• Ubuntu 24.04 Will Use Linux #kernel 6.8 — If All Goes to Plan!
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/02/ubuntu-24-04-linux-kernel-6-8-likely

    Ubuntu developers recently shared word on the Linux kernel version #Ubuntu_24.04_LTS will use — and I’ll admit: it’s not the one I guessed! Ubuntu 24.04 is a long-term support release (LTS) and last year’s Linux kernel 6.6 is also a LTS release — ergo, there’s a clear synergy there that should mean the latter ships in the former. But Ubuntu developers are feeling much bolder! Their plan is to ship the Linux 6.8 kernel in Ubuntu 24.04. Now, Linux 6.8 is in active development right now (February 4) but it should see a stable release in March, giving […] You’re reading Ubuntu 24.04 Will Use Linux Kernel 6.8 — If All Goes to Plan!, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #low_latency_kernel

  • Lancement de la première usine de recyclage | Plastic Odyssey
    https://plasticodyssey.org/installation-micro-usine-guinee-bgs-recyplast

    L’entreprise BGS Recyplast (Binedou Global Services) est installée à Conakry, en République de Guinée, depuis 2018. Elle produit de façon artisanale une centaine de pavés routiers par jour, à partir de déchets plastiques ramassés dans la ville. Depuis leur rencontre, Plastic Odyssey et Mariam travaillent main dans la main pour développer et faire grandir l’activité de recyclage existante de BGS Recyplast.

    #plastique #recyclage #conakry #Open_source #Low_tech

  • Les nouvelles du samedi 20:42
    https://framablog.org/2024/01/27/les-nouvelles-du-samedi-2042

    Pour achever cette semaine, deux nouvelles de 2042 concoctées avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). En 2042, on rénove et on en profite pour faire autrement, que ce soit à la … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #Agriculture #amiante #atelier #bâtiment_passif #briques #désamiantage #durabilité #écriture #empreinte_carbone #éolien #ferme #fromage #hangar #high-tech #LowTech #nouvelle #PMR #rénovation #solaire #Solarpunk #urbanisme_durable #UTC

  • La #nouvelle du jeudi 20:42
    https://framablog.org/2024/01/25/la-nouvelle-du-jeudi-2042

    Chaque jour de cette semaine, à 20:42, une nouvelle de 2042 concoctée avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). Aujourd’hui, sous le regard étonné des enfants de 2042, une exposition sur Compiègne … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #atelier #Democratie #écriture #indices #LowTech #oligarchie #PIB #Politique #représentation #RIP #Sante #soin #Solarpunk #UTC #Voitures

  • La #nouvelle du lundi 20:42
    https://framablog.org/2024/01/22/la-nouvelle-du-lundi-2042

    Chaque jour de cette semaine, à 20:42, une nouvelle de 2042 concoctée avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). Aujourd’hui, ça clashe sévère à la #radio_pirate… Panique à bord de Padakor … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #atelier #écriture #LowTech #Solarpunk #UTC

  • #ateliers #Solarpunk-UPLOAD : c’est parti !
    https://framablog.org/2024/01/16/ateliers-solarpunk-upload-cest-parti

    — De quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce truc ? — Si vous avez raté le début, l’article qui explique le contexte et le cahier des charges de participant⋅es a été publié hier ici… Mais déjà les participations sont lancées sur … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #UPLOAD #Ccompiègne #cours #étudiant⋅es #Fictions #LowTech #mastodon #UTC

  • Le patron de Ryanair, Michael O’Leary, entarté à son arrivée à Bruxelles RTBF - Arnaud Montero

    Accueil tendu pour le patron de la compagnie aérienne Ryanair. Michael O’Leary a été entarté juste avant de donner une conférence de presse à Bruxelles. « Welcome in Belgium » ont crié les deux activistes, avant de rajouter « arrêtez la pollution avec vos pu**** d’avions » (sic.). Bon joueur, le patron de Ryanair a commenté : « well done » (bien joué).

    De leur côté, les pilotes de Ryanair basés en Belgique, à l’aéroport de Charleroi, se croiseront à nouveau les bras les jeudi 14 et vendredi 15 septembre, annoncent jeudi la CNE et l’ACV Puls. Ce sera leur 4e grève en deux mois, puisque la première remonte à la mi-juillet.
    Plus d’informations à suivre.

    #artivisme #gloupgloup #MDR #ryanair #low_cost #conditions_de_travail #compagnies_aériennes #pollution #exploitation

    => Vidéo  : https://www.msn.com/fr-be/video/actualite/michael-o%E2%80%99leary-le-patron-de-ryanair-victime-d%E2%80%99un-entartage-%C3%A0-bruxelles/vi-AA1gmLmJ?t=28

    Source : https://www.rtbf.be/article/le-patron-de-ryanair-michael-oleary-entarte-a-son-arrivee-a-bruxelles-11252077

  • Quelques heures avec un participant à l’Atelier Paysan, éleveur agriculteur paysan boulanger, et qui construit des trucs low tech en partant dans tous les sens (moutons, chèvres, maraichage, céréales, boulangerie, poules, canards, verger, agrumes, toutes les constructions, parabole solaire, four à pain, biogaz, réacteur Jean Pain amélioré…)

    Il a construit une MAISON SOUS SERRE en TERRE PAILLE pour moins de 15000 EUROS en AUTONOMIE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Dx2Ctthz63A

    Son livre sur le biogaz
    https://www.terran.fr/produit/47/9782359810493/le-biogaz

    Livre sur la maison à 15000€ à venir.

    #agriculture #élevage #paysan #low_tech #autonomie #énergie

    • Oui il est assez fou fou hyper actif sympathique pas dogmatique. Ça donne envie de s’y mettre.

      Après en vrai, sur le temps de travail réel je pense qu’il sous estime pas mal, ou alors lui et ses copains sur son chantiers sont tous très « efficaces ! ».

    • Je pense que ça doit correspondre pour des gens qui s’y connaissent déjà pas mal. Mais du coup ça donne quand même le temps si c’était une technique reconnue officiellement par l’État et qu’elle pouvait donc être « industrialisée », et faite par des pros, pas que en autoconstruction. Si des pros pouvaient vendre ça, en une semaine t’aurais une maison complète, posée, isolée, et avec presque pas d’emprise au sol. Après évidemment faut ajouter la plomberie et l’électricité, qui prennent quand même un moment (quoi que pour des pros ça peut aller vite aussi SI les plans sont bien faits d’avance).

    • @rastapopoulos
      donc si je comprends bien, ce qui empêche la possibilité que des pros vendent ce genre de service c’est toutes les normes et lois en vigueur (française en l’occurrence).

      Qu’est ce qu’on a comme autres références sur ces différentes façons de construire et habiter - et sur ce qui l’interdit ? Notamment roulotte, yourte, cabane, etc...

    • Il y a le code de l’urbanisme et les PLU (plans locaux d’urbanisme à la discrétion des maires) qui rajoutent une couche de complexité à la chose.

