• « Mais pourquoi ils veulent faire revenir les jeans taille basse ? » Sur les réseaux sociaux, les générations se taquinent... et tentent de mieux se comprendre
    https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/mais-pourquoi-ils-veulent-faire-revenir-les-jeans-taille-basse-sur-les-rese

    Par Klara Durand

    Selon la plateforme de veille Visibrain, rien que ces trente derniers jours, les vidéos en lien avec les générations totalisent 37 millions de mentions « j’aime ». Capture d’écran le Figaro

    « GenZ », « millenials » et « boomers » se moquent par publications interposées des clichés accolées à leurs années de naissance. Une tendance qui permet aussi d’ouvrir la discussion entre familles, amis et collègues.

    « Je suis une millennial et hier, j’ai vu une vidéo qui décrivait les choses que la GenZ trouve dépassées dans ma génération….Comment vous dire que je me suis sentie vieille. » Auriane Lavaux, la trentaine, fait mine d’être désespérée en entamant sa vidéo de maquillage sur TikTok. Elle est donc considérée, à son grand désarroi, comme faisant partie de la génération Y, qui englobe les personnes nées entre 1980 et 1996. Depuis plusieurs mois, elles sont devenues un objet de moquerie pour la GenZ, la génération née juste après, entre 1997 et les années 2010.
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    Ces derniers imitent leurs aînés dans des vidéos TikTok virales où ils apparaissent vêtus de jean moulant et dansent sur le titre Turn Down for What, sorti en 2013. Lequel servaient le plus souvent lors des flashs mob, ces rassemblements diffusés sur Internet dans les années 2000 où les personnes se mettaient soudainement à faire une action inattendue en public.

    Auriane raconte, quant à elle, avoir découvert sur TikTok que les plus jeunes estiment « que les gifs et les mèmes sont dépassés. » Mais, pour la jeune femme, le coup de massue arrive avec une autre information. « Je ne comprends pas.... Ils veulent faire revenir les jeans taille basse alors que ça n’est pas confortable », s’indigne-t-elle en s’appliquant son mascara.

    @_aurianelavaux

    bref, je suis une jeune vieille #milenials #milenialsvsgenz
    son original - Auriane

    Auriane est loin d’être la seule à s’intéresser à ce que la GenZ pense d’elle et de sa tranche d’âge. De façon générale, le sujet des générations passionne sur le réseau social chinois. Ces trente derniers jours, les vidéos comportant les mots « GenZ », « millennials », « boomer » (les personnes nées entre 1947 et les années 60) et « GenX » (les personnes nées entre 1965 et 1981), totalisent 37 millions de mentions « j’aime », rapporte la plateforme de veille du web Visibrain.
    Communication par vidéos interposées

    « Sur TikTok, les personnes aiment bien raconter leurs anecdotes du quotidien », confirme la tiktokeuse Adeline du compte unamourdechef. La millennial, comme elle aime à se surnommer, a découvert grâce à ces contenus ce que pense la GenZ du monde du travail. « Moi comme d’autres, on avait la sensation d’être les aînés qui ont eu à respecter toutes les règles, devant les petits derniers qui, eux, racontent face caméra leurs besoins d’avoir une vie privée en dehors du travail ». La vidéaste décide toutefois d’aller plus loin et d’interroger ses jeunes abonnés sur ce qui leur déplaît chez certains codes du monde de l’entreprise.

    Des discussions qui donnent lieu à vidéos humoristiques, où la jeune femme ironise sur sa propre génération. « Je suis choquée, la GenZ quand elle est malade... Elle pose un arrêt maladie », entame-t-elle, l’air éberlué, dans une des publications les plus vues de son compte. Une vidéo qui lui permet d’ouvrir, dans la section commentaires, les discussions entre générations. « Des employeurs ont expliqué mieux comprendre la vision du travail des plus jeunes et, parmi ces mêmes jeunes, certains se sont défendus en disant ne pas se reconnaître dans ce qu’on dépeint de leur génération », reprend Adeline. « Ça permet de dépasser les clichés chez chacun finalement ». Toujours selon la plateforme de veille Visibrain, le seul hashtag GenZ a généré 1,4 million de publications depuis sa création.

    @unamourdechef

    Faut pas dire aVous vous rendez pas compte#rh #humour #tiktokacademie #apprendresurtiktok #tiktokcomedie #hr #corporatehumor #entretien
    Quirky - Oleg Kirilkov

    Au sein des familles, on se partage aussi ce type de vidéos entre parents et enfants, qu’ils soient encore à la maison... ou loin du nid. Les réseaux sociaux permettent en effet de maintenir une forme de lien. À l’instar de Véronique 63 ans et sa fille Alice*, 24 ans, qui lui a créé un compte sur TikTok il y a deux ans. « Souvent, on s’envoie des vidéos drôles qu’on découvre sur TikTok, comme des extraits de spectacles d’humoristes ou de courtes publications de chutes drôles », détaille Véronique. « Ça devient un moment le soir où on échange via des références communes et puis, pour moi, ça me permet de me vider la tête », confie-t-elle, amusée.
    Instagram, le réseau social intergénérationnel

    Cette façon de communiquer ne surprend pas la chercheuse Anne Cordier, professeure des universités en science de l’information et de la communication. « Il faut arrêter avec ce discours de la rupture générationnelle sur les réseaux sociaux. Les parents d’aujourd’hui ont 40 ans ou 50 ans, bien sûr qu’ils sont sur les mêmes espaces que leurs enfants », souligne-t-elle. « Au moment du confinement, les générations de parents et de grands-parents ont pris la mesure de l’épaisseur sociale des vidéos TikTok », poursuit la professeure. « De façon générale, ils ont compris l’outil que représentent les réseaux sociaux pour maintenir le lien social ».

    D’après Anne Cordier, c’est Instagram (détenu par le groupe Meta) qui serait le plus utilisé par l’ensemble de ces générations. Avec 2 milliards d’utilisateurs actifs mensuels, on y retrouve aussi bien la GenZ, « qui poste peu mais partage des publications éphémères avec la fonction story », constate Anne Cordier, mais aussi leurs parents et grands-parents. « Les familles suivent des comptes en commun et elles voient des vidéos similaires sur le nouveau fil ’’découvertes’’ d’Instagram », complète-t-elle. « Elles partagent ainsi un lieu commun sur le numérique. »
    Les parents tout aussi actifs que leurs enfants

    Antoine, 28 ans, en sait quelque chose. Instagram est devenu le point de départ des potins avec ses parents et, surtout, avec sa mère. « Si je poste une story, elle va forcément y répondre », décrit-il. Cette dernière s’est créé un compte peu avant le confinement. Elle est depuis devenue une fervente utilisatrice de ce réseau social. « Elle a carrément ajouté mes propres amis, qui ont trouvé ça drôle », témoigne le jeune homme. « Parfois, c’est même elle qui me dit au téléphone ce que tel ami est allé voir en concert récemment, ou dans quel pays il s’est rendu », s’amuse-t-il. « Et c’est ma mère qui publie le plus de photos, surtout de ses vacances avec mon père. Moi je ne publie presque jamais rien ».

    Un point qui interpelle Anne Cordier. « Dans ces nouvelles formes de communication, on pose souvent la question de ce que les enfants dévoilent à leurs parents sur les réseaux, mais très peu de ce que les parents donnent à voir à leurs enfants », souligne la spécialiste en communication. « Pourtant, cela vaudrait le coup de s’interroger sur ce qu’on leur laisse à voir sur les réseaux sociaux », conclut-elle, pensive.

    #Médias_sociaux #Genérations #Anne_Cordier

  • 86. danah boyd on freaks, geeks, queers, and lying to the US Census - Initiative for Digital Public Infrastructure at UMass Amherst
    https://publicinfrastructure.org/podcast/86-danah-boyd

    Ethan Zuckerman:
    Hey everybody, welcome back to “Reimagining the Internet.” I am your host, Ethan Zuckerman. I am here today with a dear friend of mine, danah boyd is a partner researcher at Microsoft Research, a distinguished visiting professor at Georgetown. She’s the founder of the celebrated research institute Data and Society, where she remains an advisor. She’s one of the most cited scholars on social media. Her book, “It’s Complicated the Social Lives of network teens” is really one of the key works on understanding youth and the social internet. I could keep talking about her, but you would eventually turn off this podcast.
    danah, it’s so great to have you. Welcome to the show.
    danah boyd:
    Thank you. It’s a total delight to be here with you today.

