• #Justice_pesticides

    Un outil d’information et de coopération des victimes des pesticides grâce à une base de données juridiques permettant d’agir.

    L’association Justice Pesticides regroupe des personnalités venues de tous les continents qui ont été à divers titres confrontés aux conséquences des pesticides sur la santé, les ressources naturelles, leurs activités. Elles ont, pour certaines d’entre elles, été directement opposées aux multinationales qui produisent ces molécules. L’objectif de l’association est de permettre au mieux dans le monde entier la #défense des personnes #victimes de pesticides, quels que soient leur nationalité ou leur statut (voisins, agriculteurs, collectivités locales, scientifiques etc…)

    Pour y parvenir, elle met à la disposition de tous, l’ensemble des cas #contentieux concernant les pesticides dans le monde. L’objectif est la mise en place d’un grand #réseau physique et virtuel collaboratif pour mutualiser toutes les actions dans le monde qui mettent en cause les pesticides afin d’établir une base juridique et scientifique internationale qui permettra de renforcer les #actions_en_justice.

    Elle a également pour objet de contribuer la réflexion sur une stratégie globale contre les pesticides afin d’obtenir la #réparation des dommages causés par ces produits toxiques aux humains, à la faune, à la flore et aux ressources naturelles.

    Elle a pour objectif final l’interdiction des pesticides qui mettent en péril la santé humaine et l’environnement.

    https://justicepesticides.org
    #justice #jurisprudence #base_de_données #base_de_données_juridiques #résistance #mutualisation

  • Échirolles libérée ! La dégooglisation (5)
    https://framablog.org/2023/04/07/echirolles-liberee-la-degooglisation-5

    Voici aujourd’hui le 5e et dernier article que Nicolas #Vivant consacre à la dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez raté les épisodes précédents). Maintenant que les outils sont en place, il est temps d’envisager comment la #mutualisation et … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #Migration #Témoignages de_« dégooglisation » #ActivityPub #decentralisation #Echirolles #EPCI #mastodon #Nextcloud #PeerTube #résilience #Signal #wordpress #Zammad

  • Orpea confirme passer sous le contrôle de la Caisse des Dépôts | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/la-caisse-des-depots-prete-a-prendre-le-controle-dorpea-1902118


    (SOLAL/SIPA)

    Après le feu vert de la commission de surveillance de la CDC à une injection de 1,35 milliard d’euros, Orpea confirme, ce mercredi, l’entrée de la Caisse des Dépôts et ses alliés à 50,2 % de son capital. S’ils ne participent pas aux augmentations de capital, ses actionnaires existants seront dilués à 0,4 %. Le cours reculait à l’ouverture.

    C’est officiel. Orpea bascule vers la galaxie publique. Le groupe d’Ehpad aux 250.000 résidents passe sous le contrôle de la Caisse des Dépôts et de sa filiale CNP associée à des mutualistes, la Maif et la MACSF.

    Après le feu vert de la commission de surveillance de l’institution publique, ces derniers vont bien injecter 1,355 milliard d’euros contre 50,2 % du capital du groupe plombé par plus de 7 milliards de dette. Ils obtiennent également la majorité au sein du conseil d’administration (sept administrateurs sur 13). Au total, Orpea se trouve assuré de répondre à son besoin en capital puisqu’il obtient 1,55 milliard d’euros avec les autres parties à l’accord. Et surtout il réduit de 60 % son endettement, qui ne pèsera « plus que » 6,5 fois son résultat.

  • EP23 : L’autoconsommation est elle un atout pour l’écologie et pour la société ?

    https://www.youtube.com/watch?v=fJXkzoWRF4g

    Produire son électricité en installant des panneaux solaires sur son toit est en un plus boum. Cela parait une excellente idée pour le climat mais est ce que ça l’est vraiment ? et qu’elles en sont les conséquences ?

    #autoconsommation #pointe_de_consommation #saison et #horaire #électricité_solaire #mutualisation #libéralisme

    –> Privilégier l’isolation pour diminuer les pics de consommation l’hiver

  • #Simon_Springer : « A un moment donné, il faut juste dire "#fuck !" au #néolibéralisme dont la fonction première est de créer des #inégalités »

    Pour cet activiste du quotidien, lire #Kropotkine et #Reclus, c’est revenir aux sources de la géographie comme de l’#anarchisme. La #géographie_radicale propose de penser toutes les histoires, en s’éloignant du seul point de vue anthropocentrique. Cela inclut l’histoire des animaux, des plantes… Et surtout la prise en compte des #interactions et des #coopérations.

