• Ces Françaises et Français de confession musulmane « bien installés » qui songent de plus en plus à émigrer
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/18/francais-de-confession-musulmane-la-tentation-du-depart_6228469_3224.html

    A leurs yeux, 2015 marque le début de la suspicion permanente « de la part des pouvoirs publics, au travail, dans certains cercles amicaux », décrit Ismail ; des injonctions à « s’exprimer contre, être contre », raconte Hanan Ben Rhouma, de Saphirnews ; « condamner dans la seconde haut et fort les attentats, les messages de haine sur les réseaux, le voile, l’Iran, le Hamas ou que sais-je encore », énumère Haroun, le banquier de Bordeaux ; et des justifications incessantes. Samir n’en revient pas : « J’ai été contraint de montrer à des gens des photos de ma femme en maillot de bain à la plage et de ma fille en train de faire de la gymnastique pour prouver que je n’étais pas un intégriste. Vous n’imaginez pas ce que c’est humiliant. »

    « Il y a une accélération des départs depuis 2015 avec une montée du sentiment de stigmatisation post-attentats, confirme le sociologue Julien Talpin. De nombreuses personnes avec qui nous avons échangé, plus de 70 %, évoquent des expériences de discriminations directes mais beaucoup parlent d’une atmosphère, d’une ambiance dégradée qui fait peser sur eux une pression permanente qui les pousse à faire attention à tout ce qu’ils font, ce qu’ils disent… »

    #musulmans #Arabes #racisme #exil #émigration

    • Samir a 39 ans, un master de sociologie en poche et quinze années de bons et loyaux services dans la fonction publique territoriale, dans le Nord. « J’y croyais à la réussite républicaine, martèle-t-il. J’avais tort, quoi que je fasse, ça n’est jamais assez. Mon nom est sorti dans la presse dans une affaire absurde de soupçons d’“entrisme communautaire” : quand on vit dans les banlieues, les gens pensent qu’on ne fait que foutre le bordel, et quand on en sort, on est suspecté de vouloir “infiltrer” la République. »

  • RTS : nestlé glisse du sucre dans de la nourriture pour bébés dans des pays à faibles revenus Elisa Casciaro, Linda Bourget

    nestlé, poids lourd de l’alimentation infantile au niveau mondial, se targue de ne pas ajouter de sucre dans ses préparations pour bébés distribués en Europe. Dans de nombreux pays à revenus plus faibles, ses produits contiennent en revanche du sucre ajouté à très large échelle.

    En Afrique du Sud, les céréales pour bébé Cerelac, un produit destiné aux enfants dès six mois vendu par nestlé, contiennent six grammes de sucre par portion, soit l’équivalent d’un carré et demi avec chaque repas. Sur le paquet du produit équivalent en Suisse, la mention « sans sucre ajouté » figure pourtant au premier plan de l’emballage.


    Les pays à faibles revenus visés
    L’organisation et le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile ont fait analyser la composition d’une centaine d’aliments pour bébé vendus par nestlé dans le monde entier.

    Les conclusions de cette enquête sont sans équivoque : si la multinationale veveysane a pratiquement renoncé aux sucres ajoutés en Europe, elle en use à très grande échelle dans les produits bébés destinés à des pays à plus faibles revenus. Et ce alors que l’OMS recommande de limiter drastiquement l’apport de sucre dans l’alimentation des jeunes enfants, afin notamment de lutter contre l’obésité.
    https://www.goodnes.com/sites/g/files/jgfbjl131/files/gdn_product/field_product_images/nido-gtyxk2a9kzqunjg49h5t.png
    « En ajoutant des sucres dans ces produits, l’unique objectif de nestlé – et d’autres industriels aussi – c’est de créer une accoutumance ou une dépendance des enfants, parce qu’ils aiment le goût sucré », dénonce Laurent Gaberell, co-auteur de l’enquête de Public Eye. « Et donc, si les produits sont très sucrés, ils vont en redemander à l’avenir. »

    Sur les 78 produits de la marque Cerelac achetés en Afrique, en Amérique latine et en Asie, 75 contenaient du sucre ajouté. Avec une moyenne de 4 grammes, soit un carré de sucre, par portion. Aux Philippines, ce niveau grimpe même à 7,3 grammes par portion pour l’un des produits de l’échantillon destiné à être donné deux fois par jour à des bébés dès 6 mois.

    Utilisation de sucrose et de miel
    Les produits de la marque Nido, distribués dans de nombreux pays, sont aussi concernés. « nestlé n’hésite pas à mettre en avant le fait que ces produits sont ’sans sucrose’, alors qu’ils contiennent du sucre ajouté sous forme de miel. Or le miel et le sucrose sont tous deux considérés par l’OMS comme des sucres qui ne doivent pas être ajoutés aux aliments pour bébés », écrit Public Eye.

    « nestlé l’explique d’ailleurs très bien dans un quiz didactique : remplacer le sucrose par du miel ne présente ’aucun avantage scientifique pour la santé’, car tous deux peuvent contribuer ’à la prise de poids, voire à l’obésité’. »


    Interrogé sur ces pratiques, nestlé répond de façon générale : « Toutes nos recettes sont conformes aux lois internationales et locales, y compris les exigences sur l’étiquetage ». La multinationale ajoute encore que « de légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs, notamment des lois, sans compromettre la qualité de nos produits. »

    Une stratégie marketing
    L’enquête pointe également du doigt le marketing du géant de l’agroalimentaire, qui flirte avec les allégations de santé. Sur un paquet de Mucilon vendu au Brésil (soit l’équivalent de Cerelac), il est écrit « contribue à l’immunité et au développement cérébral ».

    Et la stratégie ne s’arrête pas là, selon Laurent Gaberell. "Un des aspects clés de la stratégie marketing de nestlé, c’est ce qu’on appelle le marketing médical. Il s’agit d’embarquer des professionnels de la santé dans la promotion directe ou indirecte de leurs produits", explique-t-il. « On a vu par exemple le cas d’une nutritionniste au Panama qui, sur les canaux en ligne, recommande le produit Nido 1+, celui-là même qui contient pourtant presque deux carrés de sucre par portion. »

    Là encore, nestlé affirme respecter le cadre légal des différents marchés sur lesquels ses produits sont distribués. « Nous nous conformons à toutes les réglementations applicables dans tous les pays où nous opérons et nous avons mis en place des procédures strictes pour garantir nos communications », se défend la multinationale.

    Des laboratoires parfois réticents
    Le 17 avril, l’émission On en parle a également reçu Laurent Gaberell, expert alimentation et agriculture à Public Eye et auteur du rapport. Il y raconte comment, durant l’enquête, des laboratoires suisses ont refusé d’analyser les produits nestlé. « Nous étions transparents sur notre projet et prêts à payer, mais nous avons essuyé plusieurs refus. Un laboratoire en particulier nous a répondu ne pas être en mesure de collaborer avec nous, car ‘cela pourrait mettre les intérêts de ses clients existants en danger’. Ces réponses montrent le pouvoir et la protection dont bénéficie nestlé dans notre pays. »

    L’émission a également demandé à nestlé ses explications concernant les variations de quantités de sucres ajoutés entre pays, ce à quoi la multinationale a répondu : « De légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs - notamment des réglementations et de la disponibilité des ingrédients au niveau local - et ne compromettent en aucun cas la qualité de nos produits. »

    Laurent Gaberell réagit : « Soyons sérieux : nestlé n’a pas retiré le sucre de ses produits pour bébés en Suisse en raison de la réglementation ou d’un manque de disponibilité du sucre sur le marché. L’entreprise l’a fait pour répondre aux attentes des consommatrices et consommateurs, qui savent que cette pratique n’est plus acceptable chez nous. De plus, ne s’agit pas de ‘légères variations’. En Suisse, nestlé a complètement retiré le sucre de ses produits pour bébés, mais continue d’en ajouter en énormes quantités dans d’autres pays. »

    nestlé ajoute : « Nous déclarons toujours la totalité des sucres présents dans nos produits, y compris ceux provenant du miel, par exemple. » Les consommateurs et consommatrices auraient-ils donc l’information sur la teneur en sucre ajouté des produits à disposition ? Pas vraiment, selon Laurent Gaberell : « Les industriels sont contraints d’indiquer la présence des glucides dans la liste des ingrédients, mais dans la plupart des pays, ils ne sont pas tenus d’indiquer la teneur en sucre ajoutés des produits. »
    #nestlé #sucre #bébé #Santé #multinationales #multinationale #alimentation #obésité #Suisse

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/nestle-glisse-du-sucre-dans-de-la-nourriture-pour-bebes-dans-des-pays-a-faibles-

