#lidl

  • Lidl : révélations sur un système qui brise ses salariées
    https://disclose.ngo/fr/article/lidl-systeme-brise-salariees

    Selon des documents internes à la multinationale allemande, Lidl évalue et classe ses 1 500 magasins selon leur performance. Un système qui inciterait à ne pas déclarer les accidents du travail des salariées. Lire l’article

  • Révélations sur la souffrance des femmes au travail
    https://disclose.ngo/fr/article/revelations-souffrance-femmes-travail

    En l’espace de vingt ans, la santé des femmes au travail s’est lourdement dégradée. Premières victimes de ce fléau invisibilisé par les pouvoirs publics : les travailleuses essentielles. Lire l’article

    • Cet article raconte la suite des enquêtes des membres de @wereport sur l’eau, et notamment l’#eau_en_bouteilles.

      Toutes les enquêtes sont à retrouver sur le site de We Report dans la page #Water_Stories :


      https://www.wereport.fr/waterstories

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      voir aussi le #documentaire sur Arte :
      À sec - La grande soif des multinationales

      À l’heure où les ressources hydriques s’amenuisent en Europe, les multinationales de l’eau en bouteille n’entendent pas renoncer à leurs prérogatives. Enquête en France et en Allemagne où les conflits d’intérêts paralysent les espoirs de réglementation.

      À qui appartient l’eau sous nos pieds ? Depuis des décennies, les grandes multinationales de l’eau en bouteille amplifient leur pression sur les nappes phréatiques, au détriment des populations locales. Dans la région auvergnate de Volvic, l’État a accordé à la multinationale Danone de nouveaux droits de prélèvement, alors même que le niveau des réserves d’eau atteignait un niveau alarmant. Plusieurs sources historiques sont désormais taries, laissant sinistré le secteur autrefois florissant de la pisciculture. À Vittel, dans les Vosges, Nestlé Waters – premier employeur de la région – contrôle le territoire dont il surexploite sciemment l’aquifère. La firme suisse se trouve désormais embourbée dans une affaire de prise illégale d’intérêts doublée d’un scandale de pollution des sols. De l’autre côté du Rhin, c’est le géant Coca-Cola qui projette d’exploiter un troisième puits sur son site de Lunebourg, en Basse-Saxe, avec pour projet de multiplier par deux les volumes ponctionnés. Contre ces colosses apparemment tout-puissants, les collectifs citoyens qui s’organisent peinent à faire le poids.

      Robert Schmidt et Alexander Abdelilah enquêtent sur un système opaque dont les prétentions au développement durable ne sont que poudre aux yeux, et rencontre des militants associatifs, personnalités politiques ou simples citoyens investis dans un combat pour faire évoluer la législation sur le sujet – à l’image de l’avocate et ancienne ministre Corinne Lepage ou de la députée Mathilde Panot, qui a dirigé la commission d’enquête parlementaire relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés. Pour faire de l’accès à l’or bleu un droit fondamental, le chemin reste encore long et semé d’embûches.

      https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales
      #film_documentaire

  • Grève à l’enseigne Lidl : plus de 100 supermarchés fermés en Belgique Anne François, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/10/13/greve-a-l_enseigne-lidl-plus-de-100-supermarches-fermes-en-bel

    Plus de 100 supermarchés Lidl sur les 300 que compte l’enseigne en Belgique sont fermés ce mercredi en raison de la grève des employés contre la charge de travail trop élevée. On y retrouve 60 filiales en Flandre et plus de 40 en Wallonie et à Bruxelles, ont indiqué les syndicats ACV Puls et BBTK, et la direction. Deux centres de distribution - à Genk (Limbourg) et Gullegem (Flandre occidentale) - sur cinq sont aussi touchés par les actions. Le syndicat socialiste menace de maintenir bloqué celui de Genk tant qu’un accord n’aura pas été trouvé avec la direction de Lidl.

    C’est un avertissement à la direction. Plus d’un tiers des magasins sont fermés et si la direction ne revient pas autour de la table des négociations, l’action pourrait se prolonger ces prochains jours", déclarait ce mercredi Koen De Punder, délégué ACV Puls.

    La direction de Lidl déplore la grève, affirmant avoir émis « une proposition constructive ». Les syndicats se plaignent depuis plusieurs mois de la charge de travail au sein du distributeur. Une grève dans les magasins avait pu être évitée in extremis en juin, alors qu’une grève avait touché les dépôts en avril.

    En début de semaine, une réunion de conciliation entre direction et syndicats n’a pas donné de résultat. Le syndicat socialiste flamand BBTK menace de maintenir bloqué le centre de distribution de l’enseigne Lidl à Genk jusqu’à ce qu’un accord soit conclu entre la direction et les syndicats.

    « A moins qu’un accord soit trouvé, le piquet restera présent les prochains jours », prévient Mary-Anne Smeets, du BBTK Limbourg. Les grévistes ne laissent sortir les chauffeurs de camions du centre de distribution qu’à condition que les camions soient vides. Jusqu’ici, les choses se passent globalement bien et les chauffeurs se montrent compréhensifs, selon la responsable syndicale. Le mouvement de grève concerne 16 magasins Lidl en province de Limbourg.

    #Belgique #esclavage #Gréve #Syndicats Une majorité de #Femmes travaillent chez #lidl #travail #grande_distribution #capitalisme #exploitation #management #alimentation

  • ’We pick your food’ : migrant workers speak out from Spain’s ’Plastic Sea’

    In #Almería’s vast farms, migrants pick food destined for UK supermarkets. But these ‘essential workers’ live in shantytowns and lack PPE as Covid cases soar.

    It is the end of another day for Hassan, a migrant worker from Morocco who has spent the past 12 hours under a sweltering late summer sun harvesting vegetables in one of the vast greenhouses of Almería, southern Spain.

    The vegetables he has dug from the red dirt are destined for dinner plates all over Europe. UK supermarkets including Tesco, Sainsbury’s, Asda, Lidl and Aldi all source fruit and vegetables from Almería. The tens of thousands of migrant workers working in the province are vital to the Spanish economy and pan-European food supply chains. Throughout the pandemic, they have held essential worker status, labouring in the fields while millions across the world sheltered inside.

    Yet tonight, Hassan will return to the squalor and rubbish piles of El Barranquete, one of the poorest of 92 informal worker slums that have sprung up around the vast farms of Almería and which are now home to an estimated 7,000-10,000 people.

    Here, in the middle of Spain’s Mar del Plastico (Plastic Sea), the 31,000 hectares (76,600 acres) of farms and greenhouses in the region of Andalucía known as “Europe’s garden”, many of El Barranquete’s inhabitants don’t have electricity, running water or sanitation.

    Hassan’s house, like all the others in El Barranquete, is constructed from whatever he could find on rubbish dumps or the side of the road; pieces of plastic foraged from the greenhouses, flaps of cardboard and old hosing tied around lumps of wood. Under Spain’s blazing sun, the temperature can reach 50C – at night the plastic sheeting releases toxic carcinogenic fumes while he sleeps.

    When he first arrived in Spain, Hassan was stunned by how the workers were treated on the farms. Like other workers in El Barranquete, Hassan says he earns only about €5 (£4.50) an hour, well under the legal minimum wage. “The working conditions are terrible,” he says. “Sometimes we work from sunup to sundown in extreme heat, with only a 30-minute break in the whole day.”

    Now, as Almería faces a wave of Covid-19 infections, workers say they have been left completely unprotected. “We pick your food,” says Hassan. “But our health doesn’t matter to anyone.”

    In August, the Observer interviewed more than 45 migrants employed as farm workers in Almería. A joint supply chain investigation by Ethical Consumer magazine has linked many of these workers to the supply chains of UK supermarkets including Tesco, Sainsbury’s, Asda, Lidl and Aldi.

    All claimed to be facing systemic labour exploitation before and throughout the pandemic such as non-payment of wages and being kept on illegal temporary contracts. Many described being forced to work in a culture of fear and intimidation. Some of those who complained about conditions said they had been sacked or blacklisted.

    Workers employed by Spanish food companies linked to UK supermarkets also claimed that throughout the pandemic they have been denied access to adequate personal protective equipment (PPE) that under Spanish law they are entitled to as essential workers. Many said they were not given enough face masks, gloves or hand sanitiser and have been unable to socially distance at work.

    One man employed at a big food company supplying the UK says that he has only been given two face masks in six months.

    In response to the investigation, the British Retail Consortium – members of which include Sainsbury’s, Asda, Lidl and Aldi – released a statement calling on the Spanish government to launch an inquiry.

    Commenting on the Observer’s findings, Olivier De Schutter, the United Nations special rapporteur on extreme poverty, says the situation facing migrant workers in southern Spain is a human tragedy.

