• Défense et illustration des libertés académiques : un eBook gratuit

    Mediapart propose sous la forme d’un livre numérique téléchargeable gratuitement les actes du colloque de défense des libertés académiques organisé par #Éric_Fassin et #Caroline_Ibos. Témoignant d’une alliance entre #journalistes et #intellectuels face à l’#offensive_réactionnaire contre le droit de savoir et la liberté de chercher, il sera présenté lors du débat d’ouverture de notre Festival, samedi 25 septembre.

    Dans un passage trop ignoré de ses deux conférences de 1919 réunies sous le titre Le Savant et le Politique, Max Weber plaide pour une sociologie compréhensive du #journalisme. Lui faisant écho à un siècle de distance, ce livre numérique à l’enseigne de La savante et le politique témoigne d’une alliance renouvelée entre intellectuels et journalistes, dans une #mobilisation commune en défense du #droit_de_savoir et de la #liberté_de_dire, de la #liberté_de_chercher et du #droit_de_déranger.

    Constatant que le journaliste, échappant « à toute classification sociale précise », « appartient à une sorte de #caste de #parias que la “société” juge toujours socialement d’après le comportement de ses représentants les plus indignes du point de vue de la #moralité », Max Weber en déduisait, pour le déplorer, que « l’on colporte couramment les idées les plus saugrenues sur les journalistes et leur métier ». Dans une réminiscence de son projet inabouti de vaste enquête sur la #presse, présenté aux « Journées de la sociologie allemande » en 1910, il poursuit : « La plupart des gens ignorent qu’une “œuvre” journalistique réellement bonne exige au moins autant d’“intelligence” que n’importe quelle autre œuvre d’intellectuels, et trop souvent l’on oublie qu’il s’agit d’une œuvre à produire sur-le-champ, sur commande, à laquelle il faut donner une efficacité immédiate dans des conditions de création qui sont totalement différentes de celles des autres intellectuels ».

    Ce plaidoyer en défense de l’artisanat du métier n’empêchait pas la lucidité sur les corruptions de la profession, avec un constat sans âge qui peut aisément être réitéré et actualisé : « Le #discrédit dans lequel est tombé le journalisme, ajoutait en effet Weber, s’explique par le fait que nous gardons en mémoire les exploits de certains journalistes dénués de tout sens de leurs #responsabilités et qui ont souvent exercé une influence déplorable. » De tout temps, le journalisme est un champ de bataille où s’affrontent l’idéal et sa négation, où la vitalité d’une discipline au service du public et de l’#intérêt_général se heurte à la désolation de sa confiscation au service d’intérêts privés ou partisans, idéologues ou étatiques. Tout comme, dressée contre les conservatismes qui voudraient l’immobiliser et la figer dans l’inéluctabilité de l’ordre établi, la République elle-même ne trouve son accomplissement véritable que dans le mouvement infini de l’émancipation, dans une exigence démocratique et sociale sans frontières dont l’égalité naturelle est le moteur.

    C’est ce combat qui réunit ici des journalistes et des intellectuels, le journal en ligne que font les premiers et le colloque qu’ont organisé les seconds. Si Mediapart publie en eBook, après l’avoir diffusé dans son Club participatif, les actes du colloque La savante et le politique organisé les 7-10 juin 2021 par Éric Fassin et Caroline Ibos, c’est tout simplement parce qu’à travers des métiers différents, avec leurs légitimités propres, leurs procédures universitaires pour les uns et leurs écosystèmes économiques pour les autres, intellectuels et journalistes sont aujourd’hui confrontés à la même menace : la fin de la #vérité. De la vérité comme exigence, recherche et audace, production et #vérification, #confrontation et #discussion. L’#assaut lancé contre les libertés académiques, sous prétexte de faire la chasse aux « pensées décoloniales » et aux « dérives islamo-gauchistes », va de pair avec l’offensive systématique menée contre l’#information indépendante pour la marginaliser et la décrédibiliser, la domestiquer ou l’étouffer.

    Les adversaires que nous partageons, qui voudraient nous bâillonner ou nous exclure en nous attribuant un « #séparatisme » antinational ou antirépublicain, sont en réalité les vrais séparatistes. Faisant sécession des causes communes de l’#égalité, où s’épanouit l’absence de distinction de naissance, d’origine, de condition, de croyance, d’apparence, de sexe, de genre, ils entendent naturaliser les #hiérarchies qui légitiment l’#inégalité de #classe, de #race ou de #sexe, ouvrant ainsi grand la porte aux idéologies xénophobes, racistes, antisémites, ségrégationnistes, suprémacistes, sexistes, homophobes, négrophobes, islamophobes, etc., qui désormais ont droit de cité dans le #débat_public. S’ils n’en ont pas encore toutes et tous conscience, nul doute que la nécrose des représentations médiatique et politique françaises à l’orée de l’élection présidentielle de 2022 leur montre déjà combien ils ont ainsi donné crédit aux monstres de la #haine et de la #peur, de la guerre de tous contre tous.

    Pour entraver ce désastre, nous n’avons pas d’autre arme que notre liberté, et la #responsabilité qui nous incombe de la défendre. Liberté de penser, d’informer, de chercher, de dire, de révéler, d’aller contre ou ailleurs, d’emprunter des chemins de traverse, de réfléchir en marge ou en dehors, de créer sans dogme, d’imaginer sans orthodoxie. Si la chasse aux dissidences et aux mal-pensances est le propre des pouvoirs autoritaires, elle est aussi l’aveu de leur faiblesse intrinsèque et de leur fin inévitable, quels que soient les ravages momentanés et désastres immédiats de leurs répressions.

    La richesse, la vitalité et la force des contributions de ce livre numérique ne témoignent pas seulement d’une résistance au présent. Elles proclament ce futur de l’#émancipation qui germe sur les ruines d’un ordre agonisant.

    Pour télécharger l’eBook :
    https://static.mediapart.fr/files/defense_et_illustration_des_libertes_academiques.epub

    https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/230921/defense-et-illustration-des-libertes-academiques-un-ebook-gratuit

    #livre #Caroline_Ibos #livre #liberté_académique #libertés_académiques #recherche #université #ESR #islamo-gauchisme

  • Warum der Fall Nemi El-Hassan die Krise des deutschen Journalismus aufzeigt
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/berlin-warum-der-fall-nemi-el-hassan-die-krise-des-deutschen-journa

    16.9.2021, von Hanno Hauenstein - Berlin - Das hier ist ein Kommentar über Nemi El-Hassan. Über den Versuch von rechts, ihre journalistische Arbeit und Person zu diskreditieren. Eine Sache, die mit El-Hassan nur indirekt zu tun hat, scheint in diesem Kontext essenziell zu zeigen: Das System, in dem ihre Haltungen gerade verhandelt werden – der deutsche Journalismus – befindet sich in einer ernst zu nehmenden Krise. Einer Krise, die längst nicht mehr nur struktureller, sondern zunehmend ideologischer Natur ist.

    Zur Sache selbst: Nemi El-Hassan, so der Vorwurf, lief im Alter von 20 auf dem sogenannten Al-Kuds-Marsch in Berlin mit. Der Al-Kuds-Marsch ist eine antizionistische Demonstration, auf der in den vergangenen Jahren regelmäßig antisemitische Parolen gerufen wurden. Es geht mir hier in keiner Weise darum, antisemitische Äußerungen oder Handlungen zu entschuldigen. Oder die Problematik einer Veranstaltung wie des Al-Kuds-Marsches kleinzureden. Dass antizionistische Demos in Deutschland inzwischen teils vor Synagogen stattfinden, dass Jüdinnen immer öfter aggressiv gebeten werden, sich zu Israel zu positionieren, allein weil sie Jüdinnen sind, ist Teil eines traurigen Alltags in Deutschland.

    Und ja, dass El-Hassan 2014 ausgerechnet auf diese Demonstration gegangen ist, um ihre Solidarität mit Palästinensern während des Israel-Gaza-Kriegs auszudrücken, ist unglücklich. Das hat sie inzwischen selbst klargestellt: „Ich verurteile jegliche antisemitischen Äußerungen und Aktionen, sämtliche Arten von Gewalt und insbesondere die Gewalt, die auf diesen Demos stattgefunden hat“, schrieb El-Hassan jetzt auf Instagram.
    Am Rande des Gazastreifens

    In diesem Kontext keineswegs irrelevant wäre, sich damit auseinanderzusetzen, was sie 2014, im Nachgang des Israel-Gaza-Krieges, auch getan hat: El-Hassan veröffentlichte etwa einen Text namens „Am Rande des Gazastreifens: Ein Besuch bei Freunden“, in dem sie unter anderem die heute Anfang 70-jährige israelische Aktivistin Roni Keidar porträtierte und darin reportagehaft den Bedingungen einer israelisch-palästinensischen Verständigung nachspürte. „Die Sanftheit in Ronis Stimme“, schreibt El-Hassan, „ist bemerkenswert, wenn sie davon spricht, wie wichtig Verständnis für die Sicht des Gegenübers ist.“

    Im Herbst 2014 trat El-Hassan im Willy-Brandt-Haus im Rahmen einer Veranstaltung mit palästinensischen und israelischen Musikern auf, unter dem Titel: „Über Mauern und Grenzen hinweg“. In den Folgejahren hat sie sich immer wieder als kritische Journalistin hervorgetan, die sich mit den Bedingungen und Effekten von Antisemitismus und Rassismus auseinandersetzt. So etwa im „Frontal“-Beitrag „Nach dem Anschlag in Halle – Perfide Parolen, abstruse Verschwörungen“ von 2019, in dem sie antisemitischen Stereotypen nachgeht und Personen konfrontiert, die sie verbreiten.

    Dass der deutsche Mainstream derzeit bemühter ist, El-Hassan als antisemitische Islamistin zu framen, anstatt sich – was wirklich lediglich ein paar Google-Klicks erfordern würde – ein ausgewogenes Bild darüber zu machen, wie ihre Haltung zu Israel und Palästina bereits 2014 tatsächlich aussah und wie sie sich in den letzten Jahren immer wieder für interkulturelle Verständigung und gegen Antisemitismus starkmachte, spricht Bände.

