• SAINTE SOLINE, AUTOPSIE D’UN CARNAGE

    Le 25 mars 2023, une #manifestation organisée par des mouvements de défense de l’environnement à #Sainte-Soline (#Deux-Sèvres) contre les #megabassines pompant l’#eau des #nappes_phréatiques pour l’#agriculture_intensive débouche sur de véritables scènes de guerre. Avec près de 240 manifestants blessés, c’est l’une des plus sanglantes répressions de civils organisée en France depuis le 17 octobre 1961 (Voir en fin d’article le documentaire de Clarisse Feletin et Maïlys Khider).

    https://www.off-investigation.fr/sainte-solineautopsie-dun-carnage
    Vidéo :
    https://video.off-investigation.fr/w/9610c6e9-b18f-46b3-930c-ad0d839b0b17

    #scène_de_guerre #vidéo #répression

    #Sainte_Soline #carnage #méga-bassines #documentaire #film_documentaire #violences_policières #violence #Gérald_Darmanin #résistance #militarisation #confédération_paysanne #nasse
    #off_investigation #cortège #maintien_de_l'ordre #gaz_lacrymogènes #impuissance #chaos #blessés #blessures #soins #élus #grenades #LBD #quads #chaîne_d'élus #confusion #médic #SAMU #LDH #Serge_Duteuil-Graziani #secours #enquête #zone_rouge #zone_d'exclusion #urgence_vitale #ambulances #évacuation #plainte #justice #responsabilité #terrain_de_guerre #désinformation #démonstration_de_force #récit #contre-récit #mensonge #vérité #lutte #Etat #traumatisme #bassines_non_merci #condamnations #Soulèvements_de_la_Terre #plainte

    à partir de 1h 02’26 :

    Hélène Assekour, manifestante :

    « Moi ce que je voudrais par rapport à Sainte-Soline c’est qu’il y ait un peu de justice. Je ne crois pas du tout que ça va se faire dans les tribunaux, mais au moins de pouvoir un peu établir la vérité et que notre récit à nous puisse être entendu, qu’il puisse exister. Et qu’il puisse même, au fil des années, devenir le récit qui est celui de la vérité de ce qui s’est passé à Sainte-Soline ».

    • question « un peu de vérité », il y avait aussi des parlementaires en écharpe, sur place, gazé.es et menacé.es par les quads-à-LBD comme le reste du troupeau alors qu’ils protégeaient les blessés étendus au sol ; personne n’a fait de rapport ?

      Il y a eu une commission d’enquête parlementaire aussi, je crois, qui a mollement auditionné Gérald ; pas de rapport ?

  • (Discours aujourd’hui)

    aya sur X : https://twitter.com/political_aya__/status/1757415481818882321

    Sayyed Hassan #Nasrallah: I must point to an issue: cellphones today are our worst enemy. The enemy is able to detect the smallest details of your locations through your phones. Sharing certain details on social media is a cause behind the bloodshed of our brothers!

    Those whose security cameras are connected to the Internet in South Lebanon absolutely MUST disconnect their cameras! The enemy does not even need spies anymore, I swear to you!

  • La France condamnée par la CEDH pour une nasse policière dans une manifestation en 2010
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/la-france-condamnee-par-la-cedh-pour-une-nasse-policiere-dans-une-manifestat

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné, jeudi 8 février, la France pour le recours sans base légale à une nasse policière lors d’une manifestation [pour les retraites] en 2010 à Lyon, estimant qu’il y avait eu des violations des #libertés de circulation, de réunion et d’expression. C’est la première fois que la France est condamnée pour cette pratique policière d’encerclement de manifestants, selon une source au sein de la cour.
    La CEDH note cependant que si l’utilisation d’une nasse policière était dépourvue de cadre légal à l’époque des faits, il y a près de quinze ans, le ministère de l’intérieur a, depuis, publié un nouveau schéma national de #maintien_de_l’ordre, en décembre 2021, qui encadre cette technique dans la doctrine des forces de l’ordre.
    [...]
    L’avocat des requérants, Me Patrice Spinosi, a salué « une victoire de principe, qui démontre que l’usage de la pratique des “nasses” ou de “l’encerclement” (…) était illicite en France avant l’entrée en vigueur du schéma national du maintien de l’ordre, en décembre 2021 ».
    « Selon la CEDH, le fait que cette pratique soit désormais encadrée n’équivaut pas à un blanc-seing pour les forces de l’ordre. Elle juge que l’usage disproportionné du “nassage” est susceptible de porter atteinte non seulement à la liberté d’aller et venir mais encore à la liberté d’expression », ajoute Me Spinosi dans une réaction transmise à l’Agence France-Presse.

    #CEDH Police #nasse #En_marche

    • The visualization presents monthly global temperature anomalies. This visualization is updated roughly two weeks after the end of each month.

      Temperature anomalies are deviations from a long term global avergage. In this case the period 1951-1980 is used to define the baseline for the anomaly. These temperatures are based on the GISS Surface Temperature Analysis (GISTEMP v4), an estimate of global surface temperature change. The data file used to create this visualization is publically accessible here.

      The term ’climate spiral’ describes an animated radial plot of global temperatures. Climate scientist Ed Hawkins from the National Centre for Atmospheric Science, University of Reading popularized this style of visualization in 2016.

      The Goddard Institute of Space Studies (GISS) is a NASA laboratory managed by the Earth Sciences Division of the agency’s Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Maryland. The laboratory is affiliated with Columbia University’s Earth Institute and School of Engineering and Applied Science in New York.

  • #Loi_immigration : après l’arrestation de livreurs en situation irrégulière, la colère d’#Éric_Piolle et d’élus de gauche

    Le maire de Grenoble et des représentants EELV et PS critiquent l’#opération_de_police de ce mercredi en Isère, et au passage la loi immigration.

    Le gouvernement voudrait passer à autre chose, la gauche s’y refuse. La loi immigration est revenue à toute vitesse dans les débats en cette fin décembre, conséquence de l’#arrestation d’une dizaine de #livreurs de repas en situation irrégulière mercredi 27 en #Isère, une information rapportée par Le Dauphiné Libéré. Le maire de #Grenoble, Éric Piolle, suivi par d’autres élus de gauche, a dénoncé « une #indignité » pendant que la CGT parlait de « #rafle ».

    L’édile écologiste a directement interpellé le ministre de l’Intérieur #Gérald_Darmanin, déplorant que « ces personnes seraient donc suffisamment ’régulières’ pour attendre dans le froid de vous livrer vos repas, mais pas pour vivre dignement avec nous ».

    « Voici le vrai visage de ce gouvernement »

    Éric Piolle veut ainsi relancer les discussions autour de la #régularisation des #travailleurs_sans_papiers dans les secteurs en tension. Une mesure ardemment défendue par la gauche pendant les débats sur la loi immigration, mais qui a finalement été écartée de la version du texte adoptée par le Parlement.

    https://twitter.com/EricPiolle/status/1740413156227182760

    Dans le sillage du maire, le secrétaire général du PS, #Olivier_Faure, s’est également exprimé les réseaux sociaux : « Si tous les étrangers en situation régulière ou irrégulière se mettaient en grève une journée, chacun se rendrait compte qu’ils sont dans tous les métiers de la seconde ligne, livreurs, auxiliaires de vie, caristes, assistantes maternelles… loués pendant la crise Covid et puis… ».

    Autre élue EELV, la présidente du groupe écologiste à l’Assemblée #Cyrielle_Chatelain a elle aussi dénoncé l’opération de police, et entre les lignes la loi immigration adoptée définitivement le 19 décembre dernier. « Voici le vrai visage de ce gouvernement : être méchant avec tous les étrangers, même s’ils travaillent, même s’ils s’intègrent », a-t-elle fustigé, là encore sur X (anciennement Twitter).

