naturalfeature:cévennes

  • Une oasis en Cévennes
    https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2173

    L’éco-lieu Ressource de la Forêt Sacrée. Relié à La Maison Autonome et au Réseau Colibris L’espace de la Forêt Sacrée est avant tout, riche de son relief, de ses bois, de ses ruisseaux, de sa source, de sa faune et de sa flore sauvage. Une diversité d’habitats existe : Bâtis traditionnels en toit de Lauzes, éco-constructions légères ou durs, case cévenole, zome… Un lieu d’accueil diversifié. Que ce soit pour des familles ou des stages, ce cadre s’adresse également aux personnes recherchant un moment de (...)

    #Autres_écoLieux

  • Dans les Cévennes, où il fait froid en ce début de mai, il n’empêche on déguste les pleurotes élevées en cave par une chouette voisine, sont-ce les champignons mais cela donne de nouvelles idées de reconstruction pour Notre Dame (pour le concours d’architecture du Terrier), je continue de travailler sur Le Rapport sexuel existe en ayant quelques idées pour la couverture du livre, Valérie peint le portrait de Zoé, un soir je regarde Film de Buster Keaton et Samuel Beckett, dans une pièce isolée de la maison je tombe sur une ancienne photographie de Berlin, pensée pour @peweck, et au retour de nos Cévennes glacées, on traverse la Margeride et Haute-Loire enneigées, concert du Surnat’ (Tallman, la version concert) à l’Echangeur avec en première partie deux formations issues du Collectif 2035, Where is Mr R.? Et Morgane Carnet, le lendemain Emile et moi tombons sur un vieux cadre de piano, je ne verrai donc pas Simone Barbès ou la vertu de Marie-Claude Treilhou, Au Tracé provisoire, concerts de Burkhard Stangle en duo avec dieb13, puis eRikm et Anthony Pateras, le 22 à Asnières c’est pas forcément ma tasse d’oolong, je revois avec plaisir Inherent Vice de Paul Thomas Anderson, sortie du numéro 9 de La Moitié du fourbi intitulé Vite, Bruno Angelini, Michele Rabbia et Tore Brunborg accueillent les images vidéos d’Al’l (je n’en pense pas forcément grand chose, je parle des images), je maintiens une certaine idolâtrie pour Jim Jarmusch dont je vois chaque film à sa sortie depuis Stranger Than Paradise, j’ai remis la main sur le numéro de Palettes qu’Alain Jaubert a consacré à la Grande Jatte de Pierre Georges Seurat (et auquel j’avais contribué au millénaire dernier), Monrovia, Indiana de Frédéric Wiseman nous montre la première puissance mondiale en son centre et son coeur (par ailleurs cardiaque le coeur), je pars à la recherche du troisième point de fuite avec Marilou et cela devient toute une aventure en html, je remets la main sur des archives personnelles pas toutes avouables, comme ma contribution à Bonne idée de Jean-Jacques Goldman, c’est l’anniversaire de Julia, je suis époustouflé par Passion de Ryusuke Hamaguchi, je revois Carnaval de Thomas Vincent, Printemps de Sylvaine Hélary à l_Echangeur_ est une joie sans mélange, Elena, Christian Wallumrod et Kim Myhr nous laissent un peu sur notre faim et Chris Corsano est un batteur extraordinaire, tout ce au travers de quoi je passe d’archives personnelles à la recherche du troisième point de fuite, très belles toiles de Bernard Frize à Beaubourg, quelques oeuvres du musée découvertes par Zoé, un peu scotchée dit-elle par Giuseppe Penone, Louis Sclavis invite trois violoncellistes, quel dommage que cela ne se passe pas dans une bonne salle de concert !

    http://www.desordre.net/photographie/numerique/divers/201905.htm

    Quel joli mois de mai !

  • St-Jean-du-Gard (Cévennes) : appel à soutien et retour sur les derniers évènements de #La_Borie
    https://fr.squat.net/2019/05/29/st-jean-du-gard-cevennes-appel-a-soutien-et-retour-sur-les-derniers-evenem

    – Qu’est-ce que La Borie et pourquoi ce lieu est à défendre : Cet endroit au coeur des #Cévennes est une terre de résistance depuis 30 ans. Résistance face à un projet de barrage qui allait détruire la vallée du Gardon, expropriant les paysans. La lutte l’a emporté et le projet de barrage a été arrêté. […]