  • Des enregistrements en 2023 (2)

    Des disques et des musiques récentes. Prendre le temps de s’arrêter, d’écouter des albums. Ne pas se laisser guider par des algorithmes qui ne peuvent que fermer des fenêtres. S’éloigner des critères privilégiés par des commerçants, rarement disquaires, ou des productions des majors…
    De multiples éditeurs nous permettent d’écouter des musiques et non de la programmation « profitable ». Quelques disques enregistrés, ici en 2023 au hasard des écoutes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/17/des-enregistrements-en-2023-2

    #musique #jazz

  • Giorgia Meloni assigne l’historien Luciano Canfora en justice pour diffamation, une aberration
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/giorgia-meloni-assigne-lhistorien-luciano-canfora-en-justice-pour-diffama

    Pour avoir qualifié la Première ministre italienne de « néonazie dans l’âme », le chercheur comparaît devant la justice italienne le 16 avril, alerte un collectif d’une centaine d’intellectuels et de journalistes. La dirigeante met l’Italie en coupe réglée et s’attaque à tous les contre-pouvoirs.
    –—
    A l’heure où les libertés académiques sont menacées partout dans le monde, nous, historiens, philologues, philosophes, éditeurs, journalistes, souhaiterions alerter l’opinion publique sur une affaire extrêmement grave, et qui n’a pourtant jusqu’à présent fait l’objet d’aucun article dans la presse française.

    Le 16 avril prochain aura lieu à Bari un procès sans exemple en Europe depuis 1945. L’historien #Luciano_Canfora, l’un des plus grands intellectuels italiens, est attaqué en #diffamation, à 81 ans, par nulle autre que la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni.

    Voici les faits qui lui sont reprochés : il y a deux ans, lors d’une conférence dans un lycée, Luciano Canfora a qualifié #Giorgia_Meloni de « néonazie dans l’âme ». Il faisait par là allusion au fait que le parti qu’elle dirige, Fratelli d’Italia, trouve ses origines historiques dans la « République de Salò » (1943-1945), sorte de protectorat #nazi gouverné par un #Mussolini Gauleiter du IIIe Reich, et qui fit régner dans l’#Italie du Nord un régime de terreur que les Italiens désignent couramment sous le nom de « nazifascisme ». Cette filiation est incontestable. Et de fait, Fratelli d’Italia arbore toujours la flamme tricolore du Mouvement social italien (MSI), dont le nom reprenait la titulature de #Salò : République sociale italienne (RSI).

    Le fondateur de ce parti, Giorgio Almirante (1914-1988) affirmait encore en 1987 que le fascisme était « le but ultime » (« il traguardo ») de son parti. Ces origines n’ont jamais été reniées par Giorgia Meloni, qui célébrait récemment Giorgio Almirante – rédacteur de la revue raciste et antisémite la Difesa della Razza (de 1938 à 1943), puis chef de cabinet d’un ministre de Salò – comme « un politique et un patriote, un grand homme que nous n’oublierons jamais », ni d’ailleurs par aucun des membres de son parti, à commencer par le président du Sénat, Ignazio La Russa, qui se vante d’avoir chez lui des bustes de Mussolini.

    Tous, systématiquement, refusent de se définir comme antifascistes : c’est comme si, en France, un gouvernement refusait de revendiquer l’héritage de la Résistance. De là des scènes pénibles, comme lorsque Ignazio La Russa, en visite au Mémorial de la Shoah en compagnie d’une rescapée des camps, la sénatrice Liliana Segre, répond aux journalistes qui lui demandaient s’il se sentait, ce jour-là, « antifasciste » : « N’avilissons pas ces occasions. »

    Giorgia Meloni n’a jamais condamné les manifestations néofascistes récentes, notamment celle qui a eu lieu récemment à Rome, Via Acca Larentia, ni les violences néofascistes comme le passage à tabac de lycéens à Florence l’an dernier, et elle s’est même permis – ce qui est une première en Italie – de tancer le président de la République, le très modéré Sergio Mattarella, parce que, conformément à ses fonctions de gardien de la Constitution, il avait protesté contre la violence inouïe avec laquelle la police avait réprimé des manifestations pacifistes d’étudiants à Pise et à Florence.

    Très loin de l’image modérée qu’elle projette sur la scène internationale, Giorgia Meloni est, en réalité, en train de mettre l’Italie en coupe réglée. Elle ne cache nullement son intention de faire évoluer l’Italie vers le modèle illibéral de la Pologne et de la Hongrie. « On pense que c’est inconcevable, mais cela pourrait arriver », déclarait en début d’année Giuliano Amato, ancien Premier ministre et président émérite de la Cour constitutionnelle. Peu après, et comme par hasard, le ministère de la Justice annulait à la dernière minute une présentation de son dernier livre devant les détenus d’une prison… C’est que cette politique comprend un volet culturel fondamental, qui n’épargne même pas un dessin animé comme Peppa Pig (un épisode montrait un jeune ours polaire élevé par un couple de lesbiennes). Il s’agit, comme l’affirmait Gianmarco Mazzi, secrétaire d’Etat à la Culture, de « changer la narration du pays ».

    Tous les contre-pouvoirs possibles sont visés : médias publics, institutions culturelles, animateurs vedettes, journalistes d’investigation, et bien sûr intellectuels. Une émission récente recensait un nombre de procès impressionnant (et la liste n’est pas exhaustive) : le ministre du Développement économique, Adolfo Urso, attaque La Repubblica et Report ; le ministre de la Défense, Guido Crosetto, attaque Domani et Il Giornale ; le Secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari attaque Domani, La Stampa et Dagospia.

    La sœur de Giorgia Meloni s’invite à la fête en attaquant en justice un caricaturiste du Fatto Quotidiano. Les deux sœurs se sont même associées pour poursuivre chacune de son côté Brian Molko, le chanteur du groupe britannique Placebo… On apprend maintenant que le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida, beau-frère de Giorgia Meloni, poursuit une professeure de philosophie de La Sapienza, Donatella di Cesare, mais aussi le recteur de l’université pour étrangers de Sienne, Tomaso Montanari. « Ils ont la peau délicate », ironise Pier Luigi Bersani (PD).

    C’est dans ce contexte que Giorgia Meloni a fait condamner le grand écrivain Roberto Saviano à 1 000 euros de dommages en première instance (elle en demandait 75 000) pour avoir osé traiter de « salauds » la Première ministre et son vice-Premier ministre Matteo Salvini suite à la mort d’un bébé sur un bateau de migrants : « Giorgia Meloni me considère comme un ennemi », expliquait l’écrivain. « Sa volonté et celle de ses associés au gouvernement est de m’anéantir. […]. Ils ont traîné en justice la parole, la critique politique. Ils ont contraint des juges à définir le périmètre dans lequel il est possible de critiquer le pouvoir », explique-t-il à Libération.

    Luciano Canfora, qui jouit d’une immense notoriété dans son pays, est donc la prochaine cible. « Un des succès de Giorgia Meloni », faisait observer Federico Fubini, du Corriere della Sera, « c’est qu’elle est parvenue à rendre presque impoli le fait de lui demander ce qu’elle pense du #fascisme  ». C’est précisément cette impolitesse qu’a osé commettre le savant helléniste.

    Nous sommes loin de partager tous les positionnements politiques de Luciano Canfora. Nous n’en sommes que plus libres pour affirmer son droit absolu à les exprimer. Bien plus : c’est notre devoir. Comme le formula si fortement l’un des plus grands juristes du siècle dernier, Oliver Wendell Holmes (1809-1894) : « S’il y a un principe […] qui exige plus impérieusement que tout autre d’être respecté, c’est le principe de la libre-pensée – non pas la liberté de pensée pour ceux qui sont d’accord avec vous, mais la liberté pour la pensée que vous détestez. » Freedom for the Thought That We Hate : ce fut le titre d’un grand livre d’Anthony Lewis. Il devient plus qu’urgent de le traduire.

    Toutes et tous, le mardi 16 avril, nous serons présents en pensée au tribunal de Bari, aux côtés du professeur Luciano Canfora.

  • Explodierende Betriebskosten – warum viele Berliner Museen immer öfter geschlossen bleiben
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/explodierende-betriebskosten-warum-viele-berliner-museen-immer-oeft

    Geld ist reichlich da bei den SMPK für ganz viel Selbstbeschäftigung und Tourismusoptimierung. Nur an der Zugänglichkeit wird ein bischen gespart. Was solls, das merkt doch keiner, ohne Besuchergewerkschaft.

