• Comment Gérald Darmanin sécurise sa base arrière dans le Nord afin d’être président de la république ? Médiacités Lille

    Pour peaufiner sa stature de présidentiable en 2027, Gérald Darmanin compte rester ministre dans les mois à venir. Mais il n’oublie pas de préparer ses arrières en chouchoutant les élus de la métropole lilloise et en plaçant des proches dans tous les lieux de pouvoir.

    Dans «  Le Schtroumpfissime  », œuvre intemporelle de Peyo, le Schtroumpfissime s’assure du soutien de ses troupes en dispensant généreusement une splendide décoration : la cravate de Grand Schtroumpfeur du Schtroumpfissime. Gérald Darmanin, qui maîtrise ses classiques, a retenu la leçon.


    Le ministre de l’interieur, Gerald Darmanin, au congres des maires du Nord, à Douai, le 30 septembre 2022. Photo : FRANCOIS GREUEZ/SIPA

    Depuis sa nomination dans le gouvernement Édouard Philippe en 2017, l’ex-figure montante de la droite chez Les Républicains (LR), passé brutalement dans le camp macroniste, trouve toujours le temps dans son agenda de ministre de distribuer médailles et colifichets à tout ce que la métropole lilloise compte d’élus.

    Les derniers en date  ? Marie Tonnerre, maire (divers droite) de Neuville‐en‐Ferrain  ; Yvan Hutchinson maire (divers droite) de Prémesques  ; ou encore Brigitte Astruc‐Daubresse, ex‐élue LR à Lambersart et femme du sénateur LR Marc‐Philippe Daubresse. Avant eux, Guillaume Delbar, maire (divers droite) de Roubaix, Bernard Gérard maire (LR) de Marcq‐en‐Barœul, Pascal Nys maire (LR) de Hem, Jean Delebarre, ex‐maire de Marquette, Éric Durand, maire (LR) de Mouvaux ou Patrick Delebarre, maire (LR) de Bondues – au risque d’en oublier  !

    Toutes et tous ont été décorés https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/12/02/gerald-darmanin-leve-une-armee-de-legionnaires-dans-la-metropole-lilloise qui de l’Ordre national du Mérite, qui de la Légion d’honneur. De quoi laisser aux élus lillois de plus de 50 ans dépourvus de breloque, la désagréable impression d’avoir raté leur vie.

    «  Placer ses billes un peu partout. Ne jamais se fermer aucune porte. C’est Gérald  ! », résume un cadre LR de la région, encore surpris d’avoir vu en mai dernier un ministre de l’Intérieur se déplacer pour inaugurer… la nouvelle mairie du village de Gruson (1 200 habitants). Le ministre de l’Intérieur excelle dans l’art de peaufiner ses réseaux domestiques afin de pouvoir «  rentrer à la maison  » à tout moment… au cas où tout ne se passerait pas comme prévu sur la route qui le mène vers la présidentielle. À moins que l’activisme local de Gérald Darmanin ne dissimule une stratégie pour mieux préparer son objectif ultime…

    Ces derniers mois, plusieurs proches de l’ambitieux ministre de l’Intérieur l’ont dissuadé de viser Matignon, ce «  bâton merdeux  » synonyme de défaite à la présidentielle – seul Jacques Chirac a réussi à assumer les deux fonctions.

    D’autres l’incitent à renouer d’urgence avec le credo d’une droite populaire et sociale s … La suite payante.

    #darmanin #gérald_darmanin #président_de_la_république #égo #carrière #ambition #médailles #colifichets #stroumphf #calife

    Source https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2023/06/28/comment-gerald-darmanin-securise-sa-base-arriere-dans-le-nord

  • NEL GIORNO IN CUI IL MONDO CHIEDE LA FINE DELLA GUERRA IN UCRAINA, MIMMO LUCANO DIVENTA CITTADINO ONORARIO DI MARSIGLIA

    Caro Mimmo,
    che questo giorno e questa onorificenza ti portino un po’ di serenità e che il tuo Paese sappia riconoscere finalmente i tuoi meriti, la tua umanità e i suoi errori.
    Nemo propheta in patria!
    Con affetto e gratitudine da noi tutti che ti conosciamo e ti sentiamo come un fratello.

