• ENQUÊTE FRANCEINFO. #Paris 2024 : #pollution trop élevée, normes non respectées... Ce que révèlent les analyses de la qualité de l’eau de la #Seine
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/enquete-franceinfo-paris-2024-pollution-trop-elevee-normes-non-respecte

    « Je vous le redis, en juillet 2024, je me baignerai dans la Seine ! » Anne Hidalgo a fait cette promesse à l’occasion de ses vœux à l’hôtel de ville, mercredi 10 janvier. « Une prouesse », selon la maire de Paris, alors que le fleuve qui traverse la capitale doit notamment être le théâtre de la cérémonie d’ouverture des #Jeux_olympiques_et_paralympiques.

    Mais la véritable prouesse, ce sont les épreuves qui vont s’y tenir, en plein cœur de Paris : la #natation marathon sur 10 km en eau libre et les parties de nage du triathlon et du paratriathlon, qui se tiendront entre le pont Alexandre III et le pont de l’Alma. Un tour de force pour un cours d’eau où il est interdit de nager par arrêté préfectoral depuis 1923. Une interdiction toujours en vigueur aujourd’hui.

    Pour relever ce défi, l’État et la ville de Paris copilotent un plan baignade estimé à plus de 1,4 milliard d’euros . Il consiste à réduire les afflux d’eaux usées rejetées dans le fleuve par l’activité des millions de Franciliens qui vivent autour. Et si ce plan n’est pas encore achevé, ses premiers effets devaient se constater dès l’été dernier. « Les derniers résultats attestent de niveaux suffisants ou excellents par temps sec », s’est même réjouie la ville de Paris début juillet. De bon augure pour Anne Hidalgo, les athlètes des JO, ainsi que pour le grand public qui sera à son tour invité à se jeter à l’#eau dès 2025.

    […]

    Cet objectif de rendre la Seine baignable est-il vraiment atteignable ? « Sa qualité [de l’eau] s’améliorait d’année en année et va encore s’améliorer d’ici l’année prochaine », martelait Anne Hidalgo au début de l’été dans L’Equipe . Le 10 janvier, à l’occasion de ses vœux, la maire de Paris a jugé que l’objectif avait déjà été atteint. « Tout le monde affirmait que c’était impossible, nous l’avons fait ! », s’est-elle réjouie. Certes, un plus grand nombre de prélèvements ont été de qualité suffisante en 2022 et en 2023 par rapport à 2019 et 2021. Mais il n’y a pas d’amélioration notable entre 2022 et 2023. Et il n’y a qu’en 2020 que la Seine a tout juste approché la qualité recherchée. Cet objectif n’a été atteint qu’à la faveur d’un été exceptionnellement sec et des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.

    En réalité, la Seine n’atteint pas la qualité exigée pour les lieux ouverts au public, comme c’est le cas pour le bassin de la Villette. Ce plan d’eau situé au nord-est de Paris est ouvert à la baignade depuis 2019. Chaque été, la qualité de l’eau y est jugée excellente.

    A quelques mois des JO, les autorités veulent malgré tout continuer de croire que le pari de jouer des épreuves dans la Seine pourra être tenu. « On sera prêt à l’été 2024 pour qu’à la fois le triathlon et le marathon se tiennent dans la Seine », a réaffirmé Marc Guillaume, le préfet d’Ile-de-France, sur BFMTV, le 19 octobre. Aucune alternative n’a d’ailleurs été prévue. Selon Brigitte Légaré, « le plan B, c’est qu’on va nager dans la Seine ».

    #santé

  • Notre anecdote à la con en ce moment à #Montpellier

    Nos petits (11 ans, en sixième) vont chaque jeudi après le collège, avec une prof de sport, à la piscine. Ça c’est super-cool. Le seul souci c’est que mes gamins sont gaulés comme des crevettes, et ielles ont froid : frissons et lèvres bleues.

    Alors la prof accompagnante a conseillé à maman de leur chercher des combinaisons de chez Décathlon.

    Le week-end suivant, je suis donc allé avec les petits chez Décathlon, et on a pris deux « combinaisons de natation » :
    https://www.decathlon.fr/p/combinaison-de-natation-garcon-shorty-100-kloupi/_/R-p-323542?mc=8616157&c=BLEU_TURQUOISE
    dont la description répond exactement à notre problème :

    Marre de grelotter en entrant et en sortant de l’eau ? La combinaison Kloupi aide l’enfant à limiter la perte de chaleur hors de l’eau pour un maximum de plaisir.

    Le jeudi suivant, ils se pointent donc à la pistoche avec la prof et arrivent au bassin qui leur est dédié après avoir fièrement enfilé leur combinaison. Ils ont fier allure, mes gamins, dans leur combinaison « Kloupi »… (je dirais même plus : ils sont tchoupi.)

    Et c’est là que ça se met à déconner sévère : se pointe alors le maître-nageur, qui fait savoir que c’est interdit. La prof indique que c’est parce qu’ils ont froid à la piscine, mais non non non, c’est pas possible : s’ils veulent porter ça, il leur faut une (tiens-toi bien)… prescription médicale.

    Alors ça tombe quasiment bien, maman avait rendez-vous quelques jours plus tard chez notre généraliste pour autre chose, elle en profite donc pour demander comment ça se passe pour obtenir une telle prescription (faut-il qu’elle revienne avec les gamins, est-ce que la médecin peut faire ça juste vite fait pour pas perdre de temps… ?). Mais la médecin refuse : elle ne va pas se mettre à faire des prescriptions pour autoriser les gens à traverser la rue. Si les enfants ont les lèvres bleues à la piscine, ben oui il faut qu’ils portent une tenue qui les réchauffe, c’est pas compliqué et il n’y a pas à demander l’autorisation d’un médecin… Elle conclut sobrement : « C’est le bon sens ». On est bien d’accord, c’est juste qu’on est pris entre le bon sens de notre généraliste et la connerie du règlement de la Métropole.

