• Le compte officiel d’Israël (tenu par le ministère des affaires étrangères) est fier de te présenter ce sketch trop rigolo d’Eretz Nehederet (l’émission comique israélienne inspirée du Saturday night live) : « I’m not antisemitic, I’m racist fluid. »
    https://twitter.com/Israel/status/1721457922859729398
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1721443284613001216/pu/vid/avc1/960x544/ooyQs5-TwfVyWik4.mp4

    Je suppose que le pinkwashing, c’est fini.

  • Toilettes non genrées : un incident au Costco dénoncé par la communauté LGBTQ+ au N.-B. D’après le reportage de Lars Schwarz, CBC

    Une personne non binaire du Nouveau-Brunswick a récemment vécu un incident troublant dans une toilette pour femmes à Fredericton. Son histoire est loin d’être la seule de ce type, selon des intervenants de la communauté LGBTQ+.


    Nicki Lyons-MacFarlane et sa conjointe étaient au Costco de Fredericton, jeudi, lorsque ces deux personnes ont soudainement eu besoin de se rendre aux toilettes.

    Non binaire, iel se sert des toilettes réservées aux femmes quand il n’y a pas de toilettes non genrées.

    Nicki Lyons-MacFarlane dit qu’en entrant dans les toilettes, une femme déjà dans la pièce l’a regardé de la tête aux pieds, lui demandant ensuite si iel était une femme.


    Nicki Lyons-MacFarlane. Photo : Nicki Lyons-MacFarlane

    “J’ai compris ce qui se passait parce que c’est le genre de situation qui m’arrive souvent aux toilettes”, assure Nicki Lyons-MacFarlane.

    N’ayant aucune envie de se lancer dans cette conversation, iel a répondu “techniquement” et est entré dans une cabine de toilette.

    La femme n’aurait pas laissé tomber, continuant de demander à Nicki Lyons-MacFarlane si iel était bien une femme et si iel était bien dans la bonne toilette.

    Je me suis mis à paniquer un peu et je suis resté caché dans la cabine un moment, le temps de rassembler mes esprits. C’était troublant.
    Une citation de Nicki Lyons-MacFarlane

    Lorsque Nicki Lyons-MacFarlane est sorti de la cabine, quelques personnes attendaient leur tour dans les toilettes et iel est vite sorti de la pièce.

    Nicki Lyons-MacFarlane s’est alors rendu à la caisse pour signaler l’incident à un employé et à son gestionnaire, qui lui ont présenté leurs excuses.

    Ce genre de situation montre l’importance de toilettes non genrées dans les lieux publics, croit Nicki Lyons-MacFarlane.

    “Ça aiderait beaucoup la population d’avoir d’autres options un peu plus privées et sécuritaires”, avance-t-iel.

    Les dirigeants du Costco de Fredericton n’ont pas répondu à notre demande d’entrevue.

    “C’est terriblement troublant”
    Jenna Lyn Albert, membre du conseil d’administration de Fierté Fredericton, soutient que son organisme a reçu de nombreux signalements similaires.

    “Pour les personnes non binaires, il y a déjà un malaise d’utiliser une toilette genrée. C’est terriblement troublant de penser que, en plus, une personne pourrait vous remettre en question”, avance Jenna Lyn Albert.

    Jenna Lyn Albert, membre du conseil d’administration de Fierté Fredericton.

    Jenna Lyn Albert estime que les toilettes non genrées ainsi que les toilettes individuelles privées seraient bénéfiques non seulement aux personnes non binaires et transgenres mais aussi aux personnes qui souffrent d’un handicap ou d’anxiété, ainsi qu’aux parents avec des enfants.

    Jenna Lyn Albert avance que des toilettes publiques non genrées pourraient aussi sensibiliser la population à l’inclusivité et qu’il est relativement facile pour les entreprises et pour les responsables des lieux de travail de retirer les enseignes genrées de leurs toilettes individuelles privées.

    Mise en œuvre judicieuse
    À Saint-Jean, l’organisme Chroma N.B. soutient la communauté LGBTQ+ et fait de la sensibilisation inclusive dans les écoles et dans les milieux de travail.

    Selon le président du conseil d’administration, Alex Ash, il ne suffit pas de simplement changer les enseignes des toilettes : il faut également éduquer les gens et avoir un plan d’action.

    “Il faut une mise en œuvre judicieuse”, avance Alex Ash.

    Ce constat est particulièrement plus important lorsqu’il s’agit de changements faits aux toilettes qui comptent plusieurs cabines.

    Tout comme Jenna Lyn Albert, Alex Ash confirme que des incidents survenus dans des toilettes genrées ont été signalés à son organisme.

    Dans le but de faire en sorte que les espaces demeurent sécuritaires, Alex Ash espère que la sensibilisation sur la question des toilettes non genrées continuera de prendre de l’ampleur.

    Le pronom "iel", formé à partir des pronoms "il" et "elle", est employé dans ce texte afin de refléter l’identité de genre de personnes qui y ont participé. Nous avons dû faire un choix pour les accords des adjectifs et des participes passés. Nous avons opté pour le masculin partout uniquement par souci d’uniformité.

    #toilettes #genre #non_binaire #LGBTQ+ #transgenres #inclusivité

    #Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1993532/toilette-non-genre-costco-entreprises

  • Crimes violents et sexuels Quelle prison pour les détenues trans ? Tristan Péloquin - La Presse.ca

    Au moment où l’Écosse suspend les transferts de personnes transgenres détenues pour des crimes violents vers des prisons pour femmes, un rapport du Service correctionnel du Canada montre que 91 % des femmes transgenres détenues dans les pénitenciers fédéraux du pays purgent des peines pour des infractions violentes, contre 72 % pour la population carcérale masculine.

    Ce portrait, dressé par le Service correctionnel du Canada (SCC) et obtenu par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information, précise que 44 % des détenues transgenres (personnes s’identifiant comme femmes dont le sexe de naissance était masculin) incarcérées dans les pénitenciers fédéraux ont déjà été condamnées pour des crimes de nature sexuelle, et que 41 % purgent une peine liée à un homicide.

    Dans plus de 9 condamnations pour crimes sexuels sur 10, les infractions ont été commises alors que le délinquant vivait selon l’identité correspondant à son sexe biologique de naissance (alors qu’il était ou s’identifiait comme un homme), indique le document de 64 pages, intitulé Examen des délinquants de diverses identités de genre. « La majorité des victimes étaient des enfants ou des femmes », souligne un résumé de l’étude également obtenue par la Loi sur l’accès à l’information.

    L’étude dresse ce portrait en se basant sur les données démographiques, la nature des infractions et le type de peines de 99 délinquants de diverses identités de genre, identifiés par le SCC entre 2017 et 2020.

    Une directive officielle du SCC permet depuis 2017 à tous les détenus d’être placés dans leur « type d’établissement préféré », selon ce « qui correspond le mieux à leur identité ou expression de genre », et ce, « peu importe leur sexe ou leur marqueur de genre/sexe dans les documents d’identification ».

    Aucune intervention chirurgicale transformative ni aucun examen psychologique n’est nécessaire ; la politique se base sur l’autodéclaration du genre faite par le délinquant.

    Plus d’une douzaine de détenues transgenres, dont certaines au passé très violent, ont à ce jour été transférées d’établissements pour hommes vers des prisons pour femmes en vertu de cette politique. Le seul critère officiel de refus de transfert est l’existence de « préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ».

    Le cabinet du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a pris connaissance du portrait dressé par le SCC, mais ne remet pas en question la directive permettant aux détenues trans sous responsabilité fédérale d’être transférées vers des prisons pour femmes. « Nous ne prévoyons pas revoir dans un avenir proche la politique en vigueur. [Ces données] soulèvent de bonnes questions, c’est inquiétant, et ce sont des choses qui seront discutées par notre cabinet. Mais dans un avenir proche, il n’y a pas de changement de politique en vue », a indiqué le directeur du cabinet, Alexander Cohen.

    Volte-face en Écosse
    L’adoption d’une politique carcérale semblable par l’Écosse a provoqué ces derniers jours un débat public qualifié de « hautement émotif » par le ministre écossais de la Justice, Keith Brown, qui a décrété une « pause » dans le transfert de détenues transgenres vers des pénitenciers pour femmes.

    Nous ne devons pas permettre que s’enracine la perception que les femmes trans sont un problème inhérent pour les femmes. Ce sont les hommes prédateurs qui sont un risque pour les femmes.
    Keith Brown, ministre écossais de la Justice

    Le ministre écossais a néanmoins exigé une « révision urgente » du cas d’Isla Bryson, une femme transgenre condamnée pour deux agressions sexuelles violentes commises contre des femmes en 2016 et 2019, alors qu’elle s’identifiait comme un homme connu sous le nom d’Adam Graham. Ce n’est qu’une fois que les accusations ont été déposées par la justice qu’elle a commencé à s’identifier comme une femme, et qu’elle a pu être incarcérée dans une prison pour femmes, à sa demande.

    Isla Bryson, alors qu’elle s’identifiait toujours comme un homme du nom d’Adam Graham

    La romancière J. K. Rowling, auteure des best-sellers Harry Potter, a contribué à braquer les projecteurs sur ce cas, en déplorant à ses 14 millions d’abonnés sur Twitter le fait que les opposants à la politique carcérale sur les transgenres aient été traités de « transphobes » et d’« intolérants » par les groupes de pression LGBTQ+.

    La rapporteuse spéciale de l’ONU pour la violence contre les femmes et les filles, Reem Alsalem, ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture et les autres peines cruelles, Alice J. Edwards, ont toutes deux dénoncé l’absence de balises en Écosse pour les transfèrements de transgenres ayant commis des violences sexuelles. « Combien de fois nous a-t-on dit qu’il était ridicule d’évoquer l’idée que des prédateurs masculins puissent tirer avantage de failles systémiques pour s’approprier des espaces réservés aux femmes ? », a demandé Mme Alsalem sur Twitter.

    Perception nuancée des détenues cisgenres
    Au Canada tout comme en Écosse, les détenues transgenres qui demandent un transfert vers une prison pour femmes représentent moins de 1 % de la population carcérale.