    #Marseille #toponymie_politique #migrations #asile #accueil #réfugiés #Riace #honneur #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #Citoyen_d'honneur #citoyenneté_d'honneur #noms_de_rue

    #place_Riace #toponymie_politique #toponymie_migrante :

    « Place Riace. Village italien symbole mondial d’une utopie réaliste : l’hospitalité »

    #utopie_réaliste #hospitalité

    • Marseille honore Mimmo Lucano, l’ancien maire accueillant d’un village de Calabre poursuivi par l’extrême droite italienne

      L’ancien maire de Riace avait décidé de repeupler son village calabrais grâce aux migrants. Cela lui a valu les foudres de l’extrême droite italienne. Poursuivi en justice, il risque entre dix et treize ans de prison.

      Domenico Lucano dit Mimmo Lucano est l’ancien maire de Riace en Calabre. Cet ancien militant des droits de l’homme, s’est fait connaitre par ses prises de positions favorables à l’accueil des migrants.

      Mimmo Lucano avait redonné vie à son village grâce aux « extracomunitari »

      Ce sympathisant communiste avait notamment favorisé leur implantation à Riace afin de redonner vie au village. En 2018, il avait en effet accueilli 600 extracomunitari comme on dit en Italie, qui étaient venus revivifier cette bourgade de 2000 habitants. Le village avait été frappé depuis plus d’un siècle par l’exode de sa population vers les villes industrielles du nord de la péninsule. Avec l’arrivée de ces nouveaux habitants, Riace avait connu un certain renouveau avec la restauration de maisons, la réouverture de commerces et même de l’école du village, mais en 2018, Mimmo Lucano s’était vu couper les aides économiques du Centre d’accueil extraordinaire (CAS) au moment de l’arrivée au pouvoir de Matteo Salvini.

      Son engagement lui a causé de nombreux problèmes

      Pour protester contre ces coupes financières, Mimmo Lucano avait entamé une grève de la faim. Le 1er octobre 2018, il avait même été accusé d’aide à l’immigration clandestine et arrêté. Il a également été poursuivi sous prétexte d’irrégularités dans l’attribution de financements pour le ramassage des ordures à Riace et l’organisation de mariages blancs entre les habitants du village et des migrants. Cela lui a valu une interdiction de séjour dans son propre village de 11 mois. En septembre 2021, il a même été condamné à 13 ans de prison pour avoir organisé des mariages blancs pour des femmes déboutées du droit d’asile et pour avoir attribué des marchés sans appel d’offres à des coopératives liées aux migrants.

      « J’assume d’être sorti de la légalité, mais la légalité et la justice sont deux choses différentes. La légalité est l’instrument du pouvoir et le pouvoir peut-être injuste », déclarait alors Domenico Lucano.

      Le 26 octobre s’est ouvert son procès en appel. Il risque entre dix et treize ans de prison.

      Marseille honore l’ancien maire de Riace

      Hier, la ville de Marseille a honoré l’ancien maire de Riace. L’italien a été fait citoyen d’honneur de la ville et le maire socialiste de Marseille, Benoit Payan lui a remis une médaille.

      L’eurodéputé EELV, Damien Careme qui a assisté à l’évènement a exprimé sur Twitter sa « solidarité avec celui qui est menacé en justice par l’extrême droite italienne qui lui fait un procès politique ».

      Un rassemblement a également été organisé en son honneur, au Musée de l’histoire de la ville de Marseille. Le coordinateur des actions du PEROU, Sébastien Thierry, en a profité pour déclamer un discours.

      Selon lui, « L’hospitalité vive est le seul projet politique viable pour ce 21e siècle ». « Nous savons combien les bouleversements climatiques s’annoncent extraordinaires ». Nous savons combien les mouvements migratoires seront colossaux durant ce siècle, et ce particulièrement dans le bassin méditerranéen ».