    “The pandemic has exacerbated the unacceptable conditions facing migrant workers and the Spanish government must urgently act. But two-thirds of all fruit and vegetables consumed across Europe and the UK come from these greenhouses and all the companies and retailers up these supply chains have a responsibility to these workers as well,” he says.

    Spain is experiencing the highest numbers of new Covid-19 infections in Europe, with the province of Almería recording more than 100 new cases a day.

    Despite the local government in Almería claiming that the virus has not reached the plastic settlements, there have been multiple outbreaks on farms across the province and in the cortijos, the dilapidated housing blocks near the farms in which workers live.

    As Covid-19 infections rise, medical charities such as as Médicos del Mundo are supplying masks, gloves and temperature checks in the settlements in scenes more reminiscent of a disaster zone than one of the richest countries in the world.

    “People want to protect themselves, but they cannot”, says Almudena Puertas from the NGO Cáritas. “They are here because there is work and we need them.”

    In the past month, the local government in Andalucía has allocated €1.1m to create better health and safety conditions, but critics say they have yet to see any significant improvements.

    “I do not understand why these people are not being rehoused in better accommodation. Do we have to wait for them to get Covid instead of looking for a much more dignified place, with adequate hygienic conditions?” says, Diego Crespo, a Forward Andalucía party MP.

    Hassan knows that his work and living conditions make him vulnerable to becoming infected with Covid-19. When asked whether he is supplied with PPE at work, Hassan laughs. “Gloves and face masks in the greenhouse? Temperature checks?” he says. “They don’t give you anything.”

    Like many of the people living in the settlements, he say he is more scared of not being able to work than they of becoming ill. If he can’t send money home, his children don’t eat.

    One groups of workers say that they lost their jobs after testing positive for Covid-19 and quarantining at home. Muhammad, a farm worker from Morocco, said that when he and others had recovered and returned to work, some of them were told there was no work for them.

    “When I contracted Covid-19, I’d already spent two years working for this company without papers and two years on a temporary contract, but when I came back they said there is nothing for me here,” he says. He says he and the other workers who did not get their jobs back also did not receive the sick pay they were entitled to as essential workers.

    The Soc-Sat union, which represents agricultural workers across Almería, says the failure to provide farm workers with basic PPE speaks to the culture of impunity that surrounds the mistreatment of Spain’s migrant workforce.

    “Around 80% of fruit companies in Almería are breaking the law,” says José García Cuevas, a Soc-Sat union leader. The union says that across the region, widespread fraud is being perpetrated on the farm workers. “People will work 25 days but their employers will only count 10,” he says. “Or when you look at the payslips, it says €58 a day, which is minimum wage but that’s not what the worker is receiving.” He says that according to figures from the General Union of Workers, workers lose out on up to €50m of wages every year.

    For decades, the exploitation and abuse of migrant workers in Spain has been widely condemned by UN officials and human rights campaigners, but to little effect.

    Soc-Sat says that in 2019 it dealt with more than 1,000 complaints from migrant workers about exploitation and working conditions. This year it also says it has helped workers file legal complaints against food companies in Almería for breaching labour laws and not providing adequate PPE.

    “If, under normal conditions, health and safety regulations are not followed, you can imagine what’s happening in the current situation with a pandemic,” says García Cuevas.

    In its statement, the British Retail Consortium (BRC) says its members have zero tolerance for labour exploitation: “Many grocery members have funded and supported the Spain Ethical Trade Supplier Forums ... We call on the Spanish government to launch an investigation into labour conditions in the Almería region to help our members stamp out any exploitative practices.”

    In a separate statement, Tesco says it was aware of the issues surrounding migrant workers in Southern Spain and that the company worked closely with growers, suppliers and Spanish ethical trade forums to ensure good standards.

    The Andalucían Ministry for Labour, Training and Self-Employment in Andalucía said that it had delivered training for businesses on how to protect workers against Covid-19. In a statement it says, “You cannot criminalise an entire sector that is subject to all kinds of controls by the labour, health and other authorities and that must also abide by strict regulations regarding the protection of workers’ rights and prevention and occupational health.”

    In two weeks, the greenhouses of Almería will be at their busiest as the high season for tomatoes, peppers and salad begins. Ali, a farm worker who has been in Spain for more than 15 years, doesn’t expect his situation to improve.

    “If you complain, they will say: ‘If you don’t want to work here then go home,’” he says. “Every worker here has a family, a wife and children, but the only thing that matters is that we work to get the vegetables to Germany or the UK. It’s like they have forgotten we are also human beings.”

    https://www.theguardian.com/global-development/2020/sep/20/we-pick-your-food-migrant-workers-speak-out-from-spains-plastic-sea
    #Espagne #agriculture #exploitation #asile #migrations #travail #alimentation #plastique #supermarchés #grande_distribution #migrants_marocains #serres #légumes #Tesco #Sainsbury’s #Asda #Lidl #Aldi #El_Barranquete #Mar_del_Plastico #Andalucía #Andalucia #travail #conditions_de_travail #esclavage_moderne #covid-19 #coronavirus #logement #hébergement #Soc-Sat #British_Retail_Consortium (#BRC) #Spain_Ethical_Trade_Supplier_Forums

    ping @isskein @karine4 @thomas_lacroix

  • Monsieur Cuisine Connect revient en France : le micro inactif est toujours là, mais Lidl le mentionne
    https://www.numerama.com/tech/551550-monsieur-cuisine-connect-revient-en-france-cette-fois-lidl-mentionn

    Après une première mise en vente en juin, le robot-cuiseur de Lidl reviendra en France avant la fin de l’année. Il s’agit du même produit, avec les vulnérabilités que Numerama mettait en avant dans une enquête. Mais le micro inactif sera désormais mentionné dans la notice. Vous n’avez pas fini d’entendre parler du Monsieur Cuisine Connect. L’appareil ménagé connecté commercialisé par Lidl pour la première fois en juin 2019 va revenir dans les étalages le 2 décembre prochain, selon Les Numériques. Ce (...)

    #Lidl #robotique #domotique #écoutes #InternetOfThings #hacking

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/06/monsieur-cuisine-connect-ok.jpg

  • Monsieur Cuisine Connect : micro caché, Android non sécurisé… les dessous du robot cuiseur de Lidl
    https://www.numerama.com/tech/525214-monsieur-cuisine-connect-micro-cache-android-non-securise-les-desso

    Le tout nouveau robot-cuiseur connecté de Lidl fait un carton en France depuis début juin 2019. En voulant s’amuser à détourner son écran tactile, deux Français ont découvert plusieurs éléments curieux dans le fonctionnement de l’appareil. Avec leur aide, Numerama met au jour l’existence d’un micro secret inactif, qui pourrait être vulnérable aux attaques. La sortie du Monsieur Cuisine Connect de Lidl en France n’est pas passée inaperçue. Ce robot-cuiseur concurrent low cost du célèbre Thermomix a été (...)

    #Lidl #domotique #écoutes #Android

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/06/monsieur-cuisine-connect-ok.jpg

  • Guerre des prix : la grande distribution fait vaciller la filière bio _ Marina Fabre - 11 Février 2019 - Novethic *
    https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/guerre-des-prix-la-grande-distribution-fait-vaciller-la-filiere-bio-146858.

    L’appétit des géants de la grande distribution pour le bio rime aussi avec guerre des prix. C’est ce que constatent de plus en plus de fabricants et producteurs de produits bio à qui les distributeurs ont demandé de baisser leur prix lors des négociations commerciales. Une pression qui pourrait freiner le développement d’une filière encore fragile et reproduire les failles du secteur conventionnel.


    La grande distribution a demandé à près de la moitié des fabricants et producteurs bio de baisser leur prix. ©CC0

    Le bio en plein boom. Le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture bio, a représenté, en 2017, 8,4 milliards d’euros, une croissance de 17 % par rapport à 2016. Une manne à côté de laquelle la grande distribution ne veut pas passer. Carrefour, Leclerc, Auchan, System U… Les enseignes généralistes se sont engouffrées dans la brèche. Le chiffre d’affaires de la grande distribution dans la bio dépasserait même 4,5 milliards d’euros, selon les dernières estimations du syndicat national des entreprises bio (Synabio).

    À première vue, cet attrait des mastodontes de la grande distribution est une bonne nouvelle… sauf quand il participe à la guerre des prix. « Avec l’arrivée de la grande distribution et de nouveaux fabricants, le secteur est de plus en plus concurrentiel », explique Charles Pernin, délégué général du Synabio. "Les négociations commerciales sont de plus en plus difficiles. On constate une vraie guerre des prix".