    And so when we put in regulatory frameworks, where the goal is to segment young people from these other things, we’re doing it for a political agenda and we’re not focused on a socialization process. The key to speech for me is that you socialize young people and understanding the speech acts of our world, why they play out the way they do, what is really at play, what is being contested, how do you make sense of the language that’s being thrown around you? 
    Because the other thing that I also struggle with is in the United States where we valorize that idea of quote unquote freedom of speech. We miss the whole point of freedom of speech is to be able to be a responsible speaker for an informed citizenry. It doesn’t mean the right to be amplified. Those are two different things. 
    And so I think for me, it’s this process of like, what are the consequences of your speech? If your speech hurts another person, you have to learn to pay consequences for that. 
    And that’s by the way, what young people are learning, you know, even in the school environment, like we take something like bullying. Bullying is worse in the school than it ever is at home. And we’ve known that in our data for a very long time, the irony of COVID was that bullying is integrated. 
    Turns out when kids don’t go to school, they can get bullied. It’s not that they actually went up higher because of online. The online bullying went through the floor. So it was this weird natural experiment for all of us where like school actually turns out to be the main site of meanness and cruelty and nobody’s going to be sitting there like, “let’s ban school.”

    You know, and again, we can take other parallels. Right? We have a law that says you cannot drink alcohol under 21. I’m sorry, we know the date on of this. This is not what stops people from drinking alcohol under 21. They drink it. But unfortunately they drink it in a way that they’re again not being socialized into thinking about it housely and anybody on a college campus knows that like the drinking dynamic in the United States is far more toxic than in most other countries around the world. And so this is where I find these bans are playing one set of politics and not thinking about the consequences of them, let alone how to negotiate it.

    Ethan Zuckerman:
    You and I are part of a generation who get dismissed as cyberutopians, but maybe a healthy way of looking at it is to say, we actually imagine these technologies being built consistent with our values and towards some of the goals that we hold dear, we did not did a good enough job politically ensuring that our values got built into those technologies. I think one of the interesting questions at this point is, you know, how redeemable are these spaces as we head into 2024 do we still have idealistic views of how these spaces might get used in the backdrop of our politics or is the project dismantling them building alternatives to them keeping them in a box to one extent or another?
    danah boyd:
    So I think my very definition of activism is to fight for a better future than a present. And one of the things that I love are the various versions of dreamers and activists who you do imagine and strive for and work towards a better future that doesn’t necessarily accept the present. And I think there’s really reasonable differences of view of how to get to that, you know, various versions of better futures, more inclusive futures, more equitable futures. And I think the things that I, you know, that has sort of shifted over my career is like certainly growing up as, you know, this queer kid in, you know, rural America, I saw technology in my youth as the thing that would be allowing me to go to that better future because the technology of my youth and the ways in which these technologies that I was living with were already marginalized, already appeared to align with it. So I thought that that was something I could hook to.
    At this point, the technologies of the present are entirely entangled with forms of late-stage capitalism that are about exploitation at its core. So I’m not as committed to saying that hooking my activist future and my belief of towards a better future on a fight for these technologies is going to necessarily work towards an aligned arrangement. And so I think a lot of what I’m struggling with personally and intellectually is like, how do I fight for a better future? Because I’m not committed to thinking that it’s technology.
    And this is where for me, I think like you, I was always seen as like, you know, a techno-optimist. And I think that that was, you know, a misnomer because I think that what I was, I’m an optimist that it’s possible to get to a better future. I for a long time saw technology as one of the tools in that and one of the sites where those things could play out. And I do believe that many, it’s been an amazing site of contestation that’s like made visible a whole set of values and enables so many people to come together.
    But it’s not, I’m not a tech determinist. I don’t believe that the technology is the thing. It just, it was the thing that made sense to use at the time. And I think I’m asking myself, what are the things to use now to fight for a better future.

    And so this is also one of those moments where it’s like, where do we have the political will? And we’re going to regulate technology. We’ve seen state level regulations. But I’d also like to note, most of these are actually to encourage parents to be more surveillant of young people.
    And this is one of my also big sites of frustration because I think a lot of people think that that’s actually a good thing because they imagine all parents are good. And one of the heartbreaking things about my work is learning that, like, no, not always are parents the best actor for young people.
    And it’s worse than that. When we’re in the middle of a cultural war, where we’re trying to actually encourage parents to have control over children’s bodies, you know, in this way that’s actually strategically oppressive, these are laws that are about trying to enable and encourage large mechanisms of oppression that will actually cause more damage long-term than they will actually address the problems at bay.
    So this is one of the reasons why these current debates are very disheartening for me, very confusing for me, because it’s not actually about privacy, or it’s not actually about helping young people. It’s about maximizing surveillance, giving parents power over their children, and actually making certain that we cause more harm long term under this sort of fantasy of moral values and oppression. And that scares me.

    #danah_boyd #Ethan_Zuckerman #Census #Recensement #Médias_sociaux #Parents

  • Le génocide de Gaza dans les médias occidentaux : coupables de complicité

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/04/05/le-genocide-de-gaza-dans-les-medias-occidentaux-les-coupables-d

    Cet article est issu de l’excellent site al-shabaka (Universitaires et autres intellectuels, sans doute en partie des Palestiniens et des Palestiniens de la Diaspora) et traduit.

    https://al-shabaka.org

    #médias #occident #occident-génocidaire #Palestine #Israël #Gaza #Propagande #Propagande-génocidaire

  • #Sainte-Soline, Autopsie d’un #carnage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3ymjnILRclQ


    #deux-sèvres

    L’histoire de Serge, de Mickaël, d’Alix, d’Olivier aucune chaine de télé n’a osé la raconter. Or, étouffer les voix de celles et ceux qui ont vécu Sainte-Soline dans leur chair, c’est les écraser une deuxième fois. Grâce à la co-production de #Reporterre et #OFF_investigation, nous pouvons vous mettre ce #documentaire en accès libre. Mais pour continuer demain, nous avons besoin de vous. Pour que d’autres voix émergent et participent à faire éclater la vérité, faites un don.
    ➡️ https://donorbox.org/reporterre-offin...

    ©️ Crédits :
    Sur une idée originale de Clarisse Feletin
    Réalisation : Clarisse Feletin et Maïlys Khider
    Montage : Bérénice Sevestre et Julien Bouillet
    Documentation : Robin Couturier
    Musique composée et dirigée par Hélène Blazy
    Illustration : Arnaud Bétend
    Graphisme : Florian Parisot
    Mixage : Edward Pellicciari (Creative Sound)
    Étalonnage : Fred Fleureau
    Tournage des interviews : Valentin Wender, Léo Le Gat, Robin Couturier, Jean-Marc Pitte
    Rédaction en chef : Jean-Baptiste Rivoire
    Productions : Off Investigation et Reporterre
    Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC Talent).

    Nous tenons à remercier particulièrement les journalistes reporters d’images indépendants qui nous ont permis de documenter l’enchaînement des faits :
    Camille Reporter, Joanie Lemercier, Rémy Servais, Vincent Verzat (Partager C’est Sympa), Bertrand Sinssaine, Joé Rexach (Blast), Lisa Lap (Le Media), Yoan Bonnet, La gang de la Boisselière.

    Remerciements également à : Anne Stambach, Ninon Brilloit. Jean-Jacques Guillet, Bassines Non Merci, La Ligue des Droits de l’Homme, Les Soulèvements de la Terre, Julie Trottier, Antoine et Rémi. les médics de Toulouse Marion et Val.

    🔎 Synopsis : Le 25 mars 2023, près de 20.000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l’accaparement de l’eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l’État. Interdite, la manifestation est sévèrement réprimée. Équipés « d’armes de guerre », parfois montés sur des « Quads », 3.200 gendarmes tirent plus de 5.000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD 40, ...) sur des militants déterminés, mais aussi des femmes, des vieillards, des enfants, des élus et même des blessés. Un « usage disproportionné et indiscriminé de la force », selon la #Ligue_des_Droits_de_l'Homme. Plus grave : les autorités interdisent l’accès aux secours durant plusieurs heures. Résultat : plus de 240 #blessés, dont certains entre la vie et la mort.
    🕯️ Un an après, Off investigation et Reporterre, deux #médias_libre des actionnaires, du pouvoir, et des annonceurs publicitaires retracent minutieusement de l’intérieur et en toute #indépendance l’une des plus graves #répressions de civils organisée sous la #Vème_République depuis octobre 1961.

  • Presidence macron : ce neofascisme qui vient Régis de Castelnau

    Le 10 avril prochain l’Assemblée nationale devrait adopter un nouveau texte répressif sur le « délit d’outrage en ligne » !