    Une étude publiée dans le British Journal of Criminology, en juillet dernier, s’est penchée pour la première fois sur la perception qu’ont les prisonnières cisgenres (nées avec un sexe féminin et qui s’identifient comme des femmes) de leur cohabitation avec des femmes transgenres.

    « Je viens d’un milieu où j’ai vécu de la violence conjugale extrême, et je ne trouve pas les [femmes transgenres] inquiétantes du tout. En fait, je me sens plus en sécurité avec elles », a relaté une détenue questionnée dans le cadre de cette étude.

    L’auteur, Matthew Maycock, affirme que la perception selon laquelle les femmes cisgenres détenues doivent être considérées comme vulnérables face aux détenues transgenres a été « rejetée par plusieurs participantes ». « Certaines femmes sont vulnérables […], mais cela ne veut pas dire [que les détenues transgenres] les prendront comme proies », a affirmé une des détenues.

    « Il y a des détenues cisgenres qui représentent un danger plus important pour les femmes vulnérables que [le risque] que peuvent représenter les détenues transgenres », a indiqué une autre.

    L’étude souligne que la perception de l’« authenticité » et de la « sincérité » du changement de genre des détenues transgenre a toutefois un impact important sur le sentiment de sécurité des détenues. « Je me sens vraiment en sécurité [avec les détenues transgenres], sauf s’ils jouent une comédie et ne sont pas vraiment des transgenres », a résumé une participante.

    Peines sévères
    Le portrait des détenus de diverses identités de genre obtenu par La Presse par la Loi sur l’accès à l’information révèle que la moitié des 61 femmes transgenres incarcérées dans des pénitenciers fédéraux purgent des peines à durée indéterminée ou à perpétuité, qui sont réservées aux délinquants à contrôler ou considérés comme trop dangereux pour être libérés d’office. La proportion est de 25 % dans l’ensemble de la population carcérale fédérale.

    En revanche, 71 % des 21 hommes transgenres (femmes s’identifiant comme hommes) incarcérés dans des prisons pour femmes purgeaient une peine de six ans ou moins. Aucune demande de transfèrement vers des prisons pour hommes n’a à ce jour été reçue par le SCC.

    Aucun homme transgenre n’était par ailleurs incarcéré pour un crime de nature sexuelle, alors que c’était le cas pour 44 % des femmes transgenres.

    Parmi l’ensemble des détenus de diverses identités de genre, 70 % ont vécu des abus sexuels, émotionnels, physiques ou psychologiques pendant leur enfance, révèle le rapport.

    Ce que les groupes de féministes en pensent
    Les conditions de détention des femmes au Québec sont déplorables et les situations de violences entre détenues ne représentent qu’une fraction des violences que les femmes peuvent vivre en prison. Nous pensons que toutes les femmes incarcérées doivent être traitées humainement dans des conditions exemptes de violence. Notre féminisme est trans-inclusif et nous refuserons toujours que le féminisme serve de prétexte à la transphobie envers les femmes trans incarcérées.
    La Fédération des femmes du Québec

    En tant qu’organisation féministe, on pense au droit des femmes d’abord. Les femmes n’ont pas été consultées, comme si leurs instances étaient secondaires face aux besoins des personnes trans. On leur impose la présence d’hommes biologiques dangereux dans un environnement qui leur est réservé, sans leur demander si elles ont peur ou se sentent brimées dans leur intimité.
    Élaine Grisé, membre militante du groupe Pour le droit des femmes du Québec

    Des ailes réservées aux femmes trans
    Au Royaume-Uni, le Service des prisons de Sa Majesté a créé dans une prison pour femmes une aile consacrée spécifiquement aux détenues transgenres violentes, séparée du reste de la population carcérale. Un sondage indique que 50 % des Canadiens seraient favorables à la création d’une unité semblable au pays.

    Connue sous le nom d’« E Wing », l’unité spéciale britannique est réservée aux femmes transgenres qui représentent un « danger élevé » pour les détenues féminines, afin d’assurer à l’ensemble des détenues un espace « sécuritaire, décent et sûr où les individus à haut risque peuvent être encadrés, tout en maintenant l’ordre, le contrôle et la sécurité de toutes les résidantes ».

    L’aile de 16 cellules a aussi été créée afin d’« éviter de placer en isolement les femmes transgenres qui présentent un risque élevé », précise la politique publiée par le Service des prisons de Sa Majesté (HM Prison Service).

    La décision d’y transférer des détenues transgenres est prise par un comité spécial, le Transgender Complex Case Board, et les candidates doivent détenir un Certificat de reconnaissance de genre pour y être admises. L’anatomie, « y compris les considérations liées à la force physique » et aux « pulsions sexuelles » de la délinquante, de même que sa prise d’hormonothérapie sont considérées dans la décision, précise la politique.

    Il est aussi spécifié que le ratio de surveillants pour chaque détenue doit être supérieur à celui du reste de la population carcérale, pour des raisons de sécurité.

    Sondage auprès des Canadiens
    Selon un sondage réalisé pour le compte de l’Institut MacDonald-Laurier, un groupe de réflexion politique d’Ottawa qui se dit « indépendant » et « non partisan », la moitié des Canadiens sont favorables à la création d’une telle unité.

    Le coup de sonde indique que 78 % des Canadiens estiment important que les prisons continuent de séparer les détenus de sexes masculin et féminin. Cette proportion est légèrement plus faible (71 %) chez les répondants québécois.

    Chez les Québécois, ce sont 40 % des répondants qui appuient l’idée de placer les détenues trans dans des unités consacrées, séparées du reste de la population carcérale. Une proportion égale (41 %) de répondants québécois estime que les femmes transgenres devraient être placées dans des prisons pour femmes.

    Dans l’ensemble du pays, près d’un répondant sur deux a affirmé que les détenus ayant un sexe biologique masculin ne devraient pas pouvoir changer leurs conditions d’incarcération en s’identifiant comme femmes une fois accusés ou condamnés. Autour de 40 % croient que le type de crime commis doit être pris en compte.

    Le sondage est basé sur un panel web de 1006 répondants recrutés par la firme Digit et questionnés dans le cadre d’un sondage omnibus.

    Des cas troublants au Canada
    Au Canada, la Cour de justice de l’Ontario s’est penchée au début du mois de février sur la cause de Shane « Stephanie » Green, délinquant sexuel condamné pour deux agressions sexuelles, qui se définit désormais comme une femme, mais qui n’en a pas les apparences.

    Green, âgée de 25 ans, est accusée d’avoir agressé sexuellement une cochambreuse dans un refuge pour femmes violentées, alors qu’elle était en libération conditionnelle en août 2022.

    Dès son arrivée dans l’établissement, son apparence physique (Green porte la barbe et a des seins) ainsi que son habillement masculin ont mis le personnel et les résidantes mal à l’aise, indique un résumé des faits présenté devant la Cour. Green aurait touché les fesses d’une des résidantes et tenté, à une autre occasion, de l’embrasser sans son consentement dans une pièce commune.

    Green a déjà plaidé coupable à trois chefs de non-respect de conditions dans cette affaire, notamment parce qu’elle a omis d’avertir son agent de probation de son changement de nom et d’adresse. Les chefs d’accusation d’agression sexuelle ne seront toutefois débattus devant le tribunal qu’en avril prochain.

    Au Québec, la Cour du Québec s’est penchée vendredi dernier, sur la sanction à donner à Jody Matthew Burke, un délinquant sexuel notamment reconnu coupable d’agression sexuelle armée, qui a commencé à s’identifier comme une femme après avoir été condamné. Burke, un ancien combattant d’arts martiaux mixtes qui veut maintenant se faire appeler Amber, continue de prendre des suppléments hormonaux de testostérone en prison, malgré son intention de s’afficher comme une femme.

    En mars 2021, Samantha Mehlenbacher, détenue trans autrefois connue sous le nom de Steven, a aussi été accusée d’avoir agressé sexuellement une codétenue au pénitencier pour femmes de Kitchener, en Ontario. Le chef d’accusation d’agression sexuelle a été retiré en juin, après qu’elle eut plaidé coupable à un chef d’accusation de harcèlement criminel. Mehlenbacher, qui dément avoir agressé sexuellement la codétenue, a écopé d’une peine de quatre mois, purgée en partie dans une maison de transition de Montréal, selon l’entente conclue avec la Couronne que La Presse a pu consulter.

    #transgenre #violence #prison #crimes_sexuels #LGBTQ+ #viol #culture_du_viol #fumisterie #Femmes

    Source : https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-02-26/crimes-violents-et-sexuels/quelle-prison-pour-les-detenues-trans.php

  • « Ils ont accusé les enfants d’être transphobes » : à l’École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents  Paul Sugy - Le figaro

    Une intervention de l’association OUTrans devant des classes de 4ème du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents. Ils dénoncent une prise à partie militante, et même agressive, de leurs enfants.

    Si le but de l’association OUTrans était de se faire connaître un peu mieux du grand public, c’est peut-être réussi - mais il n’est pas certain que cela lui profite. Cette association qui prône la lutte contre la transphobie et l’aide aux personnes trans est intervenue lundi 17 avril devant trois classes de 4ème de l’École alsacienne, prestigieux établissement privé du sixième arrondissement de Paris. Mais la teneur de l’intervention, supposément centrée sur la prévention des LGBTphobies (et finalement consacrée uniquement à la question trans) a scandalisé de nombreux parents d’élèves, obligeant la direction du collège d’empêcher la tenue ultérieure de nouvelles interventions d’OUTrans.

    Choqués et en colère face à ce qu’ils qualifient de « propagande » en faveur du « militantisme trans », des parents se sont par la suite ouverts à « l’Observatoire du décolonialisme », un collectif d’universitaires regroupés autour de la défense de l’universalisme dans l’enseignement . . . . . .

    #lgbt #lgbtq+ #lgbtqi+ #homosexualité #homophobie #queer #lgbtqia+ #transphobie #École_alsacienne (ancien employeur de madame #brigitte_macron ) #École #en_vedette #cancel_culture #beaux_quartiers #mdr

    Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ils-ont-accuse-les-enfants-d-etre-transphobes-a-l-ecole-alsacienne-une-conf

  • [Talk From Homografía] Talk From Homografía #21
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21

    Talk From Homografía s’incruste aux Grands Carmes pour la soirée d’ouverture de la #pride Week avec une émission pleine d’invité.e.x.s ! On parlera de leur actualités et de tout ce qui va se passer pendant la Pride Week. DJ Manuszko se joint à nous pour gérer la sélection musicale de cette émission spéciale. On continuera sur place après l’émission avec une performance de Giu Paluku-Atoka et nos DJs préféré.e.x.s Manuszko et Acid Lily.

