• De 50 à 17 000 dollars par mois : aux Etats-Unis, en fonction de votre assurance, le yoyo du prix des médicaments
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/10/de-50-a-17-000-dollars-par-mois-aux-etats-unis-en-fonction-de-votre-assuranc


    Le sénateur Menendez [D-NJ] appelé à soutenir le projet autorisant Medicare à négocier le prix des médicaments, à Belmar (New Jersey), le 5 septembre 2021.
    DAVE KOTINSKY / GETTY IMAGES / AFP

    Le régime de santé publique Medicare n’a pas le droit de négocier avec les laboratoires, et le montant final peut être spectaculaire. Le projet de réforme des démocrates fait face à l’opposition farouche de l’industrie.

    Le diagnostic n’était pas réjouissant, mais il existait un médicament pour contenir la maladie : au printemps 2020, la médecin septuagénaire Sally Pinkstaff a commencé à prendre chaque jour un comprimé de Revlimid. Ce médicament fabriqué par le laboratoire Bristol Myers Squibb est censé ralentir la progression du myélome, un cancer de la moelle osseuse. « Je travaillais encore à l’époque, se souvient cette spécialiste du diabète de Baltimore. Le premier mois, en juin, j’ai payé 50 dollars [43 euros]. »

    Sauf qu’à l’été 2020, Mme Pinkstaff a pris sa retraite, perdu son assurance privée et basculé, comme c’est la norme, dans le régime de santé publique des retraités Medicare. Et là, c’est le choc : elle découvre le prix de son médicament, environ 17 000 dollars par mois, et arrête de le prendre en juillet, le temps d’y voir plus clair dans ses finances. L’addition est douloureuse, malgré son assurance Medicare : « En août, j’ai dû payer 3 075 dollars pour vingt et une pilules », confie-t-elle. Les mois suivants, l’addition atteint 936 dollars. Au total, la retraitée a dû payer pour ses médicaments 6 657 dollars en 2020.

    Cette mésaventure a été l’occasion pour Sally Pinkstaff d’explorer les méandres de la facturation des médicaments pour les retraités.

    #paywall

  • Health Care Renewal: Money and #Aducanumab
    https://hcrenewal.blogspot.com/2021/07/money-and-aducanumab.html

    Taking a high-side estimate of $110 billion/year, Nicholas Bagley and Rachel Sachs speculated in The Atlantic that Aduhelm could be the drug that breaks #Medicare, given that that cost exceeds total current Part D medication expenses of $90 billion dollars.

    Even at a much lower total, Aduhelm’s costs would still balloon Medicare costs and would exceed the total #NASA #budget of $23 billion. Regardless of the exact total, the hit to Medicare would be big.

    #dépenses #santé #états-unis

  • Pas de lune de miel pour Joe Biden, Ben Burgis
    https://www.mediapart.fr/journal/international/081120/pas-de-lune-de-miel-pour-joe-biden

    La gauche doit se préparer dès maintenant à s’opposer à l’administration de Joe Biden et Kamala Harris. Un texte du professeur de philosophie Ben Burgis publié par notre partenaire Jacobin.

    La fin de l’ère Trump est une bonne chose. Comme aime à le dire mon ami et camarade David Griscom, « voilà un show dont nous ne voulions pas regarder la deuxième saison » . Donald Trump a nommé des personnalités très anti-syndicales au Conseil national des relations du travail, et une pléthore d’avatars de la Federalist Society aux postes de juges fédéraux. Il a doublé le nombre d’attaques par drones au Yémen et a mené les États-Unis au bord d’une guerre avec l’Iran. Il a interdit aux musulmans d’entrer dans le pays et a séparé des parents migrants de leurs enfants.

    S’il est un moment où la victoire du moins pire des deux diables mérite de déboucher une ou deux bouteilles de champagne, c’est bien celui-là. Mais quand vous aurez cuvé, rappelez-vous qu’être moins diabolique que Trump est tout à fait compatible avec le fait d’être un ennemi implacable de la #working_class.

    L’administration Biden qui va s’installer ne mérite pas une once de crédit quant à ses intentions, et les progressistes n’ont pas à attendre qu’elle agisse avant de pivoter dans une posture d’opposition.

    Ce que je dis peut paraître exagéré. Le site de la campagne Biden-Harris promet la gratuité des frais de #scolarité des community colleges , la création d’une option publique de l’assurance-santé capable de rivaliser avec les assurances privées, et la capacité de se syndiquer facilement, ce qui développerait le nombre de membres des syndicats et leur pouvoir.

    Les gens de gauche ont pourtant de bonne raison de critiquer le caractère inadéquat de ces propositions. […] L’option publique de #santé proposée par Biden revient à créer un système de santé à deux vitesses qui n’aurait presque aucun des avantages de « Medicare for All » [l’assurance-santé universelle proposée par Bernie Sanders sur le modèle européen ou canadien – ndlr], et conserverait nombre des effets négatifs du statu quo.
    On peut faire la même critique de la gratuité des community colleges , tandis que les établissements universitaires fréquentés par les parents plus riches continueront d’être chers. On ne peut nier pourtant que ces réformes amélioreraient la vie de millions de travailleurs. Le problème est qu’il n’y pas de bonne raison pour prendre ces propositions au sérieux.

