• #Maragato_Pato
    https://www.youtube.com/watch?v=raI0mKlo_Q8


    Texte d’une des versions de ce chant populaire, pas celle chantée par Eliseo Parra :

    Maragato pato, rabo de cuchar
    Cuantos años tienes para irte a casar
    Tengo veinticinco y un maragatín
    Con las bragas anchas y el culo piquiñín

    Por aquella cuesta arriba subía una labradora
    Delgadita de cintura que a todo el mundo
    enamora

    Maragato…

    Todas las mañanas voy a la orillita del río
    A preguntarle a las olas si han visto al cariño
    mío

    Maragato…

    Todos los atardeceres salgo por ver si te veo
    Porque tu solita eres el jardín de mi recreo

    Maragato…

    Ayer te fuiste con Roque a merendar al vivero
    Y despues la peinadora te encontró hierba en el
    pelo

    Maragato…

    Despedida ya les doy, despedida les daré
    Pero para siempre no que otro día volveré

    #chant_populaire #chanson #musique #musique_populaire #chants_populaires #Espagne #Castilla-Léon #corrido

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

    • Lögnen och sanningen
      https://www.youtube.com/watch?v=KoZLApMb6bs

      Lögnen tar hand om dom sina
      Skänker dom skärm och beskydd
      Håller dom noga om ryggen
      Ger dom en famn som är trygg

      Lögnen förtrollar och tjusar
      Som mannen och kvinnan av värld
      Lögnen förtrollar och krusar
      Lögnen är alltid modern

      Sanningen sticker och sårar
      Sanningen sliter isär
      Sanning är för barn eller dårar
      Som inte har nån karriär

      Sanningen spottar och fräser
      Står mitt i kyrkan och svär
      Sanningen fnyser och snäser
      Sanningen är sällan bekväm

      Lögnen har väldiga vingar
      Svarta som tjära och sot
      Lögnen far fram över världen
      Med stålskodda näbbar och klor

      Lögnen har mäktiga vänner
      Lögnen ger pengar och makt
      Där sanningen visas på dörren
      Har lögnen en hedersplats

      Sanningen saknar resurser
      Sanningen tigger sig fram
      Sanningen snarar och snubblar
      En flykting i främmande land

      Sanningen stampar i kylan
      På ödsliga gator och torg
      Sanningen hulkar och ylar
      Av vrede och smärta och sorg

      Men när dansen på kvällen ska trådas
      När kropp ska tryckas mot kropp
      Är det ingen som dansar med lögnen
      Det är sanningen man bjuder upp

      Och när dommen en dag ska fällas
      Och rättvisa ripas tillslut
      Är det sanningens ord man vill höra
      Och lögnen som kastas ut

      Ja det sägs att det sanna är heligt
      Och att sanningen aldrig kan dö
      Att sanningen är nånting heligt
      Och ren som den renaste snön

      Och dom säger att sanningen segrar
      Och jag hoppas och tror det är sant
      Men då vill det nog till vi blir flera
      Som kan ge den en hjälpande hand

      Och dom säger att sanningen segrar
      Och jag hoppas och tror det är sant
      Men då vill det nog till vi blir flera
      Som kan ge den en hjälpande hand.

      –-

      Menzogna e Verità

      La menzogna ha cura dei suoi,
      Dà loro riparo e protezione
      Se li tiene ammodo sulle spalle,
      Dà loro un abbraccio sicuro

      La menzogna incanta e ammalia
      Come l’uomo la donna di mondo,
      La menzogna ammalia e fa smancerie,
      La menzogna è sempre moderna

      La verità punge e fa male,
      La verità taglia a pezzetti
      La verità è per i bimbi e gli sciocchi
      Che non faranno carriera

      La verità sputa e s’incazza
      Mòccola in mezzo alla chiesa,
      La verità sbuffa e sgrida,
      La verità di rado è comoda

      La menzogna ha ali possenti
      Nere come il catrame e la fuliggine
      La menzogna si spande sul mondo
      Con becchi e artigli d’acciaio

      La menzogna ha amici potenti
      La menzogna dà soldi e potere
      La verità viene sbattuta fuori di casa
      Mentre la menzogna ha un posto d’onore

      La verità manca di risorse
      La verità mendica per strada
      La verità insidia e barcolla
      Come un profugo in terra straniera

      La verità bùbbola dal freddo
      In strade e piazze deserte,
      La verità strepita e ulula
      Di rabbia, di dolore e pena

      Ma quando poi la sera
      Si va a ballar corpo a corpo,
      Nessuno balla con la menzogna
      E tutti invitan la verità.

      E quando un giorno ci sarà il verdetto
      E alla fine giustizia sarà fatta,
      Si vorran sentire le parole della verità
      E la menzogna verrà buttata fuori

      Sì, si dice che il vero sia sacro
      E che la verità sia immortale,
      Che la verità sia una cosa sacra
      E pura come la neve più candida

      Dicon che la verità vince sempre
      E io spero e credo sia vero,
      Ma ci vorrà tempo per esser tanti
      Abbastanza per darle una mano.

      Dicon che la verità vince sempre
      E io spero e credo sia vero,
      Ma ci vorrà tempo per esser tanti
      Abbastanza per darle una mano.

      #Mikael_Wiehe #vérité #mensonge #musique #chanson

    • https://www.youtube.com/watch?v=-Zm7SgNIbOs&t=191s

      C’è un momento per parlare ed un altro per tacere,
      c’è un momento per brindare ed alzare su il bicchiere,
      c’è il momento del coraggio dove non hai più paura,
      c’è il momento in cui sei solo e capisci quant’è dura.

      C’è il momento di rischiare che ti giocheresti il cielo,
      c’è il momento di mollare che le carte sono a zero,
      c’è un momento per amare ed un altro per odiare,
      c’è il momento per colpire e il momento di incassare.

      C’è il momento di pestare per raggiungere la cima,
      c’è il momento in cui rallenti che hai finito la benzina,
      c’è il momento di sedere e fermarsi un pò a pensare,
      c’è il momento di rialzarsi e riprendere a ballare.

      C’è il momento di incazzarsi con il cielo e con l’inferno,
      c’è il momento dei ricordi perchè arriverà l’inverno,
      c’è il momento della neve e del fuoco sotto i piedi,
      c’è il momento di elargire più di quanto tu non chiedi.

      C’è il momento della gioia e il momento del dolore,
      c’è il momento della morte dove niente ha più colore,
      c’è il momento di reagire e rimetti i pezzi assieme,
      c’è il momento della pioggia che si sdraia sul tuo seme.

      C’è il momento del confronto e il momento della sfida,
      c’è il momento della legge che ti soffoca le grida,
      c’è il momento degli affetti e il momento dello strappo
      c’è un momento più corrotto ed un altro ancora intatto.

      C’è un momento per la guerra e un momento per la pace
      c’è il momento di ingoiare anche ciò che non ti piace,
      c’è il momento della fame e il momento di mangiare,
      c’è un momento per dipingere ed un altro per sparare.

      C’è un momento di bestemmie e un momento di preghiere,
      c’è un momento di fortuna ed un altro di mestiere,
      c’è un momento dove il marchio te lo porti per la vita,
      c’è un momento in cui ci credi finchè dura la partita.

