•  » [Propagande 2/2] Ce que vous n’avez pas appris dans les médias à propos de l’affaire Nisman
    28 mai 2015
    http://www.les-crises.fr/laffaire-nisman-ce-que-vous-ne-trouverez-pas-dans-les-media

    (...) Ce faisant, l’ex a déclenché une nouvelle affaire dans l’affaire, dont elle se serait probablement passée.

    Le compte caché aux Etats Unis et les ñoquis

    Pour quel motif Lagomarsino aurait-il tué celui qui le rémunérait si grassement ? Selon l’ex, c’est pour de l’argent : elle a expliqué que la sœur et la mère de Nisman lui avaient raconté que Nisman détenait un compte aux Etats Unis, chez Merrill Lynch (compte N° 5v3-50653) à New York, au nom de sa mère et sa soeur, mais aussi de Lagomarsino – Nisman n’en étant que son fondé de pouvoir. Il avait expliqué à Lagomarsino qu’ « étant donné son statut, il ne voulait pas que son nom figure parmi les détenteurs du compte ». Compte non déclaré, bien entendu. D’ailleurs, la feuille d’impôts de Nisman était particulièrement simple : il ne possédait rien, aucune épargne, en titres ou autres,même pas de voiture. Pourtant il utilisait une grosse AUDI, dans le garage de son appartement, qui appartenait à une société dont un des propriétaires est quelqu’un de connu pour ses liens étroits avec l’ambassade US (si ce n’est la CIA)

    Face à l’accusation d’être l’assassin, la langue de Lagomarsino s’est déliée – surtout, celle de son avocat. Il disait s’être tu jusqu’alors pour « respect pour le mort », mais il était maintenant obligé de parler pour se défendre. Il a expliqué qu’il ne savait pas grand chose de ce compte – il s’en était seulement servi pour payer des impôts pour des terrains que Nisman aurait en Uruguay et quelques dépenses pour des appartements nà Miami. Mais, surtout, il a révélé qu’il était convenu lorsque Nisman l’a embauché qu’il lui reverserait la moitié de son salaire chaque mois, de la main à la main. Il ne serait pas le seul à le faire : Nisman aurait passé un accord similaire avec un ami d’enfance, une « nutritionniste » et deux secrétaires (dont une modèle), tous embauchés par la « cellule de recherche » AMIA dont il était le chef – qui avait la particularité de n’avoir pas de compte à rendre à personne, vu le caractère spécial de sa mission. Cellule qui n’a pratiquement rien produit depuis des années – on voyait d’ailleurs rarement ses membres dans les bureaux. Tous ont promptement démissionné à la mort de Nisman. En Argentine, on appelle « ñoquis » les personnes embauchées occasionnellement et pour des tâches particulières par des organismes d’Etat – un peu comme les attachés parlementaires en France – et qui, en fait, ne font rien ou pas grand chose.

    C’est probablement sans s’en rendre compte que la juge Arroyo Salgado, ex femme de Nisman, a ainsi largement contribué à démolir l’image, déjà dégradée par l’affaire des modèles, du petit magistrat intègre s’attaquant au Léviathan populiste. En ce qui la concerne, les démêlés avec la justice de son compagnon actuel ont de quoi surprendre.

    Mais les choses ne s’arrêtent pas là. La saga continue (...)

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    [Propagande 1/2] Les médias chiens de garde à l’attaque de l’Argentine…
    http://www.les-crises.fr/propagande-1-2-les-medias-chiens-de-garde-a-lattaque-de-largentine

    #Nisman

  • Appel contre le non-lieu de Kirchner
    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 04.03.2015

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/03/04/appel-contre-le-non-lieu-de-kirchner_4587465_3222.html

    Un procureur argentin enquêtant sur les accusations de son défunt collègue Alberto Nisman a fait appel mercredi 4 mars de la décision d’un juge de ne pas poursuivre la présidente Cristina Kirchner, soupçonnée d’avoir entravé l’enquête sur un attentat contre la communauté juive à Buenos Aires en 1994.