    Joe Biden est devenu sénateur du Delaware en janvier 1973. Il est resté à ce poste jusqu’à ce qu’il devienne vice-président de Barack Obama en janvier 2009. Il a conservé ce poste jusqu’à janvier 2017. Il est quasiment candidat à la présidence depuis lors. Autrement dit, nous avons 47 ans de preuves qui nous montrent qui est Biden, et quels intérêts il représente.

    Sur son site de campagne, on lit des mots très durs contre les ravages de l’incarcération de masse. On y lit que personne ne devrait être emprisonné parce qu’il est en possession de drogue, que le système carcéral devrait être centré sur la « rédemption et la réhabilitation » , et qu’il convient de réduire le nombre de prisonniers.

    Pourtant, tous ceux qui sont familiers, même de loin, de son activité au Sénat savent que Joe Biden a été pendant des décennies l’un des plus ardents défenseurs d’un système carcéral plus dur et plus punitif. Dans Rise of the Warrior Cop, un livre de Radley Balko sur l’histoire des mesures anti-crimes paru en 2013, le nom de Biden revient tout le temps. Il n’y a pas très longtemps, Biden s’en vantait encore...

    Le site du candidat propose un plan, emprunté à Elizabeth Warren [ancienne candidate social-démocrate à la primaire – ndlr], destiné à « soulager via les faillites personnelles les gens assaillis par les dettes ». Pourtant, le sénateur Biden a joué un rôle majeur quand il a fallu compliquer l’accès à ces dispositifs. Il fut un des principaux défenseurs d’une loi sur les faillites personnelles si dure que nombre de démocrates centristes s’y opposèrent.

    Il n’est pas difficile de multiplier les contradictions entre la carrière de Biden et ce que promet son site de campagne. Il en est d’ailleurs de même pour sa future vice-présidente Kamala Harris : malgré les affirmations trompeuses qui l’ont désignée parmi les membres du Sénat les plus progressistes, son bilan n’est pas plus fameux. Mais peut-être ne faut-il pas décourager ceux qui, comme Bernie Sanders, espèrent que Biden sera « le président le plus progressiste depuis Franklin Delano Roosevelt » .

    Il est techniquement possible que Biden ait vécu une expérience de conversion, une sorte de chemin de Damas, et qu’il se consacre désormais à s’opposer aux établissements de l’establishment qu’il a servis toute sa vie. Ce genre de chose arrive.

    Un des problèmes avec cette hypothèse est que Joe Biden a très récemment encore agi... comme Joe Biden. En juin 2019, il a promis devant un parterre de riches donateurs qu’il n’allait pas « “démoniser” les riches » , que les « conditions matérielles » de personne ne seraient diminuées sous sa présidence et qu’avec lui, « rien ne changerait fondamentalement ».

    Avait-il vécu son chemin de Damas lorsqu’en mars 2020, en plein début du chaos de la pandémie de Covid-19, il a dit à un journaliste qu’il s’opposerait en tant que président à une loi « #Medicare for All » si elle était votée par le Congrès ? Ces déclarations ne sont pas incompatibles avec les demi-mesures qu’il annonce sur son site en matière d’#éducation et santé, mais enfin, tout cela ne nous incite pas à dire que l’homme a changé…

    Il y a deux semaines, plusieurs médias ont rapporté que l’équipe de transition de Biden est en train d’éplucher les CV de plusieurs républicains à des positions importantes dans son administration, notamment Charlie Dent, un ancien élu au Congrès devenu lobbyiste, ou John Kasich, l’ancien gouverneur de l’Ohio. Lorsque Dent s’est enregistré comme lobbyiste après la période de carence légale due à ses anciennes activités de membre du Congrès, il a indiqué que ses clients étaient des entreprises pharmaceutiques et des assureurs de santé privés. En tant que gouverneur, Kasich était notoirement opposé aux syndicats.

    Biden, un caméléon ?

    Il y a une manière a priori plus réaliste de voir les choses : « Oui, bien sûr, Biden n’a pas changé. Il est resté l’opportuniste cynique qu’il a été durant toute sa carrière. Mais le vent a tourné. Il était sur la ligne dure contre le crime quand c’était populaire, il est désormais contre l’incarcération de masse parce que c’est cela qui est devenu populaire. Il était pour la ligne dure contre les faillites personnelles en 2005 quand la rhétorique de la responsabilité individuelle marchait bien, mais il a bougé sur sa gauche avec le reste de son parti. Il n’a pas de principes, et donc il suit le courant. Il va donc gouverner en progressiste. »

    C’est plus ou moins ce que la campagne Trump-Pence a dit depuis un an pour tenter d’effrayer les conservateurs des banlieues. L’idée était de dire que malgré sa longue carrière de centriste favorable au business, il s’est rapproché de Bernie et du Squad [le groupe des congresswomen les plus à gauche du Congrès, comme Alexandria Ocasio-Cortez – ndlr]. La plupart des gens de gauche lèvent les yeux au ciel lorsque Trump dit cela. Peut-être ne devrions-nous pas. Peut-être Biden gouvernera-t-il vraiment comme une sorte d’avatar de Sanders.

    Il y a au moins trois raisons de ne pas y croire. La première est qu’il est rationnel de soupçonner qu’un politicien qui a passé des décennies à agir d’une certaine façon n’est pas un simple caméléon parce qu’il déclare pendant une élection qu’il agira différemment. Il a des préférences en matière de politique publique, et ses préférences ont été reflétées par sa longue carrière publique.