    #Saint-Jean-du-Gard

  • Ma toubib a la classe intégrale avec un immense dessin de François Matton dans sa salle d’attente et quel ! Jeune bergère, documentaire de Delphine Détrie, dont je ne pense pas grand-chose, c’est le moindre que l’on puisse dire, Le Rapport sexuel existe, dixième relecture, on s’approche de la fin ? une journée à Strasbourg avec Zoé, laquelle a désormais quinze ans ! Au fil du temps de Wim Wenders, décortiqué pour vous au Kosmos, de l ’ail des ours en veux-tu en voilà, merci Marie, Bertrand Gauguet en duo avec Franz Hautzinger à la rue de l’Acqueduc, Orchestra of Constant Disorder, Arnaud Rivière et Olivier Brisson aux Instants, les lycéens de Pablo Picasso à Fontenay assurent en bandes dessinées, La Strada de Fellini avec Sophie, Michele m’a fait une très belle bande son pour un des douze petits films de Clignements, quelques idées pour reconstruire Notre-Dame de Paris, toutes et tous aux abris : j’ai appris à faire des copies d’écran sur mon téléphone de poche, Dadada au Comptoir à Fontenay, séjour autunois, jusqu’au bout du monde, tentative de restauration d’un très ancien cours de perspective avec Marilou Lantieri, L’Etreinte avec Adrien Genoudet au théâtre Blocry à Louvain-la-Neuve, l’exposition de Wim Delvoye au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, As A Mother Of Fact d’Oriane Varak par la Notch Company, visite du Kanal, une petite semaine dans les Cévennes, retrouver un vieux journal et jouer au jeu de la Dyslexie créative. Quel mois d’avril !

    http://desordre.net/photographie/numerique/divers/201904.htm

  • Abécédaire des prépositions : Nuages
    http://liminaire.fr/palimpseste/article/abecedaire-des-prepositions-nuages

    https://youtu.be/py_NWq5TkVA

    La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la #Vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés autour d’un thème. Ces films d’une quinzaine de minutes seront accompagnés sur le site par l’écriture d’un texte de fiction. Ce projet est un dispositif à double (...)

    #Palimpseste / #Récit, #Écriture, #Voix, #Sons, Vidéo, #Cinéma, #Nature, #Nuit, #Regard, Société, #Politique, #Voyage, Abécédaire des prépositions (le film des films), (...)

    #Société #Abécédaire_des_prépositions_le_film_des_films_ #Numérique
    « http://bit.ly/filmdesfilms »

    • @liminaire Les Cévennes c’est la Corse sans la mer !

      Alors ce n’est pas tout à fait à Sénéchas mais à Chalap. Et c’est un autre film de Zoo Project qui m’a mis sur la voie de cette fresque il y a quatre ans. J’avais reconnu l’endroit au sifflement du vent dans les pins. Cela n’a pas été facile de trouver cet endroit. En 2014 la fresque était dans un état très délabré. Et puis elle a été restaurée par un groupes d’amies et d’amis de Bilel. L’automne dernier elle faisait encore bonne figure, mais le climat cévenol n’est pas clément avec la peinture j’en sais quelque chose étant donné la fréquence à laquelle je suis contraint de repeindre les volets de ma maison.

      Un extrait de La cordelette (un épisode cévenol) qui est dans le numéro 9 de La Moitié du fourbi dont la soirée de lancement est ce mercredi 15 mai à 19H au Monte en l’Air, passe, cela me fera très plaisir.

      Mais j’ai beau ne pas regarder la fenêtre je peux très bien l’imaginer, ses huis laqués en rouge brique, pour les garantir des âpretés des saisons cévenoles, le froid mordant en hiver et la brutalité d’un soleil peu contredit en été, sans compter des pluies torrentielles en automne, d’ailleurs on appelle ces déluges des épisodes cévenols et c’est dans cette vallée que naissent de tels phénomènes, redoutés dans tout le Sud-Est de la France, lorsque des nuages chauds du Sud, viennent buter contre la barre haute et froide du mont Lozère, déclenchant des orages sauvages qui vont recracher leur violence et leurs cataractes en redescendant vers la Méditerranée ; et je peux voir de telles manifestations prendre forme depuis cette fenêtre, je les ai observées et photographiées, filmées même, moult fois, c’est dire si la contemplation de la fenêtre peut facilement détourner le cours de mes pensées...