    L’affiche ressemble à s’y méprendre à celle de la tournée d’un groupe de hard rock. Si Simon Springer est bien fan de ce genre musical, les 28 dates du tour d’Europe qu’il a honorées avant l’été ont invité le public non pas à des concerts, mais à des conférences autour de son dernier ouvrage, Pour une géographie anarchiste (Lux éditeur, 2018). Professeur depuis 2012 à l’université de Victoria, au Canada, il rejoindra en septembre l’université de Newcastle, en Australie. Géographe radical, spécialiste de la pensée anarchiste et du Cambodge, Simon Springer se présente comme athée, végan, pacifiste, « straight edge » (sous-culture punk qui bannit la consommation de psychotropes) et « super-papa ». Cet activiste du quotidien revient pour Libération sur la nécessité d’une lutte à petits pas afin d’enrayer toute forme de domination.

    Qu’est-ce qu’est une géographie anarchiste ?

    Les systèmes de hiérarchie et de domination qui structurent nos vies découlent d’un apprentissage. Devenir anarchiste, c’est les désapprendre. J’ai trois enfants, qui détiennent de manière inhérente beaucoup de valeurs anarchistes. Ce sont mes plus grands professeurs. La géographie est un champ très vaste qui va de la géographie physique à la géographie humaine. Si vous revenez à Pierre Kropotkine et Elisée Reclus, aux sources de la géographie comme de l’anarchisme, il n’y a pas de séparation claire. Doreen Massey, une géographe radicale britannique, considère que la géographie raconte l’histoire, les histoires. Il s’agit de penser toutes les histoires collectées, pas uniquement d’un point de vue anthropocentrique. Cela inclut l’histoire des animaux, des plantes, et toutes les interconnexions qui font de la Terre ce qu’elle est.

    On ne conçoit pas l’espace de manière générale, mais de manières particulières, au pluriel. Doreen Massey considère que les lieux forment des constellations, comme un squelette des interconnexions que nous expérimentons. Cet ensemble de relations sociales, politiques et économiques est en évolution permanente. Il y a la grande histoire, et il y a le canevas des petites histoires. Rien n’est figé, accompli.
    En quoi l’anarchisme et ses idées permettent-ils de repenser notre rapport à l’espace et aux histoires des uns et des autres ?

    L’anarchisme est une manière d’être au monde, une question de liberté, d’émancipation. Dès lors qu’il y a une forme de hiérarchie, il y a un positionnement critique à avoir, et pas uniquement au sujet des relations que les humains ont entre eux. La pensée des Lumières a longtemps positionné l’homme au sommet de l’évolution des espèces. Chez Kropotkine et Reclus, dès le XIXe siècle, il s’agit de lui redonner une juste place : non pas supérieur, mais simplement existant aux côtés des autres espèces vivantes. Kropotkine pensait la mutualisation, la collaboration et la réciprocité à l’échelle de l’évolution entière. Afin de s’opposer au darwinisme, interprété comme une nécessaire compétition et la suprématie d’une espèce sur une autre, il souligne qu’un autre pan de la pensée de Darwin met en avant l’interdépendance des êtres vivants. Le processus d’évolution est lié à cela : certaines espèces survivent uniquement en vertu des liens qu’elles ont avec d’autres. Cette perspective permet de réimaginer la notion de survie, en réorientant la lecture de Darwin de la seule compétition à la coopération. L’anarchisme est aussi une question d’association volontaire et d’action directe. La première relève du choix, du libre arbitre, la seconde en découle : nous n’avons pas besoin d’attendre que des leaders élus, qu’une avant-garde, que quelqu’un d’autre nous autorise à repenser nos vies si nous avons envie de le faire. Selon Doreen Massey, il s’agit d’influer sur l’histoire, sur les histoires, pour qu’elles correspondent plus à nos désirs, nos intérêts et nos besoins.
    En quoi cette pensée peut-elle être actuelle ?