    La pression sur les prix freine le développement du bio
    28 % des entreprises bio se sont vues réclamer une baisse de tarif « avant toute discussion », rapporte l’observatoire des négociations commerciales du Synabio. Au premier round des négociations, ce sont 40 % des producteurs et fabricants bio à qui la grande distribution a demandé un effort. Et ce, malgré les avertissements émis par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume mardi 15 janvier.

    « J’ai rencontré tout le monde (…) et je leur ai dit : si les négociations commerciales cette année se passent comme l’année dernière, c’est la fin pour beaucoup d’exploitations agricoles et pour certaines filières », a-t-il prévenu. « Quand il y a des promos où le bio est moins cher que le conventionnel, ça ne peut pas durer ».

    La loi alimentation obligeait pourtant la grande distribution à définir le prix de vente en fonction du prix de production. Mais peu de distributeurs semblent aujourd’hui appliquer cette mesure. Or cette pression sur les prix est d’autant plus néfaste sur la filière bio qu’elle freine son développement. « Le fournisseur peut encaisser un certain temps mais à un moment, il va devoir répercuter cette baisse des prix sur le producteur. C’est ce qui s’est passé avec le conventionnel », explique Charles Pernin.

    Les enseignes historiques maintenaient en bonne santé la filière
    Jusqu’ici, la filière bio était épargnée par ces pratiques commerciales abusives. Les enseignes historiques comme Biocoop, longtemps premier distributeur français de produits bio, avaient tout intérêt à ce que la filière soit en bonne santé. « La grande distribution s’intéresse à la bio parce que c’est une filière à forte croissance », glisse un spécialiste, "mais son avenir n’en dépend pas, contrairement aux enseignes spécialisées".

    Face à la concurrence, pas question pour ces enseignes de baisser les prix. Au contraire, elle mise sur la qualité. « Notre rôle est de maintenir une agriculture bio paysanne et de proximité basée sur le commerce équitable. Nous défendons une bio de cohérence, c’est notre valeur ajoutée », expliquait à Novethic Claude Gruffat, président de Biocoop, en avril dernier. C’est maintenant au consommateur de trancher.

     #grande_distribution #bio #alimentation #agriculture_biologique #quelle_agriculture_pour_demain_ #france #super_marché #hyper_marché #auchan #carrefour #leclerc #monoprix #super_u #géant #lidl #aldi #chaîne_d'approvisionnement #responsabilité_sociale_des_entreprises

  • Le mall est mort, vive le mall !
    https://www.demainlaville.com/mall-mort-vive-mall

    Aux États-Unis, près de 25% des centres commerciaux pourraient disparaître dans les cinq années à venir. Temples de la consommation, points de ralliement iconiques des teen movies et accélérateurs de l’étalement urbain, ces « #malls » doivent entre autre faire face à la concurrence des sites de #vente_en_ligne. De l’autre côté de l’Atlantique, le modèle français traverse les mêmes difficultés. Pourtant, déjà championne d’Europe du nombre de #centres_commerciaux par habitant, la France continue à distribuer les autorisations de construire, dans une fuite en avant inquiétante.

    #Europacity

  • Étude : la plupart des magasins perdent des clients Olivier Dauvers - 17 Juillet 2018 - www.olivierdauvers.fr
    https://www.olivierdauvers.fr/2018/07/17/etude-la-plupart-des-magasins-perdent-des-clients

    Des dépenses des ménages qui sont à l’arrêt ou presque alors que les enseignes ouvrent toujours de nouveaux magasins, la conséquence est logique : il y a, en moyenne, moins de clients par magasin. Ce qu’une étude Nielsen quantifie…

    L’an dernier, deux enseignes ont survolé toutes les autres en recrutement de nouveaux clients à nombre de magasins comparables : Aldi et Lidl. Les deux enseignes ont respectivement compté 7,9 % et 5 % de foyers acheteurs supplémentaires par magasin. Une performance qui traduit à la fois la réceptivité des clients pour cette proposition de valeur (faible choix, quasi exclusivité de MDD) et leur adhésion à l’évolution de leur expérience d’achat qui s’améliore au fil des ans.

    A l’inverse, sur les 13 enseignes étudiées par Nielsen, 9 ont vu leur clientèle s’éroder, parfois violemment comme c’est le cas des supermarchés Casino avec – 6,8 %. Le recul d’ensemble est – hélas – normal et va continuer. Les dépenses des clients, tant en volumes qu’en valeur, ne progressent plus que faiblement alors qu’il y a chaque année plus de magasins accessibles. La clientèle s’étale ! Et elle… s’éparpille, les consommateurs multipliant les circuits fréquentés (enseignes spécialisées par exemple).
    En parallèle, l’étude Nielsen permet aussi de rappeler le lien évident qui existe entre surface et attractivité. Sans surprise, Auchan est ainsi l’enseigne dont la taille de clientèle par magasin est la plus importante et… celle dont la surface moyenne des hypers est aussi la plus élevée.

    Logiquement, il existe une forme de proportionnalité entre taille de clientèle et superficie. Et ce sont finalement les écarts qui sont significatifs. Par exemple entre Carrefour et Cora : Carrefour dispose d’une surface inférieure mais d’une clientèle plus large que Cora, ce qui signe une meilleure attractivité.

    Autre exemple : Lidl. L’enseigne dispose d’une taille de clientèle proche de celle des supermarchés « classiques » mais avec une surface deux fois inférieure !

    MDD Marque De Distributeur
     #Aldi #Lidl #auchan #casino #Carrefour #Cora #géant #leclerc #monoprix #intermarché #U #leader_price #market #france #carrefour #grande_distribution #clients #grande_distribution #économie

  • Derrière le code-barres : des inégalités en chaînes Oxfam - 20 Juin 2018
    http://www.oxfamfrance.org/rapports/justice-fiscale/derriere-code-barres-des-inegalites-en-chaines

    Il y a une histoire derrière les produits que nous consommons. Dans le rapport « Derrière le code-barres : des inégalités en chaînes », Oxfam révèle comment des millions de femmes et d’hommes qui produisent la nourriture que nous consommons vivent dans la pauvreté tandis que l’industrie agro-alimentaire engrange toujours plus de bénéfices. 12 produits de consommations courantes dans plusieurs pays du monde ont été passés au crible et le constat est sans appel : le modèle économique de l’industrie agro-alimentaire alimente les inégalités et génère des souffrances humaines parmi les travailleurs. 

    TELECHARGER LE RAPPORT => http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_derriere_le_codebarres.pdf

    Le système alimentaire mondial revêt des disparités de plus en plus criantes. Agriculteurs et producteurs, en France et dans le reste du monde, gagnent toujours moins depuis 20 ans, alors que la grande distribution accumule les bénéfices, dénonce l’ONG Oxfam dans une étude internationale publiée jeudi.

    "La grande distribution est devenue la gardienne du commerce alimentaire mondial", estime l’ONG, qui dénonce les "pressions continues" subies par les producteurs pour "qu’ils réduisent leurs coûts" tout en répondant "à des exigences de qualité des plus rigoureuses".


    Selon un calcul de l’ONG, les huit premières grandes surfaces du monde cotées en bourse ont réalisé quelque 1.000 milliards de dollars de vente en 2016 et près de 22 milliards de bénéfices.

    "Au lieu de réinvestir dans leurs fournisseurs, elles ont reversé la même année plus de 15 milliards de dollars de dividendes à leurs actionnaires", indique cette étude internationale, intitulée : "Derrière le code-barres, des inégalités à la chaîne".

    La puissance d’achat de la distribution qui fait baisser continuellement les prix, exacerbe le risque de violations des droits de l’homme et des droits du travail : précarisation sans limite, enfants au travail, harcèlement, sont légion dans le secteur agricole et alimentaire, souligne Oxfam.

    - 74% sur les haricots verts du Kenya
    Entre le milieu des années 1990 et celui des années 2010, le prix des haricots verts du Kenya a ainsi baissé de 74% et celui du jus d’orange brésilien de 70%.

    "Cette tendance a contribué au recul des prix payés aux paysans et producteurs qui désormais recouvrent à peine le coût de production", de plus en plus d’entre eux se voyant contraints d’abandonner leurs terres ou d’accepter des travaux précaires dans de grandes plantations, dénonce Oxfam.

    Jusqu’au paradoxe le plus "cruel" , régulièrement dénoncé par des organisations internationales comme la FAO ou les associations de commerce équitable : la faim chez les paysans et les travailleurs du secteur. Ceux-là même qui produisent la nourriture.