  • #La_Vieille_Valette (30) : larmes et paillettes
    https://fr.squat.net/2019/05/09/la-vieille-valette-larmes-et-paillettes

    Toi qui t’apprêtes à aller, peut être, au Festivalette. Dans ce lieu mythique, magique, si beau au printemps ! Son valat, sa piscine, ses chemins champêtres où des mains agiles, ou pas, ont, dans tous les états et au son de la conque, créé, construit, façonné ce paysage onirique. Sache que c’est aussi comme tant d’autres […]

    #Cévennes

  • Les territoires oubliés inventent d’autres façons d’habiter le monde
    https://reporterre.net/Les-territoires-oublies-inventent-d-autres-facons-d-habiter-le-monde

    La marche forcée du progrès a détruit la diversité territoriale, explique l’auteur de cette tribune. Pourtant, dans l’ignorance des métropoles, certains de ces « petits pays » réinventent des façons de vivre et d’habiter qui entrelacent culture et nature.

    Joli texte de Damien Deville #Cévennes

  • Je découvre donc qu’il n’y a pas que l’oignon doux des Cévennes dans la vie, il y a aussi l’oignon doux de Lézignan la Cèbe, dont on m’assure qu’il est encore plus doux :
    http://www.escapadeslr.com/produits-regionaux-l-oignon-doux-de-lezignan-la-cebe-374.html

    Produit à Lézignan près de Béziers, depuis au moins le XVIIème siècle, la ville se rebaptisant Lezignan de las Cebes en 1615, l’oignon doux de Lézignan se caractérise des autres oignons par son bulbe de forme aplatie et de couleur blanche ou jaune clair.

    Appelé aussi cèbe de Lézignan, de l’occitan céba (oignon), c’est un oignon extrêmement doux dont la saveur sucrée conviendra aux plus récalcitrants.

    Disponible de fin mai à septembre, la cèbe de Lézignan est idéale pour agrémenter les salades estivales mais elle se consomme également dans des préparations cuites qui permettront de renforcer sa saveur sucrée, comme l’oignon farcit de Lézignan.

    Lézignan-la-Cèbe, c’est à 40 minutes à l’ouest de #Montpellier, à côté de Pézenas (ne pas confondre avec Lézignan-Corbières, entre Narbonne et Carcassonne). On vient d’en acheter 2 kilos, on va donc cuisiner avec ça dans les prochains jours.

  • #La_Vieille_Valette (30) : Festivalette 2019, du 10 au 12 mai
    https://fr.squat.net/2019/04/13/la-vieille-valette-30-festivalette-2019-du-10-au-12-mai

    FESTIVALETTE 2019 FESTIVAL PRIX LIBRE DU 10 AU 12 MAI A LA VIEILLE VALETTE SUR PLACE LE DODO, LE OI OI, LE GLOU GLOU ET MIAM MIAM. ANIMATIONS POUR TOUS LES ÂGES ! KARAOKÉ ACAB, MARIONNETTES, TRIPOT, SÉRIGRAPHIES, CURIOSITÉS, ETC. Love & chaos ! MUSICAL PROG : —- Vendredi 10 mai 2019 ULTRA MENTAL (Gypsy’n’roll […]

    #Cévennes

  • La Borie (Cévennes) expulsable – Appel à soutien à diffuser !
    https://nantes.indymedia.org/articles/44964

    Appel à soutien à diffuser. Déjà publié sur Nantes et Bruxelles Indymedia et Paris Lutte info. s’il y a des motivé’es à faire d’autres sites, ou des mailing listes, allez-y ! La Borie est à toustes.

    #/ #squat #logement #- #cévennes #du #gard #jean #saint #/,squat,logement

  • La Borie (Cévennes) est expulsable, appel à soutien
    https://grenoble.indymedia.org/articles-4/non-locaux/article/la-borie-cevennes-est-expulsable-appel-a-soutien

    Non locaux | Féminisme / Genres / Sexualités, Logement / Squats, Alternatives / Contre-culture La Borie c’est précieux parce que c’est un endroit refuge depuis plus de dix ans pour plein de personnes pour qui la société est invivable, excluante, oppressante. Comme tableau actuel, on pourrait dire un peu rapidement que les racines sont anti-psy, que le tronc est féministe et anti-autoritaire, que les branchages sont denses et chaotiques, shlag, à vif, désorganisés, mais laissent passer la lumière selon les secousses du vent. Tu vois ? La Borie est précieuse parce qu’elle est multiple et (...)