    Oppression raciale, violence d’Etat, violence capitalistique : les formes de violence dues aux hiérarchies se multiplient et se perpétuent aujourd’hui. L’anarchisme est beaucoup plus large que le proudhonisme originel. Il ne s’agit pas seulement d’une remise en cause de l’Etat, de la propriété, mais de toutes les formes de domination, en terme de genres, de sexualités, de races, d’espèces. L’anarchisme doit contribuer à forger une autre forme d’imagination, plus large, à mettre en avant les connexions entre les êtres plutôt que de leur assigner des étiquettes.
    Vous avez écrit un pamphlet intitulé « Fuck neoliberalism » (1), littéralement, « emmerdons le néolibéralisme »…

    A un moment donné, il faut juste dire « fuck it ! » [« merde ! », ndlr]. Car on a beau étudier dans le détail le fait que le marché avantage certains et en désavantage d’autres, un grand nombre de gens continueront de ne pas se sentir concernés. Donc il faut dire stop et s’atteler à renverser la tendance. Le capitalisme est fondé sur la domination, sa fonction première est de produire des inégalités. Dans ce système, certains réussissent, les autres restent derrière. En tant qu’universitaires, combien d’articles devrons-nous encore écrire pour dénoncer ses méfaits à tel endroit ou sur telle population ?

    C’est une provocation pour attirer l’attention sur le problème plutôt que de continuer à tourner autour. C’est le texte le plus lu de ma carrière. Il porte un message profondément anarchiste. Or, la réponse à cet article a été massivement positive dans le monde universitaire. Peut-être car le terme d’« anarchisme » n’apparaît jamais. La plupart des gens qui ont intégré des principes anarchistes à leur vie quotidienne ne l’identifient pas nécessairement comme tel. La coopération, la réciprocité, l’aide mutuelle, tout le monde les pratique chaque jour avec ses amis, sa famille. Lancer un jardin partagé, rester critique face à ses professeurs, interroger l’individualisme qui va de pair avec le néolibéralisme, cela fait partie d’une forme d’éthique de la vie en communauté. Nous sommes tous coupables - moi compris - de perpétuer le système. L’un des piliers du néolibéralisme est cette volonté de se focaliser sur l’individu, qui entraîne une forme de darwinisme social, les « tous contre tous », « chacun pour soi ».
    Vous évoquez un activisme de la vie quotidienne. Quel est-il ?

    L’activisme ne se résume pas à être en tête de cortège, prêt à en découdre avec la police. Il passe par des gestes très quotidiens, ce peut être de proposer à vos voisins de s’occuper de leurs enfants un après-midi. A Victoria, il existe un groupe de « mamies radicales » qui tricotent des vêtements pour les sans-abri. Mieux connaître ses voisins, aider quelqu’un à traverser la route, lever les yeux de nos téléphones ou débrancher notre lecteur de musique et avoir une conversation avec les gens dans le bus ou dans la rue : ces choses très simples font peser la balance dans l’autre sens, permettent de court-circuiter l’individualisme exacerbé produit par le néolibéralisme. Si vous vous sentez de manifester contre le G20, très bien, mais il faut également agir au quotidien, de manière collective.

    Une des meilleures façons de faire changer les gens d’avis sur les migrants est de leur faire rencontrer une famille syrienne, d’engager un échange. Frôler leur situation peut être le moyen de réhumaniser les réfugiés. Cela implique d’avoir un espace pour enclencher cette conversation, un lieu inclusif, libre des discours haineux. En s’opposant au nationalisme, l’anarchisme encourage le fait de penser le « non-nationalisme », de regarder au-delà des réactions épidermiques, d’élargir le cercle de nos préoccupations et notre capacité à prendre soin de l’autre, à se préoccuper de l’humanité entière.
    Cet ethos permet-il de lutter contre la violence institutionnelle ?

    Je me considère pacifiste, mais ça ne veut pas dire que les gens ne devraient pas s’opposer, lutter, pratiquer l’autodéfense. Pour moi, l’anarchisme est fondamentalement non-violent - un certain nombre d’anarchistes ne sont pas d’accord avec cela. Un système de règles et de coercition est intrinsèquement violent. L’Etat revendique le monopole de cette violence. Quand des groupes d’activistes, d’anarchistes ou n’importe qui s’opposent à l’Etat, c’est un abus de langage d’appeler cela de la violence. C’est un moyen pour l’autorité de discréditer la dissidence. Si l’Etat revendique le monopole de la violence, acceptons-le en ces termes. La violence est répugnante, vous en voulez le monopole ? Vous pouvez l’avoir. Mais alors n’appelez pas « violence » notre réponse. Le but d’un anarchiste, d’un activiste, ce n’est pas la domination, la coercition, mais la préservation de son intégrité, la création d’une société meilleure, de plus de liberté. L’autodéfense n’est pas de la violence.
    D’une certaine façon, un Black Bloc ne serait pas violent, selon vous ?