      S’adressant à Mimmo Lucano, M. Thierry ajouta : « Nous savons donc que tout ce qui s’oppose à cela, que tout ce qui s’oppose à ce que tu as bâti, que tout ce qui s’oppose aux navires sauvant des vies en Méditerranée, que tout ce qui s’oppose à une Europe massivement accueillante, s’oppose en vérité au seul avenir respirable qui soit ». « Ce ne sont pas des politiques qui te font face, ce sont des cadavres. »

      https://veridik.fr/2022/11/06/marseille-honore-mimmo-lucano-lancien-maire-accueillant-dun-village-de-calab

  • De la #démocratie en #Pandémie. #Santé, #recherche, #éducation

    La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.

    https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/De-la-democratie-en-Pandemie

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    Et une citation :

    « La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des #polémiques à la #confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le #savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’ _#omerta_ n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant. »

    #syndémie #désert_médical #zoonose #répression #prévention #confinement #covid-19 #coronavirus #inégalités #autonomie #état_d'urgence #état_d'urgence_sanitaire #exception #régime_d'exception #Etat_de_droit #débat_public #science #conflits #discussion_scientifique #résistance #droit #santé #grève #manifestation #déni #rationalité #peur #panique #colère #confinement #enfermement #défiance #infantilisation #indiscipline #essentiel #responsabilité #improvisation #nudge #attestation_dérogatoire_de_déplacement #libéralisme_autoritaire #autoritarisme #néolibéralisme #colloque_Lippmann (1938) #économie_comportementale #Richard_Thaler #Cass_Sunstein #neuroscience #économie #action_publique #dictature_sanitaire #consentement #acceptabilité_sociale #manufacture_du_consentement #médias #nudging #consulting #conseil_scientifique #comité_analyse_recherche_et_expertise (#CARE) #conseil_de_défense #hôpitaux #hôpital_public #système_sanitaire #éducation #destruction #continuité_pédagogique #e-santé #université #portefeuille_de_compétences #capital_formation #civisme #vie_sociale #déconfinement #austérité #distanciation_sociale #héroïsation #rhétorique_martiale #guerre #médaille_à_l'engagement #primes #management #formations_hybrides #France_Université_Numérique (#FUN) #blended_learning #hybride #Loi_de_programmation_de_la_recherche (#LPR ou #LPPR) #innovation #start-up_nation #couvre-feu #humiliation #vaccin #vaccination
    #livre #livret #Barbara_Stiegler

    • secret @jjalmad
      https://twitter.com/jjalmad/status/1557720167248908288

      Alors. Pour Stiegler je veux bien des ref si tu as ça, j’avais un peu écouté des conf en mode méfiance mais il y a un moment, sans creuser, et je me disais que je devais pousser parce qu’en effet grosse ref à gauche

      @tapyplus

      https://twitter.com/tapyplus/status/1557720905828253698

      Check son entretien avec Desbiolles chez les colibris par ex. T’as aussi ses interventions à ASI, son entretien avec Ruffin, etc. C’est une philosophe médiatique, on la voit bcp. Et elle dit bien de la merde depuis qq tps. Aussi un live de la méthode scientifique avec Delfraissy

      Je suis pas sur le PC mais je peux te lister pas mal de sources. D’autant plus pbtk parce que « réf » à gauche. Mais dans le détail elle dit de la merde en mode minimiser le virus + méconnaissance de l’antivaccinisme. Et du « moi je réfléchit » bien claqué élitiste et méprisant.

      Quelques interventions de B Stiegler (en vrac) :
      Alors la première m’avait interpellée vu qu’elle était partie en HS complet à interpeller Delfraissy sur les effets secondaires des vaccins : https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/et-maintenant-la-science-d-apres-8387446
      (le pauve N Martin se retrouvait sur un débat complètement HS)

      Il y a d’une part la critique politique (rapport à la démocratie en santé publique), mais pour Stiegler outre la position « le gvt en fait trop, c’est des mesures autoritaires inutiles » elle se positionne par ailleurs sur des choix

      Parler des EI des vaccins sans balancer avec les effets de la maladie. Utilisation de la santé mentale des enfants pour critiquer le port du masque à l’école, lecture de la situation où il n’y aurait que gvt vs libertay, et en omettant complètement toutes les positions développées par l’autodéfense sanitaire et les militants antivalidistes et de collectifs de patients (immunodéprimés, covid long, ...) quand ils ne vont pas dans son narratif.