    Et pour cause : l’opération baptisée « #Uber_Eats », menée simultanément dans plusieurs localités iséroises (Grenoble, #Voiron, #Vienne…), a conduit à l’#interpellation de nombreux livreurs. Des ressortissants algériens, burkinabés, guinéens ou tunisiens qui ont été placés en #garde_à_vue à Lyon et Grenoble après la saisie de leur vélo, et qui ont été libérés après s’être vu notifier des #obligations_de_quitter_le_territoire_français (#OQTF) et des #interdictions_de_retour_sur_le_territoire (#IRTF), comme l’a expliqué #Mohamed_Fofana, responsable CGT des livreurs du département lors d’un point presse organisé ce vendredi.

    Piolle invité à « aimer les policiers »

    « Nous dénonçons cette opération de police (...) dans une période de fêtes où les associations de défense des migrants et beaucoup d’avocats sont en congé et les recours compliqués », a insisté ce responsable. « Nous sommes des travailleurs, pas des délinquants », a-t-il ajouté, rappelant que beaucoup de livreurs travaillent dans des conditions précaires et pour des « rémunérations scandaleusement basses ». « La place Victor Hugo (à Grenoble) a été complètement fermée par des camions de police. C’était une #nasse. Cela s’appelle une rafle quand cela vise une catégorie particulière de personnes », s’est indigné de son côté un responsable de l’Union locale de la CGT, Alain Lavi.

    Le procureur de la République de Grenoble, #Éric_Vaillant, a répondu à Éric Piolle et aux critiques ayant ciblé l’opération : « Ces #contrôles ont été opérés à ma demande. Ils ont aussi permis de constater que les livreurs en situation irrégulière étaient gravement exploités par ceux qui leur sous-louaient leur #licence. Des enquêtes sont engagées », a-t-il indiqué. La préfecture de l’Isère a pour sa part souligné être garante « de l’application des lois de la République ».

    Le ministre de l’Intérieur Gérald #Darmanin, interrogé à ce propos alors qu’il présentait le dispositif de sécurité pour la Saint-Sylvestre, s’est pour sa part contenté de lancer à Éric Piolle : « J’invite le maire de Grenoble à aimer les policiers et à soutenir la loi de la République ».

    https://twitter.com/BFMTV/status/1740687346364739605

    Quelques heures plus heures, l’élu EELV a répondu au ministre dans un tweet, en énumérant « les cinq actes » de la « #tragédie_macroniste : « laisser les #plateformes créer des situations d’#esclavage, voter la loi immigration avec le RN, imposer la politique du chiffre à la police, arrêter des personnes sans défense, inviter à aimer la police ».

    https://twitter.com/EricPiolle/status/1740738174350143880

    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/loi-immigration-apres-l-arrestation-de-livreurs-en-situation-irreguli
    #Eric_Piolle #résistance #migrations #sans-papiers #Eric_Vaillant

  • LA CONDITION DES PERSONNES EXILÉES A PARIS : 8 ANNÉES DE VIOLENCES POLICIÈRES ET INSTITUTIONNELLES

    Trois ans après l’expulsion brutale d’un campement de 500 tentes #place_de_la_République, nous vous partageons le premier #rapport du #CAD (#Collectif_Accès_au_Droit), qui documente les violences policières envers les personnes exilées à Paris et dans sa proche périphérie.

    Ce travail, basé sur le recueil de 448 #témoignages recensés depuis 2015 et sur une enquête flash réalisée ces dernières semaines auprès de 103 personnes exilées, démontre que ces violences constituent depuis 8 ans la condition des personnes exilées à Paris.

    https://collectifaccesaudroit.org/rapport

    #sans-papiers #migrations #France #violences_policières #harcèlement #violence #violence_systémique #violences_institutionnelles #campement #destruction #nasse #nasse_mobile #Paris

    ping @isskein @karine4

  • [42] Un jour, une archive – 10 août : Dans la nasse (2020)
    https://visionscarto.net/dans-la-nasse

    par Le Pantale

    Description en images des techniques utilisées par la police pour perturber, casser, pourrir les manifestations. Sortir de chez soi pour défendre ses idées ne relève plus du parcours de manifestation mais du parcours du combattant.

  • [Naar de Maan] Naar De Maan 22052023
    https://www.radiopanik.org/emissions/naar-de-maan/naar-de-maan-22052023

    Emission de / uitzending van 22/05/2023 w/ audio from #nasa's Gemini 10 #mission https://archive.org/details/Gemini10/281711Of18.wav

    Gemini 10 was the eighth crewed Earth-orbiting spacecraft of the Gemini series, carrying astronauts John Young and Michael Collins. Its primary purpose was to conduct rendezvous and docking tests with the Agena target vehicle. The mission plan included a rendezvous with the Gemini 8 Agena target, two extravehicular activity (EVA) excursions, and the performance of 15 scientific, technological, and medical experiments. The scientific experiments were related to (1) zodiacal light, synoptic terrain, and synoptic weather photography, (2) micrometeorite collections, (3) UV astronomical camera, (4) ion wake measurements, and (5) meteoroid erosion.

    Voice (...)

    #space #kosmos #space,kosmos,mission,nasa
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/naar-de-maan/naar-de-maan-22052023_15924__1.mp3

  • Gazage très urbain à Strasbourg | Rue89Str / Mediapart | 04.03.23

    https://www.mediapart.fr/journal/france/040423/dans-une-nasse-strasbourg-etait-genoux-suppliait-et-la-police-ne-reagissai

    C’était Petite rue des Dentelles, à Strasbourg, le 20 mars de l’an de crasse 2023.

    Les fonctionnaires de police on laissé tremper les gentils manifestant égarés par hasard dans une ruelle bouchée des deux côtés par un dispositif de sécurité hermétique pendant 1/4h, le temps qu’ils comprennent bien et que les palets de CS finissent de faire effet ; seulement 3 évanouissements sur 50 lapins, des chochottes ; faut dire que les gazés avaient intérêt à se tenir bien sages, parce-que toute tentative de sortie était voué au « bâton » dixit le chef de cohorte. Peut-être que y va y avoir plainte pour torture animale ?

    Pour d’autres, au contraire, ce soir-là les a confortés dans leur envie de lutter contre la réforme des retraites, mais aussi dans les moyens à utiliser. C’est le cas de Guillaume, 27 ans. Au moment où les gaz lacrymogènes saturent la ruelle et où il réalise qu’il est bloqué avec une cinquantaine de personnes, il entre dans un immeuble.

    « Je suis monté tout en haut d’un petit escalier en colimaçon, au 2e étage. J’ai toqué à la porte. C’était un couple très gentil. Ils m’ont donné de l’eau pour mes yeux et ont fait le guet pour me dire ce qu’il se passait dans la rue. Puis, progressivement, d’autres manifestants sont arrivés et se sont installés comme moi sur les marches. Au total, j’ai compté, on était une trentaine. C’était dingue comme moment, trente personnes dans un escalier, qui ne faisaient aucun bruit. On ne voulait pas que la police nous contrôle et prenne nos cartes d’identité. »

    Au bout de 40 minutes, d’après des textos que nous avons pu consulter, Guillaume parvient à sortir de l’immeuble et de la ruelle, sans se faire contrôler par les forces de l’ordre.

    • Techniquement, la police est formelle : ce n’était pas une nasse. En effet : « Ce n’était pas une nasse, c’était un simple hasard de circonstances. Une nasse, c’est un dispositif pour prendre en tenailles, contraindre et restreindre. Là, on ne bloquait pas pour bloquer. » Vous bloquiez pour quoi, alors ?

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_lacrymogène (dit aussi CS)

      la majorité des données toxicologiques existantes sont inaccessibles, car encore dans le domaine militaire, et en 2020, « la composition détaillée du Gaz lacrymogène produit et utilisé en France » n’est toujours pas publique ; des effets toxiques à moyen ou long termes de ces gaz sont cependant « bien connus officiellement pour les militaires et les forces de police ».

      Le cyanure semble être la principale source de nocivité des gaz CS : à partir des gaz inhalés, des molécules ingérées ou via un passage percutané, « chaque molécule de gaz lacrymogène CS se métabolise dans le corps humain en deux molécules de cyanure ». Ce cyanure bloque une partie de la chaîne respiratoire et crée un stress oxydatif, même à petites en dose. Outre les yeux (risques de cataracte) le fonctionnement du cerveau, du foie et des reins sont affectés.