    La deuxième est que l’affirmation selon laquelle le « parti démocrate » a bougé sur sa gauche est aller un peu vite en besogne. Certes, le mouvement de « Bernie », et la popularité de ses propositions politiques, est un développement excitant, mais les membres du Congrès proches des idées socialistes ne se comptent à ce stade que sur les doigts d’une main, alors qu’il y a des centaines d’élus au Congrès.

    La troisième, et la plus convaincante, est que nous n’avons pas à spéculer sur ce qu’un représentant de l’aile centriste du parti démocrate promettant des mesures de gauche pendant sa campagne fera une fois élu. Ce film, nous l’avons déjà vu . Lorsque ce que Biden appelle l’ « administration Obama/Biden » est arrivée au pouvoir, le programme d’Obama incluait déjà l’option publique en matière de santé et le « card check » [permettant de se syndiquer plus facilement – ndlr].

    Il a souvent été dit à la base du parti démocrate qu’Obama a tenté jusqu’au bout de mettre en place une option publique dans sa loi Affordable Care Act , mais qu’il ne lui fut pas possible d’obtenir les soixante voix nécessaires au Congrès. […] En fait, il a été établi que la possibilité d’inclure un « plan public » dans la loi a été écartée dès l’été 2009 lors de négociations avec les compagnies d’assurance et l’association des hôpitaux. Le « card check » , lui, a été abandonné sans bruit...

    Obama n’était-il pas sincère quand il affirmait soutenir ces réformes ? Peut-être. Peut-être pas. […] Il est même possible qu’Obama souhaitait sincèrement protéger les lanceurs d’alerte, lui qui répéta pendant sa campagne de 2008 qu’il fermerait Guantánamo. Mais de même que les mesures économiques auraient suscité une résistance farouche de la part des milieux financiers, des problèmes similaires auraient émergé s’il avait tenté de s’opposer à l’ establishment de la sécurité nationale sur ces sujets – et il n’y a pas de raison de penser qu’Obama ait souhaité engager ce combat.

    S’il avait été élu, même un président Sanders n’aurait pu venir à bout de la résistance du capital à son programme qu’à condition d’une mobilisation massive des mouvements de terrain. Or les chances du futur président Biden d’en appeler à un tel mouvement et de l’amener à la victoire sont moins que nulles.

    Nous savons comment le film s’est terminé la dernière fois. L’administration Obama/Biden a bombardé des mariages au Pakistan, traqué Edward Snowden dans le monde entier. Elle était en fonction lorsque les inégalités économiques aux États-Unis ont augmenté de façon continue. Elle s’est coordonnée avec les autorités locales pour réprimer « Occupy Wall Street », menant aussi une guerre silencieuse, mais efficace, contre les syndicats enseignants.

    Cette fois, peut-être le scénario sera-t-il différent. J’aimerais beaucoup avoir tort, et je passerai les quatre prochaines années à me battre contre les libéraux sur l’option publique de santé telle que proposée par Biden, à pousser pour une assurance-santé vraiment universelle. Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’y croire, et nous ne devons donc pas nous retenir d’attaquer la future administration au prétexte que Biden fait de son mieux, ou bien souhaite vraiment ce que nous souhaitons.

    Comme George W. Bush l’a presque dit un jour : « Si tu me joues un tour une fois, honte à toi. Si tu me joues un tour deux fois, honte à moi. »

    #USA #Joe_Biden

  • Deux nouveaux #médicaments aident à soulager la #drépanocytose. Mais qui paiera ? - News 24
    https://news-24.fr/deux-nouveaux-medicaments-aident-a-soulager-la-drepanocytose-mais-qui-paiera

    La Food and Drug Administration a récemment approuvé deux nouveaux traitements transformateurs contre la drépanocytose, le premier en 20 ans. Mais les médicaments sont extrêmement chers, renouvelant des questions troublantes sur l’accès aux médicaments de pointe.

    Adakveo, fabriqué par Novartis, peut prévenir des épisodes de douleur presque insupportable qui se produisent lorsque des cellules sanguines malformées se coincent dans les vaisseaux sanguins. Approuvé uniquement pour les patients âgés de 16 ans et plus, il est administré en perfusion une fois par mois.

    Oxbryta, fabriqué par Global Blood Therapeutics, peut prévenir une anémie sévère de la maladie qui peut entraîner des dommages permanents au cerveau et à d’autres organes. Une pilule quotidienne, le médicament est approuvé pour les patients âgés de 12 ans et plus.

    Chaque traitement coûte environ 100 000 $ par an et doit être pris à vie. Bien qu’il ne soit pas rare qu’un médicament traitant une maladie rare ait un prix aussi élevé, 100 000 personnes sont atteintes de drépanocytose aux États-Unis et des millions d’autres dans le monde.

    Il s’agit de la traduction des premiers paragraphes de l’article suivant :

    Two New Drugs Help Relieve Sickle-Cell Disease. But Who Will Pay ? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/12/07/health/sickle-cell-adakveo-oxbryta.html

    Those prices are about double the median family income in the United States, “highlighting a growing dysfunction in the pharmaceutical market,” said Ameet Sarpatwari, assistant director of the Program on Regulation, Therapeutics and Law at Brigham and Women’s Hospital in Boston.

