• Les Anuak condamnent les efforts visant à reporter le départ d’Éthiopie de Karuturi
    https://www.farmlandgrab.org/post/view/27732-les-anuak-condamnent-les-efforts-visant-a-reporter-le-depart-det

    L’Anywaa Survival Organisation, l’Ethiopian Anuak Development Foundation et l’Anuak Community Association in North America, forts du soutien de la société civile internationale et des leaders de la communauté anuak du monde entier, exhortent les gouvernements éthiopien et indien à arrêter leurs négociations avec #Karuturi Global Ltd et à faire en sorte que l’entreprise quitte définitivement #Gambela et les autres régions d’Éthiopie. Les gouvernements de ces deux pays doivent demander des comptes à l’entreprise pour avoir détruit les moyens de subsistance, l’environnement, la biodiversité et l’écosystème de la population locale. Nous insistons sur l’importance pour les populations #autochtones de la terre et de l’#environnement, qui sont pour elles synonymes de subsistance, de sécurité et de souveraineté alimentaires, de source de #terres agricoles, de #pâture, de #pêche, de #chasse et de #médicaments_traditionnels.

    En 2009-2010, Karuturi Global a obtenu l’allocation de 300 000 ha à Gambela et ailleurs en Éthiopie pour des projets agricoles. L’investisseur n’a jamais cultivé plus de quelques milliers d’hectares. Dans le pays voisin, au #Kenya, la ferme de production de fleurs de l’entreprise a été déclarée en faillite et les permis ont été résiliés comme il se doit. En septembre 2017, Karuturi a reconnu sa défaite et annoncé son départ imminent, mais il tente maintenant de pousser le gouvernement indien à tenter de convaincre les autorités éthiopiennes de lui donner une seconde chance.

    #insécurité_alimentaire #Éthiopie #Inde

  • ‘Karuturi and government displaced locals, disrupted Gambela’
    http://farmlandgrab.org/post/view/23435-karuturi-and-government-displaced-locals-disrupted-gambela

    The company (#Karuturi Global) farming operations in Ethiopia lacked consultations and prior consent of indigenous communities. It was unprecedented rush by the government to lease arable farmland traditionally owned by the subsistent and pastoralist communities in the remote Gambela. Gambela is home for thick forest, wild lives, abundant fish species, cattle herds and fertile arable farmland. These natural resources have been a source of livelihoods for over 3,00,000 indigenous people. This action by both Ethiopian government and Karuturi Global has led to loss of livelihoods, wild life transit corridors, destruction of natural environment, bio-diversity of the region, restrictions to natural habitat for numerous wild lives, and encroachment to Gambela National Park-home for many distinct animals.

    The promises of creating employment and economic improvement to the country could not be realised. Neither, farming obligations as stipulated in the contract document were met. The company could only provide seasonal employment opportunities and could not sustain the labour demand. The presence of Karuturi Global in the region has wide spread human rights abuses, serious economic difficulties and social upheaval. The farm is being guarded by Ethiopian military forces who threaten, make arbitrary arrest and detain local farmers.

    #agrobusiness #terres #Ethiopie #Gambella

  • Le Kenya condamne une multinationale pour #fraude fiscale - Justice fiscale - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3055.html

    Pour la première fois, un gouvernement africain a traduit une importante société multinationale en justice pour une manipulation des prix de transfert, par le biais d’une procédure entièrement publique. Une décision dont se félicite une large alliance [1] de mouvements et d’organisations de la société civile. L’entreprise en question est #Karuturi. Ce nom ne vous dit peut être rien. Et pourtant, sur neuf roses achetées en Europe, une provient d’une ferme Karuturi. Cette multinationale indienne produit des dizaines de millions de roses par an au Kenya. Celles-ci sont expédiées vers l’Europe par le biais d’une filiale à Dubaï. Or, la sous-déclaration de la marchandise expédiée à son entrepôt de Dubaï aurait permis à l’entreprise d’alléger son imposition. Fin 2012, l’administration fiscale du Kenya a jugé la multinationale coupable de manipulation des prix de transfert pour échapper à l’impôt sur le revenu des sociétés. Une fraude qui s’élèverait à 8 millions d’euros, au détriment du gouvernement.

    #justice