• Thread by MartinWinckler on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1309473811889303553.html

    Petit thread sur la #dépression, afin de préciser ma pensée (qui n’est pas seulement la mienne, mais celle que défend un courant de scientifiques).
    1/n - Les arguments s’accumulent pour dire que la dépression, comme la fatigue ou la douleur, sont des phénomènes produits par

    • On le fait aussi avec le diagnostic : la mammographie systématique avant 50 ans fait plus de mal que de bien.

      Je suis vraiment exaspérée de voir ce discours repris et seriné par des personnes comme Winckler, sauf le respect que je lui dois sur certains plans gynécologiques comme la contraception DIU pour toutes, franchement proférer de telles âneries, c’est purement scandaleux. J’ai posté sur seenthis la preuve par des études publiées qu’avec ce genre de campagne débile anti #mammographie, il y a recrudescence des cancers du sein. Mais purée de petit pois, réfléchi seulement 5 minutes, tu es une femme responsable, tu assumes de faire une mammographie régulièrement, et tu sais qu’il peut y avoir un risque mince qu’on t’annonce une mauvaise nouvelle et que tu te fasses opérer pour rien ? Dans ce cas, il y a d’autres tests possibles et même obligatoires et tu pourras choisir ce que tu vas faire. Et non, non et non, ce n’est pas la peur de l’avoir peut-être qui fait le cancer, c’est plein d’autres choses bien plus tangibles sur lesquelles je ne vais pas m’étendre mais la politique de l’ignorance appliqué à notre santé c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut aux femmes et je ne comprends pas que Winckler en soit encore à ce niveau dangereux. Ou plutôt, si, la culture (ici médicale, la pire) du savoir mais pour seulement certain·es.

    • Quand à la médicalisation en cas de dépression, de mon expérience et de cette culture de sadiques qu’ont les psys et que plusieurs de mes proches, dont moi, ont du se relever seul·es à plusieurs reprises, je préfère encore un bon psychiatre qui donne les médocs qu’il faut temporairement (qui vont parfois te sauver du pire) qu’un psychanalyste qui reçoit des enfants en difficultés pour les drainer vers son réseau et extirper le fric des parents et dont la salle d’attente est affublée de « simples dessins de mode » qui représentent en fait une ôde aux anorexiques de 35kg.

    • Le problème avec les prescriptions de la plupart des psychiatres est qu’ils prescrivent avec des posologies dignes d’un équidé, ce qui a pour effet de te mettre complètement dans le gaz. De plus, bon nombre te font comprrendre que ton traitement c’est pour la vie. Dans mon parcours thérapeutique, je n’en ai trouvé qu’un qui était à l’écoute concernant les effets désagréables et parfois dévastateurs d’une molécule ou d’une posologie mal adaptée. Par contre aucun ne m’a jamais proposé un sevrage digne de ce nom et le dernier en date (de sevrage), j’ai dû le gérer seul et dieu merci, j’en ai ressenti assez rapidement les bénéfices. Mais voilà : une fois qu’on a subi un état dépressif ou tout autre trouble, la guérison n’est jamais acquise définitivement. Et dans le cas de rechute, il ne faut pas hésiter à consulter de nouveau. Souvent une nouvelle molécule est mieux adaptée ou mieux supportée à un instant T ou lors de circonstances particulières liées à la rechute. Et pour cela je trouve que certain·es généralistes sont beaucoup plus à l’écoute que les spécialistes.

    • @alexcorp héhé, tu pointes ce post, mais ça ne veut rien dire en fait, et j’espère que ça ne t’empêche pas de réfléchir par toi même , après un check hier , je voulais le supprimer ou au moins mettre dessous que c’est du bullshit d’info conspi et vu que le lien est maintenant pourri et aboutit à plus rien, j’ai fait des recherches sur le taux de radioactivité qu’on se prend avec une mammo ou une échographie ou une radiographie, (puis j’ai zappé en fermant TOR, erreur de ma part que je vais réparer vite).

      Mais … je cherche la preuve par un schéma simple que les chiffres donnés sont bidons
      (d’autant que la radioactivité se calcule aujourd’hui en mSv et pas en RAD)
      Quant à la nocivité des mammos, je cherche aussi le rapport qualité/prix.

      Bananas are used because they contain potassium-40, a radioactive isotope that naturally occurs in some foods. Some examples in BED include: a dental X-ray is similar to eating 500 bananas; a mammogram is equivalent to eating 4000 bananas; and a fatal dose of radiation is like eating 80 million bananas.

      Mais c’est juste pas possible que Winckler assène dans une petite phrase via un flux complet sur la psychiatrie cette grosse connerie dangereuse et je maintiens que c’est #criminel et je me bats contre beaucoup ici sur @seenthis depuis longtemps apparemment pour que mes sœurs ne se mettent pas à croire ce genre d’assertion débile et aillent se faire dépister et mammographier avant 50 ans si ça leur chante et si par exemple dans leur famille il y a déjà eu des cas ou après être allé dans des zones de guerre ou d’essais nucléaires … Le cancer du sein aujourd’hui c’est une femme sur 8, 1/8em des femmes, donc les femmes filles de femmes qui ont eu un cancer devraient se faire suivre correctement ou dépister sans qu’on vienne les faire chier.

      PS Et aucun flic ne vient encore te chercher pour t’obliger à te soigner, c’est juste des recommandations remboursés pour surveiller sa santé, vraiment ça dérange qui en fait ? La mode est à un retour bio à la nature et donc on fait pas de mammo ?.

