• Travailleurs saisonniers du #Maghreb : la #FNSEA lance son propre business

    Grâce à des #accords passés en #Tunisie et au #Maroc, le syndicat agricole a décidé de fournir des « saisonniers hors Union européenne » aux agriculteurs. Elle fait des prix de gros et recommande d’éviter de parler de « migrants ».

    Le syndicat de l’#agrobusiness ne laisse décidément rien au hasard. Après avoir mis des pions dans la banque, l’assurance, les oléoprotéagineux ou le biodiesel, la FNSEA vient de lancer un service destiné à fournir des saisonniers aux agriculteurs français. #Jérôme_Volle, vice-président du syndicat agricole, a organisé, mercredi, au Salon de l’agriculture, une réunion de présentation du dispositif, fermée au public et aux journalistes.

    Pour l’instant, la chambre d’agriculture Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) a été la seule à promouvoir ce « nouvel outil » destiné « à faire face à la pénurie de main-d’œuvre ». Le nom du service, « Mes #saisonniers_agricoles », a été déposé, le 9 janvier, à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi).

    Ce « #service_de_recrutement » de la FNSEA repose sur « un #partenariat avec les ministères et les partenaires emploi de la Tunisie et du Maroc » et ne proposera que des saisonniers recrutés hors Union européenne. Ce #service n’est pas sans but lucratif. Selon des documents obtenus par Mediapart, le syndicat s’apprête à facturer aux agriculteurs « 600 euros hors taxe » par saisonnier en cas de commande « de 1 à 3 saisonniers », mais il fait un prix « à partir du 4e saisonnier » : « 510 euros hors taxe le saisonnier ».

    Cette note interne précise qu’un montant de 330 euros est affecté à la « prestation fixe » du syndicat (« rétribution FNSEA »), pour la « recherche / formalité » et le fonctionnement de la « #cellule_recrutement ». Et qu’une rétribution de 270 euros, « ajustable », pourra être perçue par la fédération départementale du syndicat.

    Ces montants sont calculés « pour la première année », car la FNSEA propose aussi son « offre renouvellement », pour un ou plusieurs saisonniers « déjà venu(s) sur l’exploitation », soit « 120 euros hors taxe par saisonnier, puis au 4e 20 euros par saisonnier ». Le syndicat entend donc prélever sa dîme aussi pour les saisonniers déjà connus de l’employeur.

    « Le réseau FNSEA est le premier à mettre en place un schéma organisé et vertueux incluant la phase amont de #recrutement dans les pays hors UE », vante un autre document, qui précise les « éléments de langage » destinés à promouvoir le service « auprès des employeurs agricoles ». « La construction d’un cadre administratif conventionné a été réalisée en concertation avec les ministères de l’intérieur, du travail, des affaires étrangères, les agences pour l’emploi », indique ce document, qui signale que « les premiers pays engagés dans la démarche sont la Tunisie et le Maroc », mais que « d’autres suivront ».

    Dans le lot des récentes #concessions_gouvernementales à la FNSEA figure d’ailleurs la possible inscription de plusieurs #métiers_agricoles dans la liste des #métiers_en_tension – agriculteurs, éleveurs, maraîchers, horticulteurs, viticulteurs et arboriculteurs salariés. Cette mesure qui pourrait être prise par arrêté, le 2 mars, après consultation des partenaires sociaux, doit permettre d’accélérer les procédures de recrutement hors UE. Et devrait donc faciliter le fonctionnement de la cellule ad hoc du syndicat.

    Dans sa note de cadrage, la FNSEA avertit son réseau d’un « point de vigilance » sur le #vocabulaire à employer s’agissant des saisonniers et recommande d’éviter d’employer les termes « #migrant » ou « #primo-migrant » dans leur description du service.

    Le fonctionnement de la « cellule recrutement » des saisonniers n’est pas détaillé par la FNSEA. « Les candidats sont retenus selon les critères mis en place par un #comité_de_sélection composé d’exploitants qui examinent la pertinence des candidatures », précise seulement le syndicat.

    « L’exploitant retrouve le pouvoir de déterminer les compétences souhaitées pour les saisonniers qu’il recrute, il redevient donc maître de ses choix en matières RH. La FD [la fédération départementale – ndlr] l’accompagne et vérifie avec lui la cohérence de ses besoins avec les productions pratiquées (nombre de saisonniers, périodes, tâches). »

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    Le précédent de Wizifarm

    « Nos saisonniers agricoles » n’est pas la première tentative de la FNSEA sur le marché du travail des saisonniers. En 2019, sa fédération départementale de la Marne et deux entreprises contrôlées par le syndicat avaient créé une #start-up, #Wizifarm, pour offrir aux agriculteurs une #plateforme de recrutement de saisonniers en ligne « en s’inspirant du modèle des sites de rencontre ». Lors du premier confinement, cette plateforme est mise à profit par la FNSEA et Pôle emploi pour tenter de fournir de la #main-d’œuvre à l’agriculture dans le cadre de l’opération « desbraspourtonassiette.wizi.farm ».