    Alors maman décide de téléphoner au directeur de la piscine, qui finit par rappeler et discuter de manière fort sympathique, mais qui explique que non non, il n’a absolument pas le droit d’autoriser les gamins à porter une telle tenue, c’est le réglement dans toutes les piscines de la métropole.

    À la fin, maman demande tout de même pourquoi ça semble si important et pourquoi c’est visiblement aussi bloqué sur la question… Réponse : « vous comprenez, rapport à la laïcité et les dérives… ». Manan qui aime bien que les choses soient claires : « Vous voulez dire le burkini ? ». Réponse : « Oui ».

    Voilà, et cette panique morale, c’est une « ville de gauche », bloquée en mode « oh mon Dieu, c’est important qu’on se fasse pas reprocher par l’extrême-droite d’autoriser le burkini ».

    Parce que comme tu sais, et comme l’a rappelé le Conseil d’État dans sa décision à l’encontre de Grenoble (qui officialise à mon avis totalement l’islamophobie d’État) : le burkini on n’a pas le droit de l’interdire explicitement (l’obligation de neutralité religieuse c’est pour le service public, pas pour ses usagères), alors on va prendre des arrêtés qui l’interdisent sans dire que ça cible spécifiquement le burkini, d’où l’interdiction de la tenue de mes gamins qui grelottent (par contre selon le Conseil d’État si tu abroges l’arrêté municipal hypocrite qui permet d’interdire le burkini sans explicitement interdire le burkini, alors tu ne peux pas puisque logiquement tu le ferais pour autoriser le burkini-qui-n’est-pas-interdit, et ça c’est pas laïc).

    En tout cas, ici on est bien emmerdés : on ne sait pas trop si on va continuer à envoyer les gamins à la piscine, parce que les lèvres bleues c’est pas une expérience sympa. Mais apparemment c’est le prix à payer pour sauver la laïcité-à-la-française-tout-ça…

    • Pour ceux qui l’ignorent, en juin 2022, le Conseil d’État a à nouveau prétendu que les arrêtés qui interdisent le burkini, en réalité c’est pour l’hygiène et la sécurité :
      https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-conseil-d-etat-confirme-la-suspension-du-reglement-interieur-des-pis

      la règle commune, édictée pour des raisons d’hygiène et de sécurité, de port de tenues de bain près du corps

      Hygiène et sécurité qui, soudainement, ne se justifient plus quand ça concerne tous les pas-musulmans :
      https://www.tf1info.fr/societe/video-crise-d-energie-nogent-sur-marne-la-piscine-coupe-le-chauffage-combina

      Dans le Val-de-Marne, la piscine olympique de la commune de Nogent-sur-Marne n’est plus chauffée depuis la mi-mai, mais depuis le 1er octobre, une condition pour la baignade vient de s’ajouter pour les plus téméraires. Le port d’une combinaison thermique a été rendu obligatoire.

      Mais comme à Montpellier, ils n’ont pas (encore) baissé la température des bassins, on va continuer à te causer hygiène et sécurité parce que sinon, hein, « la laïcité, les dérives, vous voyez ».

    • ouverture de parapluies à tous les étages, un bon gros classique ; comme y a des étages, faut ptet remonter un cran de plus le long de la pyramide et taper à celui du dessus. C’est qui le CHEF du dirlo de la piscine ?

      Autant, tu appelles/mail ce/cette CHEF pour qu’il appuie sur la tête de son subordonné afin qu’il laisse tes enfants, équipés de combinaisons anti-froid ad-hoc autorisées par le règlement, bénéficier de l’infrastructure publique en toute sécurité.

      Par ailleurs, le burkini est non-interdit seulement pour les femmes de complexion maghrébine, non ? :-) Pas pour les enfants.

    • Exemple en septembre dernier : une fachote « signale » la tenue de sa voisine qui va « à l’encontre des règles de la laïcité dans notre pays », le maire répond qu’en fait c’est autorisé, mais comme la sauce a pris, il va « préciser sa position ». Et de « c’est autorisé » on passe à « l’absence constatée de respect de certaines règles » :
      https://actu.fr/normandie/courseulles-sur-mer_14191/burkini-dans-une-piscine-au-nord-de-caen-la-mairie-veut-revoir-son-reglement-in

      Dans cette station balnéaire de la Côte de Nacre au nord de Caen, une personne en burkini a été signalée par une autre participante lors d’une d’une session d’aquagym. Cette dernière s’est émue « qu’une femme en burkini intégral a pris le cours… Cela va à l’encontre des règles de la laïcité dans notre pays », soutient cette habituée de la piscine courseullaise qui a alerté la municipalité.