    En France, où le marché des produits alimentaires dépasse les 240 milliards d’euros par an, soit le plus gros marché de l’Union européenne (UE) derrière l’Allemagne, cette évolution, accompagnée de suicides de paysans, a conduit le gouvernement à proposer une loi en cours de discussion au parlement pour tenter de desserrer l’étau.

    L’objectif est de rééquilibrer le partage de la valeur entre ceux qui produisent et ceux qui vendent dans un pays où cinq centrales d’achat "ont une influence sur 90% des achats de produits alimentaires dans les enseignes de la grande distribution", _ selon Oxfam.

    Moins pour les producteurs, plus pour les supermarchés
    Au niveau mondial, l’étude illustre les disparités croissantes sur la répartition de la valeur en étudiant un panier-type contenant 12 produits allant des avocats du Pérou aux tomates du Maroc, en passant par des bananes d’Equateur, du thon en conserve de Thaïlande, du cacao de Côte d’Ivoire, café de Colombie, raisin d’Afrique du sud, haricots verts du Kenya, jus d’orange du Brésil, riz de Thaïlande, crevettes du Vietnam, ou thé d’Inde.

    Entre 1996 et 1998, les producteurs, qui touchaient en moyenne 8,8% du prix final du panier, ne recevaient plus que 6,5% vingt ans plus tard, en 2015.

    Dans le même temps, la grande distribution voyait sa part gonfler à 48,3% du prix final contre 43,5% vingt ans avant. #carrefour #Auchan #Simply_Market #Atac #Leclerc #Casino #Franprix #Leader_Price #Monoprix #Intermarché #Netto #Système_U

    Avec la croissance des discounteurs comme #Aldi Nord, Aldi Sud et #Lidl, et le rachat de #Whole_Foods en 2017 par #amazon, Oxfam craint une "ère nouvelle de réduction des coûts encore plus impitoyable" et une "accélération du nivellement par le bas des normes sociales et environnementales de la chaîne d’approvisionnement".

    Pourtant, Oxfam estime qu’il est "tout à fait possible" que les "paysans et travailleurs gagnent un revenu minimum vital".

    "Il suffirait d’investissements minimes" pour favoriser un partage plus équitable de la valeur, selon l’étude qui préconise notamment la fixation d’un prix minimum par les pouvoirs publics pour les produits agricoles de base.

    Dans les pays de vente au détail, Oxfam prône l’utilisation du droit de la #concurrence "pour démanteler la concentration de la puissance d’achat".

    #inégalités #OXFAM #pauvreté #industrie_agro-alimentaire #souffrances #Kenya #Brésil #super_marchés #hyper_marchés #grande_distribution #actionnaires #prix #code-barres #EAN13

  • 200 ans de Karl Marx : « un changement de paradigme vers une société sans exploitation » 5 Mai 2018 - Peter Mertens

    Un chat a paraît-il neuf vies, alors qu’un être humain n’en a qu’une. On ne vit qu’une fois. Et on ne meurt qu’une fois. Karl Marx n’est certes pas un chat, mais aucun être humain n’a été déclaré « mort » autant de fois que lui – de préférence en fanfare et roulements de tambours. Et qui, ensuite, est immanquablement ressuscité, dans tous les coins de la planète. Aujourd’hui pour la deux centième fois. Marx est mort, longue vie à Marx !

    Lors de la journée de la lutte du mouvement ouvrier, le 1er Mai donc, c’est un certain Geert Noels qui a rejoint le long cortège international des fossoyeurs qui sont passés dans l’histoire pour enterrer Marx et dont les noms sont depuis longtemps oubliés. Le gestionnaire de fortune Geert Noels a lancé quelques idées-clés en guise de message du 1er mai 2018. Il a ainsi décrété que « l’opposition entre travail et capital appartient au passé ». Schluss damit, terminé. Il n’existe pas d’opposition. Dixit le gestionnaire de fortune, par ailleurs également gestionnaire des idées des possesseurs des grosses fortunes. Et, après avoir déclaré ce conflit éliminé, le gestionnaire de fortune estime qu’il est enfin temps que nous réalisions que ce sont les entrepreneurs qui apportent « la prospérité pour tous ». Voilà, l’opposition est balayée, Marx est enterré, et le capital prend soin de nous tous.


    « Sans les travailleurs, pas de richesse ». Cette question, d’où provient aujourd’hui la richesse, est une question cruciale dans l’histoire.
    Alors que Geert Noels twittait tout cela depuis sa zone de confort, les travailleuses et travailleurs de Lidl entamaient leur sixième journée de grève. Une grève qui a tout à voir avec la thèse de Noels, et donc aussi avec celle de Marx. D’après Noels, c’est Dieter Schwarz, le grand CEO de Lidl, qui apporte la prospérité à tous. Un peu comme ce patron anglais qui, dans le beau film Le Jeune Karl Marx, lance à Karl Marx : « Sans moi, pas de profit, et pas d’entreprise ». Ce à quoi Marx rétorque judicieusement : « Sans les travailleurs, pas de richesse ». Cette question, d’où provient aujourd’hui la richesse, est une question cruciale dans l’histoire.

    La richesse provient du travail. Marx montre comment le travail apporte de la plus-value, et par quels mécanismes un petit groupe s’approprie cette plus-value. Aux dépens de la collectivité. C’est évidemment on ne peut plus actuel. Dieter Schwarz n’a pas amassé sa fortune de 37 milliards d’euros par son propre travail. Mais bien par le travail de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de Lidl dans 25 pays. C’est par leur labeur que la famille Schwarz est devenue toujours plus riche. Sa fortune est passée de 10 milliards d’euros en 2010 à 37 milliards d’euros aujourd’hui. 27 milliards d’euros supplémentaires en à peine huit années. Cela représente 85 000 euros en plus par membre du personnel, en huit ans de temps. Et ça ne se passe pas comme par magie. Tout est fait pour ça. Car entre-temps, chaque geste du personnel est chronométré. La technologie la plus moderne est mise en œuvre pour éviter le moindre « temps mort » – comprenez : le moindre moment de répit. Le temps de travail est intensifié, jusqu’à l’extrême. Jusqu’à rendre les gens à moitié fous : il faut décharger des palettes, remplir les rayons, cuire les pains, maintenir le magasin et le parking propres, être à la caisse, et avec le sourire s’il-vous-plaît. Trimer pour les uns, 27 milliards d’euros pour quelques autres. Telle est l’opposition entre travail et capital aujourd’hui, et il faut vivre seulement sur la planète Twitter pour ne pas le voir.
    Dieter Schwarz n’a pas amassé sa fortune de 37 milliards d’euros par son propre travail. Mais bien par le travail de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de Lidl dans 25 pays.

    Une lutte pour le temps et pour le salaire
    La lutte pour le temps et la lutte pour le salaire, c’est une lutte entre des intérêts divergents dans la société, c’est une lutte entre des classes différents, explique Marx. Ce n’est pas un point de vue idéologique, ce n’est pas une question de bonne ou de mauvaise volonté, c’est un mécanisme du capital lui-même. « Le capital usurpe le temps qu’exigent la croissance, le développement et l’entretien du corps en bonne santé. Le capital vole le temps qui devrait être employé à respirer à l’air libre et à jouir de la lumière du soleil. Le capital lésine sur le temps des repas (...), sur le temps du sommeil (...). Le capital ne s’inquiète pas de la durée de la force de travail. Ce qui l’intéresse uniquement, c’est le maximum qui peut en être dépensé dans une journée », écrit Marx dans Le Capital.

    « Le travailleur isolé succombe sans résistance possible », constatait Marx. Les travailleurs doivent s’organiser, mettre fin à la concurrence entre eux et se battre. C’est ce qui s’est passé lorsque, quelque part chez Lidl, une travailleuse a dit « non » à la pression de plus en plus forte, et que ses collègues se sont jointes à elle, et les syndicats, et tout le magasin, et ensuite les autres magasins. Les travailleuses de Lidl se sont organisées en tant que classe, et elles ont gagné leur lutte. Une lutte pour le temps. Un engagement d’un temps plein par magasin, 305 emplois supplémentaires au total. Cela coûte 9 millions d’euros à la famille Schwarz et aux autres grands actionnaires de Lidl. Neuf millions d’euros, arrachés par la lutte sociale et les nouveaux rapports de force. Marx résumait ainsi le conflit : « Le capitaliste essaie continuellement d’abaisser les salaires à leur minimum physiologique et la journée de travail à son maximum physiologique, tandis que l’ouvrier exerce constamment une pression dans le sens opposé. La chose se réduit à la question des rapports de force des combattants. »

    Cette lutte, nous la voyons aujourd’hui partout. Elle encaisse des coups, elle est écrasée, elle sombre, mais elle revient toujours, immanquablement. Toujours, comme Marx lui-même. En petit et en grand. Chez Carrefour, où les gens exigent 5 minutes de pause supplémentaires. Chez Volvo, où un ouvrier a exactement 71 secondes pour faire sa tâche avant que la voiture suivante arrive, et où les travailleurs demandent quelques secondes supplémentaires. Un peu de répit. Une lutte pour le temps.