    L’appel a été formulé par le procureur Gerardo Pollicita après que la justice a annoncé, le 26 février, ne pas donner suite aux accusations de Nisman, qui soupçonnait la présidente d’avoir tenté de dissimuler les preuves d’une implication de l’Iran dans l’attentat de 1994. Les accusations avaient été jugées irrecevables par le tribunal.

    #Nisman

  • Did Argentina’s president have a hand in a prosecutor’s death? We’ll never really know - Quartz
    http://qz.com/352618/did-argentinas-president-have-a-hand-in-prosecutor-alberto-nismans-death-well-ne

    A movie producer did in fact approach me recently with the idea of making a blockbuster about #Nisman. I may have ruined my chance of a #Hollywood career, because I warned him that if the story was the usual media version, we had a problem: It was mostly wrong. And we will probably never know the whole truth.

    (...)

    ... the legend of a heroic prosecutor fighting for truth and justice against villainous conspirators is largely fiction. I have been a journalist in Argentina for decades. I covered the AMIA case for many years. I have interviewed or met many of the characters involved. And it never ceases to amaze me how the void the bomb left behind has been, and is still, filled with lies, exploitation, and misunderstandings.

    (...)

    ... after repeatedly accusing #Iran in international forums and trying to get the suspects extradited, Fernández’s administration reached an unexpected deal with its Iranian counterpart in 2013. This was no secret, but a public memorandum of understanding to be ratified by both parliaments, under which Iran would allow Nisman and an Argentinian judge to question the suspects in Tehran.

    The agreement had the support of the victims’ relatives, but it was harshly (and predictably) criticized by Israel, the US, the Argentinian political opposition, and the leaders of the main Jewish organizations in Buenos Aires. Later on, it was also rejected by the Iranian parliament and by an Argentinian court that found it unconstitutional. The trip to Tehran never happened.

    More surprisingly, Nisman himself eventually repudiated the agreement too. As it turned out, he had found a more powerful ally in the American State Department. According to diplomatic cables released by #Wikileaks, he consulted with the American embassy in Buenos Aires about every move he made. Santiago O’Donnell, an Argentinian journalist who published a book about Argentina and the Wikileaks exposé, wrote on his blog (link in Spanish http://santiagoodonnell.blogspot.com/2015_01_01_archive.html#5028156492321647353):

    The cables said that Nisman was getting direct orders from the American embassy not to investigate Syrian involvement or the local connection [in the AMIA bombing], and to take the Iranians’ culpability for granted, even though there had been no trial. That Nisman showed the embassy his submissions the rulings of judge Canicoba Corral [the judge in the AMIA case] days in advance of their being filed. That, once, Nisman brought to the embassy a two-page brief, and the embassy sent him home to rewrite it; Nisman came back a few days later with a brief of nine pages that did get the embassy’s approval and that he then filed in court.

    #MSM #manipulations #fabrications #Etats-Unis #Israël #Israel #argentine

  • Argentine : les services secrets se trouvent au cœur du scandale Nisman | Mediapart / 07 février 2015 | Par Camille Lavoix
    http://www.mediapart.fr/journal/international/070215/argentine-les-services-secrets-se-trouvent-au-coeur-du-scandale-nisman?ong

    (...) Comment la présidente Cristina Kirchner a-t-elle réussi à mettre à la retraite, en décembre, Stiusso, cet ancien allié devenu gênant ? Le nom de Milani revient avec force dans les diverses explications. La présidente a en effet désigné ce militaire soupçonné de crimes contre l’humanité durant la dictature, chef de l’état-major en 2013. Et ce, à la surprise générale, tant la présidente aime rappeler qu’elle est la première à avoir fait condamner les tortionnaires de l’époque.