      Je le dis aussi, parce que je suis impliquée au premier rang, parce que portée par ce courant anti mammo qui sévissait j’ai moi même refusé de m’y rendre et j’ai fait cette grave erreur et les médecins m’ont alors conforté à ne pas en faire, et à 49 ans j’ai eu une saloperie de merde de cancer qui avait déjà métastasé. Alors chacun·e fait bien comme elle veut, mais qu’on arrête de dire que ça ne sert à rien ou que c’est dangereux !

      Le lien que je n’ai pas donné ici "Cancer du sein : « Les détracteurs du dépistage sont #irresponsables »"
      https://seenthis.net/messages/733908

      En France, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé.

    • un article (de novembre 2000 de la RMS, n°2320) sur le risque radiologique de la mammographie (après 50 ans). Le tableau présentant les résultats mentionné dans l’extrait ne figure pas en ligne.

      Dépistage du cancer du sein organisé : qu’en est-il de l’irradiation des patients ? - Revue Médicale Suisse
      https://www.revmed.ch/RMS/2000/RMS-2320/20878

      L’exploitation des données actuellement disponibles dans ce domaine montre que le facteur de risque d’induction du cancer du sein à partir de 40 ans est de l’ordre de 5.0 10^-4 par Sv. année. Il est important de noter que ce risque diminue avec l’âge.

      En utilisant ce type d’estimation, une comparaison entre le risque d’induction de cancer lié à la mammographie (en considérant une période latente de dix ans) et l’incidence naturelle du cancer du sein est présentée dans le tableau 1. Ces données concernent les Pays-Bas, mais sont tout à fait transposables à la Suisse.8 Elles ont été adaptées à un dépistage bisannuel débutant à 50 ans, et où la dose délivrée est de 2 mSv par examen.

      Pour cette population, une femme qui entre dans un programme de dépistage à 50 ans, et qui fait une mammographie tous les deux ans avec une dose de 2 mSv, a 520 fois moins de risque de développer un cancer radio-induit qu’un cancer spontané. Ainsi, le risque associé à la mammographie est largement compensé par l’avantage qu’offre le dépistage, puisqu’il permet de réduire le risque de décéder consécutivement à un cancer du sein.

    • Juste pour info, voici ce que dit Winckler sur son site :

      Si vous avez plus de 40 ans sans antécédents familiaux de cancer du sein, faites vous examiner une fois par an.
      Cela peut très bien être fait par votre généraliste. Inutile d’aller voir le gynéco seulement pour ça.

      Si vous avez plus de 40 ans avec des antécédents familiaux (cancer du sein chez une mère, une soeur, une tante ou grand-mère maternelles), faites-vous faire en plus une mammographie tous les 2 ans (mais pas plus).

      http://www.martinwinckler.com/spip.php?article752

      On est loin du « la mammographie ne sert à rien ».

    • C’est déjà pas mal qu’il soit moins bouché sur les mammographies que sur les antidépresseurs, une classe de médicaments sur laquelle il semble tout simplement partager la vision et les habitudes de généralistes aussi peu formés sur les troubles psys que sur les psychotropes, eux qui contribuent à colmater la souffrance psychique à coups d’anxiolytiques. On aboutit à une prescription massive d’anxiolytiques sur une longue durée alors qu’ils ne devraient être utilisés que pour des périodes limitées.
      Et puisque c’est agrémenté d’évidences (non) du genre ça passe avec le temps et en ayant une vie affective et sociale qui vaut le coup sans oublier de pas laisser toute la place à la tête par laquelle tout pourri en s’activant avec son corps, il faut s’efforcer de pas être déçu par le type (estimable) en se souvenant que le droit à la connerie est imprescriptible.

    • Je ne connais pas « toutes les études » :) et veux bien croire que de nombreuses études qui ne parviennent pas à démontrer une efficacité des antidépresseurs ne sont pas publiées. Et, bien sûr, il y a aussi surprescription d’AD (à chaque trouble, et pour chaque joie, son produit), mais M.W. doit lui même concéder, « Au total, il est très possible que certains antidépresseurs soient efficaces, mais sur un petit nombre de personnes, sans qu’on sache lesquelles. »
      Possible ? Petit nombre ? Sans accorder une confiance exagérée aux psychiatres (eux-aussi confrontés à leur impuissance et poussés à prescrire, y compris pour masquer celle-ci), face à des dépressions sévères, à des dépressions mélancoliques, se fier un tant soit peu à l’expérience clinique de praticiens de la psychiatrie me parait inévitable.

  • #3D mammogram, breast cancer awareness month: Marketing pressures women
    https://www.usatoday.com/story/news/health/2019/10/18/3-d-mammograms-marketing-makes-women-feel-pressured-do-screenings/3999864002

    “There’s a lot of money to be made,” said Dr. Steven Woloshin, director of the Center for Medicine and Media at The Dartmouth Institute for Health Policy and Clinical Practice, who published a study in January showing that the _health care industry spends $30 billion a year on #marketing._

    #mammographie

  • Cancer du sein : « Les détracteurs du dépistage sont irresponsables » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/cancer-du-sein-les-detracteurs-du-depistage-sont-irresponsables-06-11-201

    En France, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé. Ce chiffre est-il satisfaisant ?

