#mur_de_berlin

    • Bof, les systèmes de surveillance sont toujours entourés du mythe absurde d’infaillibilité. En ce qui concerne la qualité d’un faux on ne doit pas oublier qu’il n’a jamais suffi de fabriquer de faux papiers parfaits, la crédibilité de leurs utilisateurs est toujours un facteur plus important que leur qualité technique. Puis si tu as l’impression de manquer de moyens sophistiqués il te faut un peu de chuzpa et tu passes partout en te servant des moyens de bord. En principe il s’agit d’emmener des surveillants à ne pas respecter les consignes.

      Si par exemple tu obtiens l’accès a des personnes possédant quelques privilèges anodins tu peux obtenir sans problème de vrais faux papiers. Aujourd’hui c’est nettement plus simple qu’en 39-45 car il n’est plus nécessaire de posséder le talent et la perfection artisanale du fausseur d’antan. Des compétences de ce type sont toujours utiles mais on se débrouille très bien sans.

      A l’époque du mur de Berlin on s’intéressait beaucoup aux possibilités de le passer sans en avoir l’autorisation officielle. Au fond c’était facile si tu n’avais pas besoin de retourner en RDA. La solution qui marchait à tous les coups était de traverser la frontière dans le coffre d’une voiture alliée parce qu’il était interdit aux douaniers et gardes frontière de la contrôler. Après il y avait pas mal de plans moins évidents mais sans danger mortel.

      Déjà à l’époque c’était une mauvaise idée de faire appel aux passeurs professionnels. D’abord car ils n’étaient pas si professionnels que ca et se faisaient régulièrement prendre. Puis ils n’étaient pas tellement intelligents et ne proposaient pas d’itinéraires originales. Alors ils tombaient sous la règle que tu as de grandes chance de réussir un truc s’il n’est pas trop bête et si tu es le premier à l’essayer. Si tu as du succès qui n’est pas seulement dû au hasard tu peux refaire le coup, mais à partir de la troisième tentative les chances de te faire prendre augmentent considérablement.

      Là tu peux passer le tuyaux à d’autres intéressés et trouver de nouvelles idées pour toi même. Les pros on tendance à ignorer cette règle car il essayent de tirer un profit maximal d’un plan qui marche. Comme toutes le bonnes idées tôt ou tard la méthode commence à être connue. Puisque dans ce domains il n’y a pas de brevet, l’utilisation de la méthode se généralise et c’est le moment quand le premier se fait prendre.

      Plus tard j’ai vu comment avec chaque étape d’amélioration des systèmes de surveillance les techniques de contournement sont devenues de plus en plus banales. J’en tire la conclusion qu’il ne faut jamais rester là immobile comme le lapin devant le serpent mais regarder ailleurs et développer une vue d’ensemble qui permet d’identifier les failles dans les murs.

      Pour finir cette diatribe j’insiste sur l’importance des réseaux solidaires composés d’hommes et de femmes fiables qui n’ont pas peur des réprésailles que le pouvoir en place fait peser sur chacune et chacun qui fait partie d’une organisation humanitaire aussi inexistante soit-elle. Il faut connaitre quelqu’un qui peut ... c’est la condition éternelle de la convivialité qui se moque des normes et identités imposées par le pouvoir et ses idéologies infâmes. Apprenons à nous connaitre, à reconnaitre celles et ceux qui sont de véritables êtres humains prêts à agir en dehors des normes imposées par la société de concurrence et du mérite. Je ne vous parle même pas des structures racistes et xénophobes qui encerclent notre quotidien. Soyons humains.

      #frontières #mur_de_berlin

    • Adolfo Kaminsky, un faussaire contre les fossoyeurs
      https://blogs.mediapart.fr/jonas-pardo/blog/100123/adolfo-kaminsky-un-faussaire-contre-les-fossoyeurs

      Il travaille avec les résistants de tout bord (...). Concentré sur sa mission, il tait son identité Juive lorsqu’il entend les remarques antisémites de certains de ses « camarades ».

      (...) l’OAS tentera de l’assassiner, ce qui le poussera à déménager en Algérie où il deviendra professeur de photographie et mettra fin à son activité de faussaire.

  • Encore 7 morts de faim sur le chemin de Mayotte : quand Paris stoppera-t-il ce massacre ? - Co-développement - Infos La Réunion
    https://www.temoignages.re/politique/co-developpement/encore-7-morts-de-faim-sur-le-chemin-de-mayotte-quand-paris-stoppera-t-i


    La découverte des 8 rescapés lundi à la une du Daily Nation, journal kényan.

    Au milieu de ce récit d’une catastrophe répétée je découvre le mécanisme politique déjà utilisé contre « le communisme » en Allemagne depuis la deuxième moitié des années 1950. Les gouvernement des riches pays capitalistes investissent des sommes importants dans un ilôt qui afin de présenter en tant que défenseurs de la liberté et de la prospérité pour tous. Le flux migratoire crée par cette promesse de prospérité poussa le gouvernement à Berlin-Est en 1961 à fermer les frontières du pays en construisant le mur de Berlin. La mer faisant fonction de mur entre les îles Comores il suffit au gouvernement de France d’imposer des visas aux comoriens pour interdire l’accès aux ressources investies à la majorité des habitants des îles. Les défavorisées, imaginaires en l’Allemagne et vraies sur les Comores, ne se contentant pas de leur sort prennent des risques souvent démésurés pour accéder à la manne imaginée après réception indigérée de la mythologie occidentale moderne.

    Aujourd’hui le fond de commerce comorien est le même que celui de Berlin-Ouest entre 1949 et 1990. Les impérialistes défendent un pied à terre en terre (ou eaux) ennemie avec le soutien de la population locale rendue docile et sympathique par la distribution de subventions et services sociaux à tous les niveaux. Les victimes du mur de Berlin d’aujourd’hui sont les comoriens morts de faim dans un bateau sur l’océan Indien.

    14.8.2021 par Manuel Marcha - Conséquence de la frontière créée par la France entre Mayotte et les trois autres îles des Comores

    Paris refuse de reconnaître le droit pour tout Comorien de circuler librement à l’intérieur des frontières de son Etat. Pour entrer à Mayotte, l’administration française impose aux citoyens comoriens un visa délivré par la France et très difficile à obtenir tandis que les migrants et touristes venus d’Europe en sont dispensés. Tant que les habitants des autres îles des Comores ne pourront pas se rendre librement à Mayotte, Paris continuera d’être responsable d’un des plus grands cimetières marins du monde, où des milliers de personnes sont mortes noyées pour simplement avoir voulu aller d’une île à une autre.

    Un bateau transportant 15 personnes d’une même famille était parti d’Anjouan pour se rendre à Mayotte. Une panne a privé le canot de propulsion, l’amenant à dériver pendant 22 jours sur plus de 1000 kilomètres dans l’océan Indien. L’embarcation a été repérée lundi par un pêcheur kényan, avec à bord 8 survivants qui étaient inconscients. Ils sont depuis soignés à l’hôpital. Les 7 autres sont morts de faim et leurs corps ont dû être jetés par dessus bord.