    15.4.2024 von Harry Nutt - Von dieser Woche an bleiben einige Häuser der Stiftung Preußischer Kulturbesitz montags und dienstags geschlossen. Warum das ein dramatisches Warnsignal ist.

    Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz (SPK) hat viel vor in diesem Jahr. In einer beinahe gehetzt wirkenden Veranstaltung präsentierten Hermann Parzinger und Co vergangene Woche stolz ihre Pläne. In der Abfolge von Ausstellungen, Konzerten und Einzelevents schien die geplante Eröffnung des Zentraldepots der Staatlichen Museen in Friedrichshagen fast unterzugehen.

    In Köpenick gelangt ein 100-Millionen-Projekt zum baulichen Abschluss, mit dem die Depots und Werkstätten, die sich bislang an verschiedenen Standorten befanden, auf einer Nutzungsfläche von 13.000 Quadratmetern zusammengeführt werden sollen. 2014 waren dort das Speichermagazin für die Staatsbibliothek, das Ibero-Amerikanische Institut und die bpk-Bildagentur für Kunst, Kultur und Geschichte in Betrieb genommen worden. Unmittelbar daneben ist zwischenzeitlich das Zentraldepot entstanden, ein imposanter Funktionsbau des Architekturbüros AV1 aus Kaiserslautern.

    Zahlreiche Häuser bleiben einen weiteren Tag geschlossen

    Die Stimmung ist allerdings gedämpft. Unmittelbar nach der Eröffnung, so hieß es hinter vorgehaltener Hand, müsse man womöglich wieder schließen. An allen Standorten explodieren die Betriebskosten. Vor diesem Hintergrund darf man die nun angekündigte Kürzung der Öffnungszeiten in vielen Museen auch als Warnschuss betrachten. Von diesem Dienstag an bleiben zahlreiche Häuser für einen weiteren Tag pro Woche geschlossen, die täglichen Öffnungszeiten werden verkürzt.

    Betroffen sind auf der Museumsinsel das Alte Museum und das Bode-Museum. Neue Regelungen gelten für Kunstbibliothek, Kupferstichkabinett und Kunstgewerbemuseum am Kulturforum sowie die Friedrichswerdersche Kirche, das Museum Europäischer Kulturen in Dahlem, die Sammlung Scharf-Gerstenberg in Charlottenburg und das Schloss Köpenick. Diese Häuser bleiben nach Angaben der SPK montags und dienstags geschlossen und reduzieren zudem teilweise ihre Öffnungszeiten zu den auch bisher weniger frequentierten Tageszeiten. Zugleich wolle man flexibler auf Besucherströme reagieren, sagte Hermann Parzinger gegenüber der Deutschen Presse-Agentur (dpa). Bei der in dieser Woche in der Alten Nationalgalerie eröffnenden Caspar-David-Friedrich-Ausstellung ist mit einer Ausdehnung der Zeiten bis in die Abendstunden zu rechnen.

    Zum SPK-Verbund gehören einige der bedeutendsten Museen der Welt. Nun jedoch könnte es immer häufiger heißen: vorübergehend geschlossen. Bei der von allen Beteiligten als Meilenstein beschworenen Reform der Preußenstiftung bleibt derweil die Finanzausstattung des Kulturtankers SPK weiterhin ausgespart.

    #Berlin #Museum #Kultur #Inflation

  • Mutations bloquées : Paris, département-prison pour les enseignants
    https://www.liberation.fr/societe/education/mutations-bloquees-paris-departement-prison-pour-les-enseignants-20240413

    Selon les chiffres du ministère de l’Education nationale transmis par les syndicats, dans le premier degré, 749 enseignants ont demandé à quitter Paris pour la rentrée scolaire 2023. Seules 65 demandes ont été satisfaites. Avec un taux de réussite de sortie d’à peine plus de 8,5%, Paris est devenu, pour beaucoup d’enseignants, un département-prison.

    Dans l’éducation nationale, les #mutations sont soumises à l’immuable système à points. Chaque année, selon le type d’établissement, l’ancienneté, la situation familiale et personnelle, un enseignant engrange un certain nombre de points, lui permettant ensuite de demander un changement de département. Dans le premier degré, « il faut un certain nombre de points pour sortir de son département mais aussi pour entrer dans le nouveau. Donc, selon les départements, le nombre de points nécessaire peut atteindre des sommets », précise Cécile Suel, secrétaire nationale du syndicat SE-Unsa, chargée du parcours professionnel. Exemple : pour quitter Paris à la rentrée 2023, il fallait minimum 874 points. Pour entrer dans le département de Seine-Maritime – que Marion vise – il en fallait 201. Sauf qu’après neuf ans d’enseignement, la jeune femme en a accumulés… 78. « Autant vous dire que je n’aurai jamais mon mouvement. Je sais que j’aurai #démissionné avant de l’avoir », partage-t-elle.

    A Paris, outre les convenances personnelles et les envies d’ailleurs de chacun, c’est le coût de la vie qui pousse les #enseignants outre-périphérique. Car le salaire de ces fonctionnaires (loin d’être mirobolant) est le même partout en France. « Enfin, on a quand même une prime dite d’habitation qui est de 56 euros par mois », s’étrangle Marion. Sauf qu’à Paris, « le prix des loyers n’est pas compatible avec le niveau de rémunération des professeurs des écoles. Ils ont le choix entre habiter dans une petite surface intra-muros ou aller s’installer à 1h30 et faire la route tous les matins et tous les soirs », abonde Cécile Suel.

    [...] Après vingt-cinq ans d’enseignement, Sonia s’est mise en #disponibilité de l’#éducation nationale. Accordée aux #fonctionnaires sous certaines conditions, cette situation temporaire d’arrêt de travail concernait 3% des agents en 2022-2023, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, et fait perdre salaire et cotisations retraite pendant une durée déterminée. Après avoir posé ses valises à #Paris en 2012, Sonia aimerait gagner les Bouches-du-Rhône pour y rejoindre sa conjointe. Ses 360 points ne lui permettant pas de prétendre au département dans l’académie d’Aix-Marseille, se mettre en disponibilité tenait, selon elle, de l’unique horizon. « C’est un sacrifice, avec des risques : plus aucun salaire, la découverte des entretiens d’embauche à la chaîne… Mais c’est la seule solution que j’ai pour qu’on accepte mon mouvement », regrette-t-elle. En plus de lui permettre de rejoindre sa conjointe, être en disponibilité est aussi, selon elle, un moyen de faire pression et d’appuyer sa demande de mouvement.

    [...] Aujourd’hui, une des seules façons de voir sa disponibilité acceptée est de faire valoir les raisons familiales et se pacser avec son conjoint installé dans une autre ville, affirment les syndicats et les enseignantes interrogés. Un secret de polichinelle de l’éducation nationale : nombreux sont ceux à avoir recours à la pratique, non pas par engagement romantique mais pour accélérer sa carrière.

    [...] Si le pacs permet de demander un rapprochement de conjoint, il permet aussi et surtout de considérablement faire gonfler son pécule. [...] Dans le détail, à la signature du pacs, l’enseignant séparé de son conjoint récolte d’emblée 150 points. Il gagne ensuite 190 points la première année de séparation, 325 la deuxième, 475 la troisième, et 600 pour quatre ans et plus de séparation. Pour Pauline, après sept années dans la grisaille parisienne, le pari est enfin gagné : grâce à son pactole, la jeune femme fera sa rentrée 2024 dans le Sud, comme souhaité.

  • Policing migration: when “harm reduction” means “multipurpose aerial surveillance”

    The EU’s latest “#operational_action_plan” on migrant smuggling gives a central role to #Europol, which will receive data resulting from more than two dozen joint police operations launched by EU member states, EU agencies and a range of non-EU states. The UK is heavily involved in the plan, and is leading one activity. One objective is for harm reduction and assistance to victims, but the only activity foreseen is for Frontex to increase use of its “#EUROSUR_Fusion_Services, including the #Multipurpose_Aerial_Surveillance aircraft service.”


    Police against people smuggling

    The action plan (pdf) covers the 2024-25 period and contains an outline of 25 activities listed under eight strategic goals, but offers no insight into the causes of human smuggling, and none of the activities are framed at addressing causes.

    The overall aim is to control migration flows both into the EU and within the EU, and to enhance police cooperation between national law enforcement authorities, EU agencies (Europol, #Frontex and the #EU_police_database_agency, #eu-LISA) and with countries outside the EU, through joint operations and the exchange of information and intelligence.

    Many of the activities include targets for arrests: one led by Poland, for example, foresees the arrest of 200 facilitators of irregular migration per year; another, led by Cyprus, expects at least 1,000 “apprehensions/arrests”.