    PROFESSEUR NORBERT IFRAH. Non, d’autant moins satisfaisant que l’on a perdu 2 % de participation en deux ans et que nous sommes loin des recommandations européennes qui en préconisent 70 %. Qu’un débat scientifique existe sur les limites du dépistage, c’est sain. Mais on assiste en France à une campagne de dénigrement surréaliste, notamment sur les réseaux sociaux. Ses détracteurs, peu nombreux mais très actifs, sont irresponsables. N’oublions pas que 59 000 nouveaux cancers du sein sont détectés chaque année et que 12 000 femmes en meurent.

    Le dépistage est notamment accusé de surdiagnostic. En clair, de détecter des lésions qui n’auraient pas forcément évolué en cancer…

    Aujourd’hui, un certain nombre de cancers localisés n’évoluent pas, sans que l’on sache pourquoi. C’est un sujet majeur de recherche. Mais 80 % vont évoluer, d’où la nécessité d’un suivi régulier. Je ne dis pas qu’il y a zéro opération inutile, mais elles sont très peu nombreuses. En revanche, on sait qu’avec le dépistage organisé, on épargne à près de 12 % des femmes une chirurgie lourde et qu’un tiers « seulement » auront une chimiothérapie contre plus de la moitié hors #dépistage. Pour les concernées, ce n’est pas rien !

    #mammographie

  • Peter #Gotzsche dénonce l’industrie pharmaceutique - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=SCLZmFgTRyE


    Ce médecin danois, lanceur d’alerte sur de nombreux sujets a cofondé Cochrane, organisme indépendant pour organiser l’information sur la recherche médicale, qui était reconnu pour son sérieux et son indépendance.

    Cependant, il y avait déjà eu un financement de Cochrane controversé en mai dernier par la fondation Gates
    https://healthimpactnews.com/2018/gates-foundation-buys-cochrane-integrity-for-1-15-million-the-deat

    Et voilà qu’il y a quelques semaines Gotzsch a été expulsé du conseil de gouvernance. Sur wikipedia :

    Quatre membres du conseil de gouvernance ont démissionné à la suite de cela. Certains suspectent que l’organisation a cédé à des pressions de l’industrie pharmaceutiquer. Selon BMJ EBM Spotlight, cette expulsion n’a été possible que grâce à une manœuvre bureaucratique : Peter Gøtzsche a été renvoyé de la salle de conférence avant le vote, ce qui a permis à une minorité, 6 personnes sur les 13 que comportent normalement le conseil d’administration, de voter l’expulsion de Peter Gøtzsche (6 pour, 5 contre, 1 abstention).

    Plus d’informations ici, https://www.nouvelles-du-monde.com/collaboration-cochrane-pour-le-dr-peter-gotzsche

    Cette décision intervient des semaines après que lui et ses collègues aient sévèrement critiqué une revue Cochrane du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), la décrivant comme incomplète et biaisée.

    Gøtzsche a par le passé été un critique virulent du dépistage par #mammographie du #cancer du sein, arguant que les bénéfices sont surestimés et que les risques potentiels sont sous-estimés.
    Il a également plaidé contre l’utilisation généralisée des médicaments psychotropes, affirmant qu’ils sont extrêmement nocifs à long terme et n’apportent que peu d’avantages.
    Ces dernières années, cependant, il s’est prononcé contre les examens scientifiques du vaccin contre le VPH.
    En 2016, son centre a déposé une plainte contre l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour son traitement des problèmes de sécurité concernant les vaccins anti-HPV.

    Suite à cette éviction il a publié une lettre de 3 pages, qu’on peut lire ici http://healthimpactnews.com/2018/the-end-of-scientific-integrity-cochrane-collaboration-expels-crit

    I regret to inform you that I have been expelled from membership in the Cochrane Collaboration by the favourable vote of 6 of the 13 members of the Governing Board.

    No clear reasoned justification has been given for my expulsion aside from accusing me of causing “disrepute” for the organization.

    This is the first time in 25 years that a member has been excluded from membership of Cochrane.

    This unprecedented action taken by a minority of the Governing Board is disproportionate and damaging to Cochrane, as well as to public health interests.

    As a result of this decision, and a number of broader issues concerning the inadequate governance of Cochrane, in accordance with its principles and objectives, four other members of the Board have resigned.

    As a result, the Cochrane Collaboration has entered an unchartered territory of crisis and lack of strategic direction. A recovery from this dire situation would call for the dissolution of the present board, new elections and a broad-based participatory debate about the future strategy and governance of the organization.

    In just 24 hours the Cochrane Governing Board of thirteen members has lost five of its members, four of which are centre directors and key members of the organization in different countries.

    Recently the central executive team of Cochrane has failed to activate adequate safeguards, not only technical ones (which are usually very good) to assure sufficient policies in the fields of epistemology, ethics and morality.

    Transparency, open debate, criticism and expanded participation are tools that guarantee the reduction of uncertainty of reviews and improve the public perception of the democratic scientific process.

    These are conditions and tools that cannot be eliminated, as has happened recently, without placing into serious doubt the rigorous scientific undertaking of Cochrane and eroding public confidence in Cochrane´s work.

    My expulsion should be seen in this context.

    There has also been a serious democratic deficit. The role of the Governing Board has been radically diminished under the intense guidance of the current central executive team and the Board has increasingly become a testimonial body that rubber-stamps highly finalized proposals with practically no ongoing in-put and exchange of views to formulate new policies. On dozens of issues the Board can only vote yes or no with very little opportunity to amend or modify the executive team´s proposals.