    #Non_locaux #Féminisme_/_Genres_/_Sexualités #Logement_/_Squats #Alternatives_/_Contre-culture

  • Saint-Jean-du-Gard (Cévennes) : La Borie est expulsable, appel à soutien
    https://fr.squat.net/2019/03/20/saint-jean-du-gard-cevennes-la-borie-est-expulsable-appel-a-soutien

    La Borie c’est précieux parce que c’est un endroit refuge depuis plus de dix ans pour plein de personnes pour qui la société est invivable, excluante, oppressante. Comme tableau actuel, on pourrait dire un peu rapidement que les racines sont anti-psy, que le tronc est féministe et anti-autoritaire, que les branchages sont denses et chaotiques, […]

  • Testé pour vous : le gâteau à la broche de l’Aveyron
    https://www.youtube.com/watch?v=-3y4kFKJ6lo

    Mon exemplaire est un assez petit modèle de chez Galzin (boulanger aveyronnais de #Montpellier). Hé ben c’est pas désagréable du tout. Il va falloir que j’en trouve de l’artisanal (mais dans le coin, ça risque de pas être évident).

    Dis, @philippe_de_jonckheere c’est un truc de ton coin, ça, ou faut aller encore plus au nord ?

  • Et zut alors, en voulant répondre à @philippe_de_jonckheere au sujet de ma grande et belle propriété en bord de mer, et comme c’est pas la « Côte d’Azur », j’ai dû googliser pas mal pour savoir comment se nomme la côte à #Montpellier-plages.

    Je te le donne Émile, parce que je suis sûr que tu le savais pas non plus : c’est la Côte d’améthyste
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Côte_d%27Améthyste

    Moins populaire, du coup, que la côte d’Azur, parce que personne ne se souvient comment ça s’écrit, et la plupart d’entre nous ne sait pas trop comment ça se prononce.

    #sérendipité, parce que sinon y’a aucun moyen que je sache une chose pareille. Et #merci_arno, parce qu’il est bon que tu le sachiasses.

  • Saint-Jean-du-Gard (30) : rassemblements avant le rendu du procès de la Borie, samedi 2 et mercredi 6 février 2019
    https://fr.squat.net/2019/01/25/saint-jean-du-gard-30-rassemblements-avant-le-rendu-du-proces-de-la-borie-

    Salut à tou.x.s ! Comme vous le savez peut-être déjà, la Borie est un lieu situé à 5km de Saint-Jean-du-Gard, dans les Cévennes. Il s’agit d’un site de 22 hectares, composé de forêts (essentiellement de chataigners), de prairies, où passe une large rivière (le Gardon), traversé aussi par quelques sources, et habité par de nombreuses […]

  • @seenthis Ce matin j’ai trois nouvelles personnes qui me suivent et d’emblée leur nom strictement anglo-saxon, le fait que l’une de ces personnes soit directeur de mercantilisation, l’autre développeuse internet et une troisième graphiste, toutes les trois inscrites dans la même poignée de minutes, et toutes les trois avec une bonne centaine d’abonnements communs des miens, j’en viens à me demander : are these people for real ? Et question subsidiaire si on ne peut plus être tranquille sous seenthis , où peut-on l’être encore (en dehors de mes chères Cévennes) ?

  • http://www.desordre.net/favorite/sons/coltrane_my_favorite_things.mp3

    http://www.desordre.net/favorite/index.htm

    Tandis que Sarah et moi sucions des anguilles japonaises à une terrasse parisienne ensoleillée du mois de juin, chantonnant l’air de I Remember April in Paris, riant de concert à notre bonheur simple, sucer des anguilles parisiennes à une terrasse japonaise ensoleillée en juin, presque en avril, le téléphone de poche de Sarah vibra pour lui apporter une nouvelle tant attendue et heureuse, le genre de trucs top secrets dont elle ne devait parler à personne, pas même moi (surtout pas) avec qui elle suçait des anguilles de juin : on lui proposait en effet d’écrire une douzaine d’interprétations différentes d’un thème éculé, My Favorite Things, elle pouvait choisir chanteurs, chanteuses, musiciennes, musiciens, et traducteur japonais. Sarah avait l’air assez jouasse pour ne rien vous cacher, et si elle avait perdu toute contenance elle aurait volontiers repris des anguilles de terrasse. Il faisait beau. Nous étions à une terrasse de restaurant, un de nos endroits préférés, qui servait notre plat préféré, des anguilles de Paris à la japonaise, et m’est venue en tête la première phrase d’un texte « Mon My favorite things préféré c’est celui de Coltrane ». Mais je n’ai rien dit. Mais cette phrase, une petite heure plus tard, dans le métropolitain, je l’ai notée sur mon calepin, qui fait aussi office de téléphone de poche. Et le soir-même j’ouvrais un fichier de bloc-notes et je notais la suite de cette phrase restée en suspens, deux points ouvrez les guillemets : « … l’époque Atlantic, le moment même de la bascule ― j’aime les moments de bascule, ce sont ceux-là que je préfère, quand cela ne peut plus jamais être la même chose par la suite, qu’on ne peut plus faire comme avant, et après, même longtemps après, comprendre que c’est à tel ou tel moment que s’est faite la bascule, et pour Coltrane c’est à ce moment-là, un peu au moment où justement il essaye de nouvelles choses, notamment au soprano et, juste après, il bascule dans la période Impulse !, il change de galaxie, et j’aime assez quand on change de galaxie ―, dans mes choses vraiment préférées, il y a une odeur disparue, celle de ma fille Sarah bébé … » Et, à vrai dire, j’étais un peu lancé. Il me faut peu de choses des fois.