      Quelques liens concernant les habitations légères de loisir (HLL) et les résidences mobiles de loisir (RML)
      (À remarquer que ces structures légères sont toujours considérées comme appartenant au domaine du loisir alors que pour certaines personnes - de plus en plus nombreuses au demeurant, ces habitations constituent une nécessité économique)

      https://blog.urbassist.fr/installer-un-mobil-home-sur-terrain-prive

      https://droitsurterrain.com/terrains-loisirs-zone-naturelle

      https://droitsurterrain.com/chalets-mobilhomes-et-autorisations

      https://fabriquersayourte.fr/reglementation-yourte

      Maintenant, la construction décrite (et bien documentée) dont parle la vidéo n’entre pas dans ces catégories. Pas d’autre choix que de s’attaquer à la lecture du code de l’urbanisme.
      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006074075

    • Ici, c’est sans guère de doute l’activité agricole qui ouvre à des souplesses quant à la possibilité de construire sans avoir à faire mine d’être mobile pour respecter la loi. cheval de Troie : je connais des cas où pour en jouir, des gens préparent des diplômes agricoles afin d’acquérir du #foncier à prix raisonnable, et prétendent vouloir cultiver (pour la vente, comme le stipule la loi...) tel ou tel machin, éventuellement pas trop contraignant (herboristerie par ex.), afin de disposer d’un habitat populaire hors acheloume et taudis. c’est du taf (formation, administration, dossier de projet, emprunt, construction, aménagement) de castors 2.0, pas ceux qui font « barrage » dans les urnes, ceux prennent le monde tel qu’ils l’ont trouvé.

      edit : rien ne prouve que ce gars dispose d’un permis de construire autre chose qu’un bâtiment agricole (y mettre la maison serait alors aussi une belle embrouille à l’encontre des norme). la reconnaissance « officielle » ("taf avec des institutions" sur les expérimentations biomasse) et tacite (il bosse, il produit, et même il vend) est aussi à construire. là-aussi, j’ai vu de cas où il a fallut d’abord démontrer deux ou trois ans de taf sur place pour limiter le risque d’embrouille légale sur la pérennisation dun habitat. toute personne du coin doit reconnaître une légitimité à ce qui a lieu, sous peine de poukaveries et d’attitude hostile de la commune. c’est long. et tout compte fait cela exige comme il se doit beaucoup de ressources, de singularité et de coopération, que de pallier le manque d’argent et de contourner la loi en limitant les risques.
      #habiter_le_monde #technocratie #logement

    • C’est très sympa à écouter, avec l’esprit autoconstructeur qui ne s’embarrasse pas des détails, très pertinent.

      Même si c’est contradictoire avec le fait de vouloir une toiture plate et en plus végétale, pour le coup ce sont des complications inutiles qui rendent le résultat peu robuste dans le temps. Tout ce qui est enduit terre sur les murs prend un temps extraordinairement long si c’est fait à la main (quand il cite une durée d’une semaine à plusieurs, ça me paraît pas possible, ou alors c’est projeté avec une machine).
      La quantité de terre mise en toiture est assez folle (mais nécessaire pour avoir un confort d’été comme la maison est sous une serre).
      Globalement toute la technique repose sur des engins de levage, il faut être à l’aise avec si jamais on en loue pour le faire soi-même, il faut avoir de la place pour tourner autour avec.
      Bref, le résultat est bizarre, car finalement c’est assez sophistiqué par rapport à des constructions bois plus classiques réalisables avec des éléments manuportables.

  • In Europa viaggiare in treno costa il doppio che viaggiare in aereo
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Europa/In-Europa-viaggiare-in-treno-costa-il-doppio-che-viaggiare-in-aereo-

    Un recente studio di Greenpeace conferma che viaggiare in aereo è spesso molto più economico che viaggiare in treno. La colpa ricade principalmente sulle compagnie aeree low cost (e sui governi che ne agevolano l’azione), che con pratiche scorrette scaricano costi ambientali, economici e sociali su lavoratori e cittadini

  • Décarboner l’avion...
    Déjà, ça doit juste être une première étape dans ce discours, parce qu’on y parle de carburant durable. Donc c’est toujours pour des moteurs à combustion.
    Hey, les turbopropulseurs, c’est déjà bien (a contrario des turboréacteurs). Ca vole moins vite, c’est sur.
    Donc carburants ... ?!? Ok, carburants verts (décarbonés, comme ils disent). Donc produits localement ? Et pas en remplaçant des terres agricoles nutritionnelles ? Ba, let’s go . mais à mon avis, on ne peut pas remplir tous ces critères.

    Donc étape 2 , avions très lents, sans combustion. Des props classiques, comme sur les drones. Electriques surement, hydrogène, j’imagine. Vitesse ? 800 km/h, plafond 7000 pieds ? Paris-Syndey 40h sans escale, donc ajoutez facile 10 heures. De toute façon qui a besoin d’aller à Syndey alors qu’il y a Auray ou Montceau-les-Mines.

    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/avion-decarboner-aviation-relever-defi-carburants-durables-105922

    #decroissance #low-need

  • Livraison du dernier 747 — le 1574 ème et dernier exemplaire du #Jumbo_Jet, lancé à la fin des années 1960 par Boeing.

    Une page de l’histoire moderne américaine se tourne. Depuis son usine d’Everett, près de Seattle (Etat de Washington), #Boeing livrait mardi le dernier exemplaire de son 747, après près de 55 années de production pour plus d’une centaine de clients.

    […]

    Le #Boeing_747 est le premier avion à mettre deux couloirs dans sa carlingue, capable d’emmener 440 passagers dans un rayon d’action de plus de 10.000 kilomètres. Des déclinaisons porteront même son autonomie à plus de 14.000 kilomètres avec le 747-400ER.

    Le point faible de l’avion, qui signera sa fin de carrière, est sa consommation effrénée de carburant et ses coûts élevés de maintenance. L’avènement des #compagnies_aériennes « #low_cost » participe aussi au #déclin, avec une préférence pour des avions de plus petite capacité, destinés à des vols plus courts. Au fil des années, la plupart des grandes compagnies aériennes - d’#Air_France à #British_Airways en passant par #Lufthansa ou #Qantas -, ont ainsi revendu leur #flotte de 747 ou les ont envoyés à la casse, négociant la carlingue au prix du métal.

    (Les Échos)

    #aviation #long_courrier #avion

  • Du système D à un projet de société : La Low-Tech au delà du bricolage - Ingénieur·es Engagé·es
    https://ingenieurs-engages.org/2022/11/du-systeme-d-a-un-projet-de-societe-la-low-tech-au-dela-du-brico

    Cet article s’interroge sur la capacité de la Low-Tech à constituer un modèle sociétal à la hauteur de ses promesses de convivialité et durabilité. Issu de nombreuses discussions et réflexions avec divers acteurs gravitant autour de cette sphère, il développe le constat de limites plus ou moins contraignantes aux représentations majoritaires de la Low Tech, du bricolage au néo-artisanat. Ce texte a notamment été inspiré par de longues discussions avec Cyrille, spécialiste en métallurgie et promoteur du solaire thermique à concentration, qui porte cette vision de manière marquée et nous offrira quelques éclairages techniques. Il propose l’idée que, pour en faire un projet de société cohérent, il est nécessaire de les compléter avec une montée en puissance – au sens propre – des réalisations. Nous proposons de développer ce point de vue qui semble nécessaire, car certaines limites connues du concept semblent aujourd’hui constituer un réel frein à l’imaginaire d’une société Low-Tech. Cette échelle néo-industrielle semble a priori antinomique avec les valeurs fondamentales du mouvement et nécessite donc une attention particulière. Sans proposer de réponse toute faite à ce paradoxe, nous exposons dans ce texte les raisons pour lesquelles cette troisième voie semble malgré tout indispensable à un projet de société Low-Tech, et constitue donc un fort appel à la réflexion et la mise en pratique.

