Julia, une femme qui anime des ateliers en entreprise. Depuis deux ans, le journaliste américain tente de comprendre le monde du travail moderne et pourquoi il (...)

    #Johnson&Johnson #Google #Unilever #GAFAM #GigEconomy #travail

    ##Johnson&Johnson

  • Drugmakers Turn to Data Mining to Avoid Expensive, Lengthy Drug Trials - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/drugmakers-turn-to-data-mining-to-avoid-expensive-lengthy-drug-trials-115770970

    Drugmakers are trying to win drug approvals by parsing vast data sets of electronic medical records, shifting away from lengthy, and costly, clinical trials in patients. Pfizer Inc., Johnson & Johnson and Amgen Inc. are among the drugmakers that have submitted the data-mining analyses to the U.S. Food and Drug Administration in seeking approval to sell new medicines or for new uses for older ones. The FDA has approved new uses for breast cancer, bladder cancer and leukemia drugs in (...)

    #Johnson_&_Johnson #Amgen #Pfizer #algorithme #prédiction #data #BigData #données #santé

    ##Johnson_&_Johnson ##santé
    https://images.wsj.net/im-138721/social

  • Le « data mining » va-t-il remplacer les essais cliniques ? | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/data-mining-remplacer-essais-cliniques-gain-temps-argent-laboratoires

    Exploiter une masse de données plutôt que tester des traitements in vivo : la big data pourrait faire gagner des années à la médecine. Les essais cliniques ont-ils fait leur temps ? Dans le cadre de demandes d’autorisations auprès de la Food and Drug Administration (FDA), trois laboratoires américains –Pfizer, Johnson & Johnson et Amgen– ont présenté à celle-ci des analyses basées sur le data mining de dossiers médicaux. De nouveaux usages de traitements existants pour le cancer du sein, de la vessie (...)

    #Pfizer #Johnson_&_Johnson #algorithme #prédiction #BigData #data #datamining #santé #FDA (...)

    ##Johnson_&_Johnson ##santé ##Amgen