    This growing top-down authoritarian culture and an increasingly commercial business model that have been manifested within the Cochrane leadership over the past few years threaten the scientific, moral and social objectives of the organization.

    Many Cochrane centres have sustained negative pressure and a lack of productive dialogue with the CEO of the central office.

    Upon alerting the Cochrane leadership of these worrisome tendencies that negatively affect the operability and social perception of our scientific work, the Nordic Cochrane Centre has received a number of threats to its existence and financing.

    Many of the directors or other key staff of the oldest Cochrane centres in the world have conveyed their dissatisfaction with the senior central staff’s interactions with them.

    While the declared aims of interactions with the central office is to improve the quality of our work, the heavy-handed approach of some of the central staff has sometimes created a negative environment for new scientific initiatives, open collaboration and academic freedom.

    There has also been criticism in Cochrane concerning the over-promotion of favourable reviews and conflicts of interest and the biased nature of some scientific expert commentary used by the knowledge translation department of Cochrane.

    At the same time, Cochrane has been giving less and less priority and importance to its civic and political commitment to promoting open access, open data, scientific transparency, avoiding conflicts of interest and, in general, not promoting a public interest innovation model.

    I feel that these issues are intricately related to providing “better evidence” as the Cochrane motto professes.

    Recently the Cochrane executive leadership has even refused to comment publicly on new health technology policies, open access policies and other key advocacy opportunities despite the fact that an auditing of Cochrane fulfilment of objectives has shown a total failure to comply with Cochrane advocacy objectives.

    There is stronger and stronger resistance to say anything that could bother pharmaceutical industry interests. The excuse of lack of time and staff (around 50) is not credible.

    There has also been great resistance and stalling on the part of the central executive team to improving Cochrane´s conflict of interest policy.

    A year ago, I proposed that there should be no authors of Cochrane reviews to have financial conflicts of interests with companies related to the products considered in the reviews.

    This proposal was supported by other members of the Board, but the proposal has not progressed at all.

    The Cochrane executive leadership almost always uses the commercial terms of “brand”, “products” and “business” but almost never describes what is really a collaborative network with the values of sharing, independence and openness.

    To the chagrin of many senior leaders in Cochrane, the word “Collaboration”, which is part of our registered charity name, was deleted from communications about Cochrane.

    Nevertheless, it is precisely “collaboration” that is the key to what distinguished Cochrane from other scientific organisations where competition is at the forefront.

    The collaborative aspect, social commitment, our independence from commercial interests and our mutual generosity are what people in Cochrane have always appreciated the most and have been our most cherished added-value.

    Often it is forgotten that we are a scientific, grass-roots organisation whose survival depends entirely on unpaid contributions from tens of thousands of volunteers and substantial governmental support throughout the world.

    We make a substantial contribution to people’s understanding and interpretation of scientific evidence on the benefits and harms of medical interventions, devices and procedures that impact the population.

    Our work informs government legislation globally, it influences medical guidelines and drug approval agencies. Therefore, the integrity of the Cochrane Collaboration is paramount.

    We pride ourselves on being global providers of “trusted evidence” on a foundation of values such as openness, transparency and collaboration.

    However, in recent years Cochrane has significantly shifted more to a business – a profit-driven approach.

    Even though it is a not-for-profit charity, our “brand” and “product” strategies are taking priority over getting out independent, ethical and socially responsible scientific results.

    Despite our clear policies to the contrary, my centre, and others, have been confronted with attempts at scientific censorship, rather than the promotion of pluralistic, open scientific debate about the merits of concrete Cochrane reviews of the benefits and harms of health care interventions.

    Because of this moral governance crisis of the Cochrane Collaboration, I decided to run for a seat on the Governing Board and was elected in early 2017, with the most votes of all 11 candidates. It was considered an achievement, especially since I was the only one who had questioned aspects of our leadership.

    Regrettably today, I have been expelled because of my “behaviour”, while the hidden agenda of my expulsion is a clear strategy for a Cochrane that moves it further and further away from its original objectives and principles.

    This is not a personal question. It is a highly political, scientific and moral issue about the future of Cochrane.

    As most people know, much of my work is not very favourable to the financial interests of the pharmaceutical industry. Because of this Cochrane has faced pressure, criticism and complaints.

    My expulsion is one of the results of these campaigns. What is at stake is the ability of producing credible and trustworthy medical evidence that our society values and needs.

    Peter C Gøtzsche
    Professor, Director, MD, DrMedSci, MSc
    Nordic Cochrane Centre
    Rigsho

    Ce vaccin contre le HPV est d’ailleurs cité comme vaccin très problématique par le chercheur spécialiste de l’aluminium, dans le documentaire L’aluminium, les vaccins et les deux lapins https://seenthis.net/messages/725164

    Il est temps que les gens s’informent de manière indépendante sans céder aux pressions des vendus qui les accusent de complotisme. Il y a un très gros problème de fiabilité sur les vaccins et leurs adjuvants.

    #lanceur_d_alerte #Gøtzsche #vaccins #HPV #industrie_pharmaceutique #big_pharma #médicaments #indépendance #recherche #médecine #lobbys

  • Le Comité d’Orientation rend son rapport sur le dépistage du cancer du sein
    http://www.atoute.org/n/article347.html

    Le dépistage du cancer du sein par #mammographie est au centre d’une controverse scientifique depuis de nombreuses années. Pour répondre aux critiques croissantes dont il est l’objet, la Ministre de la santé Marisol Touraine a lancé une « Concertation citoyenne et scientifique » destinée à éclairer le public et les médecins sur les enjeux de ce dépistage. Le rapport du Comité d’Orientation a été publié le 3 octobre 2016. Il suggère un arrêt ou au moins de profondes modifications du dépistage mammographique organisé.