      C’è il momento dell’inizio e il momento della fine,
      c’è il momento delle rose e il momento delle spine,
      c’è il momento degli incontri e il momento dei saluti,
      c’è un momento per i miti anche quelli più vissuti.

      C’è il momento delle accuse e il momento del perdono,
      c’è il momento che decide se sei diventato un uomo,
      c’è il momento in cui ti aggrappi a una mano un pò più forte,
      c’è il momento per i dadi che decidono la sorte.

      C’è un momento per entrare e un momento per uscire,
      c’è un momento per fregarsene ed un altro per capire,
      c’è un momento che ti chiama con il nome di tuo padre,
      c’è un momento per partire ed un altro per tornare.

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67822&lang=it

      #un_momento #del_sangre #moment #timing #chanson #musique

  • Das mediale Erbe der DDR - Ein kleines bisschen wie im Westen
    https://medienerbe.hypotheses.org/3527

    Est-ce que les musiques composées ou enrégistrées en #RDA sont-elles libres de droits ? Non, parce que d’abord en RDA/DDR existait une société des droits d’auteur en musique « AWA ». Ses membres ont rejoint la société GEMA qui les représente depuis l’an 1990.

    Cet article décrit la transition AWA/GEMA vue par une employée qui a travaillée pour les deux sociétés.

    Musik ist ein mediales Erbe. Und ein Konsumgut. Und eine Einnahmequelle. Auch im Sozialismus. Was vielleicht nur wenige wissen: Analog zur bundesdeutschen GEMA etablierte sich in der DDR die „AWA“, „die Anstalt zur Wahrung der Ausführungs- und Vervielfältigungsrechte auf dem Gebiet der Musik“. Zu ihren Mitgliedern gehörten „Die Puhdys“, „Silly“ oder Reinhard Lakomy. Die Studentin der Kommunikationswissenschaft Christina Zander kennt die GEMA aus ihrem Berufsalltag. Um mehr über das DDR-Pendant zu erfahren, interviewte sie eine ehemalige AWA-Mitarbeiterin, die anonym bleiben möchte. Die Erkenntnisse aus Recherche und Gespräch hat Zander zusammengefasst. Nicht nur eine Fußnote: Eine Fusion aus GEMA und AWA lehnte die GEMA 1990 ab – Grund dafür dürfte die Angst vor „DDR-Altlasten“ gewesen sein.

    Die „GEMA“ des Ostens?

    Zur AWA, der musikalischen Verwertungsgesellschaft der DDR

    von Christina Zander

    Eine kurze Geschichte der musikalischen Verwertungsgesellschaften

    Das Jahr 1903 markiert im deutschen Urheberrecht einen Umbruch im medialen Verwertungswesen: Die „Tantiemenbewegung“ nahm ihren Anfang. Damals wurde die „Genossenschaft Deutscher Tonsetzer“ (kurz: GTD) und die von ihr getragene „Anstalt für musikalisches Aufführungsrecht“ (kurz: AFMA) gegründet. Die AFMA war das Ergebnis einer langen Entwicklung und die Antwort auf zwei Versuche zur Einrichtung einer Anstalt für musikalisches Aufführungsrecht (Schmidt , Riesenhuber, Mickler 2008: 5).

    Ein besonderes Wahrnehmungsrecht entstand erst 1933 mit dem „Gesetz über die Vermittlung von Musikaufführungsrechten“. Auf Basis dieses Gesetzes wurde die STAGMA (Staatlich genehmigte Gesellschaft zur Verwertung musikalischer Urheberrechte) gegründet, die dann von 1933-1945 im NS-Staat eine rechtliche Monopolstellung innehatte, sofern es um die Wahrnehmung von musikalischen Urheberrechten ging. Dadurch wurde dem NS-Staat eine effektive Kontrolle aller öffentlichen Musikaufführungen ermöglicht. Lag ein Konfliktfall vor, konnte die Polizei direkt eingreifen. Ein Konflikt konnte durch die Berechtigten selbst nicht gelöst werden (Schmidt, Riesenhuber, Mickler 2008: 17).

    Nach dem zweiten Weltkrieg verlief die Entwicklung in Ost und West unterschiedlich. Die „Gesellschaft für musikalische Aufführungs-und mechanische Vervielfältigungsrechte“ (kurz: GEMA) konnte in der Bundesrepublik unter Fortgeltung des „STAGMA-Gesetzes“ von 1933 Rechtsnachfolgerin der STAGMA werden (ebd.: 20). Parallel dazu entstand in der DDR eine Verwertungsgesellschaft mit Namen „Anstalt zur Wahrung der Aufführungs- und Vervielfältigungsrechte auf dem Gebiet der Musik“ (kurz: AWA). Dies weckte mein Interesse und so habe mich auf die Suche nach jemanden gemacht, der selbst bei der AWA arbeitete, heute auch noch bei der GEMA beschäftigt ist und mir aus eigener Erfahrung über die Arbeit in der musikalischen Verwertungsgesellschaft in der DDR berichten konnte. Glücklicherweise konnte ich für meine Arbeit eine ehemalige AWA-Mitarbeiterin gewinnen. In unserem Gespräch ging es vor allem um Unterschiede und Gemeinsamkeiten zwischen AWA und GEMA.

    Anfang und Ende der AWA

    Die Abkürzung AWA steht für „Anstalt zur Wahrung der Aufführungs-und Vervielfältigungsrechte auf dem Gebiet der Musik“ und stellte das Pendant zur GEMA dar. Die AWA vertrat, wie auch die GEMA, die Interessen der Musikschaffenden in der DDR. Gegründet wurde die AWA am 01.01.1951 als eine rechtlich eigenständige Einrichtung, welche aber als „volkseigener Betrieb“ dem Ministerium für Kultur unterstand. Formal konnte die AWA selbstständig arbeiten, sie wurde jedoch in allen Belangen durch das Ministerium für Kultur geführt. Die GEMA hingegen ist ein wirtschaftlicher Verein gemäß § 22 BGB, der als solcher seine Rechtsfähigkeit kraft staatlicher Verleihung erlangt hat und ansonsten nur den allgemeinen Gesetzen (insbesondere auch des Wettbewerbs- und Kartellrechts) unterliegt. Am 14.08.1953 hatten sich die GEMA und AWA darauf geeinigt, dass mit Wirkung vom 01.01.1951 die Urheber und Verleger in der DDR und des „Demokratischen Sektors von Groß-Berlin“ (Ostberlin) dem In-und Ausland gegenüber nur noch durch die AWA vertreten wurden und nicht, wie bisher, von der GEMA (Schulze 1981: 99).

    Am 02.10.1990 wurde die AWA im Zuge der Wiedervereinigung kurzfristig aufgelöst. Die AWA befand sich jedoch noch etliche Jahre in Liquidation und bestand rund fünf Jahre als „Gesellschaft in Liquidation“ weiter. Die ehemalige Mitarbeiterin der AWA beschrieb, dass sich die AWA während dieser Zeit der Abwicklung nur noch „mit sich selbst“ beschäftigt habe, unter anderem mussten Lösungen für die hauseigenen Immobilien gefunden werden. Viele Mitarbeitende wären nach der Wiedervereinigung nur noch zwei bis drei Monate für die AWA tätig gewesen, um den Übergang der Geschäfte zur GEMA zu begleiten. Für sie selbst war die Verbindung zur AWA nach der Wende allerdings bereits beendet.