      Dans un premier temps, la mairie de Courseulles a rappelé que « tout vêtement destiné à un autre usage que la natation est interdit, tel est notre règlement. Le burkini maillot de bain de natation est donc autorisé. »

      Mais dans les jours qui ont suivi, la mairie a souhaité préciser sa position. « Devant l’absence constatée de respect de certaines règles, le désordre et les problèmes d’hygiène qui en découlent, la ville de Courseulles-sur-Mer et la ligue de Normandie de natation (qui exploite la piscine) sont contraintes de rappeler qu’une tenue correcte est exigée pour l’accès aux bassins et que toute tenue provocante ou ne respectant pas visiblement une hygiène irréprochable peut être interdite. »

    • C’est la fête du slip (de bain) cette histoire

      – « ne respectant pas visiblement une hygiène irréprochable »

      déjà cette question d’hygiène pue le racisme à plein nez, personne ne renifle de trop près le slip de la « bonne taille »

      – « habituée de la piscine »

      forcément, puisque l’autre usagère se fait dégager quand elle est trop (ou pas assez) vêtue.

      Franchement pourquoi on se casse la tête

    • Je me demandais : les hommes grenouilles ou les apnée-istes, y sont autorisés à s’entraîner en hiver dans les piscines de Montpellier ou de fRance ? :-)

      Et tous ces bitniks en combi qui font du surf, du kite ou de la planche, en public, devant nos belles plages et nos chères têtes blondes, faudrait pas les dénoncer à Darmator ? Paske chais pas vous, mais moi, je trouve qu’ils ont un peu des tendances vestimentaires radicalisées.

    • Alors pour Grenoble, je ne sais pas si vous avez suivi, mais il y a eu une « suite » à la décision du Conseil d’État. Le CE avait validé le fait que la mairie de Grenoble n’avait pas le droit d’autoriser explicitement les « jupettes » qui ne sont pas « près du corps » (à condition de ne pas dépasser mi-cuisse), jugeant que c’était une exception introduite uniquement pour autoriser le burkini.

      Mais du coup, le reste de l’arrêté de Grenoble était validé, et ainsi à Grenoble sont autorisés le topless à la piscine, mais aussi les combinaisons de natation collées au corps (sans jupette burkiniesque).

      Ce qui fait que des femmes sont allées à la piscine avec des combinaisons couvrantes (mais près du corps), des « burkini » mais sans jupettes.

      Et tu t’en doutes, la droite en a profité pour chier une pendule contre les islamo-gauchistes de la mairie qui font rien qu’à nous grand-remplacer :
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/08/12/burkini-l-opposition-municipale-de-grenoble-annonce-porter-plainte-contre-le

      « Il appartient à tout organisme public d’assurer la neutralité du service public », a déclaré à l’Agence France-presse (AFP) Alain Carignon, ancien maire et président du groupe d’opposition municipale « société civile, divers droite, centre ». Selon lui, « Eric Piolle contrevient à la décision de la plus haute juridiction administrative française » en ayant « expressément autorisé l’intrusion dans la piscine de Grenoble de femmes en burkini », le 28 juillet.

      Et donc là ils sont emmerdés, même le préfet, parce que s’ils voudraient bien que ce ne soit pas autorisé, hé ben voilà : tu peux pas l’interdire, sauf à interdire toute forme de combinaison collée au corps. (Ce qui semble donc la solution retenue à Montpellier pour faire « mairie de gauche super-laïque ».)

      Faudrait voir à pas faire de vagues à la piscine.

    • en amont de la conjoncture raciste dont ces règlements témoignent, un corps normé, ici un corps moulé (faut pas que ça baille, que ça flotte, mais que ça fonctionne pour le bien hydrodynamique des nageurs, ça fait de la combi un exemple enquiquinant).
      à Paris, bien avant tout cela et encore aujourd’hui, seuls sont autorisés les maillots de bain à l’exclusion de tout autre vêtement, avec un distributeur de vente de maillots dans le hall d’entrée pour prévenir et remédier à des infractions essentiellement masculines, les shorts de bain.

      #sport #hygiène #discipline

  • Lecture d’un extrait du livre « Journal de nage » de Chantal Thomas paru aux éditions du Seuil, collection Fiction & Cie, en 2022.

    http://liminaire.fr/radio-marelle/article/journal-de-nage-de-chantal-thomas

    Dans le journal de son été 2021, entre Nice et Paris, Chantal Thomas poursuit l’entreprise entamée en 2017 avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse. Nager pour elle, c’était s’émanciper, s’éloigner, s’ouvrir au monde, se lâcher, s’abandonner, offrir son corps nu au plaisir. Chantal Thomas pratique la nage et non la natation, précision importante. « Tout ce qui n’est pas immergé avec moi, à l’instant, s’irréalise. » Elle éprouve toutes le sensations du plaisir de la nage, de la détente du corps dans une eau plutôt fraîche, au mois de juin. (...) #Radio_Marelle / #Écriture, #Langage, #Livre, #Lecture, #Art, #En_lisant_en_écrivant, #Mer, #Natation, #Podcast, #Voix, #Littérature, #Nature (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_journal_de_nage_chantal_thomas.mp4

    https://www.seuil.com/ouvrage/journal-de-nage-chantal-thomas/9782021504590

  • Das Freibad, das noch offen ist
    https://jungle.world/artikel/2021/03/das-freibad-das-noch-offen-ist

    Von Tobias Müller - Das Amsterdamer Freizeitbad De Mirandabad bleibt auch im Lockdown offen

    Im Lockdown wird das Amsterdamer Freizeitbad De Mirandabad zur Anlaufstelle, aus sportlichen, gesundheitlichen und sozialen Gründen.

    Die Stadt wirkt wie auf einem Standbild. Verwaiste Straßen, leere Trams, nichts bewegt sich vor dem Auge auf dem Weg tief in den Süden Amsterdams. Das liegt nicht nur an der frühen Stunde, sondern auch daran, dass die Niederlande seit einigen Tagen erneut im Lockdown sind. Wie aus der Zeit gefallen wirkt die Schlange vor einem provisorischen Kassenhäuschen, die am Ende der längsten Nacht des Winters fast sekündlich anzuwachsen scheint. Calvinisten sind frühe Vögel, Schwimmer auch.