    Article de 2016 mais très clair.
    #cancer_du_sein #dépistage #santé #médecine

  • Do Mammograms Save Lives ? - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=GTnC1P4XOF0

    (Le sous-titrage existe en français)

    For every life saved by mammography, as many as 2 to 10 women are overdiagnosed, meaning turned into breast cancer patients unnecessarily, along with all the attendant harms of chemo, radiation, or surgery without the benefits.

    Sources et transcription : https://nutritionfacts.org/video/do-mammograms-save-lives

    #mammographies #cancer #mastectomie #surdiagnostic

    À rapprocher de https://seenthis.net/messages/637162 et https://seenthis.net/messages/634803

    • À noter que c’est la 4è vidéo d’une série de 14 (à venir).
      La liste et les liens vers les vidéos, lorsqu’elles sortiront se trouvent sur la première vidéo là : https://nutritionfacts.org/video/9-out-of-10-women-misinformed-about-mammograms

      https://youtu.be/dfOdps2bppY

      I think I do a pretty good job in the video explaining why I decided to take on this topic. There’s just so much confusion, combined with the corrupting commercial interests of a billion-dollar industry. As with any important health decision, everyone should be fully informed of the risks and benefits, and make up their own mind about their own bodies. That’s why I created this 14-part video series.

      [...] Stay tuned for the rest of the videos in this 14-part series, which will come out over the next month and a half:

      – Mammogram Recommendations – Why the Conflicting Guidelines?
      – Should Women Get Mammograms Starting at Age 40?
      – Do Mammograms Save Lives?
      – Consequences of False-Positive Mammogram Results
      – Do Mammograms Hurt?
      – Can Mammogram Radiation Cause Breast Cancer?
      – Understanding the Mammogram Paradox
      – Overtreatment of Stage 0 Breast Cancer DCIS
      – Women Deserve to Know the Truth About Mammograms
      – Breast Cancer & the 5-Year Survival Rate Myth
      – Why Mammograms Don’t Appear to Save Lives
      – Why Patients Aren’t Informed About Mammograms
      – The Pros & Cons of Mammograms

    • Ce n’est pas la mammographie qui est mortelle, ce qui est grave, c’est d’être dépossédée de son corps et de sa santé, de ne pas avoir le choix, c’est le stress induit par l’annonce du cancer, ce sont les traitements : intervention chirurgicale, mutilation, chimiothérapie, radiothérapie, mais aussi l’isolement et les tabous d’une longue maladie.
      Mais pas le dépistage.
      Quelle image prendre si ce n’est celle d’une piste inconnue ?
      On envoie l’éclaireuse, elle repère (ou pas) une crasse, analyse et prévient des risques, et il n’en va pas de sa responsabilité si ensuite on propose d’envoyer l’artillerie lourde.
      Mais là, c’est le niveau d’angoisse que personne ne soigne jamais.
      Maintenant, je ne sais pas pourquoi l’information tourne uniquement autour du surdiagnostic, il y a un espace de silence mensonger que je n’arrive pas à cerner.
      Il me semble qu’il faut aider les femmes à comprendre, pas à renoncer à savoir, et évidemment leur permettre d’éviter les opérations qui ne sont pas nécessaires.

  • Un pavé dans la mare d’octobre rose
    https://www.franceinter.fr/emissions/sante-polemique/sante-polemique-12-octobre-2017

    La réalité scientifique autour du dépistage du #cancer du #sein est beaucoup moins rose que la promotion dont il est l’objet : ce dépistage est loin d’être anodin. Si quelques #femmes sont réellement sauvées par une #mammographie systématique après 50 ans, d’autres, plus nombreuses, sont traitées lourdement pour des tumeurs qui n’auraient jamais évolué. Les femmes ignorent souvent que les petits cancers détectés à la mammographie et confirmés par les biopsies disparaissent souvent sans traitement ou n’évoluent jamais. Cette réalité, qui conduit à un surtraitement, est à l’origine d’une controverse croissante sur le rapport bénéfice/risque de la mammographie de #dépistage. Marisol Touraine avait lancé en 2016, comme pour les vaccins, une grande concertation citoyenne pilotée par l’Institut National du Cancer.

    Le rapport du Comité d’orientation de cette concertation concluait que l’information des femmes sur les bénéfices et les inconvénients de ce dépistage était très insuffisante, et que face aux incertitudes, il convenait de rediscuter le dépistage organisé systématique. Cette recommandation dérangeante n’a malheureusement pas eu de suite. Bien au contraire, les partisans du dépistage organisé avancent que si son bénéfice en terme de vies sauvées est modeste, si le surtraitement est une réalité, un diagnostic précoce permet des traitements plus légers, et notamment un recours moins fréquent à l’ablation du sein, la terrible #mastectomie.

    Or une étude publiée dans le prochain numéro de la revue Médecine et en accès libre depuis ce matin démontre avec beaucoup de rigueur que l’introduction du dépistage organisé en 2004 est à l’origine d’une augmentation et non d’une diminution des mastectomies ! Ce travail a été réalisé par le collectif Cancer Rose qui associe des médecins et des scientifiques qui prônent une meilleure information des femmes incitées au dépistage du cancer du sein. Ils ont utilisé les données de l’Assurance maladie qui comptabilisent les mastectomies réalisées tous les ans depuis 2000.