      Les effets directs sont accentués par temps chaud et humide.

      #gaz_lacrymogene #lacrymogene #gaz_CS

  • Aux origines, lointaines et proches, de la révolte des peuples arabes https://lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/aux-origines-lointaines-et-proches-14843

    #archiveLO #conférenceLO | #CLT du 1er avril 2011

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20110401_CLT_PaysArabes_part1.mp4

    Sommaire :

    Introduction

    Le déclin de l’Empire Ottoman
    – La perte de l’Algérie et de la Tunisie
    – L’Égypte : tentative de développement national
    – Premier sentiment national
    – Les rivalités impérialistes et la Première Guerre mondiale

    Les rivalités franco-britanniques
    – La fin de la Première Guerre mondiale
    – La révolution russe
    – Révolte en Égypte en 1919
    – Révolte à Damas
    – L’Irak en insurrection
    – Bilan d’après guerre

    La crise des années 1930, nouvelle vague de contestation dans le monde arabe
    Bilan

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

    La révolte coloniale
    – La France réprime en Algérie
    – ... et est chassée de Syrie
    – 1945-1947, révoltes ouvrières en Irak
    – ... et en Égypte
    – A propos d’Israël
    – La guerre israélo-arabe
    – Les « officiers libres »
    – Nasser et la guerre froide
    – L’expédition de Suez
    – Le panarabisme
    – Usure du nassérisme

    La lutte du peuple palestinien

    La révolte actuelle des peuples arabes

    La classe ouvrière porte l’avenir

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20110401_CLT_PaysArabes_part2.mp4

    #Empire_Ottoman #Tunisie #Egypte #Algérie #impérialisme #nasser #nassérisme #Guerre_Mondiale #colonialisme #Palestine #Israël #Suez #panarabisme #peuple_palestinien #Israël #Égypte #lutte_de_classe #irak #révolution_russe

  • #Violences, #interpellations_abusives... : le retour d’un #maintien_de_l’ordre qui sème le chaos

    Alors que le recours au 49-3 a entraîné une multiplication des rassemblements et actions spontanés partout en France, le #dispositif_policier a renoué avec ses travers : #interpellations_massives et mal fondées, violences gratuites, #mépris des libertés fondamentales.

    Les #manifestations unitaires, intersyndicales et globalement pacifiques qui ont rythmé les deux derniers mois ont fait long feu. Elles n’ont ni fait capoter la réforme des retraites, ni infléchi ses modalités. Les responsables syndicaux comme les simples manifestants ont eu beau mettre en garde l’exécutif contre les conséquences de sa sourde oreille – un risque d’exaspération populaire, de « radicalisation » du mouvement et de violences –, il n’a rien fait de cet avertissement.

    Le 49-3 dont personne ne voulait a bien eu lieu, jeudi 16 mars. Depuis, les #rassemblements_spontanés, #blocages, actions coup de poing et #cortèges_sauvages fleurissent partout en France. Comme toujours en pareil cas, des #forces_de_l’ordre sûres de leur légitimité et sujettes à une légère panique mettent un point d’honneur à endiguer tout ce qui déborde du cadre. Lundi 20 mars, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé « une augmentation de la #répression des manifestants qui n’est pas justifiée ».

    Depuis jeudi, la majorité des 61 compagnies de #CRS sont missionnées sur le maintien de l’ordre, en particulier à #Paris, #Nantes, #Rennes, #Bordeaux, #Marseille, #Lyon et #Dijon. « Les missions qui relevaient du plan national de sécurité renforcée notamment à Calais ou à Marseille, pour lutter contre la drogue ou l’insécurité, sont passées aux oubliettes, explique un responsable syndical chargé des CRS au niveau national. La priorité pour Darmanin, c’est de sécuriser Paris et les sites institutionnels sensibles comme l’Élysée, et le mot d’ordre est de “disperser tout mouvement non déclaré”, donc illégal. »

    Ce policier n’a pas souhaité témoigner sous son identité. « La situation est difficile. Le jeudi, je manifeste contre cette réforme que je trouve violente, confie-t-il, et je vais continuer », dit-il avant d’ajouter au sujet du 49-3 : « Était-ce vraiment utile vu le déferlement de #colère que cela a provoqué ? »

    « On est à la veille d’une insurrection. J’ai peur qu’un de mes gars tue un manifestant », confie un commandant de compagnie de CRS à Mediapart. « J’espère que la motion passera et que la dissolution de l’Assemblée sera prononcée. On reviendrait ainsi à une gestion plus démocratique du pays. » Ce haut gradé qui dirige près de 70 hommes précise que ce sont les préfets qui transmettent les ordres du ministre.

    « Pour le moment, ceux que j’ai reçus en participant au maintien de l’ordre, dans deux villes importantes, restent relativement “républicains”. Mais il n’y a aucune garantie qu’un drame ne se produise pas », rappelant qu’un CRS a sorti un fusil HK G36 à Nantes, lors de la manifestation du 18 mars.

    « C’est évidemment dangereux et inquiétant que cela ne questionne pas davantage dans nos rangs. Cela montre que des policiers ne sont absolument pas résilients. C’est pour cela que le président s’amuse à un jeu très dangereux qui peut se terminer par un drame, que je redoute : le décès d’un manifestant. »

    « On a été entraînés pour la “percussion” »

    La semaine du 49-3, Mathieu* était, avec sa compagnie de CRS, à Châteaudun, près d’Orléans, pour un « #recyclage », c’est-à-dire une remise à niveau organisée chaque semestre. Le vendredi soir, ces CRS ont été « appelés en renfort pour intervenir dès lundi à Paris ». Pour la seule journée de lundi, plus de trente unités mobiles, CRS et escadrons de #gendarmerie, sont déployées à Paris, soit près de 2 000 fonctionnaires.

    « Depuis le 49-3, le maintien de l’ordre se durcit nettement face aux rassemblements spontanés. Nous avons d’ailleurs été formés durant notre semaine de recyclage à aller davantage au contact des “#nébuleuses”, des #black_blocs », explique-t-il. « On a été entraînés pour la “#percussion”, une technique plus offensive. Dès qu’on les repère, on n’attend pas, on intervient sur eux. »

    Mathieu ne cache pas son embarras sur le contexte actuel et la difficulté de « charger de simples manifestants, dont la cause est juste ». Après les sommations, « si les manifestants restent sur notre passage, il n’y a plus de distinction. Il peut y avoir des dommages collatéraux ».

    Malgré plus de vingt ans d’expérience dans le maintien de l’ordre, Mathieu appréhende cette semaine. « Ce n’est pas tant pour moi, qui suis formé et protégé, mais pour ceux qui manifestent. Sur les rassemblements sauvages à Paris, ça arrange la préfecture de faire appel aux #Brav-M [#Brigades_de_répression_de_l’action_violente_motorisée – ndlr]. Non seulement ils sont utilisés pour intervenir très vite en moto, ce qui peut être terrorisant, mais le préfet a une mainmise directe sur eux contrairement à nous CRS, où on a un commandant ou un capitaine qui relaie les ordres du commissaire sur le terrain et qui peut les adapter. »

    Les Brigades de répression des actions violentes motorisées, Mathieu les a vues à l’œuvre pendant les manifestations des « gilets jaunes ». « Ils mettent le bordel plus qu’autre chose. Ils matraquent dans tous les sens. Après ce sont des collègues parfois mais on n’a pas le même état d’esprit. Il y a pas mal de policiers passés par la BAC dans leur rang et formés à aller au contact, peu importe qui ils ont en face. C’est cela le danger. »

    À Paris, le retour de la BRAV-M

    Les dernières semaines ont marqué un glissement progressif dans l’attitude des forces de l’ordre à Paris. Le 20 janvier dernier, le préfet de police #Laurent_Nuñez revendiquait de tenir ses troupes à distance des cortèges : « Je ne veux pas qu’on nous accuse de faire dégénérer les manifestations. De la sorte, on ne nous voit pas. Ça évite que les militants ultras qui cherchent à en découdre avec les forces de l’ordre ne viennent au contact. En contrepartie, je demande à nos effectifs d’être extrêmement réactifs. Dès la moindre dégradation, ils doivent intervenir. À chaque fois, nous intervenons puis nous nous retirons. »

    À la préfecture de police, certains contestaient ce choix. Les BRAV-M se seraient notamment plaintes de ne plus aller au contact, regrettant l’époque de Didier Lallement. Certaines manifestations ont toutefois été marquées par de violentes charges. Dès le 19 janvier, un jeune photographe grièvement blessé lors d’une charge policière a dû être amputé d’un testicule.