    Um kurz vor sieben öffnet die Kasse. Gleißend helle Lichterketten an den Absperrgittern weisen den Weg über die Wiese – rechts zum Wasser hin, links zurück. Über dem Becken hängt schwerer Dampf. Auf den Stufen an der Längsseite der Wiese glitzert ein Weihnachtsbaum, auch das Holzhäuschen der Bademeister ist festlich erleuchtet. Dunkle Schemen in Neoprenanzügen springen vom Rand, während die zielstrebigsten Schwimmer bereits ihre erste Wende absolvieren.

    »Wir bekamen so viele Schreiben mit der Aufforderung ›Bitte, bleibt offen!‹, dass wir dachten: Das ist es wert.« Abdel Aknin, Leiter des Schwimmbads

    Das 90 Jahre alte De Mirandabad ist traditionell das letzte Amsterdamer Freibad, das nach dem Sommer schließt – jedenfalls sein Schwimmerbecken mit der 50-Meter-Bahn. Die Rutschen und der Nichtschwimmerbereich werden bereits früher geschlossen. In diesem Pandemie­winter aber verschob die Leitung die Schließung ein ums andere Mal. »Ende September dachten wir: Lasst uns doch verlängern! Wir hörten von vielen Besuchern, dass sie gerne weiter schwimmen würden«, sagt der Teammanager Abdel Aknin, der sich grinsend selbst einen koukikker nennt, einen »Kältefrosch«, dem schnell kalt ist. Er steht in dicker Jacke und Mütze am Beckenrand.

    »Draußen Sport zu treiben, ist gesund. Das ist wichtig in diesen Zeiten, und wir begrenzen die Zahl der Schwimmer auf 55 pro Stunde, ­wegen des Abstands«, sagt der 45jährige, der einst als Putzkraft im Bad begann, dann eine Ausbildung zum Bademeister machte und schließlich Schwimmlehrer wurde. Die kommunale Einrichtung steht in engem Kontakt mit der Stadtverwaltung. »Im Oktober und November bekamen wir die Order, das Bad offen zu halten. Und auch als vergangene Woche der Lockdown angekündigt wurde und wir bereit waren zu schließen, erhielten wir bald eine Nachricht, dass wir weitermachen können.«

    Technisch, sagt Aknin, sei das ganze kein Problem. Aufwendig und teuer sei vor allem, das Bad zu Saisonbeginn betriebsbereit zu machen. Drei oder vier Tage brauche es, um die über 2,1 Millionen Liter Wasser einlaufen zu lassen, und noch einmal genauso lang, um sie auf Temperatur zu bekommen. Derzeit koste es etwa 10 000 Euro im Monat, den Laden am Laufen zu halten. »Die Wassertemperatur liegt bei 22, 23 Grad. In einer Nacht kann sie schon mal um zwei, drei Grad sinken. Solange es keinen Nachtfrost gibt, geht das. Und wir haben genug Personal, weil das Hallenbad geschlossen ist.«

    Von Woche zu Woche beschließen die Verantwortlichen, wie es weitergeht. Solange die Nachfrage bleibt, stehen die Chancen gut, dass das Bad geöffnet bleibt. Die Schwimmerinnen und Schwimmer haben ­Bedarf, erst recht, seit der Lockdown gilt. Im November konnte man hier noch während der gängigen Bürozeiten in einem halbleeren Bad Bahnen ziehen. Doch seit die Angestellten ins Homeoffice geschickt wurden und die Weihnachtsferien begonnen haben, sind die jeweils eine Stunde langen Schwimmzeiten auf sechs Bahnen fast komplett ausgebucht. Die Folge ist, dass das Wasser in der alten Betonschüssel ohne Überlauf heftig hin und her wogt.

    Wer die Facebook-Seite der »De Mirandabad Buitenzwemmers« (auf Deutsch etwa: Draußenschwimmer) besucht, findet dort haufenweise Posts, die dankbar, enthusiastisch und glücklich klingen. »Wir bekamen so viele Schreiben mit der Aufforderung ›Bitte bleibt offen!‹, dass wir dachten: Das ist es wert«, sagt Aknin. »All die frohen Gesichter jeden Morgen! Darum stehe ich hier oft schon um sieben Uhr. Eigentlich kann der Manager ja etwas länger schlafen«, fügt er lächelnd an. Am Horizont rötet sich der Himmel langsam. ­Gegen halb acht geht die längste Nacht des Jahres endlich zu Ende.

    Im De Mirandabad trifft sich seit jeher eine eingeschworene Gesellschaft, die jeden Moment bis Ende September zum Schwimmen nutzt. Vor einigen Jahren hockten die Bahnenschwimmerinnen und -schwimmer eine halbe Stunde vor dem Ende der Saison in wortloser Melancholie beisammen auf den Steinstufen hinter dem Becken. Dann aber kam der Schwimmmeister gewichtigen Schrittes auf sie zu, baute sich vor ­ihnen auf und verkündete: »Liebe Leute: Ich habe eine gute und eine schlechte Nachricht. Die gute: Wir bleiben noch eine Woche länger auf. Die schlechte: Mein Kollege Willem hat die ganze Woche Dienst!«
    Bademeister Willem gehört zur Geschichte des De Mirandabad. Als er vor über einem Jahr in Rente ging, hinterließ er an der Mauer einen Kräutergarten, in dem sich die Besucher bedienen können.