    Wäre denn keine Fusion denkbar gewesen? Meine Gesprächspartnerin war zur Zeit der Auflösung Abteilungsleiterin in der AWA und deshalb oftmals in der Generaldirektion in Berlin. Der ehemalige Generaldirektor der AWA wünschte sich damals eine „starke“ AWA und unterbreitete der GEMA im Mai 1990 den Vorschlag einer Fusion. Meine Gesprächspartnerin erinnert sich noch heute an seine Worte: „Wenn es eine Fusion geben soll, dann wird die AWA auch so weiterarbeiten wie bisher.“ Dazu kam es jedoch nicht, das stand Ende Juli 1990 fest. Eine Fusion entsprach nicht den Vorstellungen der GEMA. Grund dafür könnte gewesen sein, dass die GEMA keine „Altlasten“ aus der DDR übernehmen wollte. Die Übernahme der Mitglieder der AWA war für den 01.12.1990 oder den 01.01.1991 vorgesehen. Ab dem 03.10.1990 existierte dann nur noch die GEMA als musikalische Verwertungsgesellschaft in der Bundesrepublik.

    Der Prozess der Abwicklung

    Wie stand es während des Auflösungsprozesses hinsichtlich der Kommunikation mit den Mitarbeitenden und den Mitgliedern der AWA? Wurden insbesondere die Mitarbeitenden umfassend in den Prozess miteingebunden und informiert? Da sich meine Gesprächspartnerin damals in einer Führungsposition befand, war sie intensiv in den Auflösungsprozess involviert. An eine Geheimhaltungspflicht kann sie sich nicht erinnern. Alles wurde offen an die Mitarbeitenden kommuniziert, denn es stand viel Arbeit an. Da am 01.07.1990 in der DDR die D-Mark gesetzliches Zahlungsmittel wurde, musste sichergestellt werden, dass die Einkünfte der Mitglieder auf der DDR-Staatsbank, der Sparkasse und dem Postscheckamt auch weiterhin verfügbar waren. Ende Juli stand fest, dass die AWA in der GEMA aufgehen wird. Die Mitarbeitenden fragten sich, wie es mit ihnen weiterginge, wie mit den ihnen zustehenden Urlaubstagen sowie ihren Arbeitszeiten verfahren würde. Das Tagesgeschäft lief weiter, aber es war eine zeitgleich eine sehr aufregende Zeit. Am 02.10.1990 wurde den Mitarbeitenden der AWA dann ein Aufhebungsvertrag und gleichzeitig ein (zunächst) befristeter Arbeitsvertrag mit der GEMA angeboten. Dieser wurde auch von allen unterschrieben. Personen, die kurz vor der Rente standen, wurden in diesen Prozess allerdings nicht mit eingebunden.

    Auch die Standorte der AWA, die sogenannten Bezirksdirektionen, wurden erst einmal beibehalten. Es gab insgesamt acht Bezirksdirektionen und eine Generaldirektion, die in der GEMA allerdings nicht als solche, sondern als eine der Außenstellen der GEMA weitergeführt wurden. Meine Gesprächspartnerin selbst hat in der Bezirksdirektion Chemnitz gearbeitet, die dann zur Außenstelle Chemnitz der GEMA wurde. Dresden erhielt ebenfalls eine Bezirksdirektion. Bis 1997 hat die GEMA alle Außenstellen aufgelöst und umstrukturiert. Die Standorte der AWA waren in Chemnitz, Leipzig, Dresden, Magdeburg, Halle, Erfurt, Berlin und Schwerin. Nicht für jeden DDR-Bezirk existierte ein eigener AWA-Standort. So wurde beispielsweise Neubrandenburg von Schwerin und Suhl von Erfurt aus betreut. Die Generaldirektion hatte ihren Standort in Ost-Berlin, in der Storkower Straße. Die heutige GEMA hat ihre Generaldirektionen in Berlin und München, das Kundencenter befindet sich in Dresden und die Geschäftsstellen liegen in Stuttgart, Nürnberg, Wiesbaden, Hamburg und nochmals Berlin (GEMA 2021).

    Insgesamt hatte die AWA vor der Wende ca. 8000 Mitglieder. Demgegenüber hatte die GEMA damals ca. 25.000 Mitglieder, also deutlich mehr. Bis heute hat sich die Anzahl der Mitglieder mehr als verdreifacht und liegt bei ungefähr 80.000. Alle 8000 Mitglieder der AWA hatten damals ein Schreiben und die Möglichkeit bekommen, der GEMA ohne Mitgliedsbeitrag beizutreten. Da die AWA aufgehört hatte zu existieren, war es für die Urheber:innen wichtig, dass ihr Anspruch auf ihre Rechte nicht verloren geht. Die Rechte wurden dann an die GEMA übertragen, so dass alle Urheber:innen der AWA weiterhin geschützt waren. Unter den Mitgliedern der AWA waren namhafte Künstler wie „Die Puhdys“, „Silly“ oder Reinhard Lakomy. Sie entschieden sich nach der Wende alle für eine Mitgliedschaft in der GEMA. „Die Puhdys“ waren in der DDR eine echte Kultband. Sie wurden viel und oft gehört und waren auch in der Bundesrepublik beliebt.

    Die Struktur der AWA

    Wie bereits erwähnt, unterstand die AWA dem Ministerium für Kultur und war insofern ein wichtiges Instrument, um die Kulturpolitik der SED, der Sozialistischen Einheitspartei Deutschlands, durchzusetzen. Damit verbunden war die Einhaltung der sogenannten „60/40“-Regel. Diese Vorgabe besagte, dass 60 % des Repertoires der DDR-Musik vorbehalten war, 40 % durften von Künstler:innen aus dem Ausland kommen. Dies hing mit den Devisen zusammen, denn die AWA musste auch die Verteilung der Erlöse mit anderen Schwester- und Urheberrechtsgesellschaften vornehmen. Wie bei der GEMA mussten z.B. Veranstalter die Musikfolgen, also die Reihenfolge der Titel, welche auf der jeweiligen Veranstaltung gespielt wurden, melden. Dabei wurde strikt auf die Aufteilung 60/40 geachtet – sie wurde in der DDR streng kontrolliert.

    Der „Vorstand“ der AWA nannte sich Generaldirektor und hatte seinen Dienstsitz in der Generaldirektion in Berlin. Einen Aufsichtsrat gab es ebenfalls, dieser nannte sich Mitgliederbeirat und bestand aus Urheber:innen und Textdichter:innen. Bei der GEMA besteht der heutige Aufsichtsrat aus den Berufsgruppen der Verleger:innen, Textdichter:innen und Komponist:innen (GEMA 2021). Auch die AWA vertrat diese drei Berufsgruppen, also Textdichter:innen, Verleger:innen und Komponist:innen. Außerdem hatte die AWA bilaterale Verträge mit 36 Urheberrechtsgesellschaften in 25 Ländern und war somit auch als internationale Verwertungsgesellschaft anerkannt.