    #low-tech #industrie #bricolage #diy #autogestion #autonomie #ingénierie #ingénieurs_engagés #artisanat

  • How to Build a Practical Household Bike Generator - LOW-TECH MAGAZINE
    https://solar.lowtechmagazine.com/2022/03/how-to-build-bike-generator.html

    We built a pedal-powered generator and controller, which is practical to use as an energy source and exercise machine in a household — and which you can integrate into a solar PV system. We provide detailed plans to build your own, using basic skills and common hand tools.

    #énergie #low-tech #vélo #générateur #batterie #DIY

  • La vengeance de la bouillotte | LOW←TECH MAGAZINE
    https://solar.lowtechmagazine.com/fr/2022/12/the-revenge-of-the-hot-water-bottle.html

    Ces alternatives semblent inutilement complexes quand on les compare avec les bouillottes. Il y a plusieurs manières de réchauffer l’eau de façon high-tech comme low-tech, et les récipients peuvent être fabriqués dans des matériaux locaux.

    Néanmoins, ces études montrent que les sources de chaleur personnelles avec des effets similaires de ceux de la bouillotte pourraient permettre d’économiser beaucoup d’énergie tout en gardant et souvent en améliorant le confort thermique. Par exemple, une étude a révélé que baisser la température dans un bureau de 20,5°C à 18,8°C et donner à des salariés une chaise chauffante pour compenser la perte de confort, augmentait le confort thermique et diminuait l’usage de l’énergie de 35 %.

  • Panthère Première » Autonomie électrique, le rêve d’une reconnexion
    https://pantherepremiere.org/texte/autonomie-electrique-le-reve-dune-reconnexion

    Alors que les réseaux électriques qui structurent le monde sont largement invisibles, la chercheuse Fanny Lopez nous invite à plonger dans l’histoire de l’« ordre électrique », centralisé et uniformisé à l’extrême, pour envisager une pluralité de modèles et inverser la perspective : partir du bas, maîtriser la technique, repenser le politique via la réappropriation de la ressource énergétique.

    Enseignante-chercheuse dont les travaux se situent au croisement de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, des techniques et de l’environnement, Fanny Lopez est l’autrice de deux ouvrages consacrés à l’autonomie énergétique. Dans Le Rêve d’une déconnexion, de la maison autonome à la cité auto-énergétique (éditions de la Villette, 2014), elle dresse la généalogie des projets architecturaux qui, au cours de l’histoire, ont intégré cette dimension autonomiste alors que la connexion aux grands réseaux électriques faisait (et fait) œuvre de modèle. Puis elle retrace, dans L’ordre électrique : infrastructures énergétiques et territoires (MétisPresses, 2019), l’histoire matérielle de l’électrification des territoires tout en s’intéressant, grâce à de nombreux exemples puisés en Europe et aux États-Unis, aux enjeux de la relocalisation des ressources en énergie. Traversant son travail de bout en bout, une question : comment les projets locaux d’autonomie énergétique peuvent-ils s’articuler avec des revendications d’autonomie politique ? Discussion.

    PS : En septembre 2022, Fanny Lopez a sorti un nouveau livre, À bout de flux, chez Divergences, qui explore la matérialité de la machine et des câbles du numérique et des objets connectés. Et on adore !

    #électricité #énergie #gestion_des_flux #Fanny_Lopez #Panthère_Première

    • Depuis une quinzaine d’années, la coopérative est devenue une forme privilégiée et leur nombre a explosé en zone rurale, urbaine ou périphérique notamment en Europe mais aussi aux États-Unis. Pour la ville, on pourrait citer l’exemple de Co-op City dans le Bronx, un quartier du nord-est de la ville de New York. Co-op City, c’est une coopérative d’habitant·es qui gère, en lien avec le bailleur et soutenue par des financements publics, l’un des plus grands micro-réseaux à usage résidentiel au monde. Les deux turbines à gaz de l’installation électrique, qui produisent 38 MW, permettent de produire de l’électricité à moindre coût pour les résident·es (dont les factures ont baissé) et de vendre de l’électricité excédentaire au grand réseau électrique, même si c’est un bras de fer avec l’opérateur historique5. Les fonds générés par la vente d’électricité permettent de rembourser les prêts liés à la réalisation du projet et d’investir dans d’autres projets collectifs dans le quartier. L’autonomie électrique de Co-op City avoisine aujourd’hui les 90 %. La coopérative prévoit d’ajouter 5 MW de capacité solaire photovoltaïque et une station d’épuration pour convertir les eaux usées en eaux grises. Il y a aussi l’idée de méthaniser une partie des déchets fermentescibles pour transformer la centrale de cogénération gaz en centrale biomasse6. Ici, l’exemple est intéressant parce que c’est une communauté d’habitant·es qui s’est structurée en coopérative pour récupérer la plus-value financière : les bénéfices vont à la communauté. Car relocaliser l’énergie, c’est aussi relocaliser des flux économiques.

      #coopérative #micro-centrale #relocalisation #décentralisation

    • La notion de technologie accessible renvoie à celle de technologie démocratique dont on parlait avec Mumford. Dans mes deux ouvrages, une bonne partie des exemples passe par des « technologies » manipulables, maîtrisables, conviviales. Sous-entendu, si le micro-éolien tombe en panne, la coopérative sait le réparer. En fonction de l’échelle ou de la technologie, soit la tendance est low-tech15, et les solutions techniques sont facilement appropriables, soit la communauté s’appuie sur une société de gestion énergétique (comme Coop-city) qui emploie des gens dont la maintenance et la réparation sont le métier. Dans son anthropologie des projets d’autonomie énergétique, Laure Dobigny montre que quand les habitant·es se sentent copropriétaires et responsables d’une partie de l’infrastructure énergétique qu’ils et elles utilisent, mais aussi des espaces communs collectivement investis, des changements de comportement et d’usages sont observés, au premier rang desquels une baisse de la consommation.

      #autonomie #low-tech #décroissance #Lewis_Mumford #Ivan_Illich #convivialité #outil_convivial

  • François Jarrige, Sobriété énergétique, un nouvel oxymore ?, 2020 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/10/10/jarrige-sobriete

    Certains annoncent la miraculeuse fusion nucléaire, d’autres attendent tout des énergies dites renouvelables, alors que l’électricité et l’hydrogène sont présentés comme plus écologiques, sans parler des innombrables promesses qui circulent autour de l’ « énergie libre » obtenue au moyen de dispositifs capables de produire une énergie supérieure à celle qu’ils reçoivent, et qui offrirait donc un potentiel de puissance gratuit et presque infini, seul l’omerta des grands groupes énergétiques capitalistes empêcherait son développement. Ces promesses d’énergies infinies et quasiment gratuites réactivent le vieux rêve du mouvement perpétuel, elles fleurissent et circulent en maintenant vivant le mythe sclérosant selon lequel un génie ou une innovation miraculeuse pourrait nous sauver.