    Si 15 personnes d’une même famille se sont retrouvées sur un bateau pour traverser le bras de mer séparant deux îles de l’archipel des Comores, c’est parce qu’elles n’avaient pas d’autre moyen de s’y rendre. En effet, depuis plus de 20 ans, la France impose un visa aux citoyens comoriens qui veulent se rendre à Mayotte, alors que Paris et les occidentaux sont les seuls à ne pas contester le maintien de l’administration française sur cette île faisant partie en droit de l’Union des Comores.

    Conséquence d’une aventure coloniale commencée en 1975

    Cette tragédie est une nouvelle conséquence d’une aventure comorienne commencée en 1975, quand un gouvernement français a refusé de reconnaître le résultat d’un scrutin qu’il avait lui-même organisé l’année précédente et qui avait clairement débouché sur le choix de l’indépendance du territoire d’outre-mer des Comores, traduite sous forme de république unifiée proclamée en 1975. Paris avait besoin de maintenir une base stratégique sur l’importante route maritime du canal du Mozambique. La France soutenait alors l’apartheid et son armée venait d’être chassée de Madagascar, et contrainte de replier ses bases militaires à La Réunion. Par ailleurs, la découverte d’hydrocarbures dans la région amène Paris à vouloir étendre sa souveraineté sur les fonds sous-marins du plateau continental en s’appuyant sur des territoires que le droit international reconnaît comme comorien (Mayotte) ou malgache (archipel des Glorieuses).

    Paris a créé un flux migratoire vers Mayotte

    Il est à noter que depuis 1975, les Comores indépendantes sont secouées par des coups d’État perpétrés par d’anciens officiers de l’armée française tandis que Paris a entrepris la départementalisation de Mayotte. Calquée sur celle de La Réunion, cette stratégie néocoloniale vise à injecter massivement des transferts publics dans une économie, afin qu’ils servent à acheter des produits importés de l’ancienne puissance coloniale. Elle vise aussi à faire du territoire une vitrine de la France, montrant ostensiblement les avantages matériels découlant du maintien de son administration. Cette politique a créé d’importantes inégalités entre Mayotte et les autres îles de l’archipel en termes d’équipements publics et de revenus. Elle est à l’origine d’un flux migratoire qui s’ajoute aux échanges commerciaux séculaires entre les îles comoriennes, et qui s’amplifie au rythme de la croissance démographique. Ce flux migratoire créé par Paris est le prétexte choisi pour imposer un visa à l’entrée à Mayotte pour toute personne qui n’a pas la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne. Ce visa est quasiment impossible à obtenir pour un Comorien, compte tenu des conditions demandées. Il est à l’origine d’un commerce dangereux et lucratif : les traversées clandestines sur de frêles esquifs, les kwassa-kwassa, entre Anjouan et Mayotte.

    « France pays des droits de l’Homme » ?

    Depuis la création de ce visa, ce sont des milliers de personnes qui sont mortes noyées entre Anjouan et Mayotte. Et qu’il existera, il y a fort à parier que le massacre continuera.
    Cette situation a été créée par un gouvernement français. Paris a donc la possibilité de mettre fin à cette tragédie en restaurant la libre circulation des personnes dans l’archipel des Comores. C’est en effet la décision la plus urgente à prendre pour sécuriser les déplacements entre les îles.
    Rappelons que grâce à La Réunion, la France vient d’obtenir la présidence de la Commission des îles de l’océan Indien. La suppression du « visa Balladur » serait une mesure plus que symbolique, montrant la volonté de Paris de rompre avec une politique qui décrédibilise le mot d’ordre de « France pays des droits de l’Homme ». Elle permettrait de placer d’emblée la présidence française de la COI sous le signe du progrès, montrant la volonté de l’ancienne métropole d’accepter d’adapter son fonctionnement aux réalités du 21e siècle : l’océan Indien n’est plus le lac franco-britannique du 19e siècle mais redevient le carrefour du monde reliant l’Afrique et l’Asie appelées à reprendre leurs places de principaux moteurs de l’économie mondiale.

    https://www.printmaps.net/#share=AEJCWJD

    Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d%27Estaing

    Archipel des Comores
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_Comores#%C3%89poque_contemporaine

    En 1946, les îles ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue (TOM).

    En 1974, la France organise un référendum d’autodétermination dans l’archipel : trois des quatre îles optent pour l’indépendance (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) et forment en 1975 un État souverain appelé initialement État comorien. Mayotte devient une collectivité territoriale9, en dépit de plusieurs résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies qui se sont prononcées en faveur de l’unité et de l’intégrité du territoire des Comores10,11. Ces résolutions ne sont pas contraignantes. La France organisant un nouveau référendum sur la seule île de Mayotte le 8 février 1976, la Tanzanie dépose un projet de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies, appelant la France à ne pas organiser ce référendum et à respecter l’intégrité du territoire comorien. Le 6 février 1976, la France use alors de son droit du veto dont elle dispose en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies12. D’autres instances comme le Commonwealth[réf. nécessaire] ou l’Union africaine13[réf. nécessaire], jugent illégale la présence française à Mayotte. En 1994, l’assemblée générale a réitéré en demandant au gouvernement français de se plier à sa résolution.
    ...
    la population de Mayotte souhaitait depuis longtemps déjà que soit renforcé l’attachement de l’île à la France. Une fois la crise au sein de l’Union terminée, le conseil général de l’île a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’organiser le référendum local nécessaire pour la départementalisation9. Il est organisé le 29 mars 2009 et 95,2 % des votants acceptent le changement de statut, faisant de Mayotte le 5e département d’outre-mer (DOM) et le 101e département français en 2011.
    ...
    Depuis les années 1980, de nombreux ressortissants du pays formé par les îles indépendantes, cherchent à gagner Mayotte, notamment depuis Anjouan, pour chercher des conditions de vie meilleures. Ils le font sur une mer difficile, au péril de leur vie, sur des embarcations à moteur hors-bord appelées localement kwassa kwassa. Ces personnes sont considérées comme des immigrés clandestins par les autorités de Mayotte et sont renvoyées de la manière la plus systématique possible sur le territoire de la RFIC, renommée plus tard en Union. L’Union, considérant que Mayotte fait partie du territoire proteste contre cette politique qui, selon elle, brime ses citoyens qui ne font que gagner une partie du territoire de l’Union.

    Comores (pays) (Redirigé depuis Union des Comores)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comores_(pays)

    Alors que Mayotte votait de nouveau en 1976 pour un rattachement définitif à la République française, la République fédérale islamique des Comores s’enfonçait dans une longue période d’instabilité politique et de coups d’État. Ali Soilih, socialiste, et Bob Denard, mercenaire français, agissent tour à tour au nom de la France ou pour son propre compte. Se succèdent alors des régimes non démocratiques et coups d’État.

    En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la République fédérale islamique des Comores et souhaitent leur rattachement à la France, mais cette dernière refuse. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l’OUA. Alors qu’en 1998, sous l’égide de l’OUA, Mohéli accepte de nouveau l’autorité de Moroni, Anjouan refuse toujours.

    En février 1999, le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir sur la Grande Comore en renversant le président intérimaire Tadjidine ben Saïd Massounde, un Anjouanais ; ce qui provoque une grave crise institutionnelle. Le colonel Assoumani poursuit des négociations plus fructueuses avec le colonel Mohamed Bacar d’Anjouan afin de résoudre la crise.