    In 2015, Statewatch exposed a planned EU-wide police operation against irregular migrants called ‘Mos Maiorum’, which led to significant media coverage and political controversy, as well as numerous actions to inform people of their rights and to try to map police activities. Since then, the number of such operations has skyrocketed, but attention has dwindled.

    European plan

    The 2024-25 plan is part of the #European_Multidisciplinary_Platform_Against_Criminal Threats, a now-permanent initiative (https://www.statewatch.org/statewatch-database/eu-joint-police-operations-target-irregular-migrants-by-chris-jones) through which joint police operations are coordinated. It is managed by Europol, with political control exercised by the member states in the Council of the EU.

    A “leader” is assigned to each activity in the action plan, responsible for initiating and reporting on the relevant activity, with “key performance indicators” often indicated in respect of each one.

    The leaders include nine EU member states (Austria, Cyprus, France, Germany, Greece, Italy, Poland, Portugal and Spain), the UK, as well Frontex, Europol, eu-LISA and the European Police College (CEPOL).

    Europol will provide overall support across all the different activities and is specifically responsible for leading four activities.

    In many activities led by national police forces, it is specified that a goal is also to participate in other Europol initiatives, such as the “Europol Cyberpatrol to target and identify targets” and Europol’s European Migrant Smuggling Centre. The Operational Action Plan stipulates that other, unspecified, “Europol tools” may be used “where appropriate”.

    The action plan specifies that the operational data emanating from the activities is to be shared with Europol to be processed through its Analysis Projects, further swelling the databases at its headquarters in The Hague.

    The first version of the action plan was circulated amongst member states two weeks before the European Commission published a proposal to reinforce Europol’s powers in relation to migrant smuggling, arguing that they were urgently needed – though this assessment was not shared by the member states.

    Strategic goals

    The 26 activities outlined in the plan are designed to contribute to eight strategic goals:

    - Criminal intelligence picture. The activities under this heading are for Europol to provide a “situational picture of migrant smuggling” including threat assessments, updates on migratory routes, “modi operandi” and future trends, which will be made available to member states and third countries. It will involve sharing information with Frontex. Europol also aims to “strengthen the strategic and tactical intelligence picture on the use/abuse of legal business structures by criminal networks” not only in respect of migrant smuggling, but throughout “all main crime areas affecting the EU”.
    - Investigations and judicial response. There are 11 activities planned in relation to this goal. The objective is to prepare and conduct investigations and prosecutions. Police forces of different member states lead the activities and set out specific targets by reference to the numbers of arrests, initiated investigations and identified networks. Each planned activity appears to reflect specific national or local police force priorities. Germany for instance aims to “detect 5,000 irregular migrants” per year, and arrest 500 “facilitators”, whilst France focuses on seizing 100 small boats crossing the Channel to the UK. Spain focuses on air routes, including links between human smuggling and drug trafficking; and Portugal’s aim is to disrupt “marriages of convenience abuse and associated threats” (400 cases specifically). Europol also leads an activity aimed at the development of “intelligence products in support of MS investigations” (50 per year) and Frontex aims to focus on border checks and surveillance measures on the EU external borders (with 1,000 “apprehensions/arrests”).
    - Coordinated controls and operations targeting the online and offline trade in illicit goods and services. The only activity planned in relation to this goal is by the French police forces, to improve law enforcement response against “those utilising the Dark Web and other internet messenger applications to enable illegal immigration and document fraud”. The dark web is identified as an “intelligence gap” in this context.
    - Criminal finances, money laundering and asset recovery. Led by the UK, the activity planned under this goal heading is to disrupt money flows specifically within hawaladar networks.
    - Document fraud. Frontex, as well as French and German police forces each lead activities under this goal aimed at “targeting networks or individuals” involved in document fraud. In this respect, Frontex’s “Centre of Excellence for Combating Document Fraud” has a key role.
    – Capacity building through training, networking and innovation. This involves activities aimed at improving the skills, knowledge and expertise of law enforcement and judicial authorities, led by CEPOL, eu-LISA (on the use of SIS and Eurodac databases) and German police forces.
    - Prevention, awareness raising and harm reduction, as well as early identification and assistance to victims. The only goal that is expressed as being aimed at improving the safety of people is led by Frontex, and is focused on the detection of migrant smuggling through the “use of EUROSUR Fusion Services, including the Multipurpose Aerial Surveillance aircraft service, for [member states] and stakeholders to support more effective detecting, preventing and combating illegal immigration and migrant smuggling.” No mention is made of identification, assistance or victims.
    - Cooperation with non EU partners: under this last goal, one activity is led by Austrian police forces, aimed at expanding the geographical focus of the Task Force Western Balkans to Turkey and “other relevant countries of origin and transit”. The work is already based on intelligence information provided by Europol and Frontex and aims to “enhance mobile phone extractions” (the link here is not clear). The second activity listed under this last goal is led by Europol, and aims to provide a “common platform for EU agencies, military, law enforcement and other stakeholders to exchange intelligence on criminal networks operating along the migration corridors”, creating a broad and focal role for itself in information exchange with a wide range of stakeholders, including private companies.

    For the purposes of the Operational Action Plan, “migrant smuggling” is broadly defined as:

    “…the process of facilitating the unlawful entry, transit or residence of an individual in a country with or without obtaining financial or other benefits. Migrant smuggling entails the facilitation of illegal entry to the EU and of secondary movements within the EU. It can also involve facilitating the fraudulent acquisition of a residence status in the EU.”

    It therefore does not require the involvement of any benefit and includes movements within the EU.

    https://www.statewatch.org/news/2024/april/policing-migration-when-harm-reduction-means-multipurpose-aerial-surveil
    #surveillance #surveillance_aérienne #migrations #réfugiés #données #coopération_policière #European_Police_College (#CEPOL) #European_Migrant_Smuggling_Centre #Europol_Cyberpatrol

  • Manifestive tekno anti répression - expansive.info
    https://expansive.info/Manifestive-tekno-anti-repression-4478

    La free party se lève le 13 avril 2024 dans les plus grandes villes de France, à l’occasion d’une grande manifestive, pour lutter contre les moyens répressifs toujours plus forts mis en place par les gouvernements. Tous les moyens sont bons pour brider le mouvement #free_party ; les représentants de l’autorité publique et les politiques s’acharnent, encore et toujours, chaque week-end sur les teufeur.euse.s…

    https://warriorecords.bandcamp.com/track/wasted-time


    #musique

  • « Notre travail, c’est du bidouillage » : la #débrouille impossible pour sauver l’#école_publique | #StreetPress

    https://www.streetpress.com/sujet/1712654163-travail-bidouillage-debrouille-impossible-sauver-ecole

    #Profs absents et jamais remplacés
    « On a demandé à des #AESH de repeindre le mur du préau de l’école ! » C’était il y a longtemps, mais Florence s’en souvient très bien. « Ça m’a marquée. » Un exemple qui illustre le #bricolage permanent imposé au #personnel de l’#école. « Dans certains collèges du 93, il n’y a pas assez de #chaises pour les #élèves », lâche Yuna, professeur en école maternelle à Paris. À l’image du collège Travail Langevin à Bagnolet, dont StreetPress racontait récemment les galères. Les #murs des #locaux sont moisis et laissent passer la pluie. Il manque une #infirmière_scolaire et une #assistante_sociale.

    #lucie_inland

  • Trio : batterie, contrebasse et piano (24)

    « Le » trio par excellence. Volontairement j’ai indiqué les instruments par ordre alphabétique. Une diversité surprenante, des inventions et des (dés)équilibres toujours renouvelés, des surprises encore, malgré les effets de mode de certains.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/10/trio-batterie-contrebasse-et-piano-24

    #musique #jazz

  • Pythagoras was wrong: there are no universal musical harmonies, study finds
    https://www.cam.ac.uk/research/news/pythagoras-was-wrong-there-are-no-universal-musical-harmonies-study-finds

    https://www.youtube.com/watch?v=gm2midoq-KQ

    Tom Almeroth-Williams - The tone and tuning of musical instruments has the power to manipulate our appreciation of harmony, new research shows. The findings challenge centuries of Western music theory and encourage greater experimentation with instruments from different cultures.

    “There are many more kinds of harmony out there.” Peter Harrison

    According to the Ancient Greek philosopher Pythagoras, ‘consonance’ – a pleasant-sounding combination of notes – is produced by special relationships between simple numbers such as 3 and 4. More recently, scholars have tried to find psychological explanations, but these ‘integer ratios’ are still credited with making a chord sound beautiful, and deviation from them is thought to make music ‘dissonant’, unpleasant sounding.