    Mais cette quête incessante du graal énergétique détourne d’autres trajectoires plus modestes et sans doute plus réalistes. La domination croissante de l’écologie modernisatrice et technophile prolonge et réactive aujourd’hui l’ancien solutionnisme technologique né au milieu du XIXe siècle lorsque s’est installée la société industrielle et ses nouvelles représentations positives de l’innovation [1]. Mais ce techno-fix, ou confiance excessive dans le remède technologique, devient de plus en plus problématique à mesure que les destructions et impasses du modèle énergétique dominant sont mieux documentées.

    […]

    L’innovation et les convertisseurs permettant de tirer profit des sources d’énergie primaires renouvelables ne sont pas la solution aux défis écologiques, ils sont un des instruments qui doit accompagner la sobriété et la décroissance des productions et consommation tout en réinventant un autre rapport au monde.

    Loin d’une nouveauté, il faut par ailleurs rappeler combien la sobriété a longtemps été une évidence. Elle était dominante lorsque l’accès à l’énergie était marqué par des contraintes importantes, faisant de fait des mondes anciens des sociétés de faible intensité énergétique. Durant une grande partie de l’histoire humaine, les populations ont su s’organiser pour répartir des sources d’énergies peu abondantes, gérer la pénurie pour se chauffer, s’alimenter, se déplacer, ou produire des biens. Par la suite la sobriété a de plus en plus été interprétée, à partir du XIXe siècle, comme un signe de misère ou de retard.

    […]

    La sobriété apparait dans des choix rendus invisibles par la fascination dominante pour les grandes technologies puissantes utilisant les énergies fossiles. Beaucoup d’acteurs font pourtant d’autres choix, au grand dam des modernisateurs. Ainsi, l’essor de la production et de la consommation passe souvent au XIXe siècle par l’adoption des petits moteurs simples et fabriqués localement, comme les manèges de chevaux, les manivelles et autres dispositifs modestes et robustes permettant d’accroître la force disponible et le travail, sans passer par les technologies de la vapeur, en particulier dans les pays comme la France qui manquaient structurellement de charbon et de pétrole.

    Il est important aujourd’hui d’étudier l’industrialisation en s’écartant de la fascination pour les machines puissantes fondées sur les combustibles fossiles, pour retrouver ce que faisaient réellement les acteurs, quels types d’outils et d’équipement ils utilisaient au quotidien.

    #François_Jarrige #énergie #sobriété #oxymore #capitalisme #low-tech

  • #Lowkey says he will ’not be silenced on #Palestine' after push to remove him from Spotify | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/uk-lowkey-rapper-israel-palestine-campaign-spotify-remove-not-silence

    The group We Believe in Israel is lobbying to remove the British rapper’s music off Spotify after calling his songs ’problematic’

    […]

    […] the director of We Believe in Israel, Luke Akehurst, […] is a regular attendee at Israeli government events aimed at developing ideas on how to ban pro-Palestine solidarity from online platforms.

    #sionisme

  • n8n.io - Free and Open Workflow Automation Tool
    https://n8n.io

    Un outil d’automatisation de flux à la IFTTT : opensource, pouvant être auto-hébergé, basé sur nodeJS. Semble bien documenté et avoir une base de connecteurs conséquente :
    Parmi les connecteurs déja existants : Nextcloud, Gitlab, Discord, DeepL, tous les Google trucs, Mailjet et Mailchimp, Stripe...
    ...mais aussi, à un plus bas niveau FTP, SSH, fichiers CSV ou XML, GraphQL, RSS ou HTML...

    – le repo github : https://github.com/n8n-io/n8n
    – la documentation : https://docs.n8n.io
    – les « nodes » (connecteurs) existants : https://n8n.io/integrations
    – les tutoriels « officiels » : https://docs.n8n.io/getting-started/tutorials.html
    – un tutoriel complet en français (full Big Brother :-( ) : https://blog.eleven-labs.com/fr/outil-low-code-automatisation-workflow-n8n
    – une librairie de « Workflows » (intégrations) clés en main : https://n8n.io/workflows

    #automatisation #n8n #IFTTT #low-code #connecteur #API

  • Interview de @latelierpaysan par @le_postillon et publication d’un livre : L’Atelier Paysan, Reprendre la terre aux machines, 2021
    https://sniadecki.wordpress.com/2021/06/29/latelier-paysan-livre

    Loin de se limiter aux seules métropoles, le déferlement high-tech s’abat aussi sur les campagnes et les activités agricoles, transformant peu à peu les anciens paysans en simples opérateurs de machines. Pour contrer ce mouvement de fond, une coopérative d’autoconstruction de machines agricoles s’est monté il y a une dizaine d’années en Isère. L’Atelier paysan – c’est son nom – aujourd’hui installé à Renage, à trente kilomètres de Grenoble, connaît un petit succès et une croissance importante ces dernières années. Discussion avec deux de ses membres autour de la philosophie, des questionnements et des limites de cette structure

    Le temps joue pour nous : les AMAP, la Bio et les circuits courts apparaissent de plus en plus dans les médias comme dans nos assiettes – l’opinion publique est acquise. Si chaque consommateur change ses habitudes alimentaires, si chaque agriculteur se forme à l’agroécologie, alors la victoire est au bout de la fourchette.

    Ceci est une fable.

    L’appel à la responsabilité individuelle, ce « chacun doit faire sa part », ne mettra jamais fin au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement au moindre coût, une machine à confisquer les savoirs et savoir-faire, à enrichir les industries technologiques, à déshumaniser.

    Il est temps d’échapper à notre enfermement dans les niches d’un marché alimentaire réservé aux classes aisées et de reprendre entièrement la terre aux machines. Ce manifeste propose de sérieuses pistes de rupture.

    L’Atelier Paysan accompagne la conception et le colportage des technologies paysannes. Les auteurs, paysans, syndicalistes et militants, sociétaires de la coopérative, font le constat que les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, s’avèrent totalement inoffensives face au complexe agro-industriel, plus prédateur que jamais.

    https://www.seuil.com/ouvrage/reprendre-la-terre-aux-machines-l-atelier-paysan/9782021478174

    #interview #l'atelier_paysan #agriculture #autonomie #low-tech #politique #capitalisme #alimentation #paysannerie #auto-construction

  • À propos de l’artisanat et de la perte de compétences (ça concerne surtout la programmation informatique mais je crois que ça peut se généraliser facilement à d’autres domaines).

    « Cela fait longtemps que je n’avais pas écrit. Si je reprends aujourd’hui le chemin de l’écriture, cela ne sera pas pour vous parler de « geekeries » ou autres « nerderies » en tout genre. Dans ce très long billet de blog, je vais aborder le difficile sujet d’une espèce en voie d’extinction : les vieux software crafters autodidactes dont je fais partie. Je vais donc vous parler des vieux techos à travers moi, de l’évolution du marché ces 25 dernières années, du burn-out qui m’est arrivé et de la remise en question qui s’ensuit. »

    https://www.emaxilde.net/posts/2020/07/18/je-fais-partie-d-une-espece-menacee-d-extinction.html

    • Je vais lire ça plus tard, avec gourmandise. Je suis en cours d’embauche. J’ai deux flux de candidats. Ceux depuis une plateforme 2.0. Ceux depuis un recruteur 1.0. Des deux côtés, je reçois de jeunes diplômés de tous horizons, avec une première expérience. Ils ont presque tous en commun de ne pas savoir écrire une fonction récursive, la même en itérative est médiocre, leur connaissance du SQL est parfois correcte, mais jamais avancée.
      Le plus drôle, parmi ceux qui passent le barrage du test d’algo/sql, c’est que je trouve un gars qui a fait son contrat de professionnalisation dans une entreprise qui ne bosse que sur AS400. Ou l’autre qui est bloqué sur de la maintenance d’un soft en PHP4... Les pauvres. Je comprends leur besoin de changer. Mais... pourquoi ils ne se mettent pas au courant de ce qu’est REST, la sérialisation, ce genre de choses ?...