    Als Deutsche mit palästinensischen Wurzeln, die sich aktiv mit der Lebensrealität von Israelis und Palästinensern auseinandergesetzt hat, hat El-Hassan offenbar eine aufrichtigere Beziehung zu Israel als der Großteil der deutschen Mehrheitsgesellschaft, die sich momentan anspruchsberechtigt fühlt, ihre Stimme zu diskreditieren.
    Die Diskussion um Nemi El-Hassan bedient alte Muster

    Das Muster, das diese Diskussion bedient, ist natürlich nicht neu. Und darin kann es auch kaum wen überraschen, dass Beatrix von Storch sich über die Entscheidung des WDR freut, den Start der Moderation von Nemi El-Hassan bei „Quarks“ vorerst auszusetzen. So wird seitens deutscher Journalisten – auffällig oft aus dem Hause Springer – in erwartbarer Regelmäßigkeit unter dem Deckmantel eines Engagements gegen Antisemitismus eine Rhetorik der Spaltung kaschiert, die je nach Gusto gegen Migrantinnen, Nicht-Weiße oder Kritiker israelischer Politik in Anschlag gebracht wird – darunter auch Jüdinnen und Juden. In parodistisch wirkender Überzeichnung rückte die Welt am Sonntag jüngst selbst progressive Linke wie Carolin Emcke oder Max Czollek in die Nähe von Antisemitismus.

    Czollek wurde dabei seine jüdische Identität abgesprochen. Emcke wurde vom Chefredakteur der Welt am Sonntag Johannes Boie vorgehalten, sie bagatellisiere „das Leid der Juden“. Der Vorwurf des Antisemitismus, der im Land der Täter ein scharfes Schwert sein sollte, wird so zu politischen Zwecken instrumentalisiert und verwässert. Wer die Debatten allein der vergangenen anderthalb Jahre verfolgt hat, könnte meinen, all dies hätte längst einen tipping point erreichen müssen. Es hätte den destruktiven „Diskurs“ aus dem Hause Springer als das offenbaren müssen, was er ist: antipluralistisch, xenophob, provinziell.

    Stattdessen legte die Welt am Sonntag Ende Juli nach, indem sie am Beispiel des Schwarzen, wenige Monate zuvor zum nächsten HKW-Intendanten ernannten Kurators Bonaventure Ndikung die vermeintliche Inkonsequenz des BDS-Beschlusses bemängelte. Und Monika Grütters in einer geradezu grotesken Geste indirekt dazu aufrief, Ndikungs Berufung doch besser noch mal zu prüfen.

    Die Idee hinter derartigen rhetorischen Manövern scheint zu lauten: Solange wir uns zu unsachlichen Antisemitismus-Polizisten aufspielen, können wir die bruchhafte Leerstelle unserer deutschen Identität überspringen. Es ist ein schablonenhaftes Karteikasten-Denken, das dazu dient, denjenigen, die es vortragen, einen zwielichtigen Status als vermeintlich Geläuterte der Geschichte zu sichern, die deren „Lehren“ wiederum gegen vermeintlich unzivilisierte Wilde verteidigen.
    Die Welt am Sonntag und Hans-Georg Maaßen

    Dabei muss man sich ernsthaft fragen: Wo war die Querfront der Welt am Sonntag, als Hans-Georg Maaßen mit seiner Rede von „Globalisten“ antisemitische Denkfiguren aufwertete? Oder als Schäuble Maaßen jüngst wieder in Schutz nahm? Wo war die Bild-Zeitung, als „Querdenker“, die AfD und ein Vegan-Koch die Corona-Krise kontinuierlich dazu nutzten, völkisches Gedankengut aus dem Urschlund der deutschen Innerlichkeit hervorzukitzeln?

    Dabei ist es ja nicht so, als wäre die Welt am Sonntag zu Differenzierung prinzipiell nicht in der Lage. „Klarheit“, schrieb Johannes Boie im Frühjahr 2020, wird „häufig darin bestehen, Uneindeutigkeiten nachzuzeichnen, Ambivalenzen herauszuarbeiten (...) Die ganze Wahrheit ist komplizierter als ihr eindimensionales Weltbild.“ Wofür Boie Differenzierung einforderte? In seinem Text geht es um die Frage, ob der Attentäter von Hanau tatsächlich rechtsextrem war. Oder, wie der Text nahezulegen scheint, ob er nicht eher ein verirrter Einzeltäter gewesen sei. Journalisten, so Boie, dürften sich in ihrer Beurteilung nicht von Dritten treiben lassen.

    Jetzt, wo viele deutsche Journalistinnen in Deutschland bemüht sind, Nemi El-Hassan als verkappte Islamistin zu zeichnen, die sich angeblich nichts inniger wünscht, als Israel von der Landkarte zu streichen, ist es schon merkwürdig zu beobachten, wie Boie die im Fall des Hanau-Täters so ehern verteidigte Differenzierungsfähigkeit plötzlich abhandenkommt.

    Wer seinen jüngsten Kommentar zu El-Hassans Teilnahme and der Al-Kuds-Demonstration 2014 liest, muss kein Rassismus-Experte sein, um hier mehr zu erkennen als ein Bedürfnis, die Sicherheit von Jüdinnen und Juden zu wahren. In seiner Problembeschreibung der Al-Kuds-Demonstration heißt es etwa, dass „Migranten ‚Allahu Akbar‘ brüllen“. Anverwandelt er sich damit nicht selbst einer Rhetorik der Menschenfeindlichkeit? Kann man das wirklich noch ernst nehmen? Als Schutzversuch einer in Deutschland diskriminierten Minderheit? Wohl kaum. Boie macht sich mindestens unglaubwürdig. Und mit ihm tun es viele andere.
    Nemi El-Hassan ist für Springer ein gefundenes Subjekt

    Überhaupt: Wenn sich der Maßstab journalistischer Integrität neuerdings danach bemisst, ob man in einer Art „Kontaktschuld“ mit Antisemiten steht, wäre es für jeden Journalisten und jede Journalistin dieses Landes durchaus sinnvoll, einmal in sich zu gehen und sich zum Beispiel zu fragen, ob sie etwa 2003 auf einer der unzähligen Anti-Irak-Kriegs-Demos mitliefen, die bekanntlich von antisemitischen Motiven nur so durchzogen waren – und was dies für die Integrität ihres eigenen journalistischen Schaffens bedeutet.

    Oder ob sie etwa bei Gesprächen mit entfernten Familienmitgliedern am Weihnachtsabend dieselbe unnachgiebig-argwöhnische Schutzhaltung Israel gegenüber einnehmen, die sie ansonsten so gerne gegen Migrantinnen in Anschlag bringen.

    Für Springer-Journalisten wäre es jetzt vielleicht auch ein sinnvoller Moment, sich noch mal mit der eigenen Betriebsgeschichte auseinanderzusetzen. Axel Springer selbst war in der NS-Zeit für antisemitische Propaganda mitverantwortlich, etwa als Mitarbeiter der Altonaer Nachrichten. Nach dem Zweiten Weltkrieg beschäftigte er mehrere Mitarbeiter, die einst überzeugte Nazis waren. Etwa Paul Karl Schmidt, der die NS-Propaganda des Auswärtigen Amtes steuerte. Schmidt hatte 1944 beispielsweise Anregungen geschrieben, wie eine Juden-Deportation in Budapest nach außen verharmlost werden könnte. Nach dem Krieg veröffentlichte er unter dem Namen Paul Carell Bücher, die die Wehrmacht verherrlichten, und arbeitete als Redenschreiber. Für wen? – für Axel Springer.

    Es wäre jetzt außerdem auch ein guter Moment für den WDR, noch mal darüber nachzudenken und sich womöglich auch öffentlich zu positionieren, weshalb man sich 2020 verteidigend vor Lisa Eckhart stellte, die durch antisemitische Witze über Juden auffiel. Und jetzt, wo es um die Beschäftigung einer nicht-weißen Deutschen durch den Sender geht, die sich aktiv gegen Antisemitismus ausspricht, der Druckwelle von rechts nachgibt.

    Es wäre überhaupt ein guter Moment für deutsche Medienhäuser – auch außerhalb des Hauses Springer –, darüber nachzudenken, warum Nemi El-Hassan in vielen Artikeln, die über den Fall erschienen sind, mit Kopftuch abgebildet wurde, das sie seit Jahren abgelegt hat. Warum will man die persönliche Entwicklung dieser Person schlicht nicht wahrhaben? Sie auf etwas festschreiben, das sie nicht ist – womöglich auch nie war?

    Wenn diese Diskussion eins ist, dann scheinheilig. Sie ist Ausdruck einer inzwischen normalisierten deutschen Sehnsucht, die Deutungshoheit über Antisemitismus gegen Minderheiten in Anschlag zu bringen. Ob diese nun jüdisch, muslimisch oder links sind, scheint dabei kaum mehr eine Rolle zu spielen. Dass dieses Muster von einer breiten Medienöffentlichkeit abgenickt oder hingenommen wird, sollte uns ernsthaft zu denken geben.

    #Allemagne #antisemitisme #journalisme #harcèlement

  • "Comment couvrir une crise sanitaire sans précédent, qui dure depuis près de deux ans ? Les médias se sont-ils fourvoyés dans leur traitement de la pandémie de Covid-19 ? Comment parler des labos, des vaccins et des médicaments... en conservant son indépendance ? Emmanuelle Walter a invité trois spécialistes pour en discuter dans le dernier épisode de « Club Indé » : Bruno Toussaint, de la revue médicale Prescrire, et les journalistes scientifiques indépendants Lise Barnéoud (qui pige pour Le Monde, Mediapart et a écrit « Vaccins, petit guide par temps de Covid ») et Brice Perrier (qui pige pour Marianne et a écrit « Sars-Cov-2, aux origines du mal »)."

    https://www.arretsurimages.net/emissions/club-inde/club-inde-4-la-couverture-media-du-covid-a-contribue-a-lanxiete

    #Réflexion #EMI #Vidéo #Journalisme

  • 22 septembre : lancement de la revue RetroNews
    http://www.davduf.net/22-septembre-lancement-de-la-revue-retronews

    Trop trop hâte de découvrir la bête @RetroNewsFr version papier ! (où je me suis bien amusé à me glisser dans la peau d’un @prefpolice : Jean Chiappe, 1934) Comment la presse reflète-t-elle, depuis plus de trois siècles, les grands questionnements et les évolutions qui traversent nos sociétés ? Comment ce « miroir » du passé permet-il tout aussi bien d’entrer dans l’histoire que d’en approfondir la connaissance ? Pour encourager la découverte de cette matière inépuisable, RetroNews lance une nouvelle (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Police, #Journalisme_de_préfecture

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • la pénurie de puces, bel enfumage

    – Des ventes de voitures qui font -15%
    – Les parkings des concessionnaires sont pleins de véhicules à vendre, comme vous pouvez le voir tous les jours.
    – Les acheteurs sont troublés par les annonces d’interdiction des véhicules à moteur thermique. Les véhicules haut de gamme, plus chers ont du mal à trouver des acheteurs, ceux ci achètent des véhicules électriques.
    – Crier à la pénurie permet de favoriser la vente du haut de gamme, au détriment du bas de gamme moins cher, il y a un délai ma pauv. dame, mon pauv. monsieur, mais pas pour la version grand luxe. Je vais vous expliquer les modalités de notre nouvelle formule de prèt.