    Chaque Black Bloc, dans un contexte donné, peut être motivé par de nombreuses raisons. Mais de manière générale, je ne crois pas que son objectif soit la violence. La première raison pour laquelle le Black Bloc dissimule son visage, c’est parce qu’il ne s’agit pas d’intérêts individuels, mais d’un mouvement collectif. La majorité des médias parle du Black Bloc uniquement en terme de « violence », or c’est d’abord une forme de résistance, d’autodéfense, non pas uniquement pour les individus qui forment à un moment le Black Bloc, mais une autodéfense de la communauté et de la planète sur laquelle nous vivons. Qu’est-ce que va changer, pour une banque, une vitrine brisée, très vite remplacée ? Condamner la violence des Black Blocs, ça permet d’occulter la violence de la police, vouée à la domination, la coercition, la suppression de la liberté de certains individus dans le seul but de préserver la propriété d’une minorité puissante.

    (1) « Fuck le néolibéralisme », revue Acme, 2016, en libre accès sous Creative Commons sur www.acme-journal.org

    https://www.liberation.fr/debats/2018/08/20/simon-springer-a-un-moment-donne-il-faut-juste-dire-fuck-au-neoliberalism

    #géographie_anarchiste #hiérarchie #domination #histoire #histoires #espace #liberté #émancipation #mutualisation #réciprocité #collaboration #darwinisme #compétition #interdépendance #survie #association_volontaire #action_directe #choix #libre_arbitre #violence #imagination #fuck #fuck_it #capitalisme #domination #aide_mutuelle #individualisme #darwinisme_social #chacun_pour_soi #tous_contre_tous #activisme #résistance #non-nationalisme #nationalisme #pacifisme #autodéfense #non-violence #dissidence #monopole_de_la_violence #coercition #Black_Bloc #violence_institutionnelle

    • Pour une géographie anarchiste

      Grâce aux ouvrages de David Harvey, Mike Davis ou même Henri Lefebvre, on connaît aujourd’hui la géographie radicale ou critique née dans le contexte des luttes politiques des années 1960 aux États-Unis et qui a, comme le disait Harvey, donné à Marx « la dimension spatiale qui lui manquait ». Dans ce livre, Simon Springer enjoint aux géographes critiques de se radicaliser davantage et appelle à la création d’une géographie insurrectionnelle qui reconnaisse l’aspect kaléidoscopique des espaces et son potentiel émancipateur, révélé à la fin du XIXe siècle par Élisée Reclus et Pierre Kropotkine, notamment.

      L’histoire de l’humanité est une longue suite d’expériences dans et avec l’espace ; or aujourd’hui, la stase qui est imposée à ces mouvements vitaux, principalement par les frontières, menace notre survie. Face au désastre climatique et humain qui nous guette, il est indispensable de revoir les relations que nous entretenons avec le monde et une géographie rebelle comme celle que défend Springer nous libérerait du carcan de l’attentisme. Il faut se défaire une bonne fois pour toutes des géographies hiérarchiques qui nous enchaînent à l’étatisme, au capitalisme, à la discrimination et à l’impérialisme. « La géographie doit devenir belle, se vouer entièrement à l’émancipation. »

      https://luxediteur.com/catalogue/pour-une-geographie-anarchiste

      #livre

  • Le #dévoiturage ou la ville sans (sa) voiture : mobilités plurielles, services numériques et vie de quartier

    La propriété d’un véhicule est source de contraintes en termes d’entretien, de stationnement et de coût, qui nuisent à l’évaluation globale du mode de déplacement voiture. Au point que certaines personnes choisissent de se « dévoiturer » et préfèrent modifier leurs façons de se déplacer, et leur mode de vie en ville. Les offres disponibles en ville dense sont multiples, plus ou moins souples, efficaces, confortables ou coûteuses, selon les motifs, les distances, les besoins en déplacement. Les modes traditionnels, modes doux, transports en commun, train ou taxi ne sont plus les seules alternatives à la voiture ; de nouveaux systèmes émergent : le #covoiturage, la #location_de_voiture entre particuliers, l’#autopartage ou la #mutualisation.
    Ces changements dans l’offre de mobilité modifient le rapport à la ville, à l’organisation du quotidien des ménages, qui cherchent avant tout à améliorer leur qualité de vie par de nouvelles pratiques de déplacement. Quand la propriété de la #voiture_individuelle n’est plus vécue comme un facteur d’autonomie mais comme une aliénation, y renoncer permet de repenser l’organisation du quotidien et d’investir autrement le temps et l’espace de la ville, du moins en centre-ville, où l’offre en modes alternatifs est suffisamment dense.