    • Moi ce qui me saute aux yeux en plus de la mode, c’est : les chef⋅fes de projet ne servent à rien, si ce sont des chef⋅fes justement, des gens au dessus des technicien⋅nes, payés plus, et avec un pouvoir en plus.

      Si on parle de gens qui font de la gestion de projet, qui font circuler l’information, qui planifient, qui rappellent, etc, oui il en faut souvent, d’autant plus que les projets sont gros. Mais dans ce cas, ces personnes ne sont pas cheffes, ni plus ni moins nécessaires que les techos (devs, admins sys…). Tout le monde devrait toujours être payé à peu près pareil (voire vraiment pareil), et les choix techniques décidés en commun. Ah oui mais c’est dans les coopératives ça…

      Il faut supprimer ce poste et le renommer pour un intitulé non hiérarchique, au même niveau que les devs, pour les projets où on a besoin de gens qui font ça.

      #démocratie #coopérative

    • Tout ce que je réalise ne me semble plus avoir beaucoup de sens. Dorénavant, la qualité technique importe peu aux clients. Ce qu’ils souhaitent c’est un truc qui marche vite, qui soit surtout pas cher et livré a une date déjà définie. On s’en fiche que ce soit bien fait, évolutif et durable. Nous sommes de plus en plus loin de l’artisanat et de l’amour du travail bien fait.

    • Vite. Pas cher. Lean management. Flux tendu. On retrouve ça à tous les étages de nos sociétés productivistes et marchandisées. Le domaine de l’informatique y est spécialement exposé vu que tous les six mois (d’après la légende) le hardware et le software deviennent obsolètes. Et fatalement, l’auteur du billet, Olivier Poncet, a été victime d’un épuisement professionnel causé par le surmenage (boosté par le #télétravail en période confinée) et la perte de sens de son activité. Faudrait-il s’en étonner ?

      #burn_out #obsolescence #isolement #précariat #high_tech #low_income

    • Ce texte fait absolument écho à une longue conversation que j’ai eu hier avec une amie codeuse et c’est un peu un baume de ne pas se sentir trop seules à souffrir de cette maltraitance moderne.

      Perso mon sentiment de codeuse est amer, quand je vois qu’ont été gâchées nos possibilités de développer nos capacités et que c’est finalement la misère financière qui nous/m’accompagne depuis 20 ans pour avoir refusé de faire de la merde à gafa et des codes à clic. (En plus d’être une femme dans un monde d’hommes)
      Pourtant là où je me suis éclatée, c’est à concevoir et coder des applications solides et abouties et qui permettent d’anticiper des évolutions. En face, souvent le client pige que dalle, il veut du beau pas cher rapidement et a tellement d’ignorances et préjugés que le petit requin nouveau venu qui manage sa carrière sur FB s’est imposé en m’insultant et a commencé par effacer mes codes pour sabrer mon travail.
      Je n’ai jamais voulu être dans ce jeu là, sans éthique, sans enthousiasme, sans enjeu intellectuel.

      #artisanat_web

    • Je commence à comprendre pourquoi j’ai tellement de mal à trouver des logiciels en ligne qui ne se résument pas à « appuie sur le bouton Docker pour installer », ce qui me fait divinement chier.

      À mon petit niveau, j’aime paramétrer moi-même et franchement, dépoter une BDD, ce n’est pas la mer à boire et tu vois ce que tu fais.

      Déjà, je supporte de moins en moins les logiciels « encapsulés », genre les Snap et consors qui pèsent des âmes morts alors que toute l’élégance de Linux, c’est le système de dépendances qui permet de partager les librairies au lieu de charger 50 fois la même pour 50 logiciels différents.

      Et ne parlons pas des trucs sous Electron…

    • @biggrizzly oui oui, c’est pas hyper grave, c’est une situation que j’ai appris à repérer et j’en avais prévenu le client qui a fait sourde oreille. Mais voila, du fait de cette reprise en quelques mois un travail de 10 ans s’effondre avec un client qui commence seulement à s’en affoler sauf qu’il est trop tard, il va devoir cracher au bassinet pour tout refaire avec les nouveaux venus. C’est porteur pour personne en fait, plusieurs anciens ont déjà quitté le navire totalement démotivé·es et d’ici quelques mois je vais devoir annoncer que dans de telles conditions je ne peux plus assurer de suivi.
      Tous perdants, sauf les presses boutons qui ont le champ libre pour remplir leurs poches.

    • C’est l’opportunité de pouvoir revenir, peut-être, un jour, en changeant les conditions financières. Mais oui, 10 ans de boulot perdu, c’est rageant. J’ai eu un aller-retour sympa récemment. 15 ans de développement sur un logiciel sur-mesure. Puis décision stratégique, le client passe sur un progiciel standard. On se fait un peu d’argent au passage, en assistance au démantèlement (j’ai pour principe de toujours collaborer pleinement au départ de mes clients, limite en en faisant trop). Puis deux ans après, le patron qui me rappelle... Il revend mais garde une partie de son groupe et souhaite repartir comme en 40, parce que le truc standard, il n’y comprend que pouic, et qu’il préfère ce qu’on avait fait ensemble. L’autre bouzin était orienté compta ana, et pas production. Bref. Ceci dit, deux ans de plus, et il a vendu à nouveau, et le repreneur veut à nouveau utiliser un standard. Et bon... J’ai eu un appel pour les assister il y a quelques mois, puis plus rien. Et autant que je sache ils n’ont pas encore commencé à passer sur le nouveau logiciel. Mon avis, c’est qu’ils seront mieux. Ils ne savent pas ce que c’est qu’avoir un spécifique, ils ne savent pas qu’il faut réfléchir en collaboration pour décider d’une façon de travailler, etc. Ils préfèrent un logiciel et un éditeur qui leurs imposent tout, car du moment que leurs concurrents ont le même logiciel, ça leur va (informatique poste de coût vs informatique avantage concurrentiel/outil de productivité).

      J’ai un autre cas où la patronne s’associe avec une ex-collab’. La nouvelle associée a un surnom : le char d’assaut. Quand il y a un problème, elle prend tout le monde de haut et décide sans tenter de comprendre. Un jour, on a reçu un mail dont le message était « je ne comprends pas votre métier, mais vous êtes incompétents ». Ils décident de partir en infogérance avec l’éditeur de leur logiciel. Je leur avais expliqué un an avant qu’en terme de réactivité et de pertinence, ça ne serait pas pareil, et que je leur déconseillais compte tenu de leurs attentes. Cela me coûtait, je n’aime pas cette personne. Mais la patronne, je l’apprécie bien. Et donc, cette année, ils devaient partir. Et ils ne sont pas encore partis. Le confinement est passé par là. Mais ils doivent partir. Et le repreneur ne m’a pas vraiment encore contacté. Et quand ils vont partir pour de bon, les utilisateurs n’auront plus leur bureau à distance. Et personne n’a encore réellement, chez eux, considéré ce que serait la vie sans bureau à distance. Ça va leur faire mal. J’ai fait mon deuil de ce client, mais mon collab’ qui est en contact avec le client au quotidien en avait gros sur la patate, car il se sentait responsable de ce départ. Sauf que maintenant, il constate que les autres collaborateurs du client se barrent. Et ils parlent. Du char d’assaut qui fait des dégâts. Décision stupide, pas de remords à avoir. Faut juste ne pas oublier de facturer le temps que les crétins nous réclament du fait de leurs décisions.