    – Les constructeurs ont effectivement besoin de puces électroniques, puisque 40% d’un véhicule dépend de ces puces. (Lire le Monde Diplomatique de ce mois d’Aout). Ils ne font rien pour diminuer ce taux, alors qu’ils savent pertinemment qu’il y aura problème.
    Il n’y a pas eut de progrès notable dans les automobiles depuis le GPS. Ma vielle caisse qui va avoir 10 ans consomme 5 litres au 100 km.
    – La meilleure : Le chômage technique est aux frais de la collectivité (Unédic et Etat) https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/relations-employeur-salaries/chomage-partiel

    Pourquoi se gêner ?

    Et pendant ce temps, les brillants journalistes qui nous informent si bien sont content d’avoir trouvé un sujet anxiogène supplémentaire, d’autres font avant tout des copier/coller de la version officielle.

    #journalisme #médias #merdias #presse #_journaliste #propagandistes #propagande #journullistes #médiacrates #mass_merdias #enfumage #coronavirus #pandémie #enfumage #Renault #Peugeot #Citroen #Ford #Toyota #Tesla #imposture

  • Marcel D. répond aux insultes de Thierry Moreau, Emmanuel Lechypre, Thomas Porcher, Jean-Paul Hamon

    https://www.youtube.com/watch?v=05UgletPx1o

    Mes amis, je ne pouvais pas rester sans rien dire face aux insultes de ces Warriors du dimanche.
    Face à ces personnages — qui sont en réalité insignifiants — ne demandez pas justice, exigez-là !
    Nous devons nous faire respecter et demander des comptes aux chaînes de Télévisions de ne plus accepter que des trublions insultent et menacent physiquement des millions de Français sans qu’il ne se passe rien, qu’aucune sanction ne voit le jour.
    C’est inacceptable !
    En attendant que la justice fasse son travail, continuons le combat du bien et exigeons le respect !
    A Tchao les gars !
    Marcel D.

    #Humour #pandémie #journalisme #médias #merdias #presse #_journaliste #propagandistes #propagande #journullistes #médiacrates #mass_merdias #enfumage#santé #surveillance #coronavirus #covid-19 #médecine

  • « On va défavoriser les salariés vaccinés » : des indemnisations variables pour les parents d’enfants malades du Covid-19 Par Catherine Gasté 

    https://www.leparisien.fr/economie/on-va-defavoriser-les-salaries-vaccines-des-indemnisations-variables-pour
    Seuls les parents salariés non-vaccinés pourront être indemnisés par la Sécurité sociale et rester sept jours auprès de leur progéniture malade. Les parents vaccinés doivent se rabattre sur le chômage partiel.

    Bienvenue en Absurdie. Le sujet bruisse à la sortie des écoles, nourri par les angoisses de certains parents. Car en cas de fermeture de classes des petits à cause d’un cas de Covid-19 ou d’enfants de moins de 16 ans ayant contracté le virus, ce sera la loterie. En effet, selon les dispositions prises par le gouvernement, seuls les parents non vaccinés seront déclarés « cas contact » par l’assurance maladie et pourront rester sept jours auprès de leur bambin ou leur plus jeune enfant en étant indemnisés 90 % de leur rémunération brute (souvent jusqu’à 100 % selon les conventions collectives) sans délai de carence. Quant aux parents vaccinés, au regard des règles de la caisse d’assurance maladie, ils ne sont plus considérés comme « cas contact » depuis le 22 juillet, après une décision du ministère de la Santé. Et pour eux, ce n’est ni clair ni simple et cela entraîne une différence de traitement avec une prise en charge qui peut varier du tout au tout.
    https://www.leparisien.fr/resizer/ih5P8qo9HWNHmDIFEzzdl7M10bo=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/TBMEGOWH4NAEXLBBFUUTHW6MSI.jpg
    Les parents vaccinés, au regard des règles de la caisse d’assurance maladie, ne sont plus considérés comme « cas contact » depuis le 22 juillet. Getty Images/Courtney Hale

    La solution pour rester à la maison se trouvera au sein de l’entreprise. Soit, ils pourront demander à leur employeur — qui peut refuser — de bénéficier du chômage partiel indemnisé à hauteur de 70 % du salaire brut, donc 20 % de moins que dans le cadre d’un arrêt de travail pour « cas contact » et de 30 % inférieur au dispositif de chômage partiel prévu pour les fonctionnaires. De plus, dans ce cas de figure, ils n’auront pas d’autre choix que d’informer l’employeur qu’ils sont vaccinés, ce qui écorne le secret médical imposé par le Code du travail.

    L’autre possibilité sera de prendre des congés dits « enfants malades » rémunérés et réservés le plus souvent aux salariés des grandes entreprises qui l’ont négocié. La plupart des parents salariés n’ayant pas cette possibilité pourront encore se rabattre sur leurs congés ou leurs RTT, ou bien encore faire une demande de télétravail si les tâches le permettent. Bien évidemment sous réserve que l’employeur en soit d’accord. Sinon, c’est le congé sans solde.

    Le gouvernement va rapidement corriger
    « Les chefs d’entreprise vont bien évidemment regarder avec le salarié les solutions qui vont lui permettre de continuer à être rémunéré. Mais il n’y a pas 36 solutions. Tout cela est incohérent et aberrant, estime Jean Eudes du Mesnil secrétaire général de la CPME. Car on va défavoriser les salariés vaccinés alors que dans le même temps on fait la promotion de la vaccination dans les entreprises. »

    Le diable se cache souvent dans les détails. Cette situation ubuesque n’a visiblement pas retenu l’attention des pouvoirs publics. Un « oubli » qui crée risque évidemment quelques remous. « Il y aura forcément des cas concernant les salariés vaccinés », s’exclame Serge Legagnoa responsable Force ouvrière en charge de la Sécu. « On a toujours demandé que les procédures de prise en charge des parents par la caisse d’assurance maladie perdurent à l’identique du premier confinement. Or ça n’a pas été pris en compte », fait-il valoir.

    Selon nos informations, cette différence de traitement devrait être corrigée rapidement par le gouvernement. Cette décision est en cours d’arbitrage.

    #Abusrdie #pandémie #journalisme #santé #coronavirus #covid-19 #maladie #enfants #médecine #Hôpital

    • Merci pour cette touche d’humour.

      Et quand on rigole d’une telle blague on est quoi ?
      Ça me rappel avoir vu Macron en vidéo qui disait qu’il y avait tout un tas de complot autour de lui qui le visait lui... Si même les politiques qui se servent habituellement des complots pour rallier les crédules disent qu’il existent des complots c’est le fin de la science.... 😏

    • On critique le Président parce qu’il s’occupe de Marseille à 6 mois de la fin de son mandat, mais vous croyez sérieusement que c’est facile de passer 4 ans et demi à rénover les milliardaires ?

  • Didier Raoult à la retraite des Hôpitaux de Marseille
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/didier-raoult-mis-a-la-retraite-des-hopitaux-de-marseille-1630342819

    Ce 31 août au soir, Didier Raoult, 69 ans, ne fera plus partie d’Aix-Marseille Université et des Hôpitaux universitaires de Marseille. Retraite. Sa demande de vacations a été rejetée. Ses défenseurs crient à l’injustice.

    https://www.leparisien.fr/resizer/vOCs14wLmGNU_gIFMkBbzoDq6TE=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/553ZIG5WSBDW5HNQ2FN4TOENLY.jpg
    Didier Raoult, en août 2020 lors d’une conférence de presse. AFP/Christophe Simon

    Ce mardi est le dernier jour de Didier Raoult au sein de l’AP-HM (assistance publique des hôpitaux de Marseille). Né le 13 mars 1952, le célèbre microbiologiste arrive à 69 ans à l’âge fatidique de la retraite. La nouvelle direction de l’AP-HM http://fr.ap-hm.fr n’a pas souhaité le prolonger. Demain, mercredi 1er septembre, il ne sera plus professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) au sein d’Aix-Marseille Université et des hôpitaux universitaires de Marseille. Il n’est donc plus chef de service. Il n’enseigne plus. Dans ces deux institutions. 

    La direction générale nommée le 6 juin a refusé sa demande de vacations supplémentaires : deux demi-journées par semaine. Le nouveau directeur général de l’AP-HM, ex-numéro 2 des Hôpitaux de Paris, François Crémieux, ne s’en cache pas : « Il faut tourner la page Raoult ». Déclaration du 18 août dernier dans le journal « Le Monde ».

    Raoult pas soutenu par la commission médicale d’établissement
    Jean-Luc Jouve est sur la même longueur d’onde. Le président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HM, au micro de France Bleu Provence, se refuse à toute polémique, tout en ne faisant aucun cadeau. « Il demandait deux demi-journées de vacation par semaine. On ne pouvait pas en attendre un grand travail. On va dire qu’il a réussi sa succession car il est entouré d’une équipe brillante avec qui nous travaillons déjà ». Accusé par la vox populi de vouloir faire taire l’encombrant professeur médiatique, Jean-Luc Jouve se défend : « On est en démocratie. Il pourra toujours continuer à s’exprimer ». 