    http://www.cairn.info/revue-flux-2017-2-page-80.htm
    #voitures #automobiles #mobilité #villes #urban_matter #revue
    via @ville_en

  • Et bien...voilà...le petit #Cartolycée est en ligne. Cela fait bizarre d’avoir un chez soi, mais un chez soi ouvert aux autres, à ceux qui souhaitent aussi partager leurs productions cartos, ou autres.
    Bientôt Adeline devrait venir nous y faire partager son séjour égyptien grâce à ses billets. Peut-être voudrez-vous aussi partager vos constructions.
    Ce site se veut libre, sans restriction d’accès aux contenus des articles...bref, de la vraie #mutualisation.

    Un grand merci à @b_b !! Une incroyable disponibilité et gentillesse !!

    http://www.cartolycee.net

    #cartographie_scolaire #infographies #pédagogie #ressources_pédagogiques

  • Complémentaire santé : une réforme à haut risque | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/complementaire-sante-une-reforme-haut-risque-594206?IdTis=XTC-FT08-A66G35-D

    «  Sous l’angle de l’égalité face aux soins, c’est catastrophique. Vous aurez le pilier de base (de la Sécu – NDLR) qui remboursera de moins en moins les soins courants, le contrat de complémentaire qui variera selon les branches et selon la force de négociation entre salariat et patronat, et, pour ceux qui peuvent y accéder, les surcomplémentaires  », observe Frédéric Pierru, sociologue. Un système inégalitaire, pourtant financé sur fonds publics : le montant des aides fiscales et sociales aux entreprises devrait passer, avec l’ANI, de 7,5 à 10 milliards d’euros.

    #soins #mutualisation #inégalités

  • Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3450.html

    La démarche s’inscrit dans le courant de l’#Open_source_ecology. Une utopie et des pratiques que veut faire vivre l’association Adabio construction, en Ardèche. En se basant cette fois davantage sur les savoir-faire issus d’un métier, celui d’agriculteur, que sur la co-construction d’outils ex nihilo par des ingénieurs et bricoleurs. Objectif de ce projet : la création d’outils agricoles, à construire soi-même, à partir de plans libres de droits. L’idée est née du constat que des agriculteurs font de nombreuses trouvailles en bricolant, en adaptant des outils pour leur travail quotidien, de manière intuitive. L’association s’est donc donnée pour mission de recenser ces inventions, d’en tracer les plans et de les diffuser. En 2009-2010, une quinzaine d’outils sont répertoriés : planche permanente pour compacter la terre dans la culture de légumes bio, cadre de vélo utilisé pour désherber, dispositif de traction animale, poulaillers mobiles... Une seule exigence : que ces outils soient reproductibles. Et qu’on puisse les construire avec peu de matériel.

    Le projet est porté par des maraichers bio et des techniciens de l’ADABio (association des producteurs biologiques). « On part d’une recherche empirique, qui valorise le savoir-faire des paysans, explique Julien Reynier, chargé de développement de l’association. On va à l’inverse du modèle des chambres d’agriculture qui veulent diffuser des savoirs dans une démarche descendante ». L’enjeu est de mutualiser et co-produire des outils, pour renforcer l’autonomie des exploitations agricoles. « Car l’#agriculture bio, ce n’est pas celle de nos grands-pères, c’est au contraire quelque chose de très technique », poursuit Julien Reynier. Il faut notamment réussir à s’affranchir des intrants chimiques, engrais, pesticides.