    Nos invité.e.x.s :

    Sylvie Aerts (coprésidente Rainbowhouse Corporate & administratrice Rainbow House Brussels) Clémentine Delisse (coordinatrice Espace Grands Carmes) Vulcana absl Yves Aduhire (Wild Kidz Party) Blue Davis Âa Face A toi-même asbl TSFB Les Enfants pas si terribles (Crash Test Your (...)

    #live #queer #lgbtqia+ #talkshow #live,queer,pride,lgbtqia+,talkshow
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21_15863__1.mp3

  • [Talk From Homografía] dj set Prinzessin - Talk From Homografía #20
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-20/#15673

    dj set Prinzessin

    Printemps, saison du plaisir ? Elle s’annonce en tout cas chaude car début mai marque le retour du #festival SNAP ! et du Brussels #porn #film Festival et pour preuve nous recevons deux de ses programmateur.ice.s afin de TOUT savoir sur une programmation qui s’annonce tout aussi audacieuse et excitante ! Dédié aux représentations des travailleur·euses du sexe et aux pornographies alternatives, découvrons comment ce double événement contribue à la lutte contre la stigmatisation des minorités de genre et de sexualité.

    En fin d’émission, place à la musique avec un mini set xXx par votre hôte Prinzessin

    Invité.x.s Lucie & Miguel pour BxlPFF X SNAP ! Festival

    Régie : Suzy Q

    Host & Music selector : (...)

    #lgbtqia+ #talkshow #prosexe #bodypositive #festival,film,lgbtqia+,porn,talkshow,prosexe,bodypositive
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-20_15673__0.mp3

  • [Talk From Homografía] Talk From Homografía #20
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-20

    Printemps, saison du plaisir ? Elle s’annonce en tout cas chaude car début mai marque le retour du #festival SNAP ! et du Brussels #porn #film Festival et pour preuve nous recevons deux de ses programmateur.ice.s afin de TOUT savoir sur une programmation qui s’annonce tout aussi audacieuse et excitante ! Dédié aux représentations des travailleur·euses du sexe et aux pornographies alternatives, découvrons comment ce double événement contribue à la lutte contre la stigmatisation des minorités de genre et de sexualité.

    En fin d’émission, place à la musique avec un mini set xXx par votre hôte Prinzessin

    Invité.x.s Lucie & Miguel pour BxlPFF X SNAP ! Festival

    Régie : Suzy Q

    Host & Music selector : (...)

    #lgbtqia+ #talkshow #prosexe #bodypositive #festival,film,lgbtqia+,porn,talkshow,prosexe,bodypositive
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-20_15674__1.mp3

  • Isabelle Clair : « Les ados se raccrochent à la norme du couple »
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/isabelle-clair-les-ados-se-raccrochent-a-la-norme-du-couple-20230310_NGEE

    Ils sont loin d’être non binaires, tentés par la fluidité sexuelle, le polyamour ou l’homosexualité. Ou alors pas encore, dans longtemps peut-être… A l’#adolescence, on rêve d’être en #couple, les #filles ont peur de passer pour des « putes », les #garçons pour des « pédés ». Le premier baiser, le rapprochement vers l’autre sont autant de moments d’excitation intense que d’angoisse profonde, de confusion aussi. La sociologue au CNRS #Isabelle_Clair appelle ces premières amours les Choses sérieuses, dans un livre enquête publié cette semaine au Seuil. La chercheuse a passé vingt ans à écouter des adolescents (de 15 à 20 ans) sur le thème de l’#amour et de la #sexualité, dans des cités de Seine-Saint-Denis, des villages de Sarthe ou des quartiers aisés parisiens. Un travail de recherches inédit qui déjoue les idées reçues sur les amours adolescentes.

    Comment expliquer que le couple soit si central dans les premières expériences amoureuses ?

    La norme conjugale n’arrive pas avec l’âge adulte, le mariage ou l’installation à deux. A 14 ans, les jeunes deviennent célibataires. C’est ainsi qu’ils se définissent… quand bien même ils étaient déjà seuls avant ! Mais ce que ce mot vient révéler, c’est le changement de statut, d’enfant à célibataire, ressenti comme un manque : le célibat est vécu comme quelque chose de déficitaire. Ce n’est que plus tard, au cours de la vingtaine, que la sexualité bouge et explore davantage, avec une remise en cause du couple et parfois une pluralité assumée des expériences sexuelles. Les ados, eux, sont plus balbutiants. Ils ont tendance à se montrer très conformes aux modèles amoureux classiques. L’inexpérience est plus paralysante que vraiment audacieuse, particulièrement durant les années collège. Un glissement intervient à partir du lycée.

    Vous dites que, dans l’enfance et en début d’adolescence, les filles et les garçons vivent « ensemble séparés »…

    L’expression du sociologue Erving Goffman décrit bien leur relation à cet âge : on se côtoie sur les bancs de l’école, mais assez peu dans les cours de récréation. Même si la mixité à l’école existe depuis plus de cinquante ans, la construction des garçons et des filles reste fondée sur la différence, de la façon de s’habiller aux loisirs. Pendant l’enfance et au début de l’adolescence, on apprend surtout à ne pas côtoyer « l’autre sexe » avec lequel il est attendu qu’on prenne ses distances quand on est un garçon, et dont il est difficile d’être proche quand on est une fille. Les premières rencontres amoureuses doivent donc dépasser la peur et l’angoisse de désirer l’autre de qui, jusque-là, on était éloigné : faire le premier pas pour les garçons et ne pas dire oui trop vite, sans non plus faire attendre trop longtemps, pour les filles. C’est pour cela que les ados se raccrochent aux normes, comme celle du couple. Elle rassure mais elle est aussi anxiogène, étouffante. Revient souvent dans les propos des adolescents la difficulté de se conformer à la norme, d’autant qu’elle prend racine et justifie sa reproduction dans la « nature ». Ainsi les filles seraient naturellement sentimentales, les garçons naturellement sexuels… ce qui veut dire qu’à un niveau subjectif individuel, on est à peu près sûr de ne jamais se sentir normal. On a souvent l’impression qu’individuellement on n’est pas raccord avec ce qu’on devrait être, ce qui crée un malaise.

    Mais le couple valorise aussi, rend désirable…

    Etre en couple donne le pouvoir de s’afficher, procure la possibilité d’être choisi ou de choisir quelqu’un : cela veut dire qu’on est désirable, qu’on a de la valeur, qu’on est populaire, beau, belle. C’est lié au désir et à la sexualisation qui survient à cet âge-là. Elle affecte les garçons et les filles de manière différenciée. Les filles entrent dans le radar de cette sexualisation dès qu’elles commencent à avoir un peu de poitrine, qu’elles se transforment physiquement. Elles doivent en permanence donner des gages pour ne pas passer pour des « putes ». Le couple leur assure une forme de protection, non dénuée de violence aussi, il leur donne une respectabilité.

    Vous citez cette jeune fille qui n’est pas amoureuse de son petit copain, mais elle a couché avec lui dès la première soirée et s’oblige donc à rester avec lui plusieurs semaines…

    Elle a eu une relation sexuelle à l’occasion d’une soirée et ne le vit pas très bien au réveil. Elle nourrit une forme de culpabilité, typique des filles, et s’invente un couple. Elle se force, donne le change et se rassure sur elle-même en tentant de respecter cette norme. La morale amoureuse pour les filles doit lier trois éléments : désir sexuel, sentiments et conjugalité. Il faut aimer et être en couple pour pouvoir coucher, le couple servant de preuve et de cadre. C’est cela qu’on attend d’elles. Les garçons, eux, sont plutôt encouragés à savoir dissocier ces trois aspects de la morale amoureuse. A mettre à distance le sentiment amoureux. Pour les garçons, l’enjeu est de devenir « grand », un « vrai mec » c’est-à-dire de ne pas passer pour un « pédé ». Beaucoup de garçons qui auront à partir du lycée ou plus tard une trajectoire sexuelle gay passeront, au collège, par des expériences conjugales avec des filles pour brouiller les pistes.

    A quoi ressemblent ces couples adolescents ?

    Cela peut être simplement un « veux-tu sortir avec moi ? ». Cela dure deux jours, un peu de parades dans la cour et quelques serments. Il y a des caresses aussi, le premier rapport sexuel vers 14 ans est très minoritaire. Le premier baiser arrive autour de 13 ans et le premier rapport sexuel autour de 17 ans, un âge qui ne bouge pas vraiment depuis des décennies. Bien sûr, il n’y a pas de cohabitation, il y a quelque chose de l’ordre de l’artifice en fait. Les couples adolescents sont en tension : « C’est du sérieux », disent-ils souvent, mais ils sentent bien qu’il y a une inadéquation, qu’ils n’arrivent pas complètement à coller au modèle. Cela sonne faux.

    Il y a beaucoup de jalousie ?

    La conjugalité, même à cet âge, c’est l’exclusivité sexuelle, particulièrement pour les filles. C’est aussi un espace de contrôle pour les autres, public et visible. Celle qui déroge à la frontière du couple est dénoncée, jugée. La jalousie est donc fréquente, surtout dans les classes populaires où elle est davantage valorisée comme signe d’amour. Les garçons sont beaucoup plus inhibés sur l’expression de l’amour. Ils n’ont pas intérêt à avoir l’air d’être trop amoureux, signe de dépendance et d’infériorité par rapport aux filles. La jalousie leur permet une forme d’expressivité affective. Les filles le prennent pour une preuve d’attachement, quand bien même cela peut les exposer à de la violence, à du contrôle, à de la remontrance dont elles souffrent assez souvent. Dans la bourgeoisie en revanche, la jalousie est plus souvent mal perçue : c’est de l’enfantillage. Etre pris au sérieux, c’est plutôt arriver à maîtriser ces sentiments.