    Questions of access worry sickle-cell specialists even as they welcome powerful new treatments expected in the next few years. About 30 more sickle-cell drugs are now in late-stage clinical trials.

    [...]

    The companies argue that without drugs, management of sickle-cell disease itself is expensive. It costs an average of about $10,000 a year to treat children, and about $30,000 a year to treat adults, for complications like pain crises, organ damage and strokes.

    [...]

    But Dr. Sarpatwari is leery of companies’ cost-benefit analyses, which he said are based on limited evidence and assume that the drug makers ought to be able to extract a maximum price for the treatments, without regard to actual development costs or any taxpayer support that may have been involved.

    David Mitchell, founder of Patients for Affordable Drugs, an advocacy group, said patients and insurers should not agree to just any price for these medications.

    “Drug companies want us to ask this question: What are we willing to pay to ease the pain and challenge of living with sickle cell?” he said. “When it’s your child facing the disease, or your friend in unbearable pain, the answer is ‘anything.’”

    But that’s the wrong way to approach pricing, he added, and the more appropriate question is: What amount should drug companies make on these drugs?

    #Medicaid covers about 50 percent of patients with sickle-cell disease, and #Medicare covers another 15 percent. It’s not clear how these programs can afford to pay for all who might need the new drugs.

    An older drug approved in 1998, hydroxyurea, is now generic and costs about $1,000 a year, and it is approved for children.

    Hydroxyurea can reduce the incidence of pain crises and strokes by half. Some patients on public insurance programs have no co-pays for it, noted Dr. J. Eric Russell of the University of Pennsylvania.

    Yet only about 30 percent of sickle-cell patients take it. So should sickle-cell patients be required to try hydroxyurea before moving on to one of the newer, pricier treatments?

    Insurers, said Dr. Enrico Novelli of the University of Pittsburgh, “will want at least an attempt to treat with hydroxyurea. Why jump to a very expensive drug as front-line therapy?”

    [...]

    Adakveo can make patients’ blood cells less sticky. In clinical trials, Novartis found that the drug reduced episodes of pain by 45 percent, compared to placebo, whether patients also were taking hydroxyurea or not.

    But the study did not show an effect on the severe anemia that is a grave consequence of sickle-cell disease. [...]

    “What is killing patients is limited oxygen delivery,” said Dr. Love, of Global Therapeutics. Oxbryta was developed to help red cells retain oxygen and prevent them from becoming misshapen.

    In trials sponsored by the company, patients who took the daily pill saw an increase in their hemoglobin levels within two weeks; some returned to levels near normal.

    Should the two new drugs be used together, one to prevent pain and the other to prevent organ damage? [...]

    “It will come down to cost and what providers will pay for,” Dr. Novelli said.

    #pharma #prix #états-unis #santé

  • 24 candidats démocrates dans la course à la Maison Blanche
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220619/24-candidats-democrates-dans-la-course-la-maison-blanche

    Qui défiera Donald Trump à la présidentielle américaine de 2020 ? Mediapart passe en revue les 24 candidats en lice pour l’investiture démocrate, dans une primaire qui promet d’être l’une des plus ouvertes de l’histoire récente.

    #Etats-Unis #Medicare,_Joe_Biden,_Bernie_Sanders,_Alexandria_Ocasio-Cortez,_Green_New_Deal,_Beto_O’Rourke,_primaires,_Etats-Unis,_Elizabeth_Warren,_Parti_démocrate,_démocrates,_A_la_Une

  • ’Medicare-for-all’ gets unexpected surge of support, even in red states - ABC News
    https://abcnews.go.com/Health/medicare-unexpected-surge-support-red-states/story?id=61541210

    Des opposants de l’industrie font la queue pour annuler #Medicare_for_All – TELES RELAY
    https://teles-relay.com/2019/02/26/des-opposants-de-lindustrie-font-la-queue-pour-annuler-medicare-for-all

    Une coalition de groupes de pression regroupant des #assureurs, des #hôpitaux, des #médecins et des fabricants de médicaments, ainsi que la Chambre de commerce américaine, intensifie ses efforts pour mettre en évidence les inconvénients des propositions du type Medicare pour tous. Ils lancent des campagnes publicitaires, parlent aux législateurs, organisent des sondages, utilisent les médias sociaux et dénoncent le concept de système de #santé à payeur unique.

    Considéré depuis longtemps en marge du système, l’assurance-maladie pour tous a reçu un soutien accru ces derniers mois, surtout après qu’une vague progressiste a aidé les démocrates à prendre le contrôle de la Chambre cette année. La représentante Pramila Jayapal de Washington devrait publier dans les prochains jours la version de la proposition du sénateur #Bernie_Sanders relative à l’#assurance-maladie pour tous, qui créerait un système dans lequel tous les Américains obtiendraient leur assurance auprès d’un seul régime gouvernemental. En outre, les législateurs démocrates dans les deux chambres ont annoncé des projets de loi plus modérés qui permettraient aux jeunes Américains d’acheter des produits dans Medicare ou Medicaid.

    Le reste est écrit dans un français souvent très approximatif.