    • Très intéressant ton témoignage @biggrizzly

      Faut juste ne pas oublier de facturer le temps que les crétins nous réclament du fait de leurs décisions.

      Oui, mais non, parce que les crétins refusent de voir leur défaillance et ton char d’assaut résume parfaitement l’affaire « je ne comprends pas votre métier, mais vous êtes incompétents ». Ce que j’apprécie c’est échanger, comprendre les demandes, cogiter, proposer et réaliser pour que tout le monde soit satisfait et je passe aussi du temps à vulgariser mon métier. J’ai pris l’habitude de travailler avec plaisir et pas sous contrainte débile, donc vraiment sous le sceau de la confiance. En dehors, je perds réellement toute capacité à avancer. Si l’argent devait être mon seul moteur, le coût serait prohibitif. Je sais bien les économies qui motivent mes divers diffuseurs parce que je suis indépendante agessa/urssaf et qu’ils peuvent me jeter comme un chinois (paix aux chinois surexploités) sans se préoccuper si j’ai des indemnités en cas de maladie, voire des congés ou du chômage, droits sociaux que le statut d’autrice me refuse en plus d’être souvent dans la case sousousoustraitante avec une ribambelle de sursursurtraitants qui mangent sur mon dos.

      Et pour finir, j’adore cette phrase "Si vous payez des cacahuètes attendez vous à un travail de singe." parce que oui, tout travail mérite rémunération correcte.

  • Le choc et la panique à la rescousse des traités pour fragiliser l’Etat
    https://www.investigaction.net/fr/le-choc-et-la-panique-a-la-rescousse-des-traites-pour-fragiliser-let

    Nos gouvernements vont-ils profiter du contexte de la crise pour passer des réformes impopulaires selon la stratégie du choc dévoilée par Naomi Klein ? C’est ce que redoute Carlos Perez. Auteur de L’Enfance sous pression et d’Au-delà du geste technique, il dénonce les atteintes à la démocratie qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles percées du néolibéralisme. (IGA)

     

    Comme le souligne Naomi Klein dans son essai « Stratégie du Choc : La montée d’un capitalisme du désastre », les États profitent et se servent de la crise et de la panique pour s’accorder des pouvoirs spéciaux et mettre en place des réglementations liberticides et par la même occasion affaiblir les services sociaux.

    La stratégie consiste à profiter du choc et de la désorientation pour faire passer des politiques impopulaires. En voici quelques exemples récents en pleine période de pandémie :

    1° En Belgique, le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), veut voir davantage de gens au travail, entre autres dans les secteurs de la construction et des titres-services où le mécanisme du chômage temporaire est, à ses yeux, parfois trop rapidement demandé, a-t-il indiqué mercredi 25 mars au parlement flamand1.
    On voit bien là un confinement de classes sociales à deux vitesses : déjà qu’ils n’ont pratiquement pas de matériel de protection pour sauver leur propre vie, les ouvriers n’ont pas les mêmes droits face à la pandémie.

    2° En France, le Sénat a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi (19-20 mars), la loi dite d’adaptation au coronavirus (la loi « urgence coronavirus ») à 252 voix pour, 2 contre, et 90 abstentions. « Ce texte, qui acte le report des élections municipales « au plus tard en juin », constitue une attaque importante contre les droits des travailleurs, tant sur le plan social que démocratique. (…)Macron et son gouvernement instrumentalisent ainsi la crise sanitaire, pour faire les cadeaux dont ils rêvaient au patronat ».2 Entré en vigueur en mars, l’état d’urgence était fixé pour une période de deux mois. Il a ensuite été prolongé jusqu’au 10 juillet.

    3° Les États-Unis, qui n’en sont plus à une folie près, envisagent « pourquoi pas » (puisque ce pays n’a pas forcément de sécurité sociale) ni plus ni moins que de laisser mourir les anciens dans cette période de Coronavirus qui va effectivement toucher un maximum de personnes âgées. « Sacrifier les personnes âgées pour sauver l’économie » ce sont les propos chocs du vice-gouverneur Républicain du Texas, Dan Patrick.
    De plus, ce même pays va utiliser la pandémie pour réduire les libertés individuelles et serrer la vis un cran de plus en annonçant que les personnes qui propagent le virus intentionnellement pourraient entrer dans le champ d’application des lois antiterroristes et être poursuivies au pénal, autant dire presque tout le monde se promenant dans la rue3.

    4° Pour couronner le tout, au Royaume-Uni, l’ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, appelle à la création d’un « gouvernement mondial » pour lutter contre la menace actuelle. Un groupe de travail international « veillerait à ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés », selon M. Brown, qui souhaite que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international reçoivent plus d’argent et de pouvoir.

    Sans une minute à perdre les banques sont d’ores et déjà à la manœuvre pour régler les problèmes, quelle ironie !4
Comme on le constate les idées et les projets pour détruire nos droits et nos services sociaux ne manquent pas, même en pleine période de chaos pas un moment de répit chez nos réformateurs libéraux pour placer leurs projets politiques.

    Les traités sont en place depuis pas mal de temps, il faut juste la bonne excuse pour les sortir du placard. Le but inavoué reste inchangé : passer toutes les lois liberticides et proposer des traités toxiques qui doivent déréguler l’État.

    Si nos gouvernements promettent de renforcer les soins de santé, ils assurent aussi qu’il faudra retrouver l’équilibre budgétaire après s’être massivement endetté, en bonne partie pour « rassurer les marchés ». Des milliards d’euros ont ainsi été déversés pour sauver une finance déjà en crise bien avant la pandémie. Le danger, bien réel, est de voir passer de nouvelles réformes et accords qui, une fois de plus, fragiliseront les plus faibles pour tenter de sauver un système qui profite aux plus riches. Nos gouvernements pourraient profiter de la crise pour passer en force des accords impopulaires, parfois négociés en catimini.

    On se souvient comment WikiLeaks avait débusqué l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), connu sous son acronyme anglais TiSA (pour Trade in Services Agreement), concocté en douce en 2013 à l’initiative des États-Unis et de L’Australie.

    « TISA quatre lettres qui vont changer le monde ou qui font peur ? TISA serait l’accord fondateur du commerce mondial libéré des grandes contraintes des États d’une cinquantaine de pays, dont les États-Unis et l’Union européenne ».

    « C’est en 2013 que les négociations TISA ont vraiment commencé. Les négociateurs sont représentatifs de 70% du commerce mondial. Et le traité porte sur le lissage des règles communes, ouvrant ainsi les portes à un desserrement des liens qui entravent les entreprises en activités dans le secteur des services »5.

    C’est un marché mondial de 44.000 milliards de dollars, selon le département du Commerce américain. Les services représentent plus des trois quarts du produit intérieur brut (PIB) des pays développés (75% aux États-Unis et 78% dans l’Union européenne).