    Cette crise sera résolue avec la signature des accords de Fomboni de 2000/2001 et le référendum du 23 décembre 2001. Avec ce processus de réconciliation nationale, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution sous l’égide de l’OUA : l’Union des Comores. Conformément à la constitution, des élections sont organisées en 2006 qui ont été remportées par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
    Article détaillé : Invasion d’Anjouan de 2008.

    En 2007, Mohamed Bacar, président d’Anjouan depuis 2002, cherche de nouveau à obtenir l’indépendance de l’île, alors qu’il vient d’emporter la présidence tournante de l’Union, contestée par la Grande Comore. Le 23 mars 2008, le président des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi envoie l’armée du pays, appuyée par l’Union africaine, lancer un assaut contre l’île d’Anjouan. La capitale tombe deux jours plus tard et le colonel Bacar prend la fuite.

    En mai 2009, le président Sambi convoque les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel, qui est approuvé par 93 % des votants. Cette nouvelle constitution, corrigeant celle de 2001, renforce les pouvoirs du président de l’Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie. L’islam devient « religion d’État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l’Union des Comores ». Et le mandat du président est prolongé d’un an19. Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, est élu le 26 décembre 2010 et lui succède effectivement le 26 mai 201120.

    Des gisements d’hydrocarbures ayant été découverts au Mozambique en 2010, Ikililou Dhoinine autorise en 2012 la compagnie Tullow Oil à mener une campagne de prospection pour tenter de déceler la présence de ressources pétrolières au large de l’archipel. Cette perspective fait rêver les dirigeants. Le pays, soumis à une poussée démographique, connaît des difficultés économiques, la moitié de sa population vit au-dessous du seuil de pauvreté, et pour partie souffre de la faim. Lors de la présidentielle de 2016, le candidat du pouvoir est son vice-président Mohamed Ali Soilihi. Mais celui-ci est devancé, après un scrutin à rebondissements, par l’ancien putschiste Azali Assoumani avec 41,43% contre 39,67 % des suffages.

    Le 30 juillet 2018, les Comoriens approuvent par référendum une nouvelle réforme constitutionnelle qui renforce encore les pouvoirs du président, l’autorisant notamment à briguer deux mandats consécutifs. Cette réforme entérine également la suppression du poste de vice-président et supprime la cour constitutionnelle au profit de la Cour suprême.

    Berlin-Ouest
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Berlin-Ouest

    Berlin-Ouest est la partie ouest de la ville allemande de Berlin ayant eu une identité propre de la création de la Trizone le 3 juin 1948 jusqu’au traité de Moscou du 12 septembre 1990. Elle résulte donc du ralliement, en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, des zones de Berlin contrôlées par les trois puissances occidentales victorieuses (les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) face à Berlin-Est, sous contrôle soviétique.

    Voici un joli exemple de la propagande vantant les aspects positifs de l’ilot de Berlin-Ouest. La troupe de Günter Neumann s’appellait « Les Iliens » (DIe Insulaner), un ensemble expressément anticommuniste qui racontait la vie et la vison du monde des berlinois ordinaires à travers des sketchs poignants et drôles. Les cachets des artistes et le côut de production se révèlèrent comme un des investissement les plus mois chers et plus rentables de l’United States Information Agency (#USIA).

    Günter Neumann und seine Insulaner 1960
    https://www.youtube.com/watch?v=leMNlxO2yJM

    (Mal)heureusement la qualité du son et l’accent berlinois rendent cette vidéo ingérable pour le système de traduction automatique de Google.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Insulaner

    United States Information Agency
    https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Information_Agency

    The United States Information Agency (USIA), which operated from 1953 to 1999, was a United States agency devoted to “public diplomacy”. In 1999, USIA’s broadcasting functions were moved to the newly created Broadcasting Board of Governors. Its cultural exchange and non-broadcasting information functions were assigned to the newly created Under Secretary of State for Public Diplomacy and Public Affairs at the U.S. Department of State. The agency was previously known overseas as the United States Information Service (USIS).

    Former USIA Director Alvin Snyder recalled in his 1995 memoir that “the U.S. government ran a full-service public relations organization, the largest in the world, about the size of the twenty biggest U.S. commercial PR firms combined. Its full-time professional staff of more than 10,000, spread out among some 150 countries, burnished America‘s image and trashed the Soviet Union 2,500 hours a week with a ’tower of babble’ comprised of more than 70 languages, to the tune of over $2 billion per year”. “The biggest branch of this propaganda machine” was the USIA.

    Rundfunk im amerikanischen Sektor
    https://en.wikipedia.org/wiki/Rundfunk_im_amerikanischen_Sektor

    #France #Mayotte #Comores #Union_des_Comores #RFIC #colonialisme #impérialisme #mur_de_berlin #RIAS

  • La cléricalisation des pays de l’Est Nina Sankari - 24 Mar 2018 - Investig’Action
    https://www.investigaction.net/fr/la-clericalisation-des-pays-de-lest

    Il y a bientôt 30 ans, en 1989, un grand bouleversement est intervenu en Europe de l’Est. Les régimes dits communistes des pays de l’Europe de l’Est sont tombés comme des dominos et la fameuse transition a commencé. Les peuples de ces pays avaient réclamé la liberté, la démocratie et l’amélioration des conditions de la vie. Ils ont obtenu des élections libres et le pluralisme politique. En promo-bonus, ils ont reçu le capitalisme le plus rapace, qui limite l’accès pratique aux libertés démocratiques. Un autre facteur aggravant la vie des gens de la région, c’est le renversement des relations entre les Églises et l’État.
    Remarques préliminaires
    J’utilise des informations trouvées dans des publications diverses comme : articles, rapports et analyses en provenance aussi bien de centres académiques comme Research Gate ou Academia et de différents sites gouvernementaux ou spécialisés dans ces thématiques que de sites des ONG etc. L’information ne manque pas. Mais si on regarde de plus près, on peut noter certains déficits :
    1. La plupart des informations sont fournies par les institutions et centres religieux représentant un intérêt religieux.
    2. Même les sources qui se disent neutres ou objectives sont souvent financées par des institutions favorisant la religion (ex. PEW Research Centre) et par conséquent l’objectivité de leurs publications est discutable.
    3. Les deux groupes de sources analysent volontiers la religiosité des populations (quelle que soit la fiabilité des statistiques présentées), mais les politiques concrètes des États qui sont à l’origine du processus de cléricalisation sont absentes de l’analyse.
    4. Il est extrêmement difficile de trouver des chiffres sur le financement des Églises par des États.

    Dans cette situation, pour présenter le processus de cléricalisation des pays de l’Est, j’ai choisi des critères d’analyse suivants :
    1. Le passé clérical « pré-communiste » comme facteur facilitant la cléricalisation.
    2. Les relations Église – État actuelles dans les lois : Constitution, Concordat, loi sur l’éducation, sur le financement de l’Église par l’État et loi blasphème.
    3. Les droits reproductifs des femmes.
    En face d’un nombre écrasant de publications représentant la voix religieuse, je salue l’œuvre de l’IRELP qui apparaît comme une rare organisation à mener la recherche dans le camp opposé à la cléricalisation des pays de l’Europe et du monde.