    Mais il est clair et net que la dernière sortie du professeur sur la vaccination, « protection modeste sur les variants » d’après lui, a scellé son sort. Jean-Luc Jouve : « Émettre des doutes sur l’efficacité de la santé publique, c’est inacceptable. C’est un mauvais message à faire passer. Quand on voit le très faible taux de vaccination dans les quartiers les plus indigents de Marseille, quelque part, l’IHU a sa part de responsabilité compte tenu de son aura. »

    Didier Raoult à la retraite reste directeur de l’IHU Méditerranée Infection, une fondation de coopération scientifique dont le conseil d’administration se réunit à l’automne. Et parmi ses membres fondateurs, l’AP-HM ne cache pas son désir d’évincer Didier Raoult. Seul ce conseil d’administration peut le révoquer. Mais l’AP-HM n’a qu’une seule des 18 voix. 

    Situé sur le site de la Timone, cet IHU s’étend sur 27.000 mètres carrés, dont 5.000 sont destinés aux soins du pôle maladies infectieuses et tropicales avec près de 75 lits d’hospitalisation complète depuis 2016 et 25 lits d’hôpital de jour. Philippe Parola dirige lui une unité de recherche soutenue par l’IHU, il est un proche du professeur Raoult, et il tient à souligner : « Didier reste directeur de l’IHU. Il sera à nos côtés ». 

    Pour les inconditionnels du professeur, cette page tournée par la retraite victimise un peu plus le Marseillais. Aux abords du fief du chercheur - l’IHU Méditerranée - collé à l’hôpital de la Timone, on se rend compte assez vite que l’iconoclaste est devenue une icône. « Il gêne, on le fout dehors. Quand vous voyez ces sénateurs et ces députés de 80 ans qui dorment à l’Assemblée... » 
    Défendre Raoult, c’est tirer sur les élites parisiennes. Et ça soulage les Marseillais. Frédéric, comptable, reçoit tous les jours sur son smartphone les vidéos de Didier Raoult. « Je le trouve crédible parce qu’il nous a ouvert sur beaucoup de choses. Ceux que je ne supporte pas, ce sont ces médecins qui font en sorte de n’être compris que par eux-mêmes. Ici à Marseille, vous ne trouverez personne qui dit que Didier Raoult a fait du mal. Il est probable qu’il y ait beaucoup de gens qui n’aiment pas être contredits dans les hautes sphères. » On a quand même trouvé quelqu’un qui en dit du mal. Sarah, préparatrice en pharmacie : « La retraite, ça lui donnera le temps de relire ses études ! Marseille le vénère, pas moi. Quelqu’un qui expose ses études sur Youtube, c’est de la poudre de perlimpinpin ». 

    L’infectiologue à la retraite ne se mettra pas en retrait pour autant. La copine de Sarah n’a aucun doute : « Il fera toujours parler de lui quoi qu’il arrive. Je trouve qu’il ne part pas vraiment à la retraite. » . . . .

    #Résistance #coronavirus #en_vedette #covid-19 #raoult #didier_raoult #santé #santé_publique #science #masques #covid19 #confinement #pandémie

  • « France », portrait mordant d’un monde médiatique sans scrupules
    https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12444395-france-portrait-mordant-dun-monde-mediatique-sans-scrupules.html

    Dans le nouveau film de Bruno Dumont, Léa Seydoux incarne une journaliste vedette d’une chaîne d’info en continu qui ne lâche rien pour arriver à ses fins. Avec « France », le réalisateur pointe les écueils d’un monde médiatique en quête de sensationnalisme.
    Journaliste star du paysage audiovisuel hexagonal travaillant pour une chaîne d’info en continu, France de Meurs (Léa Seydoux) ne recule devant aucun reportage traficoté pour assurer son audience et asseoir sa célébrité.

    >> A voir, la bande-annonce du film
    https://www.youtube.com/watch?v=416RC8btwd4

    Mère absente d’un fils collé à ses écrans, épouse d’un écrivain arrogant (Benjamin Biolay) avec qui elle ne partage plus grand-chose, France passe surtout ses journées avec son assistante personnelle, Lou (Blanche Gardin), qui lui voue un culte sans bornes. Mais un jour, France décide de tout plaquer pour se retrouver elle-même et s’extraire de son image.

    Une satire des médias
    Débutant par une conférence de presse à l’Elysée hilarante qui bidouille avec délice les interventions de Macron face à France de Meurs, le film s’affiche d’emblée comme une satire féroce des médias, de la télévision et des réseaux sociaux.

    Alternant avec une aisance remarquable le comique et le pathétique, Léa Seydoux est impériale alors que Blanche Gardin s’amuse, et nous amuse, à débiter des répliques sans aucune censure morale ou verbale comme son fameux « le pire, c’est le mieux ».

    « France », à voir actuellement sur les écrans, se veut une réflexion sur les contradictions d’un métier qui, selon le réalisateur, résume notre société. « Les journalistes sont des spécimens très intéressants de la modernité », a-t-il expliqué récemment à Cannes où le film était présenté en sélection officielle. « Le journaliste a une mission héroïque de vérité et est embarqué dans une industrie qui a besoin de rendement. C’est un conflit absolument irrésolu et qu’on ne peut pas résoudre ».

    « Je ne tape pas sur les médias », estime Bruno Dumont
    Bruno Dumont, cinéaste volontiers burlesque, dont les derniers films ressemblaient à des ovnis, comme son oeuvre en deux parties sur Jeanne d’Arc, livre cette fois un cinéma un peu plus grand public, dont la bande originale est signée Christophe, mort en avril 2020. Mais il assure toujours se méfier des solutions de facilité et des leçons de morale.

    « Je ne tape pas sur les médias, je ne suis pas débile », souligne le réalisateur qui entend par contre pointer le « dilemme » dans lequel se retrouveraient les journalistes, « une espèce de culpabilité » entre l’activité « très noble du journalisme » et ce qui est « corrompu par l’industrie ».

    Fustigeant sans détour la superficialité des images qui préfèrent le sensationnalisme à l’information, Bruno Dumont rapproche volontairement la facture globale de « France » à la laideur visuelle de ce monde d’élite parisianno-médiatique (on se pince devant le kitsch décoratif de l’appartement des de Meurs). Un film d’un cynisme dévastateur.

    #journalisme #information #presse à papiers #sensationnalisme #satire #médias #télévision #réseaux_sociaux #corruption #propagande #manipulation #presse #merdias #médias #propagande #journulliste #journullistes #médiacrates #france #mass_merdias #enfumage #esj #académie_esj

  • « Aujourd’hui, tu ne sors pas de film avec un truc qui va vraiment embarrasser le ministère de l’Intérieur. »
    http://www.davduf.net/aujourd-hui-tu-ne-sors-pas-de-film-avec-un-truc

    Lu dans Libération | Une enquête « Emissions policières : tournages sous haute pression » raconte par le menu comment les Sicop et Sirpa (service presse de la #Police et de la gendarmerie) embedded les équipes de télé. Petits arrangements en amis, convention de tournages, intérêts bien compris des uns et des autres. C’est signé Ismaël Halissat et Adrien Franque. Un journaliste (anonyme, hélas) raconte : Aujourd’hui, tu ne sors pas de film avec un truc qui va vraiment embarrasser le ministère de (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / Police, #Documentaire, #Journalisme_de_préfecture

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

    • Le fait qu’un interlocuteur de la pointure de Laurent Mucchielli ait besoin de recourir à une chaîne comme celle de ‘juste milieu » pour obtenir du temps de parole et avoir un auditoire est consternant.

  • Laurent Mucchielli (1/2) : violence et délinquance en France

    Cette semaine, nous recevons Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au CNRS.
    Dans cette première partie, nous aborderons ensemble la question de la violence et de la délinquance en France.

    Alors, ensauvagement ou sentiment d’insécurité ?

    https://www.youtube.com/watch?v=xO6MSkLdcJk

    #social #violence #police #insécurité #france #viol #justice #répression #violences #violences_sexuelles #fait_divers #_journaliste #journalisme #médias #presse #information #propagande #média #médias #media #laurent_mucchielli

    • L’internationalisme de l’union européenne, il n’y a que ça de vrai !

      Le pouvoir total d’une oligarchie anti démocratique aussi.

      L’OMC, c’est pas mal non plus.

      Les dégâts du néolibéralisme pour les gigantesques gains d’un trés très petit nombre de de super privilégiés, ne sont donc pas un sacrifice vain, les souffrances absurdes et classistes non plus, à St-Imier seulement, petit village gaulois.

    • Un présentation de cette lecture digne des enfants lors de leur confirmation (à l’église), ou à la première année de catéchisme.

      Mais qu’est ce que c’est que c’est ce gnan gnan sur l’anarchisme, dans cette présentation ?

      A quel milieu appartiennent elles/ils ?

      Franchement, y en a qui ferait mieux de rester sur tik tok.

    • Prière collective , pendant qu’on y est, puisqu’on en est a ce niveau, si ce n’est pas en dessous, on en est à ce niveau.

      Que les catholiques m’excusent

      Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
      
Le Seigneur est avec vous.

      Vous êtes bénie entre toutes les femmes

      Et Jésus, le fruit de vos entrailles,
      est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
      Priez pour nous pauvres pécheurs,
      Maintenant et à l’heure de otre mort . . . .

      Prière collective, digne des lectures collectives entre soit, avant tout.

  • Les États-Unis mettent hors service une société israélienne de logiciels d’espionnage Moon of Alabama
    https://www.moonofalabama.org/2021/07/us-takes-down-israeli-spy-software-company.html#more
    https://lesakerfrancophone.fr/les-etats-unis-mettent-hors-service-une-societe-israelienne-de-lo

    Un certain nombre de journaux, dans le monde entier, parlent aujourd’hui https://www.theguardian.com/world/2021/jul/18/revealed-leak-uncovers-global-abuse-of-cyber-surveillance-weapon-nso-gr de la société de piratage israélienne NSO qui vend des logiciels d’espionnage [nommés Pegasus, NdT] à divers régimes. Ce logiciel est ensuite utilisé pour espionner les téléphones des ennemis du régime, des adversaires politiques ou des journalistes qui déplaisent. Tout cela était déjà bien connu, mais l’histoire a pris un nouvel essor puisque plusieurs centaines de personnes qui sont espionnées peuvent maintenant être nommées.