      Elle met de côté toutes les lectures matérialistes de la situation et sort clairement de son champ de compétence sur certains points, tout en ne donnant que très peu de sources et de points de référence pour étayer ses propos.

      Genre elle critique la pharmacovigilance et les EI mais elle ne donne jamais aucune source ni aucune information sur les outils, méthodes et acteurs qui travaillent ces sujets. Pareil quand elle dit découvrir les critiques des vaccination. Il y a de quoi faire avec les travaux historique sur la #santé_publique et la vaccination. A t elle interrogé des spécialiste de ces sujets, notamment les spécialistes qui ne vont pas que dans le sens de son propos. Elle semble manquer cruellement de référence historique sur le sujet alors qu’elle s’en saisit et qu’elle a une aura d’#intellectuelle_de_gauche, donc plein de monde lui accorde une confiance et trouve qu’elle est très pertinente sur certains sujets. Mais sur le traitement des points techniques elle me semble plutôt à la ramasse et ce qui ne va pas dans son sens est renvoyé à la doxa gouvernementale ou technoscientiste liberale, sans apparemment regarder les contenus eux même. Et Desbiolles c’est pareil. Alla je connais moins et je l’ai entendu dire qq trucs pertinents (sur les profils des non vaccines par exemple) mais le fait qu’il cite Desbiolles devant l’opecst, alors que celle ci racontait des trucs bien limites sur les masques et les enfants, ça me met des warnings.

      Je rajouterai 2 points : 1) il y a des sujets super intéressants à traiter de trouver comment on construit une position collective sur des questions de santé publique, ni individualiste ni subissant l’autorité de l’état. Genre comment penser une réflexions sur les vaccinations (en général, pas spécifiquement covid) dans une perspective émancipatrice et libertaire, comment on fait collectif, comment on mutualise des risques, comment on se donne des contraintes individuelles pour soutenir celles et ceux qui en ont plus besoin.

      Stiegler ne fait que critiquer l’autoritarisme d’état, parle de démocratie, mais ne propose aucune piste concrète ni axe de réflexion pour développer cela. D’autres personnes le font et développent cela, et c’est des sujets non triviaux sur lesquels il est important de délibérer.

      2) Un autre point c’est son discours, comme ceux d’autres intellectuels, est surtout axé sur la partie « choix libre » de la phrase « choix libre et éclairé », et n’évoquent pas vraiment la manière dont on construit collectivement la partie « éclairé »

      Il y a des sujets super importants à traiter sur le rapport aux paroles d’expert, de la place des scientifiques dans un débat public, de la dialectique entre connaissance scientifique et choix politiques et éthiques, bref plein d’enjeux d’éducation populaire

      Ah et aussi dernier point que j’ai déjà évoqué par le passé : l’axe « liberté » sur les questions de vaccination, c’est un argument central des discours antivaccinaux, qui axent sur le fait que les individus peuvent choisir librement etc. C’est assez documenté et c’est par exemple un registre argumentaire historique de la Ligue Nationale Pour la Liberté de Vaccination (LNPLV), qui défend le rapport au choix, défendant les personnes qui ont refusé les vaccinations obligatoires. Mais sous couvert de nuance et de démocratie, ce sont des positions antivaccinales assez claires qui sont défendues. Ce truc de la nuance et de la liberté, tu la retrouves par exemple également chez les anthroposophes (j’en parlais récemment dans un thread).

      j’ai enfin compris pourquoi on dit intellectuel de gauche : c’est pour indiquer avec quel pied leur marcher dessus.