    Le député Gustavo Vera, ami intime du pape François et spécialiste du sujet, nous confie tout haut ce que beaucoup de sources proches du dossier affirment tout bas : « Cristina ne pouvait pas se débarrasser du poisson Stiusso, alors elle a asséché son aquarium. Elle a construit des services secrets parallèles, dirigés par un autre poids lourd, Milani, tout aussi pourri, mais répondant à ses ordres. Stiusso s’est vengé de sa mise à la retraite forcée, une manière aussi d’assurer ses arrières et de montrer à la CIA et au Mossad son pouvoir et son utilité… à rester en vie. »

    Sergio Burstein se bat depuis plus de vingt ans pour savoir qui a perpétré l’attentat antisémite où la mère de ses enfants a laissé la vie. « Le plus douloureux finalement, c’est de voir que tout le monde a menti dans la première enquête et que la deuxième est récupérée politiquement suite au décès du procureur. Qui pense aux victimes ? », lâche-t-il d’un air désabusé.

    Effectivement, la première enquête sur l’attentat a été un fiasco. L’ex-juge et l’ex-président Carlos Menem ont été sur le banc des accusés pour avoir fait obstruction. Santiago O’Donnell, à qui Julian Assange a remis des documents Wikileaks concernant Stiusso et Nisman, nous donne cet autre éclairage. Selon ces documents, l’ambassade américaine n’a cessé de faire pression sur Nisman pour qu’il oriente l’enquête vers les Iraniens, au mépris des autres pistes. Si les Iraniens font de bons coupables politiques, la vérité importe-t-elle réellement ?

    La mort mystérieuse d’Alberto Nisman a réveillé un démon qui hante l’Argentine depuis la dictature. Dans cette débandade macabre, apparaissent les mailles pourries des services secrets, jamais purgés d’une mafia infiltrée au cœur de l’État. Santiago O’Donnell, l’expert de Wikileaks, nous le confirme : « Ce sont comme des couches géologiques mises en place par chaque gouvernement, avec pas mal de couches héritées de la dictature. »

    #Nisman #Stiuso

    • EXCLUSIVO: Éste es Antonio «Jaime» Stiuso, el hombre detrás de la guerra de espías
      http://www.perfil.com/politica/EXCLUSIVO-Este-es-Antonio-Jaime-Stiuso-el-hombre-detras-de-la-guerra-de-espi
      Por Ezequiel Ramos | 08/02/2015

      Su versión es clave por la relación estrecha que tenía el funcionario judicial con Stiuso y porque, según se desprende del listado de llamadas del celular de Nisman, hubo una comunicación de 12 minutos la noche del 17 de enero –el día antes de su muerte– desde un celular a nombre del ex espía. El Gobierno le apunta como el principal sospechoso de la muerte del fiscal.

      Su abogado, Santiago Blanco Bermúdez, habría acordado con la fiscal garantías para la declaración de su cliente. Para que tenga validez jurídica, debe ser tomada en la Ciudad de Buenos Aires, donde tiene jurisdicción Fein, por ella y por un asesor letrado de la fiscalía.
      El abogado del ex espía declaró que su cliente tenía más de cien líneas de teléfono a su nombre, por lo que la llamada que recibió Nisman podría haber sido realizada por otra persona. Pero esas incógnitas y la relación de Stiuso con el funcionario judicial son las que quiere despejar Fein.
      Juristas entienden que el testimonio del ex espía podría encaminar la causa hacia la Justicia federal, algo que buscaría también la ex pareja de Nisman, la jueza Sandra Arroyo Salgado, como informó ayer este diario.

    • Telleldín: «La muerte de Nisman fue perpetrada por la CIA y el Mossad»
      http://www.perfil.com/politica/Telleldin-La-muerte-de-Nisman-fue-perpetrada-por-la-CIA-y-el-Mossad-20150218

      Según el abogado Telleldín, el exagente más temido de la SI Antonio Jaime Stiuso “le pudo haber dado cierta cobertura” a los servicios extranjeros. En tanto, señaló que el presunto asesinato de Nisman busca “ensuciar la imagen de la Presidenta” ante un viraje en la política exterior en la relación con China y Medio Oriente, que “afectó negocios con sectores de Estados Unidos e Israel”.