    In unserem Gespräch konnten wir durchaus einige Unterschiede und Gemeinsamkeiten zwischen beiden Verwertungsgesellschaften feststellen. Es gab jedoch, insbesondere in Bezug auf die Arbeitsweise und die Struktur, keine grundlegenden Unterschiede zwischen der AWA und der GEMA – entgegen meiner Annahmen. Ein wesentlicher Unterschied bestand jedoch darin, dass die Schutzfrist, also die Frist innerhalb derer die Urheber:innen für ihre Werke vergütet werden, bei der AWA 50 Jahre und bei der GEMA 70 Jahre betrug. Dies hat sich nach der Wende positiv für die Urheber:innen der ehemaligen DDR ausgewirkt, da ihre Werke nach Beitritt in die GEMA länger geschützt wurden. Die AWA hat auf regionaler Ebene Pauschalverträge z.B. mit dem Deutschen Sportbund oder Parteien geschlossen, wie auch die GEMA heute Pauschalverträge, z.B. mit Parteien oder YouTube hat. Die oben erwähnten Musikfolgen mussten schon damals auch in West-Deutschland vom Veranstaltungsbetreiber ausgefüllt und an die GEMA geschickt werden. Bei der AWA geschah übernahm das das Ordnungsamt, die AWA stellte die entsprechenden Lizenzen aus. Ein weiterer Unterschied war, dass es bei der AWA keinen Betriebsrat gab, der sich für die Belange der Belegschaft eingesetzt hätte. Bei den Mitarbeitenden wurde der Wunsch nach einem Betriebsrat immer größer. Glücklicherweise hat sich dies nach der Wende schnell ergeben.

    Wie war bei der AWA die Vergütung geregelt? Sie erfolgte nach demselben Prinzip wie bei der GEMA. Die angemeldeten Werke wurden zunächst gelistet. Nach einem festgelegten Punktesystem hat die AWA dann die entsprechenden Tantiemen an die Künstler:innen im In-und Ausland ausgezahlt. Auf der Grundlage der genannten internationalen Verträge konnte die AWA auch die Rechte von DDR-Musikschaffenden im Ausland schützen. Wurden z.B. „Die Puhdys“ im Westen gespielt, haben diese einen prozentualen Anteil in Devisen-Valuta ausbezahlt bekommen. Valuta war ein übergreifendes Zahlungsmittel in der DDR.

    Hat man für die Arbeit bei der AWA eine spezielle Ausbildung gebraucht? Nein. Wie bei der GEMA war keine bestimmte Ausbildung vorausgesetzt. Die AWA hatte rund 300 Mitarbeitende. In 8 Bezirksdirektionen wurden ca. 15-20 Mitarbeitende beschäftigt. Im Vergleich dazu hatte die GEMA damals ungefähr 1.200 Mitarbeitende. Heute arbeiten bei der GEMA mehr als 1.000 Mitarbeitende.

    Fazit

    Für mich war das Gespräch sehr wertvoll. Meine Erwartung war, dass zwischen GEMA und AWA viel größere Unterschiede bestanden. Konzepte und Arbeitsweise ähnelten sich jedoch sehr. Trotzdem sind die Leitmotive des DDR-Staatsapparates in der AWA verwirklicht worden. Meine Gesprächspartnerin hat die Zeit bei der AWA als sehr positiv empfunden und denkt heute noch nicht ungern daran zurück. Die AWA ist ein gutes Beispiel für das „mediale Erbe der DDR“. Nicht zuletzt deshalb, weil viele ehemalige AWA-Bands heute noch von der GEMA vertreten werden.

    Literatur:

    Manuela Maria Schmidt, Karl Riesenhuber, Raik Mickler: Geschichte der musikalischen Verwertungsgesellschaften in Deutschland. In: Reinhold Kreise, Jürgen Becker, Karl Riesenhuber (Hrsg.). Recht und Praxis der GEMA. Handbuch und Kommentar. Berlin: De Gruyter 2008. S. 5-24.

    Erich Schulze: Urheberrecht in der Musik. Berlin: De Gruyter 1981.

    Empfohlene Zitierweise:

    Christina Zander: Die “GEMA” des Ostens? Zur AWA, der musikalischen Verwertungsgesellschaft der DDR. In: Michael Meyen (Hrsg.): Das mediale Erbe der DDR 2022. https://medienerbe.hypotheses.org/3527.

    #DDR #droit_d_auteur #histoire #musique

    • Unicamista

      Sapresti dir da dove vieni, dove potrai arrivare,
      da quale goccia tu provieni in quest’enorme mare
      In me ci sono terra e sassi, fredda acqua e vento,
      lo dico non so chi son ma so che cosa sento

      Dalla steppa più fredda alla giungla umida,
      non so ancora chi son ma sento la mia anima..
      E’ l’anima migrante..
      Pulsa ribatte e pulsa, liberando l’aria,
      non so ancora chi son ma sento la mia anima

      Lungo i sentieri o sul selciato,
      sulla strade del quartiere
      corro da che son nato
      cercando un sogno che mi possa tenere
      tra le ombre lunghe della piazza
      non sento più dolore,
      non esiste la razza
      ma solo sfumature di colore

      Dalla steppa più fredda alla giungla umida,
      non so ancora chi son ma sento la mia anima..
      E’ l’anima migrante..
      Pulsa ribatte e pulsa, liberando l’aria,
      non so ancora chi son ma sento la mia anima..

      Sin banderas sin fronteras...

      #migrations #chanson #musique #musique_et_politique

  • ABCDaire nécessairement partiel (40)

    Essayer de faire partager des émotions ressenties lors des (ré)écoutes. En ABCDaire nécessairement partiel et incomplet.
    Déambulations dans quelques œuvres et interprétations, en profane…
    Une invitation à écouter et partager ces versions ou d’autres que vous ne manquerez pas de signaler…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/10/abcdaire-necessairement-partiel-40

    #musique

  • 70s French Jazz Mix (Soul Jazz, Free Jazz, Spiritual Jazz, Ethno Jazz..)
    https://www.youtube.com/watch?v=o0Tq-2a6Y-8

    00:00 | Michel Sardaby - Welcome new warmth
    03:17 | Rhesus O - Éveil
    05:26 | Jef Gilson & Malagasy - Valiha Del
    10:07 | Baroque Jazz Trio - Orientasie
    13:24 | Edja Kungali - Jungle Dance
    19:25 | Jacques Thollot - Position stagnante de réaction stationnaire
    20:50 | Henri Texier - Le sage, le singe et les petits enfants
    25:14 | Jef Gilson, Malagasy - Hommage À Rakotozafy
    30:00 | Moving Gelatine Plates - Un Jour...
    31:16 | Jef Gilson, Malagasy - Buddah’s Vision
    37:09 | Christian Zÿsset - Thème N° 3 Medium Free-Jazz
    38:47 | Daniel Humair, Jean Luc Ponty, Phil Woods, Eddy Louiss - La Sorcellerie
    43:53 | Richard Raux, Hamsa - A Coltrane
    46:46 | Mahjun - Chez Planos
    52:50 | Henri Texier - Angèle
    54:14 | Brigitte Fontaine - Moi aussi
    56:45 | Intercommunal Free Dance Music Orchestra - 7 rue des Precheurs
    58:03 | Zao - Ataturc

    –҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉

    Jazz in France during the 1970’s : "In France the fortunes of few genres were as closely linked to May ’68 as free jazz..