    Mais au plan du commerce international les exportations de services sont bien moins élevées que celles des marchandises et c’est peut-être là que le bât blesse. Il faut libéraliser cette caverne d’Ali Baba seul. Les services de l’État du ressort exclusif du régalien sont exclus de la négociation.

    Sinon tout est sur la table : services financiers, commerces de détail, transports maritimes et routiers, conseils, approvisionnements en énergie, santé, éducation, gestion de l’eau, etc. bref tous nos services sociaux sont susceptibles d’être privatisés et libéralisés. Voilà l’imposture qui peut nous tomber sur la tête si nous ne prenons pas le dessus très rapidement sur la peur du moment et repartons sur nos propres revendications chacun dans son secteur. Une doctrine de choc qui spécule sur les catastrophes et qui va encore approfondir les inégalités pourrait nous être imposée.

    Dans mon secteur d’activité, le sport, parent pauvre des services sociaux, cette stratégie de dérégulation est depuis bien longtemps en action par le truchement du partenariat public-privé (« PPP ») dans l’investissement de mégaprojets d’infrastructures. Une façon sournoise de socialiser les pertes tout en privatisant les bénéfices, ce sont des millions d’argent public qui sont détournés. 

    Si on veut penser à l’après-crise, chacun doit le faire dès maintenant dans chaque secteur et se poser les bonnes questions. Dans le domaine du sport, prendre réellement soin de la population est une urgence que tout le monde a bien comprise. À travers cette crise, qu’est-ce que cela signifie ? C’est à ce stade qu’intervient ma modeste contribution.

    Les solutions sont à portée de main et ne vont pas forcément dans le sens des grandes rencontres sportives de prestige qui devraient démarrer très vite et redonner des jeux et du pain à la plèbe pour masquer la tragédie et l’irresponsabilité de nos représentants politiques. 
Ce confinement nous a bien démontré à quel point le sport-compétition est futile et inutile et que l’éducation motrice sanitaire, la culture physique était le meilleur outil à notre disposition pour favoriser et surmonter les altérations physiques et psychologiques dues au confinement, en plus de permettre une meilleure adaptation et résilience individuelle et collective et donc un véritable outil de santé publique.

    Si on parle du sport comme outil de santé publique, il faut au contraire et inéluctablement dans ce secteur clé de la prévention s’orienter vers des revendications claires. Le sport n’est pas une marchandise, mais un droit, le droit au bien-être, aux soins et à la santé pour tous et accessible à tous : 

    1° Cela commence par une planification intégrée : mettre au service de la population et prioritairement de nos anciens et de nos jeunes une vraie prévention sanitaire. Cela semble véritablement nécessaire comme on l’a constaté dans cette dure épreuve de pandémie où le taux de morbidité critique a été une cause de l’inflation de personnes en danger de mort.

    Avec l’aide de tous les professionnels de la prévention, de l’hygiène et de la santé, médecins nutritionnistes spécialistes de la motricité, tous doivent collaborer c’est-à-dire dans les petits clubs et dans les petites structures qui s’occupent de plus de 90% des affiliés dans le sport et pas au service des clubs de première division qui ont des budgets cotés en bourse et qui représentent une infime minorité de personnes. La santé de tous doit passer avant l’argent de quelques-uns. 

    2° Il faudrait mutualiser toutes les ASBL qui représentent plus de 90% des affiliés et les organiser en coopératives en y développant pourquoi pas une véritable politique de masse salariale au lieu de la comprimer , ASBL qui bien souvent pour fonctionner ont du personnel bénévole précarisé et instable et où les gens doivent faire don de leur argent et de leur travail. Ce sont des milliers d’heures non rétribuées, en gros ce sont des sous-traitants de l’État paupérisés et marginalisés.

     
3° Même si la mesure peut paraître radicale sur la forme, sur le fond elle est essentielle et empreinte de justice sociale, les multinationales ne peuvent pas avoir la clé de notre santé : réquisitionner toutes les structures de grandes marques « Low Cost » disséminées à travers le pays et les mettre à la disposition du citoyen comme service public pour soutenir les populations dans les quartiers en y incorporant une véritable masse salariale c’est-à-dire des salariés compétents et au service de tous. 

    Généraliser la question d’utilité publique au sport qui est un outil d’émancipation, d’hygiène et de progrès social, est la seule démarche logique saine et indispensable, le constat est très clair et largement partagé. Ce secteur, en dehors de la compétition, du tri, de la sélection et de la relégation, est un outil essentiel pour renforcer la colonne vertébrale sanitaire, pour sortir de périodes difficiles voir d’émulation générale. Si l’utopie est le début de la transformation, alors soyons utopiques et préparons notre avenir, l’intelligence collective viendra toujours d’en bas !

    Fils d’immigrés espagnols ayant fui le franquisme pour travailler dans les mines de Belgique, Carlos Perez est préparateur physique. Il a notamment animé un centre sportif dans un quartier populaire de Molenbeek. Il y a été confronté à des problèmes récurrents qui l’ont amené à questionner l’impact de notre modèle économique et de notre système scolaire sur la santé des jeunes et des travailleurs. Dans son dernier ouvrage qui vient de paraître chez Aden http://www.aden.be/index.php , Carlos Perez lance les bases d’une nouvelle pratique, l’écomotricité, pour un développement durable de l’être humain.

    #néolibéralisme #capitalisme #capitalisme_du_désastre #Stratégie_du_Choc #Angleterre #Belgique #France #USA #ACS #TISA #PPP #Sport #pandémie #covid-19 #coronavirus #santé_publique #low_cost

    • Près de 2 députés européens sur 3 ne déclarent pas de rencontres avec des lobbyistes
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rencontres-lobbyistes-et-deputes-europeens-le-lent-chemin-vers-la-transp

      Plus de 35.000 lobbyistes gravitent autour des institutions européennes, à Bruxelles : du représentant de Google à celui des producteurs de patates, des activistes pour les droits humains à l’industrie navale, de Greenpeace à Total, ils tentent de peser sur les décisions politiques de l’Union.

      Un travail discret mais intensif : à Bruxelles, les lobbys ont un budget cumulé de 1,5 milliard d’euros par an.

      Restent-ils dans les clous, pour influencer la fabrication des lois ?

      Un code de conduite encadre les contacts de ces lobbys avec les politiques et les fonctionnaires européens. Des règles qui ont été renforcées l’an dernier dans les institutions européennes, à la Commission et au Parlement. Les institutions sont-elles pour autant devenues transparentes ?

      Un rapport de l’ONG « Transparency International » (un lobby… sur le travail de lobbying) au sujet du Parlement européen montre qu’il reste du chemin à faire.

      63% des députés européens ne déclarent pas leurs rencontres
      Depuis un an, les députés européens sont invités à inscrire dans un registre informatique les réunions qu’ils tiennent avec des lobbyistes.

      C’est obligatoire pour les parlementaires qui sont en première ligne sur un dossier : ceux qui sont Président ou Rapporteur d’une Commission parlementaire (des rôles clefs dans la fabrication d’une loi européenne), ou ceux qui mènent le travail législatif sur un dossier pour un groupe politique.

      Les autres eurodéputés ne sont pas obligés de publier leurs réunions avec les lobbys, mais ils sont invités à le faire.