  • #Affaire_Traoré : les trois gendarmes ont-ils été « récompensés » ? - Par La rédaction | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/affaire-traore-les-trois-gendarmes-ont-ils-ete-recompenses

    Pour résumer notre enquête, voici les faits en quelques points :

    – Assa Traoré a prétendu que les trois gendarmes mis en cause dans la mort de son frère avaient été médaillés par le ministre de l’Intérieur. Comme l’a expliqué Salhia Brakhlia le 3 juin, c’est faux. Ils n’ont reçu aucune médaille.
    – Une supérieure hiérarchique des trois #gendarmes, Emilie Million-Brodaz, a bien reçu une #médaille en novembre 2017. Celle-ci lui a été attribuée pour son travail dans le contexte des émeutes de 2016 et 2017, consécutives à la mort d’#Adama_Traoré, en raison d’une blessure sur le terrain.
    – Il est vrai que les trois gendarmes mis en cause dans l’affaire ont reçu une prime pour l’année 2016, année de l’interpellation d’Adama Traoré. Mais les critères d’attribution de cette prime ne sont pas clairement établis, et ils ne sont pas les seuls à avoir reçu une telle prime.
    – Le gendarme Arnaud Gonzales, dont Assa Traoré dit qu’il a « été promu » n’a pas reçu une promotion, mais obtenu une nouvelle qualification après avoir passé un concours.
    – Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a bien fait sa première visite officielle au commissariat des trois gendarmes mis en cause, à l’#Isle-Adam, mais les trois gendarmes n’étaient pas présents et n’ont donc pas pu être récompensés à cette occasion.

    En clair, rien ne prouve que les récompenses obtenues par Romain Fontaine, Arnaud Gonzales, Matthias Urhin et leur supérieure Emilie Million-Brodaz soient liées à l’interpellation d’Adama Traoré. La visite de Bruno Le Roux n’a pas non plus de lien direct avec la mort du jeune homme. En revanche, ces #récompenses et cette visite interviennent toutes dans un contexte particulier : celui des émeutes qui ont suivi la mort d’Adama Traoré, en 2016 et 2017. Un contexte tendu pour les gendarmes, et lourd de sens pour la famille Traoré.

  • La navigatrice et sauveteuse en mer Pia Klemp refuse la médaille de la ville de Paris !!! – Blog YY
    http://blogyy.net/2019/08/20/la-navigatrice-et-sauveteuse-en-mer-pia-klemp-refuse-la-medaille-de-la-ville

    « Paris, je t’aime. Je t’aime pour tous les gens libres et solidaires qui vivent en ton sein. Des gens qui se battent pour la liberté chaque jour, debout, bras dessus bras dessous, distribuant des couvertures, de l’amitié et de la solidarité. Je t’aime pour ceux qui partagent leur logement, leur amour et leurs luttes chaque jour, sans se soucier de la nationalité des personnes ni de savoir si elles ont des papiers ou pas.

    Madame Hidalgo, vous voulez me décorer pour mon action solidaire en mer Méditerranée, parce que nos équipages « travaillent quotidiennement à sauver des migrants dans des conditions difficiles ». Simultanément votre police vole les couvertures de gens contraintes de vivre dans la rue, pendant que vous réprimez des manifestations et criminalisez des personnes qui défendent les droits des migrants et des demandeurs d’asile. Vous voulez me donner une médaille pour des actions que vous combattez à l’intérieur de vos propres remparts. Je suis sûre que vous ne serez pas surprise de me voir refuser votre médaille Grand Vermeil.

    Paris, je ne suis pas une humanitaire. Je ne suis pas là pour « aider ». Je suis solidaire à tes côtés. Nous n’avons pas besoin de médailles. Nous n’avons pas besoin de pouvoirs décidant qui est un « héro » et qui est « illégal ». En fait, il n’y a pas lieu de faire cela, car nous sommes tous égaux.

    Ce dont nous avons besoin, c’est de liberté et de droits. Il est temps de dénoncer les honneurs hypocrites et de combler le vide par la justice sociale. Il est temps que toutes les médailles soient lancées comme des fers de lance de la révolution !