    Le fantasme est aussi une façon de traverser l’instabilité sentimentale de cette période…

    Beaucoup de filles traversent l’adolescence en fantasmant des relations… Il suffit parfois de peu – un regard, un premier rendez-vous qui n’a pas abouti, pour monter une histoire dans sa tête, qui peut durer plusieurs années, parfois une adolescence entière, parfois de manière très intense, sans que rien ne se passe jamais. Je me souviens d’une jeune fille qui m’a confié un jour qu’elle était amoureuse depuis deux ans d’un garçon dont elle ne savait quasiment rien. Un amour secret. Elle se rendait souvent au garage où il travaillait juste pour l’apercevoir… Elle en avait un peu honte, mais ces relations fantasmées sont aussi une forme de liberté. Ces amours seulement dans la tête peuvent être des pis-aller, faites de peurs et d’échecs, des relations que ces jeunes filles n’arrivent pas à réaliser. Mais pas seulement. C’est aussi le vertige du fantasme. Cela procure du plaisir. Les garçons que j’ai rencontrés pour mon enquête ne m’ont jamais confié ce genre d’histoires. Elles étaient probablement encore plus difficiles à raconter que pour les filles, surtout à une femme.

    De manière plus générale, l’homosexualité n’est toujours pas bien acceptée chez les jeunes que vous avez rencontrés…

    L’homosexualité est très disqualifiée, dans les classes populaires davantage que dans la bourgeoisie progressiste où la gayfriendliness est devenue une « morale de classe », un enjeu de distinction sociale. Mais nulle part, les couples de garçons ne s’affichent dans les espaces scolaires, et la rencontre se fait sur les réseaux sociaux, pas dans les soirées du samedi soir qui sont une extension du milieu scolaire. Parmi les jeunes parisiens aisés que j’ai rencontrés, les garçons homosexuels pouvaient afficher des vêtements ou des goûts musicaux ouvertement gays au lycée, en tout cas en filière littéraire, alors qu’ils ne le faisaient pas au collège. Certains ont brouillé les pistes au collège en formant des couples avec des filles, mais plusieurs sont entrés dans la sexualité génitale directement par l’homosexualité sans passer par l’hétérosexualité, un phénomène qu’on voyait jusqu’alors très rarement.

    Et l’homosexualité féminine ?

    Dans les milieux populaires où j’ai enquêté, il n’en était pas question. Ça ne voulait pas dire qu’il n’y en avait pas, mais on n’en parlait pas. Plusieurs filles issues de milieux bourgeois m’ont en revanche expliqué être entrées dans la sexualité avec des filles. Surtout, certaines s’affichent comme des couples de filles, y compris à l’école ou sur Instagram. Elles ne s’identifient jamais comme lesbiennes. Aucune. A leurs yeux, c’est péjoratif. Elles se disent que si elles passent pour lesbiennes, les garçons ne voudront plus d’elles.

    Vous notez que la notion de consentement est très présente dans tous les milieux.

    L’école, même si elle participe aussi à la reproduction du genre, a beaucoup fait sur la question du consentement, très intériorisée chez les garçons comme chez les filles. Ceci dit, la question du consentement était déjà posée depuis longtemps à travers l’idée qu’une fille « bien » doit faire attendre les garçons, et que le garçon doit attendre qu’elle soit « prête »… Il y a déjà bien une vieille histoire de consentement dans cette transaction. Mais alors comment savoir où est le consentement réel ? Les filles disent à un moment « je suis prête ». Mais elles ne disent pas, contrairement aux garçons, « j’ai envie ». Dans toute cette négociation avec elles-mêmes, avec ce qu’on attend d’elles socialement, la question de leur propre désir passe après. D’abord il y a l’amour, la respectabilité sexuelle… Les enquêtes de grandes échelles sur la sexualité montrent d’ailleurs que les femmes devenues adultes sont très nombreuses à regretter leur « première fois » : ce n’était pas la bonne personne, c’était trop tôt…

    Comment se passe la rupture, chez ces jeunes couples ?

    Elle peut être synonyme de chagrin et de perte pour celui qui est quitté. Le chagrin peut prendre la forme de la colère de manière plus acceptée chez les garçons. Une partie de la conjugalité reste construite sur l’idée d’appropriation des filles par les garçons, et quand elles les quittent, ils peuvent continuer à se sentir propriétaires d’elles, à les insulter, à se sentir avilis si elles couchent avec d’autres. Mais une chose surprend souvent les jeunes quand ils rompent, c’est de ne rien ressentir, à part le monde qui s’ouvre à nouveau. Les garçons, plus que les filles, évoquent le sentiment d’enfermement conjugal, sans doute aussi parce qu’il est plus légitime pour eux de parler du couple comme d’un problème. Je pense qu’en réalité, beaucoup de filles se sentent enfermées elles aussi, mais ne le formulent pas ainsi. Et par ailleurs, pour elles, la rupture est plus coûteuse. D’une part parce qu’elle peut être l’occasion d’une décharge de violence de la part des garçons. Et de l’autre parce que, « seules », en dehors de tout lien d’appropriation, elles sont à nouveau exposées au stigmate de la "pute".

  • Transidentité : la pédopsychiatre Caroline Eliacheff censurée par des activistes LGBT à Lille Marie-Estelle Pech
    https://www.marianne.net/societe/sciences-et-bioethique/transidentite-la-pedopsychiatre-caroline-eliacheff-accueillie-dans-un-fest

    La pédopsychiatre Caroline Eliacheff qui devait tenir une conférence dans une médiathèque de Lille ce jeudi 17 novembre vient d’en être empêchée par des activistes LGBT. Sa venue à Paris pour une conférence le 20 novembre a par ailleurs carrément été annulée par la mairie de Paris.

    Elle est devenue la nouvelle cible des associations de défense des personnes transgenres depuis son essai, paru en janvier dernier, intitulé  La Fabrique de l’enfant transgenre (L’Observatoire). Avec la professeur Céline Masson, la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff y observait une « augmentation des cas d’enfants voulant changer de genre » et y alertait sur ce qu’elle estime être un phénomène de « contagion sociale » « influencée par le discours de militants trans » . Aucun traitement ni intervention ne doit être admis avant l’âge de 18 ans chez les jeunes patients en quête d’identité, estime-t-elle.

    Un discours qui ne passe pas auprès des militants transgenres. Ces derniers l’accusent régulièrement de transphobie, au point de vouloir la censurer. La mairie de Paris-Centre vient d’annuler la tenue d’un colloque sur les nouveaux enjeux des parents lors duquel Caroline Eliacheff devait intervenir, le dimanche 20 novembre. « La mairie est engagée contre toutes les discriminations et contre la transphobie » , justifie publiquement la ville, qualifiant les intervenants de « chercheurs aux positions controversées ».

    Menaces sur les réseaux sociaux
    Un comité d’accueil fourni attendait par ailleurs Caroline Eliacheff ce jeudi 17 novembre après-midi, à Lille, où elle devait intervenir, à l’occasion d’une table ronde organisée par les dirigeants du festival de philosophie Citéphilo. Le positionnement de la pédopsychiatre heurte notamment les membres de l’association LGBTQI + J’en suis, j’y reste, et les élus d’Europe Écologie les Verts de la mairie de Lille. Les premiers avaient appelé leurs militants à se rassembler devant la médiathèque où se déroule la table ronde. Les responsables locaux des Verts, eux, avaient demandé en vain à la maire de Lille, Martine Aubry, de « remettre en cause le partenariat sur cet événement, dans des locaux municipaux » , dénonçant une « propagande transphobe ».

    « Caroline Eliacheff n’a pas pu ouvrir la bouche ! » , raconte Gilbert Glasman, l’un des fondateurs du festival, dépité par l’attitude des activistes qui sont « venus d’autant plus nombreux que notre festival est gratuit, accessible à tous ». Invectivée à de nombreuses reprises aux cris de  « transphobe » et « facho » , la pédopsychiatre a attendu vainement plus d’une heure que les activistes cessent de taper des pieds et des mains pour pouvoir prendre la parole.

    À l’extérieur de la salle, environ deux cents personnes ont manifesté parallèlement contre sa venue, à coups de tambourin, sous surveillance policière. « Nous avons, contre notre volonté, dû interrompre la conférence » explique Gilbert Glasman, « pour moi, il s’agit ni plus, ni moins que d’une forme de censure ». Atterré, un organisateur du festival raconte avoir entendu un groupe d’étudiants militants de Sciences-Po Lille décréter que « seuls les trans peuvent parler des trans » : « On sombre en absurdie. Pourquoi ne pas décréter que seuls les enfants peuvent parler des enfants ? », interroge-t-il.

    #lgbt #transgenres #LGBTQI+ #violences (sans riques) #censure #sciences-po #lille #lâcheté #réseaux_sociaux #facebook #pognon pour les #pharmaceutiques

    • Citéphilo dénonce l’obstruction au débat organisé autour du livre de Caroline Eliacheff, La Fabrique de l’enfant-transgenre. Communiqué officiel de Citéphilo. https://citephilo.org
      Depuis 26 ans, l’association PhiloLille organise, à Lille et dans les Hauts-de-France, la manifestation Citéphilo, soit chaque année une centaine de rencontres ouvertes à tous – les séances sont gratuites et en accès libre – permettant au public de venir écouter mais aussi échanger avec les auteurs invités : écrivains, artistes, philosophes, chercheurs en sciences humaines, etc.

      Ce 17 novembre, la rencontre avec la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, invitée à l’occasion de la parution de son livre La Fabrique de l’enfant-transgenre à la médiathèque Jean Lévy de Lille – rencontre modérée par le philosophe Christian Godin – a dû, événement sans précédent depuis la création de notre festival en 1997, être annulée, une partie du public présent ayant empêché cette rencontre en raison d’un « tapage » organisé dans la salle, en prolongement d’une manifestation hostile se déroulant devant la médiathèque.