    But researchers from the University of Cambridge, Princeton and the Max Planck Institute for Empirical Aesthetics, have now discovered two key ways in which Pythagoras was wrong.

    Their study, published in Nature Communications, shows that in normal listening contexts, we do not actually prefer chords to be perfectly in these mathematical ratios.

    “We prefer slight amounts of deviation. We like a little imperfection because this gives life to the sounds, and that is attractive to us,” said co-author, Dr Peter Harrison, from Cambridge’s Faculty of Music and Director of its Centre for Music and Science.

    The researchers also found that the role played by these mathematical relationships disappears when you consider certain musical instruments that are less familiar to Western musicians, audiences and scholars. These instruments tend to be bells, gongs, types of xylophones and other kinds of pitched percussion instruments. In particular, they studied the ‘bonang’, an instrument from the Javanese gamelan built from a collection of small gongs.

    “When we use instruments like the bonang, Pythagoras’s special numbers go out the window and we encounter entirely new patterns of consonance and dissonance,” said Dr Harrison, a Fellow of Churchill College.

    “The shape of some percussion instruments means that when you hit them, and they resonate, their frequency components don’t respect those traditional mathematical relationships. That’s when we find interesting things happening.”

    “Western research has focused so much on familiar orchestral instruments, but other musical cultures use instruments that, because of their shape and physics, are what we would call ‘inharmonic’.

    The researchers created an online laboratory in which over 4,000 people from the US and South Korea participated in 23 behavioural experiments. Participants were played chords and invited to give each a numeric pleasantness rating or to use a slider to adjust particular notes in a chord to make it sound more pleasant. The experiments produced over 235,000 human judgments.

    The experiments explored musical chords from different perspectives. Some zoomed in on particular musical intervals and asked participants to judge whether they preferred them perfectly tuned, slightly sharp or slightly flat. The researchers were surprised to find a significant preference for slight imperfection, or ‘inharmonicity’. Other experiments explored harmony perception with Western and non-Western musical instruments, including the bonang.
    Instinctive appreciation of new kinds of harmony

    The researchers found that the bonang’s consonances mapped neatly onto the particular musical scale used in the Indonesian culture from which it comes. These consonances cannot be replicated on a Western piano, for instance, because they would fall between the cracks of the scale traditionally used.

    “Our findings challenge the traditional idea that harmony can only be one way, that chords have to reflect these mathematical relationships. We show that there are many more kinds of harmony out there, and that there are good reasons why other cultures developed them,” Dr Harrison said.

    Importantly, the study suggests that its participants – not trained musicians and unfamiliar with Javanese music – were able to appreciate the new consonances of the bonang’s tones instinctively.

    “Music creation is all about exploring the creative possibilities of a given set of qualities, for example, finding out what kinds of melodies can you play on a flute, or what kinds of sounds can you make with your mouth,” Harrison said.

    “Our findings suggest that if you use different instruments, you can unlock a whole new harmonic language that people intuitively appreciate, they don’t need to study it to appreciate it. A lot of experimental music in the last 100 years of Western classical music has been quite hard for listeners because it involves highly abstract structures that are hard to enjoy. In contrast, psychological findings like ours can help stimulate new music that listeners intuitively enjoy.”
    Exciting opportunities for musicians and producers

    Dr Harrison hopes that the research will encourage musicians to try out unfamiliar instruments and see if they offer new harmonies and open up new creative possibilities.
    ...

    #musique #musicologie #science #eurocentrisme #notatiin #harmonie #histoire

  • Mahmûd Muhammad Taha (et Abdelwahab Meddeb) - Le Moine Bleu
    http://lemoinebleu.blogspot.com/2024/04/vous-avez-un-nouveau-message.html

    ≪Le livre de Taha tranche d’une manière radicale entre la part vive ─ encore valide ─ et la part périssable ─ obsolète ─ du #Coran. Les révélations mecquoises, signalant la dimension métaphysique, ethnique, eschatologique (le versant "mont des Oliviers, en somme) peuvent encore nourrir et structurer les âmes, tandis que l’organisation médinoise, plus juridique, politique, militaire, constitue la part conjoncturelle, archaïque, adaptée aux mentalités d’une époque révolue, dépassée par l’évolution humaine. Cette distinction rend caduques les légitimations de l’esclavage, de la polygamie, du voile, du droit de succession différent selon les sexes, de l’interdit de l’adoption, du vin ; exit la loi du talion ainsi que les hudûd, ces châtiments corporels assimilés aux peines pénales (appelant à couper la main du voleur, à lapider à mort l’adultère, etc) ; exit le jihâd, la guerre sainte, la jizya, l’impôt humiliant qui enferme le minoritaire, le dhimmi, le « protégé », dans un statut inférieur. Et de demander qu’on adopte, à la place de ces lois archaïques, les acquis de l’habeas corpus, préalable à l’adaptation aux avancées du droit positif occidental. 

    En somme, l’auteur renverse le procédé technique de l’abrogé et de l’abrogeant utilisé dans l’exégèse traditionnelle, laquelle résout, comme nous l’avons vu, les contradictions coraniques en donnant aux versets postérieurs ─ médinois ─ la capacité d’abroger les versets antérieurs ─ mecquois ─, qui sont plus doux, moins exclusifs, parce qu’ils n’ont pas été inspirés dans une position de pouvoir. Par l’effet de cette inversion, les dispositions scripturaires qui symbolisent les revendications polémiques des #intégristes sont situés par Mahmûd Muhammad Taha dans la part caduque du Coran. Là où nos intégristes radicalisent et systématisent le procédé de l’abrogeant et de l’abrogé, il le déconstruit en le retournant.

    [...]
    Précision du Moine Bleu : Nous sommes parfaitement conscients tant de la complaisance de Abdelwahab Meddeb, décédé en 2014, à l’égard de la junte post-bourguibiste tunisienne ayant régné de 1987 à 2011, que de la raison sociale et politique bien particulière des attaques encore dirigées contre lui à ce sujet, et émanant, pour l’essentiel, des mêmes inévitables raclures tiers-mondistes genre Monde diplomatique, transcendantalement acoquinées avec le frérisme ≪anti-impérialiste≫. Meddeb fut, d’ailleurs, lui-même, assez clair et honnête en définitive, au moment (après la Révolution tunisienne) de faire retour sur ses propres attitude et parcours.

    #islam #musulmans #soufisme #frèrisme

    • « la passion philosophique et leur défense non seulement de la Raison mais aussi de la beauté et de la culture, se superposant volontiers chez eux à des positions de classe conservatrices, tendant souvent au despotisme oriental éclairé, dont le néo-destourisme offrit une triste et parfaite illustration »

      #orientalisme de la meilleure veine...

  • Des enregistrements en 2022 (5)

    Des disques et des musiques récentes. Prendre le temps de s’arrêter, d’écouter des albums. S’éloigner des critères privilégiés par des commerçants, rarement disquaires, ou des productions des majors, ne pas accepter d’être guidé·es par des algorithmes…
    De multiples éditeurs nous permettent d’écouter des musiciens et des musiciennes et non de la programmation « profitable ». Quelques disques enregistrés, ici en 2022 au hasard des écoutes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/07/des-enregistrements-en-2022-5

    #musique #jazz

  • Normil Hawaiians, More wealth than money, 1982 (rééd. 2018)
    https://normilhawaiians.bandcamp.com/album/more-wealth-than-money

    Je découvre avec joie un vieux groupe post-punk britannique dont j’ignorais tout et que je n’arrive à rattacher à rien de connu.

    Described by the press upon its release in 1982 as an “absolutely mesmerising double album travelling through progressive rock, via industrial folk to freaky art-punk whilst sounding delightfully coherent” and “a huge slab of mindblowing dark psychedelia” the album was critically acknowledged for its peculiarly British kosmische [c’est clair ?]. However for an album so indebted to the fertile soil from which it sprang, it’s curious that More Wealth Than Money never came out officially in the UK. The band’s label Illuminated were temporarily blacklisted by their distributor because of unpaid debts and so the album was only available from the band at concerts within the UK. The bulk of the record’s sales went to mainland Europe on export.

    https://upsettherhythm.co.uk/normil-hawaiians.shtml

    [Guy Smith: ] When I left school at sixteen, I walked straight into a job. It was really easy. I became a bank clerk. Turned me into a complete anarchist, of course. “Lady Fowlington-Smythe is coming in. She’s got lots of money. Be nice to her!” And I’m like, “What?” Because then they treated someone off the building site like absolute shit. No one is better than anyone else. Better at some things? Maybe. But as a person? No one is above anyone else. I stayed at it for four years, but just took the piss completely in the end. Then Thatcher got in in 79, and suddenly, whoa. What’s happened? This whole yuppie thing was growing up in the early 80s, and it was horrible. All this greed. “Money, money, money.” That really came up. The yuppies. The suits. So, we headed to the hills. For sanity. Brixton and South London were still great fun, but you were aware the world was changing...