    C’est quelque chose d’absolument monstrueux. Cela piétine la Déclaration des Droits de l’Homme et notamment son article 11 qui garantit la liberté d’expression. Cela viole les principes fondamentaux du Droit pénal qui exige la précision des incriminations. C’est radicalement inconstitutionnel et cela poursuit évidemment l’objectif de faire taire la parole qui s’exprime en dehors d’un système médiatique totalitaire verrouillé par le pouvoir macroniste et les oligarques qui le soutiennent.

    Explications :

    https://www.youtube.com/watch?v=1i0wYWjh6RY

    Source : https://www.vududroit.com/2024/03/presidence-macron-ce-neofascisme-qui-vient

    #France #macron #emmanuel_macron #gouvernement_macron #censure #liberté_d'expression #médias

  • Time of israel : Gaza : Des images de soldats israéliens jouant avec de la lingerie féminine deviennent virales Reuters

    Des soldats de l’armée israélienne ont publié des photos et des vidéos les montrant en train de s’amuser avec de la lingerie féminine trouvée dans des habitations de Gaza.

    Dans une vidéo, un soldat est assis dans un fauteuil, souriant, une arme à la main et un sous-vêtement en satin blanc dans l’autre, qu’il tient au-dessus de la bouche ouverte d’un camarade allongé sur un sofa.

    Sur une autre, un militaire est assis sur un char avec un mannequin de femme simplement vêtu d’un soutien-gorge noir et d’un casque. Il dit : « J’ai trouvé une belle femme, une relation sérieuse à Gaza, une femme formidable ».

    Ces deux vidéos tournées par des soldats israéliens figurent parmi des dizaines de posts où des soldats, à Gaza, présentent des pièces de lingerie, des mannequins et parfois les deux dans certains cas. Ces images ont été vues des dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux – une a glané plus d’un demi-million de vues – après avoir été signalées et partagées par Younis Tirawi, qui se dit être un journaliste palestinien.

    Interrogé sur les images qu’il a partagées à l’attention de ses plus de 100 000 abonnés sur X, entre le 23 février et le 1er mars, Tirawi a fourni les liens des publications originales, téléchargées sur internet par les soldats. Reuters a pu vérifier huit de ses photos et séquences qui avaient été postées sur Instagram ou sur YouTube.

    « La publication de telles images est humiliante pour les femmes palestiniennes comme pour toutes les femmes », a estimé Ravina Shamdasani, porte-parole du Bureau des Droits de l’Homme des Nations unies.

    Reuters a transmis à l’armée israélienne tous les renseignements qui ont pu être obtenus sur les huit publications vérifiées sur YouTube et sur Instagram, demandant d’éventuels commentaires.
    . . . . .
    Parmi les posts qui ont été authentifiés, la photo d’un militaire tenant un mannequin de femme, nue, de derrière, la main posée sur ses seins. Une autre montre un soldat tenant une poupée à moitié dénudée.

    Sur une image, un militaire pose avec son arme, levant le pouce, devant un lit double sur lequel des sous-vêtements féminins ont été éparpillés.

    YouTube a annoncé avoir supprimé l’une des vidéos trouvées par Reuters, estimant qu’elle contrevient aux politiques sur le harcèlement de la plateforme qui interdisent des contenus susceptibles de révéler des informations personnelles identifiables. Instagram, de son côté, n’a fait aucun commentaire.
    . . . . .
    Au mois de février, la générale Yifat Tomer-Yerushalmi, la procureure-générale militaire, avait indiqué qu’elle avait « rencontré des cas de conduite inacceptable, qui nient les valeurs et les protocoles de tsahal ».

    Tomer-Yerushalmi avait expliqué qu’il y avait, parmi ces cas, « des déclarations inappropriées qui encouragent des phénomènes inacceptables ; un usage injustifié de la force, notamment contre les détenus ; des pillages, ce qui comprend l’utilisation ou la saisie pure et simple de biens privés à des fins non-opérationnelles et des actes de destruction de biens civils, ce qui est contraire au protocole ».

    « Certains incidents vont au-delà du domaine disciplinaire et franchissent le seuil du pénal », avait-elle averti.

    Également au mois de février, le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, avait expliqué aux troupes que « nous agissons comme des êtres humains et, contrairement à notre ennemi, nous conservons notre humanité. Nous devons prendre garde à ne pas utiliser la force quand elle n’est pas requise ; nous devons prendre garde à faire la distinction entre les terroristes et ceux qui ne le sont pas ; à ne pas prendre quelque chose qui ne nous appartient pas – un souvenir ou des armes – et à ne pas filmer de vidéo à des fins de vengeance ».

    Les propos tenus par Halevi et par Tomer-Yerushalmi étaient survenus quelques semaines après la publication d’un article paru dans le New York Times qui était intitulé : « Ce que révèlent les vidéos filmées par les soldats : Acclamation des destructions et railleries à l’encontre des Gazaouis ». L’article montrait des vidéos filmées par les troupes israéliennes, leurs pairs prononçant des paroles méprisantes à l’égard des Palestiniens, commettant des actes de vandalisme chez les particuliers et souriant à la caméra alors qu’ils conduisaient des bulldozers ou qu’ils utilisaient des explosifs.

    L’article avait publié une déclaration de l’armée qui avait estimé que les séquences étaient « déplorables ».

    Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, avait aussi, à l’époque, appelé les militaires à ne pas se filmer si les images n’avaient pas une visée opérationnelle, évoquant une violation des ordres militaires.

    #femmes #palestiniennes #Palestine #Gaza #Gazaouis #tsahal #violences #pillages #YouTube #palestine_assassinée #bds #occupation #apartheid #racisme #sexisme #culture_du_viol #israel

    Source : https://fr.timesofisrael.com/gaza-des-images-de-soldats-jouant-avec-de-la-lingerie-feminine-dev

  • Pourquoi l’Internet des trentenaires est en train de disparaître
    https://www.ladn.eu/media-mutants/internet-trentenaires-disparaitre
    https://www.ladn.eu/wp-content/uploads/2024/01/fingerstache-1200x630.jpg.webp?v=202403

    Back to the dark social

    À cette fragmentation dissociative vient s’ajouter un autre phénomène. De plus en plus d’internautes ne participent plus vraiment à la production de contenus sur les réseaux sociaux et deviennent de simples consommateurs. Pour vous en convaincre, il suffit d’aller faire un tour sur votre vieux profil Facebook et regarder les "souvenirs" d’il y a 5 ou 10 ans que la plateforme fait remonter. Au début des années 2010, nous postions régulièrement des photos ou des statuts, nous alimentions un blog ou un fil Tumblr pendant quelques mois avant de « faire une pause ». À présent, cette production s’est largement déportée vers ce qu’on appelle le « dark social », des réseaux plus privés comme Discord pour les plus jeunes ou dans les messageries privées embarquées tel WhatsApp pour les plus anciens. Ainsi Adam Mosseri, responsable d’Instagram, a déclaré en juillet que les utilisateurs de l’application partageaient plus de photos et de vidéos en messages directs que dans leurs stories.

    Comme le dit Shubham Agarwal, journaliste qui a écrit un article sur le sujet pour Business Insider, nous sommes passés d’un Internet qui ressemblait à une sortie au centre commercial à un Internet plus semblable à une soirée entre amis. La publicité omniprésente, l’exacerbation des tensions politique, la culture du clash perpétuel et la sensation de burn-out informationnel ont sans doute précipité la chute des grandes plateformes sociales.

    #Médias_sociaux #tendances #Mini_social

  • Conseils en séduction et pensée magique : les ressorts obscurs de la « dark feminine energy »
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/03/11/conseils-en-seduction-et-pensee-magique-les-ressorts-obscurs-de-la-dark-femi

    Sur les réseaux, on constate un emballement des jeunes femmes pour l’ésotérisme amoureux. Des coachs en vie affective réactivent le cliché de la femme fatale.

    Par Romane Lizée

    Pour y parvenir, la recette, selon les adeptes de cette méthode d’avant-garde qui regarde vers le passé, est assez simple : toujours faire croire à un homme qu’il a raison, ne jamais payer l’addition, se refuser sexuellement à lui les trois premiers mois et « éveiller son instinct de chasseur ». La plupart de ces vidéos ne sont pas concoctées par Baptiste Marchais, Papacito ou autres figures du masculinisme français, mais par de jeunes influenceuses qui s’autoproclament expertes en relations hommes-femmes. Figures ambivalentes qui réactivent les pires stéréotypes pour arriver à leurs fins, elles incarnent un syncrétisme de l’âge numérique qui marie les contraires. Les techniques de drague manipulatoire y côtoient des revendications féministes aux relents de sorcellerie 2.0.