    Papiers et logements pour toutes et tous !
    Liberté de circulation et d’installation ! »

    Pia KLEMP, 20 août 2019

    #merci

  • "Évacuation de la Zad. Des gendarmes et civils recevront une médaille"

    Le 25 janvier, à Matignon, #ÉdouardPhilippe doit remettre la #médaille de la sécurité intérieure, mention spéciale « Notre-Dame-des-Landes » à une centaine de #gendarmes, civils et autorités administratives.

    #ZAD #NDDL #environnement

    https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/evacuation-de-la-zad-des-gendarmes-et-civils-recevront-une-medaille-617

  • JO 2016 : les #médailles_olympiques, des biens très périssables
    http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/08/06/jo-2016-les-medailles-olympiques-des-biens-tres-perissables_4979123_4910444.

    Sur les podiums olympiques, voilà un refrain insidieux qui risque de résonner en écho aux hymnes nationaux joués en l’honneur des vainqueurs. Une musique lancinante, sur l’air du doute : combien des médaillés à Rio pourront-ils encore se targuer de leur breloque dans dix ans ? La question se pose avec acuité, en ces temps où les affaires de dopage rythment l’actualité sportive.

    #dopage

  • À Bures-sur-Yvette, l’#IHES, temple des mathématiciens
    http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/07/22/01008-20160722ARTFIG00201--bures-sur-yvette-l-ihes-temple-des-mathematicien

    Dans l’imaginaire collectif, tous les scientifiques ont leurs attributs, souvent plus proches d’une vision romantique que de la réalité. Les médecins ont un stéthoscope autour du cou, les chimistes manipulent des pipettes, les astronomes mettent l’œil à leur télescope… et les mathématiciens écrivent des équations à la craie sur un tableau noir. Un cliché ? Pas le moins du monde, à en croire la consommation de craies dans l’un des hauts lieux des mathématiques et de la physique théorique en France, l’Institut des hautes études scientifiques (IHES), à Bures-sur-Yvette, au sud-ouest de Paris.

    #matéhamtiques #recherche_fondamentale #médaille_fields

  • ’Holding this medal insults my relatives, slain in Gaza by Israel’
    91-year-old Henk Zanoli returned his Righteous Among the Nations medal to Israel after six members of his Palestinian family were killed in a bombing in Gaza.
    By Amira Hass | Aug. 19, 2014 Haaretz
    http://www.haaretz.com/jewish-world/jewish-world-features/.premium-1.611272

    In a few words, a letter that arrived by messanger at the Israeli embassy in Holland on Thursday afternoon told the story of three bereaved families whose lives were intertwined: Zanoli, Pinto and Ziadah. Enclosed in the letter was the Righteous Among the Nations medal that was granted to Johana Zanoli-Smit (posthumously) and her son Henk for hiding and rescuing a 12-year-old boy, Elhanan Pinto, during the Nazi occupation of Holland.

    On Thursday, Henk Zanoli, 91, returned the medal to the State of Israel because, he wrote, the state murdered six of his relatives, members of the Ziadah family from the El Boureij refugee camp in the Gaza Strip.

    Zanoli, a lawyer, wrote to Ambassador Hayim Davon that “...for me to hold on to the honour granted by the State of Israel under these circumstances, will be both an insult to the memory of my courageous mother who risked her life and that of her children fighting against suppression and for the preservation of human life as well as an insult to those in my family, four generations on, who lost no less than six of their relatives in Gaza at the hands of the State of Israel.”

    At his mother’s request, Henk set out for Amsterdam one day in 1943 and returned with Pinto, whose parents had been sent to concentration camps from which they would not return. The trip by train to their village in the Utrecht region was difficult and frightening; the campaigns to catch Jews were at their height. The Zanolis were already involved in resistance to the occupation. Johana’s husband was arrested and exiled to Dachau, and a few months before Germany surrendered, he died in the Mauthausen concentration camp. The Nazis executed her son-in-law in the dunes of The Hague for his participation in the Dutch resistance movement. Another of her sons was engaged to a Jewish woman, who was arrested for the crime of being Jewish and murdered. Elhanan Pinto was saved and eventually emigrated to Israel.