    Les Églises – les vrais vainqueurs de la transition qu’on a appelée « démocratique »
    Il y a bientôt 30 ans, en 1989, un grand bouleversement est intervenu en Europe de l’Est. Les régimes dits communistes des pays de l’Europe de l’Est sont tombés comme des dominos et la fameuse transition a commencé. Les peuples de ces pays avaient réclamé la liberté, la démocratie et l’amélioration des conditions de la vie. Ils ont obtenu des élections libres et le pluralisme politique. En promo-bonus, ils ont reçu le capitalisme le plus rapace, qui limite l’accès pratique aux libertés démocratiques.

    Un autre facteur aggravant la vie des gens de la région, c’est le renversement des relations entre les Églises et l’État. Les pays déclarés athées, avec des institutions religieuses dominées autrefois par l’État, sont entrés sur la voie de la cléricalisation de la vie politique, socio-économique et culturelle. Cette cléricalisation se réalise dans tous ces pays par l’alliance du trône et de l’autel, une alliance entre l’institution religieuse dominante du pays et la droite (aussi bien conservatrice que populiste). Ce n’était pas ce que beaucoup d’habitants de la région avaient espéré. Le rôle accru de l’Église détruisant dès le début les libertés démocratiques (liberté de conscience, de parole, d’expression dans les medias, l’art et la science) et les droits humains, les droits des femmes en première place.

    La reconstruction du modèle clérico-national ou #national-fasciste
    Dans tous les pays de la région, les attaques des institutions religieuses contre le modèle laïque se multiplient, quelle que soit la religion imposée. L’Église catholique, très active dans la de-sécularisation de la région, est le vrai vainqueur de ce changement et on pourrait lui attribuer un rôle dans la modification de la carte de l’#Europe. Il faut noter aussi un effort constant de la part des autorités religieuses de lier la religion au nationalisme (appelé #patriotisme).
    L’Église catholique y excelle particulièrement bien. Un bon Polonais (Slovaque, Croate, Hongrois ou Slovène) c’est un bon catholique. Par contre, un #athée est un traître à la patrie. « Un Polonais c’est un catholique, l’exception, c’est un juif », disait déjà au début des années 90 le #cardinal_Glemp. La deuxième partie de cette constatation semble d’ailleurs ne plus être d’actualité. Ne parlons pas des athées, mais que sont alors les #protestants, les #orthodoxes, les #musulmans (descendants des Tartars vivant en Pologne depuis des siècles) ? En cherchant leur identité dans le passé de « l’indépendance » de l’ère pré-communiste, les pays de la région la trouvent souvent dans le passé fasciste. Par exemple dans la Slovaquie du Père Tiso, en Roumanie sous la Garde de fer, dans la Croatie de Pavelic ou dans la Hongrie d’Horthy.

    Pour illustrer cette thèse, prenons l’exemple de la Slovaquie et de son divorce « de velours » avec la Tchéquie. Pendant sa visite, un an avant l’accession de la Slovaquie à l’Union européenne, le pape Jean-Paul II a dit : « Dans un proche avenir, votre pays deviendra membre à part entière de la Communauté européenne. Chers et bien aimés, apportez à la construction de la nouvelle identité de l’Europe la contribution de votre riche tradition chrétienne ! » Appelant les Slovaques à être les soldats de la « bataille pour l’âme de l’Europe », il les a invités à aider à « ré-évangéliser un continent laïc à partir de l’Est ». Mais pour cela, le Vatican avait besoin de séparer la #Slovaquie de son partenaire moins favorable à la cléricalisation – la #Tchéquie fortement athéisée. Après la « révolution de velours » à la fin de 1989, la Slovaquie était à la recherche de son passé en tant que nation indépendante. Elle l’a trouvé : l’État slovaque fasciste de 1939-1945 du Père Tiso. 

    De même en #Croatie, où la mobilisation nationale-catholique tout au long des années 90 était énorme et continue à l’être aujourd’hui, même si elle se concentre sur d’autres sujets (lutte contre les droits des femmes, droits des personnes #LGBTQ, éducation laïque etc.), cette mobilisation supposait l’écriture d’une nouvelle version de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale (comme d’ailleurs dans d’autres pays de la région), réhabilitant les #oustachis comme des « patriotes » anticommunistes. De nouveau, ce phénomène trouvera l’appui de #Jean-Paul-II dont les voyages apostoliques en Croatie provoqueront une euphorie catholico-patriotique, surtout son voyage de 1988, marqué par la béatification de Mgr Alojzije Stepinac, l’Archevêque de Zagreb durant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, le processus de sa canonisation a été arrêté suite à de nombreuses protestations, dont celle des intellectuels et celle de l’Église orthodoxe serbe qui s’est opposée avec virulence à la canonisation de #Stepinac considéré par les Serbes comme un criminel de guerre impliqué dans le régime fasciste des Oustachis.

    En Pologne, la situation historique est différente, étant donné que les autorités pendant la période de la Sanacja (gouvernement d’« assainissement » national de Pilsudski) ont réussi à délégaliser le Camp national radical fasciste en 1934 et à le détruire avant la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, la Pologne réécrit son histoire aussi, en glorifiant les « soldats maudits » comme des héros nationaux (soldats d’extrême droite qui vont combattre les Allemands et les Soviétiques). À partir de l’année 2011, le 1er mars est devenu une fête nationale en #Pologne, pour célébrer le souvenir des soldats de cette résistance clandestine anticommuniste. Cependant, ce souvenir oublie la brutalité inouïe avec laquelle ils ont tué des milliers d’hommes et de femmes, et des centaines d’enfants. Beaucoup d’entre eux ont eu le seul malheur d’être juifs, biélorussiens, ukrainiens ou slovaques. L’Église polonaise participe aux messes célébrées à leur intention. Et le bras de fer du nationalisme catholique polonais, le Camp national radical, délégalisé en 1934 par Pilsudski, a été à nouveau légalisé au nom de la démocratie en 2002.

    Relations Église – État dans les pays “post-communistes”
    Aujourd’hui, le niveau d’ingérence religieuse dans la sphère publique diffère selon le pays, la Pologne étant le leader indiscutable de la cléricalisation, un pays où l’Eglise catholique domine l’État. Par contre, la République tchèque est un vrai « cancre » car la population y reste majoritairement athée (Tableau 1)
    Tableau 1 : Relations Église – État dans les pays “post-communistes” membres de l’UE


    Slovaquie : Traité sur la clause de conscience rejeté

    Si on regarde la première colonne, tous les pays « ex-communistes » (à l’exception de la Pologne) ont la séparation de(s) Église(s) et de l’État ou la « laïcité » (le sécularisme) ou la neutralité qui sont inscrites dans la Constitution. En ce qui concerne la Pologne, les évêques polonais se sont opposés à ce que le terme “séparation” ou “laïcité” ou “neutralité de l’État” soient inscrits dans la #Constitution de 1997. Il a été remplacé par le terme d’autonomie mutuelle, ce qui ne peut être interprété autrement que la perte par l’État de sa souveraineté, réduite désormais à l’autonomie. Mais il serait faux de penser que dans tous les autres cas, la Constitution garantit le caractère laïque ou neutre de l’État. Par exemple, en Lituanie, la Constitution parle du caractère laïc de l’éducation publique uniquement (ce qui n’empêche pas d’avoir des cours de religion à l’école). La Slovaquie ou la Slovénie ont le sécularisme inscrit dans la Constitution, mais cela ne les empêche pas non plus d’organiser des cours de religion à l’école publique ou de financer les Églises.