    #Pratiques_numériques #Médias_sociaux #Stéréotypes #Masculinisme

  • The Senate blasts tech CEOs over child safety
    https://www.platformer.news/thursday-newsletter

    Each time a reluctant tech CEO is dragged before Congress to answer questions about the harms that take place on their platforms, I strive to keep an open mind. Perhaps this will be the time, I tell myself, that we hear a productive discussion on the much-needed reforms that tech companies are often too slow to implement.

    But while Congress is generally more educated on tech subjects today than it was when the backlash began in 2017, the hearings still play out much as they did at the beginning: with outraged lawmakers scolding, questioning, and interrupting their witnesses for hours on end, while bills that might address their concerns continue to languish without ever being passed. With so little of substance accomplished, the press can only comment on the spectacle: of the loudest protesters, the harshest insults, and the tensest exchanges.

    After five hours of combative testimony, Wednesday’s Senate Judiciary Committee hearing on child safety appears destined to be remembered mostly as a tech hearing like any other: long on talk, and short of much hope that it will lead to a bill being passed.

    All that said, I still worry that both the Senate and the CEOs are falling into the trap of techno-solutionism. There’s no doubt that tech companies can and should reduce harm by working to reduce the spread of bullying, harmful content, CSAM, and extortion.

    But it would be a mistake to lay the broader teen mental health crisis at the feet of tech companies alone. As researcher danah boyd, who has long studied children and social media, wrote this week in a piece criticizing the Kids Online Safety Act

    For all the hearing’s flaws, I do believe tech companies should face pressure to limit the harm on their platforms. Recent revelations from the state attorneys general lawsuit against Meta have laid out in disturbing detail the extent to which the company identified risks to young people and did too little to reduce them.

    But we shouldn’t view the platforms in a vacuum, either. Whatever platforms do to support teens won’t change the fact that mental health care remains broadly inaccessible, dozens of school shootings take place every year, and teens continue to suffer the traumatic effects of living through a global pandemic.

    Tech companies may indeed have teens’ blood on their hands, as Graham told Zuckerberg. But we should never forget that Congress does, too.

    #Médias_sociaux #Enfants #Spectacle

  • Berliner Mercedes-Benz-Arena: Neuer Name für die Mehr­zweckhalle
    https://taz.de/Berliner-Mercedes-Benz-Arena/!5985391
    So what ?

    26.1.2024 von Jonas Wahmkow - Die Umbenennung der Mercedes-Benz-Arena in Uber-Arena ist auch eine Machtdemonstration. Die größten Kapitalhaufen bestimmen das Bild der Stadt.

    Der freie Markt kann einfach alles besser. Straßenumbenennungen zum Beispiel. So benötigen Berliner Bezirke oft Jahre, um den Namen einer Straße zu ändern, wenn sie nach einem Kolonialverbrecher oder Antisemiten benannt ist. Die Immobilieninvestoren der Anschutz Entertainment Group hingegen schaffen das in nur etwas mehr als zwei Monaten.

    So soll die Mercedes-Benz-Arena ab dem 22. März „Uber-Arena“ heißen, wie die Unternehmensgruppe vergangene Woche bekanntgab. Auch die Fläche vor der Mehrzweckhalle, in der Konzerte und Sportevents stattfinden, wird dann in „Uber-Platz“ umbenannt. Mit im Paket ist auch die Verti Music Hall, die bald „Uber Eats Music Hall“ heißen wird.

    Natürlich erfolgt der Namenswechsel nicht aufgrund etwaiger moralischer Bedenken über den auch zwischen 1933 und 1945 sehr aktiven Automobilkonzern, sondern weil Uber einfach mehr Geld auf den Tisch gelegt hat. Nach O2 und Mercedes Benz ist Uber nun bereits der dritte Namensgeber der Mehrzweckhalle.

    Zum Vergleich: Die Umbenennung der Mohrenstraße benötigte über 10 Jahre aktivistische Arbeit und intensive Diskussion, bis es im Bezirksparlament 2021 eine Mehrheit für die Umbenennung gab. Und die ist aufgrund einer Klage von Anwohnenden immer noch nicht abgeschlossen.

    Der entscheidende Unterschied: Beim Mercedes-Benz-Platz handelt es sich nicht um öffentlichen Straßenraum, sondern um ein Privatgelände. Und der Eigentümer darf mit seinem Eigentum bekanntlich machen, was er will, da müssen Demokratie und Rechtsstaatlichkeit schon mal zurücktreten.
    Kein Aufschrei in der Stadtgesellschaft

    Für einen großen Aufschrei in der Stadtgesellschaft sorgte die Umbenennung bisher nicht. Das liegt vor allem daran, dass es sich bei dem Quartier um den Mercedes-Benz, Pardon, Uber-Platz um ein relativ neues Stadtviertel handelt, zu dem die meisten Ber­li­ne­r:in­nen bis auf den gelegentlichen Konzertbesuch kaum einen Bezug haben. Anschutz errichtete 2008 die Mehrzweckhalle auf dem ehemaligen Güterbahnhofgelände, das direkt an den Resten der Berliner Mauer liegt. Da der Investor dem Traditionsklub Eisbären Berlin eine neue Heimstätte bot, wurde Anschutz vom Senat hofiert.

    In den darauf folgenden Jahren errichtete der Investor um die Halle herum in bester Citylage gleich gegenüber der East-Side-Gallery eine Art kapitalistischen Todesstreifen: Kaum eine Grünpflanze ziert den Platz, dafür grelle LED-Tafeln, umringt von austauschbaren Systemgastronomiefilialen, Multiplexkino und Bowlingbahn sind natürlich auch mit dabei. Komplettiert wird das Ensemble von futuristischen Bürotürmen, die nach ihren Hauptmietern „Zalando-Tower“ und „Amazon-Tower“ genannt werden. Was der Ausverkauf der Stadt bedeutet, lässt sich an wenigen Orten so gut bewundern wie hier.

    Nur das Taxigewerbe protestierte erwartungsgemäß gegen die Namensänderung. Man können den Uber-Platz ja gleich in den „Platz der Schwarzarbeit“ umbenennen, schlug Michael Oppermann, Geschäftsführer des Deutschen Taxi- und Mietwagenverbands, in der Branchenzeitung Taxi-Times vor. Die Taxi­branche wirft dem Transportdienstleister Uber vor, mit seinem Geschäftsmodell systematisch arbeitsrechtliche Standards zu umgehen, Lohnkosten zu drücken und somit „organisierte Schwarzarbeit“ zu betreiben.

    Die Umbenennung ist nicht nur ein guter Deal für Anschutz, sondern auch eine Machtdemonstration. Nicht etwa demokratische Entscheidungsprozesse bestimmen das Bild der Stadt, sondern der größte Kapitalhaufen. Was dabei herauskommt, ist selten das Beste für die Allgemeinheit. Aber halt besser für private Investor:innen.

    #Berlin #Friedrichshain #Mediaspree #Mercedes-Platz

  • Ce que ça coûte de s’exprimer sur Israël-Palestine

    Personne ne devrait avoir à craindre de prendre la parole dans le champ médiatique, y compris pour exprimer des critiques à l’encontre de la politique israélienne. Pourtant chercheurs, journalistes ou responsables politiques préfèrent souvent ignorer le sujet, ou nuancer leur propos, plutôt que d’être la cible de la fachosphère et de ses relais institutionnels.

    Après mon récent passage sur France 5, dans l’émission « C ce soir », j’ai reçu beaucoup de messages de soutien, mais aussi quelques critiques et insultes. Rien de nouveau et tout cela aurait dû, comme à l’habitude, en rester là. Mais Florence Bergeaud-Blackler, dont les écrits lui ont valu le titre de « prophète » par Valeurs actuelles, a décidé de me prendre pour cible sur plusieurs tweets. En utilisant son statut de fonctionnaire au CNRS, elle multiplie les invectives et procès d’intention sur les réseaux sociaux, qui relèvent toujours davantage d’attaques personnelles que de critiques de fond. Dans mon cas, elle accuse France Télévisions de donner le micro à un « militant », un terme qui vise à disqualifier n’importe quel chercheur qui expose des analyses opposées aux siennes.