  • [EDIT] 26/09/2020 #this_is_bullshit
    voir
    https://seenthis.net/messages/878060

    –--------

    Mammographie : Les risques graves et très graves passés sous silence
    http://www.sylviesimonrevelations.com/article-mammographie-les-risques-graves-et-tres-graves-passe

    En effet, la pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période de dix ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, ce qui correspond à la très forte radiation subie par les femmes qui se trouvaient à un kilomètre et demi de l’endroit où furent larguées les bombes atomiques sur le Japon.

    Pour Epstein, ajoutées à une angoisse inutile, les mammographies répétées augmentent les risques de cancer. «  Des études récentes basées sur les dix années précédentes indiquent une augmentation très nette des cancers quelques années après le début de ces examens fréquents, ce qui confirme la grande sensibilité des seins en pré-ménopause et l’effet carcinogène des radiations  ».

    La dose moyenne de rads reçus en mammographie pour deux images par sein est de 1 à 4 unités, mais d’après le Pr Epstein, la dose peut parfois être dix fois supérieure. Et Rosalie Bertell, l’une des autorités les plus respectées internationalement en ce qui concerne les dangers des radiations, affirme que chaque rad augmente de 1 % les risques de cancer du sein et correspond à une année de vieillissement. Ces deux spécialistes du cancer ont réitéré leur avertissement dans un article très détaillé et édité par le prestigieux International Journal of Services en 2001 (31(3)  : 605-615), intitulé «  Les dangers et la non-fiabilité des Mammographies  », avec le concours de Barbara Seaman, fondatrice et directrice du Women’s breast cancer movement. L’article explique que la plupart des cancers ont été détectés par les malades eux-mêmes et que rien ne vaut la #palpation_mensuelle de leurs seins par les sujets à risque, «  une pratique alternative efficace et sans danger  ».

    #mammographie
    #surdiagnostic
    #radiations
    #nucléaire
    #médecine

  • Critique du #dépistage organisé du #cancer du #sein par #mammographie : vidéo et texte du collectif Cancer-Rose et d’autres liens : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2017/05/12/critique-du-depistage-organise-du-cancer-du-sein-par-

    Le Pr Carole MATHELIN du Collège de gynécologues et obstétriciens français appelle « polémique » les travaux scientifiques publiés depuis de nombreuses années dans les plus grandes revues biomédicales (Annals of Oncology, British Medical Journal, JAMA Intern.Med., New England Journal of Medicine), travaux dont nous nous faisons le relai ici à Cancer Rose (ici) .

    Elle évoque des femmes arrivant avec de plus grosses tumeurs nécessitant des traitements plus lourds.

    Le collège des gynécologues a-t-il un problème avec l’#épidémiologie ?

    Nous lui suggérons de lire attentivement l’étude de Harding et collaborateurs, parue en 2015, et portant sur 16 millions de #femmes aux USA : cette étude n’a montré aucun bénéfice en terme de réduction de la #mortalité, ni sur le nombre de cancers avancés ou le nombre d’ablations de seins. Une navrante « polémique » qui se répand sur les réseaux sociaux…

    Le Collège des gynécologues peut aussi se pencher sur l’étude de Bernard Junod, publiée dans le BMJ en 2011 et portant sur trois cohortes de femmes en France, sur la méta-analyse Cochrane et sur celle de Prescrire qui montrent toutes que les #mastectomies ont explosé. De malheureuses « fake news » venues d’on ne sait où…

    Même la Caisse Nationale d’Assurance maladie, partant du principe qu’un dépistage précoce réduit les interventions lourdes, s’est étonnée que les ablations du sein ne baissent pas (ici). Et que dire de l’avis de l’Académie de Médecine qui reconnaissait déjà en 2007 que le dépistage était à l’origine de #surdiagnostics ? (nous en parlons ici). Un sombre « complot » organisé contre le Collège des Gynécologues. (...)

    Nous assistons à une trumpisation de l’information médicale « autorisée » en France.

  • #Maltraitance du monde médical ? – Hippocrate et Pindare sont dans un bateau …….
    http://hippocrate-et-pindare.fr/2016/10/09/maltraitance-du-monde-medical

    La #mammographie de dépistage maltraite les femmes, c’est le message de beaucoup d’études scientifiques indépendantes : combien de femmes ont été traitées par ablation d’un sein, radiothérapie et chimiothérapie, après un dépistage positif, et cela pour rien ?
    Pourtant le président de l’ INCA, persiste et signe : continuons le dépistage organisé. N’est-ce pas alors de la maltraitance ?