    Auch Agnes Koerts ist die soziale Funktion des Freibads ist wichtig. Mit der ersten Schicht des Tages verlässt die Vorsitzende der »Vereniging Buitenzwemmers De Mirandabad« das Gelände. Dreimal in der Woche ist sie hier, am liebsten ganz früh am Morgen. »In einem Freibad haben die Menschen Kontakt miteinander«, sagt die Journalistin, die seit einem halben Jahrhundert für mehrere große Tageszeitungen des Landes berichtet.

    In diesem Pandemiewinter, in dem das Bad die große Aufmerksamkeit niederländischer Medien erhält, erzählt sie jenen, die zum ersten Mal hier sind, gerne vom Anliegen ihres Vereins. »Wir setzen uns schon lange dafür ein, das Freibad offen zu ­halten. Schwimmen ist phantastisch, gerade für Leute, die in kleinen, beengten Wohnungen leben. Licht, Luft und Raum! In diesem Sinn setzen wir auch fort, wofür Monne de Miranda eintrat, nach dem das Bad benannt ist.«

    Der Gewerkschafter Salomon »Monne« Rodrigues de Miranda war in der Zwischenkriegszeit der erste Stadt­rat Amsterdams, der Jude und Sozialdemokrat zugleich war; er zeichnete unter anderem maßgeblich ver­antwortlich für den Bau mehrerer Schwimmbäder. 1942 starb er während der deutschen Besatzung im Konzentrationslager Amersfoort.

    Agnes Koerts und ihre Mitstreiter fordern ein neues Becken aus rostfreiem Stahl und mit Überlauf, bislang jedoch vergeblich. »Stattdessen will man ein neues Hallenbad mit 50-Meter-Bahn bauen, mit Solar­zellen auf dem Dach, dessen Wände sich bei schönem Wetter öffnen ­lassen«, so Koerts. »Neulich sagte der Stadtrat aber zum ersten Mal, man müsse doch darüber nachdenken, das 50-Meter-Freibad zu er­halten. Wir haben jetzt die Zeit auf unserer Seite.«

    Im Lauf der Weihnachtsferien wurde es immer schwieriger, eine Eintrittskarte zu ergattern. Auch Schwimmer aus anderen Städten haben das einzige offene Freibad des Landes entdeckt. Die Facebook-Seite wird immer mehr zur Tauschbörse, die heißbegehrten Online-Reservierungen hätten durchaus das Poten­tial zur Ersatzwährung. Auch am 1. Januar ist es voll. An der Route zwischen Wasser und Ausgang steht ein Tisch mit einem Karton voller oliebollen, dem traditionellen, an Krapfen erinnernden Neujahrsgebäck.

    Hamid Ayachi, ein junger Triathlet, hat soeben sein Training beendet. Unter einer dicken grauen Kapuze ­erzählt er, dass er üblicherweise bis Oktober draußen schwimme und dann in ein Hallenbad gehe. Nach Möglichkeit kommt er jeden Tag und schwimmt zwei Kilometer. »Nun kann ich hier in Form bleiben. Sonst wird es nach dem Lockdown schwierig, den Anschluss nicht zu verlieren. Schwimmen ist nicht meine Lieblingsdisziplin beim Triathlon«, gesteht er. Und wie ist das, bei nur wenigen Grad Celsius draußen Bahnen zu ziehen? Ayachi sagt lachend: »Ein wenig bizarr. Das ist sicher das ein­zige Schwimmbad auf der Welt, das gerade geöffnet ist.«

    Die Sonne geht unter, das Becken liegt schon wieder unter einer dicken Schicht Dampf verborgen. Am Rand wartet eine Überraschung: Pünktlich zum neuen Jahr hat sich Bademeister Willem die alte rote Jacke noch einmal angezogen und ist schon wieder ganz in seinem Element. »Ich bin mal eben vorbeigekommen«, bekennt er gutgelaunt, bevor er eine Runde dreht. Sein Kollege Stephan Grent­zius, der seit Wochen mit Weihnachtsmannmütze, vier Jacken und drei Hosen übereinander Dienst schiebt und all das »grandios« findet, begrüßt die letzte Schicht des Tages: »Gutes neues Jahr!« Sobald die Besucher weg sind, wird er ins Wasser springen, mit seiner Tochter, anderen Kollegen und ihren Familien und Mitgliedern der »Vereniging Buitenzwemmers«.

    Es ist in diesen Wochen, als sei im De Mirandabad etwas außer Kraft gesetzt, das ohnehin keinen Sinn ergibt. Warum sollte man nicht unter freiem Himmel schwimmen, nur weil Winter ist? Drüben bei der »Schneckenbahn« scherzt Bademeister Willem mit den Langsamen über ihre Silvesternacht, als wäre er nie in Rente gegangen. Und weil niemand so ­genau weiß, wie lange dies alles anhalten wird, wirkt es manchmal wie ein Märchen: das Märchen vom Freibad, das nie mehr schloss.

    #sport #natation #pays_bas

  • Nicht Alkohol, nein, Schwimmen ist die Lösung!
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/john-von-dueffel-schlafende-orte-stadtbad-mitte-li.133502?pid=true

    Fast alle Probleme im Leben lassen sich durch Schwimmen lösen. Das ist den meisten Menschen nicht klar. Einige versuchen es mit Alkohol, obwohl die Alkohollöslichkeit der meisten Probleme umstritten ist. Die Wasserlöslichkeit vieler Lebensfragen hingegen ist unumstritten, wenn auch sehr wenig bekannt.