    Il n’en fallait pas plus, le soir-même, à Pascal Praud pour décider de diffuser un extrait de mon passage à France 5 dans son émission sur CNews, « L’heure des pros 2 », au plus fort de l’audience. Au programme : lecture des tweets de leur égérie et donner la parole à ses « chroniqueurs » pendant cinq minutes pour enfoncer le clou. Évidemment, les inconditionnels du soutien à Israël s’en sont donnés à cœur joie : dans l’objectif évident de me décrédibiliser, ils s’en prennent essentiellement à mon parcours, préférant partir sur le terrain personnel au détriment du fond. La rédaction de CNews avait pourtant jugé bon, à deux reprises en 2023, de me proposer d’intervenir sur leur plateau, ce que j’ai toujours refusé.

    Peu importe les fantasmes de ces gens, le statut de « chercheur indépendant », c’est-à-dire d’activités de recherche effectuées en dehors d’un cadre universitaire, est le seul au nom duquel je peux m’exprimer dans les médias. Il n’y a aucune usurpation, et si c’était le cas, mes propres contradicteurs sur les plateaux n’hésiteraient pas à me le rappeler. Du reste, je refuse de me soumettre aux injonctions à justifier mon parcours ou ma légitimité. Analyses d’archives, études de terrain et de données statistiques, entretiens et suivi d’acteurs de premier plan : mes écrits et travaux parlent pour moi, et j’attends de celles et ceux qui ne les partagent pas qu’on en débatte. Il ne devrait être question que de cela.

    Désigner une cible, l’harceler d’insultes et de menaces, faire taire en terrorisant : voici les méthodes de l’extrême droite islamophobe et des inconditionnels d’Israël, les deux ayant largement convergé sous Netanyahou. Naturellement, tout cela ne peut pas être déconnecté d’un climat plus global de censure et de restriction de toute parole critique de la politique de l’État d’Israël. Si j’en ai été cette semaine la cible, d’autres en ont fait l’expérience par le passé.

    C’est la principale raison qui m’a poussé à écrire cet article : mettre en lumière ces procédés, qui ne peuvent laisser indemne, et poussent nombre de chercheurs à s’autocensurer par peur d’être à leur tour victimes d’attaques personnelles. L’enjeu est donc profondément démocratique : en laissant de telles pratiques prospérer, la société risque à terme de plus en plus se priver des analyses et regards d’experts ou d’intellectuels reconnus, capables de proposer des clés de compréhension à des problématiques sensibles et de premier ordre.

    https://blogs.mediapart.fr/thomasvescovi/blog/280124/ce-que-ca-coute-de-s-exprimer-sur-israel-palestine

    #médias #libertés_académiques #fachosphère #réseaux_sociaux #attaques #militantisme #disqualification #recherche #Pascal_Praud #CNews #décrédibilisation #insultes #menaces #extrême_droite #censure #cible #autocensure #auto-censure
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    voir aussi ce fil de discussion initié par @rumor :
    https://seenthis.net/messages/1038855

  • Uber-Arena – Berlin überschreitet eine rote Linie
    https://www.taxi-times.com/uber-arena-berlin-ueberschreitet-eine-rote-linie

    Ja Jürgen, so isses. Aber, #WTF who cares ?

    Was ist passiert?

    Das Stichwort lautet Mediaspree. Ein Gelände, auf dem die Stadt Berlin sehr gut den Bau eines preiswerten, schönen Wohnviertels hätte realisieren können, wird von der privatisierten Deutschen Bahn an einen internationalen Entertainment-Konzern verramscht. Der verhökert die Namensrechte seiner Neubau-Halle und des privatisierten Platzgeländes ausgerechnet an den Telekommunikationskonzern, der am wenigsten für Netzneutralität, gegen Bespitzelung und Zensur getan hat (2006).

    Oh-Zwo-Halle und O2-Platz waren angesagt. Anschließend durfte sich der Auto- und Rüstungskonzern, Zwangsarbeitsausbeuter und Umweltzerstörer Daimler-Benz verewigen. Die Anschutz Entertainment Group schreibt die Benennung ihrer Sportpalast-Neuauflage anscheinend so regelmäßig aus wie Ikea seine Werbebudgets. Aus dem Oh-Zwo-Ding wurde so die ( 01.7.2015) Daimlerbaracke. Jetzt ist die nächste Verbrecherbande dran (22.3.2024). Uber zahlt zur Zeit am besten. Was solls !

    Uber-shaming

    Wir werden den Ubermenschen aus den Vereinigten Staaten von Silicon-Valleystan und ihren kryptofaschistischen Ayn-Rand-Jüngern noch viele lustige Nietzsche-Zitate um die Ohren hauen können. Mit der U-Hallen-Aktion machen sie sich endgültig zum lächerlichen Freiwild für humorgeneigte Berliner. Dumm jelaufen, wird es bald in Amiland heißen.

    Im Ernst, Sinn der Maßnahme und des vielen Geldes, das vom Weltkonzern unter die Funktionseliten gebracht wird, ist es, den Begriff "Uber"in der Stadt zu verankern. D’accord, kein Problem. Jetzt ist es an uns, die Uberisierung der Lebens- und Arbeitswelt als die Katastrophe zu zeigen, die sie ist.

    Setzen wir auf den brutalen Humor der Crowd-Massen

    Wir müssen nur die Bedeutung des Begriffs „Uber“ drehen. Wer will heute noch als „Nazi-U(e)bermensch“ gelten. Das machen wir mit „Uber“ Solo genauso. Ich freue mich schon auf viele lustige Runden zum Erfinden von Uber-Witzen. Lebt Gerhard Seyfried eigentlich noch? Vielleicht können wir dem einen Auftrag für Uber-Karikaturen verschaffen und die Bilder im Netz freilassen. Die machen sich dann ganz von alleine auf den Weg in die Köpfe.

    Nichts ist besser als laut lachen. Feuer frei, U(e)ber-Lächerlichkeit gepaart mit U(e)ber-Brutalität kommt bei niemand gut an. Des U(e)ber-Kaisers neue Kleider sind Lug und Trug. Man muss nur laut rufen, dass er nackt ist. Auf in den Lach-K(r)ampf !

    Dieses Jahr machen wir es uns nett. Gestern haben wir vor der Berlinale-Pressekonferenz allen Journalistinnen und ihren maskulinen Kollegen unser eigenes Filmfestival vorgestellt und dazu in die Abendschaukamera gequatscht.

    Das TaxiFilmFest
    https://www.taxifilmfest.de

    Man gönnt sich ja sonst nichts.

    Die TAZ hat auch eine Meinung zur Übermenschenhalle.
    https://seenthis.net/messages/1037650

    Jetzt aber erst einmal der wackere Jürgen Hartmann.

    19.1.2024 von Jürgen Hartmann - Berlins große Event-Arena wird ab März 2024 in „Uber-Arena“ umbenannt werden. Es ist der traurige Höhepunkt einer zehnjährigen Entwicklung des US-Fahrtenvermittlers und eine Kapitulationserklärung der Hauptstadt der Bundesrepublik Deutschland.

    Der US-Fahrtenvermittler Uber und die Anschutz-Unternehmensgruppe (AEG) als Betreiber der Berliner Mercedes-Benz-Arena haben eine langfristige Partnerschaft verkündet. Dazu zählt unter anderem, dass die bisherige Mercedes-Benz-Arena ab dem 22.3.2024 in „Uber-Arena“ umbenannt wird. Der umstrittene US-Fahrtenvermittler wird damit zum Namensgeber von einer der größten Event-Arenen der Hauptstadt. Das Gebäude wird als Sportstätte für die Heimspiele der Eishockey-Mannschaft „Eisbären Berlin“ sowie des Basketballclubs „Alba Berlin“ genutzt. Zudem finden dort zahlreiche Konzerte mit berühmten Musikern und Künstlern statt.

    Der neue Name ist nicht die einzige Veränderung: Auch der Platz vor der Halle – bisher Mercedes-Benz-Platz- soll dann künftig Uber-Platz heißen. Ebenso wird die Music Hall umbenannt („Uber Eats Music Hall). Zudem will man laut der Aussage des Uber-Deutschland-Chefs Christoph Weigler für die Besucher ein „ganzheitliches Mobilitätskonzept“ entwickeln, so dass man innerhalb der Uber-App auch die anderen Möglichkeiten angezeigt bekommt, wie man zur Arena gelangt. Man wolle gar nicht, dass alle Besucher der Arena mit einem Uber oder Taxi anreisen, sagte Weigler in einem Interview mit der Berliner Morgenpost. Für diejenigen, die mit einem Uber kommen, wolle man die Menschen an den optimalen Orten ein- und aussteigen lassen.
    So könnte ab März die Beschriftung der jetzigen Mercedes-Benz-Arena und des Platzes aussehen.