    [...] We weren’t harking back to pre-punk days, but there were some influences from the early 70s that got a bit blown away in the punk thing that we wanted to revisit.

    [...] We used to rehearse like that. We would just turn the lights off and just swap instruments, do whatever you felt, no rules, anything.

    https://thequietus.com/articles/23664-normil-hawaiians-interview
    #musique

  • Découvrez le nouveau site internet : « Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme ».
    https://bascules.blog/2024/04/03/decouvrez-le-nouveau-site-internet-atelier-decologie-sociale-et-communali

    Nous sommes ravis de vous annoncer l’ouverture officielle du site internet « Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme ». Conçu et réalisé par une équipe passionnée de compagnons communalistes, ce site est une plateforme dédiée à la diffusion de connaissances et à l’exploration des idées en lien avec l’écologie sociale et le communalisme. Ce projet est le fruit […]

    #Ecologie_Sociale_et_Communalisme_en_France #Espagne #Floréal_Romero #Murray_Bookchin


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • The Meaning Behind The Song : Ni Dieu ni maître by Trust (FRA)
    https://oldtimemusic.com/w3/the-meaning-behind-the-song-ni-dieu-ni-maitre-by-trust-fra

    Oldtime music #wtf ...

    https://www.youtube.com/watch?v=eXj8EmSfZxk

    14.2.2024 by Judy Gibson - Title: Ni Dieu ni maître

    Artist: Trust

    Writer/Composer: Bernie Bonvoisin

    Album: Dans le même sang (2018)

    Release Date: March 30, 2018

    Trust, a French hard rock band formed in 1977, became known for their politically charged lyrics and rebellious spirit. One of their most iconic songs is “Ni Dieu ni maître,” which translates to “Neither God nor master” in English. This song, written by Bernie Bonvoisin and released in 2018, continues to resonate with listeners today.
    ... et patati et patata ..
    ...
    The lyrics of “Ni Dieu ni maître” are powerful and profound.
    ...
    ... resist the oppressive systems that perpetuate inequality and suffering. Trust’s call to action ...

    bof

    Bernie Bonvoisin n’a pas une image très positive des jeunes filles qui n’ont que leur jeunesse.

    Que crève le vieux monde dans les bras des putains ...

    Je suis plutôt du côte de

    ... ce cœur qui bat quand même dans la poitrine des putains

    ... enfin

    C’est en vivant genoux à terre que tu as ressenti
    Le mouroir dérisoire que serait ta vie
    Malgré ta servitude, malgré tes aptitudes
    Malgré la misère qui te ronge et qui t’enserre
    C’est ta vie, c’est ta crasse, c’est ton destin, c’est sans espace
    De peines et de misères, voici venir le prolétaire
    Même en vivant genoux à terre, on peut réagir
    En brisant le miroir des désirs
    Carences héréditaires, c’est le point liminaire
    Malgré le sang versé de celles et ceux qui sont tombés
    Sans égalité la liberté est incomplète
    Les raisons d’la colère sont elles aussi héréditaires

    De l’humanité, ils se prétendent les propres pères
    Ils flattent nos flancs de damnés
    Damnés à consommer, les raisons de leurs guerres
    Ils parviennent à leurs fins, dans nos décombres viennent se graver
    Que crève le vieux monde dans les bras des putains
    Ni Dieu, ni César, ni Tribun

    Ni Dieu, Ni Maître
    Ni Dieu, Ni Maître
    Ni Dieu, Ni Maître
    Ni Dieu, Ni Maître

    La défense de tous est aussi celle de chacun
    Tout finit par tomber, les rois guillotinés
    La vie en rose est noire
    Misère et production
    Comment résoudre cette contradiction
    C’est ta vie, c’est ta crasse, c’est ton destin, c’est sans espace
    De peines et de misères, debout les libertaires

    Ni Dieu, Ni Maître
    Ni Dieu, Ni Maître
    Ni Dieu, Ni Maître
    Ni Dieu, Ni Maître

    sans filtre
    https://www.youtube.com/watch?v=1g4ZXtBacjA

    version studio

    https://www.youtube.com/watch?v=qkQrpVqYq1w

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ni_Dieu_ni_ma%C3%AEtre_(devise)

    #France #musique #rock #anarchisme

  • #Mayotte va ériger un « rideau de fer » de technologies civilo-militaires de surveillance

    Le sous-préfet chargé de la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte vient de publier 11 demandes d’information réclamant aux industriels un arsenal impressionnant de technologies de #surveillance pour combattre le « défi migratoire » dans ce département de la #France d’outre-mer.

    Le 10 février dernier, #Gérald_Darmanin a annoncé qu’ « avec le ministre des Armées, nous mettons en place un "#rideau_de_fer" dans l’eau, qui empêchera le passage des #kwassa-kwassa [des #pirogues légères, qui tanguent énormément, et sont utilisées par les passeurs pour convoyer des migrants d’#Anjouan aux #Comores à Mayotte, ndlr] et des #bateaux, beaucoup plus de moyens d’interception, des #radars, et vous verrez un changement radical ».

    Concrètement, ce dispositif consiste en « une nouvelle vague d’#investissements dans des outils technologiques (radars, moyens maritimes…) permettant de déceler et d’interpeller les migrants en mer », précise le ministère de l’Intérieur à France Info.

    Il s’agit du prolongement de l’#opération_Shikandra, du nom d’un redouté poisson baliste du lagon qui défend son territoire et se montre extrêmement agressif envers les poissons et tout animal (plongeurs et nageurs inclus) qui traverse sa zone de nidification en période de reproduction.

    L’opération Shikandra est quant à elle qualifiée par le ministère d’ « approche globale, civilo-militaire, pour relever durablement le défi migratoire à Mayotte », « qui a permis une première vague d’investissements massifs dans ces outils » depuis son lancement (https://www.mayotte.gouv.fr/contenu/telechargement/15319/116719/file/26082019_+DP+Op%C3%A9ration+Shikandra+Mayotte.pdf) en 2019.

    Il était alors question de déployer 35 fonctionnaires supplémentaires à la #Police_aux_frontières (#PAF), plus 26 gendarmes départementaux et sept effectifs supplémentaires pour le greffe du TGI de Mamoudzou, mais également d’affecter 22 personnels supplémentaires aux effectifs embarqués dans les unités maritimes, de remplacer les cinq vedettes d’interception vétustes par huit intercepteurs en parfaites conditions opérationnelles (quatre neufs et quatre rénovés).

    En décembre dernier, Elisabeth Borne a annoncé le lancement, en 2024, du #plan_interministériel_Shikandra 2, contrat d’engagement financier entre l’État et le département doté de plusieurs centaines de millions d’euros jusqu’en 2027 : « Nous investirons massivement dans la protection des #frontières avec de nouveaux outils de #détection et d’#interception ».

    À l’en croire, la mobilisation de « moyens considérables » via la première opération Shikandra aurait déjà porté ses fruits : « Depuis 5 ans, près de 112 000 personnes ont été éloignées du territoire, dont plus de 22 000 depuis le début de l’année ».

    Les derniers chiffres fournis par la préfecture de Mayotte, en octobre 2023, évoquent de leur côté un total de 60 610 reconduites à la frontière (8 127 en 2020, 17 853 en 2021, 17 380 en 2022 et 17 250 en 2023, l’interception de 1 353 kwassa-kwassa, 17 192 étrangers en situation irrégulière interpellés en mer, et 59 789 à terre, la destruction de 622 barques et 424 moteurs, et la condamnation à de la prison ferme de 285 passeurs.

    https://next.ink/130597/mayotte-va-eriger-un-rideau-de-fer-de-technologies-civilo-militaires-de-survei
    #murs #barrières_frontalières #migrations #réfugiés #chiffres #statistiques #complexe_militaro-industrielle #technologie #frontières #militarisation_des_frontières

  • Free Palestina (2010)
    https://www.youtube.com/watch?v=l0CD_TBoqgQ

    Haftbefehl (Rapper)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Haftbefehl_(Rapper)

    deutscher Rapper mit kurdischen-zazaischen Wurzeln

    ...