    #lobbying #big_pharma

  • Pendant que les décideurs français travaillent pour un système de couverture à l’américaine, des citoyens américains luttent pour un système à la française,

    The media is badly botching the #Medicare-for-all debate - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/opinions/2019/01/30/media-is-badly-botching-medicare-all-debate

    Let me explain. There are any number of reasons you might oppose universal coverage. I happen to think they don’t add up to much, but you can make a case. Maybe you just don’t think it’s government’s job to make sure people are covered. What you cannot say, however, is that a universal system is unaffordable.

    That’s because there is one thing you absolutely, positively must do whenever you talk about the cost of a universal system — and that journalists almost never do when they’re asking questions. You have to compare what a universal system would cost to what we’re paying now.

    #couverture_maladie #Etats-unis

  • The $9 Billion Upcharge : How Insurers Kept Extra Cash From #Medicare| Latest Commentary Today, Breaking Business News Worldwide
    http://www.latestcommentary.com/the-9-billion-upcharge-how-insurers-kept-extra-cash-from-medicare

    (Source de l’article : WSJ)

    No one expects the estimates to be spot on. After all, it is a tall order to predict the exact drug spending for the following year of the thousands of members in each plan.

    However, year after year, most of those estimates have turned out to be wrong in the particular way that, thanks to Medicare’s arcane payment rules, results in more revenue for the health insurers, a Wall Street Journal investigation has found. As a consequence, the insurers kept $9.1 billion more in taxpayer funds than they would have had their estimates been accurate from 2006 to 2015, according to Medicare data obtained by the Journal.

    Those payments have largely been hidden from view since Medicare’s prescription-drug program was launched more than a decade ago, and are an example of how the secrecy of the $3.5 trillion U.S. health-care system promotes and obscures higher spending.

    #Etats-Unis #budget #santé #assurance #secret

  • Health Insurers Spend $158K to Make Sure ’Blue Wave’ Is Against Medicare for All
    https://gritpost.com/health-insurers-medicare-for-all

    In the current cycle, big health insurers have quietly donated more than $150,000 to Democrats opposed to #Medicare for All legislation.

    One of the internal battles raging within the Democratic Party is whether or not the party should embrace the Medicare for All bill authored by Senator Bernie #Sanders (I-Vermont). Big-name Democrats with possible presidential ambitions like Senators Cory Booker (D-New Jersey), Kirsten Gillibrand (D-New York), Kamala Harris (D-California), and Elizabeth Warren (D-Massachusetts) have co-sponsored the bill, but notably, 11 Senate Democrats up for re-election this year have not.

    If passed, Sanders’ Medicare for All bill would allow Americans to have the option of buying into the Medicare program typically only available to retirees. Medicare is one of the most popular government programs, with 77 percent of Americans saying they viewed the program as “very important” in 2015. A Pew survey from June of 2017 found that 60 percent of respondents felt that providing healthcare should be the responsibility of the government.

    ##santé #Etats-Unis #corruption_légale #acheter_les_lois #assurance

  • L’Obamacare dans une mauvaise passe _ RTBF - Paul Krugman - 20 Aout 2016 -
    http://www.rtbf.be/info/article/detail_l-obamacare-dans-une-mauvaise-passe-paul-krugman?id=9383880

    Voilà plus de deux ans et demi que l’Affordable Care Act, également connu comme l’Obamacare, est entré pleinement en vigueur. Depuis lors, la grande majorité des nouvelles concernant la réforme de santé ont été de bonnes nouvelles, mettant à mal les prédictions désastreuses du catastrophisme de droite. Mais cette semaine a apporté son lot de mauvaises nouvelles : le géant des assurances, Aetna, a annoncé qu’il allait se retirer d’une grande partie des « échanges », ces marchés d’assurance spéciaux établis par la loi.

    Cela ne veut pas dire que la réforme est sur le point de s’effondrer. Mais de véritables problèmes vont émerger. Certains problèmes seraient relativement faciles à régler dans un système politique normal, un système dans lequel les partis peuvent faire des compromis pour que le gouvernement puisse travailler. Mais ils ne seront pas résolus si nous élisons un président qui n’a aucune idée de quoi faire (bien qu’il se tournerait vers des gens formidables, les meilleurs, pour être conseillé. Croyez-moi. Pas du tout). Et ils seront difficiles à résoudre même avec un président compétent et qui sait ce qu’elle fait si elle doit faire face à une opposition digne d’une politique de la terre brûlée de la part d’un Congrès hostile.
Voici ce qu’il en est aujourd’hui : depuis que l’Obamacare est entré en vigueur en janvier 2014, deux choses se sont produites. Tout d’abord, le pourcentage d’américains qui ne sont pas assurés a chuté brutalement. Deuxièmement, la croissance des coûts de santé a fortement ralenti, ce qui fait que la loi coûte moins que prévu à la fois aux consommateurs et aux contribuables.

    Où est donc le problème ?
    Eh bien l’Obamacare est un système qui repose sur les compagnies d’assurance privées qui fournissent une grande partie de la couverture étendue de cette loi (pas entièrement, parce que Medicaid étendu est également une grande partie du système). Et une grande partie de ces assureurs privés se retrouvent aujourd’hui à perdre de l’argent, parce que des américains qui n’étaient pas assurés auparavant et qui s’inscrivent s’avèrent être plus malades et plus en demande de soins qui coûtent cher que ce que l’on pensait.