    Ce qui est amusant c’est que trois ou quatre jours plus tard je suis allé écouter Sarah (qui ignorait tout de cette manière un peu curieuse avec laquelle j’avais occupé mes derniers jours, à savoir : écrire une liste désordonnée des choses que je préfère dans la vie, des anguilles au chiffre 5 de Jasper Johns, en passant par le pélardon et d’autres trucs encore), en concert, avec le sextet de Sylvain Cathala (dans lequel joue Michel Foucault à la guitare) et comme je croisais Sarah avant qu’elle n’entre en scène, je lui confiais une enveloppe de papier kraft dans laquelle j’avais imprimé en hâte mon premier jet de ce qui était devenu My Favorite Favorite Things, tout en lui recommandant, prudemment, de n’ouvrir cette enveloppe que plus tard, quand elle serait rentrée chez elle, le soir, à tête reposée, comme on dit, comme si Sarah se reposait beaucoup la tête. Pendant ce temps-là je prenais place dans la salle de concert et mon téléphone de poche a vibré, c’était un message de Sarah, depuis les coulisses, qui n’avait pas pu s’empêcher de regarder le contenu de l’enveloppe, les cinquante pages de choses que je préfère dans la vie, dont le My Favorite Things de Coltrane, boire mon café devant la vallée de la Cèze dans les Cévennes, et le dossier M de Grégoire Bouillie que je n’avais pas encore commencé à le lire.

    Alors vous dire ce que je pense du film My Favorite Things que Sarah a fait avec Paul Ouazan, ce serait une exercice périlleux tant j’ai pu voir comment cela agitait de l’intérieur Sarah. Cela m’amusait d’ailleurs pas mal, je me suis dit virgule, elle est comme moi quand je suis en train d’écrire un roman, je suis incapable d’avoir un autre sujet de conversation qu’à propos du récit que je suis en train d’écrire. N’empêche douze interprétations d’un thème aussi ingrat en somme, fallait le faire, fallait les écrire, fallait le jouer, l’enregistrer et le filmer et le monter. Et elle l’a fait. Et il l’a fait. Et ils et elles l’ont fait.

    D’ailleurs c’est là : https://www.arte.tv/fr/videos/086299-001-A/les-sessions-d-arte-studio-my-favorite-things

    Sans vouloir divulgâcher le My Favorite Things de Sarah, à la fin il y a une petite fille qui saute à la corde de joie (et de fierté), je crois que c’est la première fois que je m’identifie à une petite fille qui saute à la corde, on peut rêver non ? Et oublier qu’on a mal aux genoux. D’ailleurs ma convalescence suite à mon opération de prothèse de genou n’a été que bonheur, calme et volupté en tissant tous les liens hypertextes de cette version en ligne de My Favorite Favorite Things, on a les loisirs qu’on peut et moi, ce que je préfère faire dans la vie, dans toute la vie, c’est faire de l’html. Point.

    Et pour tout avouer, en bon aficionado de Coltrane j’ignorais absolument tout que My Favorite Things fût une chanson dont les paroles sont une liste de choses que leurs auteurs, Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II

    Raindrops on roses
    And whiskers on kittens
    Bright copper kettles and warm woolen mittens
    Brown paper packages tied up with strings
    These are a few of my favorite things
    Cream-colored ponies and crisp apple strudels
    Doorbells and sleigh bells
    And schnitzel with noodles
    Wild geese that fly with the moon on their wings
    These are a few of my favorite things
    Girls in white dresses with blue satin sashes
    Snowflakes that stay on my nose and eyelashes
    Silver-white winters that melt into springs
    These are a few of my favorite things
    When the dog bites
    When the bee stings
    When I’m feeling sad
    I simply remember my favorite things
    And then I don’t feel so bad
    Raindrops on roses and whiskers on kittens
    Bright copper kettles and warm woolen mittens
    Brown paper…

    Les gouttes de pluie sur des roses
    Et les moustaches de chat
    Les bouilloires en cuivre brillant
    Et des mitaines en laine chaude
    Les emballages de carton ramassés avec de la ficelle
    Ce sont mes choses préférées

    Les robes crème des poneys
    Et des strudels aux pommes croustillantes
    Les sonnettes et les grelots
    Et les escalopes pânées avec des nouilles
    Ce sont mes choses préférées.