    La structure a été initialement capitalisée à hauteur de 800 000 euros par « l’apport en nature de logiciels » achetés par la FDSEA à la société #TER’informatique – présidée par le secrétaire général adjoint de la FDSEA, #Mickaël_Jacquemin –, et par l’apport de 100 000 euros de la société d’expertise comptable de la fédération, #AS_Entreprises – présidée par le président de la FDSEA #Hervé_Lapie.

    Cinq fédérations départementales du syndicat et la chambre d’agriculture de la Marne ont rejoint la start-up en 2021. Mais, fragile financièrement, Wizifarm s’essouffle. La société vote sa dissolution anticipée et sa mise en liquidation judiciaire fin 2022. Wizifarm laisse un passif de 1,3 million d’euros. Contactés, Hervé Lapie et Mickaël Jacquemin ont refusé de répondre aux questions de Mediapart.

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    On ne sait pas précisément comment la cellule de la FNSEA fonctionnera avec ses « fédés » départementales mais « un process informatique national » doit charpenter l’initiative. Sollicité par Mediapart au Salon de l’agriculture, Jérôme Volle, artisan de ce dispositif, vice-président de la FNSEA et président de sa commission emploi, n’a pas souhaité répondre à nos questions.

    En 2022, il soulignait que « les filières viticoles et arboricoles », « très gourmandes en main-d’œuvre », étaient « les plus mobilisées dans la recherche de candidats », suivies par la filière maraîchage.

    Aucune des différentes notes de cadrage obtenues par Mediapart n’évoque la #rémunération des saisonniers ou leurs #conditions_de_travail ou d’hébergement, pourtant récemment au cœur de l’actualité. En septembre dernier, après la mort de quatre personnes lors des vendanges en Champagne, la Confédération paysanne avait demandé un « plan de vigilance et d’amélioration des conditions de travail et de rémunération » pour les saisonniers, ainsi que « le contrôle des sociétés de prestation de services internationales ».

    https://www.mediapart.fr/journal/france/290224/travailleurs-saisonniers-du-maghreb-la-fnsea-lance-son-propre-business
    #travail_saisonnier #saisonniers #agriculture #France #accords_bilatéraux #migrations #business

  • Causes de la dérobade de l’Algérie à la CIJ avec l’Afrique du Sud.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4580

    L’Afrique du Sud a défié les États-Unis ou les nombreux Occidentaux, en portant la question palestinienne devant la Cour internationale de Justice « CIJ ». Principalement parce que c’est un pays crédible et démocratique. Incontestablement, il est en conformité à son histoire et ses moult avancées dont les brillantes universités et sa médecine avancée, sans tenir compte de ses luttes humaines auxquelles est menée une loyauté. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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  • Théâtre... libertés et exil dans la nouvelle Algérie !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4558

    Nous publions pour nos lecteurs d’Algérie, cet article du professeur de sociologie Nacer Djabi Djabi, qui a démissionné en 2017 de l’Université d’Alger. II est chercheur au Centre de recherche en économie appliquée et développement (CREAD) et plusieurs publications sur les questions majeures à la société dont le syndicalisme, la mémoire, la culture « amazyghe » et bien d’autres sujets cruciaux pour l’opinion générale. De ses articles sur les médias, le dernier sur le théâtre dans un pays prétendument en transition vers l’émergence dans une suffocante atmosphère asphyxie des expressions et des libertés démocratiques. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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  • Algérie, réforme des élites ratée avec le Hirak, la jeunesse va à la cocaïne.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4550

    D’après l’experte de l’ONU qui a diffusé un communiqué de presse, dont nous donnons copie, les restrictions persistantes imposées aux défenseurs des droits humains compromettent les réformes sociales. Ces dernières n’arrangent les rentiers du modèle qui s’est ancré avec les années de violence pratiquée par des nationalistes ayant, en 1988, mobilisé même le pire terrorisme, apparu contre le communisme en Afghanistan. Le volet économique sera traité dans notre prochain sujet... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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  • En Tunisie, Algérie et Maroc, transition énergétique rime avec néocolonialisme
    https://reporterre.net/En-Tunisie-Algerie-et-Maroc-transition-energetique-rime-avec-neocolonial

    La transition énergétique se traduit par un « colonialisme vert », selon l’auteur de cette tribune. Le #Maghreb et le #Sahara pourraient fournir de l’#électricité à l’Europe, alors que les populations manquent d’#énergie.

    Hamza Hamouchene est coauteur de Face au #colonialisme_vert. Transition énergétique et justice climatique en Afrique du Nord (éd. Syllepses), paru en octobre 2023.

  • L’avancée du Sahara en Algérie dément les bluffs du barrage vert.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4526

    La couverture végétale est un bon indicateur des conditions et de la composition du sol. Elle reflète fidèlement l’évolution des propriétés physiques et chimiques du sol, telles que la salinité , l’humidité et la fertilité. En Algérie, la zone de Nemamcha a souffert de processus sableux éoliens rapides, entrainant la désertification. Une étude révèle ces processus dynamiques de détérioration sableuse, montrant les changements spatio-temporels de l’état de la strate supérieure et sa texture comme couche arable, étant été, par le passé, couverte et fructueuse. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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  • La Côte d’Ivoire se défend d’être un des principaux pourvoyeurs de migrants en Europe
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/10/04/la-cote-d-ivoire-se-defend-d-etre-un-des-principaux-pourvoyeurs-de-migrants-