    Johana Zanoli and Henk didn’t talk much about the years of the occupation, said Angelique Eijpe, 41, Zanoli’s great-grandniece, who is a diplomat in the Dutch foreign service. Johana Zanoli died in 1980. She didn’t expect to receive a prize for her deeds, nor did her son initiate the receipt of the Righteous Among the Nations award at a ceremony held in 2011 at the Israeli embassy in The Hague.

    The initiator was the survivor, Pinto.

    “Only recently did I discover that they were actually traumatized after losing three family members: a husband, a son-in-law and a fiancee,” said Eijpe. “The entire family was involved in resistance to the occupation, but they didn’t talk about it much. I only remember that they disliked Germans.”

    In the late 1990s Eijpe was studying at Birzeit University on the West Bank where she met Isma’il Ziadah, an economics student who was born in the El Boureij refugee camp in the Gaza Strip. The family originated from the village of Faluja (on whose land is present-day Kiryat Gat and other Israeli communities). They married several years later and since then have been living together abroad. Since 2012 they have been living with their three children in Oman, where Eijpe works as the deputy head of the Dutch diplomatic mission. In June they went to The Hague for their summer vacation and often spoke with their family in Gaza via Skype.

    Skype is a poor substitute for a real meeting. But a real meeting is almost impossible due to the limitations that Israel imposes on the movement of residents of the Gaza Strip. Isma’il and his two older sons (ages 6 and 7), who were registered in the Palestinian population registry, are not allowed to leave or enter the Strip to travel to the West Bank via the Erez checkpoint, to land at Ben-Gurion International Airport, to enter the West Bank via the Allenby terminal on the Jordanian border, or to stay on the West Bank.

    As a Dutch woman, Eijpe, the wife and mother, is allowed to land at Ben Gurion, enter the West Bank via Allenby and visit there. She is not allowed to enter the Gaza Strip via the Erez checkpoint or the Rafah terminal, which aside from a short period after the revolution in Egypt has been open only to Palestinians who are residents of the occupied territories. Isma’il and his two sons last visited the Strip in 2010, entering via Egypt. The Egyptians denied entry to Eijpe. “For us the siege of Gaza is a very concrete, very personal matter,” said Eijpe, who last saw her mother-in-law in 2005.

    In Oman the Skype connection is blocked, so they all particularly enjoyed the unlimited conversations from The Hague. Isma’il spoke with his brothers in Gaza and with his mother, Muftiyah, 70. The children spoke a lot with their cousins and their grandmother, whom they called “Tiyah.” “How you’ve grown,” she said proudly, never tiring of looking at the third grandson who appeared on the computer screen, and whom she didn’t know yet. Since the start of the July 8 assault, they have become more emotionally dependent on these Skype conversations.

    On Sunday, July 20, at noon Isma’il Ziadah spoke to the daughter of one of his brothers who lives in Gaza City. She suddenly received a phone call informing her that “something has happened in El Boureij,” and then the Skype connection was interrupted. That morning it was reported that in the Shujaiyeh neighborhood in Gaza seven Israeli soldiers were killed, as well dozens of civilians living in the neighborhood, whose homes were bombed with their occupants inside or who were shot while fleeing from the neighborhood. Ziadah was unable to contact his family in El Boureij.

    Maybe it’s an electricity blackout, he thought, perhaps a problem due to the bombings. He asked his sons to go play downstairs in the yard. Their games interfered with his feverish attempts to renew contact with his home. And still he didn’t imagine the worst.

    Isma’il’s brother Hassan, 50, a psychologist who lives and works in Gaza, told Haaretz this week: “That night there were many bombings and shellings in the eastern part of El Boureij. Nobody slept, not those in the camp and not us in Gaza. We considered the possibility that they had left the house. Mother and four brothers, their wives and children, live in the house. Khaled, who is a nurse, was in the clinic all the time in any case. His wife and children had gone to her family. The other three brothers, Jamil, 53, Youssef, 43 and Omar, 32, decided in the end to remain, along with our mother. Jamil’s wife, Bayan, also remained, and their 12-year-old son, Shaaban, insisted on staying with them.