    Les oies sauvages volant la Lune sur leurs ailes
    Les filles en robes blanches et rubans de satin bleu
    Les flocons qui collent au nez et aux cils
    Les hivers blanc argent qui se fondent dans le printemps
    Ce sont mes choses préférées.

    Quand le chien mord,
    Quand l’abeille pique,
    Quand je suis triste,
    Je me souviens de mes choses préférées,
    Et je ne me sens pas si mal

    Du coup, sans même connaître l’existence de ces paroles, il semble que j’avais vu juste dans leurs intentions en écrivant My Favorite Favorite Things

  • Rendez-vous en terre inconnue - Thomas Pesquet chez les Kogis - mardi 4 décembre 2018
    https://www.crashdebug.fr/dossiers/15343-rendez-vous-en-terre-inconnue-thomas-pesquet-chez-les-kogis-04-dece

    Histoire de s’évader un peu, pour terminer la journée, Chalouette insiste pour que nous vous proposions ce dernier épisode de « Rendez-vous en terre inconnue » en Colombie, avec comme invité Thomas Pesquet, qui l’a enchanté.

    L’astronaute français ira à la rencontre d’une communauté d’Indiens Kogis au cœur de la Sierra Nevada de Santa Marta.

    Après avoir emmené Malik Bentalha dans les Cévennes pour le premier numéro de Nos terres inconnues, Frédéric Lopez a convié Thomas Pesquet à vivre trois semaines au sein d’un peuple amérindien installé depuis plus de 500 ans dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie. Une première dans l’histoire de Rendez-vous en terre inconnue lancé en 2004.

    Les 20.000 Indiens Kogis, recensés en 2013, vivent en totale autarcie économique et intellectuelle. Ils sont surtout (...)

    #En_vedette #Dossiers

  • Notes désordonnées sur la cristallisation de novembre 2018 | Le blog de la revue Temps Critiques
    http://blog.tempscritiques.net/archives/2286

    (Il est assez intéressant que mardi 27 novembre la réponse de Macron, à la tête de l’État, à la poursuite des blocages mis en place par les « Gilets jaunes » soit à ce point empêtrée dans les tics et manies de la technostructure, comme si cette formulation extra-terrestre augurait de l’échappement d’une situation grosse donc d’ingouvernabilité, selon le vieil adage qu’une ère de révolution se profile quand les gouvernants ne peuvent plus gouverner et que les gouvernés ne veulent plus l’être)

    Mes réflexions sont nées de l’intuition approximative lors de la foire aux fruits oubliés de St-Jean-du-Gard (en Cévennes), le samedi 24 novembre que ce lieu où il y avait foule était peut être l’un de ceux, ce jour-là de forte mobilisation jusque sur les Champs-Élysées à Paris, où il y avait le moins de « gilets jaunes » ; à quoi tenait cette déduction hasardeuse ? Qu’à St-Jean-du-Gard affluait une population qui n’était pas en perdition, quoique certainement en hostilité avec, par exemple l’État nucléaire et son chef, héros de la technostructure. Alors que les « Gilets jaunes » incarnent la bonne volonté flouée, au bord du #burn_out. L’une cultive un pas de coté, l’autre a les deux pieds dedans.

    Mon sentiment, très peu sociologique d’une population en France séparée en trois grandes tendances est le suivant : une est de peu d’intérêt ici, c’est celle qui tire son épingle du jeu, matinée d’élitisme et de cynisme. Quant aux deux autres, l’une anticipe autant que faire se peut sur la dislocation en ayant déjà rompu subjectivement et souvent en pratique avec les principaux déshonneurs de cette vie en société (consommation médiatique, entassement urbain, consommation clinquante, etc. au profit d’une prise en main de son alimentation – jardins potagers – de sa santé), l’autre s’applique à vouloir continuer vaille que vaille, les yeux encore rivés sur un modèle social encore chatoyant et revivifié par la quincaille numérique, parce que rien d’autre ne lui paraît possible, parce qu’elle n’en a pas les moyens, parce qu’elle ne veut pas s’en donner les moyens qui signifieraient l’impossibilité définitive de monter dans l’échelle sociale ou plutôt l’assurance de rétrograder.