    Insgesamt, so ist einer aktuellen Uber-Pressemeldung zu entnehmen, sei dieser Deal mit AEG nur eine von vielen Maßnahmen, die man in diesem Jahr plane. „2024 steht bei Uber ganz im Zeichen des zehnten Jubiläums des Unternehmens in Deutschland.“ Man sei als Mobilitätsplattform tief in Deutschland verwurzelt und längst Teil der urbanen Kultur und des Alltags vieler Menschen im Land geworden und habe es sich zur Aufgabe gemacht, allen Menschen den Zugang zu verlässlicher und sicherer Mobilität zu vereinfachen.

    Verschwiegen wird bei dieser rosa gefärbten Selbstdarstellung allerdings, dass die zehnjährige Geschichte von ganz anderen Attributen geprägt ist. Der damalige Markteintritt basierte auf Rechtsbruch, indem man unter Missachtung geltender deutscher Gesetze Fahrten an Privatfahrer vermittelte. Von diesem Weg wich man erst ab, als die App UberPOP juristisch verbieten wurde. Auch weitere Verfahren gegen das Geschäftsmodell von Uber wurden vor Gericht verloren. Ein Verbot der App umging man, indem man nach jedem Urteil mal eben die Vermittlungsparameter modifizierte. Parallel dazu wurde die Politik und Behörden auf allen Ebenen unter dem Deckmantel des Lobbyismus unter Druck gesetzt. Wie raffiniert und ausgeklügelt dieses System funktionierte, machte vor zwei Jahren die Veröffentlichung der Uber-Files deutlich.

    Man muss es so deutlich sagen: Das System Uber kann in Deutschland innerhalb des legalen gesetzlichen Rahmens nicht funktionieren. Ebenso wenig ist die Preisdumping-Philosophie wirtschaftlich tragbar. Weil dem so ist, werden die an Uber angeschlossenen, aber eigenständig agierenden Mietwagenunternehmen in die Schwarzarbeit und zum Steuerbetrug gedrängt. Im letzten Jahr deckte ein Beitrag der ARD-Sendung „Kontraste“ auf, dass dieses System der Schwarzarbeit mittlerweile bandenmäßig praktiziert wird – vor allem in Berlin, in jener Stadt also, deren wichtigste Event-Arena nun auch noch den Namen Uber erhalten soll.

    „Der Deal mit der Anschütz-Gruppe wurde wahrscheinlich direkt im Silicon Valley ausgehandelt“, vermutet Hermann Waldner von Taxi Berlin. Waldner spielt damit darauf an, dass der Hallenbetreiber Anschutz (AEG) ebenfalls ein amerikanisches Unternehmen mit Sitz in Los Angeles ist – Anschutz ist eines der weltweit führenden Unternehmen im Bereich Unterhaltung und Sport. Das Unternehmen besitzt und betreibt einige der weltgrößten Stadien, Arenen, Theater sowie diverse Unternehmen, vermarktet und produziert Entertainment-Veranstaltungen. Man besitzt auch einige Sportvereine, darunter auch in Berlin die dortige Eishockey-Mannschaft „Eisbären“.

    Den Deal mit Uber bezeichnet das Unternehmen gegenüber Taxi Times als „umfangreichsten Sponsoringvertrag, den das Unternehmen bisher in Deutschland abgeschlossen hat.“ Über den Preis macht das Unternehmen keine Angaben. Wenn Uber allerdings für die Kooperation mit der Berlinale 600.000 Euro zur Verfügung stellt (Taxi Times berichtete), kann man sich ausmalen, wie viel dann erst eine mehrjährige Namensgebung einer großen Eventhalle finanziell wert ist. Es dürfte sich um mehrere Millionen handeln.

    Eine Eventhalle in der Hauptstadt Deutschlands wird also von einem Unternehmen querfinanziert, dessen Geschäftsmodell auf Rechtsbruch ausgelegt ist, dessen Partner bandenmäßige Schwarzarbeit betreiben unter Ausbeutung von Fahrern in prekären Arbeitsverhältnissen. Genau darauf spielt Michael Oppermann, Geschäftsführer des Deutschen Taxi und Mietwagenverbands (BVTM) als Reaktion auf die Vereinbarung an, wenn er süffisant vorschlägt, den neu geschaffenen „Uber-Platz“ in „Platz der Schwarzarbeit“ umzubenennen. „Dann würden wir künftig Fahrgäste zur Uber-Arena am Platz der Schwarzarbeit fahren, was einen gewissen Charme hätte, und außerdem würde damit dokumentiert, dass Schwarzarbeit – leider – einen festen Platz mitten in Berlin hat. Während das Taxigewerbe heute auch dank strenger Kontrollen und fiskalisierter Taxameter sauber arbeitet, bewegen sich die Uber-Dienste weitgehend im Bereich der organisierten Schwarzarbeit.“
    Michael Oppermann auf dem Platz, der bei einer Umbenennung in „Uber Arena“ dann konsequenterweise „Platz der Schwarzarbeit“ getauft werden sollte. Foto: BVTM

    Auch der Dachverband TMV fragt sich, ob in der Bundeshauptstadt mit Geld eigentlich alles möglich sei und ob es egal sei, woher das Geld käme. Der Berliner Tagesspiegel kommentierte die Pläne mit dem Gerücht, dass „Berlin“ in „UBERlin„ umbenannt werden soll. Der TMV erwartet, „dass die Politik unmittelbar initiativ wird, das Abgeordnetenhaus und der Senat sich mit diesem unglaublichen Vorgang beschäftigt und genauestens geprüft wird, welcher Gelder von wem und ganz besonders auch an wen geflossen sind.“

    Ob die Politik diesem Appell Gehör schenkt? Der Deal mag eine privatwirtschaftliche Vereinbarung sein, er überschreitet aus den bereits ausgeführten Gründen jedoch eine rote Linie. Wenn in der Hauptstadt Deutschlands eine der größten Eventhallen den Namen eines nachgewiesen gegen den Rechtsstaat agierenden Unternehmens trägt, ist das nicht nur ein Affront gegen das Taxigewerbe. Es ist die Kapitulation des Rechtsstaats vor dem Kapitalismus. Und es ist zudem der Verlust des Verbraucherschutzes, denn gerade bei Großevents müssen die Uber-Nutzer mit höheren Fahrpreisen rechnen (Stichwort Surge-Pricing).

    Deshalb wäre es nun an der Zeit, dass das Taxigewerbe dieser Entwicklung entschlossen entgegentritt. Es gibt bereits erste Überlegungen, vor jedem Eisbären bzw. Alba-Heimspiel und vor jedem Konzert eine angemeldete Taxidemo durchzuführen – mit der klaren Forderung, dass Anschutz den Namensvertrag mit Uber wieder auflöst. Wie lange könnte es sich das Unternehmen wohl leisten, dass ihre Veranstaltungen aufgrund von legal und im Rechtsrahmen protestierenden Taxis nur schwer oder gar nicht erreichbar sind? Die (Berliner) Taxibranche müsste für solch einen „Straßenprotest“ viel Energie und Aufwand investieren. Es könnte sich aber lohnen: Wenn man damit tatsächlich den (amerikanischen) Veranstalter in die Knie zwingt, wäre das auch ein deutliches Signal an die Politik, dass sich das Taxigewerbe nicht mehr alles gefallen lässt.

    Und für alle, die es genau wissen wollen, darum geht’s

    Way: Mercedes-Benz Arena (23.1.2024)
    https://www.openstreetmap.org/way/25007895

    Relation: Mercedes-Platz (21.1.2024)
    https://www.openstreetmap.org/relation/8944316

    Kaupert: Mercedes-Platz
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Mercedes-Platz-10243-Berlin

    Allgemeines zu Mercedes-Platz
    Postleitzahl 10243
    Ortsteil Friedrichshain
    ÖPNV Zone A Tram M10, M13 — Bus 140, 142, 147, 240, 347 — U‑Bahn 1 Warschauer Straße — S‑Bahn 5, 7, 75 Warschauer Straße
    Straßenverlauf zwischen Hedwig-Wachenheim-Straße und Mildred-Harnack-Straße, vor der Mercedes-Benz Arena Berlin
    Falk‑Stadtplan Planquadrat M 19-20
    Geschichte von Mercedes-Platz
    Ehemaliger Bezirk Friedrichshain
    Vorheriger Name O2-Platz
    Name seit 01.07.2015
    Mit dem Verkauf der Namensrechte der Multifunktionshalle an Mercedes Benz wurde auch der Privatplatz vor der Arena von O2-Platz in Mercedes Platz umbenannt.