    Séparés, les doigts de la main sont fragiles. Ensemble, ils forment un poing
    S’il y a un documentaire sur l’histoire sociale belge qu’il faut avoir vu, c’est bien Misère au Borinage d’ #Henri_Storck et #Joris_Ivens. Celui-ci montre le sort des mineurs après la crise de #1929. Des mineurs extraient le meilleur charbon aux dépens de leurs santé, mais ils ne gagnent même pas assez pour acheter du bon charbon afin de chauffer leur logement. Des mineurs sont expulsés de chez eux à cause de leur participation à la grève générale de 1932. Le documentaire est muet, ce qui le rend encore plus fort. Il se termine sur un grand cortège de mineurs. Dans ce cortège, il n’y a ni drapeau ni calicot, seulement un grand cadre, une peinture : un portrait de Karl Marx. Il symbolise la force du mouvement ouvrier, et la lutte pour une société sans exploitation de l’homme par l’homme.

    Depuis, la situation a changé, direz-vous. Bien sûr. Mais avant tout parce que le mouvement ouvrier s’est organisé, parce qu’il a conscientisé et lutté et qu’il a construit des rapports de force. Le droit de s’organiser, le droit de grève, le droit de vote, les congés payés, la journée des huit heures et la semaine de quarante heures, la sécurité sociale… Rien n’a été obtenu gratuitement. Tout a été arraché d’en bas, dans des conflits souvent très durs. Et, dans le capitalisme, ces acquis sociaux et démocratiques sont en permanence mis sous pression. Les crises de 1973 et de 2008 ont été utilisées par le capital pour lancer une contre-offensive mondiale. Geler les salaires, flexibiliser le travail, contraindre les chômeurs à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire, faire travailler les gens de plus en plus longtemps. On peut ainsi encore augmenter la pression sur les conditions de salaire et de travail. Cela aussi, Marx l’avait déjà expliqué.

    « Marx est mort, les oppositions de classe n’existent plus, le capital prend soin de nous tous », écrivent les hérauts du libre-marché. Entre-temps, ils ne savent plus quoi faire des gains phénoménaux engrangés par les toutes grosses entreprises et ils planquent vingt-cinq mille milliards d’euros dans les #paradis_fiscaux. Le capitalisme prend soin de nous tous ? Rien que ces constructions fiscales coûtent chaque année aux trésors publics des États européens 1.000 milliards d’euros en rentrées fiscales, un montant qui est ensuite économisé dans les transports publics, dans l’enseignement, dans le secteur public des soins de santé ou dans la recherche publique.

    Ryanair, Deliveroo, Lidl... La leçon est et reste celle de Marx : c’est seulement en s’organisant que la concurrence au sein de la classe des travailleurs peut être arrêtée. 

     « Il n’existe plus d’opposition entre travail et capital », clament ces hérauts de la classe dominante. Mais, comme ils ne sont pas très sûrs de leur affaire, ils veulent s’assurer que la classe des travailleurs ne puisse pas s’organiser dans des organisations de lutte. D’où la multiplication des attaques sur les droits syndicaux et sur le droit de grève. Si on peut briser la colonne vertébrale de la classe ouvrière, on a alors le champ entièrement libre. Bien évidemment que c’est actuel. Cela se joue sous notre nez. Chez #Ryanair où le personnel se bat pour arracher ses droits syndicaux à des capitalistes comme Michael O’Leary. Chez #Deliveroo où les jeunes découvrent leur force collective et s’organisent. Chez #Lidl, bien sûr. Et la leçon est et reste celle de Marx : c’est seulement en s’organisant que la concurrence au sein de la classe des travailleurs peut être arrêtée. Séparés, les doigts de la main sont fragiles. Ensemble, ils forment un poing.

    Internationalisme
    « Un spectre hante l’Europe, le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une #Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et le tsar, Metternich et Guizot, les radicaux de France et les policiers d’Allemagne », écrivent Karl Marx et Friedrich Engels au numéro 50 de la rue Jean d’Ardenne à Ixelles. Ce sont les mots d’ouverture du Manifeste du Parti communiste.

    Le spectre du communisme rôdait à Bruxelles. Le parcours de Marx est étroitement lié à Bruxelles. De Cologne à Paris, de Paris à #Bruxelles, où il était le bienvenu à la condition de ne rien publier de politique. Ce qui n’a pas été le cas. À Bruxelles, Marx fonde la première Ligue des communistes, et, avec Friedrich Engels, il écrit Le Manifeste du Parti communiste. Quand, en février 1848, la révolution éclate en France, le gouvernement belge en a des sueurs froides et décide d’expulser Marx.

    Marx a été arrêté à cause de sa phrase « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ». Cette anecdote en dit long. Marx et Engels étaient des internationalistes.

    Un jour avant l’expulsion, la police bruxelloise débarque au deuxième étage de la pension « Bois sauvage », à la place Sainte-Gudule, où loge la famille Marx. Karl Marx veut montrer l’exploit d’huissier lui enjoignant de quitter notre pays le lendemain. Mais, distrait, il se trompe de document et montre le tract de la Ligue communiste sur lequel figure en grand : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Suite à quoi il est arrêté et emmené à l’Amigo, le cachot derrière l’hôtel de ville de Bruxelles.

    L’union des travailleurs et l’apport d’une perspective socialiste, c’en était trop pour le royaume belge #ultralibéral de l’époque, au capitalisme tout neuf. La liberté d’expression, c’était très bien, mais il ne fallait pas d’idées révolutionnaires dans notre pays. Au Parlement, le Premier ministre libéral Charles Rogier – non, pas Charles Michel – a justifié ainsi l’expulsion de Marx : « Tout étranger qui mène en Belgique une vie paisible, une vie tranquille, qui rend hommage à nos institutions libérales et les respecte, ceux qui ne cherchent pas par leur conduite à semer le trouble et l’émeute, ceux-là continueront à vivre libres et tranquilles comme les Belges eux-mêmes. Mais les étrangers qui viendraient susciter des désordres, des émeutes, qui voudraient entraîner le pays au-delà des limites que le pays s’est lui-même tracées, ces étrangers, nous continuerons à agir à leur égard avec sévérité. Qu’ils aillent dans leur pays chercher le triomphe de leurs théories. ».

    L’expulsion de Marx de Bruxelles a certes débouché sur une bonne chose. C’est suite à cela qu’il a abouti dans le centre du capitalisme mondial à l’époque, Londres. Et c’est là qu’il a écrit Le Capital. Marx a été arrêté à cause de sa phrase « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ». Cette anecdote en dit long. Marx et #Engels étaient des internationalistes. Marx a décrit la manière dont l’extermination et l’oppression de la population autochtone en Amérique latine, le pillage des Indes, la transformation de l’Afrique en territoire de commerce de la population noire ont constitué l’aube de la production mondiale capitaliste. Leur perspective était internationale, et leur réponse était également internationale. Ils se sont consacrés sans relâche à donner forme à un mouvement international des travailleurs et à offrir une perspective de lutte socialiste, avec toutes les langues, lettres, discussions, luttes, débats et voyages que cela nécessitait. Pour forger une classe internationale, qui a conscience d’elle-même et qui se lève contre le capital international organisé. Cent quarante ans plus tard, nous avons besoin de davantage de cette sorte d’internationalisme, et non pas moins.

    Un changement de paradigme vers une société sans exploitation
    Quand Copernic, Kepler, Galilée ont affirmé que la Terre et d’autres planètes tournaient autour du soleil, et donc, que tout ne tournait pas autour de la Terre, ils ont été traités de fous et d’hérétiques. Ils ont produit une révolution dans la pensée, mais leur époque n’était pas mûre pour celle-ci. Ce n’est qu’après plusieurs générations que l’on a admis qu’ils avaient raison. C’est ainsi que la vision qu’avaient les gens à propos de la Terre et de l’univers a été bouleversée. Quand le cadre de pensée dominant est fortement modifié, on parle d’un changement de paradigme. Une rupture avec le cadre de pensée dominant s’opère toujours sur plusieurs générations. 