    La façon dont cela s’est produit est intéressante https://www.washingtonpost.com/gdpr-consent/?next_url=https%3a%2f%2fwww.washingtonpost.com%2finvestigations%2fin :

    Les téléphones sont apparus sur une liste de plus de 50 000 numéros concentrés dans des pays connus pour surveiller leurs citoyens et également connus pour avoir été clients de la société israélienne NSO Group, un leader mondial dans le secteur, en pleine expansion et largement non réglementé, des logiciels d’espionnage privés, selon l’enquête.

    La liste ne permet pas de savoir qui y a inscrit les numéros, ni pourquoi, et on ignore combien de téléphones ont été ciblés ou surveillés. Mais l’analyse technique de 37 smartphones montre que beaucoup d’entre eux présentent une corrélation étroite entre les horodatages associés à un numéro de la liste et le déclenchement de la surveillance, dans certains cas aussi brève que quelques secondes.

    Forbidden Stories, une organisation de journalisme à but non lucratif basée à Paris, et Amnesty International, une organisation de défense des droits de l’homme, ont eu accès à cette liste et l’ont partagée avec certains journaux, qui ont effectué des recherches et des analyses supplémentaires. Le Security Lab d’Amnesty International a effectué les analyses techniques des smartphones.

    Les chiffres figurant sur la liste ne sont pas attribués, mais les journalistes ont pu identifier plus de 1 000 personnes dans plus de 50 pays grâce à des recherches et des entretiens sur quatre continents.

    Qui aurait pu dresser une telle liste pour la donner à Amnesty et à Forbidden Stories ?

    NSO est l’une des sociétés israéliennes utilisées pour mettre sur le marché le travail de l’unité de renseignement militaire israélienne, 8200. Les « anciens » membres de 8200 sont employés par NSO pour produire des outils d’espionnage qui sont ensuite vendus à des gouvernements étrangers. Le prix de la licence est de 7 à 8 millions de dollars pour 50 téléphones à espionner. C’est une affaire louche mais lucrative pour cette société et pour l’État d’Israël.

    NSO nie les allégations selon lesquelles son logiciel est utilisé pour des objectifs malsains en racontant beaucoup de conneries https://www.nsogroup.com/Newses/following-the-publication-of-the-recent-article-by-forbidden-stories-we-wa :

    Le rapport de Forbidden Stories est rempli d’hypothèses erronées et de théories non corroborées qui soulèvent de sérieux doutes sur la fiabilité et les intérêts de leurs sources. Il semble que ces "sources non identifiées" aient fourni des informations qui n’ont aucune base factuelle et sont loin de la réalité.

    Après avoir vérifié leurs affirmations, nous démentons fermement les fausses allégations faites dans leur rapport. Leurs sources leur ont fourni des informations qui n’ont aucune base factuelle, comme le montre l’absence de documentation à l’appui de nombre de leurs affirmations. En fait, ces allégations sont tellement scandaleuses et éloignées de la réalité que NSO envisage de porter plainte pour diffamation.

    Les rapports affirment, par exemple, que le gouvernement indien du Premier ministre Narendra Modi a utilisé le logiciel de NSO pour espionner https://thewire.in/government/rahul-gandhi-pegasus-spyware-target-2019-polls le chef du parti d’opposition, Rahul Gandhi.

    Comment NSO pourrait-elle nier cette allégation ? Elle ne le peut pas.

    Plus loin dans la déclaration de NSO, la société se contredit https://www.nsogroup.com/Newses/following-the-publication-of-the-recent-article-by-forbidden-stories-we-wa sur ces questions :

    Comme NSO l’a déclaré précédemment, notre technologie n’a été associée en aucune façon au meurtre odieux de Jamal Khashoggi. Nous pouvons confirmer que notre technologie n’a pas été utilisée pour écouter, surveiller, suivre ou collecter des informations le concernant ou concernant les membres de sa famille mentionnés dans l’enquête. Nous avons déjà enquêté sur cette allégation, qui, une fois encore, est faite sans validation.

    Nous tenons à souligner que NSO vend ses technologies uniquement aux services de police et aux agences de renseignement de gouvernements contrôlés dans le seul but de sauver des vies en prévenant la criminalité et les actes terroristes. NSO n’exploite pas le système et n’a aucune visibilité sur les données.

    Comment NSO peut-elle nier que le gouvernement saoudien, l’un de ses clients reconnus, a utilisé son logiciel pour espionner Jamal Khashoggi, puis l’assassiner, en disant qu’il « n’exploite pas le système » et « n’a aucune visibilité sur les données » ?

    Vous ne pouvez pas prétendre à la fois a. recueillir des informations et b. n’avoir aucun moyen de les recueillir.

    Mais revenons à la vraie question :
    • Qui a la capacité de dresser une liste de 50 000 numéros de téléphone dont au moins 1 000 ont été espionnés avec le logiciel de NSO ?
    • Qui peut faire « fuiter » une telle liste à ONG et s’assurer que de nombreux médias « occidentaux » s’en emparent ?
    • Qui a intérêt à faire fermer NSO ou du moins à rendre ses activités plus difficiles ?

    La concurrence, je dirais. Et le seul véritable concurrent dans ce domaine est l’Agence nationale de sécurité [la NSA, NdT] étatsunienne.

    Les États-Unis utilisent souvent le « renseignement » comme une sorte de monnaie diplomatique pour maintenir les autres pays dans une situation de dépendance. Si les Saoudiens sont obligés de demander aux États-Unis d’espionner quelqu’un, il est beaucoup plus facile d’avoir de l’influence sur eux. Le NSO gêne cette activité. Il y a aussi le problème que ce logiciel d’espionnage de première classe que NSO vend à des clients un peu louches pourrait bien tomber entre les mains d’un adversaire des États-Unis.

    La « fuite » à Amnesty et Forbidden Stories est donc un moyen de conserver un certain contrôle monopolistique sur les régimes clients et sur les technologies d’espionnage. (Les Panama Papers étaient un type similaire de « fuite » parrainée par les États-Unis, mais dans le domaine financier).

    Edward Snowden, qui était autrefois un partisan convaincu de la NSA mais qui en a divulgué des documents parce qu’il voulait qu’elle respecte la loi, soutient cette campagne :

    Edward Snowden @Snowden - 16:28 UTC - 18 juil. 2021 https://twitter.com/Snowden/status/1416797153524174854

    Arrêtez ce que vous êtes en train de faire et lisez ceci. Cette fuite va être l’histoire de l’année : https://www.theguardian.com/world/2021/jul/18/revealed-leak-uncovers-global-abuse-of-cyber-surveillance-weapon-nso-gr

    Edward Snowden @Snowden - 15:23 UTC - 19 juil. 2021 https://twitter.com/Snowden/status/1417143168752095239

    Il y a certaines industries, certains secteurs, contre lesquels il n’y a aucune protection. Nous n’autorisons pas un marché commercial pour les armes nucléaires. Si vous voulez vous protéger, vous devez changer la donne, et la façon dont nous le faisons est de mettre fin à ce commerce.
    Guardian : Edward Snowden demande l’interdiction du commerce de logiciels espions dans le cadre des révélations sur Pegasus https://www.theguardian.com/news/2021/jul/19/edward-snowden-calls-spyware-trade-ban-pegasus-revelations

    Edward Snowden semble vouloir dire https://www.theguardian.com/news/2021/jul/19/edward-snowden-calls-spyware-trade-ban-pegasus-revelations que NSO, qui ne vend ses logiciels qu’aux gouvernements, devrait cesser de le faire mais que la NSA devrait continuer à utiliser cet instrument d’espionnage :

    Dans une interview accordée au Guardian, M. Snowden a déclaré que les conclusions du consortium illustraient la manière dont les logiciels malveillants commerciaux avaient permis aux régimes répressifs de placer beaucoup plus de personnes sous une surveillance invasive.

    L’opinion de Snowden à ce sujet est plutôt étrange :
    chinahand @chinahand - 17:28 UTC - 19 juil. 2021 https://twitter.com/chinahand/status/1417174487678656527

    Fascinant de voir comment M."La surveillance étatique américaine est la plus grande menace pour l’humanité" s’énerve sur le fait qu’un peu de surveillance étatique est apparemment externalisée à un entrepreneur privé par des acteurs étatiques de niveau moyen et bas.

    Edward Snowden @Snowden - 17:06 UTC - 19 juil. 2021 https://twitter.com/Snowden/status/1417168921472405504

    Lisez les articles sur les fonctionnaires de Biden, Trump et Obama qui ont accepté de l’argent du groupe NSO pour enterrer toute responsabilité, même après leur implication dans la mort et la détention de journalistes et de défenseurs des droits dans le monde entier !
    WaPo : Comment les assoiffés de pouvoir de Washington ont profité des ambitions de NSO en matière d’espionnage https://www.washingtonpost.com/gdpr-consent/?next_url=https%3a%2f%2fwww.washingtonpost.com%2ftechnology%2f2021%2

    Le tumulte créé dans les médias par les révélations concernant NSO a déjà eu l’effet escompté https://www.vice.com/en/article/xgx5bw/amazon-aws-shuts-down-nso-group-infrastructure :

    Amazon Web Services (AWS) a fermé l’infrastructure et les comptes liés au fournisseur israélien de logiciels de surveillance NSO Group, a déclaré Amazon dans un communiqué.

    Cette mesure intervient alors que des médias et des organisations militantes ont publié de nouvelles recherches sur les logiciels malveillants de NSO et les numéros de téléphone potentiellement sélectionnés pour être ciblés par les gouvernements clients de NSO.

    "Lorsque nous avons appris cette activité, nous avons agi rapidement pour fermer l’infrastructure et les comptes concernés", a déclaré, dans un courriel, un porte-parole d’AWS à Motherboard.
    Cela fait des années qu’AWS est au courant des activités de NSO. NSO a utilisé CloudFront, un réseau de diffusion de contenu appartenant à Amazon :

    L’infrastructure de CloudFront a été utilisée pour déployer les logiciels malveillants de NSO contre des cibles, notamment sur le téléphone d’un avocat français spécialisé dans les droits de l’homme, selon le rapport d’Amnesty. Le passage à CloudFront protège aussi quelque peu NSO contre des enquêteurs ou d’autres tiers qui tenteraient de découvrir l’infrastructure de l’entreprise.

    "L’utilisation de services en nuage protège NSO Group de certaines techniques de balayage d’Internet", ajoute le rapport d’Amnesty.

    Cette protection n’est plus valable. NSO aura bien du mal à remplacer un service aussi pratique.