    Depuis deux semaines, les témoignages et vidéos de violences policières se multiplient, de Paris à Rennes en passant par Nantes (où quatre étudiantes accusent des policiers de violences sexuelles lors d’une fouille), tandis que des centaines d’interpellations ont eu lieu. Des journalistes dénoncent aussi diverses atteintes à la liberté de la presse (entrave à leur travail, coups, bris de matériel).

    Selon une source interne à la préfecture de police de Paris, le « #durcissement » du maintien de l’ordre serait lié à « la montée en gamme des violences » de certains manifestants jusqu’ici « inconnus », qui « se radicalisent depuis le début du mouvement » et surtout « depuis le #49-3 ». Le fait que ces manifestants deviennent plus mobiles justifierait un recours accru aux compagnies d’intervention et aux policiers motorisés de la BRAV-M. 

    Mises en place au début des gilets jaunes, fin 2018, et relativement discrète depuis le début du mouvement contre les retraites, la BRAV-M a réinvesti les rues de Paris. Depuis vendredi soir, les images de ces binômes de policiers à moto – souvent comparés aux « #voltigeurs » dissous après la mort de Malik Oussekine en 1986 – matraquant à tout-va, sans raison apparente et sans distinction les manifestants, circulent sur les réseaux sociaux.

    De son côté, la source préfectorale précédemment citée met en avant les six policiers blessés samedi, « dont deux ont reçu un pavé sur la tête », sans s’exprimer sur les violences imputées aux policiers.

    Des #gardes_à_vue sans suites

    À Paris, dès l’annonce du 49-3, la place de la Concorde s’est remplie de manifestants. Le préfet de police de Paris a bien tenté d’interdire ce rassemblement, déposé à l’avance par Solidaires, mais le tribunal administratif lui a donné tort.

    À l’issue de ces quelques heures sur la place, 292 personnes ont été arrêtées à Paris (sur 310 en France). Ces interpellations, mal motivées, ont cependant débouché sur un résultat judiciaire ridicule : seules neuf personnes ont été déférées devant la justice, et encore, pour « des avertissements probatoires solennels, des classements sous condition ou encore une contribution citoyenne », écrit BFMTV. Soit les sanctions les plus basses possibles.

    64 personnes ont encore été interpellées vendredi soir à Paris, dont 58 libérées sans aucune charge au bout de quelques heures. Dans certains cas, cela a duré un peu plus longtemps. Dans une séquence filmée par le correspondant de l’agence de presse turc Anadolu, une jeune femme se débat et essaie d’expliquer qu’elle « n’a rien fait ». La scène a lieu aux environs de 21 h 45, place de la Concorde.

    « Je respire pas, s’époumone une jeune femme au visage cramoisi.

    -- Laisse-toi faire, tu respires ! », lui rétorque le policier qui l’étrangle.

    Celle qui est aussi violemment interpellée, Chloé Gence, est développeuse web du Média. Mais comme le précisera dans un communiqué son employeur, elle a l’habitude de couvrir certaines manifestations et mouvements sociaux. Selon Le Média, Chloé était en train de « capter des images » avec d’autres journalistes, vendredi soir, quand elle a été « arrêtée de manière très brutale par les forces de l’ordre ».

    Chloé Gence est ensuite conduite en garde à vue. Malgré l’assistance d’un avocat et « les preuves qu’elle couvrait bien la manifestation pour Le Média », sa garde à vue est prolongée. Dimanche, #Chloé_Gence finit par sortir du commissariat, libre, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle. Au bout de 40 heures…

    Un autre journaliste, #Paul_Ricaud, a subi le même sort que Chloé. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé samedi, dans un communiqué, ces nouvelles atteintes à la liberté de la presse. Le syndicat regrette qu’après une période durant laquelle « les relations entre forces de l’ordre et journalistes paraissaient s’être apaisées », cela ne soit plus le cas depuis le 7 mars. « Nous voyons, à nouveau, des tensions comme sous l’ère Lallement, déplore le SNJ. Les forces de l’ordre semblent désormais vouloir réprimer durement le mouvement d’opposition à la réforme. »

    Depuis samedi, il est de nouveau interdit de manifester place de la Concorde. Ce nouvel arrêté préfectoral (qui n’a toutefois pas été publié) a entraîné une dissémination des rassemblements parisiens vers d’autres lieux. Samedi soir, 169 interpellations ont eu lieu en France, dont 122 à Paris (principalement dans le XIIIe arrondissement et place de la Concorde), donnant lieu à 118 gardes à vue (dont douze mineurs). Sollicité pour connaître les suites judiciaires détaillées des interpellations du weekend, le parquet de Paris n’a pas donné suite. Depuis, la préfecture a pris un nouvel arrêté que nous publions ici.

    Ces arrestations massives, donnant lieu à un maigre résultat judiciaire, rappellent les interpellations « préventives » assumées par le parquet de Paris lors du mouvement des gilets jaunes, en 2018-2019. À l’époque, le procureur Rémy Heitz (désormais procureur général) assumait ses objectifs dans une note interne : empêcher les gardés à vue de « retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles », quitte à les priver illégalement de liberté plus longtemps que nécessaire.

    Dans un communiqué diffusé lundi 20 mars, le Syndicat de la magistrature (classé à gauche) rappelle que « l’autorité judiciaire n’est pas au service de la répression du mouvement social », condamne « toutes les violences policières illégales » et déplore une « utilisation dévoyée de la garde à vue qui illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service ».

    « #Nasses », #charges et « #intimidation »

    De son côté, le Syndicat des avocats de France dénonce une « réaction une fois de plus démesurée et particulièrement violente » face aux mouvements spontanés, citant notamment l’utilisation de la technique de la « nasse », « jugée illégale par le Conseil d’État ».

    Cette #technique_policière, consistant à encercler et retenir un groupe de manifestants sans leur laisser d’issue, avait été largement utilisée pendant les mouvements contre la loi « travail » (2016), des gilets jaunes (2018-2019), contre la loi « sécurité globale » et la précédente réforme des retraites (2019-2020). En juin 2021, le Conseil d’État avait annulé les dispositions sur la « nasse » dans le Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) mis au point par Gérald Darmanin un an plus tôt. Il considérait que cette technique était « susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir » lorsqu’elle ne laisse pas d’échappatoire.

    Le Syndicat des avocats de France s’inquiète également de #charges_sans_sommation, de #coups_de_matraques aléatoires et d’une « intimidation des manifestant·es ». Il appelle le ministère de l’intérieur à « mettre un terme immédiatement à cette escalade de la violence » et les magistrats à « faire preuve d’indépendance et de responsabilité » devant les affaires qui leur sont confiées par la police.

    De nombreuses vidéos montrent aussi des membres des forces de l’ordre sans #numéro_d’identification sur leur uniforme (numéro #RIO), malgré son caractère obligatoire régulièrement rappelé par la hiérarchie.

    À Lille, le soir du 16 mars, la police a violemment chargé le cortège des Jeunes communistes faisant deux blessés graves parmi leur service d’ordre. L’un a eu des points de suture sur le crâne, le second, l’épaule fracturée. « On s’est retrouvés complètement séparés du cortège syndical, gazés devant et derrière, et finalement seuls dans les petites rues de Lille, explique Pierre Verquin, coordinateur départemental des Jeunes communistes, à Mediapart. On avait deux cents jeunes avec nous, on s’est fait charger à ce moment-là, alors que le cortège ne présentait aucun danger. Tout le monde s’est pris des coups. Les gens à l’arrière se sont pris d’énormes coups de matraque aussi. » La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé au préfet du Nord « des explications sur les dérives brutales qui ont émaillé le maintien de l’ordre à Lille en cette soirée du 16 mars ».