    Il n’en va pas autrement pour Karl Marx et Friedrich Engels. Ils ont créé un changement de paradigme dans la pensée de l’histoire humaine. Ils ont apporté une réponse à la question sur la manière dont, au cours de l’histoire, on passe d’une forme de société à une autre forme de société. Ils ont observé que les hommes se sont toujours organisés autour de la production : pour vivre, pour manger, pour se loger et pour se développer, les êtres humains devaient produire. Ils ont montré comment le développement de la technique et de la science, de la connaissance de la production et des compétences est une force motrice dans l’histoire humaine. Et ils ont aussi découvert cet autre moteur de la roue de l’histoire humaine : l’action de hommes, les interactions sociales entre les gens et la lutte sociale entre les différents intérêts et classes dans la société.

    Le changement arrive par l’action. « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde ; il s’agit maintenant de le transformer », a écrit Marx sur un papier à Bruxelles. Marx et Engels étaient des révolutionnaires. Ils ont placé leur vie sous le signe de l’émancipation de la classe ouvrière et de la lutte pour une société sans exploitation de l’homme par l’homme.

    La société n’est pas faite par des lois de la nature, elle est faite par des êtres humains. 

    Marx et Engels le savaient : la société n’est pas faite par des lois de la nature, elle est faite par des êtres humains. Et elle peut donc aussi être changée par des êtres humains. Les pharaons en Égypte, les aristocrates athéniens, les empereurs chinois, les nobles du Moyen Âge étaient tous persuadés que leur règne serait éternel et qu’il n’y avait pas d’autre société possible. Jusqu’à ce que leur modèle soit menacé : par de nouveaux développements scientifiques et techniques, par de nouvelles possibilités de production et par des nouvelles conceptions. Jusqu’à ce que les tensions sociales deviennent si fortes que la forme de la société doive changer.

    Une nouvelle forme de #société n’arrive pas de manière soudaine. Le capitalisme aussi a eu besoin d’une très longue période pour s’installer. Il y a eu les premières tentatives dans la Gênes et la Venise de la seconde moitié du quatorzième siècle. Il y a eu le développement de relations capitalistes dans la Hollande et l’Angleterre du seizième siècle. Ce n’est qu’après tout un processus de conflits et de compromis avec le féodalisme usé que le capitalisme a pu réellement s’imposer comme système politique, au dix-neuvième siècle. Le capitalisme n’a pas réussi dès ses premières tentatives. Il faudrait donc être étroit d’esprit pour rejeter le socialisme parce qu’il n’a pas réussi lors de ses premières tentatives de construction. C’est un long processus historique, avec des hauts et des bas. Avec de belles réalisations, mais aussi avec de graves erreurs.

    Le changement de paradigme que Copernic, Darwin et Marx ont opéré, chacun sur leur terrain, ne signifie bien sûr pas que plus rien n’a changé depuis. La science évolue continuellement et de nouvelles perspectives apparaissent. Il n’empêche que le changement de paradigme de Marx et Engels reste aujourd’hui inspirant.
    Face à la #pensée_unique étouffante qui domine aujourd’hui la société, nous avons besoin d’un autre horizon. La crise du climat, la volonté de plus en plus grande de mener des guerres, les gens qui fuient leur pays, les tendances croissantes de l’autoritarisme et de la militarisation de la société, les paradis fiscaux et le caractère parasitaire du capital, tout cela demande une réponse globale. Il ne s’agit pas d’un détail ici et là. Il s’agit de l’avenir de l’humanité et de la planète. Nous avons à nouveau besoin d’un changement de paradigme pour y apporter une réponse. Et une autre société, non pas comme une utopie ou un beau rêve romantique, mais comme une réponse nécessaire aux défis d’aujourd’hui. Plus grandes seront les ruines du capitalisme, plus ceux qui défendent les intérêts de celui-ci affirmeront haut et fort que Marx est mort, que le capital va prendre soin de nous tous, et qu’il n’y a pas d’alternative possible. En même temps, de nouvelles générations de jeunes continueront à rechercher une perspective émancipatoire et libératrice pour l’homme et la planète et, à chaque fois, ils redécouvriront Marx. « La vérité est l’enfant du temps, pas de l’autorité », répondait Galilée à ses accusateurs dans une pièce de théâtre de Bertolt Brecht. La société ne doit pas tourner à la mesure du profit, mais à la mesure de l’humain. C’est pourquoi nous sommes marxistes. Des marxistes de notre temps et à notre manière. Marx est mort. Longue vie à Marx !

    Discours de Peter Mertens, président du PTB, prononcé lors de la soirée « Marx 200 » le 5 mai 2018 à Bruxelles.

    http://ptb.be/articles/200-ans-de-karl-marx-un-changement-de-paradigme-vers-une-societe-sans-exploitati
     #marx #capitalisme #histoire #travail #marxisme #philosophie #économie #karl_marx #socialisme #richesse #dieter_schwarz Peter_Mertens #PTB

  • Belgique Plusieurs Lidl en grève ce jeudi : « Les travailleurs sont déterminés, ils en ont marre » RTBF - 26 Avril 2018

    Le mouvement de #grève se poursuit chez #Lidl : une quarantaine de magasins situés dans les régions de Liège, Charleroi et Mons sont fermés ce jeudi matin. D’autres pourraient suivre en cours de journée. Une assemblée générale du personnel doit se tenir dans la matinée pour décider de la suite à donner au mouvement. Au total, 85 magasins ont déjà été fermés ce mercredi.

    Le personnel dénonce notamment la surcharge de travail. Selon Françoise Malherbe, déléguée SETCa,  "on nous demande d’effectuer toujours plus de travail avec moins de moyens et moins de personnel"

    Myriam Delmée, la vice-présidente du SETCa, dénonce ce jeudi matin la pression de la direction. « Le management passe auprès des gens en disant qu’il y avait des propositions et que ceux qui font grève risquent d’être licenciés, affirme-t-elle au micro de la RTBF. Ce n’est pas une habitude de faire grève chez Lidl donc impressionner les gens ça rapporte quelques fois. »

    La vice-présidente du SETCa ajoute : « Ça va devenir intenable comme climat. Les travailleurs sont déterminés, ils en ont marre. Ça fait trop longtemps qu’on prévient la direction que la charge de travail est insoutenable. Ils ne veulent pas le comprendre. » 

    La direction de Lidl affirme pour sa part qu’elle veut maintenir le #dialogue_social.

    #esclavage #harcèlement

    • https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_liege-3-magasins-lidl-restent-fermes-ce-mercredi?id=9901489

      Les salariés des Lidl de Ans, d’un des magasins de Herstal et de Seraing sont en grève depuis ce mercredi matin. Un mouvement qui est parti du Lidl de Ans qui avait déjà fermé ses portes hier, et qui s’étend désormais à toute la Belgique : les magasins de Lanaken et de Turnhout seront également fermés en raison des actions. Hasselt, Genk, Bruges, la Campine, le Limbourg et toute la région côtière seraient aussi concernés, ainsi que Mouscron et Dottignies, selon L’Avenir.

      D’après la FGTB, tous les magasins de Wallonie picarde et de la région liégeoise sont touchés par le mouvement, ainsi qu’au moins cinq de la région de Charleroi.

      Selon la direction, 80 d’entre eux sont désormais en grève. Du côté du syndicat flamand LBC, on évoquait “environ la moitié des quelque 300 magasins” Lidl en grève. Selon le porte-parole de Lidl Julien Wathieu, aucun magasin bruxellois n’est concerné par ce mouvement à l’heure actuelle.

      Au départ la grogne est partie d’un problème de cantine que les salariés du magasin de Ans disent insalubre. Et depuis la frustration a grandi.
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      #insalubrité

    • Ce vendredi à 14h chez Lidl, encore 147 magasins en grève

      Le mouvement de grève se poursuit chez Lidl, à quelques heures d’une réunion de conciliation qui s’annonce compliquée tant l’écart entre les propositions de la direction et les revendications des syndicats demeure important. Selon le décompte de l’enseigne, 147 des 302 magasins garderont portes closes vendredi, mais ce chiffre pourrait encore évoluer, indique le front commun.
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      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_reunion-de-conciliation-prevue-ce-vendredi-a-14h-chez-lidl-encore-147-ma

    • Belgique, ce Samedi 28 Avril 2018 :

      . . . . . Tout comme vendredi, environ une centaine de magasins ont fermé leurs portes ce samedi, selon la direction de Lidl.
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      On ne sait pas encore déterminer combien de magasins Lidl resteront fermés samedi. Il s’agit du quatrième jour de grève en vue de protester contre la surcharge de travail.
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      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_lidl-les-syndicats-informent-le-personnel-sur-la-proposition-de-la-direc

    • Lidl : quatre centres de distribution sur cinq bloqués, de fortes perturbations attendues lundi RTBF - 29 Avril 2018

      Alors que les dirigeants de Lidl sont parvenus à un accord avec les syndicats chrétien et libéral, le syndicat socialiste continue le mouvement de grève, et a bloqué un nouveau centre de distribution des supermarchés Lidl : celui de Wevelgem, en Flandre occidentale, selon nos collègues de la VRT. Quatre des cinq centres de distribution du pays sont donc bloqués. Ceux de Genk, Marche-en-Famenne et Courcelles étaient déjà bloqués depuis ce samedi.