    Mercedes-Platz
    https://de.wikipedia.org/wiki/Mercedes-Platz

    Der Mercedes-Platz ist ein Platz im Berliner Ortsteil Friedrichshain zwischen der Mühlenstraße und den Bahnanlagen zum Ostbahnhof in der Nähe der Warschauer Straße und Ostbahnhof. Wichtigstes Bauwerk ist die im hinteren Teil gelegene Mercedes-Benz-Arena. Ab 22. März 2024 wird der Platz in Uber-Platz umbenannt, da sich der Fahrdienstvermittler Uber die Rechte gesichert hat.

    Mercedes-Benz Arena (Berlin)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Mercedes-Benz_Arena_(Berlin)

    Geschichte
    Die Halle wurde auf dem Gelände des ehemaligen Ostgüterbahnhofs an der Mühlenstraße errichtet. Sie ist Teil des umstrittenen Mediaspree-Bebauungsplans, eines Investorenprojekts, das im Rahmen des Senatsprogramms Stadtumbau West Kommunikations- und Medienunternehmen entlang eines Teils des Spreeufers ansiedeln möchte. Der Bauherr und Investor war die Anschutz Entertainment Group, die weltweit Stadien, Hallen und Theater betreibt und bewirbt. Das Unternehmen Telefónica Germany (O2) wurde Namenssponsor der Arena, die in einem Stadtplanungskonzept des Jahres 2001 noch als Berlin National Arena geführt wurde, bereits vor der Grundsteinlegung im Jahr 2006. Über die Laufzeit (10–15 Jahre) gab es unterschiedliche Angaben, ebenso über den Kaufpreis, der zwischen 15 Millionen Euro und einem dreistelligen Millionen-Betrag gelegen haben soll.

    Mediaspree
    https://de.wikipedia.org/wiki/Mediaspree

    Die Planungen stammen überwiegend aus den 1990er Jahren, wurden aber wegen der damals schlechten wirtschaftlichen Lage nur zum Teil umgesetzt. Die Initiatoren sehen in dem Projekt eine große Chance für den Osten Berlins, Kritiker den Ausverkauf seiner wertvollsten Flächen. Als Kriterien für eine nachhaltige Standortentwicklung wurde von Mediaspree definiert:

    Eine öffentliche Ufernutzung,
    Bauten mit öffentlichen Bereichen im Erdgeschoss,
    Mischung aus großflächiger und kleinteiliger Nutzung,
    anspruchsvolle Architekturkonzepte
    Integration von Kunst und Medien.

    Eine gute Zusammenfassung der Stadtentwicklung Berlins seit 1991 gibt es in der dreiteiligen TV-Dokumentation Capital B .

    Capital-B
    https://www.arte.tv/de/videos/RC-024312/capital-b
    Wem gehört Berlin?

    Die Doku-Serie „Capital B“ illustriert die Geschichte Berlins seit dem Mauerfall 1989. Schnell entwickelte sich die Vision einer pulsierenden Metropole, allerdings gibt es bis heute vielfältige Konflikte um die Zukunft dieser Mega-City. Wie wurde Berlin zur Stadt, wie wir sie heute kennen?

    #Berlin #Taxi #Uber #Friedrichshain #Mercedes-Platz #Mediaspree

  • Friedrich Merz bei Miosga: Auch der CDU-Chef versteht den Erfolg der AfD nicht
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/talk-von-caren-miosga-auch-friedrich-merz-versteht-den-erfolg-der-a


    Moderatorin Caren Miosga mit ihrem ersten Gast, CDU-Chef Friedrich Merz

    Le loup (Friedrich Merz, à droite) a mangé de la craie, comme on dit chez nous.

    22.1.2024 von Tomasz Kurianowicz - Die Erbin von Anne Will hat eine interessante Premiere hingelegt. Schade nur, dass die Diskussion um die AfD so engstirnig geführt wird. Ein Kommentar.

    Nach dem Abschied von Anne Will hat nun die Journalistin Caren Miosga das Zepter übernommen und am Sonntag ihr neues Talkformat „Caren Miosga“ vorgestellt. Die Sendung war etwas anders strukturiert als Wills Vorgängerprogramm. Sie begann mit einem Vieraugengespräch zwischen Miosga und CDU-Chef Friedrich Merz. Erst danach startete die eigentliche Diskussion. Geladen waren (neben Merz) der Soziologe Armin Nassehi und die Zeit-Journalistin Anne Hähnig, die Ressortchefin von Zeit im Osten.

    Die Sendung hatte durchaus ihre Höhepunkte. Friedrich Merz zeigte sich von seiner menschenfreundlichen Seite und begann mit einem Lob für die vielen Demonstranten, die sich am Wochenende deutschlandweit zu Protesten gegen das Erstarken der AfD versammelt hatten. Die Demos am Wochenende seien ein „ermutigendes“ Zeichen gewesen, so Merz.

    Demos gegen rechts in Berlin und bundesweit: Treffen in der Komfortzone

    Die CDU ist die beliebteste Kraft im Land

    Dennoch blieb dem CDU-Chef die Frage nicht erspart, ob er mit seinem Rechtsruck innerhalb der CDU nicht gemeinsam mit der AfD am Fundament der Demokratie rütteln und mit seiner asylkritischen Haltung rassistische Positionen fördern würde. Merz konterte, indem er einerseits die AfD als unwählbar diffamierte und zugleich auf die Brandmauer zwischen CDU und AfD verwies. Dennoch warb er offen um AfD-Wähler. Er sagte, dass man jene Menschen, die mit dem Gedanken spielten, die AfD zu wählen, nicht als Radikale beschimpfen dürfte. Diese Menschen sind „nicht alle Nazis“. Es gehe darum, frustrierte Wählergruppen zurückzugewinnen.

    Die Strategien dafür liegen auf dem Tisch: Der CDU-Chef will die Christdemokraten zurück auf einen konservativen Kurs holen und sich von den Merkel-Jahren verabschieden. Wird dies gelingen? Der konservative Schwenk der CDU bleibt ein Experiment. Wahlforscher sind sich uneins, ob der Rechtsdruck der Christdemokraten das Volk nachhaltig überzeugen wird. Immerhin hat die CDU immer wieder Versprechen gemacht, die in Regierungsjahren auf Landes- oder Bundesebene nicht gehalten wurden. Ersten Optimismus hingegen lassen aktuelle Umfragen zu: Die SPD schmiert ab, während die CDU die beliebteste Kraft im Land ist (laut Umfragen liegt die CDU bei etwa 30 Prozent).

    Ohne Frage: Mit Merz muss man rechnen. Miosga wollte immer wieder wissen, ob der CDU-Chef als Kanzlerkandidat bei der nächsten Bundestagswahl ins Rennen gehen würde, doch Merz wiegelte ab. Das werde im Sommer 2024 entschieden. Man muss kein Politikexperte sein, um davon auszugehen, dass Merz alles daran setzen wird, seine Chancen zu ergreifen. Das sei, so hieß es bei Miosga, auch der Wille des verstorbenen Wolfgang Schäuble.

    Im Anschluss begann die Diskussion zwischen Miosga, Merz, dem Soziologen Armin Nassehi und Zeit-im-Osten-Leiterin Anne Hähnig. Im zweiten Teil der Sendung ging es um die Herausforderungen in Ostdeutschland und die in diesem Jahr stattfindenden Landtagswahlen, wo die AfD Geschichte schreiben könnte. Beim Zuschauen bekam man nicht unbedingt den Eindruck, dass die Gründe für den Erfolg der AfD wirklich durchdrungen worden sind.

    Merz konzentrierte sich vor allem auf die Migrationsfrage. Für den CDU-Chef sind die Migrationsprobleme das Schlüsselelement, um Wahlen zu gewinnen. Seine Antwort auf die Migrationskrise ist ein härterer Asylkurs. Nassehi bezweifelte die Erfolgsaussichten dieser Strategie. Er sagte, dass die Menschen das Gefühl hätten, es gäbe einen generellen Kontrollverlust im Land – und das auf struktureller Ebene. Dieser Kontrollverlust müsse nicht unbedingt den Tatsachen entsprechen. Die Regierung würde vielleicht einfach nur schlecht kommunizieren. Die Opposition wiederum würde „das Spiel der AfD mitspielen“, indem es das Narrativ von unregulierter Politik nachplappern würde. Die Menschen seien im Privaten „zufrieden“. Das große Ganze werde aber in Zweifel gezogen.
    Versprechen müssen eingehalten werden

    Ist dem wirklich so? Die Diskussion versteifte sich wieder einmal viel zu sehr in der Frage, wie man die Wählerschaft davon überzeugen könnte, dass im Prinzip alles schon in Ordnung sei. Es fehlte eine Stimme, die sich traute, die Interpretation eines „Weiter so!“ aus einer ganz neuen Perspektive in Zweifel zu ziehen.