    Ce qui compte le plus, c’est la colonne 4 sur le concordat. Parce que si le concordat (ou les concordats ou autres accords avec le Vatican) est signé, le caractère laïque de l’État, même formellement déclaré dans la Constitution, devient une constatation dépourvue de sens. Et parmi tous les États « ex-communistes » membres de l’UE, seule la Tchéquie n’a pas signé un tel accord et n’a toujours pas réglé la question des restitutions de nombreux biens ecclésiastiques confisqués par le régime précédent. En 2002, Prague a signé un tel accord avec le Vatican mais cet accord a été rejeté par le Parlement, la pomme de discorde reste toujours le problème des restitutions des biens de l’Église. L’ex-dissident et président à l’époque, Vaclav Havel, s’en est plaint : quarante ans de communisme et vingt ans de consumérisme ultralibéral ont fait de ce pays “la première société réellement athée sans ancrage moral”.

    Et c’est là en partie que réside le problème de la cléricalisation galopante dans les pays de l’Est. Elle se fait avec le consentement des élites politiques et intellectuelles, le plus souvent de droite mais de gauche aussi. Dans les années 90, on voyait tous les jours le Premier Ministre polonais Oleksy, dirigeant de l’Alliance de la Gauche Démocratique, agenouillé inlassablement à l’église et le Président Aleksander Kwaśniewski légitimait son pouvoir en se promenant avec Jean Paul II dans sa papamobile. L’icône de l’opposition démocratique en Pologne, Adam Michnik, affirmait à plusieurs reprises dans ses longs articles qu’il n’y a pas d’autre morale pour un Polonais que la morale catholique. Une autre icône, le professeur Karol Modzelewski a refusé de signer la liste des athées et #agnostiques en Pologne (montrer le support à un coming out est difficile) par obligation de « défendre la substance de la science en Pologne ». Les intellectuels polonais n’ont pas eu ce réflexe de leurs collègues croates de protester contre la glorification de bourreaux des Soldats Maudits. Ce n’est que maintenant que les élites polonaises se réveillent quand le pouvoir autocratique pour lequel ils ont pavé le chemin menace leur position.

    Les femmes – les grandes perdantes de la transformation
    En général, dans les pays de l’Est au début de la transformation démocratique, les femmes disposaient librement de leur corps. L’IVG, à l’exception de la Roumanie, était légal et gratuit. Due à un niveau technologique bas, la contraception a été succincte mais accessible. Dans certains pays il y avait des cours d’éducation sexuelle à l’école. Sous pression des institutions religieuses, leurs droits se trouvent attaqués ou détruits. Le droit à l’IVG étant un critère symbolique du droit de la femme à l’autodétermination, le tableau 2 montre la situation de l’IVG dans les pays « #ex-communistes ». 

    Si dans la plupart de pays de l’Est membres de l’UE, à l’exception de Pologne, l’IVG reste légale, les tentatives d’y restreindre l’accès se multiplient dans tous les pays. Cela concerne même la Roumanie, le seul pays de ce groupe où les femmes ont gagné les droits reproductifs après la chute du régime de Ceaușescu. Des restrictions se font souvent par la barrière économique (ex. Estonie) ou l’IVG, donc l’avortement à la demande, de la femme est légal mais coûte cher. Dans la plupart des pays il y des restrictions pour les mineures qui doivent se présenter avec leurs parents. Un autre problème concerne l’instauration de consultations médicales obligatoires pour recevoir l’autorisation. Les tentatives les plus graves visant à restreindre ou détruire ce droit viennent de l’Église catholique (Slovaquie, Lituanie, Croatie, Slovénie). La Pologne constitue un exemple #morbide d’un pays où l’Église traite les droits des femmes comme son #butin_de_guerre et où l’IVG est interdit. Mais même dans les cas prévus par la loi (danger pour la vie et la santé de la mère, du #fœtus et en cas d’un rapport sexuel criminel), on refuse dans les faits aux femmes la possibilité de pratiquer l’avortement. Seuls les projets visant à restreindre encore plus ou à interdire complètement l’avortement sont pris en considération par le Parlement actuel. Le leader du parti Droit et Justice est allé jusqu’à exiger qu’une femme porte une grossesse avec l’enfant non-viable juste pour pouvoir le baptiser.

    Table 2. L’avortement dans les pays “post-communistes” membres de l’UE

    Conclusions
    La chute du mur de Berlin a eu de multiples conséquences, entre autre, la disparition du monde bipolaire. Comme le camp « ex-communiste » était, du moins en théorie, basé sur la philosophie matérialiste et formellement dirigé par des athées qui voyaient – à juste titre – les institutions religieuses comme des ennemis du système, celles-là ont pris leur revanche après le changement dit démocratique. Mais les institutions religieuses, par définition antidémocratiques et alliées à la droite conservatrice, n’ont pu que cheminer vers la destruction des libertés civiles, des droits humains et le démontage de la démocratie. L’intelligentsia de la région, désireuse de devenir la classe moyenne, a abandonné les peuples et trahi les femmes, en pavant le chemin aux régimes non démocratiques ou d’une démocratie “illibérale” (terme inventé par Orban). Le processus de la désécularisation et de cléricalisation successive menace non seulement cette région mais en fait l’Europe entière. L’éducation soumise à la pression religieuse vise à produire des citoyens et citoyennes incapables de développer une pensée critique. Une solidarité internationale des libres penseurs s’impose plus que jamais pour pouvoir contrer les politiques liberticides. Nous avons aussi besoin de renforcer notre efficacité concernant l’augmentation de nos capacités à mener des recherches, produire des analyses et les promouvoir.
     
    Conférence de Nina Sankari à l’IRELP (Institut de Recherche La Libre Pensée) http://www.irelp.fr

    #église #Athéïsme #état #liberté #Démocratie #capitalisme #religiosité #statistiques #cléricalisation #pré-communisme #post-communisme #Education #Constitution #Concordat #blasphème
    #femmes #féminisme #sexisme #racisme #culture_du_viol #travail #viol #violence #histoire #droits_des_femmes #avortement #ivg #misogynie #union_européenne #pape #mur_de_berlin

  • J’ai vu hier ce super #film #documentaire

    #La_nave_dolce de #Daniele_Vicari

    L’8 agosto 1991 una nave albanese, carica di ventimila persone, giunge nel porto di Bari. Si chiama Vlora. A chi la guarda avvicinarsi appare come un formicaio brulicante, un groviglio indistinto di corpi aggrappati gli uni agli altri.
    Le operazioni di attracco sono difficili, qualcuno si butta in mare per raggiungere la terraferma a nuoto, molti urlano in coro «Italia, Italia» facendo il segno di vittoria con le dita.

    https://www.youtube.com/watch?v=RIDOMHym7p4


    cc @albertocampiphoto @wizo

    #Albanie #migrations #Adriatique #Italie #navire #Vlora #Durazzo #Brindisi #port #communisme #retour #renvoi #expulsion #dictature #mur_de_Berlin #frontières #Bari #TV #télévision #imaginaire #révolution #liberté #rêve #Cossiga #Operazione_albanesi #eau #soif #stade #histoire #camp #police #violences_policières #rébellion #renvoi_forcé #criminalisation