      Un dernier centre de distribution du groupe, situé à Sint-Niklaas, était encore libre dimanche en fin de journée, mais pourrait être bloqué dans les heures à venir, a indiqué dimanche Myriam Delmée, vice-présidente du Setca.
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      Depuis la dernière rencontre de vendredi soir, la direction de Lidl n’a envoyé aucune invitation aux organisations syndicales pour reprendre les discussions. « La journée de lundi sera donc marquée par des perturbations importantes »,
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      Le mouvement de grogne envers Lidl ne se limite désormais plus à la Belgique. Les travailleurs du groupe au Portugal ont en effet entamé dimanche deux jours de grève pour dénoncer leurs « salaires de #misère », ainsi que le manque de personnel et la charge horaire de travail.

      #Portugal

  • Pause pipi et ovocytes congelés : l’homme machine selon Heidegger
    http://maisouvaleweb.fr/pause-pipi-ovocytes-congeles-lhomme-machine-selon-heidegger

    Comme 3,8 millions de Français, j’ai regardé le dernier Cash investigation d’Elise Lucet et son équipe, ce coup-ci chez Lidl et Free. Dans ce nouvel épisode, la journaliste lève le voile sur les pratiques qui conduisent les directions générales de groupes à littéralement prendre leurs salariés pour des machines. Ce pathétique spectacle m’a remis en mémoire une news de l’année dernière : Apple et Facebook proposant à leurs salariées de congeler leurs ovocytes pour se concentrer sur leur carrière. L’un dans (...)

    #Apple #Free #Lidl #Amazon #Facebook #MySpace #Napster #travail #travailleurs

  • Regardez en replay le “Cash investigation” sur les méthodes de management impitoyables de Free et Lidl
    http://www.telerama.fr/television/regardez-en-replay-le-cash-investigation-sur-les-methodes-de-management-imp

    Pour sa rentrée, le magazine d’investigation d’Elise Lucet revenait avec “Travail, ton univers impitoyable”, une enquête saisissante dans l’arrière-boutique de Lidl et Free. « J’ai l’impression d’être un robot, une semi-machine », lâche un salarié, la gorge nouée. Pour son numéro de rentrée, Cash investigation n’aurait pas pu viser plus juste. En pleine mobilisation contre la réforme du code du travail, l’émission consacre une enquête à la souffrance et à la précarité des salariés, en permanence sous tension, (...)

    #Free #Lidl #travail #travailleurs

  • « Pour #Amazon, on est des robots »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140118/pour-amazon-est-des-robots

    Après le scandale provoqué par l’enquête de l’émission « Cash Investigation » sur #Lidl, les salariés de la distribution #low_cost et des entrepôts ont commencé à témoigner du caractère déshumanisant de leur #Travail. Élodie Kahit, préparatrice chez Amazon, et Cyrine Gardes, doctorante en sociologie, racontent les coulisses du commerce à bas coût.

    #France #automatisation #hard_discount #luttes #salaires #sante #syndicalisme

  • Le ruissellement en marche, , , vers le haut Radio Campus Lille
    – Les chiffres du chômage, à fin Septembre 2017.
    – Lidl, le travail, le vrai.
    – Les Entreprises française, En Marche, +33,4% à la bourse en 9 mois.
    – Un mauvais coucheur dans la famille Leclerc Décathlon.
    – Livre : « L’ impérialisme du XXIème siècle ou le crépuscule du dieu capital »

    Les chiffres du chômage. Exemple, les catégories A et B.
    Catégorie A +0,6% (en 3 mois cela fait +1,3 %).
    Catégorie B +2% (en 3 mois cela fait +5,8%).
    . . .
    La capitalisation boursières des 2500 plus grosses multinationales mondiales, sur les 9 premiers mois de 2017 : 
On passe de 50 946 milliards de dollars à 61 259 milliards de dollars.
Petite augmentation de plus 10 313 milliards de dollars. Plus de 20 % sur 9 mois.
Les groupes européens sont passés de 6397 milliards de dollars 8354 milliards de dollars (+30,6%).

    Nos entreprises Française, En Marche, sont donc passées d’une capitalisation boursière de 1720 milliards de dollars à 2295 milliards de dollars. Augmentation de (+33,4%). 575 milliards de plus en 9 mois pour les entreprises françaises, cotées à la bourse.
    
LVMH 44%

    Airbus 44%

    Kering PPR 77%

    EDF 63%

    Alstom, seulement + 35%
    
Peugeot 63%

    IPSEN 84%
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    Investir à la bourse, comme préconisé par notre président de la république, un jeux trés dangereux, on va entendre le son du canon.


    LA FORTUNE DES 500 FRANÇAIS LES PLUS RICHES MULTIPLIÉE PAR SEPT EN 20 ANS.
    En 22 ans de classement « Challenges », le produit intérieur brut (PIB) français a à peine doublé, passant de 1259 milliards d’euros en 1996 à 2222 en 2017. Dans le même temps, la fortune des 500 personnes les plus riches de France du classement Challenges a été multipliée par sept, passant de 80 à 571 milliards d’euros de 1996 à 2017. La fortune cumulée des 10 Français les plus riches a été multipliée par 12.
« Le nombre de milliardaires en France est passé d’une dizaine au début de notre classement, en 1996, à maintenant plus de 90 », expose au « Parisien » Eric Tréguier, journaliste de « Challenges » qui consacre trois mois chaque année au classement des 500 Français les plus fortunés.

    Réunion de famille bien sous tous rapport. Un mauvais coucheur dans la famille Leclerc Décathlon.
    Les informations (+ Ecouter l’émission) : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-ruissellement-en-marche-vers-le-haut

    Association Familiale d’Investisseurs Responsables AFIR Holding & Management Company, R.C.S. Luxembourg B 78.766
Société coopérative organisée comme une société anonyme, siège social 46 rue Goethe, L-1637 Luxembourg.

    Statuts coordonnés à la date du 25 Juillet 2017.
    Compte rendu de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 Juillet N° 1014/2017

    #Radio #Audio #Radio_Campus_Lille #Economie #Benoit_Boussemart #Chômage #lidl #harcèlement #bourse #actionnaires #Leclerc #décathlon #Livre #Leroy_Merlin #Linky #insultes #europa_City

  • Travail : Cash Investigation dévoile l’envers du décor chez Lidl et Free
    https://www.romandie.com/news/835892.rom

    Souffrance au travail et licenciements : le magazine Cash Investigation présenté par Elise Lucet fait son retour mardi sur France 2, avec une enquête sur le « monde merveilleux du travail » qui révèle l’envers du décor au sein de deux entreprises emblématiques, Lidl France et Free.

    Diffusé à 20H55, ce premier numéro de la sixième saison de Cash Investigation, intitulé « Travail, ton univers impitoyable », pointe en pleine réforme du Code du travail des méthodes de management aux conséquences parfois très lourdes, sans se départir de son style décapant.

    L’enquête de deux heures produite par Premières Lignes, commencée il y a plus d’un an, débute par une plongée chez Lidl France et ses 30.000 salariés, et révèle les techniques redoutables mises en oeuvre pour maximiser leur productivité.

    Comme la polyvalence imposée aux caissières, qui permet d’éradiquer les temps morts ; ou la commande vocale qui règne en maître dans les entrepôts, une machine dictant aux préparateurs de commandes les tâches à effectuer.

    – Interview tendue -

    Des témoignages révèlent les revers de ces procédés, comme le poids ahurissant (jusqu’à 8 tonnes) des marchandises manipulées quotidiennement par les préparateurs, et des employés dont les corps peinent à suivre la cadence et qui ont l’impression de devenir des robots.

    L’émission s’interroge aussi sur la disproportion entre les nombreux salariés de l’enseigne licenciés pour inaptitude (2.196 en cinq ans), et l’infime minorité de ceux qui obtiennent un reclassement (22).
    (...)

    #management #travail

  • L’expansion des chaînes de supermarchés en Asie, une menace pour la sécurité alimentaire
    http://multinationales.org/L-expansion-des-chaines-de

    Le continent asiatique apparaît à bien des égards comme le nouvel eldorado de la #Grande_distribution. Les grands groupes mondiaux comme #Walmart, #Carrefour, #Lidl, ou encore #Auchan et #Casino, consacrent des ressources énormes pour y conquérir de nouveaux marchés. Mais l’expansion de la #Grande_distribution est aussi synonyme de nouvelles menaces pour la sécurité alimentaire dans la région. #concentration et fermeture des petits commerces, paysans supplantés par l’agrobusiness, perte de qualité et de (...)