    . . . . . .
    #Paul_Krugman #Etats_unis #Médicare

  • How #Big_Pharma Uses Charity Programs to Cover for Drug Price Hikes
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-05-19/the-real-reason-big-pharma-wants-to-help-pay-for-your-prescription

    PSI is a patient-assistance charitable organization, commonly known as a copay charity. It’s one of seven large charities (among many smaller ones) offering assistance to some of the 40 million Americans covered through the government-funded Medicare drug program. Those who meet income guidelines can get much or all of their out-of-pocket drug costs covered by a charity: a large initial copay for a prescription, another sum known as the coverage gap or the donut hole, and more-modest ongoing costs. It adds up fast. After Turing raised Daraprim’s price, some toxoplasmosis patients on #Medicare had initial out-of-pocket costs of as much as $3,000.

    That’s just a fraction of the total cost. Turing’s new price for an initial six-week course of Daraprim is $60,000 to $90,000. Who pays the difference? For Medicare patients, U.S. taxpayers shoulder the burden. Medicare doesn’t release complete data on what it pays pharmaceutical companies each year, but this much is clear: A million-dollar contribution from a pharmaceutical company to a copay charity can keep hundreds of patients from abandoning a newly pricey drug, enabling the donor to collect many millions from Medicare.

    #complicité #vicié #vicieux

  • Ouverture des #données de #Medicare : l’Open Data à l’américaine met les #médecins sous pression
    http://www.larevuedudigital.com/2014/04/bigdata/ouverture-des-donnees-de-medicare-lopen-data-a-lamericaine-met-les

    C’est historique. La base de données des paiements effectués par le système de #santé public américain Medicare – financé par les #contribuables – a été ouverte au public. Les conséquences ne font que commencer. On apprend notamment qu’un groupe de #docteurs a perçu plus de 3 millions de dollars chacun en 2012.

    L’un d’entre eux a même reçu 21 millions de dollars. C’est une des découvertes de l’Associated Press (AP) http://bigstory.ap.org/article/medicare-database-reveals-top-paid-doctors qui a analysé les données sur les médecins rendues publiques par l’administration Obama dans le cadre de la politique de communication sur le coût du système de santé.

    Un petit groupe de 344 médecins

    Ce petit groupe de médecins ainsi mis en exergue est composé de 344 praticiens parmi les 825 000 médecins ayant été payés par le système Medicare. Pour ce petit groupe, le total des #dépenses est de 1,5 milliard de dollars. Un médecin sur quatre dans ce groupe des plus payés – soit 87 – exercent en Floride. Il s’agit d’un état connu insiste l’AP pour son niveau de dépenses élevé auprès de Medicare et un haut niveau de #fraude.

    Toujours dans ce groupe, on trouve 151 ophtalmologues qui représentent à eux seuls 658 millions de dépenses. Quant aux spécialistes du cancer, ils pèsent pour 477 millions de dollars. L’AP avance une explication sur cette surreprésentation des ophtalmologues par leur usage d’un médicament, le Lucentis, très coûteux. Au global, 1% des médecins ont reçu 14% des 77 milliards de dollars de dépenses recensées. Le paiement médian s’est élevé à 30 265 $.

    Action en justice

    Si l’AP publie ces chiffres, c’est que jusqu’à ce mois d’Avril ces données étaient confidentielles. Les organisations de médecins étaient allées en justice pour en empêcher la divulgation, afin que l’on n’empiète pas sur la vie privée des médecins. Les employeurs, les assureurs, les groupes de consommateurs et la presse avaient demandé cette ouverture des données.

    Leurs arguments étaient que cela permettrait de guider les patients vers les médecins qui délivrent des soins de qualité à un prix correct. Un juge a finalement levé l’obstacle principal, et l’administration Obama a informé l’American Medical Association qu’elle allait ouvrir ces données. Et en Avril 2014, The Centers for Medicare and Medicaid Services a publié les données sur plus de 880 000 médecins et autres prestataires médicaux qui ont collectivement reçu 77 milliards de dollars du système Medicare en 2012. Les données sont nominatives et identifient les médecins.

    L’AP estime que l’analyse des données devrait permettre d’identifier les modèles de prise de décision des médecins par les chercheurs qui étudient ce qui amène au coût total de 2, 8 trillions de dollars annuels du système de santé.

    L’American Medical Association estime pour sa part que ces données, livrées telles quelles, hors contexte, vont faire plus de mal que de bien. Et qu’elles ne donneront pas d’indication sur la qualité des soins fournis par les médecins. De fait, de multiples raisons peuvent expliquer les coûts plus élevés de certains médecins par rapport à d’autres, telles que le coûts des équipements nécessaires, la taille des équipes aidant le médecin, l’âge moyen des patients, …. L’AP mise sur la divulgation de ces données pour améliorer la qualité des soins au fur et à mesure que les chercheurs apprendront à creuser dans ces données.

    Il pourrait être possible de connaître le nombre d’opérations menées par un chirurgien, et les recherches ont montré que pour de nombreuses procédures, il vaut mieux se faire opérer par un chirurgien qui les pratique fréquemment. Les données pourraient également aider à traquer les fraudes.

