naturalfeature:le gange

  • Accéder à l’#eau du #Gange : les #ghāṭ de #Bénarès

    Ce chapitre analyse la relation particulière que Bénarès entretient avec le Gange et par conséquent avec ses rives à partir de l’étude de son front fluvial monumental composé de ghāṭ – un dispositif spatial constitué de degrés facilitant l’accès vers l’eau. La ville est marquée par la présence du Gange, symbole culturel et religieux en Asie du Sud et c’est en lien avec son fleuve que doit être compris son contexte urbain et bâti. Aussi, la construction des ghāṭ à Bénarès fait partie d’une réalité complexe intégrant une culture esthétique, une société, une économie, une politique et des croyances et rituels religieux. Il s’agit ici d’interroger le développement architectural des ghāṭ de Bénarès en prenant en considération la réalité socioculturelle et religieuse propre au Gange, les données inhérentes au site et à ses mythes fondateurs, l’histoire de la ville ainsi que les aspirations de ses constructeurs.

    http://books.openedition.org/pressesinalco/453
    #urban_matter #géographie_urbaine #Inde
    via @ville_en

  • En Inde, l’environnement sacrifié à la croissance
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/20/en-inde-l-environnement-sacrifie-a-la-croissance_4473723_3244.html

    On connaît désormais la méthode : des réformes discrètes plutôt que l’introduction longue et périlleuse de textes au Parlement. Pas de nouvelle loi sur la protection des forêts, donc, mais celle qui existe va être assouplie : les exploitants de mine n’auront plus besoin, dans certaines conditions, de demander l’autorisation des populations locales pour augmenter leur production. Beaucoup de ces mesures sont précisées dans des notes techniques aussi difficiles à déchiffrer que la pierre de Rosette, et sont présentées très discrètement sur le site Web du ministère.

    Les ONG concentraient leurs maigres espoirs dans le sauvetage du Gange, fleuve sacré, ce qui lui vaut une attention particulière de la part du nouveau gouvernement (nationaliste hindou). Or, même cette promesse tarde à se concrétiser. Aucun plan n’a encore été dévoilé et la ministre des ressources en eau, Uma Bharti, s’est contentée de menacer d’une amende, voire d’une peine de prison, ceux surpris à cracher dans le Gange.

    Un juge de la Cour suprême a violemment interpellé le gouvernement sur le sujet le 13 août : « Etes-vous en train de sauver le Gange ? C’était pourtant dans votre programme, alors pourquoi n’agissez-vous pas ? » Les juges ont donné deux semaines au gouvernement pour leur présenter un plan d’action détaillé.