    Actualités

    / #Agroalimentaire, Grande distribution, #Accords_de_commerce_et_d'investissement, #GRAIN, #Inde, #Chine, #Japon, #Indonésie, #Thaïlande, Carrefour, Auchan, Casino, Walmart, Lidl, #Agriculture_et_alimentation, Grande distribution, biodiversité, accords de commerce et (...)

    #biodiversité #accords_de_commerce_et_d'investissement #consommateurs #santé_environnement #impact_social #impact_sur_l'environnement #agriculture #alimentation #circuits_courts #commerce_équitable
    « http://www.grain.org/fr/article/entries/5074-la-grande-braderie-de-la-souverainete-alimentaire »

  • Les Français ne sont pas assez pauvres pour DIA

    03.06.2014 : Discountermodell kommt nicht an (neues-deutschland.de)
    http://www.neues-deutschland.de/artikel/934731.discountermodell-kommt-nicht-an.html

    #Dia ist Opfer wachsender Abneigung französischer Kunden gegenüber Discountern, mit der auch #Lidl und #Aldi konfrontiert sind. Der Anteil der Discounter am Einzelhandel sank 2013 auf 13 Prozent - 2009 hatte er mit 16 Prozent sein Hoch. Rund 4500 Discounter und Supermärkte gibt es in Frankreich. Am besten steht noch Lidl da mit 4,6 Prozent Marktanteil, gefolgt von Leader Price (2,4 Prozent), Aldi (2,3 Prozent), Dia (1,6 Prozent) und Netto (0,8 Prozent). Der Umsatz geht bei allen zurück, bei Dia brach er 2013 um 11 Prozent ein.

    Noch 2009 hatten Marktexperten dem Discountmodell in Frankreich einen Marktanteil von 25 Prozent vorausgesagt. Der seinerzeitige Präsident Nicolas Sarkozy änderte sogar die Gesetze, um den Discountern den Marktauftritt zu erleichtern.
    ...
    Die Discounter mit ihrem begrenzten Angebot und der spartanischen Warenpräsentation hatten es da schwer. Vor allem jedoch waren die Discounter kaum billiger als die namhaften Ketten. Mit möglichst niedrigen Preisen machen sich Carre- four, Casino, Auchan, Leclerc, Sys- tème U oder Intermarché vor allem untereinander Konkurrenz.
    ...
    Heute gibt es 2200 Drive-Schalter, für die nächsten zwölf Monate sind weitere 1000 geplant. Das Modell ist derzeit noch nicht für alle Betreiber rentabel, aber keine große Handelsmarke kann es sich leisten, nicht mitzumachen. Die Discountmarken sind allerdings wegen der Zusatzkosten auf diesem Geschäftsfeld gar nicht erst angetreten.

    En Allemagne par contre triomphe le moins chers parmi les moins chers.

    Siegeszug der Discounter : So dominieren Aldi und Lidl jetzt wieder die Konkurrenz
    http://www.focus.de/finanzen/news/lidl-und-aldi-lassen-rewe-und-edeka-alt-aussehen-aggressiv-und-stark-discounte

    ... jetzt melden sich die Discount-Riesen nach langer Schwächephase zurück: Im vergangenen Jahr steigerten sie nach Berechnungen der Gesellschaft für Konsumforschung (GfK) ihren Marktanteil auf fast 44 Prozent. Von 2009 an hatten sie noch stark an Marktanteilen verloren. Der Abwärtstrend kehrte sich Mitte 2012 um
    ...
    billig sein, ist längst nicht mehr das alleinige Erfolgsrezept von Aldi und Co. Im Gegenteil: Die Discounter bemühen sich recht erfolgreich darum, ihren Kunden etwas teurere Produkte zu verkaufen. Nur noch gut vier von zehn Euro verdienen Aldi, Lidl und Co. laut GfK im Preiseinstiegsbereich. Eine immer größere Rolle spielen Angebote mit „Mehrwert“, etwa Bioprodukte oder Waren aus regionalem Anbau, für die der Käufer etwas mehr bezahlen muss.

    Le modèle allemand n’a pas encore gagné, ni partout ni sur tous les fronts.

  • Un salaire minimum à 3.300 euros...ça existe en Suisse - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/ici-comme-ailleurs/a-quand-un-salaire-minimum-europeen-1201691-2013-11-06
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/11/06/1203469/images/ressource/0954x41375374.jpg

    Ça se passe ailleurs pourquoi pas ici... Aujourd’hui on part en Suisse, avec les salariés du groupe allemand LIDL qui s’apprêtent à avoir une jolie surprise à la fin du mois de décembre. La filiale helvète des magasins «  hard-discount  » a décidé d’augmenter à 3.300 euros, le salaire minimum de ses employés. Ça laisse rêveur surtout lorsque l’on sait que le salaire minimum en France est d’environ 1.430 euros.

    #économie
    #salaire-minimum
    #Suisse
    #LIDL

    • ouais, enfin faut voir à relativiser :
      – 3300 euros, c’est pour un temps complet de 40 heures, or LIDL emploi beaucoup de temps partiel (en plus l’article ne dit pas si c’est du net ou du brut, si impôt pris en charge
      – le seuil de pauvreté en suisse c’est 2200 CHF, soit 1800 Euros. Un peu moins du double de la France.
      – la suisse dispose de peu de terrain, les loyers y sont exhorbitants, la nourriture y est bien plus cher.

      Bref, un article sensationaliste qui évite de comparer ce qui est comparable.

  • Les gogos des zones commerciales (bloc-note 2012-2013) | geographedumonde
    http://geographie.blog.lemonde.fr/2013/09/30/les-gogos-des-zones-commerciales-bloc-note-2012-2013

    Le dernier rebondissement de l’affaire du travail le dimanche - merci Alexandre - me fait revenir sur plusieurs affaires récentes touchant au secteur de la grande distribution. Je n’ai rien à retrancher dans les conclusions du blogueur de Classe-Eco ; ce dernier regrette la faiblesse de l’argumentaire des partisans d’une ouverture exceptionnelle transformée en règle de vie commerciale.

    Ouvrir un jour (magasins de bricolage) ou un soir de plus (parfumerie) coûte en effet plus cher, à cause des primes de salaires et du fonctionnement supplémentaire : chauffage ou climatisation, électricité, eau, etc. A un moment ou à un autre, le coût se répercute sous la forme de prix sur l’étiquette. C’est bien parce que ce sera mieux permet toutefois de convaincre un lectorat aussi nombreux que peu critique.

    Il y aura dans le cas d’une ouverture facilitée des embauches en plus, mais pour huit heures de travail, le recours à des intérimaires semble s’imposer. Il y aura un léger gonflement des chiffres d’affaires, mais difficilement quantifiable, étant donné que l’ouverture exceptionnelle ne crée qu’un afflux exceptionnel : les foires aux vins se tiennent une fois par an dans des tentes dressées sur des parkings de supermarchés. Si celles-ci se tenaient plusieurs fois dans l’année, les clients ne boiraient pas davantage de vin ! Ces fêtes ressemblant autant aux foires de Champagne que moi à un chevalier breton partant en Croisade, ont amené les acheteurs à s’adapter. En fin de compte, les volumes restent stables, sans gains pour les producteurs qui se plaignent plutôt de la crise de la consommation et en appellent à l’Etat.

    Au pays de l’hyper-réglementation, tous les coups sont donc permis. Les grandes enseignes veulent tout simplement faire place nette. Elles calculent qu’elles vont perdre de l’argent temporairement - surcoût déjà évoqué, auquel vient s’ajouter le paiement d’amendes (en l’absence d’autorisations préfectorales) - mais escomptent en contrepartie écraser la concurrence, et imposer les zones commerciales en bordures de quatre-voies périphériques (image).

    Sont visés certaines grandes enseignes rétives à s’aligner sur la pratique de l’ouverture dominicale ou le petit commerce de centre-ville. Séphora cherche ainsi à distancier définitivement les grands magasins type Galeries-Lafayette, et autres Printemps. Dans le secteur du bricolage et de l’aménagement de la maison subsiste encore une offre en cœurs de villes. Selon les aires urbaines, l’ouverture des grandes surfaces périphériques le dimanche s’inscrit dans une lutte qui s’achèvera par la mort des plus faibles.

    #Economie
    #travail
    #dimanche
    #travail_dominical
    #Castorama
    #Leroy_Merlin
    #Lidl