    John von Düffel

    #sport #natation

  • La CrEDH confirme la pratique suisse : l’obligation pour deux jeunes filles de confession musulmane de suivre des cours de natation ne viole pas la liberté de religion.

    Avec sa décision rendue aujourd’hui, la Cour européenne des droits de l’homme (CrEDH) soutient le Tribunal fédéral : l’obligation pour deux jeunes filles musulmanes de se rendre à des cours de natation constitue certes une atteinte à la #liberté_de_religion, mais celle-ci est proportionnée, car l’école concernée a proposé des alternatives, comme par exemple le port du #burkini. Les Etats parties disposent d’une large marge d’appréciation pour les questions concernant le rapport entre l’Etat et la religion, selon la Cour. Cette dernière suit d’ailleurs l’argumentation de la Suisse, qui donne plus de poids à l’intégration des écolières et écoliers à travers des activités communes qu’au souhait des parents de les en dispenser pour des motifs religieux.

    #CEDH #Suisse #islamophobie #natation #islam #religion #cours_de_natation #école #cour_européenne_des_droits_de_l'homme

    • Avant que ce soit #paywall

      Comment un journaliste norvégien est parvenu à identifier un #Syrien #mort en tentant de traverser la #Manche

      Ce mort-ci ne restera pas anonyme. Un journaliste norvégien, Anders Fjellberg, est parvenu à retracer l’itinéraire d’un jeune #réfugié syrien, Mouaz Al Balkhi, dont le corps a été retrouvé en octobre 2014 sur une plage des Pays-Bas. La police n’était pas parvenue à l’identifier. Il raconte son enquête dans un remarquable article (en anglais), publié dans le quotidien norvégien Dagbladet.

      Le reportage d’Anders Fjellberg commence sur une côte venteuse du sud de la Norvège. En janvier, un architecte norvégien y retrouve une combinaison de plongée Tribord. Une combinaison, et des restes humains. La police norvégienne cherche, des mois durant, à identifier le corps (probablement déposé là plusieurs mois plus tôt, vu son état de décomposition). Il ne correspond à aucune #disparition en mer signalées aux autorités norvégiennes. Quant à retracer les courants qui ont pu l’amener jusque là, même les pêcheurs les plus expérimentés s’en déclarent incapables tant ils sont imprévisibles et changeants.

      La combinaison retrouvée au sud de la Norvège en janvier 2015
      (photo : Tomm W. Christiansen & Hampus Lundgren, Dagbladet)

      Un signalement à Interpol leur apprend qu’il existe un autre « homme à la combinaison » non identifié. Le 27 octobre 2014, un corps vêtu d’une combinaison similaire a en effet été retrouvé sur l’île néerlandaise de Texel. Là-bas également, les enquêteurs patinent : la piste d’un groupe de windsurfers anglais est abandonnée, puis celle d’un plongeur français disparu au large de la Normandie. Les empreintes digitales sont impossibles à reproduire, et le corps n’a aucun signe distinctif particulier.

      Le corps, vêtu d’une combinaison similaire, retrouvé en octobre 2014 au Pays-Bas
      (photo : Tomm W. Christiansen & Hampus Lundgren, Dagbladet)

      MAGASIN DECATHLON DE CALAIS

      C’est finalement la combinaison qui livrera des informations importantes. Ou plus précisément, la #puce_RFID qui se trouve sur son étiquette. Cette micropuce contient des informations qui permettent aux enquêteurs de la police néerlandaise de remonter jusqu’à Calais. Le 7 octobre 2014, à 20h03, un client a acheté au magasin Décathlon de Calais deux combinaisons à 79 euros, ainsi que deux tubas et deux masques de plongée, deux paires de palmes, deux paires de chaussures en plastique et des paddle, des planches à main utilisées par les nageurs professionnels pour leurs entraînements. Le tout, payé #en_liquide. Les références des achats sont formelles : l’une des combinaisons est celle retrouvée aux Pays-Bas ; l’autre, celle retrouvée en Norvège.
      Qui étaient les deux nageurs ? Aucune caméra de surveillance n’a capturé le visage du ou des clients du Decathlon. Pas de nom associé à une carte de crédit ou un chèque non plus, puisque le paiement a été fait en liquide. Le journaliste norvégien Anders Fjellberg décide alors se rendre à Calais pour enquêter. Il raconte la suite dans un long article, publié en anglais sur le site du tabloïd norvégien.

      LA PISTE ANGLAISE
      Au Decathlon où l’achat a été fait, il retrouve l’employée qui était à la caisse ce jour-là. Elle se souvient : « Deux jeunes hommes, peut-être au début de la vingtaine. Des réfugiés, qui pouvaient avoir l’air de venir d’Afghanistan. » Le journaliste lui demande si elle a eu connaissance d’autres cas de réfugiés s’équipant pour tenter la traversée à la nage. « J’en ai entendu parler par d’autres employés du magasin. Ça arrive à peu près une fois par mois. Mais je n’en sais pas plus. »

      Dans la jungle de Calais, sur la trace des deux « hommes à la combinaison », Fjellberg rencontre des Erythréens passés par le Soudan et la Libye avant de traverser la Mediterranée pour 1700 dollars, et des Afghans ayant traversé l’Iran, la Turquie, la Serbie et la Hongrie pour atterrir dans le port du nord de la France. Aucun n’a entendu parler de réfugiés ayant récemment acheté de quoi traverser la Manche à la nage.
      Le journaliste repart. Mais deux jours plus tard, il est contacté par une humanitaire française travaillant à Calais. Elle lui explique « qu’elle a été en contact avec un Syrien qui se trouve en Angleterre, qui connaît un autre Syrien qui recherche son neveu disparu depuis des mois. Le neveu était à Calais avait de disparaître. » Il s’appelait Mouaz Al Balkhi.