    Free Palestina, Haftbefehl

    Ein rauer Wind weht, es wird dunkel und kalt
    Er genießt nochmal die Stille, bevor es knallt
    Er steht im Regen, Kugeln fliegen vorbei
    Die Steine in der Faust, gleich ist es vorbei
    Er wird getroffen, während er ein’ Stein schmeißt
    Seine letzten Worte schreit er laut: Freiheit

    Wir schreiben das Jahr 2010, Asien der Kontinent
    Palestin der Tatort, hör wie die Bombe fällt
    Von wegen Mensch ist Mensch
    Juden führen ein Krieg gegen Moslems
    Doch umgekehrt auch Bro, alles dreht sich um Geld
    Ihr denkt nur ans Abkassieren und an die Premien
    Alle Presidenten dieser Welt,
    Treffen sich auf ein Kaffee und ne’ Lime in Bolivien.
    Alles Lügen in den Medien
    Anstatt euch drum zu kümmern, fahrt ihr lieber in die Ferien.
    Während es in Gaza brennt
    Und die Mutter ihr totes Kind in ihren Armen hält
    Angela Merkel, Toni Blair, Sarkozy
    Shimon Peres, Obama - Ich sag Stop den Krieg.
    Kannst du mich hören Israel. Mensch ist Mensch
    Egal ob Isaak, ob Ismail.

    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel
    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel

    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel
    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel

    2010 - Ich kann es nicht mehr sehn, kann es nicht mehr hörn’ und kann es nicht verstehn
    Abgefuckte Menschen drehen am Schicksalsrad
    Spielen Gottheit man, für mich viel zu hart
    Ich bin ein Patzifist, ein Strassenchronist
    Der den Frieden hegt und pflegt ohne List
    Es ist Trist ohne den Frieden am Kriegshimmel
    Hör wie Frauen und Kinder in El Gaza wimmen
    Sieh die Farbe des Schicksals in meinem Augen schimmern
    Steine gegen Panzer, er will sein Feind bezwingen
    Sein Leid durchdringen und sein Weg bestimmen,
    Um seine Heimat dringen und von Freiheit singen
    Stacheldraht Klima, Bomben und Hass giraden
    Menschen töten Menschen Bro, in Gottesnamen
    Das ist die traurige Seele im Nahosten
    Wie viel Blut wird der Frieden noch kosten?

    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel
    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel

    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel
    Ich sag Free Palestin
    Stoppt den Krieg, Boykott Israel

    (Ich stehe zu Israel!)

    Written by: Chaker Cherif, Aykut Anhan, Abaz
    Album: Azzlack Stereotyp
    Released: 2010

    #musique #Allemagne #Israël

  • Investir et s’investir dans le #logement #littoral
    https://metropolitiques.eu/Investir-et-s-investir-dans-le-logement-littoral.html

    Que font les ménages multipropriétaires de logements en bord de mer ? À partir du cas languedocien, Cécile Coudrin, Valérie Lavaud-Letilleul et Isabelle Berry-Chikhaoui montrent les investissements affectifs et financiers attachés aux usages touristiques et résidentiels du logement littoral. Dossier : Logement : extensions et restrictions du marché Les prix immobiliers sur le littoral ont à nouveau fait l’actualité l’été 2023. En cinq ans, les logements littoraux ont vu leur prix augmenter de 35,1 % en #Terrains

    / logement, #habitat, #immobilier, #investisseur, littoral, #Languedoc-Roussillon, #multipropriétaire, #station_balnéaire, (...)

    #tourisme
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/coudrin_berry_lavaud.pdf

  • Blixa Bargeld im Interview: „Das Berlin, in dem ich aufgewachsen bin, ist nicht mehr da“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/musik/blixa-bargeld-einstuerzende-neubauten-im-interview-das-berlin-in-de


    Die Einstürzenden Neubauten rund um ihren Sänger Blixa Bargeld in der Mitte

    31.3.2024 von Daniel Schieferdecker - Die Einstürzenden Neubauten sind eine der einflussreichsten deutschen Bands der Welt. Wie blickt ihr Sänger Blixa Bargeld auf seine Stadt Berlin? Wir haben ihn getroffen.

    Blixa Bargeld humpelt, als er die Büroräume seiner Konzertagentur betritt, wo das Interview stattfinden soll. Er ist etwas mürrisch, weil der Fahrstuhl nicht geht und er den dritten Stock deshalb zu Fuß besteigen musste. Im vergangenen Jahr hatte er sich zum wiederholten Male ein Bein gebrochen, weshalb er zeitweise sogar im Rollstuhl saß. Besagtes Humpeln wird zudem wohl für immer bleiben, doch ansonsten erfreut sich der 65-jährige Frontmann der Einstürzenden Neubauten zum Glück bester Gesundheit. Und bei Tee und Grissini steigt seine Laune minütlich. Es gibt ja auch Grund zur Freude. Immerhin erscheint am 5. April das neue Neubauten-Album „RAMPEN (apm: alien pop music)“.

    Die ersten Worte im Opener Ihres neuen Albums lauten: „Alles schon geschrieben, alles schon gesagt.“

    Wenn die Arbeit an einem neuen Neubauten-Album beginnt, weiß ich immer schon, dass es schwierig werden wird. Ich begebe mich immer mit Haut und Haar da rein. Ich stehe morgens mit den Gedanken daran auf und schlafe nachts damit ein – darunter leidet dann meine ganze Familie. Und gerade beim ersten Stück, da sträubt sich mir noch alles: „Alles schon geschrieben, alles schon gesagt.“

    Ich habe in den Satz Ernüchterung und Angst hineininterpretiert: vor Stillstand, vor der Zukunft, vor dem Ende – was ja irgendwie dem Grundgefühl der heutigen Zeit entspricht.

    Das fließt auf jeden Fall alles ein, ja. Den Satz „Wie lange noch?“ des Stücks hatte ich zur Improvisation in meinen Teleprompter geladen, damit ich auf der Bühne was singen konnte, ohne mich auf göttliche Inspiration verlassen zu müssen. Ich hatte also schon ein paar Knochen verlegt und dann angefangen, weiter auszufleischen und mehr dazuzuschreiben. Bei einigen Stücken war das einfacher, bei anderen sauschwierig.

    Bei welchem Stück war es am schwierigsten?

    Bei „Gesundbrunnen“. Das Stück begann mit der Beschreibung der Unterseite eines hässlichen Teppichs. Daher kommen solche Metaphern wie „geknüpft“, „Knoten“ und „Löcher“. Letztlich geht es darin um biologischen Determinismus und den Ausstieg aus der Evolution. Das ist auch mein Lieblingsstück der neuen Platte.

    Warum?

    Schon auch, weil die Arbeit daran so schwer war. Bei uns ist die Musik immer zuerst da, und ich habe versucht, in der Musik etwas zu finden. Das geht so weit, dass ich sagen würde: Ich denke mit der Musik. Und ich möchte mit meinen Gedanken vorwärtskommen, in irgendeiner Form eine Erkenntnis gewinnen.


    Elegant noisy: Die Einstürzenden Neubauten sind eine der erfolgreichsten Berliner Bands der Welt. Foto homas Rabsch

    Blixa Bargeld: „In der DDR hieß es damals ja: Künstler in die Produktion!“

    Was hat Sie da hingeführt?

    Meine Tochter hat sich geoutet und ist zum Transjungen geworden; also habe ich natürlich angefangen, darüber nachzudenken – bis das Stück zwischendurch ja sogar die Sprache verlässt. Oder wie ich singe: „Die Sprechwerkzeuge wollen mich nicht mehr.“

    Wenn Sie sich künstlerisch mit Themen auseinandersetzen, die Sie privat beschäftigen, finden Sie dann einen neuen Zugang dazu?

    Das kann durchaus passieren. Komponieren bedeutet für mich immer: das Schaffen von Problemen. Und das Werkeln an der Musik ist dann das Erarbeiten einer Lösung. Das ist ein gedanklicher Prozess. Die daraus entstehenden Erkenntnisse und Wahrheiten sind nicht immanent in der Musik vorhanden, sondern entstehen erst durch eine Reflexion oder Durchbrechung – und genau das suche ich da drin.

    Sie sind gebürtiger Berliner und leben, nach längeren Aufenthalten in Peking und San Francisco, seit 2010 wieder hier.

    Ick bin ja alter Schöneberger. Friedenauer, um genauer zu sein. Aber von der Sozialhilfeseite her Friedenau. Nicht Niedstraße, Günter Grass, sondern Grazer Damm. Die Siedlung Grazer Damm ist ja das letzte verbliebene Baudenkmal nationalsozialistischer Familienarchitektur – so heißt das – mit Luftschutzkeller in jedem Haus. Ich hatte später aber lange eine Wohnung in der Hauptstraße in Schöneberg – auch das besetzte Haus, in dem ich mal gelebt habe, stand in Schöneberg. Als wir dann 2010 zurückgekehrt sind nach Berlin, sind wir zunächst ins Scheunenviertel gezogen. Aber das war nicht mehr „mein Berlin“. Das war terra incognita für mich. Denn das Berlin, in dem ich aufgewachsen bin, ist nicht mehr da.