    TOP-PAID MEDICARE DOCTORS SAY THEY HAVE REASONS
    http://bigstory.ap.org/article/medicare-database-reveals-top-paid-doctors

    “I’m concerned that people in the community will get the wrong idea of how these billings reflect doctors’ income,” said Welch, who ranked No. 8 in Medicare payments. “Instead of blaming us, they need to have a serious discussion with the drug companies about lowering the cost of these drugs. If they want us to stop taking care of patients, then tell us that — but don’t blame us for costs.”

    Cependant, et à plus d’un titre, cette dissociation entre #AMA et #big_pharma n’est pas toujours pertinente,

    Political Ties of Top Billers for Medicare
    http://www.nytimes.com/2014/04/10/business/doctor-with-big-medicare-billings-is-no-stranger-to-scrutiny.html?_r=0

    MIAMI — Two Florida doctors who received the nation’s highest Medicare reimbursements in 2012 are both major contributors to Democratic Party causes, and they have turned to the political system in recent years to defend themselves against suspicions that they may have submitted fraudulent or excessive charges to the federal government.

    The pattern of large Medicare payments and six-figure political donations shows up among several of the doctors whose payment records were released for the first time this week by the Department of Health and Human Services. For years, the department refused to make the data public, and finally did so only after being sued by The Wall Street Journal.

    Topping the list is Dr. Salomon E. Melgen, 59, an ophthalmologist from North Palm Beach, Fla., who received $21 million in Medicare reimbursements in 2012 alone. The doctor billed a bulk of his reimbursements for Lucentis, a medication used to treat macular degeneration made by a company that pays generous rebates to its doctors

    Dr. Melgen’s firm donated more than $700,000 to Majority PAC, a super PAC run by former aides to the Senate majority leader, Harry Reid, Democrat of Nevada. The super PAC then spent $600,000 to help re-elect Senator Robert Menendez, Democrat of New Jersey, who is a close friend of Dr. Melgen’s. Last year, Mr. Menendez himself became a target of investigation after the senator intervened on behalf of Dr. Melgen with federal officials and took flights on his private jet.

    Another physician, Dr. Asad Qamar, an interventional cardiologist in Ocala, Fla., has sent at least $250,000 in donations over the last decade to the political campaigns of President Obama and other prominent Democrats; he has become the target of scrutiny related to cardiovascular treatment centers he runs in Central Florida.

    Dr. Qamar was paid more than $18 million in 2012, making him and Dr. Melgen by far the largest payment recipients nationwide, according to the data. A pathologist from New Jersey received the third largest Medicare reimbursement, $12.6 million.

    De la #corruption_légale à la #corruption_illégale #Etats-Unis

  • India’s Efforts to Aid Poor Worry Drug Makers
    http://www.nytimes.com/2013/12/30/health/indias-efforts-to-aid-poor-worry-drugmakers.html?ref=world&_r=0&pagewanted=

    American trade officials have voiced concerns about India’s treatment of drug patents, including its reasons for sometimes overriding them. President Obama discussed the issue this year with Prime Minister Manmohan Singh of India in the Oval Office, administration officials said.

    Executives in the international pharmaceutical industry, increasingly dependent on drug sales in emerging markets like India, China and Brazil, contend that India’s efforts to cancel patents threaten the global system for discovering cures (...) [*]

    (...)

    For drug companies, the most worrisome aspect of India’s efforts to lower drug prices is that other countries are beginning to follow its lead. Both Indonesia and the Philippines recently adopted patent laws modeled on India’s, and legislators in Brazil and Colombia have proposed following suit.

    (...)

    Even insured patients in the United States may wonder why they are making thousands of dollars in co-payments if these medicines cost far less in India. Treatment with Herceptin is even more expensive in the United States, so even Medicare patients must make thousands of dollars in co-pays.

    (...)

    For the Obama administration, the fight over drug patents in the developing world is a minefield. The drug industry was a major contributor to Mr. Obama’s campaign and an early and crucial backer of his health care program. But Mr. Obama’s advisers hope to avoid the mistakes of the Clinton administration, which was harshly criticized by AIDS activists for its initial stand against providing generic antiretroviral drugs to Africa.

    [*] Sur cette affirmation, un article qui affirme le contraire (via Dean Baker)
    http://research.stlouisfed.org/wp/2012/2012-035.pdf

    The initial eruption of small and large innovations leading to the creation of a new industry – from chemicals to cars, from radio and TV to personal computers and investment banking – is seldom, if ever, born out of patent protection and is, instead, the fruits of highly competitive-cooperative environments. It is only after the initial stages of explosive innovation and rampant growth end that mature industries turn toward the legal protection of patents, usually because their internal grow potential diminishes and the industry structure become concentrated.

    A closer look at the historical and international evidence suggests that while weak patent systems may mildly increase innovation with limited side-effects, strong patent systems retard innovation with many negative side-effects. Both theoretically and empirically, the political economy of government operated patent systems indicates that weak legislation will generally evolve into a strong protection and that the political demand for stronger patent protection comes from old and stagnant industries and firms, not from new and innovative ones. Hence the best solution is to abolish patents entirely through strong constitutional measures and to find other legislative instruments, less open to lobbying and rent-seeking, to foster innovation whenever there is clear evidence that laissez-faire under-supplies it.