      Le journaliste retrouve l’oncle au Royaume-Uni. Celui-ci lui livre le dernier échange de messages qu’il a eu avec son neveu de 22 ans :
      – « D’ici, je vois l’Angleterre
      – N’essaie pas de nager. Ça ne marchera pas. Cache-toi dans un camion.
      – J’essaierai demain. Vous me manquez. »

      LE PÉRIPLE DE MOUAZ
      Aucun des proches du jeune homme n’a eu de ses nouvelles depuis. À partir du témoignage de l’oncle, ainsi que de celui de ses parents réfugiés en Jordanie, Anders Fjellberg reconstitue le périple du jeune syrien jusqu’à Calais.
      En janvier 2013, lorsque sa famille part en Jordanie pour fuir la guerre, Mouaz Al Balkhi reste à Damas pour terminer ses études d’ingénierie électrique. Damas où il a grandi, et où il a appris à nager : avant que la guerre n’éclate, il allait nager chaque semaine dans une piscine de la capitale syrienne. Régulièrement arrêté par la police, il tient six mois. Il rejoint finalement ses parents en Jordanie, mais ne trouve pas de place à l’université d’Amman. Il tente sa chance en Turquie voisine : pas de place à l’université non plus. D’après sa sœur, il ne peut alors plus rentrer en Jordanie avec le statut de réfugié, puisqu’il vient de sortir du pays illégalement.
      Mouaz se reporte sur une autre possibilité : le Royaume-Uni, où vit l’un de ses oncles. Pour le rallier, il repasse par l’Algérie puis la Libye. Finalement arrivé à Calais, il tente dix fois de se cacher dans un camion, sans succès. Il repart en Italie, d’où il pense pouvoir prendre un avion. Nouvel échec. Mouaz Al Balkhi en est là de son errance lorsque sa famille perd sa trace : de retour en France, avec 300 euros en poche, trop peu d’argent pour se payer un passeur.


      Le périple de Mouaz, reconstitué par le journaliste de Dagbladet

      TESTS ADN
      Mouaz était-il l’un des deux nageurs retrouvés sur les côtes norvégienne et néerlandaise ? A-t-il tenté de traverser la Manche à la nage pour rallier ces côtes anglaises qu’il pouvait apercevoir depuis Calais ? « Beaucoup de ce que dit l’oncle – les dates, les lieux, la somme d’#argent que Mouaz avait sur lui [qui lui permettait d’acheter les combinaisons mais pas de se payer un #passeur], le fait qu’il sache nager – correspond au cas des deux corps aux combinaisons. Mais d’un autre côté, il voyageait seul, d’après sa famille. Est-ce que quelqu’un aurait pu décider de nager jusqu’en Angleterre avec un inconnu ? », s’interroge le journaliste norvégien. Il reste une solution pour en avoir le cœur net : le test ADN. Fjellberg récolte un peu de la salive de l’oncle rencontré au Royaume-Uni, et lui fait dessiner un arbre généalogique.
      Mais l’échantillon n’est pas suffisant pour permettre (ou non) un rapprochement avec les deux corps non identifiés. Le journaliste envoie alors de quoi faire des prélèvements à sa famille restée en Jordanie. Les résultats de l’analyse arrivent quelques jours plus tard. D’après la police néerlandaise, le profil ADN du corps retrouvé sur la plage au Pays-Bas correspond à celui des parents de Mouaz.
      « Nous ne savons pas jusqu’où il est allé. Nous ne savons pas quel était son plan. Nous ne savons pas exactement où il a fait ses premiers pas dans l’eau glacée, ou qui était avec lui, nous ne savons pas s’il avait peur, conclut Fjellberg. Mais nous connaissons son nom. Nous savons qu’il voulait poursuivre ses études d’ingénieur en Angleterre, et aider sa famille en Jordanie. (…) Il s’appelait Mouaz Al Balkhi, était né le 6 novembre 1991 à Damas et rêvait d’une vie meilleure. »

    • Two nameless bodies washed up on the beach. Here are their stories

      When two bodies wearing identical wetsuits washed ashore in Norway and the Netherlands, journalist Anders Fjellberg and photographer Tomm Christiansen started a search to answer the question: who were these people? What they found and reported in Norway’s “Dagbladet” is that everybody has a name, everybody has a story and everybody is someone.

      http://www.ted.com/talks/anders_fjellberg_two_nameless_bodies_washed_up_on_the_beach_here_are_their_stor

  • Des rives et des rêves – Les baignades urbaines
    http://aduq.ca/2014/08/des-rives-et-des-reves-les-baignades-urbaines

    [P]ar amour de la baignade autant que des villes, nous avons créé il y a un an le Laboratoire des Baignades Urbaines Expérimentales. L’objectif est simple : faire connaître et reconnaître une pratique que la plupart des gens pensent aujourd’hui impossible en ville.

    Ça me plait et ça me fait penser à ça :
    Nancy : des squatteurs créent une piscine dans un appartement HLM vacant
    http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/06/13/piscine-clandestine-au-5e-etage

    Mais la semaine dernière, la CUGN comptait une dixième piscine. Originale, sauvage, aérienne, éphémère. Et plutôt gonflée. Installée dans un appartement vacant, au 5e étage du bâtiment « Lorraine », dans la cité des Provinces, à Laxou. Un quartier classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP) et gangrené par le trafic de stups.
    [...]
    "Nous avons sécurisé le logement dès le lundi mais en revenant le mardi, pour débarrasser la piscine, elle avait été déménagée au cours de la nuit", reprend Bâtigère. Derrière les draps de bains de Cité des Provinces, il se murmure qu’une deuxième piscine aurait déjà trouvé un appartement et des petits baigneurs.