    Die Wahrheit ist: Ein Großteil der potenziellen Wähler der AfD denkt nicht rechtsradikal. Zeit-Journalistin Anne Hähnig bestätigte dies und sagte, dass Dreiviertel der AfD-Sympathisanten extremes Gedankengut ablehnen würden. Zugleich trauen diese Menschen den traditionellen Parteien nicht mehr zu, Deutschland in eine bessere Zukunft zu führen.

    Ich finde: Daraus müsste man Konsequenzen ziehen. Eine bürgerliche Partei kann nur dann erfolgreich sein, wenn sie nach einem Wahlerfolg die Versprechen halten kann, die sie gemacht hat. Und das heißt vor allem: Deutschland in eine wirtschaftlich und politisch bessere Zukunft zu führen. Wenn dies gelingt, fallen Strukturprobleme weniger schwer ins Gewicht.

    Das Beispiel Donald Trump

    Die Flüchtlingsfrage ist so ein Beispiel. Dabei sei mir folgende Annahme erlaubt: Würden die Schulpolitik, die Effizienz von Bürgerämtern, der Wohnungsbau vorankommen, gäbe es eine höhere Bereitschaft in der Bevölkerung, Migranten aufzunehmen. Da aber der Wohnungsbau nicht funktioniert, die Wirtschaft durch hohe Bürokratie und Regularien blockiert wird, Schulen voll sind, die Kosten für Energie steigen und die Integration von Flüchtlingen nicht gewährleistet werden kann, verlieren die Menschen das Vertrauen in die Politik. Zu sagen, diese Krisen seien politisch nicht lösbar und zu akzeptierende Realitäten, führt zu einer Unzufriedenheit, die die AfD stark macht.

    Friedrich Merz und Caren Miosga

    In den USA kann man diesen Teufelskreis sehr gut beobachten. Joe Biden hat es geschafft, die Wahlen gegen Donald Trump zu gewinnen. Vier Jahre hatte er Zeit, den Menschen zu beweisen, dass seine Politik zu einem besseren Ist-Zustand führt. Der aktuelle Erfolg in den Umfragen von Trump wird in liberalen Medien nun damit erklärt, dass Trumps Unterstützer Realitätsverweigerer wären und dass es ihnen auch wirtschaftlich besser ginge als zu Zeiten von Trump. Die Arbeitslosenquote sei gering, die Börse feiert Rekorde, die Einkommen seien gestiegen.

    Wer sich aber im Detail mit der Realität der mittleren und unteren Einkommensklassen beschäftigt, kommt zu einem anderen, weit komplexeren Ergebnis. Amerikanische Journalisten werden langsam darauf aufmerksam. In einem Gastkommentar der New York Times schrieb der Journalist Roger Lowenstein vor kurzem, dass die Menschen unter Trump, rein wirtschaftlich, sich nach vorne bewegt hätten. Er sagt: „Der Lebensstandard des typischen Haushalts hat sich in den drei Trump-Jahren vor der Pandemie verbessert. Unter Präsident Biden hatten die Amerikaner (bestenfalls) damit zu kämpfen, mit der Inflation Schritt zu halten.“

    Das heißt: Die Wähler schauen nun auf vier Biden-Jahre zurück, die herausfordernd waren und nun für mittlere und untere Einkommen, vor allem wegen der Inflation, zu einer kritischen Einschätzung der Wirtschaftslage führen. Natürlich ist das, rational gesehen, kein Grund, Trump zu wählen. Aber man muss die Unzufriedenheit der Amerikaner verstehen, um sich Gedanken zu machen, wie eine bessere Politik aussehen könnte, damit Demagogen wie Trump überhaupt keinen Nährboden finden, um sich auszubreiten.
    Versprechen müssen eingehalten werden

    Die Situation in Deutschland ist nicht unähnlich. Die Ampelregierung hat es nicht geschafft, dass es den Deutschen insgesamt besser geht als vor Amtsbeginn der Ampelregierung. Auch die Hoffnung auf eine Verbesserung der Zukunft schwindet. Natürlich sind die erhöhte Inflation, galoppierende Preise und die Schwächung des wirtschaftlichen Standorts Deutschland nicht allein auf die Fehler der Ampelregierung zurückzuführen. Der Ukraine-Krieg und die Energiekrise haben die Politik in eine Sackgasse geführt. Was aber Scholz und den Regierenden vorzuwerfen ist, ist die Tatsache, dass sie es verpasst haben, Politik so zu gestalten, dass einerseits Härten abgefedert und Weichen für eine bessere Zukunft gestellt werden. (Mir ist die Schwere dieser Aufgabe durchaus bewusst.)

    Um nur ein Beispiel zu nennen: Der Ukraine-Krieg geht bald ins dritte Jahr. Die Sorge wächst, dass Donald Trump Präsident werden könnte und die US-amerikanische Unterstützung für die Ukraine versiegt. Wo ist Scholz als Moderator des Konflikts? Keiner weiß, was für einen Plan er hat für Europa, für die Ukraine, für die EU. Diese Planlosigkeit zieht sich durch alle Bereiche. Und was ist das Ergebnis? Ein Erstarken der AfD. Hier müsste jede vernünftige Diskussion ansetzen. Ansonsten wird nur Wahlkampf „gegen die AfD“ geführt. Dabei muss es darum gehen, Wahlkämpfe zu führen für eine bessere Zukunft – und für Versprechen, die auch eingehalten werden.

    #Allemagne #médias #politique #droite

  • Quand on entend un #présentateur_tv / une #présentatrice_tv, sourire niais, complètement déconnecté(e)s parler... (...) Les lignes #primaires, c’est la #banlieue_parisienne ? Apparemment, ça vaut pas mieux...

     :-D :-D :-D

    #médias #information #piège_à_cons #intox #politique #neuneu #communication #transports #lignes_secondaires #France #circulation #c'est_possible #médias #seenthis #vangauguin

    " « On a l’impression d’être la France de seconde zone ! » : dans l’enfer des usagers de la ligne Clermont-Paris /

    #Retards quotidiens, #suppressions de #trains, #vétusté des #infrastructures ferroviaires… La ligne Clermont-Paris a encore une fois fait parler d’elle ce samedi puisque 700 passagers ont été contraints de la nuit dans le train à cause d’une panne. Depuis plusieurs années, les usagers alertent sur la dégradation du service. (...)"

    https://www.marianne.net/societe/on-a-l-impression-d-etre-la-france-de-seconde-zone-dans-lenfer-des-usagers

  • "Le but de la #conférence de #Macron ? Éviter un #gadin aux #européennes et #occulter les vrais sujets" / #Natacha_Polony

    "L’exercice de la conférence de presse permet de passer sur les problèmes comme l’eau sur les plumes du canard et on est très souvent aidé en cela par les questions des journalistes, note Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ». Nouvelle illustration avec Emmanuel Macron, au cours de laquelle les sujets de fond, et notamment l’économie, auront été passés sous silence tandis qu’il s’agissait surtout, finalement, de couper l’herbe sous le pied du RN.

    C’est un poncif : il y a de l’acteur de théâtre chez Emmanuel Macron. Mais on a bien compris, devant sa conférence de presse à l’Élysée ce 16 janvier, qu’il y avait aussi de l’imitateur chez lui. Parce que les accents gaulliens dans la façon de pratiquer l’exercice avaient quelque chose d’un tout petit peu appuyé. Sur le fond, qu’a apporté cette conférence de presse ? (...)"

    #non_merci

    #France #économie #politique #communication #propagande #médias #démagogie #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/natacha-polony-le-but-de-la-conference-de-macron-eviter-un-gadin-aux-europ

  • #Macron face à la #presse : _

    LE #GRAND_MORIBOND_EN_ARRIÈRE / Comme d’hab...

    « Macron face à la presse : le grand bond en arrière

    Le président de la République s’est exprimé pendant plus de deux heures, mardi 16 janvier au soir, déroulant un discours droitier et sépia. École, climat, travail, #MeToo, immigration, guerre au Proche-Orient... Ce qu’il faut retenir de sa conférence de presse. (...) »

    #communication #propagande #Etat #intox #blabla #société #France #présidence #gouvernance #vide #démagogie #spéculation #médias #seenthis #vangauguin

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/170124/macron-face-la-presse-le-grand-bond-en-arriere