    #musique #jazz #France #années_70

  • Trio : sans piano (24)

    Si le trio batterie/contrebasse/piano est souvent considéré comme le trio par excellence, les combinaisons de trois instruments sont aujourd’hui très variées.
    Une diversité surprenante, des inventions et des (dés)équilibres toujours renouvelés, des surprises encore et pas seulement par le choix de l’instrument « soliste ». Au hasard de ré-écoutes récentes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/06/trio-sans-piano-24

    #musique #jazz

  • Célébrons la journée internationale des droits des femmes !

    La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de mettre en lumière les albums qui présentent des compositions ou des interprétations d’artistes de premier plan, qui constituent une partie importante de la famille Outhere Music.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/04/8-mars-appel-national-face-aux-attaques-du-gouvernement-des-droites-et-extremes-droites-partout-les-femmes-resistent-greve-feministe/#comment-60348

    #musique

    • Il pozzo più profondo
      https://www.youtube.com/watch?v=hew0uty25i8

      Giù nel fondo del pozzo più profondo
      C’era un angelo nel buio
      Aveva un bimbo in braccio
      Barcollava e piangeva
      Giù nel buio del pozzo più tremendo
      Ho visto tra i corpi le sue ali
      Si è voltato e mi ha guardato
      Mi ha chiesto perché non c’ero

      Giù nel pozzo più profondo
      Giù nel pozzo fino in fondo

      Giù nel pozzo dove muore il sole
      Le nuvole eran fiamme
      E le anime tacevano
      Solo gli occhi sapevano urlare
      Giù nel pozzo dove finisce il male
      Una lacrima mi ha incontrato
      Era sola nel silenzio
      Mi ha chiesto perché non c’ero

      Giù nel pozzo più profondo
      Giù nel pozzo fino in fondo
      Giù nel pozzo più profondo
      Giù nel pozzo fino in fondo

      Giù nel buio dove l’uomo è perso
      Dove il peggio è restare
      Dove il vomito e la morte
      Travolgono le ore
      Giù nel buio del mio viaggio
      Tra il marcio dei dannati
      Una stella abbandonata
      Mi ha chiesto perché non c’ero

      Giù nel pozzo più profondo
      Giù nel pozzo fino in fondo

      Giù nel freddo del mio viaggio
      Una mano mi cercava
      E sentivo il suo respiro
      Mentre la mia vista andava
      Giù nel freddo di un respiro scuro
      Ero li, lui non lo sapeva
      Poi ho chiuso gli occhi e ho pianto
      Mentre il buio mi prendeva

      Giù nel pozzo più profondo
      Giù nel pozzo fino in fondo
      Giù nel pozzo più profondo
      Giù nel pozzo fino in fondo

      #collettivo_migrado #chanson #musique

    • https://www.youtube.com/watch?v=3ItlMdZ6bFA&t=4s

      Siamo arrivati, siamo sbarcati
      Siamo affamati, siamo assetati
      Veniamo in pace ma dalla guerra
      Siamo arrivati affamati
      Siamo scappati, sopravvissuti
      Siamo di troppo ma fortunati
      Veniamo in pace ma dalla guerra
      Siamo arrivati affamati

      Non li vogliamo che sono in tanti
      Aiutiamoli ah casa loro, vi imploro il decoro
      Non li vogliamo che sono in tanti
      Aiutiamoli ah casa loro!

      Simu arrivati, simu arraggiati
      E cu si facci brutti simu cuminati
      Chi malanova c’amu patutu
      Quanta fatiga c’è boluta
      E tuttii così c’aiu lassatu a ru paisi
      Ca quannu mi ricogghiu fazzu na nchianata e na scisa
      Nun trova pace ma sulu scerra
      Se ti fa fame mangia a terra

      Non li vogliamo che sono in tanti
      Aiutiamoli ah casa loro, vi imploro il decoro
      Non li vogliamo che sono in tanti
      Aiutiamoli ah casa loro!
      Non li vogliamo che sono in tanti
      Aiutiamoli ah casa loro, vi imploro il decoro
      Non li vogliamo che sono in tanti
      Aiutiamoli ah casa loro!

      #Collettivo_Migrado #chanson #musique #migrations #réfugiés #afflux #invasion

    • https://www.youtube.com/watch?v=hKNXzcV6jS4

      Tu che sei sceso tra noi da un cielo lontano
      E del tempo non conoscerai mai il suo segno
      Tu che hai vissuto dell’uomo solo il momento
      Di quando è caduto sfinito e gli hai preso la croce

      Racconta di noi, racconta di noi
      Racconta di noi, tu che sai,
      Racconta di noi

      Hai camminato in silenzio nell’alba fatta di ombre
      E hai sentito il nostro respiro affondare nel mare
      Laggiù nel buio profondo dove anche le onde non vedono
      La solitudine delle nostre tombe

      Racconta di noi, racconta di noi
      Racconta di noi, tu che sai,
      Racconta di noi

      E in quel momento sarò ancora vivo
      Nelle tue parole
      E in quel momento sarò ancora vivo
      Nelle tue parole

      Hai provato cos’e la paura mentre avevi la febbre
      E hai finito le lacrime su quel pianto di figlio
      Hai sentito il sapore del sangue sulle mie braccia straziate
      L con noi hai maledetto questo mare infinito

      Racconta di noi, tu che sai
      racconta di noi
      Racconta di noi, tu che sai,
      Racconta di noi

      E in quel momento sarò ancora vivo nelle tue parole
      E in quel momento sarò ancora vivo nelle tue parole
      In quel momento sarò ancora vivo nelle tue parole
      In quel momento sarò ancora vivo nelle tue parole

      Nella città luminosa noi ancora vivremo
      Nei ricordi dei vecchi e nei sogni dei bimbi
      Nel canto al mattino di una giovane sposa
      Nell’ultima storia prima di spegnere il fuoco

      Ti abbiamo detto perché noi siamo partiti
      E hai capito perché Siamo morti cercando la vita
      Ogni passo che hai condiviso
      Ogni metro di sabbia rovente
      Ogni braccio alzato a chiamare
      Ogni schiena offerta al bastone
      Ogni abbraccio perduto nel mare
      Ogni sguardo che hai stretto nel cuore

      Saranno pagine sul libro che racconta di noi
      Saranno pagine sul libro che racconta di noi
      Saranno pagine sul libro che racconta di noi
      Saranno pagine sul libro che racconta di noi

      In quelle parole non sarà morto il cammino
      In quelle parole sarò ancora vivo
      In quelle parole non sarà morto il cammino
      In quelle parole sarò ancora vivo

      #Collettivo_Migrado #chanson #musique

    • Memoria limpida
      https://www.youtube.com/watch?v=MjKps1OZpMk

      Se lo vuoi, sussurralo
      Un altro racconto guardando il tramonto
      Ma se puoi, stupiscilo
      Quel fuoco che brucia lento non è mai spento