    #open_source #farmlabs #3D #technologie #mutualisation #bricolage

  • Dans le Morbihan, des éoliennes financées par des particuliers
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/30/dans-le-morbihan-des-eoliennes-financees-par-des-particuliers_3468875_3234.h

    Sur une crête venteuse dominant la petite commune morbihanaise de Béganne (1 419 habitants) viennent d’être coulées des fondations en béton bardées de ferraille. Ici se dresseront, début 2014, les mâts de 100 mètres équipés de pales de 45 mètres d’un parc éolien de quatre turbines. D’une puissance totale de 8 mégawatts, elles produiront l’équivalent de la consommation électrique de 8 000 foyers. Voici, vantent leurs promoteurs, « les premières éoliennes citoyennes de France », car le projet a été conçu et financé par des particuliers.

    L’association Eoliennes en Pays de Vilaine s’est inspirée de l’Allemagne ou du Danemark, où le modèle de l’énergie « participative » est bien enraciné.

    #énergie #énergie_participative #mutualisation

    • un bémol toutefois

      La boucle aurait été bouclée si l’électricité des quatre turbines avait été consommée sur place. Mais elle sera injectée sur le réseau et vendue à EDF, seule façon aujourd’hui d’équilibrer le budget d’une telle opération. Et d’assurer aux actionnaires, à terme, une rentabilité de l’ordre de 4 %.

  • #Habitat_groupé : une « vie de village » dans le hameau en bois | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/08/22/habitat-groupe-vie-village-hameau-bois-habiterre-245116

    Au sommet d’une colline, un hameau en bois baptisé Habiterre fait face aux vertes montagnes du parc naturel du Vercors. C’est ici, sur les hauteurs de Die, dans la Drôme, qu’une dizaine de foyers, qui pour la plupart ne se connaissaient pas, ont décidé de concrétiser leur envie de vivre autrement.

    Depuis mai 2011, ils sont une trentaine, du retraité au nouveau-né en passant par l’adolescent, à cultiver le #vivre-ensemble, et l’entraide dans ce que l’on appelle un habitat groupé.

    Cette forme de #logement qui comporte à la fois des parties privatives et des parties communes est très répandue au Canada et en Allemagne et commence à se développer en France.

    Et pour cause, les avantages de cette résidence partagée sont nombreux. En plus d’offrir un cadre de vie convivial et d’éviter l’isolement, ce lieu favorise la #mutualisation des moyens et des idées.

  • L’#habitat_participatif, une alternative citoyenne ? (par Anne d’Orazio*)
    http://blogs.mediapart.fr/edition/la-revue-du-projet/article/010213/l-habitat-participatif-une-alternative-citoyenne-par-anne-d-orazio

    Inspirées des expériences des éco-quartiers nord-européens autant que des références québécoises ou suisses en matière de logement communautaire et de coopératives d’habitation, ces démarches veulent impulser des dynamiques habitantes. Leur volonté est de « réinventer notre façon d’habiter et de #vivre_ensemble », en dehors des sentiers conventionnels du parc social et de la promotion immobilière mercantile, par une « nouvelle approche de l’habitat ». Pour cela, elles imaginent des projets de #mutualisation, de solidarité, de durabilité qui se fondent sur la position centrale du collectif d’habitants. « En positionnant l’usager au cœur de la réalisation et de la gestion de son lieu de vie », il devient décideur et bénéficiaire direct des actions qu’il entreprend. Il s’agit donc pour ces groupes de constituer une offre produite par et pour les habitants.

    #logement

    • là, ce que je comprends, c’est qu’il s’agit pour le collectif (plusieurs familles) d’être mettre d’œuvre de son projet, c’est-à-dire de convenir avec l’architecte des agencements utiles pour l’organisation d’une vie sociale à l’intérieur de l’habitat, décider de l’emplacement du terrain, des matériaux, des fournisseurs, etc. Dans le cas d’une co-propriété classique, c’est soit un promoteur qui pond une résidence et vend ses espaces à des particuliers, soit des habitations collectives commandées par des collectivités locales.

  • Actualité - Révision Générale des Politiques Publiques
    http://www.rgpp.modernisation.gouv.fr/index.php?id=50&tx_ttnews[tt_news]=580&tx_ttnews[backPid]=2&

    Suite aux travaux conduits à l’automne 2010 par la DGME et la DGAFP avec l’ensemble des ministères interessés sur la mutualisation de l’organisation logistique des concours de la fonction publique d’Etat , la préfiguration a été confiée au service interacadémique des examens et concours du ministère de l’éducation nationale. Le SIEC doit accueillir les premiers concours d’ici la fin de l’année 2011.

    #administration #fonction_publique #RGPP #mutualisation