    • Il grande sbarco

      Tra il 6 e 7 marzo del 1991, esattamente 25 anni fa, tutto accadde invece all’improvviso, cogliendo la stampa impreparata. A Brindisi, una città di 90mila abitanti, giunsero in poche ore 25mila profughi albanesi. Superarono l’Adriatico a bordo di mercantili e pescherecci, in quello che fu il primo, grande esodo via mare dell’epoca in cui viviamo. Il principio dell’odierno peregrinare di popoli nel “mare di mezzo”.


      http://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Il-grande-sbarco-6976463.html

    • La leggenda della Vlora

      Oggi, quasi trent’anni fa, sbarcò a Bari la Vlora, una nave mercantile a bordo della quale c’erano ventimila albanesi. Quella vicenda è stata sempre raccontata come la grande testimonianza di un esodo e di un’accoglienza. L’esodo degli albanesi, che mentre la dittatura che avevano sopportato e odiato per decenni collassava, emigravano in massa cercando la libertà altrove: l’Italia, il sogno occidentale, la voglia di riscattarsi socialmente ed economicamente. L’accoglienza degli italiani, che seppero aprirsi a quella gente e integrarla nel corso degli anni.

      La Vlora viene raccontata così: una leggenda, una testimonianza, una buona storia. Ma si tende il più delle volte a sottacere il fatto che quelle migliaia di persone furono condotte nello stadio di Bari, e sfamate e dissetate con pacchi calati da elicotteri, rinfrescati non sotto una doccia, ma con gli idranti. Non basta: molte di loro furono rimandate indietro. Accoglienza: ma dove?

      Eppure, in quel 1991, anno in cui l’Adriatico fu laboratorio di migrazioni di massa via mare, in un certo senso anticipando il Mediterraneo di oggi, una storia di vera accoglienza ci fu. Maturò a Brindisi, dove tra il 6 e il 7 di marzo, dunque mesi prima dell’episodio della Vlora, giunsero più di ventimila cittadini del Paese delle aquile. Arrivarono a bordo di mercantili, pescherecci e altre imbarcazioni. Il primo grande sbarco di albanesi. E non furono collocati in un grande campo di calcio. Li ospitarono in casa i brindisini, superando timori, spiazzamento, disorientamento (nel 2016 realizzai un radio doc su questa esperienza incredibile: https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Il-grande-sbarco-6976463.html).

      Questa storia non è mai sbocciata nel racconto della stampa sull’esodo albanese del ‘91. La Vlora ne è il simbolo. Quella è l’immagine possente di quell’anno. Strano, ma a fino a un certo punto. In questa nostra società un’immagine conta più di mille parole: anche quando non è l’immagine esatta.

      https://www.matteotacconi.com/blog/2019/8/8/la-leggenda-della-vlora

    • A bordo della Vlora

      Trent’anni fa l’arrivo della nave dall’Albania che per molti simboleggia l’inizio dell’era delle migrazioni in Italia. Abbiamo chiesto a Christian Elia che cosa ha significato questo evento per la città di Bari, per il nostro paese e per chi dall’altra sponda del canale di Otranto guardava all’Italia. In questa ultima puntata ci riporta le voci dei protagonisti che sulla Vlora ci salirino.

      In fondo, l’8 agosto 1991, il viaggio della nave Vlora fu un ritorno in Italia. Perché il mercantile, all’inizio degli anni Sessanta, era stata costruita nei Cantieri Navali Riuniti di Ancona. Varata con il nome di Ilice, era stata commissionata dalla Società Ligure di Armamento di Genova, e poi venduta, nel 1961, alla Societè actionnaire sino-albanaise de la navigation maritime Chalship di Durazzo, ribattezzata Vlora (Valona) e battente bandiera albanese. Ma nessuno lo ricordava, come se fosse l’ennesimo atto di un rapporto stretto e rimosso che caratterizza le relazioni tra Italia e Albania.

      Al timone, stremato, il comandante Halim Milaqi. Secondo la sua ricostruzione di quei giorni, il 7 agosto 1991 – di ritorno da Cuba carica di zucchero di canna, da cui il soprannome di ‘nave dolce’ – durante le operazioni di sbarco del carico nel porto di Durazzo, venne assalita da una folla di circa 20 mila persone che costrinsero il comandante a salpare per l’Italia.

      “La Vlora era ancorata al molo 5, stavamo scaricando lo zucchero cubano, fuori dal porto vidi un gran movimento: non passò molto tempo prima che la gente sfondasse i cancelli del porto. La nave si riempiva, non potevo fare manovra, decisi di allontanarmi dalla banchina…ma usando le cime riuscivano ad arrampicarsi, anche quelle che gli lanciavano i primi che erano saliti!”.

      Così racconta, nello splendido documentario Anija – La nave, di Roland Sejko, forse il più bel prodotto di un racconto collettivo che esista sulla vicenda. In una successiva intervista per l’edizione barese della Repubblica, Milaqi raccontò che alcune delle persone a bordo erano armate e lo avevano costretto a partire contro la sua volontà. La versione si contraddice un po’ con il passato, ma la memoria è liquida come il mare, e a volte inganna o si modifica con i sentimenti e gli anni. “Io sono rimasto con la Vlora nel porto di Bari per 45 giorni quell’agosto, poi l’ho riportata con il mio equipaggio in Albania e ho continuato a fare trasporto merci fino al dicembre del ’94 – conclude Milaqi – La nave ha fatto altri viaggi nel ’95 ma poi ho ne perso le tracce”. L’ultimo viaggio avvenne il 17 agosto 1996, quando arrivò ad Aliaga, in Turchia, per essere demolita presso il bacino Bereket Ithalat Ihracat.

      Chi quelle tracce non le ha perse mai sono le decine di migliaia di persone a bordo. Alcune sono diventate famose, come il ballerino Kledi Kadiu, che nel documentario La nave dolce di Daniele Vicari, dedicato all’evento, dirà: “Solo a pensarci ho ancora sete; finii per bere acqua salata e andai fuori di testa perché la sete aumentò”. Aveva sedici anni. “Ero in spiaggia, una manciata di secondi, non c’è stato neanche il tempo di pensare. Con quattro amici, abbiamo visto la nave, era un po’ più grossa delle altre, hanno detto che partiva per l’Italia. Un po’ anche solo per andare a vedere cosa accadeva…cosa c’era dall’altra parte…senza rendersi bene conto di quello a cui si sarebbe andati incontro”, racconta Kledi. Oppure il calciatore Edgar Cani, che sbarcò dalla Vlora che aveva a un anno e 17 giorni, con i genitori. Anni dopo, in una convulsa lotta per la promozione in serie A, proprio lui, con la maglia del Bari, segna una storica doppietta al Novara trascinando la squadra ai play-off, chiudendo un romantico cerchio della vita. Oppure come Eva Meksi, che seguì il marito, ricordando come si arrampicò sulla fune e affrontò il viaggio senza dormire, senza bere, senza mangiare, ed oggi è stata candidata alle ultime elezioni per il Comune di Bari.