      L’association Philolille déplore et condamne cette action qui a empêché par la force le débat public, d’autant plus qu’en amont, elle a échangé, à leur demande, avec des représentants du Planning familial et de l’association LGBT de Lille, leur a assuré un temps d’échange avec l’autrice élargi à la moitié de la rencontre (soit une heure), une présence visuelle de leurs organisations dans la salle par voie d’affichage, la présentation sur place d’ouvrages contradictoires mis en vente dans notre librairie mobile, des places réservées dans la salle afin de garantir leur prise de parole, et leur a fourni enfin gratuitement des livres de l’autrice afin qu’ils en prennent connaissance, puisqu’ils ne l’avaient pas lu et souhaitaient finalement le faire pour préparer cette rencontre.

      A l’issue de cette annulation, Caroline Eliacheff s’est entretenue à son initiative pendant une heure avec des représentants des associations En-Trans et J’en suis, j’y reste – Centre LGBTQIF de Lille Hauts-de-France, échange sans doute très intéressant, mais dont le public aura malheureusement été privé, ce que notre association regrette vivement.

  • Variole du singe : le #Gouvernement aux abonnés absents
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/variole-du-singe-le-gouvernement-aux-abonnes-absents-nJ-M6y-3Qdyp8TjNC_-8w

    Le jeudi 25 août 2022, l’association AIDES et huit autres associations vont se réunir avec les autorités de santé. Les associations attendent une déclaration claire des objectifs du gouvernement sur la gestion de la campagne de vaccination contre la…

    #LGBTQIA+ #Politique #Santé

  • For many neurodiverse people, ’The Sims’ has been a lifelong comfort - CNN
    https://www.cnn.com/2022/08/18/us/sims-autism-adhd-video-games-community-wellness-cec/index.html

    (CNN)Life would be much more simple with a few directions. A status bar, for instance, to remind you to take care of yourself. Perhaps a few clues about other people’s intentions. Oh, and it wouldn’t hurt to have a place to experiment with it all, free from real-world consequences and the awkwardness of choices gone wrong.

    […]

    The notion that “The Sims” offers a neater, easier version of our own world is built into the game’s DNA. Game creator Will Wright lost his home in California’s 1991 Oakland-Berkeley firestorm. While rebuilding, he was moved to consider what life was really made of. A series of needs to be met? Items to own? People to love?

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #culture #rétrospective #jeu_vidéo_the_sims #jeu_vidéo_les_sim #neurodiverse #neurodivergent #neuroatypique #autisme #tdah #will_wright #helen_ashcroft #benji #cleveland_clinic #university_of_pittsburgh #university_of_kentucky #lgbt #lgbtq #ea #electronic_arts #longévité

  • Variole du singe : nouveau prétexte à l’homophobie ?
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/variole-du-singe-nouveau-pretexte-a-lhomophobie-GhRRkWJVT8e6gHz_WurKzA

    Le 13 juillet 2022, 908 cas porteurs de la Variole du singe étaient recensés en France. Parmi eux, 98% des porteurs du virus sont des hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes. Un constat qui renforce les propos homophobes.

    #LGBTQIA+

  • Ubisoft responds to legislation targeting women and LGBTQ Americans
    https://www.gamedeveloper.com/culture/ubisoft-responds-to-legislation-targeting-women-and-lgbtq-americans

    Ubisoft is promising support for employees, but has muted criticism for legislators.

    Ubisoft has sent out a letter to employees acknowledging the dueling legislative trends of anti-abortion laws and anti-LGBTQ laws in the United States of America. In the letter (shared via a company blog post), chief people officer Anika Grant and vice president of global diversity and inclusion acknowledged the impact these laws may have employees, and promised support from the company for employees to “have access to the quality healthcare that you need.”

    Ubisoft Support For Women And LGBTQ+ Communities
    https://news.ubisoft.com/en-us/article/7DjJ7wOmfs3sryPaL8dLCa/ubisoft-support-for-women-and-lgbtq-communities

    Raashi and I are reaching out today because we’ve heard that some of you are deeply concerned by recent State legislation that affects the LGBTQ+ community and by the potential ramifications an upcoming US Supreme Court ruling could have on women as well as trans and non-binary people. We also heard that you wanted Ubisoft to be more active and vocal in our support of these groups.

    On behalf of Yves and all of Ubisoft’s leadership team, we want to be clear: at Ubisoft, we believe that women’s rights are human rights, trans rights are human rights, and equal rights for all are essential to creating a world where everyone can be their authentic selves and thrive.

    As always, our priority is the health, safety, and well-being of our teams. We are continuing to review our benefits packages for US employees to ensure you and your family will have access to the quality healthcare you need, regardless of where in the US you live. In addition, we are examining what other resources we can bring to bear to support our women and LGBTQ+ team members in the US who could be most directly affected.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #ressources_humaines #lgbtq #avortement #féminisme #roe_v_wade #justice #législation #anika_grant #raashi_sikka #yves_guillemot #politique #assurance_santé #ea #electronic_arts #bungie #arenanet #certain_affinity #outerloop_games

  • EA Reveals Why It Won’t Speak Out To Defend Abortion Rights
    https://kotaku.com/ea-roe-v-wade-abortion-trans-rights-fifa-apex-legends-1848977494

    Electronic Arts won’t be joining some other big game studios in publicly supporting abortion and transgender rights, Kotaku has learned. Asked about it during a May 24 company-wide town hall meeting, the gaming publisher told staff it couldn’t take a stance on every public issue and that “being an inclusive company means being inclusive of all those points of view.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ea #electronic_arts #politique #roe_v_wade #ressources_humaines #assurance_santé #avortement #mala_singh #microsoft #lacey_haines #jeu_vidéo_destiny_2 #bungie #jeu_vidéo_halo_infinity #certain_affinity #jim_ryan #playstation #sony #jeu_vidéo_spider-man #insomniac_games #black_lives_matters #george_floyd #gearbox_entertainment #greg_abbott #lgbtq

  • The Return of Lavender Country, Queer Country Pioneers | #Bandcamp_Daily
    https://daily.bandcamp.com/features/lavender-country-blackberry-rose-interview

    Nearly 50 years ago, a queer, Marxist country band out of Seattle released one of the rawest and most revolutionary records of its era or any other. Lavender Country’s eponymous 1973 debut is the earliest known album solely devoted to reflecting gay and lesbian lives in wake of Stonewall. Self-released and distributed almost exclusively through mail order because no retail outfits besides a few underground gay bookstores would dare carry it, Lavender Country sold out its 1000-copy pressing and then vanished from history. In the early ’10s, “Cryin’ These Cocksucking Tears” resurfaced on YouTube, prompting the album’s 2014 reissue on Paradise of Bachelors—and now Don GIovanni Records has released Blackberry Rose, a similarly bold sequel almost 40 years in the making.

    https://lavendercountry.bandcamp.com/track/blackberry-rose


    KRAB-FM Lesbian-Feminist Radio Program recordings, 1971-1982
    https://archiveswest.orbiscascade.org/ark:/80444/xv69396
    #lgbtq #musique #archives

  • Première : le musée des Beaux-Arts de Gand lance une visite guidée LGBTQ+ Anne François, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/02/08/premiere-le-musee-des-beaux-arts-de-gand-lance-une-visite-guid

    Le musée des Beaux-Arts de Gand (MSK) a lancé lundi une visite guidée sur le thème de l’orientation sexuelle LGBTQ+. Cette nouveauté invite les visiteurs à découvrir l’histoire méconnue de douze œuvres et questionne, notamment, la représentation du genre à travers les époques. Il s’agit, selon le MSK, de la première initiative de ce type dans un musée des Beaux-Arts en Belgique. Elle a déjà été menée dans d’autres pays voisins.

    L’objectif de la visite guidée est d’inciter les visiteurs, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle, à réfléchir à des thèmes auxquels ils n’auraient peut-être jamais pensé lors de leurs visites précédentes. La visite peut également être une façon pédagogique d’aborder différentes thématiques avec des groupes scolaires.

    Les visiteurs peuvent notamment admirer un tableau de famille du 17e siècle de la main de Cornelis De Vos (photo) sur lequel les jeunes garçons portent des robes longues, ainsi qu’une œuvre représentant la transformation d’Hermaphrodite, un dieu grec représenté comme une figure féminine possédant des organes génitaux masculins.

    La collection du musée contient également un vieux portrait d’un « homme ayant eu une relation avec un autre homme ». « Pour certaines œuvres, on voit immédiatement que le thème fait allusion au thème de la visite guidée, pour d’autres une explication est nécessaire afin de voir comment l’artiste a abordé le thème des genres de façon subtile ou explicite il y a des siècles », indiquait Bart Ooghe du MSK.

    Cette visite guidée a été inspirée par des initiatives menées précédemment au Victoria & Albert Museum à Londres et au Amsterdam Museum, où elles rencontrent beaucoup de succès. Le MSK considère l’inclusion de la communauté LGBTQ+ comme une étape importante dans la recherche de nouvelles perspectives permettant d’enrichir et d’actualiser les collections.

    La visite guidée sera amenée à évoluer au fil du temps et d’autres œuvres pourraient être présentées à l’avenir. A long terme, le MSK veut inclure une information permanente sur le thème LGTBQ+ pour une série de ses œuvres.

    La collection du Musée des Beaux-Arts de Gand est accessible en permanence, mais pour la visite guidée LGTBQ+ il faut réserver. La première d’entre elle est prévue pour samedi 12 février.

    #lgbt #lgbtq #lgbtq+ #genre #queer #lgbtq+ #pinkwashing #mode

  • Sexe et identité - Au-delà de la binarité

    https://www.youtube.com/watch?v=KzuZXYF24-0

    Que signifie être une femme, être un homme ? Est-ce une réalité chromosomique, hormonale ou une identité sociale définie par l’individu ? Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à rejeter l’opposition binaire dictée par le sexe biologique pour embrasser des identités diverses, allant de la fluidité de genre à la transidentité.

    Un changement de paradigme qui peut laisser perplexes les profanes, et qui suscite la défiance de certains groupes conservateurs pour lesquels la différence des sexes doit rester au fondement de nos sociétés. Ce sujet vertigineux et politiquement sensible soulève une myriade de questions auxquelles tentent de répondre les sciences naturelles et sociales. Si certains chercheurs parlent désormais du sexe biologique comme d’un continuum, d’autres soulignent l’importance de la socialisation dans le renforcement des rôles de genre. D’autres encore s’interrogent sur la pertinence de catégories rigides : en termes de comportements ou de préférences, les variations entre individus l’emportent bien souvent sur les différences entre les sexes… Ce documentaire éclaire avec pédagogie une problématique aux ramifications complexes, notamment au travers de précieux témoignages de personnes transgenres.