    Nun sind Sie aber schon wieder seit 14 Jahren in der Stadt. Da werden Sie bestimmte Ecken doch auch wieder mit Leben gefüllt haben.

    Ja, sicher – rund um den Hackeschen Markt. Jetzt bin ich aber wieder umgezogen. In eine Gegend, die in Alt-Berlinerisch „Feuerland“ heiß. Kennen Sie das?

    Nein.

    Jenseits der Torstraße, Richtung Wedding, waren damals die ganzen Hochöfen von Firmen wie Siemens, AEG und der Metallwarenfabrik von Schwarzkopf. Deshalb: Feuerland. Bei mir um die Ecke gibt es noch die Feuerland-Apotheke. Und ein Stück weiter ist das Haus Feuerland. Letztens war Katharina Thalbach bei mir zu Besuch. In der DDR hieß es damals ja: Künstler in die Produktion! Und Katharina Thalbach hat ihren Dienst seinerzeit gegenüber von meinem Haus abgeleistet, in den VEB Secura-Werken, die Registrierkassen hergestellt haben.


    Wünscht sich einen eigenen Asteroiden: Blixa Bargeld in der Mitte Foto: Thomas Rabsch

    Blixa Bargeld im Interview: „Ich gebe denen jetzt mal Berlinerisch“

    Auf dem neuen Album gibt es mit „Ick wees nich“ einen explizit Berlinerischen Song. Ist das ein bewusstes Bekenntnis zur Stadt?

    Das entstammt einer Improvisation aus Wien. Die haben dort ja ihren Wiener Schmäh, deshalb habe ich mir gedacht: „Ich gebe denen jetzt mal Berlinerisch.“

    In „Besser isses“ kommt zudem das Wort „Schisslaweng“ vor, das man außerhalb Berlins möglicherweise auch nicht kennt.

    Die Idee dazu hat damit zu tun, dass mich zu Beginn der Pandemie die französische Chansonsängerin Patricia Kaas kontaktiert hat. Ich sollte einerseits ein Duett, andererseits einen Rocker für sie schreiben. Ich habe dann das geschrieben, was man heutzutage einen Break-up-Song nennt, und zwar einen sehr minimalistischen: „Ich ohne dich. Du ohne mich. Besser isses.“ Man darf den Humor bei den Neubauten nicht übersehen.

    Und was hat das mit dem Wort „Schisslaweng“ zu tun?

    Patricia Kaas wollte ein Album auf Deutsch machen, sodass ich angefangen habe, so Hugenotten-Berlinerisch zusammenzusammeln, wo alles aus dem Französischen stammt: Blümerant, das vom französischen bleu mourant hergeleitet ist. Schisslaweng, das vom französischen ainsi cela vint kommt und so weiter. Ich dachte: Das ist bestimmt lustig, wenn Patricia Kaas als Französin diese Dinger singt. Aber sie hat es bis heute nicht aufgenommen, also habe ich dazu bei einem Auftritt in Paris improvisiert. Jetzt ist es eher sowas wie: Blixa breaks up von Gott und dem Universum.


    Cover der neuen Neubauten-Platte „RAMPEN (apm: alien pop music)“ Foto: Potomak

    Blixa Bargeld: „Unser Stück ‚Welcome To Berlin‘ war nicht gut genug“

    Auf dem letzten Neubauten-Album „Alles in allem“ gab es mit „Am Landwehrkanal“, „Grazer Damm“, „Wedding“ und „Tempelhof“ gleich vier Songs, die sich im Titel eindeutig in Berlin verortet haben. Auf dem neuen Album gibt es wiederum den bereits erwähnten Song „Gesundbrunnen“.

    Zum letzten Album gab es sogar ein zentrales Stück, das wir am Ende gar nicht veröffentlicht haben, weil es nicht gut genug war, nämlich „Welcome To Berlin“. Deswegen hat die letzte Platte ein großes Loch in der Mitte.

    Trotzdem hat man das Gefühl, dass sich da so ein track by track durch Berlin abzeichnet.

    Das war mal das Konzept, ja.

    Es gab doch auch mal die Idee, zusammen mit der BVG ein Projekt namens „Der Ring“ umzusetzen, bei der die Einstürzenden Neubauten eine Art Soundtrack schreiben sollten, der das Abfahren des S-Bahn-Rings musikalisch untermalt hätte.

    Sie wissen ja gut Bescheid. Genau, das Stück sollte genauso lang sein, wie es dauert, um einmal den Berliner Ring abzufahren. Wir haben am Ring sogar mal Fotos gemacht. Und die Idee ist immer noch gut, aber leider ist bisher noch nichts draus geworden.

    Haben Sie eigentlich Lieblingsorte in Berlin?

    Es gibt auf jeden Fall ein paar Orte, die mit der Neubauten-Historie zu tun haben. Der Grazer Damm, an dem ich aufgewachsen bin, aber auch die Hansa-Studios, wo wir Mitte der Achtzigerjahre „1/2 Mensch“ aufgenommen haben, oder das Tritonus Studio in der Schlesischen Straße, wo ich damals war, als die Mauer fiel. Oder der Wasserturm hinterm Technischen Museum, auf dem Gelände der S-Bahn. Da haben wir mal das Stück „DNS Wasserturm“ aufgenommen. Das alles sind für mich aufgeladene Orte.

    Gibt es eine Textzeile von Ihnen, bei der Sie der Meinung sind: Das ist die beste, die ich je geschrieben habe?

    Die eine Textzeile gibt es nicht, aber ja, es gibt durchaus Zeilen, die ich toll finde wie „Drum lass dir nicht von denen raten, die ihren Winterspeck der Möglichkeiten längst verbraten haben“ aus „Weil weil weil“ vom „Alles wieder offen“- Album. Neulich hat mir aber ein Journalist gesagt, dass ihm die ersten Zeilen des Stücks „Feurio!“, seit er sie zum ersten Mal gehört hat, nie wieder aus dem Kopf gegangen sind: „Mittels Druck und Körperwärme wird aus unserer Konfusion eine Kernfusion.“ Und die stammt aus „Haus der Lüge“, ist also nun auch immerhin schon 35 Jahre alt.

    Bedeutet es Ihnen etwas, wenn Leute etwas mit Ihnen und Ihrer Musik verbinden?

    Natürlich. Das ist eine Ehrbezeugung. Eine Genugtuung. Ich bin jetzt 65 Jahre alt und komme bald ins Museum. Aber das – das bleibt. Und ganz ehrlich: Wenn man einen Neubauten-Musikgeschmack hat, dann kann das nicht das Schlechteste sein.

    Zumal durchaus auch Menschen außerhalb Deutschlands etwas mit Ihnen verbinden.

    Apropos: Die machen mich in zwei Jahren sogar zum Professor in Zürich. Dit is so’n Lehrstuhl für Poetik. Da waren vorher nur Nobel- und Büchner-Preisträger.

    Wow. Gratulation!

    Ich habe ja gar keinen Preis. Für nüscht. Dabei würde ich mir vor allem wünschen, dass endlich mal ein Asteroid nach mir benannt wird. John, Paul, George und Ringo gibt’s schon, Frank Zappa auch. Asteroid Blixa Bargeld – das wär noch was.

    Einstürzende Neubauten: RAMPEN (apm: alien pop music). Potomak/Indigo 2024

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    Zur Person


    Blixa Bargeld

    … wurde am 12. Januar 1959 in West-Berlin als Hans-Christian Emmerich geboren. Seinen Künstlervornamen Blixa hat er von einem Filzstift namens „Blixa Color 70“; der Künstlernachname ist eine Verbeugung vor dem Dada-Künstler Johannes Theodor Baargeld.

    … und seine Band Einstürzende Neubauten zählen mit Bands wie Kraftwerk und Can zu den international einflussreichsten Musikgruppen Deutschlands. Bekannt ist vor allem der immense Einfluss der Neubauten auf das Frühwerk von Depeche Mode.

    … und seine Band werden am 9. September in der Berliner Columbiahalle auftreten. Am 10. Dezember steht Blixa Bargeld wiederum mit seinem italienischen Musikerfreund Teho Teardo im Festsaal Kreuzberg auf der Bühne.

    #Berlin #Musik #Imdustrial #Geschichte