    La Côte d’Ivoire se défend d’être un des principaux pourvoyeurs de migrants en Europe
    Selon l’agence européenne Frontex, près de 14 000 Ivoiriens figurent parmi les exilés ayant débarqué en septembre sur l’île italienne de Lampedusa. Les autorités ivoiriennes contestent ces chiffres et envisagent de mettre en place des visas avec certains pays maghrébins.
    Par Marine Jeannin(Abidjan, correspondance)
    Publié le 04 octobre 2023 à 07h30
    Alors qu’en Italie, les arrivées irrégulières de migrants en provenance d’Afrique du Nord ont quasiment doublé entre janvier et août par rapport à la même période en 2022, la Côte d’Ivoire réfute la présence en nombre de ses ressortissants dans leurs rangs. Selon le recensement de l’agence européenne Frontex, 14 000 Ivoiriens – 12 500 selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) – figurent parmi les exilés ayant débarqué en septembre en Europe. La Côte d’Ivoire est d’après ces statistiques le deuxième pays pourvoyeur de migrants clandestins vers l’Europe après la Guinée. Au cours d’un point presse consacré au sujet, lundi 2 octobre à Abidjan, le ministre ivoirien de l’intérieur, Vagondo Diomandé, s’est offusqué d’« une situation qui tend à ternir l’image de notre pays » et a contredit les chiffres donnés par Frontex et l’OIM. Ces « accusations portées contre notre pays » ne reposent, selon le ministre que sur les déclarations des personnes enregistrées par les services d’immigration italiens. « Aucune vérification n’a été effectuée avec le concours des services compétents de la Côte d’Ivoire pour s’assurer de la réalité de la nationalité ivoirienne de ces migrants, ainsi que le prévoit l’accord multilatéral conclu par notre pays avec l’Union européenne », a-t-il pointé. En somme, selon lui, beaucoup de migrants se diraient Ivoiriens mais seraient en réalité d’une autre nationalité.
    Pour appuyer son propos, M. Diomandé a ensuite énuméré les actions du gouvernement ivoirien pour lutter contre l’immigration clandestine : « amélioration des conditions de vie et de travail des populations », accords passés avec l’Europe, renforcement des mesures de contrôle et de surveillance aux postes-frontières, démantèlement de certaines filières… ainsi que l’envoi de missions d’identification dans les pays européens « chaque fois que cela s’est avéré nécessaire », et prochainement à Lampedusa. Selon le ministre, lors de ces précédentes missions d’identification, la nationalité ivoirienne a été confirmée pour moins de 15 % des demandeurs d’asile « présumés ivoiriens » entre 2009 et 2018.
    Se faire passer pour un Ivoirien ? Pareille stratégie peut sembler étonnante de la part des exilés. En Afrique de l’Ouest, les ressortissants des pays du Sahel, une région en proie aux attaques terroristes et aux conflits armés, sont vraisemblablement plus à même de recevoir l’asile en Europe que les Ivoiriens, qui n’ont plus droit au statut de réfugié depuis juin 2022. Une information manifestement ignorée par la majorité des demandeurs d’asile.
    « Jusqu’au coup d’Etat de janvier 2022 au Burkina Faso, des filières utilisaient des cartes d’identité ivoiriennes volées, explique l’ethnologue Léo Montaz. Les migrants qui les montraient disaient qu’ils étaient victimes de la crise ivoirienne qui a eu lieu entre 2002 et 2011. Beaucoup de non Ivoiriens se présentaient comme tels, ça pouvait passer dans la première moitié des années 2010… Mais cela a moins de sens aujourd’hui. D’autant plus que la fameuse “filière de Daloa” [ville ivoirienne considérée à l’époque comme une plaque tournante de l’immigration clandestine vers l’Europe] a été démantelée en 2018. »
    Autre explication possible : l’espoir, à défaut d’Europe, d’être rapatrié en Côte d’Ivoire, locomotive économique de la sous-région, plutôt que dans son pays d’origine. Interrogé sur le sujet le 28 septembre, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, avait rappelé que la Côte d’Ivoire était « un pays de transit », dont un quart de la population est d’origine étrangère. De nombreux immigrés des pays de la région y travaillent dans l’attente de réunir assez d’argent pour financer la traversée. « Cela ne fait pas d’eux des Ivoiriens, a déclaré M. Coulibaly. Une nationalité ne se déclare pas simplement, il faut des documents qui l’attestent. »
    C’est par le Maghreb que passent la plupart des migrants d’Afrique de l’Ouest, selon l’agence Frontex et le gouvernement ivoirien. « La pression migratoire accrue sur cette route pourrait persister dans les mois à venir, les passeurs baissant les prix pour les migrants partant de Libye et de Tunisie, dans un contexte de concurrence féroce entre les groupes criminels », indiquait l’agence européenne dans un communiqué publié le 14 septembre. Plus de 2 000 personnes sont mortes ou portées disparues depuis le début de l’année en tentant d’effectuer cette traversée vers l’Europe, selon l’OIM.Pour tenter d’y remédier, le gouvernement ivoirien a engagé des discussions avec la Tunisie et le Maroc, où les ressortissants ivoiriens peuvent pour l’heure se rendre librement par voie aérienne. Des procédures diplomatiques sont en cours, a indiqué Vagondo Diomandé, pour instaurer un visa entre la Côte d’Ivoire et ces deux pays. Une mesure annoncée comme temporaire, pour répondre à la crise migratoire.
    Marine Jeannin(Abidjan, correspondance)