      Ricordami quando non sarò più qui
      E resterò nella memoria limpida
      Le pagine scorrono veloci se
      Non vivono di storie vere
      C’è un libro che aspetta me, aspetta te
      Per scrivere il lieto fine che non c’è
      Ricordami quando non sarai più qui
      Mi troverai da qualche parte nel tuo cuor
      O da qualche parte nel mio cuor

      Se lo vuoi, sussurralo
      Un altro racconto guardando il tramonto
      Ma se puoi, stupiscilo
      Quel fuoco che brucia lento non è mai spento

      Ricordami quando non sarò più qui
      E resterò nella memoria limpida
      Le pagine scorrono veloci se
      Non vivono di storie vere
      C’è un libro che aspetta me, aspetta te
      Per leggere il lieto fine che non c’é
      Ricordami quando non sarai più qui
      Mi troverai da qualche parte nel tuo cuor
      Da qualche parte nel mio cuor

      Se lo vuoi, sussurralo
      Un altro racconto guardando il tramonto
      Ma se puoi, stupiscilo |
      Quel fuoco che brucia lento non è mai spento

      Da qualche parte nel tuo cuor
      Da qualche parte nel mio cuor
      Da qualche parte nel tuo cuor
      Da qualche parte nel mio cuor
      Da qualche parte

      #Collettivo_Migrado #chanson #musique

    • https://www.youtube.com/watch?v=i3ldEFj56XI

      Sento le scarpe pesanti. Non sono affaticato, mi piace avere le scarpe pesanti, sento il cammino di mio padre nelle mie scarpe. Camminava verso il lavoro per dieci giorni e superava la frontiera. Al di là del muro sgobbava come un mulo, poi ripartiva per tornare a casa, in tasca il frutto del suo lavoro e nelle scarpe il suo cammino. Quando arrivava si toglieva le scarpe e le lasciava riposare.

      Passo dopo passo mangio un altro sasso spingere in salita strada infinità
      Quando arrivo busso chiederò il permesso vivere la vita non è mai finita

      Io guardavo le sue scarpe e mi raccontavano le sue giornate, io le guardavo e mi raccontavano mio padre. Poi, un giorno, i piedi di mio padre entravano di nuovo in quelle scarpe, così lui ripartiva, ancora una volta, senza pesi nelle tasche ma con
      dieci giorni di cammino nella testa. I[o ho iniziato a camminare per mio padre, perché mi voleva con scarpe pulite, con scarpe leggere. Ma le mie scarpe sono pesanti e mi piace avere le scarpe pesanti.

      Passo dopo passo mangio un altro sasso spingere in salita strada infinità
      Quando arrivo busso chiederò il permesso vivere la vita non è mai finita

      Sotto le suole delle mie scarpe ci sono le strade che hanno percorso, sotto le suole delle mie scarpe le case che hanno visto da lontano. Non potevo avvicinarmi, potevo solo spiare la vita di chi le scarpe le lascia fuori dalla porta. Le mie scarpe mi ricordano che non ho ricevuto l’invito, ma sono entrato lo stesso, perché le mie scarpe non hanno bisogno dell’invito, la porta è sempre aperta per il bagaglio che trascino sotto le suole, fatemi entrare, lascerò le mie scarpe fuori dalla porta.

      Passo dopo passo mangio un altro sasso spingere in salita strada infinita
      Quando arrivo busso chiederò il permesso vivere la vita non mai finita

      Lascio le mie scarpe a riposare, ascoltate la storia che hanno da raccontare. Non ho le tasche piene ma porto ricchezza, vi lascio in pegno le mie scarpe, sono regalo di chi ha camminato tanto, il peso delle mie scarpe è la mia eredità.

      Passo dopo passo mangio un altro sasso spingere in salita strada infinita
      Quando arrivo busso chiederò il permesso vivere la vita non mai finita

      #Collettivo_Migrado #chanson #musique #chaussures #marche

    • https://www.youtube.com/watch?time_continue=270&v=TOtFeKuvUDI&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fw

      Tell me where are you? Where are you?
      Dimmi, dove sei? Dove sei?

      Cosa guardano ora i tuoi occhi?
      O dove batte ora il tuo cuore?
      O hai trovato la speranza?
      O l’hai persa in fondo al mare?
      Hai trovato un mondo nuovo?
      Nuove storie da raccontare?
      Una strada da seguire?
      | nuove parole per sognare?

      Tell me where are you? Where are you?
      Dimmi, dove sei? Dove sei?

      Hai ancora la mia foto?
      Guardi ancora il mio sorriso?
      Custodisci la tua terra
      Come il bene più prezioso?
      La pagella stretta al petto
      Il tuo passato, il tuo futuro?
      |l rosario che ti ho donato
      Per un viaggio più sicuro?

      Tell me where are you? Where are you?
      Dimmi, dove sei? Dove sei?

      Se il tuo corpo è freddo e spento
      In una bara di acqua e sale
      Se il tuo sogno giace infranto
      Sotto un cielo di temporale
      Dimmi dove riposi ora
      Dove piangere il mio dolore
      Dove odio e indifferenza
      Han seppellito per sempre ll mio amore

      Tell me where are you? Where are you?
      Dimmi, dove sei? Dove sei?
      Tell me where are you? Where are you?
      Dimmi, dove sei? Dove sei?

      #Collettivo_Migrado #migrations #chanson #musique #amour #séparation

    • https://www.youtube.com/watch?v=vT3SR_SRUKg

      Il fumo sui tetti di slesia, storie portate dal vento
      Sogni bruciati e dispersi, io c’ero ma non ero lì
      Terra rossa e deserto sotto un cielo di stelle sbagliate
      Storie mai raccontate, io c’ero ma non ero lì
      Sì, c’ero ma non ero lì

      Piange il serpente piumato, le vene aperte di un tempo perduto
      Terra sedotta e violata, io c’ero ma non ero lì
      Lacrime d’acqua salata lungo una rotta di sangue e dolore
      Carne strappata e venduta, io c’ero ma non ero lì
      Sì, c’ero ma non ero lì

      Fratello contro fratello là dove il sole vide il primo p4550
      odio sul filo di lama, io c’ero ma non ero li
      Fede che guida la spada, il canto dei corvi sul monte sicuro
      stesso credo ma cuore diverso, io c’ero ma non ero lì
      Sì, c’ero ma non ero lì

      Rossa di cieca follia l’acqua del fiume che nasce dal cielo
      Teschi che sbiancano al sole, io c’ero ma non ero lì
      Le tombe dei figli del vento sparse a pioggia lungo il sentiero
      Racconto che muta in lamento, io c’ero ma non ero li
      Si c’ero ma non ero lì
      Io c’ero
      Ma non ero lì
      Io c’ero ma non ero lì

      #chanson #musique #migrations #musique_et_politique

    • https://www.youtube.com/watch?v=4PujsYGCSXI&t=31s

      Chiuso nella stanza dei bottoni
      In un luogo senza nome e senza tempo
      Attendo buone nuove dì sventura
      Aspetto e son contento
      Contento per la vita che sorride
      Quando l’odio come un cancro sì diffonde
      E soffia come vento di tempesta
      Tra le onde

      Datemi un lungo inverno e dolore di cui godere
      Un mare di soldi e sangue su cui fiero navigare
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua, bella vita mia.