    Mind Map (min. 11)

    https://www.arte.tv/fr/videos/089057-000-A/sexe-et-identite-au-dela-de-la-binarite

    #gender #transgender #sex #binary_system #wo/men #fe/male #arte #film #documentary #queer #LGBT #LGBTQIA+ #heteronormativity #cistem

  • Dans le Rhône, une enseignante interdite de cours en raison d’un masque arc-en-ciel (Libération)
    https://www.liberation.fr/societe/dans-le-rhone-une-enseignante-interdite-de-cours-en-raison-dun-masque-arc

    Empêchée de prendre sa classe par la proviseure, incitée à quitter l’Éducation Nationale par les services du Rectorat.

    Le 11 mai, un entretien de près de deux heures a réuni au rectorat l’enseignante convoquée, un représentant du syndicat SUD éducation, deux responsables des ressources humaines du rectorat et le référent académique « Valeurs de la République ». « On m’a dit que ce masque n’était qu’une provocation, qu’on ne pouvait pas m’interdire de retourner avec au lycée mais qu’on me conseillait très vivement de ne pas le mettre pour le bien de l’établissement, retrace la professeure de lettres. Ce conseil de ne pas faire de vagues, ce n’est pas le service public dans lequel je me reconnais. »

    Elle reste marquée par le vocabulaire employé par ses interlocuteurs : « Le référent académique m’a dit que ce symbole pouvait inciter mes élèves à certaines pratiques, à prôner une certaine sexualité, s’étonne encore la prof. Il a également employé le terme d’« obédience » pour parler de l’appartenance à la communauté LGBTQI. C’est terrible d’associer un drapeau qui représente l’égalité de la diversité des sexualités avec ce terme. »

    Bien sûr, officiellement, le Rectorat dément #PasDeVagues

    #éducation #lycée #LGBTQI-phobie

  • Le port de symboles militants est désormais assimilé au port ostentatoire de signes religieux. Ite, missa laica est ...

    Chronique d’une #fascisation ordinaire : l’enseignante a failli jouer sa carrière pour un symbole militant de couleur arc-en-ciel

    Dans le Rhône, une enseignante interdite de cours en raison d’un masque arc-en-ciel – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/dans-le-rhone-une-enseignante-interdite-de-cours-en-raison-dun-masque-arc

    Il était bien homologué mais ce sont ses couleurs qui n’ont pas plu à la proviseure du lycée Germaine-Tillion, à Sain-Bel (Rhône). Le 3 mai, cette cheffe d’établissement a interdit à l’une de ses enseignantes, professeure de lettres classiques, de porter un masque en tissu figurant un arc-en-ciel. Six bandes horizontales, symboles de la lutte contre les discriminations subies par les personnes #LGBTQI. Dans un courrier consulté par Libération, la proviseure, jugeant le port de ce masque « non réglementaire », s’est justifiée auprès de l’enseignante : « Je vous ai rappelé que vous deviez respecter, en tant que fonctionnaire, le principe de neutralité dans l’exercice de vos fonctions et que si vous n’ôtiez pas votre masque, je vous demandais effectivement de ne pas prendre vos classes. »

    L’hypocrisie en mode #pas_de_vague a encore de beaux jours devant elle à l’#éducation_nationale

    #petit·es_chef·fes #discriminations #neutralité (mon cul) #national_républicanisme

  • CFP: Queer(ing) urban planning and municipal governance

    "Despite a decade of research, LGBTQ+ urban planning issues have yet to be ‘mainstreamed’ and evenly integrated into the everyday work of municipal governance. Through theoretical reflection and methodological innovation, this special issue critically scales up the existing LGBTQ+ urban planning scholarship from neighbourhoods to city-regions and empirically extends research frameworks to surface the messy materialities of municipal governance for sexual and gender non-normative subjects. This collection builds on a legacy of queer planning scholarship that both questions the heteronormative assumptions foundational within urban planning texts and practices (Forsyth, 2001; Frisch, 2002) and addresses the need for inclusive queer spaces (Doan, 2011; 2015). Beyond the empirical particularities of gayborhoods and their institutions, this special issue engages with municipal governance by focusing on plans and policies that address LGBTQ+ needs for infrastructure provision, social services and community facilities access, housing and economic development, community-event financing, public safety, social inclusion, and civic participation.

    This special issue invites critical interdisciplinary engagement with the following questions within three thematic areas:

    1) Socio-spatial regulation
    > How have bylaws, licenses, zoning, and plans regulated LGBTQ+ lives in cities and suburbs within and beyond gayborhoods?
    > How have families, gender, and sexuality been normatively constructed in community development plans and housing policies?
    > How have urban redevelopment priorities and/or policing strategies (re)produced LGBTQ+ exclusions in public spaces?
    2) Queering plans and policies
    > Where does LGBTQ+ knowledge, networks, and less commodifiable lived experiences fit into social inclusion policies or community plans or municipal agendas for creative, livable, digital, and sustainable cities?
    > To what extent do queer and transgender competencies inform muncipal urban planning and policymaking?
    > What conflicts, impediments, and contradictions are found in municipal urban planning and policymaking responses to queering planning?
    3) Governance coalitions and activisms
    > How do LGBTQ+ activists rework and resist municipal logics to build community resilience?
    > When does LGBTQ+-inclusivity exceed social planning to engage with an (in)visibility politics that may impact upon the tangible materialities of infrastructure?
    > What tensions, disconnects, and misrecognitions are generated through the integration of LGBTQ+ and QTBIPOC activists into local participatory urban planning processes and planning discourses?
    The special issue guest editors Alison Bain and Julie Podmore welcome titles and abstracts (approximately 300 words) for papers based on original research results that have not been published elsewhere of a maximum length of 6,000 words (including title, abstract, tables, figures, and references list). Please note that during the revisions stage, authors may extend the article length to a maximum of 8,000 words to address the reviewers and editors’ comments (Instructions for Authors). The deadline for submitting abstracts is May 31, 2021, with confirmation of participation by the end of June 2021. Authors will be required to submit manuscripts for preliminary review by the guest editors by December 1, 2021, with submission to the journal for peer-review by January 31, 2022.

    Urban Planning is an open-source peer-reviewed journal indexed in the Web of Science-ESCI and Scopus (CiteScore: 2.9), that ensures permanent and universal free readership access to articles worldwide. The cost of production and full access are offset by a research article processing charge of €900 (plus VAT if applicable) except in the case of scholars working at an institution that has joined Cogitatio’s Institutional Membership Program (Institutional Members). Authors who demonstrate financial need and cannot afford the article processing charge can apply for a waiver during the initial article submission process (Publication Fees).

    For all inquiries and submissions please contact the guest editors Alison Bain (abain@yorku.ca) and Julie Podmore (jpodmore@johnabbott.qc.ca).

    Julie Podmore, PhD
    College Professor & Chair, Geosciences, John Abbott College
    Affiliate Assistant Professor, Geography, Planning and Environment, Concordia University

    John Abbott College
    21275 Lakeshore Road
    Ste-Anne-de-Bellevue, QC Canada
    H9X 3L9
    (514) 457-6610 x5496
    jpodmore@johnabbott.qc.ca❞

    #CfP #queer #urban_planning #ville #LGBTQ

  • Fehlender Schutz für Schwarze lesbische Geflüchtete
    #Mengia_Tschalaer

    NGO-Zahlen deuten darauf hin, dass in Bayern etwa 95 Prozent der Asylanträge, die von Schwarzen lesbischen Frauen gestellt werden, beim Bundesamt für Migration und Flüchtlinge (BAMF) erst einmal eine Ablehnung erfahren.

    Dies steht im Gegensatz zu der allgemeinen Ablehnungsrate von schwulen Männern von 50 Prozent und der von heterosexuellen Frauen von etwa 30 Prozent. Obwohl die Zahlen zu LSBTI-Asylanträgen nur eine Schätzung sind, weil das BAMF Asylfälle von LSBTI nicht gesondert erfasst, scheinen diese jedoch zu zeigen, dass lesbische Asylsuchende auf der Suche nach Flüchtlingsschutz in Deutschland besonderen Herausforderungen gegenüberstehen.
    Frauen und Kinder gelten als besonders schutzbedürftig

    Dies gilt insbesondere für Schwarze lesbische Frauen afrikanischer Herkunft, welche oft Formen von LSBTIQ-Feindlichkeit wie soziale Ächtung, Rassismus und (sexuelle) Gewalt erfahren.

    In Übereinstimmung mit einer kürzlich erlassenen EU-Richtlinie erkennt Deutschland Menschenrechtsverletzungen aufgrund der sexuellen Ausrichtung und der Geschlechtsidentität als Asylgrund an. Darüber hinaus erkennt Deutschland mit der Ratifizierung der Istanbuler Konvention von 2011, dass geschlechtsspezifische Gewalt eine Verfolgung darstellen kann und daher Flüchtlingsschutz gewährleistet werden soll. Tatsächlich werden Frauen und Kinder zusammen mit den Opfern von Sexhandel als die schutzbedürftigsten und am stärksten gefährdeten Personen im europäischen Asylsystem betrachtet.

    Wie die 2019 Statistik des Bundesamtes für Migration und Flüchtlinge zeigt, haben in Deutschland über 50 Prozent der heterosexuellen Frauen erfolgreich den Flüchtlingsstatus als Opfer geschlechtsspezifischer Verfolgung (Zwangsheirat, FGM, Ehrenmord, Vergewaltigung, häusliche Gewalt oder Zwangsprostitution) erlangt. Lesbische Geflüchtete kämpfen jedoch darum, erlebte Gewalt und Menschenrechtsverletzungen für den Flüchtlingsschutz geltend zu machen.

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    Ein Beispiel dafür ist Hope, eine lesbische Frau aus Uganda deren Asylfolgeverfahren zurzeit in Bayern läuft. In mehreren Gesprächen erzählt sie ihre Geschichte. Sie war 15 Jahre alt, als sie ihre erste sexuelle Begegnung mit einer Frau hatte. Zwei Jahre später verheiratete ihr Vater sie gegen ihren Willen mit einem Freund - einem älteren Mann mit mehreren Frauen -, um ihre sexuelle Orientierung zu „korrigieren“.