    #Covid-19#migrant#migration#cotedivoire#frontex#oim#libye#tunisie#maghreb#afriquedelouest#pressionmigratoire#passeur#crisemigratoire#visas

  • #Racisme_anti-noirs dans le monde arabe : le difficile dévoilement d’un #tabou

    Le 1er juillet, #Fati_Dasso et sa fille Marie, respectivement âgées de 30 ans et de 6 ans, sont retrouvées mortes, la tête enfouie dans le sable à la frontière entre la Tunisie et la Libye. Comme des milliers de migrants venus de l’Afrique subsaharienne, elles ont été raflées, puis abandonnées dans le désert. Ce drame est survenu dans le cadre d’une campagne massive d’arrestation et d’expulsion de migrants menée par la Tunisie de Kaïs Saïed depuis le début de l’été. Interpellés et battus par les forces de police à Sfax, les migrants subsahariens sont relâchés dans le désert situé entre la Tunisie et la Libye où une morte lente et douloureuse les attend.

    L’épisode n’est malheureusement pas un fait divers isolé ni tout à fait nouveau dans la région. Le drame de cet été a focalisé l’attention sur la #Tunisie mais la question semble concerner tout le #Maghreb et même une bonne partie du monde arabe. Ainsi, en mars dernier, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) dénonçait l’abandon de milliers de migrants subsahariens par l’Algérie à la frontière nigéro-algérienne dans des conditions « sans précédents ». En 2017 déjà, la chaîne américaine CNN révélait dans un documentaire l’existence de trafics de migrants subsahariens en Libye, non loin de la capitale Tripoli.

    Ces #violences envers les migrants s’accompagnent du déferlement d’une #parole_raciste à leur encontre, prononcée parfois jusqu’au sommet de l’Etat. Dans un discours récent, donné en février 2023, le président tunisien #Kaïs_Saïed a assimilé la présence migratoire à « une volonté de faire de la Tunisie seulement un pays d’Afrique et non pas un membre du monde arabe et islamique ». Mais ce #racisme ne concerne pas que les personnes exilées. Maha Abdelhamid, chercheuse associée au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep) et cofondatrice du collectif Voix des femmes tunisiennes noires (VFTN), explique que « les #noirs sont une minorité dans les pays arabes et subissent chaque jour le racisme verbal, institutionnel, social et économique. Ils subissent un #rejet fort de leur part ». La faute, selon elle, à une #mémoire_historique encore trop peu documentée et à des #constructions_identitaires figées par le #nationalisme.

    « L’organisation économique est en partie héritière de la structure esclavagiste »

    Le maintien d’un système de #discrimination envers les personnes noires semble aller de pair avec une forme de gêne autour de la question de la #traite transsaharienne – qui concerne principalement, mais pas exclusivement des personnes d’origine subsaharienne – pratiquée du VIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle au Maghreb et au Moyen-Orient : « Parler de l’esclavage consiste à reconnaître que l’organisation économique actuelle est en partie héritière de la #structure_esclavagiste », argumente Shreya Parikh, doctorante en sociologie à Sciences-Po Paris qui travaille sur les processus de #racialisation en #Afrique_du_Nord. Elle prend ces femmes et ces hommes principalement noirs exploités dans le milieu travail agricole à #Sfax ou aux environs de #Tataouine.

    Sur le plan universitaire, des productions scientifiques autour de la #traite_arabe ont émergé ces dix dernières années, non sans difficultés. Salah Trabelsi, professeur des universités en histoire et civilisation du monde arabe et musulman à l’université de Lyon-2 évoque un colloque qu’il a coorganisé en 2009 à Tozeur et notamment consacré à l’esclavage dans le monde arabo-musulman : « Nous avons dû changer le titre en les “Interactions culturelles entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne” pour le faire financer », dit-il en souriant.

    A la fin de ce même colloque, aucun des intervenants – hormis l’auteur Edouard Glissant, l’historien Abdelhamid Larguèche et le professeur Trabelsi – n’ont accepté de signer une charte signalant une volonté de faire figurer l’#histoire de l’esclavage dans les #manuels_scolaires tunisiens. « L’histoire de l’esclavage n’apparaît pas dans les manuels scolaires. Dans le secondaire, il n’est pas encore possible d’aborder des faits historiques avec un positionnement critique. Ce déficit intellectuel est, en tous les cas, aggravé par un aveuglement politique et moral, reléguant les noirs au rang de citoyens de seconde zone », poursuit Salah Trabelsi.

    Les productions scientifiques ou littéraires – encore timides sur le sujet – doivent aussi faire face à des problèmes de diffusion : « Il existe un grand nombre de productions contemporaines, de romans notamment comme “l’Océan des Britanniques” [non traduit en français] de Fareed Ramadanparu à Beyrouth en 2018, qui parlent de ces questions. Bien sûr, cela touche un public restreint car tout le monde ne lit pas des romans ou des essais tirés de thèses universitaires », note M’hamed Oualdi, professeur des universités à Sciences-Po Paris et spécialiste de l’histoire du Maghreb.