    #Baignade #Cours_d'eau #Environnement #Loisir #Natation #Urbanisme #Ville

  • Après le #minaret, le #voile

    La section valaisanne de l’Union démocratique du centre (#UDC) a annoncé hier qu’elle allait lancer une #initiative_cantonale pour proscrire le port du voile à l’#école. Après les minarets, il serait effectivement dommage de se priver d’un si bel objet de polémique. Ceci alors que la ­situation en Suisse est relativement pacifiée et qu’on peine à trouver des cas réellement problématiques.
    Oh, bien sûr, le débat est toujours légitime. Dans un Etat laïc, certaines limites sont évidemment pertinentes et doivent être rappelées en matière de #religions. Il est souhaitable de garantir aux enfants comme un besoin utile, voire essentiel, l’apprentissage de la #natation, auquel il ne saurait être question se soustraire sous prétexte de pudibonderie, comme l’a rappelé récemment la justice. Et pas question d’échapper à certains enseignements sous prétexte qu’hypothétiquement ils égratigneraient tel ou tel dogme religieux. La question est donc bien plus où l’on place le curseur et pas sur sa légitimité.
    Mais ce genre de sujets sociétaux est surtout du pain béni pour les #partis_populistes. Ils permettent de diviser la gauche et les partis institutionnels en dévoyant le principe de la #laïcité. Un peu comme les racistes ou les négationnistes brandissent la liberté d’expression pour justifier leurs élucubrations.
    Toujours tentant quand on est en train de braconner quelques voix. De plus, ils peuvent être gagnés devant le peuple. Ceci en jouant sur la #peur et en stigmatisant un #bouc_émissaire : l’#arabo-musulman qui vient voler le pain du bon Helvète et ne respecterait même pas ses #coutumes. En plus, il se trouve toujours quelques imbéciles utiles pour apporter de l’eau au moulin udéciste : des représentants souvent autoproclamés des intérêts des #musulmans. En tenant quelques propos odieux sur la #lapidation, ou en relativisant la pertinence de certaines normes fondamentales en matière de droits humains, ils alimentent la #peur et, partant, le #rejet.
    Gardons donc à l’esprit les fondamentaux de la #démocratie. L’Etat doit-il nous dire comment nous habiller ? Comment penser ? En quoi croire ? De fait, l’UDC invoque sa volonté de défendre les « #racines_chrétiennes » de notre société pour justifier son texte islamophobe. En cela, le parti blochérien montre que la défense de la laïcité – un des socles de l’Etat de droit et de la démocratie – n’est pas le premier de ses soucis. C’est bien dans une optique de #choc_des_civilisations que s’inscrit sa pitoyable démarche.
    Et on se réjouit déjà, au cas où cette initiative passerait, qu’un fondamentaliste chrétien attaque les masques de Loetschenthal pour leur dangereux potentiel animiste.

    http://www.lecourrier.ch/119638/apres_le_minaret_le_voile

    #islamophobie #Valais #Suisse

  • Un Irakien qui voulait rejoindre l’Angleterre à la nage sauvé par les pompiers de Calais

    Les pompiers de Calais ont sauvé de la noyade un homme d’une trentaine d’années d’origine irakienne, au large de la jetée ouest à Calais. Accroché à une bouée de fortune, l’homme a été repéré dans un brouillard total, et ramené à bord dans un état d’hypothermie très avancée Un scénario digne du film « Welcome ». Un brouillard à couper au couteau occasionnant une visibilité nulle sur la mer, un temps frais, et un homme prêt à tout pour tenter de rejoindre son Eldorado : l’Angleterre.

    http://www.nordlittoral.fr/fait-divers-justice/un-irakien-qui-voulait-rejoindre-l-angleterre-a-la-nage-ia6b0n82256

    #migration #Calais #nage #natation #Canal_de_la_Manche #France #Angleterre #mourir_en_mer #noyade

  • #Chine : un #champion #olympique de #natation conduit #sans #permis et écope de 7 jours de détention.

    Le nageur chinois Sun Yang, double champion olympique et véritable star en Chine, a été condamné à sept jours de « détention administrative » pour conduite sans permis.

    Les « starlettes » n’ont qu’à bien se tenir, l’or olympique n’excuse pas tout. Article complémentaire sur le sujet par l’excellent @StephaneLagarde de @RFI => http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20131105-star-natation-chinoise-condamnee-7-jours-detention-conduite-permis-5-no

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 04/11/2013

  • La #Manche, cet #Everest entre la Grande Bretagne et la #France
    http://fr.myeurop.info/2013/09/09/la-manche-cet-everest-entre-la-grande-bretagne-et-la-france-12190

    Benjamin Leclercq

    Revue du web Ils sont chaque année plus nombreux à se lancer le défi et tenter l’impossible : traverser la Manche à la nage. Une dizaine d’heures d’effort et de lutte contre le froid. Seul un sur cinq y parvient. Le Spiegel a suivi l’un d’entre eux.

    Il faut vaincre le (...)

    #Voyages #Société #Royaume-Uni #Channel #nage_en_haute_mer #nage_freestyle #natation #sport #sport_extrême #traversée_de_la_Manche_à_la_nage