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    Une nouvelle association est née sur la commune depuis septembre : THOT (CIS) . Le bureau, présidé par Anne-Marie Morin, aux côtés d’Angeline Le Gall, trésorière ; Antony Morin, secrétaire et Hervé Morin, bénévole, souhaite utiliser les mots « Communication, Information, Savoir (CIS) ».

    Ils souhaitent permettre aux personnes ayant peu de moyens financiers de posséder du matériel informatique. Les bénéficiaires sont constitués par toutes les structures qui luttent contre la précarité, l’isolement et la réinsertion, à l’e-inclusion mais aussi les associations à faible budget, les particuliers en situation difficiles, « Notre action se veut non restrictive ! ». Une alternative solidaire

    Pour atteindre ce but, les bénévoles collectent du matériel en fin de vie auprès des particuliers, des entreprises ou des collectivités publiques. Hervé Morin, disponible à tout moment, vient le récupérer sur site. Puis, il remet en état le matériel, lui donne une seconde vie. « Tout le matériel est reconditionné, les ordinateurs sont ensuite dotés d’un système d’exploitation « Emmabuntus » (logiciel créé par l’Emmaüs) », précise Hervé.

    « L’ordinateur est un véritable lien social, ce logiciel permet également de jouer » . Louane Morin sera également disponible pour donner toutes les explications nécessaires à l’utilisation des diverses suites bureautiques. La priorité de l’association est donc de permettre de s’équiper pour « pas cher », avec une garantie de six mois et une assistance : 100 €, correspondant à 10 € d’adhésion à l’association et 90 € de fonds utilisés pour l’achat de pièces, qui ne peuvent être récupérées telles que les batteries ou le câblage, sur des sites d’occasion.

    La transparence est de rigueur, le bilan financier sera disponible pour tous les donateurs et bénéficiaires. L’association est en recherche de tout matériel, ordinateurs mais aussi périphériques (imprimantes, lecteur CD, mémoire externe, clé USB, etc.). Contact THOT (CIS), 10, rue des Albatros, à Binic ; tél. 06.58.80.41.21 ; e-mail, assothot@gmail.com ; site internet ; http://thot-c-i-s.asso-web.com

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    #ordi-solidaire-bretagne
    #E-inclusion-numérique
    #lien-social
    #recycler-vieux-pc

  • Offrir, c’est souhaiter
    http://www.scienceshumaines.com/offrir-c-est-souhaiter_fr_22933.html

    Imaginez Caligula attendant ses étrennes dans le vestibule de son palais. Ou la reine Élisabeth Ire trépignant de joie devant les bas de soie et autres jarretières offerts par les seigneurs. Recourant à l’anecdote, Claude Lévi-Strauss remonte aux origines et examine le rôle social du cadeau.
    L’histoire des étrennes est à la fois simple et compliquée. Simple, si l’on se borne à dégager le sens général de la coutume ; pour la comprendre, il suffit sans doute de retenir la formule du jour de l’an japonais : « O-ni wa soto - fuku wa uchi » (Dehors les démons ! Qu’entre la chance !). Comme l’année ancienne doit entraîner dans sa disparition le mauvais sort, la richesse et le bonheur d’un jour constituent un présage et presque une conjuration magique, pour que l’année nouvelle soit teintée des mêmes couleurs.
    De ce point de vue, la formule japonaise correspond bien à celles qu’emploie Ovide quand il décrit, au premier livre des Fastes, les usages romains de la fête de Janus, qui est devenue notre 1er janvier, bien que, pendant longtemps et à Rome même, cette date ne fût pas celle du début de l’année. « Que signifient, demande le poète à Janus, les dattes, les figues ridées et le miel clair offert dans un vase blanc ? » Et le dieu répond : « C’est un présage : on souhaite que les événements prennent cette saveur… » Ovide raconte aussi que le premier de l’an, les commerçants s’astreignaient à tenir un moment leur boutique ouverte, pour faire quelques transactions qui augureront bien des affaires pendant toute l’année. Le français a curieusement maintenu cette tradition en l’inversant, dans l’emploi du verbe étrenner, qui veut dire, pour le marchand, faire sa première vente de la journée.

    #Offrir
    #Claude-Lévi-Strauss
    #lien-social