      Con loro, però, c’erano anche tante persone comuni. In questi giorni, su vari gruppi della diaspora albanese su Facebook, si sono rincorse storie, ricordi. Uno di questi gruppi è ScopriAlbania, che ha pubblicato nei giorni scorsi una foto che ritrae un ragazzino appeso a una cima della nave Vlora, mentre si cala in acqua, come fecero molti estenuati dall’attesa delle operazioni di sbarco dopo un viaggio massacrante. Nel commento alla foto, è scritto: “Quel ragazzo sono io, quella fune era per me la fune della vita, aggrappato al mio futuro migliore, e come alpinisti che scalano Everest, e per me lo era. E ora vivo nella bella Toscana, nelle colline più belle del mondo quelle di Siena”. I ricordi sono tanti, come le storie che sono diventate vite.

      Questa idea dell’improvvisazione, della decisione all’ultimo momento, ritorna in molte delle testimonianze del tempo. E lo confermano le immagini, della partenza e dell’arrivo, che ritraggono persone in ciabatte, costumi da bagno, pantaloncini. Un testimone, con un accento barese nel parlare italiano, sempre nel film di Vicari, non ha dubbi: “Hanno detto che il porto era aperto, ma quando sono arrivato io c’erano ancora dei militari. Ma la folla premeva e alla fine hanno buttato via i fucili e sono venuti con noi”.

      Quel che può ingannare, oggi, è quasi la ‘leggerezza’ del racconto e del ricordo. Come tutte le traversate di persone che non hanno niente da perdere, però, è stata drammatica anche quella della Vlora. “Ho un terribile ricordo. Venti ore di viaggio stretti uno sopra l’altro, come delle bestie. Ricordo la stanchezza, la fame e la sete. Ho visto tanti morire [anche se la vittima accertata ufficiale è solo una ndr] . Disperati che si sono accoltellati per un tozzo di pane e per una bottiglietta d’acqua”.

      Così ricorda Ali Margjeka, che era su quella nave, aveva 29 anni e in Albania aveva lasciato i genitori e i suoi quattro fratelli. Oggi vive a Bari, ha moglie, tre figli, un lavoro e un ricordo troppo pesante. “La scelta di portarci nello stadio in una giornata così calda fu sbagliata. La colpa fu del governo che non era attrezzato con campi di accoglienza. Ad un certo punto iniziarono a rimpatriare gente con l’inganno. Dicevano che li avrebbero spostati in un altro campo, invece li rispedivano in Albania. Io allora sono scappato. Siamo scappati dall’Albania perché c’era la dittatura, io sono salito su quella nave per cercare un futuro migliore. Avevamo poche informazioni, morivamo di fame e immaginavamo un’Italia grande, ricca e colta. Se in questa storia c’é qualcosa di dolce, sicuramente é la gente che ci accolse. Nonostante la situazione difficile i baresi si dimostrarono molto umani nei nostri confronti”.

      Una solidarietà che, nel tempo, ha pagato un prezzo salato alla fabbrica del terrore della politica e alla criminalizzazione dei migranti e alle speculazioni politiche sulla loro pelle. Un prezzo che, per anni, è stato quello di raccontare solo masse, senza volti e senza nome. Gli ‘albanesi’ erano un unicum, ma non era così. Su quella nave c’era di tutto: agenti di polizia e soldati come ex detenuti, uomini e donne, adulti e bambini, perseguitati dal regime ed ex privilegiati dello stesso. Una sola moltitudine, che anche al suo interno aveva delle differenze. Ardian Vehbiu, scrittore e giornalista albanese, era già in Italia quando arrivò la Vlora. Aveva un contratto all’Orientale di Napoli, faceva il lettore, era arrivato con una borsa di studio. Quando alcuni degli albanesi sbarcati in quei mesi vennero mandati in un campo profughi in Campania, venne chiamato come interprete.

      “Il mio libro che considero una lettera d’amore all’Italia è La Scoperta Dell’Albania: Gli albanesi secondo i mass media (Edizioni Paoline ndr),scritto con Rando Devole: due giovani albanesi nell’Italia che provava a spiegarsi il nostro arrivo”, racconta lo scrittore. “Io sono fortunato, appartenevo a una parte privilegiata della società albanese. Ero venuto, nel 1986, alla Sapienza di Roma come lettore di lingua, ma non mi passava neanche nella testa di restare, nonostante amassi l’Italia, che pure avevo scoperto essere molto diversa da quella che sognavo attraverso la Tv che guardavo in Albania. Temevo ritorsioni per la mia famiglia, non immaginavo che sarebbe finito tutto, pensavo solo che dopo la morte di Enver Hoxha ci sarebbero state aperture liberali. E anche quando tutto è esploso, nel 1990, io ero già in Italia, grazie a un lavoro che avevo trovato all’Orientale di Napoli. La rivoluzione albanese, la fuga di massa, mi ha raggiunto in Italia. Ho fatto il mediatore, a Capua, in un campo dove erano stati sistemati migliaia di albanesi. Ho scoperto così il mio paese, perché quelle persone venivano da contesti rurali che avevano patito tanto il regime, io no, ero diverso da loro e mi sentivo quasi in colpa. Allora decidemmo di provare a raccontarvi la complessità dell’Albania, con il nostro libro”.

      Gli anniversari si ammalano sempre di retorica, per loro natura; la memoria è una zona di confine scivolosa, ma quello che resta è un suggerimento su come guardare il presente. I volti e le storie di coloro che, passando per quell’esperienza traumatica, sono oggi felici e realizzati non deve cancellare il dolore che i progetti migratori portano con loro, ma sono una mappa per capire come la retorica dell’invasione si nutre anche del lavoro di racconto, che troppe volte rinuncia alla responsabilità della complessità, mettendo tutto sullo stesso piano. E da qui si deve ripartire, per altri viaggi e per altri porti, che oggi come ieri accoglieranno i migranti di oggi e di domani.

      https://openmigration.org/analisi/a-bordo-della-vlora

  • The Wall : The Final Days Part 2 - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=prrVWHLaw_w

    Trailer du film (qui date de 2008/2009) qui dure deux fois une heure et demi. Très prenant. Je voulais n’en regarder qu’une heure, ce soir, et nous voilà rendu à 3 h du mat. J’ai donc vu le mur tomber.

    Beau film historique, sensible et romantique mais nos amis de l’ex-DDR et de Berlin penseront peut-être différemment...

    #berlin #DDR #mur #film

  • #Sables_mouvants

    New York, fin de l’été 1989. Le grand reporter Tom Sandman vient de passer plusieurs mois en Chine, où il a été témoin du massacre de tian’anmen. C’est rempli de doutes sur son métier qu’il regagne New York. Là, tout semble se liguer contre lui : sa petite amie le quitte, son aquarium est transformé en scène de guerre par son propre père, et son patron, Raymond Burnes, anticommuniste notoire, l’expédie aussitôt à Berlin, afin de rendre compte des troubles en RDA. Tourmenté par d’horribles maux de dents et des cauchemars délirants, il part pour un pays au bord de l’implosion.