    Cette éclosion difficile de la #mémoire de l’esclavage s’explique également par une vision apologétique de la traite arabe dont la #violence est minorée : « Pour se donner bonne conscience, certains vont parler “d’esclavage familial et intégrateur”, qui serait différent de la #traite_transatlantique. C’est un #déni d’histoire. Les sources nous apprennent que l’une des plus grandes révoltes de l’histoire de l’esclavage a eu lieu dans le sud de l’Irak au IXe siècle. Elle a duré un an et s’est soldée par la mort de 50 000 de personnes à deux millions de personnes. Elles travaillaient dans les marécages du sud de Bassora pour dégager le sel et revivifier les terres pour qu’elles deviennent des domaines pour l’aristocratie musulmane. On ne peut pas dire que ce n’est pas un esclavage de travail », rapporte Salah Trabelsi.

    Années 2010 : un tournant dans l’appréhension des inégalités sociales et raciales

    Par ailleurs, le tabou se maintient également par une pression religieuse : « Parlez de l’esclavage dans le monde arabe, on vous opposera l’islam, comme si l’esclavage était un fait religieux et non un phénomène social qui a perduré dans le monde arabe durant plus de quatorze siècles », explique Salah Trabelsi, avant de rappeler que la traite arabo-musulmane s’est principalement déroulée dans les régions du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est. Evoquer l’esclavage qui s’est déroulé sur ces terres peut être perçu comme une remise en question du rôle de l’#islam en tant que rempart contre l’esclavage.

    Cette mémoire apparaît comme secondaire d’autant plus que les discours portant sur la nécessité de construire une #unité_arabe sont depuis les années 60 considérés comme indispensables afin de lutter contre la présence coloniale et forger une #identité politique et sociale fortes : « Les régimes nationalistes dans le monde arabe n’ont pas accepté et n’acceptent pas les divergences autour des questions identitaires car ces mêmes dissensions ont été utilisées par le régime colonial pour créer des oppositions par exemple entre arabophones et berbérophones. Depuis, toute division paraît dangereuse », explique M’hamed Ouldi. La #pensée_panarabe vient alors imposer l’idée d’une #identité_arabe forcément musulmane, invisible et imperméable à toutes reconnaissances d’une #altérité et de revendication identitaires.

    Bien qu’en marge du débat, le racisme anti-noirs n’est pourtant pas totalement ignoré. Les années 2010, grâce aux printemps arabes, ont constitué un tournant dans l’appréhension des inégalités sociales et raciales : « En Tunisie, certains ont vécu la révolution comme une opportunité pour rompre avec la #tunisianité – une identité homogène imposée par l’Etat qui n’avait laissé aucune place à ceux qui étaient minorisés », rapporte Shreya Parikh. En 2018, la Tunisie adoptait une loi inédite, la première dans le monde arabe, pénalisant la #discrimination_raciale. L’#Algérie adoptera en 2020 un dispositif législatif similaire.

    Depuis, les débats et les contestations sont principalement concentrés sur les réseaux sociaux et portés par une jeune génération : la #chasse_aux_migrants en Algérie où le meurtre en 2013 d’un Sénégalais au Maroc ont donné lieu à de vives indignations. En juin 2020, la vidéo de l’actrice et réalisatrice palestinienne noire Maryam Abou Khaled dénonçant les #discriminations_raciales dans la région, avait dépassé le million de vues.

    Au Maghreb, l’augmentation du nombre de #migrants_subsahariens ces dernières années semble avoir provoqué un effet ambivalent entre déferlement de la parole raciste – accusant les exilés d’accroître les difficultés économiques du pays – tout en permettant de lancer une discussion autour du racisme latent dans cette région du monde. Mehdi Alioua, professeur de sociologie à Sciences-Po Rabat, assume lui « une révolution épistémique » sur ces questions : « En Tunisie ou au Maroc, des débats télévisés portent sur le racisme. Dans le même temps, on constate également un backlash avec des discours réactionnaires, racistes et figés sur l’identité. C’est deux pas en avant et deux pas en arrière. »

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/racisme-anti-noirs-dans-le-monde-arabe-le-difficile-devoilement-dun-tabou

    #identité #esclavage

    ping @_kg_

  • Pour le Sahara Occidental, De Mistura croit à la révision de la diplomatie aux USA.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4493

    Il n’est pas nécessaire de sans-cesse préciser les éléments véridiques qui ne peuvent guère mêler l’Algérie au juste combat du front POLISARIO. D’abord, il y a la mitoyenneté avec le territoire envahi par la « marche verte » initiée par le royaume marocain. Le Makhzen avait déjà attaqué en 1963, lors de la guerre des sables, son voisin de l’est fraîchement libéré du colonialisme français, avec le même envahissement expansionniste... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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  • Pour le Sahara Occidental, De Mistura croit à la révision de la diplomatie aux USA.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4492