      Tortura e perversione son pedine
      Con cui prendo parte al gioco della vita
      Con dadi truccati tra le mani
      io vinco ogni partita
      Il conflitto lo trasformo in cosa giusta
      Guerra santa da combatter per il bene
      Proteggete i vostri cari armi in pugno!
      Vi conviene

      Datemi un lungo inverno e dolore di cui godere
      Un mare di soldi e sangue su cui fiero navigare
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua, bella vita mia

      E non importa se il nemico non esiste
      È reale ciò che io voglio che sia
      Propaganda e menzogna son sorelle
      Di buona compagnia
      La verità non la tramanda chi la guerra
      La combatte e ne esce vincitore
      Il libro della storia è mio
      Sono il vero narratore

      Datemi un lungo inverno e dolore di cui godere
      Un mare di soldi e sangue su cui fiero navigare
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua, bella vita mia

      #musique #chanson #collectivo_migrado #guerre

    • https://www.youtube.com/watch?v=kHuQK9kdUXg

      Viaggiano i pastori nel deserto
      Sotto un cielo di stelle senza tempo
      Sentieri antichi come il mondo
      Cornice di esistenze fuoricampo

      Viaggiano le bande di predoni
      Carovane in lunga fila all’orizzonte
      In cerca di riparo e di ristoro
      Un miraggio sempre piu distante

      Viaggiano le storie nel deserto
      Senza confini né frontiere
      Racconti intorno al fuoco nella notte
      Quando ci si ferma a riposare

      Viaggiano le genti nel deserto
      Viaggiano da che sanno viaggiare
      Ombre senza volto e senza nome
      Viaggiano per ricominciare

      Viaggia la speranza in questo mare
      Il passato che si perde tra le onde
      Un mondo di sabbia e di dolore
      Che tutto inghiotte e poi confonde

      Viaggia la mia vita lungo un filo
      Che lega il mio futuro al mio rimpianto
      Passi pesanti e senza fiato
      Passi che si perdono nel vento
      Passi pesanti e senza fiato
      Passi che si perdono nel vento

      #désert #chanson #musique #migrations #voyage #collettivo_migrado #collettivo_migrado

    • https://www.youtube.com/watch?v=-NNgoDCJuIk

      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni sta l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni sta l’incanto

      I sogni sono quello
      Che ci capita nel sonno
      Fai il bravo e dormirai
      Del sonno più profondo
      Ero piccolo e ascoltavo
      La voce di mio nonno
      E la sua parola andava
      Oltre il confine del mio mondo

      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto

      Un giorno ho capito cosa
      Significa soffrire
      Cosa ti prende nella gola
      Quando e ora di partire
      Stringersi forte al cuore
      In quell’ultima stretta
      ‘ lasciarsi andare a quel che sei,
      Non sapere che ti aspetta

      Lasciarti andare alla corrente
      Spoglio di tutto, vestito di niente
      Spoglio di tutto, vestito di niente
      Spoglio di tutto!

      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’e l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto

      Quando la luce che tiene vivi
      È un bagliore perso in ogni giorno
      E il fuoco della notte
      È un respiro senza ritorno
      Oltre le onde e le montagne
      E i miei anni sulla mano
      E il cielo indifferente
      Sempre così lontano

      La terra all’orizzonte
      Come una stella cadente
      Spoglio di tutto, vestito di niente
      Spoglio di tutto!

      Acqua che porta mare,
      vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto

      Il gioco a volte vale una scommessa
      La vita a volte dura una promessa

      O padre di mio padre, oggi più non dormo
      i pirati han preso i sogni miei ed il mio ritorno
      O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
      Ha il sapore del veleno e della febbre che non dà tregua
      O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
      Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?
      Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?

      #musique #chanson #Collettivo_Migrado #rêves #migrations

    • https://www.youtube.com/watch?v=rM4ViEudzKs&t=42s

      Voglio andar via da questa guerra che ha portato carestia
      La pestilenza e poi la morte, voglio sfuggire alla mia sorte
      L’apocalisse è già alle porte, figli uccisi dai loro padri
      Sono ladri, sono stanco, belva crudele è l’uomo in branco
      Dopo l’inverno un altro inverno, avranno fame avranno freddo
      Sarò glà morto, sarò lontano, sarò sepolto in un campo di grano
      Con la pagella stretta in mano, ab ogni fine un nuovo inizio
      Vorrei sperare e non sparare, ma la guerra è un vizio

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      Vorrei porre fine signori della guerra, questa non è vita, vivo rasoterra
      Signori della fame, figli del denaro, rotta di collisione mi acceca il faro
      Dell’arroganza, il progresso che avanza non cambia la sostanza
      Non colma la distanza tra chi ha lasciato tutto e a chi non manca niente
      Spiacente, il mondo che vorrei è piu accogliente, fiducia tra la gente
      E l’equità sociale è un diritto universale che si avvera col giudizio universale
      E il sangue di ogni uomo ormai è colmo di veleno
      Vedrai, non ci sarà mai piu l’arcobaleno

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      #guerre #chanson #musique #musique_et_politique #Collettivo_Migrado

  • Westeuropa Sohn
    Poète maudit aus dem Ramschladen: Zum Tod des genialischen Popmusikers Kiev Stingl (1943 - 2024)
    https://www.jungewelt.de/artikel/470447.popgeschichte-westeuropa-sohn.html


    Wirrkopf, Sexist, Phantom: Kiev Stingl 1991 in seiner Berliner Arbeitsbibliothek

    Hart wie Mozart
    https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_m7maem_mps4JZ34mSMDcUoqEV5_TjfODU

    1.3.2024 von Maximilian Schäffer - »Ab sofort verbiete ich, Kiev Stingl, der Sprecher der deutschen Schweinenation, sämtlichen Jugendlichen, Staatsnegern und sonstwem, den Keuchakt loszuficken.«

    Kiev Stingl (15.3.1943 bis 20.2.2024), Präsident im Reich der Träume, spricht in Zungen

    In der 1-Euro-Kiste vor dem Laden fand ich ihn, 2020. Unterste Bückware zwischen Volksmusik und Kinderhörspiel. Nicht einmal ins Abteil »Deutsch« hatten sie ihn gepfercht, noch ins Fach »NDW« verramscht. »Kiev Stingl – Hart wie Mozart« prangte auf dem Cover, das aussah wie eine Ausgabe des Spiegel von 1979. Geiler Name, geiler Titel. Wieso will den keiner, kennt den keiner? Ich legte den Euro auf den Tisch, und staunte noch mehr, als ich es zum ersten Mal hörte: »Es lebe die Sowjet­union, nieder mit dem Zar! (…) Ich bin Frank Sinatras Westeuropa Sohn!« Unbestreitbar eine Hymne, dazu erstklasssig aufgenommen und produziert. Diese Stimme aus Ethanol, Nikotin und Testosteron, die 40 Minuten lang nur Sex raunzt. Und hätte ich hundert Euro bezahlt gehabt – sowas hatte ich von der BRD nicht erwartet.
    Frühstücksangebot: RLK-Emaillebecher +Kaffee