      “La denuncia de Nisman está vacía de contenido y fue preparada por quienes lo mataron”, lanzó en diálogo telefónico con este medio Telleldín, quien indica que el fiscal Gerardo Pollicita imputó a Cristina “obligado y, principalmente, por respeto” a Nisman.

      Telleldín duda de que se llegue a conocer la verdad en el caso Nisman: “Estamos muy mal en lo que es investigación y Justicia. No se esclarece ningún caso importante”.

      Escape a Israel. Telleldín y la abogada Raquel Llobet aseguran que el periodista Damián Pachter “recibió la primicia de la muerte de Nisman de un comando israelí”.

      “Lo sospechoso es que es periodista, hizo el servicio militar allá y trabajó para ciertos sectores de la derecha. Se escapó para no quedar preso, porque nunca los crímenes son perfectos”, opinó Telleldín.

  • The Nisman Murder and the AMIA Terror Bombing: A Tangled Thread – Gareth Porter
    http://original.antiwar.com/porter/2015/02/06/the-nisman-murder-and-the-amia-terror-bombing-a-tangled-thread

    In the context of Argentine political culture, with its long experience of impunity for crimes committed by the powerful, the circumstances of his death have led to a general conviction that the government must have been behind his murder.

    But there is good reason to be cautious about that assumption. Nisman’s case against Kirchner was problematic. The central accusation in his affidavit, made 96 times, according to press accounts, was that Kirchner and Timerman had sought to revoke the Interpol arrest warrants against the former Iranian officials. But Ronald K. Noble, the secretary general of Interpol for fifteen years until last November, denied Nisman’s accusation. Noble declared, “I can say with 100 percent certainty, not a scintilla of doubt, that Foreign Minister Timerman and the Argentine government have been steadfast, persistent and unwavering that the Interpol’s red notices be issued, remain in effect and not be suspend or removed.”

    Noble’s denial raises an obvious question: Why would the Kirchner government, knowing that Nisman’s main claim could be easily refuted, have any reason to kill him on the eve of the presentation of his case? Why give those seeking to discredit the government’s policy on the AMIA bombing the opportunity to shift the issue from the facts of the case to the presumption of officially sponsored assassination?

    • Por qué es importante la declaración de Stiuso
      Viernes 06 de Febrero
      http://www.infonews.com/2015/02/06/politica-184822-por-que-es-importante-la-declaracion-de-stiuso-muerte-de-n

      (...) En los últimos días se reveló además que entre los últimos llamados que recibió el fiscal en su celular el día sábado previo a su muerte se encontraron tres comunicaciones con Stiuso que alcanzaban hasta los 12 minutos de duración.

      La fiscal cree que el ex agente puede ser fundamental para desentrañar qué es lo que ocurrió el 19 de enero en el departamento de Nisman de las torres Le Parc de Puerto Madero.

      Por otro lado, periodistas reconocidos como Gerardo Young llegaron a afirmar que la denuncia que presentó Nisman contra la presidenta Cristina Fernández de Kirchner y otros funcionarios fue escrita por el propio Stiuso.

      Por estos motivos, la jefa de Estado a través del secretario de Inteligencia de la Nación, Oscar Parrilli, decidió relevar de su obligación como ex agente a Stiuso para que pueda presentarse a declarar ante la fiscal Fein y contar todo lo que sabe.

      Hoy se conoció además que la fiscal que sigue el caso de la muerte de Nisman no revelará a qué día y a qué hora citará a declarar al ex espía. Así lo confirmaron a INFOnews fuentes allegadas a la fiscalía Nº45.

      #Nisman #Stiuso