    #santé #pharma #bigpharma #patentes #pauvres #lobby #medicare #états-unis #Inde

  • Inequality Is (Literally) Killing America | The Nation
    http://www.thenation.com/blog/177304/inequality-literally-killing-america

    Only a few miles separate the Baltimore neighborhoods of Roland Park and Upton Druid Heights. But residents of the two areas can measure the distance between them in years—twenty years, to be exact. That’s the difference in life expectancy between Roland Park, where people live to be 83 on average, and Upton Druid Heights, where they can expect to die at 63.

    Underlying these gaps in life expectancy are vast economic disparities. Roland Park is an affluent neighborhood with an unemployment rate of 3.4 percent, and a median household income above $90,000. More than 17 percent of people in Upton Druid Heights are unemployed, and the median household income is just $13,388.

    It’s no secret that this sort of economic inequality is increasing nationwide; the disparity between America’s richest and poorest is the widest it’s been since the Roaring Twenties. Less discussed are the gaps in life expectancy that have widened over the past twenty-five years between America’s counties, cities and neighborhoods. While the country as a whole has gotten richer and healthier, the poor have gotten poorer, the middle class has shrunk and Americans without high school diplomas have seen their life expectancy slide back to what it was in the 1950s. Economic inequalities manifest not in numbers, but in sick and dying bodies.

    (...)

    ... it is chronic diseases like diabetes, which are correlated with socioeconomic inequality, that are driving up the cost to the government of programs like #Medicare and #Medicaid. Overall, policymakers underestimate the costs of not prioritizing preventative care, and underestimate the long-term benefits of social spending programs.

    #Inégalité, #pauvreté, #santé, #prévention

  • À la suite des restrictions budgétaires sur #Medicare, plusieurs cliniques annoncent qu’elles vont cesser d’administrer des chimiothérapies pour les patients de plus de 65 ans atteints de cancer.

    Los recortes económicos dejan a miles de pacientes sin ’quimio’ en EE UU | Sociedad | EL PAÍS
    http://sociedad.elpais.com/sociedad/2013/04/04/actualidad/1365102758_601124.html

    Varias clínicas han anunciado esta semana que dejarán de tratar con fármacos como la quimioterapia a los pacientes con cáncer cubiertos por Medicare (seguro federal que da asistencia sanitaria a los mayores de 65 años) en los servicios comunitarios de Estados Unidos. La razón principal que argumentan es el recorte presupuestario del 2% que este servicio sufrió el pasado 1 de abril. Una situación de desamparo que sufren también otros sectores del país, como la educación o el empleo público, tras el recorte de 85.000 millones de dólares (66.000 millones de euros) del gasto público que entró en vigor el 1 de marzo como consecuencia del llamado “secuestro”.

    “Para mantenernos a flote nos hemos visto obligados a no tratar a estos pacientes. Si lo hacemos, cerraríamos en seis meses”, ha explicado a The Washington Post, Jeff Vacirca, director ejecutivo de North Shore Hematology Oncology Associates en Nueva York. “Es una decisión que hemos tomado tras debatir si atender a estos enfermos o mantenernos en el negocio”, ha añadido.

    Esta reducción del 2% en el presupuesto ha sorprendido a médicos y pacientes cubiertos por Medicare. En comparación con otro tipo de medicamentos, los fármacos del cáncer requieren de la intervención de un médico para ser aplicados, requisito que ha provocado que estén incluidos en estos recortes -la reducción económica afecta principalmente a los sueldos y al personal facultativo-

    Comme la baisse des dépenses ne peut pas se répercuter sur le prix des médicaments, le seul poste sur lequel cela serait possible serait les rémunérations…

    • En anglais, sur le même sujet

      Federal Sequester Cuts Force Cancer Patients to Move | http://www.nbcnewyork.com/news/local/Federal-Sequester-Cuts-Medicare-Cancer-Patients-Long-Island-201695891.ht

      “I have to be financially responsible to be here,” said Vacirca. “I owe it to my patients to not go out of business.”

      Vacirca has already told many of his 16,000 Medicare patients they will need to get treated at hospitals because of the sequester cuts.

      Donc, les cliniques privées ne prennent plus les patients couverts par Medicare et les renvoient vers les hôpitaux publics…

      Pour l’intéressé interviewé (qui vient de prendre sa retraite à 81 ans…),

      As for Rosen, who should be peacefully living out the rest of his life, he is saddled with the burden of having to change treatment centers and disrupt a regular routine.

      “I’ve worked my whole life. In fact, I just retired two months ago at 81,” said Rosen. “I’ve paid Social Security and all that, and I don’t see why a senior should have his benefits taken away at this point in his life.”

  • Sharp Cuts in Dental Coverage for Adults on Medicaid - NYTimes.com

    Pays de fou, santé sacrifiée, good business pour les dentistes mexicains...

    http://www.nytimes.com/2012/08/29/health/policy/hard-to-grin-while-bearing-cuts-in-medicaid-dental-coverage.html?nl=todaysh

    By ABBY GOODNOUGH
    Published : August 28, 2012

    BOSTON — Banned from tightening Medicaid eligibility in recent years, many states have instead slashed optional benefits for millions of poor adults in the program. Teeth have suffered disproportionately.

    Republican- and Democratic-controlled states alike have reduced or largely eliminated dental coverage for adults on Medicaid, the shared state and federal health insurance program for poor people. The situation is not likely to improve under President Obama’s health care overhaul: it requires dental coverage for children only.

    #santé #états-unis #medicare #soins-dentaires