  • Dépistage du #cancer du #sein par #mammographie | Cochrane
    http://www.cochrane.org/fr/CD001877/depistage-du-cancer-du-sein-par-mammographie

    Si l’on considère que le dépistage réduit la mortalité par cancer du sein de 15 % et que le surdiagnostic et le surtraitement s’élèvent à 30 %, cela signifie que, pour 2 000 femmes invitées à participer à un dépistage au cours d’une période de 10 ans, un décès par cancer du sein sera évité et 10 femmes en bonne santé qui n’auraient pas été diagnostiquées si elles n’avaient pas participé au dépistage seront traitées inutilement. En outre, plus de 200 femmes se trouveront dans une situation de détresse psychologique, d’anxiété et d’incertitude importantes pendant des années en raison de résultats faussement positifs. Afin que les femmes puissent être pleinement informées avant de décider de participer à un programme de dépistage, nous avons rédigé une brochure factuelle destinée au grand public et disponible dans sept langues à l’adresse www.cochrane.dk. En raison des importants progrès réalisés en matière de traitement et d’une plus grande sensibilisation au cancer du sein depuis la réalisation de ces essais, il est probable que l’effet absolu du dépistage soit aujourd’hui plus limité. De récentes études observationnelles suggèrent que le dépistage entraîne davantage de surdiagnostics que dans ces essais et une réduction limitée ou inexistante de l’incidence des cancers avancés.

    Lire le résumé complet...

  • Des nouvelles de SEPT rédaction : les vrais enjeux du #mammo-business

    SEPT.info publie dès aujourd’hui les deux premiers volets d’une #enquête en quatre parties qui lèvent le voile sur les coulisses peu reluisantes du #dépistage du #cancer_du_sein.

    Aujourd’hui, pour la plupart des #femmes, effectuer régulièrement dès 50 ans des #mammographies pour dépister un éventuel cancer du sein représente un geste évident de #prévention. L’espoir est toujours le même : un #diagnostic_précoce pour soigner la #maladie à temps. De même que le message qui leur est délivré : le dépistage permet de sauver des vies et est recommandé par les experts.

    Mais le dépistage du cancer du sein représente aussi une #affaire en or pour de nombreux acteurs : promoteurs, médecins, experts, intermédiaires, chercheurs, prestataires de services, industriels… Tous perdraient gros si les programmes cantonaux en cours étaient stoppés, comme l’ont récemment recommandé les experts indépendants du #Swiss_Medical_Board.

    Vantés comme des modèles de transparence, les programmes de dépistage sont en réalité perclus de conflits d’intérêts. Quant aux femmes que l’on invite à venir se faire dépister, elles sont sciemment tenues dans l’ignorance de ce qu’elles risquent. Et ignorent que cette mesure de #santé_publique repose sur des bases scientifiques douteuses.

    Notre enquête s’articule en quatre volets : Le premier, intitulé « Les profiteurs du mammo-businness » se pencher sur les conflits d’intérêts et le manque de rigueur scientifique des experts qui défendent le dépistage organisé. Cet article est en libre accès à l’adresse : www.sept.info/les-profiteurs-du-mammo-business-14

    Le second, intitulé « Un quart de siècle de #désinformation » dévoile la face obscure de l’histoire du dépistage et ce qu’on a sciemment caché aux femmes.

    Le troisième volet sera consacré au rôle des politiques et des #médias, et le quatrième à l’influence de l’#industrie.

    L’auteure de ces articles se nomme #Catherine_Riva. Elle est journaliste indépendante, spécialisée dans les sujets de #santé. Elle a notamment signé avec le Dr Jean-Pierre Spinosa un ouvrage d’investigation sur la vaccination anti-HPV (La piqûre de trop ?, Xenia, 2010).

    http://www.sept.info/sept-club/les-vrais-enjeux-du-mammo-business
    #business

  • Cancer du sein : inutilité de la mammographie par rapport à un examen sans mammographie. Au contraire, effet négatif puisqu’un cancer sur cinq détecté par mammographie serait un «sur-diagnostic».
    Suivi sur 25 ans de cinq ans de dépistage en 1980-85 au Canada
    Twenty five year follow-up for breast cancer incidence and mortality of the Canadian National Breast Screening Study: randomised screening trial | BMJ
    http://www.bmj.com/content/348/bmj.g366
    (l’ensemble de l’article est consultable)

    Results
    During the five year screening period, 666 invasive breast cancers were diagnosed in the mammography arm (n=44 925 participants) and 524 in the controls (n=44 910), and of these, 180 women in the mammography arm and 171 women in the control arm died of breast cancer during the 25 year follow-up period. The overall hazard ratio for death from breast cancer diagnosed during the screening period associated with mammography was 1.05 (95% confidence interval 0.85 to 1.30). The findings for women aged 40-49 and 50-59 were almost identical. During the entire study period, 3250 women in the mammography arm and 3133 in the control arm had a diagnosis of breast cancer, and 500 and 505, respectively, died of breast cancer. Thus the cumulative mortality from breast cancer was similar between women in the mammography arm and in the control arm (hazard ratio 0.99, 95% confidence interval 0.88 to 1.12). After 15 years of follow-up a residual excess of 106 cancers was observed in the mammography arm, attributable to over-diagnosis.

    Conclusion
    Annual mammography in women aged 40-59 does not reduce mortality from breast cancer beyond that of physical examination or usual care when adjuvant therapy for breast cancer is freely available. Overall, 22% (106/484) of screen detected invasive breast cancers were over-diagnosed, representing one over-diagnosed breast cancer for every 424 women who received mammography screening in the trial.

    http://www.bmj.com/highwire/filestream/686204/field_highwire_fragment_image_m/0/F3.medium.gif
    Fig 3 Breast cancer specific mortality, by assignment to mammography or control arms (all participants)

    • Pour mémoire, sur Ameli.fr
      Mammographie de dépistage du cancer du sein - ameli-santé
      http://www.ameli-sante.fr/cancer-du-sein/depistage-cancer-du-sein.html

      Une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie. C’est entre 50 et 74 ans que les femmes sont le plus exposées. Il est donc important qu’elles bénéficient de la mammographie de dépistage : un moyen efficace, simple et gratuit pour détecter un cancer du sein le plus tôt possible.