    Le même jour, 14 personnes sont interpellées à Rennes pour des violences, des dégradations et des pillages dans le centre-ville. À la différence de Paris, la quasi-totalité fait l’objet de poursuites. Le lendemain, le ministre de l’intérieur annonce l’envoi à Rennes de la #CRS_8, une « #supercompagnie » créée en 2021 pour répondre en urgence à des « #violences_urbaines » sur n’importe quel point du territoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/200323/violences-interpellations-abusives-le-retour-d-un-maintien-de-l-ordre-qui-

    –---

    Les déclarations de deux policiers ont été ajoutées à cette métaliste de #témoignages de #forces_de_l'ordre, #CRS, #gardes-frontière, qui témoignent de leur métier :
    https://seenthis.net/messages/723573

  • Streik in der Stratosphäre* – ak analyse & kritik
    https://www.akweb.de/ausgaben/655/streik-in-der-stratosphaere

    Ground Control to Major- chrrks. So lässt sich der 28. Dezember 1973 aus Sicht der NASA-Zentrale in Houston, Texas, vermutlich ganz gut zusammenfassen. Es war der Tag, an dem die drei Astronauten Gerry Carr, Ed Gibson and William Pogue auf der Raumstation Skylab in fast 450 Kilometern Höhe in den wilden Streik traten. »Auf der Erde würden wir niemals 84 Tage am Stück 16 Stunden am Tag arbeiten, und man sollte nicht erwarten, dass wir es hier im Weltraum tun«, erklärte ein aufgebrachter Jerry Carr, bevor er die Verbindung zur Flugleitung kappte – und die Crew sich einen Tag Auszeit gönnte.
    Die Mission stand schon vor ihrem Beginn unter keinem guten Stern. Beim Start wurde die Station beschädigt, die erste Mission ging für Reparaturen drauf. Auf der dritten und letzten Skylab-Mission, die Mitte November 1973 startete, sollten sämtliche bis dato ausgefallenen Experimente nachgeholt werden. Teilnehmer früherer Missionen hatten gewarnt, dass das Pensum nicht zu schaffen sei, zumal niemand aus der neuen Crew zuvor im All gewesen war. Tatsächlich litt William Pogue am ersten Tag im Orbit unter Übelkeit – die Astronauten einigten sich darauf, dass dies die übliche Weltraumkrankheit sei, die bald vorbei gehen würde, und entschieden, den Vorfall nicht nach Houston zu melden. Doch die Flugleitung am Boden überwachte die Kommunikation im Cockpit und bekam Wind von Pogues Krankheit – aus Sicht der Skylab-Raumfahrer der erste einer Reihe skandalöser Vorgänge.

    Da keinerlei zeitliche Puffer eingeplant waren, hinkte die Crew ihrem eng getakteten Arbeitsplan bald hoffnungslos hinterher; aus Houston kamen derweil Anweisungen im Minutentakt. Kurz nach Weihnachten meldete Carr, der Zeitplan sei nicht einzuhalten, sie bräuchten Ruhezeiten. Als Houston antwortete, die Crew solle weniger schlafen und während der Mahlzeiten weiterarbeiten, stellten Carr, Pogue und Gibson die Kommunikation mit der Erde ein und nahmen sich einfach auf eigene Faust frei.

    Erik Loomis, Professor für Arbeiterbewegungsgeschichte an der University of Rhode Island, weist in seinem Blog »Lawyers, Guns & Money« darauf hin, dass der Streik im All auch von den vielen irdischen Arbeitskämpfen zu Beginn der 1970er Jahre inspiriert war. Dass die Astronauten am Ende Pausen und einen selbstbestimmten Arbeitsrhythmus durchsetzen konnten, sei aber auch ihrer privilegierten Position zu verdanken, in der sie unersetzbar waren. Zumindest für die Zeit ihres Einsatzes, denn die NASA war nachtragend: Obwohl die drei Crewmitglieder unter den gelockerten, quasi postfordistischen Arbeitsbedingungen den Zeitrückstand aufholen und alle Experimente abschließen konnten, wurde keiner von ihnen je wieder ins All geschickt.
    Der Stimmung unter den Astronauten tat der Vorfall keinen Abbruch, im Gegenteil: »Wir kamen gut miteinander zurecht«, erinnert sich der mittlerweile verstorbene William Pogue in seinen 2011 veröffentlichten Memoiren. »Wir hatten ja einen gemeinsamen Feind, der uns zusammenschweißte: die Zentrale in Houston.«

    #1973 #grève #Nasa

  • #Mehran_Karimi_Nasseri ’s thirteen-year layover

    “I’m waiting for my identity,” says Mehran Karimi Nasseri, touching the lesion that has erupted on his scalp as he inhales nearly half of his Dunhill in one drag. He sighs, looks around, smiles. Surrounded by a decade’s worth of newspapers, magazines, clothes and books, a Sony Walkman, an alarm clock, and a pair of Lufthansa boxes containing his 1000 page-plus handwritten diary, #Nasseri, or “#Alfred” as he is known, lives on a 1970s red plastic bench in the departure lounge of Terminal One at Paris’s #Charles_de_Gaulle Airport. In November he will mark his 13th anniversary there.

    Mehran Karimi Nasseri’s story begins in 1977. Expelled from his native Iran for anti-government activity, he bounced around Europe for a few years before receiving official refugee status from Belgium in 1981. Nasseri lived as a student there and traveled to the UK and France without difficulty until 1988, when he landed at Charles de Gaulle Airport after being denied entry into Britain because his passport and United Nations refugee certificate had been stolen. He was detained for days, then weeks, then months, then years. His limbo stretched on. French human-rights lawyer Christian Bourget took on the case and the media homed in. Dozens of articles appeared in the world press, and at least three documentary films were made. Oddly enough, with all the attention focused on Nasseri, none of his relatives or friends sought him out.

    In 1995 the Belgian government, which originally issued Nasseri’s refugee papers, said he could come back and live in Belgium. But after spending seven years of his life in the airport, Nasseri proclaimed that he was intent on living in the UK because, he asserted, his mother was Scottish. (He’s since claimed several nationalities, including Swedish, then Danish and, briefly, Finnish). By then Nasseri, who’d been getting along well with the food coupons and occasional gifts of money and clothes, had begun to show the strains of waiting, and was afraid to move for fear of arrest—a concern Bourget said was totally unfounded. Finally the Belgians agreed to reissue the original documents if Nasseri would come to Brussels and sign them in person. But Bourget’s client protested that he couldn’t cross the border without his papers and so again he refused.

    With Bourget’s persistence, the documents were sent from Brussels, but again Nasseri refused to sign them. Why? The papers, he complained, listed his name as Mehran Kamari Nasseri, which “is not my name.” Nor was Iran his birthplace anymore. Alfred explained his new name to one newspaper: “The UK immigration forms offer a space for an adopted name, and I chose Alfred because I thought it sounded nice. One day I got a letter back from them addressed to me as ‘Dear Sir, Alfred,’ and so it just stuck.” Sir Alfred was born on an immigration form.

    Identity is the key issue for Alfred, and the contemporary international airport, symbol of anonymous global nomadism, is perhaps where it is best expressed. Piped-in muzak and inaudible announcements for flights that are boarding, delayed, or canceled, for missing persons and lost children, or for reminders not to smoke, give airports the quality of a restless dream. Its participants are forever shifting, standing, stretching, buying a magazine, turning a page, crossing their legs, staring into a stage filled with extras, and nervously checking their passports, proof of who they are.

    When I asked “Alfred“ over a meal of Big Macs on his bench if he was Iranian, he said that he was not, and was still waiting to find out where he is really from, who he really is, even where his parents are now. “The United Nations High Commission on Refugees will establish my identity and my place of birth,” he said confidently. He hasn’t had any contact with the UNHCR since before Christmas 2000.