    Israël s’en plaindra, mais il me semble que les États-Unis ont décidé de faire fermer NSO.

    Pour vous et moi, cela ne réduira que marginalement le risque d’être espionné.
    Moon of Alabama
    Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

    #nso #NSA #israel #Amnesty #police #agences_de_renseignement #Edward_Snowden #CloudFront #surveillance #pegasus #spyware #écoutes #smartphone #journalisme #hacking #sécuritaire #espionnage #géolocalisation #jamal_khashoggi #Forbidden_Stories #Amazon #Amazon_Web_Services #AWS
    #USA #CloudFront

    • La firme derrière Pegasus est liée au Luxembourg
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/la-firme-derriere-pegasus-est-liee-au-luxembourg-15258218

      Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères, a confirmé l’existence au Luxembourg de deux bureaux de la firme israélienne NSO Group, qui a conçu le logiciel Pegasus, accusé d’avoir été utilisé par plusieurs États pour espionner les téléphones de journalistes et de dissidents.

      Selon le ministre, les bureaux luxembourgeois servent au back office, c’est-à-dire au contrôle des opérations financières de l’entreprise. Un communiqué de l’entreprise datant de 2019 précise que le siège social se trouve au Luxembourg. « NSO développe des technologies qui aident les services de renseignements et les agences étatiques à prévenir et enquêter sur le terrorisme et le crime », indique l’entreprise, dans sa présentation. Il serait même « un leader mondial » en la matière, générant « 250 millions de dollars de revenus en 2018 ». NSO affirme aussi s’être passé de clients à cause d’un non-respect des droits de l’homme.

      Un tour politique
      Mais la nature des activités au Grand-Duché reste floue. D’après Amnesty International, le logiciel Pegasus n’a pas été conçu au Grand-Duché. Aucune demande d’exportation de produit n’a d’ailleurs été formulée. « Je ne peux dire qu’une chose. S’il s’avère que le groupe NSO au Luxembourg a commis des violations des droits de l’homme, alors le Luxembourg doit réagir et réagira », a déclaré Asselborn. Ce dernier a envoyé une lettre aux dirigeants concernés pour rappeler les obligations en matière de droits de l’homme.

      Le sujet n’a pas encore été évoqué en commission des Affaires étrangères à la Chambre, expliquent des députés concernés. L’affaire a cependant vite pris un tour politique, avec d’abord une question parlementaire urgente du parti Pirates, sommant le gouvernement d’indiquer si des journalistes, politiciens ou militants au Luxembourg sont concernés par le scandale d’espionnage et quels sont les liens entre NSO et le Grand-Duché. Le parti déi Lénk demande aux autorités de réagir, bien au-delà du « Pacte national entreprises et droits de l’homme », avec une « loi opposable et munie des moyens financiers et personnels permettant d’intervenir pour mettre fin au mépris envers les droits humains ».

    • Hilarants ces politiques et ces journalistes choqués par leur surveillance !

      On n’a pas arrêté, ces dernières années, d’étendre toujours plus la surveillance du citoyen, depuis l’extension des caméras de surveillance partout sur le territoire jusqu’à la reconnaissance faciale qui ne cesse de progresser, y compris en France, jamais en retard d’une idée pour nous pister, nous surveiller, nous fliquer.

      Une surveillance active, intrusive, poussée, de plus en plus vicelarde, de certaines cibles aisément identifiées par ceux qui sont pouvoir, pour le profit personnel des politiciens et de leurs amis.

      Pour elles et eux, les drones qui seront sans nul doute utilisés pour mieux canaliser les mouvements de foule, les manifestations, pas de problème.
      Pour elles et eux, la loi européenne « ePrivacy » qui instaure de manière dérogatoire une surveillance automatisée de masse des échanges numériques sur internet en Europe, pas de problème.
      Le smartphone obligatoire, pas de problème.

      Ne parlons pas des données sur nos enfants, envoyées directement chez microsoft, education nationale, santé . . .
      Ne parlons pas non plus de toutes les informations possibles et imaginables que les gafam nous volent, de façon de plus en plus vicieuse.

      Pegasus, ePrivacy, pass sanitaire, la société qui se dessine ces dernières semaines devient véritablement cauchemardesque.
      Bon, d’après Edward Snowden la NSA n’aimait pas la concurrence pour ce qui est de nous espionner, et Julian Assange est toujours en prison, en Angleterre, sans aucun motif.

      Pour le reste, l’essentiel, c’est de monter à dessein les habitants de ce pays les uns contre les autres, et c’est une réussite.

  • Julian Assange et l’effondrement de l’État de droit Chris Hedges

    Chris Hedges a prononcé cette allocution lors d’un rassemblement jeudi 10 juin au soir à New York en soutien à Julian Assange. John et Gabriel Shipton, le père et le frère de Julian, ont également pris la parole lors de l’événement, qui s’est tenu au People’s Forum.

    Une société qui interdit la capacité de dire la vérité éteint la capacité de vivre dans la justice.
    C’est pourquoi nous sommes ici ce soir. Oui, nous tous qui connaissons et admirons Julian décrions ses souffrances prolongées et les souffrances de sa famille. Oui, nous exigeons que les nombreux torts et injustices qui lui ont été infligés prennent fin. Oui, nous l’honorons pour son courage et son intégrité. Mais la bataille pour la liberté de Julian a toujours été bien plus que la persécution d’un éditeur. C’est la bataille la plus importante de notre époque pour la liberté de la presse. Et si nous perdons cette bataille, ce sera dévastateur, non seulement pour Julian et sa famille, mais pour nous tous.

    Les tyrannies renversent l’état de droit. Elles font de la loi un instrument d’injustice. Elles dissimulent leurs crimes derrière une fausse légalité. Elles utilisent le décorum des tribunaux et des procès, pour masquer leur criminalité. Ceux, comme Julian, qui exposent cette criminalité au public sont dangereux, car sans prétexte de légitimité, la tyrannie perd de sa crédibilité et n’a plus dans son arsenal que la peur, la coercition et la violence.

    La longue campagne contre Julian et WikiLeaks est une fenêtre sur l’effondrement de l’État de droit, la montée de ce que le philosophe politique Sheldon Wolin appelle notre système de totalitarisme inversé, une forme de totalitarisme qui entretient les fictions de l’ancienne démocratie capitaliste, y compris ses institutions, son iconographie, ses symboles patriotiques et sa rhétorique, mais a cédé en interne le contrôle total aux diktats des entreprises mondiales.

    J’étais dans la salle d’audience de Londres lorsque Julian était jugé par la juge Vanessa Baraitser, une version mise à jour de la reine de cœur d’ Alice au pays des merveilles exigeant la peine avant de prononcer le verdict. C’était une farce judiciaire. Il n’y avait aucune base légale pour détenir Julian en prison. Il n’y avait aucune base légale pour le juger, un citoyen australien, en vertu de la loi américaine sur l’espionnage. La CIA a espionné Julian à l’ambassade par l’intermédiaire d’une société espagnole, UC Global, chargée d’assurer la sécurité de l’ambassade. Cet espionnage comprenait l’enregistrement des conversations privilégiées entre Julian et ses avocats alors qu’ils discutaient de sa défense. Ce seul fait invalidait le procès. Julian est détenu dans une prison de haute sécurité afin que l’État puisse, comme l’a témoigné Nils Melzer, le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, continuer les abus dégradants et la torture qui, espère-t-il, mèneront à sa désintégration psychologique, voire physique.

    Le gouvernement américain a dirigé, comme Craig Murray l’a si éloquemment documenté, le procureur de Londres James Lewis. Lewis a présenté ces directives à Baraitser. Baraitser les a adoptés comme sa décision légale. C’était de la pantomime judiciaire. Lewis et le juge ont insisté sur le fait qu’ils n’essayaient pas de criminaliser les journalistes et de museler la presse alors qu’ils s’affairent à mettre en place le cadre juridique pour criminaliser les journalistes et museler la presse. Et c’est pourquoi le tribunal a travaillé si dur pour masquer la procédure au public, limitant l’accès à la salle d’audience à une poignée d’observateurs et rendant difficile et parfois impossible l’accès au procès en ligne. C’était un procès-spectacle vulgaire, pas un exemple du meilleur de la jurisprudence anglaise mais de la Loubianka.

    Maintenant, je sais que beaucoup d’entre nous ici ce soir aimeraient se considérer comme des radicaux, peut-être même des révolutionnaires. Mais ce que nous exigeons de l’échiquier politique est en fait conservateur : c’est le rétablissement de l’État de droit. C’est simple et basique. Ça ne devrait pas, dans une démocratie qui fonctionne, être incendiaire. Mais vivre pour la vérité dans un système despotique est l’acte suprême de défi. Cette vérité terrifie ceux qui sont au pouvoir.

    Les architectes de l’impérialisme, les maîtres de la guerre, les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif contrôlés par les entreprises et leurs courtisans obséquieux dans les médias, sont illégitimes. Dites cette simple vérité et vous êtes banni, comme beaucoup d’entre nous l’ont été, et jeté en marge du paysage médiatique. Prouvez cette vérité, comme Julian, Chelsea Manning, Jeremy Hammond et Edward Snowden l’ont fait en nous permettant de scruter le fonctionnement interne du pouvoir, et vous êtes pourchassé et persécuté.

    Peu de temps après que WikiLeaks a publié les journaux de guerre d’Irak en octobre 2010, qui ont documenté de nombreux crimes de guerre américains —y compris des images vidéo du meurtre de deux journalistes de Reuters et de 10 autres civils non armés dans la vidéo Collateral Murder, la torture de routine des prisonniers irakiens, la couverture des milliers de morts parmi les civils et le meurtre de près de 700 civils qui s’étaient approchés de trop près des points de contrôle américains—, les imposants avocats des droits civiques Len Weinglass et mon bon ami Michael Ratner, que j’accompagnerais plus tard pour rencontrer Julian à l’ambassade équatorienne, ont rencontré Julian dans un studio au centre de Londres. Les cartes bancaires personnelles de Julian avaient été bloquées. Trois ordinateurs portables cryptés contenant des documents détaillant les crimes de guerre américains avaient disparu de ses bagages en route vers Londres. La police suédoise fabriquait un dossier contre lui dans le cadre d’un mouvement, a averti Ratner, qui visait à faire extrader Julian vers les États-Unis.