    “Two of the wives and their young children, and five of Jamil and Bayan’s six children, drove to Gaza, although the road from the camp was also difficult and frightening, with continuous bombings and shellings.”

    At about 12 noon Hassan spoke by phone with his brother Jamil, to make sure that the children had arrived safely in Gaza. “See you,” said Jamil.

    At about 2:30 p.m. a friend contacted Hassan to tell him that he had heard that the home of someone called Abu Suhayb Ziadah had been bombed. Hassan didn’t imagine that it was the house in El Boureij and that Abu Suhayb was his brother Khaled. He thought that it was one of his relatives, also Abu Suhayb, who lives in Gaza.

    Hassan contacted several relatives — and then he got a call from his brother Sa’ed, who also lives in Gaza. He was crying: “Our home in El Boureij was bombed.” It was a four-story house, the pride of the mother and her sons, a house built on land purchased with savings they all contributed, and to which they moved only in 2003 from a small asbestos-roofed home provided by UNRWA.

    “We all assumed that the army gives people a warning — by phone, with a warning missile — before it bombs a house or shells a neighborhood, that the army would give them time to leave,” Hassan said. “The grandson Shaaban, who is very close to my mother, remained in the house with them. If my mother had had any suspicion that our house was among Israel’s targets, for some reason that I can’t imagine, she wouldn’t have allowed her sons and her grandson to stay. I’m convinced of that.”

    They drove to the hospital in Dir Al Balah to identify the bodies: Four arrived immediately; another two were identified later and brought to the mosque next to the cemetery, just as the funeral was about to begin. Another body was discovered in the ruins of their home: that of Mohammed Maqadmah, 30, a resident of the camp. According to B’Tselem — the Israeli Information Center for Human Rights in the Occupied Territories — he was a member of the military arm of Hamas.

    Hassan Ziadah has been working at the mental-health center in Gaza since 1991. He treats trauma victims and knows how to diagnose his condition and that of his family at present. “Mourning always takes time, but how do you deal with it when the loss is of six family members?” Hassan says. “You’re overwhelmed. You think about mother and then you’re angry at yourself for forgetting your elder brother, or think about your nephew and immediately reprimand yourself for not thinking of your younger brother.

    “And besides, even before we lost them we lived in a situation of tremendous fear, insecurity and a sense of imminent death. This situation didn’t change even after they were killed. So we couldn’t yet begin to mourn naturally. Mourning has its own rituals, both religious and social, that make things easier. But like thousands of others, we were unable to observe these rituals because of the bombings and shellings.”

    One of the trademarks of an Israel Defense Forces assault is the killing of entire families or many members of the same family, inside their homes. B’Tselem has documented 60 such families that were killed during the four weeks of the war: 458 people, including 108 women under the age of 60, 214 minors and 18 men and women aged 60 and over. On July 20 the IDF killed nine families, a total of 73 people.

    The IDF spokesman did not reply to Haaretz’s question as to whether the Ziadah home was bombed by mistake — and if not, which family member was the target of the bombing, and whether the killing of the six civilians in the house is considered legitimate “collateral damage.” The spokesman replied that the IDF invests great efforts to avoid harming civilians, is working to investigate complaints about irregular incidents, and will publish the results after the investigations are concluded.

  • Jeux Olympiques de la Jeunesse de #Nanjing 2014 : les #médailles enfin dévoilées

    Très jolies, on dirait même des médailles pour les JO classiques ! #JOJ

    Qu’est ce que les JOJ ? =>http://www.olympic.org/fr/jeux-olympiques-jeunesse & http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques_de_la_jeunesse

    http://www.nanjing2014.org/fr

    http://french.beijingreview.com.cn/socieie/txt/2014-08/15/content_635289.htm

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 11/08/2014