    Nach etwa einem Jahr verließ Hope die missbräuchliche Ehe, die dazu geführt hatte, dass sie infolge körperlicher Gewalt zwei Mal schwanger wurde und die Babys verlor. Sie überzeugte ihren Vater, sie an studieren zu lassen. Dort lernte sie eine Frau kennen, mit der sie fast zehn Jahre lang in einer Beziehung lebte. Angesichts der sich rasant verschärfenden politische Lage für queere Menschen in Uganda, war das Paar sehr vorsichtig und hielt seine Beziehung geheim.
    In den Fängen von Menschenhändlern

    Die Nachbarn schöpften über die Jahre jedoch Verdacht und 2017 wurde Hopes Wohnung von einem Mob durchsucht. Dabei erlitt ihre Partnerin so schwere Verletzungen, dass sie ins Krankenhaus behandelt werden musste. Hope verbrachte eine Woche in Polizeigewahrsam. Kurz nach ihrer Entlassung entschloss sie sich zur Flucht aus Angst vor weiteren sozialen Repressalien und staatlicher Verfolgung.

    Mit der Unterstützung ihrer Mutter arrangierte Hope eine Flugreise nach Italien über ein lokales Reisebüro. Bei ihrer Ankunft in Italien stellt sich jedoch heraus, dass die Agentin dieses „Reisebüros“ Mitglied eines Menschenhandelsrings war. Hope wurde Opfer von Sexhandel. Während eines Monats bediente Hope etwa fünf Kunden pro Tag. Dann verhalf ihr ein „Stammkunde“ zur Ausreise nach Deutschland, wo sie im Februar 2018 Asyl beantragte.

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    Im August 2018 wies das BAMF ihren Asylantrag mit der Begründung zurück, dass ihre Darstellung von Homosexualität, Trauma und Schmerz nicht glaubwürdig seien. Das BAMF rechtfertigt die Entscheidung damit dass Hopes Anspruch auf Schutzgewährung nicht im engeren Sinne unter den Flüchtlingsbegriff der Genfer Flüchtlingskonvention von 1951 fällt, weil „sie keine begründete Furcht vor Verfolgung nennen konnte“.

    Dass Hope jedoch einer Zwangsheirat und Vergewaltigung in der Ehe, häuslicher Gewalt und Sexhandel ausgesetzt war – Menschenrechtsverletzungen welche in direktem Zusammenhang mit ihrer sexuellen Orientierung stehen -, wurde in der Entscheidung völlig übersehen. Diese Gewalt wurden entweder als nicht direkt mit ihrem LSBTI-Asylantrag verbunden oder einfach als nicht glaubwürdig eingestuft. Dies beinhaltet auch den Sex-Trafficking-Vorfall.
    Sichtbarkeit würde Lesben in Uganda in Gefahr bringen

    Darüber hinaus stellte der Entscheider die Sexualität von Hope aufgrund des Mangels an (sichtbarem) Sex in Frage. Es schien ihm unglaubhaft, dass Hope keinen Geschlechtsverkehr mit Frauen während der Mittelschule hatte und dass sie es „schaffte“, fast zehn Jahre lang heimlich in einer Beziehung mit ihrer Partnerin zu leben.

    Für Hope wäre Sichtbarkeit jedoch mit großem Risiko verbunden gewesen. „Ich habe mich nie ganz geoutet. Ich kann das in Uganda nicht tun, sonst werde ich zu Tode geprügelt oder lande im Gefängnis. Die Polizei schützt dich nicht. Ich spreche also nie über diese Dinge", sagt sie.

    Und schließlich bemängelt der Entscheider, dass Hope keine gleichgeschlechtliche Beziehung in Deutschland unterhalten habe, obwohl dies nun ohne Angst vor Repressalien möglich wäre.
    Outing gegenüber deutschen Beamten fällt schwer

    Warum wurden die Episoden von Gewalt in Hopes queerer Asylgeschichte nicht mit ihrer Homosexualität in Beziehung gesetzt, könnte man fragen. Und warum wurde Hope den Flüchtlingsschutz verweigert, obwohl die Istanbuler Konvention von 2011 geschlechtsspezifische Gewalt als Fluchtgrund anerkennt?

    „Lesbische Asylsuchende sind im deutschen Asylsystem einer doppelten Diskriminierung ausgesetzt, weil sie Frauen und lesbisch sind“, sagt eine Psychologin, die in einer Beratungsstelle in Bayern lesbischen Frauen in ihren Asylanträgen hilft. Sie möchte ihren Namen zum Schutz ihrer Klientinnen nicht nennen.

    Nach Angaben der Lesbenberatungsstelle ist der häufigste Grund für die Ablehnung der, dass es für die Frauen unglaublich schwierig ist, sich gleich im ersten Moment dem/der Entscheider*in gegenüber zu outen. „Für viele Frauen sind sogar die Worte ,Ich bin lesbisch’ extrem schwierig auszusprechen", sagt die Beraterin.

    Zudem berufen sich Entscheider*innen oft auf westliche Stereotypen von Homosexualität. Vorstellungen von Zwangsehen und die Möglichkeit, dass auch lesbische Frauen Kinder haben, werden hingegen ausgeblendet. Letzteres wird tatsächlich oft als Grund für die Unglaubwürdigkeit und somit Ablehnung genannt.
    Ein positiver Bescheid macht Hoffnung

    Und letztlich wird erwartet, dass lesbische Geflüchtete, die häufig traumatisiert sind, Gewaltereignisse mit großer Genauigkeit - einschließlich genauer Daten und Orte - wiedergeben um ihre sexuelle Orientierung als „schicksalhaft und irreversibel“ (so der Wortlaut des deutschen LSBT-Asylgesetzes) darzustellen.

    Da Schwarze lesbische Geflüchtete die in Deutschland einen Asylantrag stellen meist weder dem heteronormative Opferbild von Mutterschaft und weiblicher Verletzlichkeit entsprechen noch den typisch westlichen „gay lifestyle“ verkörpern, scheint ihr Leid, ihr Schmerz und ihr Angst vor Verfolgung im deutschen Asylwesen oft unerkannt zu bleiben.

    Ein positiver Entscheid vom April 2020 im Fall einer lesbischen Geflüchteten aus Uganda lässt jedoch neue Hoffnung aufkeimen. Angesichts der zunehmenden Kriminalisierung von Homosexualität in Uganda sprach das Bayerische Obergericht nach elf Jahren Wartezeit ein positives Urteil aus.

    Es ist jedoch anzunehmen, dass der Weg bis zur Gleichberechtigung für Schwarze lesbische Frauen im Deutschen Asylwesen noch lang und steinig sein wird.
    Mengia Tschalaer ist Marie-Curie Research Fellow an der School of Sociology, Politics and International Studies der Universität von Bristol.

    Policy Brief: http://www.bristol.ac.uk/media-library/sites/policybristol/briefings-and-reports-pdfs/2020-briefings-and-reports-pdfs/Tschalaer_Briefing_86_Lesbian_Asylum_seekers_DE.pdf

    #migration #asylum #Germany #LGBTQ* #BAMF #sexuality #sexual_orientation #homosexuality

    https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/queerspiegel/asylgrund-homosexualitaet-fehlender-schutz-fuer-schwarze-lesbische-gefluechtete/25938886.html

    • #Safe_House „La Villa” – die LSBT*IQ-Geflüchtetenunterkunft

      Laut International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association (#ILGA) gibt es weltweit 72 Länder und Territorien mit antihomosexuellen Gesetzen, das sind 37 Prozent von 197 bewerteten Staaten. In 13 Ländern Afrikas und Asiens droht Homosexuellen sogar die Todesstrafe, darunter im Iran, in Saudi-Arabien und Teilen Nigerias. Sie gilt auch in wichtigen Reiseländern wie den Vereinigten Arabischen Emiraten und Katar, wird dort aber laut ILGA aktuell nicht vollstreckt.

      Seit der sogenannten Flüchtlingskrise 2015 wurde deutlich, dass sich unter den geflüchteten Männern und Frauen immer wieder homo-, bi- und transsexuelle Menschen befinden, die auf Grund der obengenanneten Verfolgung in ihrer Heimat zu uns gekommen sind. Leider mussten sie erleben, dass sie auch in den deutschen Erstaufnahmeeinrichtungen und Gemeinschaftsunterkünften von ihren Mitgeflüchteten oft offener Diskriminierung und Ausgrenzung ausgesetzt sind – wie schon in ihren Herkunftsländern.

      Dieser Zustand war unhaltbar. Daher hat die AIDS-Hilfe Frankfurt (AHF) früh gefordert, dass es für diese spezielle Zielgruppen einen besonderen Schutzstatus und entsprechende Schutzräume geben muss, um sie vor weiterer Diskriminierung zu bewahren und ihnen eine Perspektive in unserer freiheitlichen Gesellschaft zu eröffnen. Schon früh ermöglichte die AHF den Rainbow Refugees – eine Ehrenamtsgruppe, die sich für die Belange von LGBT*IQ-Geflüchteten einsetzt – die kostenfreie Raumnutzung für einen wöchentlichen Stammtisch im Switchboard. Die Kooperation wurde ausgebaut und besteht bis heute: es gibt inzwischen auch eine Ehrenamts-Gruppe für die La Villa. Die Nöte der Geflüchteten wurden durch die große Nachfrage nach Unterstützung und Hilfe noch sichtbarer und es war dringend notwendig, ein adäquates Angebot zu schaffen. Die Idee für eine Gemeinschaftsunterkunft für LGBT*IQ-Geflüchtete wurde geboren.

      So hat die AHF Anfang 2017 das Konzept für ein „Safe House“ erstellt und dank pragmatischer und unkonventioneller Unterstützung durch das Sozialdezernat der Stadt Frankfurt gemeinsam umsetzen können: Anfang April 2018 eröffnete die von den Bewohner*innen selbst benannte Gemeinschaftsunterkunft La Villa.