    « WikiLeaks et vous personnellement êtes confrontés à une bataille à la fois juridique et politique », a déclaré Weinglass à Assange. « Comme nous l’avons appris dans l’affaire Pentagon Papers, le gouvernement américain n’aime pas que la vérité éclate. Et il n’aime pas être humilié. Peu importe si c’est Nixon ou Bush ou Obama, si c’est un Républicain ou un Démocrate à la Maison Blanche. Le gouvernement américain essaiera de vous empêcher de publier ses vilains secrets. Et s’ils doivent vous détruire ainsi que le Premier Amendement et les droits des éditeurs avec vous, ils sont prêts à le faire. Nous pensons qu’ils en ont après WikiLeaks et vous, Julian, en tant qu’éditeur. »

    « Ils vont s’en prendre à moi à quel titre ? » demanda Julian.

    « Espionnage », a poursuivi Weinglass. « Ils vont accuser Bradley Manning de trahison en vertu de la loi sur l’espionnage de 1917. Nous ne pensons pas que cela s’applique à lui parce qu’il est un lanceur d’alerte, pas un espion. Et nous ne pensons pas que cela s’applique à vous non plus parce que vous êtes un éditeur. Mais ils vont essayer de forcer Manning à vous impliquer comme son collaborateur. »

    « Ils vont s’en prendre à moi à quel titre ? »

    Telle est la question.

    Ils s’en sont pris à Julien non pour ses vices, mais pour ses vertus.

    Ils sont venus après Julian parce qu’il a exposé les plus de 15 000 morts non signalées de civils irakiens ; parce qu’il a dénoncé la torture et les mauvais traitements infligés à quelque 800 hommes et garçons, âgés de 14 à 89 ans, à Guantanamo ; parce qu’il a révélé qu’Hillary Clinton en 2009 a ordonné aux diplomates américains d’espionner le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon et d’autres représentants de l’ONU de Chine, de France, de Russie et du Royaume-Uni, espionnage qui comprenait l’obtention d’ADN, d’analyses d’iris, d’empreintes digitales et de mots de passe personnels, une partie du long schéma de surveillance illégale qui comprenait l’écoute clandestine du Secrétaire général de l’ONU Kofi Annan dans les semaines précédant l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003 ; parce qu’il a révélé que Barack Obama, Hillary Clinton et la CIA ont orchestré le coup d’État militaire de juin 2009 au Honduras qui a renversé le Président démocratiquement élu Manuel Zelaya, le remplaçant par un régime militaire meurtrier et corrompu ; parce qu’il a exposé que George W. Bush, Barack Obama et le général David Petraeus ont poursuivi une guerre en Irak qui, en vertu des lois post-Nuremberg, est définie comme une guerre criminelle d’agression, un crime de guerre, qu’ils ont autorisé des centaines d’assassinats ciblés, y compris ceux de citoyens américains au Yémen, et qu’ils ont secrètement lancé des attaques de missiles, de bombes et de drones sur le Yémen, tuant des dizaines de civils ; parce qu’il a révélé que Goldman Sachs a payé 657 000 dollars à Hillary Clinton pour donner des conférences, une somme si importante qu’elle ne peut être considérée que comme un pot-de-vin, et qu’elle a assuré en privé aux chefs d’entreprise qu’elle ferait ce qu’ils voulaient tout en promettant la réglementation et la réforme des finances publiques ; parce qu’il a exposé la campagne interne visant à discréditer et à détruire le chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn par des membres de son propre parti ; parce qu’il a exposé comment les outils de piratage utilisés par la CIA et la National Security Agency permettent la surveillance gouvernementale en gros de nos téléviseurs, ordinateurs, smartphones et logiciels antivirus, permettant au gouvernement d’enregistrer et de stocker nos conversations, images et messages texte privés, même à partir d’applications cryptées.
    . . . . . . . .

    La suite : https://lecridespeuples.fr/2021/06/19/julian-assange-et-leffondrement-de-letat-de-droit

    #wikileaks #assange #julian_assange #surveillance #snowden #en_vedette #actualités_internationales #internet #nsa #usa #etats-unis #censure #journalisme #cablegate #activisme #google #julianassange #liberté #facebook

  • #SalePute - Documentaire | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/098404-000-A/salepute

    Loin d’être un phénomène isolé, le cyberharcèlement touche en majorité les femmes. Une enquête édifiante sur ce déferlement de haine virtuelle, aux conséquences bien réelles. Avec le témoignage d’une dizaine de femmes, de tous profils et de tous pays, et de spécialistes de la question, qui en décryptent les dimensions sociologiques, juridiques et sociétales.

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/098404-000-A/1920x1080?ts=1624451865&watermark=true&text=true

    #salepute #documentaire #film #arte #harcèlement_sexuel #femme #féminisme #agression #banalisation #société #témoignages #journalisme

  • Genève se mobilise pour réclamer la libération de Julian Assange Chams Iaz

    « Il a perdu sa liberté pour protéger la nôtre ». Plusieurs personnalités genevoises emmenées par la compagne du lanceur d’alerte déclenchent ce vendredi un « Appel de Genève » pour que Londres le libère et pour qu’il puisse être accueilli, en Suisse ou ailleurs


    De gauche à droite : le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture Nils Melzer, l’avocat de Julian Assange Antoine Vey et la fiancée du lanceur d’alerte, Stella Morris — © KEYSTONE/Magali Girardin

    « Son seul crime est d’avoir dit la vérité », martèlent tour à tour les signataires de l’Appel de Genève. Cette pétition https://www.change.org/p/la-justice-du-royaume-uni-gen%C3%A8ve-lance-un-appel-pour-lib%C3%A9rer-assan , lancée ce vendredi 4 juin, demande « la libération immédiate » de Julian Assange, le lanceur d’alerte et fondateur de Wikileaks retenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres, depuis le 11 avril 2019 – jour de son arrestation à l’ambassade d’Équateur. Julian Assange venait déjà de vivre sept années enfermé dans cette ambassade, où il s’était réfugié pour éviter l’extradition vers la Suède, qui le réclamait pour viol, un dossier depuis classé.

    Le fondateur de WikiLeaks est aujourd’hui menacé d’extradition vers les Etats-Unis. Là-bas, il risque une peine de prison de 175 ans. En cause, son ONG fondée en 2006, Wikileaks, cette plateforme internet développée par l’Australien pour permettre à tout citoyen de publier anonymement des documents compromettants sur une société, une organisation ou un gouvernement. C’est grâce à celle-ci que des centaines de milliers de câbles diplomatiques ont pu être publiés dès 2010 en partenariat avec des médias internationaux dont  The New York Times, The Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El País.

    Et parmi ceux-ci : des milliers de documents confidentiels du Département d’Etat américain et du Pentagone. Julian Assange a notamment révélé les bavures commises par l’armée américaine en Irak ou en Afghanistan, ou encore les mauvaises conditions de détention à Guantanamo. Pour les Etats-Unis, il a surtout mis en péril la vie d’individus ayant fourni des informations à l’armée ou à la diplomatie américaine.

    C’est pourquoi le Ministère américain de la justice réclame son extradition auprès du gouvernement britannique. La juge en charge de ce dossier a déjà opposé un premier refus, le 6 janvier 2021, invoquant le risque de son suicide, et a décidé de le maintenir en détention sur son territoire en attendant l’examen de l’appel demandé par les Etats-Unis. La date exacte de cette procédure est toujours inconnue.

    Six demandes
    Dans l’attente, plusieurs institutions et personnalités genevoises ont donc décidé de s’unir ce vendredi 4 juin, aux Bains des Pâquis, pour soutenir Julian Assange et rappeler ses mauvaises conditions de détention. Parmi les figures mobilisées figurent la compagne du lanceur d’alerte l’avocate britannique Stella Morris, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture Nils Melzer, la maire de Genève Frédérique Perler, l’ancien directeur du CICR Yves Daccord, le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga, le secrétaire général de l’ONG Reporters Sans Frontières Christophe Deloire, l’ex-député Jean Rossiaud et le directeur exécutif du Club suisse de la presse Pierre Ruetschi.

    Ce dernier estime que « cet Appel de Genève est avant tout un appel citoyen » et que le lieu de cette conférence de presse est particulièrement symbolique. « Genève, ville où siège le Conseil des droits de l’homme, ville humanitaire, ville de paix et de négociation, ville qui accueillera le 16 juin les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine : c’est ici que les choses se décident, c’est ici que nous exigeons la libération de Julian Assange. »

    Dans leur pétition, les signataires s’adressent à plusieurs interlocuteurs « au nom des valeurs promues par les organisations de défense des droits humains basées à Genève ». Ils demandent ainsi aux autorités britanniques de refuser l’extradition de Julian Assange et de lui rendre sa liberté, au gouvernement américain de renoncer aux poursuites engagées contre lui, aux organisations internationales et aux ONG d’user de leurs compétences et autorités pour contribuer à le faire libérer, aux médias de continuer à informer sur sa situation, aux peuples de le soutenir, enfin à tous les Etats démocratiques de lui assurer un refuge.

    Un visa humanitaire
    Frédérique Perler, maire de Genève, s’associe « pleinement » à cet appel, souligne-t-elle. « Julian Assange est le symbole de la persécution politique et judiciaire insensée dont les lanceurs d’alerte peuvent être victimes. Il a dû fuir, s’exiler et vivre caché pour nous avoir informés. Il a perdu sa liberté pour protéger la nôtre. » Le conseilleur aux Etats Carlo Sommaruga déclare son indignation face « aux crimes commis prétendument pour le maintien de la démocratie » et « aux turpitudes commises à l’insu des citoyens. » Pour le socialiste, il est du devoir de la Suisse de « protéger les nouveaux dissidents qui agissent désormais dans le monde virtuel. »

    Sur ce sujet, l’ancien député du grand conseil genevois Jean Rossiaud réitère son idée d’accorder à l’Australien un visa humanitaire. « Les députés ont déjà voté cette résolution, donc Genève est prête à l’accueillir, dit-il. Sauvons-le de la torture, amenons-le dans un hôpital pour le soigner, et ensuite, grâce à ce visa il pourra choisir ce qu’il veut faire et où aller. Le plus important est qu’il soit libre et qu’il puisse recouvrer sa santé et son état mental. »

    Confiné, puis incarcéré depuis plus de dix ans, Julian Assange a vu son état de santé physique et mental se dégrader, rapportent régulièrement des observateurs ou proches. Sa compagne Stella Morris confie craindre pour sa survie. Pour elle, son mari et père de ses deux enfants sortira de prison soit en homme libre, soit mort. « Julian n’est pas simplement un nom ou un symbole ; c’est un homme, un être humain et il souffre. On le cache, on tente de le faire taire, mais il se bat », insiste-t-elle.