    • Wéé, #bonne_nouvelle ! Résumé : mieux vaut se faire palper les seins régulièrement que de souffrir cet écrasement médicalisé ! #cancer #mammographie #technologie_médicale #business

      Cela me rappelle une sage femme qui voulait absolument installer un monitoring pour une naissance à la maison alors qu’avec un simple #stéthoscope_en_bois elle avait entendu que l’enfant était une fille. Il faut donc plus de gynécologues, des formations spécifiques et surtout redonner de la confiance à la pratique médical plutôt qu’aux robots.

    • Proponents of mammograms often point out that women whose breast cancer is diagnosed by mammography alone live longer than those whose cancer is diagnosed by physical exam. This study found that as well, but the apparent advantage was illusory, the researchers concluded. For one thing, if a cancer is sufficiently aggressive and resistant to treatment it will likely prove fatal no matter when it is detected. Finding it in 2011 by physical exam, as opposed to 2007 by mammogram, simply means that the woman lives longer knowing that she has cancer, not that she lives longer overall.

      Mammograms, the study found, increase perceived survival time without affecting the course of the disease.

      http://www.reuters.com/article/2014/02/12/us-mammograms-idUSBREA1B1RJ20140212

    • #mammographie, la #stratégie_du_doute à l’œuvre, sur FoxNews. Ça n’a pas loupé, dès le titre Controversial study

      Controversial mammogram study : What you need to know | Fox News
      http://www.foxnews.com/health/2014/03/03/controversial-mammogram-study-what-need-to-know

      While the study authors say the women were randomly placed in either the mammogram group or the control group, some members of the medical community claim that, after examining the women at the onset of the study, nurses may have put women with larger cancers into the mammogram group so they would receive better care and improve their odds of survival, says Dr. Marisa Weiss, president and founder of Breastcancer.org

      Le site en question, sous des aspects balancés, incite vivement et « scientifiquement » à recourir à la mammographie.
      Ce qu’il faut retenir sur le sujet d’après ce site « objectif » (je n’ai retenu que les titres)
      Mammography : Benefits, Risks, What You Need to Know
      http://www.breastcancer.org/symptoms/testing/types/mammograms/benefits_risks

      Five important things to know about mammograms
      1. They can save your life.
      2. Don’t be afraid.
      3. Get the best quality you can. ults.
      4. Mammography is our most powerful breast cancer detection tool.
      5. An unusual result requiring further testing does not always mean you have breast cancer.

      Suivent (retour à FoxNews) d’autres arguments tout aussi attendus… et la qualité de la vie ? et le progrès technique ? en plus ça veut rien dire ! et c’est sans danger !

      Other Issues
      Even if this new research were based on a truly randomized trial, there are still some issues with it, says Weiss. For one thing, it looks only at survival—and not at other factors like quality of life.
      (…)
      Technology has also advanced quite a bit since the data was collected for this study.
      (…)
      As for the issue of over-diagnoses—and the fact that study authors say one in five of the tumors detected by mammography fall into this category—Weiss says there’s no one medical definition as to what that means exactly.
      (…)
      That said, the risk associated with getting a mammogram—namely, a small amount of exposure to radiation (about the same amount you’d get by getting an X-ray at your dentist’s office)—is minimal.

      DONC…

      So at this point, Weiss encourages all women over the age of 40 to keep their yearly mammogram appointment. “It’s irresponsible to say mammography doesn’t lead to improved survival based on this study,” says Weiss.

      On vous l’avait bien dit : ce sont des chercheurs, ils sont irresponsables !

  • An Inspiring, Misleading Tale About Breast-Cancer Screening - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/an-inspiring-misleading-tale-about-breast_cancer-screening

    Ida Mae Astute/ABCLast month, a 40-year-old woman went to have her first mammogram, an unexceptional event at a time when women are encouraged to have breast-cancer screenings early and often. What was unusual about this test was that it was witnessed not just by an X-ray technician but by millions of people sitting in their living rooms. The screening patient was Amy Robach, a correspondent on Good Morning America. Robach had been encouraged to do the on-air test by GMA anchor Robin (...)

  • À qui profite le business du cancer du sein ?
    http://www.politis.fr/A-qui-profite-le-business-du,19676.html

    L’UFC Que choisir s’est calée sur le lancement d’Octobre rose, la campagne de dépistage du cancer du sein du ministère de la Santé, pour en dévoiler les épines. Depuis dix ans, en effet, de nombreuses études indépendantes contestent les bénéfices avancés (30 % de cancers dépistés et soignés), et en février 2012 même la Haute Autorité de la Santé (HAS) a admis la nécessité d’une remise à plat des données scientifiques.

    NDLR : Au delà des questions de sur-diagnostique et d’informations biaisée, il y a le « gros business » de la mammo : 300 millions d’euros en 2010 déboursés par la Sécu, profits des marchands de mammographes, campagnes de dons massives pilotées par ... guess who ?... Astra Zeneca et Esthee Lauder par exemple. Lesquels dons pallie, comme à l’habitude, la déficience de l’état à financer la recherche fondamentale. ceci vaut pour le dépistage cancer du sein, mais aussi pour d’autres examens anticipatifs.

    Souriez vous êtes dépistés !