    Il n’est pas nécessaire de sans-cesse préciser les éléments véridiques qui ne peuvent guère mêler l’Algérie au juste combat du front POLISARIO. D’abord, il y a la mitoyenneté avec le territoire envahi par la « marche verte » initiée par le royaume marocain. Le Makhzen avait déjà attaqué en 1963, lors de la guerre des sables, son voisin de l’est fraîchement libéré du colonialisme français, avec le même envahissement expansionniste... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #USA,_Maison_Blanche,_CIA, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale

  • Elimination des bons candidats face au second mandat à Tebboune en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4473

    Chose invérifiable, il est dit que certains rares hauts gradés de l’armée ne soutiennent pas un second mandat à Tebboune. Mais pour la cohésion de l’état-major, ils ne peuvent exprimer leur perception en public. Ils désignent l’incompétence du raïs dans bien des domaines et les effets périlleux de ses boutades et ses décisions qui empêtrent l’Algérie dans des situations alambiquées aux effets plus déstabilisateurs qu’apaisants. L’atmosphère de dévoiement des hiérarchies judiciaires et de l’assemblée législatives, qui, les deux livrent des traques et des persécutions autocratiques contre des citoyens déjà victimes des actes des terroristes islamistes, est criard aux yeux de toute l’humanité et des partenaires... nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, france, afrique, (...)

    #nationale,fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Journalisme,presse,_médias #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_

  • 5 heures pour les libertés au Maghreb/Tamazgha

    Samedi 10 juin 2023, 12h-17h
    Bourse du travail de Paris
    86, rue Charlot, 75003 Paris

    Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd’hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l’Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/29/5-heures-pour-les-libertes-au-maghreb-tamazgha

    #international #maghreb

  • Pourquoi faut-il réhabiliter la langue berbère dans l’histoire du Maghreb ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-histoire/pourquoi-faut-il-rehabiliter-la-langue-berbere-dans-l-histoire-du-maghre

    Comment les anciennes colonies françaises devenues des Etats indépendants ont-elles fréquemment emprunté aux colonisateurs des arguments visant à légitimer aux yeux du monde leur nouvelle identité nationale ?

    Dans les pays du #Maghreb, par exemple, les manuels scolaires et les programmes de la télévision nationale véhiculent des récits mémoriels visant à renforcer le sentiment d’appartenance des citoyens à la nation en recourant à une vision univoque et tronquée de l’histoire. Ces discours officiels répètent inlassablement qu’après la conquête arabe du VIIe siècle, les #Berbères se seraient instantanément convertis à l’islam sunnite, et que leur langue n’aurait jamais dépassé le stade oral propre aux usages locaux. Même les historiens ont longtemps admis, tacitement, que face à une #langue_arabe conquérante qui occupait le champ de l’écrit et des fonctions de communication prestigieuses, le berbère aurait joué le rôle d’un dialecte marginal et dépourvu de prestige.

    Pourtant, des recherches récentes ont montré que les sources arabes médiévales infirment largement cette vision des choses. Elles prouvent que l’histoire du Maghreb, depuis la conquête arabe jusqu’aux empires berbères, s’est déroulée dans un cadre bilingue arabe-berbère, et parfois même dans un monolinguisme berbère. Ces études nous permettent de comprendre comment la promotion du berbère comme langue de la prédication est allé de pair avec une #islamisation et une #arabisation de la langue.

    Après la conquête arabe de 670, les révoltes populaires eurent pour conséquence la formation de plusieurs royaumes berbères indépendants. La fuite de la majorité des Arabes qui s’étaient installés au Maghreb contribua fortement à freiner l’arabisation des populations. Bien que ces textes ne soient pas parvenus jusqu’à nous, les spécialistes pensent que la diffusion de l’Islam se fit alors en s’appuyant sur des corans écrits en berbère. Sous la dynastie des Almohades - un mouvement religieux berbère qui se transforma en empire pour gouverner le Maghreb et l’Andalousie entre le milieu du XIIᵉ et le XIIIᵉ siècle - le berbère bénéficia du statut de langue sacrée et fut, à ce titre, considéré comme digne d’être diffusé par écrit. (...)

    Bibliographie :

    Mehdi Ghouirgate, « Le berbère au Moyen Âge. Une culture linguistique en cours de reconstitution », Annales. Histoire, Sciences sociales, 2015, n°3, p. 577-606.

    #radio #histoire

  • Scène de vendetta dans l’assassinat d’un entrepreneur à Batna en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4454

    Avant l’assassinat de cet homme d’affaires qui a rameuté les médias, un autre citoyen plus anonyme a été aussi tué dans la même bourgade. La dernière victime est liée à la réalisation de l’autoroute est-ouest (ou vis-versa), ce qui soulève des questionnements. Parce que sa mort attire les attentions. Et sur la recrudescence des diverses formes de délinquances en Algérie, la sociologie basique retient que les crimes politiques du terrorisme ont laissé un traumatisme. Ce dernier est maintenant conjugué à un monde d’escroquerie, de corruption et truanderie de haut-vol, auxquels les rouages de l’Etat sont souvent peu éloignés... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_

  • En Algérie les prix des aliments lors du ramadan, à l’image d’une religion dévoyée.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4451

    La place des pois chiches dans la table algérienne est très variée, ce légumineux à graine va à bien des recettes. Mais ce sont la semoule, la farine, des fois le boulgour, la viande rouge, le poulet et une diverse panoplie épices, qui sont les ingrédients de base des plats familiaux tel le couscous ou le tajine. Ces indispensables aux tables du Ramadan sont les plus appréciés et alimentent une population livrée à la gabegie des bureaucrates incompétents et corrompus. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #économie_ #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,