      Das Projekt begann mit 7 Bewohner*innen. Inzwischen ist das Haus mit 19 Bewohnern*innen in zehn Doppel- und zwei Einzelzimmern, wovon eines als Notfallzimmer dient, fast voll belegt. Die meisten Bewohner*innen sind schwule, junge Männer, aber auch Transfrauen und genderfluide Menschen haben dort eine sichere Unterbringung gefunden. Der jüngste Geflüchtete ist 21 Jahre, der Älteste 43 Jahre alt. Die Geflüchteten kommen aus dem Irak, Syrien, Iran, Marokko, Russland, Jamaika, Kuba, Aserbaidschan, Sudan und Kuwait. Der Bildungs- bzw. Ausbildungsstand der Bewohner*innen ist sehr unterschiedlich, genauso wie deren Einreise nach Deutschland. Die meisten der Bewohner*innen sprechen Englisch und/oder Französisch, einzelne auch schon recht gut Deutsch.

      Um das Zusammenleben zu verbessern gibt es einmal pro Monat ein verbindliches Hausmeeting. Thema ist zum Beispiel die Gemeinschaftsküche und die damit verbundenen typischen WG-Probleme wie Nutzung und Sauberkeit und wie diese gelöst werden können. Zur weiteren Stärkung des Gemeinschaftsgefühls wurden bereits kurz nach der Eröffnung Aktivitäten organisiert, die oft durch Ehrenamtliche und Spenden ermöglicht wurden. Dazu zählen beispielsweise der Besuch eines Eintrachtspiels, der Malteser-Social-Day mit Stadtführung und Bootsfahrt oder der ARCO-Weihnachtsempfang der Commerzbank, gemeinsames Kochen oder eine Ramadan-Feier.

      Viele Bewohner*innen haben sich seit ihrem Einzug weiterentwickelt. Das betrifft vor allem die Stärkung und Stabilisierung des eigenen Selbst. Die überschaubare Einrichtungsgröße mit 20 Bewohner*innen bietet Sicherheit sowie eine vertrauensvolle Atmosphäre und hilft auch traumatisierten Personen, Ruhe zu finden und sich langsam zu öffnen. Daraus resultiert das große Bemühen, auch bei einem negativen Bescheid und Abschiebedrohung, z.B. in ein Ausbildungsverhältnis zu kommen, um ihr Leben in ihrer neuen „Heimat“ zu regeln: Ein Bewohner hat trotz Sprachniveau B1 bereits einen Ausbildungsplatz im Hilton-Hotel gefunden.

      Nur fünf Bewohner*inner der La Villa haben einen gesicherten Aufenthalt – eine Bewohner*in hat subsidiären Schutz, zwei haben Asyl, zwei die Anerkennung als Flüchtling. Alle anderen sind im Asyl-Klageverfahren. Davon haben einige wenige bereits ihre zweite Ablehnung bekommen und nur eine Duldung erhalten, weil sie nicht in ihre Heimatländer abgeschoben werden können.

      Stand Februar 2019

      Ansprechpartner*innen:

      Petra Diabaté, M. A.
      Hausleiterin „La Villa“ und Sozialberaterin
      E-Mail: petra.diabate@ah-frankfurt.de
      Telefon: 01 76 / 22 54 88 73
      Fax: 0 69 / 75 00 56 31

      Mark Hayward
      Hausleiter „La Villa“ und Sozialberater
      E-Mail: mark.hayward@ah-frankfurt.de
      Telefon: 01 59 / 01 63 10 46
      Fax: 0 69 / 75 00 56 31

      #accomodation #safe_space #Frankfurt

      https://www.frankfurt-aidshilfe.de/content/safe-house

    • OPEN DYKES*_Gleichberechtigung im Asylverfahren für lesbische und queere geflüchtete Frauen
      Online-Veranstaltung*

      Eine Verletzung der Freiheit der sexuellen Orientierung und Geschlechtsidentität begründet in Deutschland ein Recht auf Asyl – trotzdem wird dieses Recht statistisch gesehen vor allem Schwarzen lesbischen und queeren Frauen* vorenthalten, die aufgrund ihrer Sexualität in ihren Heimatländern unter Unterdrückung und Verfolgung leiden. Dr. Mengia Tschalaer (Universität Bristol) hat im Rahmen ihrer Forschungen zu LSBTTIQ und Flucht in Deutschland festgestellt, dass diese Diskriminierung auf stereotypen Vorstellungen von lesbischer Sexualität beruht, die offensichtlich nicht mit den Lebensrealitäten der abgelehnten Asylbewerber_Innen übereinstimmen. Kaum berücksichtigt werden in den Asylentscheidungen auch Formen der Verfolgung und Gewalt wie Zwangsheirat, Vergewaltigung in der Ehe und häuslicher Gewalt, obwohl in Deutschland seit Ratifizierung der Istanbul-Konvention geschlechtsspezifische Gewalt als eine Verfolgung anerkannt ist und daher Flüchtlingsschutz gewährleistet werden soll.
      Was muss sich ändern, um die strukturelle Diskriminierung von Schwarzen lesbischen und queeren geflüchteten Frauen* abzubauen? Nach einem einführenden Vortrag durch Dr. Mengia Tschalaer diskutieren Monique Richards (Unicorn Refugees, PLUS Rhein-Neckar e.V.), Sara Schmitter (LeTRa), Margret Göth (Dipl.-Psychologin, PLUS Rhein-Neckar e.V.) in einer Online-Veranstaltung, welchen Konflikten sich Schwarze lesbische und queere Frauen* ausgesetzt sehen und welche Handlungsbedarfe bestehen, um tatsächlichen allen ihr Menschenrecht auf Asyl zu garantieren.
      Moderiert wird die Veranstaltung von der Vorstandsvorsitzenden des Hessischen Flüchtlingsrates Dr. des. Harpreet Kaur Cholia.

      Die Veranstaltung findet am 22.07.2020 von 18-20 Uhr statt und ist über Zoom, erreichbar unter
      https://us02web.zoom.us/j/83494542645?pwd=Zmt2NjdTMTU2OUtEQzh3ZEFnYXhFUT09

      Meeting-ID: 834 9454 2645
      Passwort: 355106,
      und im Facebook-Livestream verfolgbar.

      Das Queeres Netzwerk Heidelberg organisiert die Veranstaltungsreihe „OPEN DYKES* - lesbisch, queer und sichtbar“ – in Kooperation mit dem Amt für Chancengleichheit der Stadt Heidelberg und Mosaik Deutschland e. V. aus Mitteln des Bundesprogramms „Demokratie leben!“.

      Weitere Informationen zu den Aktionswochen vom 22. Juli bis zum 7. August 2020 von und für lesbische, queere und frauenliebende Frauen gibt es unter www.queeres-netzwerk-hd.de .

      https://www.facebook.com/events/606886813305719

  • #Sheila_Jeffreys : L’activisme transgenre : Perspective d’une féministe lesbienne
    https://tradfem.wordpress.com/2020/06/17/lactivisme-transgenre-perspective-dune-feministe-lesbienne

    Dans les années 70, la philosophe féministe des sciences Janice Raymond a livré dans un premier ouvrage The Transsexual Empire (L’empire transsexuel[ii]) une critique rigoureuse de la construction médicale du transsexualisme.
    Elle a fait valoir que la chirurgie transsexuelle représentait une manipulation politique des personnes insatisfaites de leur sexe par l’industrie pharmaceutique, le gouvernement étant à la botte de la médecine, comme il a été un temps sous l’emprise de la religion.

    Beaucoup de féministes s’attendaient à ce que cette perspective féministe soit adoptée petit à petit, et à ce que le féminisme conduise à l’abandon des stéréotypes de genre et, avec eux, du « besoin » socialement construit d’un transsexualisme. Mais ce n’est pas ce qui s’est produit en fin de compte.

    Dans les années 90, le transsexualisme arbore un nouveau visage avec le « transgenrisme », qui utilise les théories et politiques queer et postmoderne pour donner au transsexualisme une allure progressiste. Ces politiques queer/postmodernes exigent l’acceptation du « transgenrisme » comme partie intégrante du mouvement gay et lesbien, les intérêts politiques des lesbiennes et des hommes gays devenant inextricablement liés à la légitimation du transsexualisme.

    Je soutiendrai ici que le transsexualisme devrait plus raisonnablement être vu comme une violation des droits humains et ne devrait certainement pas être accepté sans réserve comme une force socialement transformatrice, équivalente au mouvement de libération gay.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : « Transgender Activism : A Lesbian Feminist Perspective ». Journal of Lesbian Studies, Vol. 1, Nos 3-4, 1997.
    #lesbianisme #transgenrisme #travestisme #queer #féminisme_lesbien #féminisme_radical #LGBTQI #postmodernisme

  • Plus de 100 cinéastes LGBTQ vont boycotter le festival israélien
    Alex Ritman, The Hollywood Reporter, le 2 mars 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/03/02/plus-de-100-cineastes-lgbtq-vont-boycotter-le-festival-israelie

    Parmi les signataires :
    Charlotte Prodger, lauréate du prix Turner,
    Alain Guiraudie, nominé pour la Palme d’Or,
    Harjant Gill, cinéaste indien de documentaires primé,
    Ian Iqbal Rashid, réalisateur de Touch of Pink, basé au Royaume-Uni,
    Raquel Freire, réalisatrice et scénariste portugaise,
    Su Friedrich, cinéaste d’avant-garde primée,
    Thomas Allen Harris, lauréat du prix Tribeca Nelson Mandela,
    Sarah Schulman, universitaire, historienne du sida et scénariste de renom,
    John Greyson, réalisateur canadien primé
    Adrian Stimson, lauréat du prix du Gouverneur général,
    Elle Flanders et Tamira Sawatzki de Public Studio,
    Richard Fung, artiste vidéo primé,
    Andre Perez, réalisateur de America in Transition,
    Catherine Gund d’Aubin Pictures,
    Adelina Anthony et Marisa Becerra de la société de production latinx AdeRisa

    130 Queer Filmmakers Pledge Not to Participate in Israeli Government Sponsored LGBT Film Festival
    Queer Cinema For Palestine, Mars 2020
    https://queercinemaforpalestine.org

    #Palestine #Cinéma #LGBTQ #Boycott #Boycott_culturel