    “He blames Iran for many of his problems,” Dr. Philippe Bargain, chief medical officer for the airport told one newspaper in 1999. “We have to convince him to sign his legal papers with his original name. It is a ridiculous situation.” It’s not only ridiculous but scandalous, says airport chaplain Père Fournier, who calls Nasseri a “bel escroc“ (a pretty swindler). Fournier believes he “not only has his passport, but he has plenty of money…from the films and from what people give him.” Dr. Bargain, who sees Alfred more often than the other principals in the saga, finds him a pleasant man, but admits, “He is a bit mad… He has all the papers he needs, but he won’t leave.”

    “There’s nothing I can do for him anymore,” adds Bourget, who hasn’t seen him in more than two years. “Now he cannot face the possibility of leaving because he has a nest there. And he feels that if he goes out he will not be a media star anymore. His story is finished.” While the French police have no legal right to remove him, they probably wouldn’t risk even a diplomatic effort to get him to go. “They don’t want to try anything because immediately dozens of reporters would be there to tell the story,” says Bourget.

    So Alfred sits and waits for the United Nations High Commission on Refugees. But when I called their Paris office to get an update on his case, I was told, “It’s pure folly,” by a spokesperson. “No, we are not trying to locate his mother and father and give him his identity.” While the UNHCR does work in the airports, largely in the zone d’attente helping foreign nationals seeking asylum, Alfred has all the papers he needs. There are no other papers for him. The refugee no longer needs asylum.

    The airport is a city of speed, maximizing the commodification of modern life: ATMs, fast-food restaurants, people-movers, hotel services, rent-a-car desks, rental carts for moving your life’s belongings, all com-pressed in an environment dedicated to getting you in and out as fast as possible. There is little “present tense“ in the airport—few dawdle there for their own pleasure, although in-flight magazines would have you believe otherwise with their promotions of duty-free shopping and upscale first class lounges. Gilded with promising ads of blue skies, white beaches and filled with roaming armed police, airports are the ideal places to live out the future if you had no home and wanted people to come to you.

    Alfred lived within throwing distance of the McDonald’s for most of the booming 1990s. He celebrated Christmas and the new millennium at the little round table he’s acquired and positioned at the center of his universe of carts and objects. He doesn’t speak French and says he does not dream. He has no friends and little contact with the airport employees although everyone knows him. Certainly Alfred is an observer of change as well as stasis, although what it means to him is a mystery. He regards the world through daily newspapers (his subscription to Time magazine was stopped by the airport post office a few years ago). But he has also observed the world change around him—the McDonald’s used to be a Burger King; the CD vendor moved into the push-scooter market.

    To keep himself occupied, Alfred keeps a longhand journal that details whom he has met and things he remembers about his case. “Some points each day,” he says. But he doesn’t have a mobile phone and it isn’t clear he’d know how to use one; he’s never seen the Internet although he knows he can be found on it (he showed me an article on him printed out from the New York Times web site). Alfred does, however, know how to survive, and without paying rent or taxes.

    But maybe the slim balding man with the trim mustache has found his place after all—as a celebrity homeless person. Indeed, Alfred, whose closest “neighbors” are a photo booth and a copy machine, is eerily Warholian. And this in effect might explain why, even after receiving in 1999 a special European travel visa (which permits him to voyage and live anywhere in Europe, even the US), he refuses to leave. If he did leave, it would mean tacit acceptance of an identity.

    As a gift for his time, I brought Alfred a book I thought might open him up to life beyond the asphalt and concrete gardens of Charles de Gaulle, a paperback copy of Carl Sagan’s Is There Intelligent Life in the Universe? “I will read this,” he said, intrigued, thumbing through the pages. “Thank you.”

    https://www.cabinetmagazine.org/issues/4/rose.php

    #limbe #terminal #attente #no-solution #migrations #asile #réfugiés #aéroports #transit #zone-tampon #limbo #rétention #captivité #migrerrance #Paris #France

    sur ce cas, voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/979619

    –----

    voir aussi une « métaliste » de cas d’exilés détenus pendant des mois dans un #aéroport :
    https://seenthis.net/messages/720652

  • Les « super-émetteurs » de #méthane identifiés et localisés par la #NASA
    https://trustmyscience.com/super-emetteurs-methane-cartogrphies-nasa

    […] la mission Earth Surface Mineral Dust Source Investigation (EMIT) de la NASA, déployée en juillet 2022 depuis la Station spatiale internationale — conçue à l’origine pour aider les scientifiques à comprendre comment la poussière affecte le climat — a identifié les émissions de ce puissant gaz à effet de serre qu’est le méthane.

    […]

    Robert Green, chercheur principal d’EMIT au JPL, conclut : « Alors qu’il continue d’étudier la planète, EMIT observera des endroits dans lesquels personne n’avait pensé à rechercher des émetteurs de gaz à effet de serre auparavant, et il trouvera des panaches auxquels personne ne s’attend ».

    Un nouvel instrument de la NASA détecte les « super-émetteurs » de méthane depuis l’espace
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/27/un-nouvel-instrument-de-la-nasa-detecte-les-super-emetteurs-de-methane-depui

    Ces « super-émetteurs » sont généralement des sites liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets et de l’agriculture. Le méthane est responsable d’environ 30 % du réchauffement climatique.

    #climat

  • La minorité d’une minorité - Nastassja Martin - La Manufacture d’idées 2022
    https://www.youtube.com/watch?v=HYhZNv8UA20

    Choisir la forêt : rencontre avec Nastassja Martin - Modérateur : Emmanuel Favre
    Rencontre en avant-première avec Nastassja Martin pour la parution de « À l’est des rêves », à travers lequel l’anthropologue poursuit la mise en récits de la « catastrophe écologique » et nous livre une anthropologie des réponses autochtones du Grand Nord face au délabrement du monde entrainé par la modernité productiviste.

    Ecoutons ce que les Evènes du Kamchatka ont à dire au monde
    https://www.nouvelobs.com/idees/20220820.OBS62202/ecoutons-ce-que-les-evenes-du-kamchatka-ont-a-dire-au-monde.html

    l’anthropologue Nastassja Martin raconte comment une minorité autochtone de la Russie orientale a choisi de retourner vivre dans la forêt. Pour répondre à des crises qui sont aussi les nôtres.

    Quand elle est bien faite, l’anthropologie est une science merveilleuse, qui rend compréhensible l’altérité, fait résonner en nous la plus radicale différence, et nous invite à réfléchir à nos propres manières de vivre et de penser. C’est la conclusion à laquelle on arrive en refermant le livre de Nastassja Martin « A l’est des rêves » (en librairie le 1er septembre), qui marquera sans doute un jalon dans l’histoire de cette discipline, tant il atteint brillamment ces buts.

    Au départ, rien d’évident. La découverte des peuplades lointaines n’exerce plus guère de fascination – et ça n’est pas forcément une mauvaise chose. Or, à première vue, c’est ce que semble nous proposer Nastassja Martin : rencontrer les Evènes, un peuple du Kamtchatka, province orientale de la Russie, en face de l’Alaska. Même pas tous les Evènes, mais une partie d’entre eux – « la minorité d’une minorité », nous dit la chercheuse –, ceux qui ont décidé, quand s’est effondrée l’URSS en 1991, de quitter les kolkhozes où on les avait rassemblés pour renouer avec leur mode de vie traditionnel dans la région d’Itcha.

    C’est intrigant, certes, mais pourquoi s’intéresser à eux en particulier, « qui ne sont qu’une centaine et que les Russes voient comme des pauvres, presque des arriérés, survivant au fond de la forêt »  ? Cette question, on ne se la pose plus à la fin du livre. Tant il est devenu clair que les Evènes ont, selon les mots de Nastassja Martin, « quelque chose à dire au monde ».

    Cet article est réservé aux abonnés.