  • 2 lois passées à la hussarde par l’inculte parlement de la nouvelle Algérie
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4443

    Après Bouteflika, les dirigeants issus de l’ENA sont menacés par les engagements des militants, des intègres, des femmes, des identitaires, les gauchistes et les tous les progressistes qui rêvent d’universalité. L’Algérie est passée sous contrôle des pires bureaucrates qui ont associé médiocrité et corruption, pour enfreindre à l’élan progressiste entamée avec l’enthousiasme des années 1960 et par la suite le programme d’industrialisation de Boumediene... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Journalisme,_presse,_médias

  • Une vingtaine de groupes néo-nazi infiltré, @Tajmaat_Service
    https://threadreaderapp.com/thread/1642506496956137472.html

    THREAD - Une vingtaine de groupes néo-nazi infiltré, appel aux meurtres, menace de mort contre un élu, ratonnades, des centaines de personnes impliquées dont des militaires et policiers.

    Notre enquête choc sur le groupuscule « FRDETER ». #FRDeterGate
    Image
    Le groupuscule néo-nazi « #FRDETER », est un groupe créé pour réunir des identitaires de toute la France.

    Composé de sous groupe départemental, des modérateurs sont chargés de surveiller et de recruter les personnes les plus actives, afin d’aboutir à des actions coups de poing.

    Le co-fondateur du groupe, « VLAD », affirme dans des vocaux ne pas être néo-nazi.

    Cependant, nous avons pu retrouver l’historique de ses conversations où il affirme bien que les ennemis sont « Les #Arabes, les #Musulmans, et les #Noirs »
    Un administrateur et ami du co-fondateur, affirme que le groupe a également pour vocation de rediriger les recrues dans des structures déjà existantes.

    Il revendique également l’action du groupe néo-nazi GUD, où une personne avait été agressé. twitter.com/i/web/status/1…

    Les admins du groupe principal et des sous-groupes départementaux ne cachent pas leur haine envers les #Maghrébins.

    Apologie du terrorisme et actions violentes, ils poussent les recrues à commettre des ratonnades. #FrDeterGate

    Dans le groupe « #FRDETER », des internautes expliquent que pour « tuer des #Maghrébins ou d’autres étrangers », il faut s’en prendre à des sans papiers pour éviter des enquêtes, d’autres souhaitent « violer une femme #Maghrébine » car elle porte le voile.

    #extrême_droite #identitaires #gud #la_cocarde

  • Les régimes du Grand Maghreb ne convergent que pour réprimer leurs peuples

    Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd’hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l’Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.

    Au-delà de l’analyse des répercussions de la transition démocratique en Tunisie après le 25 juillet 2021, ou des causes de la guerre civile et de l’ingérence étrangère en Libye, ou des violations croissantes des droits et libertés à la suite des élections algériennes, ou de l’usage par l’Etat marocain de « techniques sournoises » d’un code pénal obsolète et contesté, de campagnes de harcèlement et de diffamation pour réprimer davantage la société civile et les journalistes indépendants, ou encore des atteintes aux libertés en Mauritanie, nous sommes aujourd’hui interpellés, en tant que militant(e)s associatif(ve)s, syndicalistes et politiques, intellectuel(le)s et artistes au sein de l’espace maghrébin et ailleurs, à plus de coordination et de solidarité pour :

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/31/les-regimes-du-grand-maghreb-ne-convergent-que

    #international #maghreb

  • Le recul des libertés en Algérie préoccupe l’ONU qui constate un recul mondial.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4432

    La LADDH en Algérie n’a pas été informée du procès intenté à son encontre par le ministère de l’Intérieur en mai 2022 et a été interdite d’une manière expéditive. Les nouveaux maîtres d’Alger ratissent dans les sphères qui les embarrassent politiquement, en les qualifiant d’ennemis de la patrie et d’agents de forces étrangères hostiles. Il s’agit de la ligue algérienne des droits de l’homme qui n’est pas la seule à avoir été bannie du paysage. Des organisations, des associations et des partis politiques ont connu le même sort. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, journaliste, poète, livre, écrits, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , #Journalisme,_presse,_médias, Maghreb, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • En Tunisie, le président Kaïs Saïed s’en prend aux migrants subsahariens
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/02/22/en-tunisie-le-president-kais-saied-s-en-prend-aux-migrants-subsahariens_6162