    L’une est décidément dans l’évitement et le contournement, en se ménageant des marges d’autonomie – au pire des « oasis » – tandis que l’autre, pieds et poings liés dans le salariat, le pavillon à crédit et les traites de la bagnole n’a pas de marge de manœuvre, et de sa « galère » individualisée ne peut que fantasmer (sondage de 85 % d’opinions favorables sur le mouvement des « Gilets jaunes ») sur cette initiative de gens de bonne volonté venue de nulle part.

    L’alternatif rentre rarement en conflit ouvert et jusqu’au-boutiste face à l’ordre et l’État : si ce n’est le cas de la Zad de Notre-Dame-des-Landes où la possibilité de pousser jusqu’au bout le refus a été rendu possible aussi par la création de larges marges d’autonomie et de réseaux d’auto-subsistance.

    La vie humaine capitalisée ne connaît plus l’art de la subsistance, elle ne connaît que le manque sans cesse reconduit. Et c’est contre cette reconduction, cette fois sous la bannière de la transition écologique, piège et chantage que tout le monde sentait se profiler pour le maintien des mêmes intérêts en place, que des gens anonymes et désarmés disjonctent et se retrouvent (de là à dire que c’est le premier #burn_out_collectif … !).

    De là à ce que les deux faces (comme pile et face) de la contradiction sociale (comment mener son existence individuelle sans liberté collective) ne soient plus face-à-face (ou dos à dos ?) mais en résonance ? L’une, s’appropriant des cris de rage de l’autre, la mesure de la petitesse de ses expérimentations pourtant louables mais insuffisantes, et l’autre, lasse d’être acculée s’appropriant l’art de la distance cultivée par la première, non pas pour se dérober au choc mais pour le densifier à l’aide d’une subsistance commune.

    Venant, le 29 novembre 2018


    Mason Lindroth

    https://masonlindroth.tumblr.com

  • Le temps des forêts de François-Xavier Drouet, un documentaire hautement recommandable tant par sa force cinématographique tranquille et les questions qu’il pose et la manière très efficace avec laquelle il met certains de ses protagonistes en face de leurs contradictions.

    Hier soir à la rencontre au Kosmos à Fontenay il a mentionné des extraits supplémentaires du film en ligne, mais je ne parviens pas à mettre la main dessus.

    Et sinon la bande-annonce est plutôt pas mal faite :

    https://vimeo.com/281983111

    ping @odilon

  • La découverte de la semaine à #Montpellier : Locavorium
    http://www.locavorium.fr

    Supérette de produits circuit court, de saison, bio/fermier/tout ça, commerce équitable… Dans la zone commerciale de Saint-Jean-de-Védas (pas très loin de chez nous).

    Tu me diras que pas super-original, des magasins de produits locaux ou bio ; à Levallois, c’était le truc à la mode, y’en avait bien 5 ou 6. La surprise, là, c’est que c’est moins cher que le supermarché (la laitue à 85 centimes, contre 1 euro à Carrefour ; l’oignon doux des Cévennes à 2,90 le kilo contre 4,50 au supermarché). C’est également assez nettement moins cher que les magasins bio/fermier qu’on a vus jusqu’à présent sur Montpellier.

    Et il y a aussi pas mal de choix de viande (là, il y a des trucs assez chers, en fait, genre des saucissons de compétition…). On s’est fait un poulet, mazette.

  • Omelette aux cèpes
    https://cuisine-libre.fr/omelette-aux-cepes

    Grand classique de la cuisine aveyronnaise, l’omelette aux cèpes est un régal à elle seule. S’ils sont secs, faites ramollir les cèpes dans de l’eau tiède pendant 30 min. Puis égouttez-les en pressant avec les mains pour enlever l’eau, en gardant le jus pour une autre recette. Sinon, nettoyez-les soigneusement : éliminez les parties terreuses, pelez éventuellement les queues, essuyez les cèpes dans un linge humide. Coupez-les en grosses lamelles dans la hauteur. Faites chauffer dans la poêle une…

    #Œufs, #Cèpe, #Omelettes_et tortillas / #Sans_viande, #Sans_gluten, #Sans_lactose, Sauté