    [film, sans paywall] « Kamtchatka, un hiver en pays Évène » de Nastassja Martin et Mike Magidson.
    https://www.trekmag.com/news-grand-bivouac-kamtchatka-hiver-pays-evene

    « Quand tu vis ici, lui disait sa mère, tu n’as rien à craindre ». Alors quand le système soviétique s’est effondré et sa politique de sédentarisation avec lui, Daria – qui n’a « même pas peur des âmes errantes » – est retournée vivre en forêt avec sa famille. Finis les grands élevages de rennes et les sovkhozes. Juste la chasse et la pêche pour le quotidien. Et de temps à autre, la peau des zibelines vendue très cher à Paris ou Milan pour payer l’essence, le tabac, le sucre et la farine. Dans l’immensité de la péninsule russe du Kamtchatka, l’ « oasis » de Tvaïan résiste. Dans les tempêtes et le grand froid.

    Kamtchatka. Le mot, à lui seul, est déjà un appel. Alors quand on nous invite à entrer dans son intimité, dans la chaleur du foyer et les confidences de ses hôtes...

    #Kamtchatka #anthropologie #écologie #Nastassja_Martin

  • Penser et agir dans un monde en feu
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/23/climat-penser-et-agir-dans-un-monde-en-feu_6142831_3232.html

    Face au désastre écologique qui affecte désormais le quotidien et l’intimité de tous les contemporains, nombre d’intellectuels opèrent un « tournant géologique » afin de forger des récits capables de relever le défi climatique.

    #écologie #écologie_politique #écosophie #livres #note_de_lecture (façon Le Monde)

    • Mais un nouveau pas vient d’être fait, une nouvelle frontière a été franchie, par la volonté de dépasser la séparation entre les vivants et non-vivants. Et la décision de forger, comme y invite l’anthropologue Nastassja Martin dans A l’Est des rêves. Réponses even aux crises systémiques (La Découverte, 250 pages, 21 euros), une « ethno-métaphysique des éléments ». Dans les sociétés animistes, qui confèrent une âme aux êtres, certains collectifs communiquent avec les ours, les rennes ou les oiseaux. Néanmoins, poursuit Nastassja Martin, il faut également prendre en compte les relations aux éléments – terre, air, feu, eau – auxquels certains peuples s’adressent, à l’image des Gwich’in avec les aurores boréales, en Alaska – considérées comme des manifestations de l’esprit des morts. A l’instar des Even au Kamtchatka (Russie), qui donnent chaque première cuillère d’un repas au feu et à qui l’on parle afin qu’il n’embrase pas tout. « Nous touchons ici à un problème de taille », affirme-t-elle, évoquant même un relatif « silence des anthropologues » sur cette question. Mais cette métaphysique des éléments va peut-être « trop loin », se demande Nastassja Martin, qui cherche à sortir de la séparation ontologique entre l’animal, le végétal et le minéral et qui explore une raison animiste sans franchir les frontières de l’ésotérisme. L’anthropologue trouve chez les Even « non pas des réponses à nos tourments, mais des manières de se relier aux éléments », un dialogue avec les entités qui pourrait inspirer notre monde désenchanté.

      Comment penser hors des flammes », Frédéric Neyrat
      https://www.nouvelobs.com/idees/20220726.OBS61349/comment-penser-hors-des-flammes-par-frederic-neyrat.html

      (...) la collapsologie s’est effondrée avant le monde : incapables de sédimenter et de projeter une utopie hors des flammes, les pensées environnementales passent hélas trop vite de l’ordinateur à l’oubli, après un bref séjour sous les feux de l’actualité culturelle.

      Utopie ininflammable

      Que l’on passe du plan des idées à celui de la politique et l’accablement s’intensifie : chaque désastre environnemental, chaque glacier fondu, chaque espèce disparue nous rappelle comment les pouvoirs en place ont su déployer toute leur inventivité pour maintenir inchangée l’économie capitaliste. On dira qu’il y a des différences entre les pays qui tentent de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, et ceux qui défont (comme aux Etats-Unis) les lois de protection de la nature ; mais nous reviendra en mémoire un passage d’« En attendant Godot » : « J’ai tiré ma roulure de vie au milieu des sables ! Et tu veux que j’y voie des nuances ! » Au niveau de l’écologie planétaire, aucune transformation n’aura su s’imposer - une situation que la guerre en Ukraine renforce (réouverture de centrales à charbon, importation de gaz naturel liquéfié à l’exploitation très polluante, vente aux enchères de terres congolaises aux compagnies pétrolières).

      S’agirait-il alors de sombrer dans un individualisme désespéré ? On louera tout au contraire les actions de celles et ceux qui ne s’avouent pas vaincues : Youth for Climate, 350.org, Extinction-Rebellion, les Soulèvements de la Terre, etc. Mais toutes ces actions ne seront en mesure d’éviter l’écocide en cours qu’en favorisant, collectivement, un projet politique hétérogène à l’ordre du monde – une utopie ininflammable, une internationale à l’air libre pour tous les damnés de la Terre. Nous devons apprendre à penser hors des flammes, hors du temps fondu qui nous colle aux pieds, hors de l’espace étouffant de l’urgence.

      Récréer une distance

      Cela suppose, d’abord, de récréer une distance intellectuelle et politique avec la catastrophe en cours. Contrairement à ce qu’affirme la pensée écologiste aujourd’hui hégémonique, être « hors sol » est un impératif pour toute pensée libre – ne laissons pas le ciel à Elon Musk. Recréer une distance requiert, en outre, un style d’écriture et des livres capables de persister, d’affronter les angoisses de fin du monde sans y céder : le présent ne peut résister à ce qui le menace qu’en se chargeant des promesses d’émancipation du passé, ainsi forçant les portes de l’avenir – qu’on se le dise, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie.

      Penser hors des flammes ne signifie donc pas imaginer quelque bunker où la vie serait protégée des atteintes du monde, mais au contraire refuser toute intériorité étouffante, y compris celle des flammes. Pour échapper à la claustrophobie des fumées et des pensées closes, inventons les dehors grâce auxquels nous serons en mesure d’éteindre l’incendie planétaire.

      #Nastassja_Martin

  • Gerald Joyce, La définition de la vie par la NASA, 2013 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/08/06/joyce-vie

    La définition de la vie par la NASA et cette interview qui en retrace l’histoire sont symptomatiques de la confusion de la pensée qui se prétend scientifique sur les notions et concepts généraux qui devraient être au fondement de la réflexion sur ce que sont les êtres vivants en tant qu’objets physiques, c’est-à-dire les bases mêmes de la biologie. Nous en proposons une traduction inédite et une analyse critique.

    #vie #êtres_vivants #vivant #NASA #biologie #science #évolution

    • Etranges réflexions de ce commentateur : il confond la définition (qui est effectivement de l’ordre de l’information) avec l’objet défini.
      Il confond également la vie collective et l’existence d’un élément minimal de représentation de la vie... donc la vie sur Terre (sa construction spécifique sur les millions d’années) et la définition d’une vie abstraite qui peut servir à définir d’autres formes de vie, ce qui était l’objectif de cette définition de Gerald Joyce et la Nasa.
      Le tout au nom d’une critique de la science... pas mal quand on confond « la carte et le territoire » :-)

  • 27.11.2018
    Migrant drowns in Reka river

    Koper, 27 November - The #Ilirska_Bistrica police have apprehended a group of six illegal migrants on Tuesday morning, presumably coming from Algeria. One migrant reportedly drowned while crossing the Reka river (SW).

    https://english.sta.si/2579139/migrant-drowns-in-reka-river

    #Croatie #Slovénie #asile #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #Alpes #montagne #décès #mort #Reka_river

    –—

    Ajouté à cette métaliste des morts à la frontière Slovénie-Croatie :
    https://seenthis.net/messages/811660

    Elle-même ajouté à la métaliste des morts dans les Alpes :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Beyond the Mediterranean, the MMP team recorded several deaths on land routes in Europe. On 27 November, the remains of four men were found on train tracks near the town of Fylakas, in north-eastern Greece. Local authorities reported that a night train ran over the group of migrants, who may have been sleeping on the lines. On the same day, a young Algerian man reportedly drowned in the Reka river, in Ilirska Bistrica, Slovenia. He was travelling with a group of six migrants, who were apprehended by authorities on 27 November.

      https://www.iom.int/news/mediterranean-migrant-arrivals-reach-107216-2018-deaths-reach-2123

    • V reki Reki se je utopil prebežnik

      Potapljači so ob 12.30 v reki Reki našli moško truplo, so sporočili s Policijske uprave Koper. Zdravnica ni ugotovila znakov nasilja, razlog za smrt je bila utopitev.