    Bouleversée par la statue de son compagnon réalisée par le sculpteur Davide Dormino érigée aux Bains des Pâquis, au côté de celle d’Edward Snowden et de Chelsea Manning, elle poursuit : « Il est en cellule pour avoir divulgué des preuves concrètes sur des crimes commis par le même pays qui tente aujourd’hui de l’extrader. Joe Biden, qui sera bientôt ici, doit cesser cette folie ».

    Source : https://www.letemps.ch/suisse/geneve-se-mobilise-reclamer-liberation-julian-assange

    #wikileaks #assange #julian_assange #surveillance #snowden #actualités_internationales #nsa #internet #etats-unis #censure #usa #cablegate #journalisme #activisme #julianassange #liberté

  • Viol de Tommi* : le commissariat du 19 ème encore une fois épicentre des violences policières racistes
    | Désarmons-les ! : https://desarmons.net/2021/05/02/viol-de-tommi-le-commissariat-du-19-eme-encore-une-fois-epicentre-des-vio

    Ce dont Tommi a besoin, comme toutes les victimes de violences, c’est de rester maître de ses choix, d’être accompagné dans le respect et la prise en compte de ses ressentis. La quête de vérité qui commence pour lui est primordiale pour réparer le mal qui lui a été infligé.

    #ViolencesPolicieres #Maintien-de-l'ordre #journalisme-de-prefecture

  • Substack : how the game-changer turned poacher | Digital media | The Guardian
    https://www.theguardian.com/media/2021/may/02/substack-how-the-game-changer-turned-poacher
    https://i.guim.co.uk/img/media/ca5cf57f8d31de0916954c55643e7260daf020ea/0_297_5000_3002/master/5000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Substack has marketed itself aggressively to people such as Roughol as a new type of tech company, one that will let writers build their own brands and communities. The company offers software to help people set up free or paid-for newsletters and promises the people creating them that they can write what they want and that they own their own mailing list and can take it with them if they leave.

    Initially, everything was great: Substack’s interface to make newsletters was much more intuitive than Mailchimp or other rivals and the company seemed keen to be friendly to small independent outlets such as Borderline, but then Substack started courting big-name writers and, with it, controversy.

    Reports earlier this year revealed Substack has offered six-figure advances to a number of US writers to leave traditional media and go it alone on its platforms. Many are making more money than they ever did in traditional media, but concerns are emerging about what Substack is now, exactly. Is it a platform for hosting newsletters and helping people discover them? Or is it a new type of publication, one that relies on stoking the culture wars to help divisive writers build devoted followings?

    The result of all this is that Substack finds itself in the middle of an identity crisis. Is it a cool online tool to help people outside legacy media build and write newsletters? Is it a publisher picking the journalists of the future? Or is it some combination of the two – and how much editorial control does it claim?

    I don’t feel convinced that Substack has come up with something that is fundamentally new

    Douglas McCabe, media analyst

    Given its team offer some writers massive advances, while leaving others to work entirely off their own merits, they are making very similar hiring choices to those made by traditional editors. The company is also hoping investors value it as a fast-growing tech company, rather than as a dowdy old media company reliant on a large staff of journalists, web developers and back-room employees.

    Substack rose to prominence among numerous rival newsletter services by positioning itself as a friend to people trying to set up solo media brands. The company takes a relatively small commission and to position itself as truly creator-friendly, it even started launching funds to help independent publishers tackle lawsuits.

    But the bid to capture big-name writers changed the nature of the service. Where once Substack was a software tool, it started to become a brand in its own right, persuading big-name columnists to defect from traditional media and launch on Substack, perhaps changing how Substack itself was perceived.

    If a company is talent-spotting for journalists and cherry-picking big names to offer them guaranteed minimum salaries of five or 10 times what most reporters could hope to earn, at what point does it stop being a technology company and start being just another new media outlet?

    #Substack #Médias #Journalisme #Newsletters

  • ‘JUNGLE’ SESSIONS : DOCUMENTATION AND WORKSHOPS 2015-2019

    From 2015 onwards Brush&Bow worked in the #Calais refugee camp known as the ‘Jungle’. Through reportage illustrations and sound recordings we documented the situation, from the earliest squats to the creation of the ‘Jungle’ camp, its daily life, and its violent destruction, to the aftermath when people were forced to return to squats in Paris and sleeping rough in the forests around Calais. We wanted to create an audiovisual testimony of the harsh results of EU/UK immigration laws, but also the resilience and strength of people to despite this ,maintain strength and positivity in the temporary city squashed between the borders of France and England. Alongside documentation, Brush&Bow created many impromptu music and art spaces, which led to many rich musical collaborations and stories, and highlighted the importance of journalism that is based in mutual exchange and learning.

    https://www.youtube.com/watch?v=DUAkP5nz4_c&feature=emb_logo

    https://brushandbow.com/home/podcasts/calais
    #Calais #campement #jungle #asile #migrations #réfugiés #dessins #journalisme_créatif #creative_journalism #témoignage

    ping @reka @visionscarto @isskein

  • WORKING WITH MEMORY : GEORGIA AND ARMENIA

    Does sound play an important role in collective memory? In January and February 2016 we wanted to look at some of the underlying socio/political and historical themes in Georgia and Armenia, developing a method of journalism that uses aural history and folk songs to understand the individual and contrasting narratives that form historical threads. In particular we wanted to record folk songs that had been passed down through generations in order to remember the Armenian genocide, and thereby look at the way sound and stories are often used to maintain identity in the aftermath of displacement. Likewise we wanted to listen to the stories of the Yazidi community, one of Georgia’s long established ethnic minorities, and understand both the conditions for minorities in Georgia, and also their views on the persecution of Yazidis under ISIS, and its impact on the wider community.

    However as we were relatively new to the context of both Georgia and Armenia, much of our focus fell on gathering impressions through fieldwork in markets, rural towns, choirs, and talking to people in cafes and bars. We wanted to give space for unexpected stories to emerge, to follow leads and open spaces for collaboration. This ultimately led us to interview a polyphonic choir of coal minors, learn about the Bengalis diaspora in Georgia and listen to conflicting stories of memories under the soviet era.

    https://brushandbow.com/home/podcasts/georgia-armenia
    #mémoire #Géorgie #Arménie #mémoire_collective #son #Yézidis
    #journalisme_créatif #creative_journalism

    Throughout Yazidi history we have always suffered religious discrimination. Arabs and Turks call us Kafirs (unbelievers)

    –-> un nouveau #mot pour la longue liste sur les mots utilisés pour désigner les personnes étrangères (ajouté à la métaliste) :
    #Kafirs (unbelievers)
    https://seenthis.net/messages/414225
    #terminologie #vocabulaires #migrations #étrangers

  • Radio #HAKAYA – حكايا

    Radio HAKAYA – حكايا is an online community radio project started by Brush&Bow in northern Lebanon. Between September 2018 – 2019, Brush&Bow has been working with communities in the region of Akkar and beyond, to produce podcasts on stories of life and displacement amongst the Syrian, Lebanese and Palestinian communities there. This project was funded by Lush and Open Society.


    https://brushandbow.com/home/hakaya-community

    #radio #radio_communautaire #Liban #podcast #réfugiés #asile #migrations #exil #réfugiés_syriens #palestiniens #son
    #journalisme_créatif #creative_journalism

    ping @karine4 @sinehebdo

  • L’inclusivité en point de mire

    Nous l’avions promis, le voici, notre nouveau dossier sur l’écriture inclusive. Depuis début mars, celle-ci infuse nos pages, titillant nos réflexes acquis et ceux de nos lecteurs ou lectrices. Plusieurs ont applaudi des deux mains ou désapprouvé avec virulence : découvrez quelques-unes de leurs réactions en page 2, où nous évoquons aussi nos propres expériences.

    Le #langage_inclusif est encore en création, même s’il y a vingt ans déjà que la Confédération l’a intégré, comme bien d’autres lieux publics tel Le Poche, à Genève, qui parle au #féminin_générique (pp. 23 et 24). En 2013 déjà, à l’occasion du 8 mars, votre journal changeait de sexe et devenait La Courrier. Que l’#inclusivité passe désormais dans le langage courant véhiculé par Le Courrier ou par la RTS (p. 3) s’accompagne forcément d’#inconfort. Mais aussi de #stimulations et de #bienfaits : nous interroger plus précisément sur l’outil que nous manions et sur sa capacité à désigner la #mixité du monde enrichira notre regard. Et donc nos pages.

    Dans celles-ci, des spécialistes jugent différemment les outils de l’inclusivité et l’impact du langage sur nos #représentations, notamment celles des enfants (pp. 4 et 5). Quel que soit notre point de vue, on aurait tort de voir dans ces #transformations_linguistiques une querelle des Anciens et des Modernes : la spécialiste de la Renaissance Eliane Viennot rappelle que le français a longtemps été plus inclusif qu’il ne l’est aujourd’hui. Et des politiciennes disent combien l’inclusivité est une aide pour obtenir davantage de #justice (p. 2).

    On aurait tort aussi d’y voir un projet élitiste : la volonté de changement n’est pas d’abord venue des universités ni du pouvoir, mais de la rue. De femmes – et d’hommes – pour qui une langue plus #inclusive est une évidence. Et il faut rappeler que le #langage_épicène ne remplace pas les autres combats pour l’égalité, mais les accompagne. Au final, note Eliane Viennot, « nous sommes toutes et tous responsables de ce que nous disons et écrivons ». Et « si nous voulons une société plus juste, il faut progresser sur ce terrain-là aussi ». Bonne lecture, toustes !

    https://lecourrier.ch/2021/04/29/linclusivite-en-point-de-mire

    Le dossier complet (#paywall) :


    https://lecourrier.ch/dossier/ecriture-inclusive

    #journalisme #presse #Suisse #Le_Courrier #écriture_inclusive