    Kiev hingegen hatte von der BRD nichts zu erwarten. Seine Karriere versaute er gründlich und notwendigerweise aus purem individuellen Drang. Eine einzige Tournee versenkte er in allen möglichen Drogen. Im Hessischen Rundfunk rabulierte er gegen Feministinnen, warf Bierflaschen nach dem Aufnahmeleiter (siehe obiges Zitat). Nach Rock und Art-Punk wollte er auf einmal Disco machen, danach Post-Industrial mit der Hälfte der Einstürzenden Neubauten. Er sah gut aus und klang ebenso gut, hätte das Zeug gehabt, dem braven Genuschel eines Udo Lindenberg die Selbstverständlichkeit der eigenen Geilheit im Dienste von mindestens zwei Generationen Punks entgegenzusetzen. Das Messianische allerdings pflegte er eher im Halbprivaten, wollte lieber ein Phantom sein als Legende – so predigte er es mir noch letztes Jahr zu seinem 80. Geburtstag im Interview. Auch Raubtiere – Kiev Jaguar Stingl nannte er sich kurz selbst – sind die meiste Zeit nur scheue Katzen.

    Achim Reichel fand Stingl Mitte der 70er Jahre in Hamburg genauso unvorbereitet, wie ich ihn später in Berlin wiederfand. Im abgedunkelten Zimmer drosch er ihm was auf der Gitarre vor, von »Lila Lippen, Milchkuhtitten!« In seiner Autobiografie »Ich hab das Paradies gesehen« erzählt Reichel von diesem Damaskuserlebnis und seinen Folgen. Drei Alben fertigten sie zusammen: »Teuflisch« (1975), »Hart wie Mozart« (1979) und »Ich wünsch den Deutschen alles Gute« (1981). Reichel, der selbst als Solomusiker sowie mit den Rattles um ein Vielfaches erfolgreicher war als sein unmöglicher Star, hielt Stingl für genial, aber unberechenbar. Die Regisseure Klaus Wyborny, Heinz Emigholz und Christel Buschmann drehten Filme mit Kiev. Letztere setzte ihn in Ballhaus Barmbek neben Christa Päffgen alias Nico – das reale Aufeinandertreffen zweier großer Phantome. Im lange schon verblichenen Kaufbeurer Verlag Pohl ’n’ Mayer erschien 1979 sein Lyrikband »Flacker in der Pfote«, fünf Jahre später »Die besoffene Schlägerei« im Cyrano-Verlag. Sein Alterswerk, ein Dialog aus passionierter Hitlerei und Bumserei, erscheint posthum. »Roman ist fertig!« – war sein letzter Satz auf Whats-App, dann hatte er keinen Bock mehr auf Siechtum.

    Nun fehlt mir der Abstand, um für Zeitungsleser in glaubwürdigem Maße von der Großartigkeit seiner Musik berichten zu können. Natürlich kenne ich sie heute mantrisch auswendig – jeden Song, jede Zeile. Ich kann allerdings davon berichten, was passierte, als ich einst mein Umfeld mit Kiev Stingls Platten zu terrorisieren begann: keinerlei Widerstand. Innerhalb von Wochen bildete sich ein Privatfanclub aus Künstlern, Musikern, Autoren, Barkeepern und Handwerkern im Alter von 18 bis 60. In der Neuköllner Stammkneipe hängten wir bald sein Konterfei über den Tresen, direkt neben den gekreuzigten Messias. Der Chef, bald genervt: »Schon wieder Kiev!?« Aber auch solidarisch: »Wenigstens Kiev!« Wir waren nicht die einzigen, so fand ich heraus: Auch Flake von Rammstein, Dieter Meier von Yello und Hans Joachim Irmler von Faust zählen zu seinen ewigen Fans.

    Irgendwann fand ich mich in Stingls Wohnung wieder. Ein junges, hübsches Mädchen brachte ich ihm mit, das war ihm noch lieber als Cremeschnitten – auch Vanessa sollte später seine Urinflaschen ausleeren. In den vergangenen beiden Jahren sah ich den Berserker deutscher Coolness, den »Einsam Weiss Boy« vom alten Mann zum Greis werden. Wir stritten kokett über Hitler, ich leerte die Pissflaschen aus. Er scheuchte mich durch die zugestellte Altbauwohnung, ich ließ es irgendwie über mich ergehen. In den zartesten Momenten zweier sich halbwegs nahe gekommenen Männer mit 50 Jahren Altersabstand saßen wir uns gegenüber, hatten uns nichts zu sagen übers Leben. »No Erklärungen« heißt ein 2020 erschienener kurzer Dokumentarfilm über ihn. Kiev wusste zuviel, ich noch zuwenig. Ein paar Minuten Stille und Traurigkeit zusammen, weil auch er nicht vergessen werden wollte – so scheißegal ihm alles auch gewesen sein mochte. Kiev Stingl war das konsequent missachtete transgressive Genie der deutschen Popmusik und Beat-Literatur. Er starb am 20. Februar im Alter von 80 Jahren.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Kiev_Stingl

    #Allemagne #musique #post-punk

  • Commémorations musicales du massacre du 17 octobre 1961.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/commemorations-musicales-du-massacre-du.html

    "Le black out sur les événements de la nuit est total. Une version officielle s’installe : les Algériens ont été contraints par le FLN à manifester. Certains ont tiré des coups de feu et la police a été obligée de riposter. Mensonges ! Un communiqué de presse diffusé au cours de la nuit reconnaît trois morts. Mensonge encore. Ce sont en réalité des dizaines de victimes qui sont à déplorer.

    C’est d’abord l’incertitude qui plane autour des événements. La censure exerce un contrôle puissant sur la presse, même si les premiers témoignages surgissent (des médecins en poste dans les hôpitaux de la capitale, le 17 au soir, mais aussi des policiers). Au fil des jours, c’est la Seine qui témoigne, on y retrouve des corps d’Algériens pieds et poings liés. Les actions en justice tournent court, en raison notamment des lois d’amnistie adoptées lors des accords d’Evian. De la sorte, l’événement est invisibilisé, et ne survit qu’à l’état de rumeur.

    Moins d’un an après les faits, Kateb Yacine écrit un poème intitulé « Dans la gueule du loup ». En 18 vers libres adressés au peuple français, l’auteur rappelle qu’en dépit des efforts des autorités françaises pour invisibiliser l’événément, il a été "vu" (et même photographié par Elie Kagan). On ne peut l’occulter. Le titre du poème résonne aussi comme un reproche adressé aux responsables de la fédération de France du FLN et aux organisateurs qui auraient jeté les manifestants dans la gueule du loup. En 1998, les Têtes Raides donnent aux mots forts du poète l’écrin musical qu’ils méritaient. [« Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Tu as vu notre sang couler / Tu as vu la police assommer les manifestants / Et les jeter dans la Seine / La Seine rougissante n’a pas cessé / Les jours suivants / De vomir / De vomir à la face du peuple de la commune / Les corps martyrisés / Qui rappelaient aux parisiens / Leur propre révolution / Leur propre résistance / Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Et maintenant vas-tu parler / Et maintenant vas-tu te taire » ]"