      Selon le comptage de « Transparency International », en un an, 259 députés européens ont fait le pas, sur les 704 : c’est 37% de l’hémicycle.

      63% des députés européens n’ont donc publié aucune de leurs rencontres.

      De grands écarts entre Etats…
      « Transparency International » constate de grands écarts selon les Etats de ces députés européens.

      Aux extrêmes, 90% des députés de Suède ont pris le pli de communiquer leurs contacts avec des groupes d’intérêts. Tandis qu’aucun député croate ou chypriote n’a déclaré de rencontre, en un an.

      « Les pays du nord, la Suède, le Danemark, la Finlande sont assez transparents » commente Raphaël Kergueno, pour Transparency International, « mais d’un autre côté, il y a des pays à la traîne ». Et il épingle l’Italie, l’Etat qui envoie le plus d’Eurodéputés au Parlement européen après l’Allemagne et la France : 76 élus. « En Italie, moins de 7% des députés européens publient des rencontres avec des lobbyistes. »

      La Belgique, pour sa part, affiche un bilan mitigé. Ni cancre, ni exemplaire.

      52% des eurodéputés belges publient leurs rencontres : Pascal Arimont (Christlich Soziale Partei), Marc Botenga (PTB), Geert Bourgeois (N-VA), Saskia Bricmont (Ecolo), Petra de Sutter (Groen), Cindy Franssen (CD&V), Philippe Lamberts (Ecolo), Kris Peeters (CD&V), Frédérique Ries (MR), Johan Van Overtveldt (N-VA) et Marc Tarabella (PS).

      Et les autres ? Ceux que nous avons pu joindre se disent tous « favorables » à l’exercice, tout en n’ayant pas encore publié de réunion. Certains rappellent, au détour de justifications souvent administratives, que ce n’est pas obligatoire.

      Marie Arena (PS) a rejoint le mouvement dans la foulée de ce rapport. Elle évoque « un enregistrement en interne mais pas sur le site du Parlement, à cause de contraintes logistiques. Un souci à présent corrigé ».

      Olivier Chastel (MR) explique qu’il a fait le choix de ne pas recevoir de représentants des lobbys : « Etant actif dans les commissions budget et de contrôle budgétaire, mes rencontres se font principalement avec les différentes instances de l’Union comme la Commission européenne ou la Cour des comptes, et ces rencontres ne doivent pas être indiquées », explique-t-il.

      Benoît Lutgen (cdH) dit compter aujourd’hui très peu de réunions « avec des lobbys en tant que tels », rien qui ne justifierait d’être publiés. Il assure qu’il en fera état lorsque ce sera le cas.

      Son de cloche semblable chez Assita Kanko (N-VA). Elle invoque le lent démarrage de la législature et le confinement, des débuts de mandat qui ne l’ont pas exposée aux rencontres avec des lobbyistes. Mais si de telles rencontres se présentaient à présent, « je déclarerai bien entendu tout entretien comme prévu » assure-t-elle.

      La Belgique, bientôt plus exemplaire que la Suède ?

      … et entre groupes politiques
      Des différences importantes sont perceptibles aussi entre groupes politiques du Parlement européen.

      Deux familles politiques comptent une majorité de députés actifs sur le registre de transparence, le groupe des verts (Green-EFA avec 91% des députés qui ont publié au moins une réunion) et le groupe des libéraux-centristes Renew Europe (57%).

      Dans tous les autres groupes, une minorité d’élus ont fait la démarche.

      Pourquoi ces réticences ?
      Elles peuvent être liées à plusieurs facteurs : une hésitation à investir du temps dans une démarche administrative qui n’est, la plupart du temps, pas légalement obligatoire. Une culture de la transparence encore faible dans certains Etats.

      Des eurodéputés estiment que c’est une atteinte à leur liberté d’élu, à leur droit de consulter qui ils veulent sans devoir en faire état. Ils peuvent également trouver difficile d’assumer publiquement certaines rencontres avec certains lobbys.

      Mettre cartes sur table
      Daniel Freund est un ancien de transparency International, à présent passé de l’autre côté : il est devenu parlementaire européen. Son cheval de bataille reste la transparence du travail politique européen. Il plaide pour une publication la plus large possible des rencontres avec les lobbys.

      Des rencontres qui, souligne-t-il, sont nécessaires pour un élu.

      « Rencontrer des lobbys, ça fait naturellement partie de la démocratie. Quand je prends une décision sur une certaine loi, comme député européen, il faut que j’aie parlé aux personnes concernées. Aux citoyens, aux entreprises concernées, aux organismes de protections des consommateurs, etc. Et si je fais bien mon travail, j’entends tous les arguments et puis je prends une décision en étant bien informé. »

      Mais ce processus doit être transparent, insiste-t-il, pour percevoir qui pèse sur les décisions de qui. « Je trouve qu’en dehors des périodes électorales, les citoyens ont le droit de savoir comment je vote et avec qui je parle. Et cela m’aide aussi à travailler » dit Daniel Freund. Parce que lister ses entrevues permet d’avoir à l’esprit qui on voit et qui on a tendance à ne pas écouter.

      Un chantier entamé, pas terminé
      Ceux qui regardent le verre à moitié plein souligneront que 37% des eurodéputés, c’est un bon début, d’autant que l’on partait de rien et que cette publication des contacts avec les lobbys n’est pas obligatoire pour la plupart des députés européens.

      Ceux qui regardent le verre à moitié vide relèveront que 63% des eurodéputés ne se livrent pas à un exercice pourtant peu contraignant puisqu’il ne s’agit que de mentionner le lobby, le sujet de discussion et le moment.

      Et ils épingleront d’autres améliorations à apporter.

      Au Parlement européen, « Transparency International » déplore un manque de contrôle des déclarations de députés qui sont contraints à l’exercice. Et une légèreté des sanctions pour ceux – lobbys ou élus — qui franchiraient la ligne rouge : acceptation de cadeaux, rencontres non-déclarées alors qu’elles auraient dû l’être, lobby qui aborderait des élus sans clarté sur son identité, etc. Aujourd’hui un lobby au comportement douteux risque, dans les faits, un retrait temporaire de son badge d’accès aux institutions, rien de plus.

      L’ONG demande que progresse le projet d’une autorité indépendante pour faire respecter les règles sur les rapports lobbys/UE. Une autorité dont l’action serait étendue aux trois institutions : le Parlement mais aussi la Commission européenne et le Conseil.

      #ue #union_européenne #Bruxelles #Députés #Députés_européens #Transparency_International #eurodéputés #Suéde #Croatie #Chypre #Suède, #Danemark, #Finlande #Italie #Allemagne #commission_européenne #conseil_européen #transparence #lobbying #lobby #influence #lobbies #corruption #politique #multinationales

  • mply021 [Mauvais pour les yeux]
    http://mauvaispourlesyeux.tk/mply021

    Actif entre 2003 et 2007. Entre en hibernation pour finalement ressortir les instruments du placard en Février 2019, suite à la trouvaille d’un Multipistes Enregistreur par terre dans une rue de son quartier.

    Personnage parcourant la ville, observant le monde environnant.

    « Tranches De Vie Et Miettes Du Quotidien » ce sont tous les titres bricolés pendant 1 an, dans leurs versions définitives et remasterisées.

    #musique #low_tech #anti-indus ? @rastapopoulos