      Ilirskobistriški policisti so zjutraj pri Topolcu prijeli šest nezakonitih prebežnikov, sporočajo s PU-ja Koper. Po prvih podatkih gre za Alžirce, ki so policistom povedali, da sta dva iz skupine prečkala reko Reko, a eden izmed njiju ni prišel na drugi breg oziroma je ob prečkanju izginil pod površje.

      Nemudoma je stekla reševalna akcija, v kateri se je 15 policistom priključilo še šest gasilcev iz Ilirske Bistrice in pripadnika tamkajšnje civilne zaščite ter rafting kluba Mrzla voda. Pregledovali so breg reke, zatem pa še reko s čolnom. Takoj so aktivirali tudi potapljače.

      Ob 12.30 so potapljači v reki dejansko našli moško truplo. Zdravnica ni ugotovila znakov nasilja, razlog za smrt je bila utopitev.

      Policisti bodo v nadaljevanju ugotavljali okoliščine, opravili razgovore in identificirali utopljenega. Na policiji so izrekli pohvalo tako policistom kot tudi prostovoljcem, ki so se trudili rešiti moškega.
      Na temo migracij je sicer potekal posvet, poimenovan Stičišče znanja, ki ga je organizirala SID banka v sodelovanju z Akademijo Finance.
      Šefic : Potreben je družbeni dogovor
      Na posvetu je nekdanji državni sekretar na ministrstvu za notranje zadeve Boštjan Šefic dejal naslednje : « Migracije bodo tudi v prihodnje del našega življenja, zato bo pri soočanju z njimi potreben družbeni dogovor, sicer bomo ta problem še naprej reševali tako kot danes, ko povzročajo samo trenja. »

      Migracije Slovenije ne bodo zaobšle, aktualne bodo tudi v prihodnje, zato je po njegovem prepričanju izjemnega pomena, da se tako v Sloveniji kot EU-ju poglobimo v izzive, ki jih prinašajo. Predvsem pa bo potrebna strpna, argumentirana in na realnih podatkih temelječa razprava, je prepričan nekdanji državni sekretar, pristojen za migracije na vrhuncu migrantske krize leta 2015.

      Osnovna težava EU-ju pri spoprijemanju z migracijami je, da države ne izvajajo tega, kar so se dogovorile. Kot opozarja Šefic, bo treba vzpostaviti programe v izvornih državah migracij, pomagati državam tranzita in se zavedati, da nezakonite migracije niso rešitev za popolnjevanje vrzeli na področju trga delovne sile.

      Pri dolgoročnem naslavljanju tega vprašanja pa se bo treba lotiti odpravljanja vzrokov za migracije, je dejal na letnem posvetu Stičišče znanja.

      Slovenija ima dokumente in strategije, s katerimi se s fenomenom migracij lahko učinkovito spoprijema. Vendar pa težava nastane zaradi različnih razlag teh rešitev in pri tem se pojavljajo konflikti, je dejal in pozdravil odločitev vlade, da pripravi novo strategijo.

      Slovenija še vedno ni ciljna država prebežnikov, za mednarodno zaščito pa zaprosi minimalno število tistih, ki pridejo v državo, je poudaril Šefic. Glede vprašanja, ali je v kratkem računati na večji migrantski val, pa odgovarja, da se ta trenutek države zavedajo izzivov, ki jih prinašajo neregulirane migracije, kar je lahko zagotovilo, da podobnega eksodusa, kot smo mu bili priča leta 2015, ne bo. Pri tem pa je pomemben zlasti odnos med EU-jem in Turčijo, je opozoril.

      https://www.rtvslo.si/crna-kronika/v-reki-reki-se-je-utopil-prebeznik/473076
      #Topolc

    • Texte publié sur la page FB de No name kitchen : le nom de #Nasim apparaît sur ce post :

      There are three ways of reaching Europe without a visa, and for those people who are fleeing difficult situations in their countries of origin, the Balkan route is the least dangerous. That’s why many people from Morocco and Argelia are here. They decided to take this overland route instead of falling into the trap of dying at sea. They also have the option of flying safely to Turkey. However, this route is long and winding. It can last for more than one year.
      On its part, Europe has incorporated a stumbling block on the route: Slovenian and Croatian police, who undertake illegal deportations of any undocumented person found in their country. Some days ago, Nasim, who had chosen this route, found his death in a river, located only a few kilometres from the border with Italy. Yesterday we talked to his friends. As they were crossing one of the rivers on the route, they saw the police and decided to cross faster to escape. Nasim couldn’t swim and he drowned. His friends tried to save him without success. Ignoring this situation, authorities decided to deport illegally the rest of the group and take these young people to the Croatian police. His friends weren’t allowed to see Nasim’s body in the morgue. Moreover, it seems that Croatian police considered that the situation wasn’t traumatic enough and, when they took the migrants to the border with Bosnia, at night, they made these young people leave the car one by one, beating each of them. The boy bearing the brunt of this extreme situation was the one who hours before had been taken to hospital after collapsing due to the death of Nasim. One of the policemen, wearing – as all of them do - a ski-mask, took the boy’s head using both hands and hit his face with his knee.
      We normally avoid giving names on our posts, in respect of the privacy of the people we know thanks to our work. However, we think that Nasim - that boy always standing at the front of the queue for the shower- deserves to be remembered. He died at the early age of 25, as a direct result of the ridiculous European border policies, when he was pursuing his dream.

      https://www.facebook.com/NoNameKitchenBelgrade/posts/631323180599303

  • Health Care Renewal: Money and #Aducanumab
    https://hcrenewal.blogspot.com/2021/07/money-and-aducanumab.html

    Taking a high-side estimate of $110 billion/year, Nicholas Bagley and Rachel Sachs speculated in The Atlantic that Aduhelm could be the drug that breaks #Medicare, given that that cost exceeds total current Part D medication expenses of $90 billion dollars.

    Even at a much lower total, Aduhelm’s costs would still balloon Medicare costs and would exceed the total #NASA #budget of $23 billion. Regardless of the exact total, the hit to Medicare would be big.

    #dépenses #santé #états-unis

  • La #Nasa prévoit des #inondations records liées à l’oscillation de la #Lune
    https://www.rtl.fr/actu/international/la-nasa-prevoit-des-inondations-records-liees-a-l-oscillation-de-la-lune-7900054

    La Nasa s’attend à un désastre naturel pour la prochaine décennie. Dans un étude conjoint avec l’Université d’Hawaï, l’agence spatiale américaine prédit la catastrophe que pourrait causer le futur changement d’orbite de la Lune. L’étude conclut qu’une « oscillation de la Lune » provoquera des inondations records dans « les années 2030 », selon les résultats publiés dans la revue Nature.

    Cette oscillation de notre astre, mêlé au dérèglement climatique, aura un impact particulièrement important pour les villes côtières. « La combinaison de la force gravitationnelle de la Lune, de l’élévation du #niveau_de_la_mer et du changement climatique va entraîner des inondations sur les côtes du monde entier », avertit le chercheur Bill Nelson, dans un communiqué de la NASA, relayé par nos confrères de Ouest-France. « Les plaines proches du niveau de la mer sont de plus en plus menacées à cause de l’augmentation des inondations, et cela ne fera qu’empirer », poursuit-il.

    Rapid increases and extreme months in projections of United States high-tide flooding | Nature Climate Change
    https://www.nature.com/articles/s41558-021-01077-8

    #climat #mer #élévation_du_niveau_marin