    Sables mouvants est une fiction historique captivante qui nous replonge dans le contexte de la fin de la guerre froide et la chute de la RDA. Le récit croise habillement les événements de 1989 avec l’histoire tragique d’une allemande de l’Est passée à l’ouest, dont le destin raconte, lui aussi, ce que fut le régime est-allemand : la terreur et la trahison.

    http://www.lagrume.org/collections/litterature/sables-mouvants
    #murs #barrières_frontalières #BD #bande_dessinée #frontières #Berlin #chute_du_mur_de_Berlin #Allemagne #histoire #DDR #livre #mur_de_Berlin

    Quelques planches choisies :

    Avec quelques #chiffres et #statistiques sur le nombre qui a fui l’#Allemagne_de_l'Est :


    –-> 3 millions de personnes en 40 ans ont fui la #DDR, soit 15% de la population, surtout en 1949 et 1961

  • Des drones surveillent les abords du tunnel sous la Manche
    http://drones.blog.lemonde.fr/2016/06/27/des-drones-surveillent-les-abords-du-tunnel-sous-la-manche/#xtor=RSS-32280322

    Les trois cents vigiles et les cinq cents caméras de surveillance déjà présents sur le site Eurotunnel de Coquelles (Pas-deCalais) vont recevoir le renfort de deux drones destinés à repérer les tentatives d’intrusion de migrants. Présentés le 27 juin par Eurotunnel, ces deux appareils sont des drones conçus initialement pour des usages militaires.

    [...]

    Selon [le PDG d’Eurotunnel, Jacques Gounon], « la pression migratoire va augmenter avec l’été mais aussi suite au +Brexit+ car la frontière sera bientôt totalement étanche, du type +mur de Berlin+, ce qui pourrait pousser les migrants à être encore plus désespérés en tentant de passer coûte que coûte avant la mise en oeuvre du +Brexit+ ».

    Nouvel exemple de ces technologies « amusantes » qui se retournent violemment contre nous.

    Bel exemple du processus de militarisation des forces de l’ordre ET de privatisation du maintien de l’ordre.
    Ici en anglais (l’article français manque) :
    https://en.wikipedia.org/wiki/Militarization_of_police

    Terrible exemple de n’importe quoi : 1/ Les drones sont d’ors et déjà opérationnels, donc ne sont pas une réponse au Brexit. 2/ La comparaison avec le Mur de Berlin est stupéfiante et inquiétante dans la bouche de celui qui en a justement la charge. Est-ce vers ce dont il souhaite tendre ?

    #Drone #Eurotunnel #Frontière_entre_la_France_et_le_Royaume-Uni #Jacques_Gounon #Maintien_de_l'ordre #Migration_humaine #Mur_de_Berlin #Surveillance_globale #Tunnel_sous_la_Manche

  • L’histoire alternative (2/4) : Le jour où le Mur de Berlin n’est pas tombé et tous ceux qui suivirent

    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/lhistoire-alternative-24-le-jour-ou-le-mur-de-berlin-nest-pas

    par Anaïs Kien et Anne Fleury. Et si le Mur de Berlin n’était pas tombé en 1989, que serions-nous aujourd’hui ? Georges Marchais serait devenu président de la République, Guantanamo serait une prison soviétique...

    #mur_de_berlin #frontières #murs #imaginaire #histoire

  • New east on screen: the 25 greatest films since the fall of the Wall - The Calvert Journal
    http://calvertjournal.com/lists/show/3797/25-films-since-1989-new-east-cinema

    The fall of the Berlin Wall prompted a seismic cultural shift across the eastern bloc. To commemorate its 25th anniversary year, here are 25 of the best films produced in the new east since 1989. Whether coming-of-age tales, family dramas, or social commentaries, this list attest to the rich — and often overlooked — contribution that the region has made to cinema.

    #cinéma #new_east #est #mur_de_Berlin

  • Les #commémorations ratées de l’automne allemand

    La commémoration, cet acte politique lesté d’enjeux qui comme on le sait ne sont pas que #mémoriels, peut nuire gravement à la #vérité_historique. Laissons de côté celle de 1914-1918 et tournons-nous vers nos voisins d’outre Rhin. La fièvre commémorative qu’a connue Berlin l’automne dernier vient de nous en administrer la preuve. Ce n’est pas le côté spectaculaire qui est ici en cause. Le lâcher de #ballons le long de l’ancien tracé du #Mur fut du plus bel effet. Rien à dire non plus du concert, on ne boudera jamais son plaisir à entendre une 9e symphonie bien dirigée.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/02/les-commemorations-ratees-de-l-automne-allemand_4548539_3232.html
    #Allemagne #histoire #mur_de_Berlin

  • A Provocative New Building Where The Berlin Wall Once Stood

    http://www.worldarchitecture.org/blog-links/pvgnm/a-provocative-new-building-where-the-berlin-wall-once-stood.html

    IN A HISTORIC SPOT THAT ONCE DIVIDED A CITY, BJARKE INGEL’S GROUP PROPOSES A BUILDING TO BRING PEOPLE TOGETHER.

    European media giant Axel Springer has just announced the three finalists bidding to design its new media campus in Berlin. This is what the new space would look like if the proposal from Bjarke Ingels Group (BIG) were to win.

    The building is to be constructed on one of the last remaining plots in what used to be the no man’s land between East and West Berlin, where the Berlin Wall once stood. It will need to house double the employees on half the space of Axel Springer’s existing headquarters, which is currently next door to the site.

    #architecture #berlin #mur_de_berlin

  • #Checkpoint_Charlie : une énigme à 1 million d’euros.
    http://fr.myeurop.info/2013/09/17/checkpoint-charlie-une-nigme-1-million-d-euros-12236

    Quentin Bisson

    « Vous sortez du secteur #américain ». Le #panneau de Checkpoint Charlie est devenu un véritable symbole de la #guerre_froide. Aujourd’hui, un New-yorkais déclare détenir l’#original qu’il aurait #Volé en 1990. Et compte bien le vendre à prix d’or.

    Coup de théâtre historique au musée du mur (...)

    #REVUE_DU_WEB #Insolites #Allemagne #Amérique_du_Nord #Berlin #Mur_de_Berlin #RDA

  • Conférence de Daniel Soulie au musée d’art moderne de Saint-Etienne

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    Sur un blog géré par François Arnal, professeur de géographie en prépa au lycée de Saint-Etienne.
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    Compte-rendu d’une superbe conférence sur l’art et les frontière à la quelle j’ai assisté, ici retranscrite avec talent et précision

    « Frontières et ennemis à travers les arts : l’image de l’autre, des « Neuf Arcs » au mur de Berlin » - le blog géographie

    http://geofac.over-blog.com/article-conference-de-daniel-soulie-au-musee-d-art-moderne-frontie

    Par Elise Arnould et Julie Odde élèves en hypokhâgne au Lycée Claude Fauriel de St Etienne.

    Dans le cadre de la journée d’études sur les frontières organisée par le lycée Claude Fauriel le Vendredi 1 Février 2013, Daniel Soulié (historien de l’art et archéologue qui travaille actuellement au musée du Louvre dans le domaine de la médiation muséographique) a tenu une conférence au musée d’Art Moderne de Saint-Étienne intitulée : « Frontières et ennemis à travers les arts : l’image de l’autre, des « Neuf Arcs » au mur de Berlin ».