    #Sauté

  • Il y a quatre ans dans les Cévennes, une sortie exceptionnelle de girolles (et quelques pieds-de-moutons plus timides) avait conduit mes enfants à une forme de grève de la faim, les filles, notamment, n’en pouvaient plus de manger de la girolle à tous les repas, je ramassais quatre cinq kilos tous les matins en moins d’une heure à moins de cinq cents mètres du hameau, j’ai du promettre d’arrêter d’en cuisiner. Un matin cependant, allant me promener matinalement dans la forêt, je passe devant un châtaignier littéralement pris d’assaut, à ses racines, par une gigantesque corolle de petites corolles orangées. Quand les filles se sont levées elles m’ont (sévèrement) sermonné, elles n’en voulaient pas dans leur assiette. J’ai nettoyé mes trois petits kilos et, un peu dépité, je me suis dit que je devrais essayer d’en faire de la confiture. Il me restait assez de sucre après une campagne de confitures de reines-claudes, je me revois verser tout ce sucre sur les girolles ne me pensant mûr pour l’asile.

    Ces confitures furent un succès retentissant.

    Cette année la récolte a été nettement plus modeste, c’était même beaucoup de travail d’en trouver, je n’ai jamais vu une sortie aussi dispersée. J’ai refait une tentative de confiture cette fois avec quelques raisins sec des pignons de pin, un régal.

    Et pour le fond de la marmite une tentative de chutney avec du vinaigre basalmique et de poivre tend à laisser penser que je suis allé trop loin.

    Je repensais à tout ça ce matin constatant le prix astronomique des girolles sur le marché et me disant, dire que j’en fais des confitures parfois !

    Quelques indications de recette malgré tout (des fois que vous viviez près d’un bois fécond), ça vaut la peine de mettre un peu plus de sucre, tant pour tant par exemple, couper les plus gros spécimens en deux pour éviter de se retrouver avec des fruits curieux sur sa tartine dans quelques mois au petit déjeuner, ne surtout pas ajouter de gélifiant, tel que l’agar agar le champignon à l’instar de la pomme contenant son propre gélifiant. Arrêter la cuisson quand les « fruits » sont translucides. Idéal pour accompagner une brousse ou même un formage de chèvre, le pélardon moelleux par exemple (que les enfants et moi aimions bien déguster avec du miel, une autre de nos hérésies).

  • Il y a quatre ou cinq ans dans les Cévennes j’ai du me résoudre à abattre un sureau qui poussait contre un mur de la maison et ses racines mettaient en péril le mur en question, je dis ça parce que je ne voudrais pas qu’on s’imagine que je mets gaiement en l’air un arbre avec lequel j’avais plus ou moins grandi. L’arbre était en fleurs, nous étions fin août, je me suis dit qu’un dernier hommage correct à cet arbre était qu’on fasse quelque chose de ses fruits, j’ai donc demandé conseil à une amie cévenole et qui m’a donné une recette assez simple de sirop de sureau, j’en fais désormais tous les ans. Sur le coup descendant dans la remise à outils pour aller chercher la tronçonneuse et du mélange, Zoé, encore petite, m’avait demandé, qu’est-ce que tu vas faire Papa ? J’avais répondu : « Du sirop de sureau ! 
    et il faut une tronçonneuse pour faire du sureau de sirop ? », avait demandé Zoé.

    Cette année je suis parti trop tôt des Cévennes et les sureaux du hameau ne donnaient pas encore leur pleine mesure. Hier soir, en allant marcher dans les rues et les parcs de Fontenay, j’ai trouvé un sureau qui croulait sous le poids de ses grappes.

    Ce matin Émile et moi partons avec un grand panier et une paire de sécateur. Zoé nous voyant sortir, nous demande ce que nous allons faire ?
    du sirop de sureau
    et vous n’emportez pas la tronçonneuse ? »

    Sinon la recette de mon amie cévenole

    Faire bouillir trois litres d’eau avec 2,225 kilogrammes de sucre (chez les De Jonckheere, c’est d’eul cassonade hein ? mais ça marche encore bien pour le quart d’heure avec du sucre blanc) et le jus de deux citrons. Au point d’ébullition jeter les grappes telles quelles (environ un kilogramme) et laisser bouillir vingt minutes. Au bout de vingt minutes récupérer les grappes avec une écumoire, attention ça tache ! et laisser bouillir encore cinq dix minutes. Recueillir le sirop dans des bocaux avec une passoire, attention ça tache derechef !

    En été c’est très rafraichissant, en hiver c’est très bon quand on est malade, chaud.