    En Tunisie, le président Kaïs Saïed s’en prend aux migrants subsahariens
    Dans un communiqué, le chef de l’Etat a affirmé que l’immigration relevait d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique » du pays.
    Par Lilia Blaise(Tunis, correspondance)
    Publié le 22 février 2023 à 20h00, mis à jour le 23 février 2023 à 09h44
    Le président tunisien, Kaïs Saïed, a semé l’émoi, dans son pays et à l’étranger, en laissant entendre, mardi 21 février, que la venue de migrants subsahariens relèverait d’un complot visant à affaiblir l’identité arabo-islamique en Tunisie. « Il existe un plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie, et certains individus ont reçu de grosses sommes d’argent pour donner la résidence à des migrants subsahariens », a déclaré le chef de l’Etat, cité dans un communiqué de la présidence de la République. Lors d’un conseil de sécurité nationale convoqué sur le sujet, M. Saïed a évoqué des « hordes de migrants clandestins » dont la présence en Tunisie serait, selon lui, source de « violence, de crimes et d’actes inacceptables ». Insistant sur « la nécessité de mettre rapidement fin » à cette immigration, il l’a assimilée à « une volonté de faire de la Tunisie seulement un pays d’Afrique et non pas un membre du monde arabe et islamique », une rhétorique proche de la théorie du « grand remplacement » défendue par l’extrême droite en France et dans d’autres pays occidentaux. Eric Zemmour, le président du parti français Reconquête !, s’est d’ailleurs félicité dans un tweet, publié mercredi matin, que « les pays du Maghreb eux-mêmes commencent à sonner l’alarme face au déferlement migratoire ». Kaïs Saïed s’approprie un discours d’extrême droite sur la migration qu’il n’aurait jamais toléré si celui-ci avait été prononcé en Europe sur la migration irrégulière des Tunisiens, commente l’anthropologue Kenza Ben Azouz, spécialiste du racisme en Tunisie. En prenant pour bouc émissaire la communauté subsaharienne sans s’attaquer de fond à la question migratoire, il s’ancre dans une logique populiste et opportuniste. »
    La Tunisie compte entre 30 000 et 50 000 migrants subsahariens, selon les ONG locales. Une population qui fournit « une main-d’œuvre peu chère et consommatrice dont tout le monde profite, et même souvent abuse. Leur présence et leur travail irrégulier sur le territoire étaient jusqu’à maintenant connus et tolérés par l’Etat tunisien, bien que cela ait toujours été illégal », souligne Kenza Ben Azouz. Beaucoup d’entre eux, toutefois, ne restent pas au Maghreb. En 2022, la moitié des 22 000 migrants arrivés clandestinement en Europe (notamment en Italie) depuis la Tunisie étaient d’origine subsaharienne. Des départs motivés par la situation économique du pays, la complexité des procédures de régularisation, mais aussi les mauvais traitements. Le 16 février, plusieurs associations tunisiennes de défense des droits humains sont montées au créneau pour dénoncer l’interpellation, en une seule semaine, de trois cents migrants. « Ils ont été arrêtés à la suite d’un contrôle d’identité “au faciès” ou même à la suite de leur présence devant les tribunaux en soutien à leurs proches », soulignait le communiqué.
    Ces dernières semaines, la parole raciste et les discours de haine ont pris une ampleur nouvelle, encouragés par la montée du Parti nationaliste tunisien, une formation apparue récemment sur Internet et qui réclame l’expulsion des migrants subsahariens via une pétition en ligne. Le mouvement, qui ne comptait que quelques milliers d’abonnés sur sa page Facebook début janvier, en dénombre désormais plus de 50 000. Et ces idées semblent infuser. (...)
    La peur a également gagné les étudiants subsahariens qui craignent désormais de sortir de chez eux. « Nous avons reçu deux e-mails paniqués et un coup de fil, confirme Farah Hached, vice-présidente de l’université Mahmoud-El-Materi, à Tunis. Les étudiants disent ne pas se sentir en sécurité et nous supplient de trouver une solution ». L’université réfléchit à contacter les ministères « afin qu’il y ait au moins un discours rassurant des autorités », explique-t-elle. Pour sa part, l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie a publié un communiqué, le 17 février, pour appeler les élèves ciblés à la « vigilance » et à se déplacer « en permanence » avec leur carte de séjour.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#afriquesubsaharienne#maghreb#droitshumains#racisme#economie#immigration#postcovid

  • Israël exclu du 32é sommet de l’UA, la délégation sortie par les vigiles.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4426

    De lourds problèmes frappent l’Afrique mais le temps de s’en occuper n’est pas encore venu. Bien des urgences, comme la sérénité du travail de l’UA, doivent être rapidement traitées. Des populations menacées de famine dans la Corne de l’Afrique frappée par la sécheresse, en est aussi cette catastrophe appelant à la solidarité. Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, gouvernés par la junte, ont été suspendus de l’UA. Ils n’ont pas participé au sommet du week-end, 18-19/02/23. Leurs diplomates à Addis-Abeba sont venus demander leur réadmission. Les acquis démocratiques durement acquis sont en train de disparaître en Afrique du nord et ailleurs. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Palestine

  • Le FMI avise l’Algérie : l’inflation due à la rente dispatchée en monnaie incontrôlable.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4419

    L’économie algérienne est, en 2023, partagée entre ces 2 facettes inflationnistes. Premièrement, le pessimisme pour l’explosion de l’inflation du fait que la monnaie en circulation est incontrôlable. Et seconde vision, le contraire qui est temporairement un stimulant du fait des ressources qui ont des retombées directes sur les prix intérieurs et sur la dévalorisation du dinar. Ce qui résume la perspective économique est formulé dans le dernier rapport du FMI. Il a intitulé en « conclusions pour les consultations de 2022 au titre de l’article IV de son programme annuel avec l’Algérie ». #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, économie , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse #Data_-_Données