• Une nouvelle chaire UNESCO en #toponymie_inclusive

    Une équipe internationale, dirigée par l’UNIGE, va travailler sur les questions de #nominations_des_lieux à l’échelle mondiale, en se penchant notamment sur les questions de #genre, de visibilité des #minorités et de #développement_durable.

    Comment les lieux sont-ils nommés dans le monde ? Par qui ? Avec quels enjeux politiques, culturels, sociaux, mémoriels ? Pour répondre à ces questions, une nouvelle chaire UNESCO en toponymie inclusive voit le jour à l’Université de Genève (UNIGE) : « #Dénommer_le_Monde ». Les objectifs ? Rendre visible cette problématique –qui prend actuellement de plus en plus d’ampleur–, en expliquer les mécanismes, créer un espace de dialogue entre les académiques, la société civile et les opérateurs publics et privés, et inventorier de bonnes pratiques et recommandations en la matière. En effet, de ce qui semble n’être qu’une sous-branche de la linguistique découlent de nombreuses problématiques comme la question du genre, la visibilité des minorités, les #langues et #savoirs_autochtones et le rapport à la #colonisation. Durant les quatre prochaines années, l’UNIGE initiera un fonctionnement en Réseaux de partenaires autour de cette chaire, particulièrement avec l’Afrique et l’Europe pour les réseaux académiques, et avec des organisations internationales.

    La toponymie classique est l’étude de l’origine des noms de lieux et de leur évolution à travers le temps. « La toponymie permet la reconstitution archéologique du peuplement et du rapport à l’environnement dans le passé, précise Frédéric Giraut, professeur à la Faculté des sciences de la société de l’UNIGE et directeur de la chaire UNESCO en toponymie inclusive. Encore récemment, des archéologues allemands ont découvert un indicateur de lieu en haute Égypte, qui date de 4000 ans AV.-JC ! »

    Des enjeux de genre et de visibilité des minorités

    Toutefois la toponymie n’est pas que la simple explication et utilisation des #noms_de_lieux. Des enjeux importants découlent de l’étude de sa production contemporaine qui détermine la #visibilité de certaines #mémoires et symboliques dans l’#espace_public, la #signalétique, la #cartographie et les #adresses. « On parle de toponymie inclusive, car la question du genre, de par la sous-représentation des femmes dans le marquage de l’espace public, est patente, tout comme celle des minorités peut l’être dans le marquage de l’espace en général, que cela soit en Occident ou dans les pays au passé colonial », relève Frédéric Giraut. Les recherches menées par les collaborateurs/trices de la chaire UNESCO vont donc s’axer sur la représentation des différentes mémoires, des cultures, des visions du social et de l’espace en favorisant le débat entre les académiques, la société civile et les opérateurs via l’organisation de forums. « Nous allons également traiter les questions de #commémorations et de revendications controversées en analysant les termes des débats, dans leurs dimensions historiques, sociales et éthiques », annonce le chercheur genevois. La chaire va donc s’intéresser aux questions liées aux #mémoires_collectives et à leurs contradictions éventuelles. Dans quelles conditions le nom est-il consensuel ou conflictuel ? Différentes mémoires peuvent-elles être présentes simultanément et comment ? Ces questions se retrouvent dans des contextes et à des échelles très différentes, et relèvent du choix et de la reconnaissance des langues et des références historiques, culturelles et politiques.

    #Toponymie_officielle contre #toponymie_vernaculaire

    Autre problématique soulevée par la chaire UNESCO en toponymie inclusive : l’#adressage. « Dans les pays dits en développement, principalement, des quartiers entiers de villes sont construits indépendamment d’une autorité officielle, qui tente a posteriori d’organiser ces ‘villes informelles’ par un système de repérage fondé sur les numérotations de parcelles et de noms de rues », explique Frédéric Giraut. Mais cette logique se heurte à une organisation vernaculaire qui elle, emploie ses propres noms de repères vécus dans la vie de tous les jours, créant des tensions entre les politiques publiques et les habitant-es des quartiers et multipliant les systèmes antagoniques.

    De manière plus générale, s’interroger sur les politiques officielles sera l’occasion d’analyser quels noms sont retenus et pourquoi, notamment vis-à-vis de la #marchandisation de certains noms de lieux, vendu ou loué, ou du #marketing_territorial. Il s’agit d’aller de l’observation du processus contemporain de la nomination à l’analyse rétrospective grâce à des sources de nature diverses qui relèvent de la cartographie, des archives, de la presse ou des systèmes d’information géographique.

    Le glissement de la toponymie cartographiée du public au privé

    Qui dit toponymie, dit cartographie. « Assurée par les autorités étatiques, d’abord militaires puis civiles, la cartographie de détails a vu des acteurs privés, comme le géant Google ou les entreprises de #GPS embarqués, s’instaurer comme références majeures pour les utilisateurs », relève Frédéric Giraut. A cela s’ajoute la cartographie participative, qui permet à tout un chacun de contribuer à la cartographie de détail du monde, notamment grâce à OpenStreetMap. Ces différents #systèmes_d’information_géographique constituent autant de cartographies du monde, parfois en contradiction. « L’intérêt de ces cartes ‘non-officielles’, mais dont les usages sont généralisés, est qu’elles permettent de faire jaillir des #quartiers_informels, invisibles sur les cartes étatiques, promouvant des toponymies vernaculaires et alternatives », s’enthousiasme le géographe.

    Un partenariat international

    Pour traiter ces problématiques, un consortium académique sera mobilisé en démarrant par la formalisation d’un réseau existant à deux échelles : mondiale d’une part, en fédérant les spécialistes et leurs équipes situés sur tous les continents ainsi que les Organisations internationales intéressées, et africaine d’autre part, avec le lancement d’un observatoire de la néotoponymie africaine (soit la nomination de nouveaux objets géographiques) qui inclut une plate-forme d’échanges avec les praticien-nes et les expert-es. Le programme de la chaire comportera également la réalisation d’un manuel double édition français et anglais et d’un cours en ligne intitulé “Dénommer le Monde”.

    Le choix de la candidature de l’UNIGE pour une nouvelle chaire UNESCO a pour but de valider l’affirmation de ce champ émergent, dont les thématiques culturelles, patrimoniales et de développement sont en adéquation avec les thèmes fondateurs de l’organisation internationale. De même, les orientations de la chaire sont en adéquation avec plusieurs des priorités de l’UNESCO, notamment les questions de genre, le partenariat académique et technique Nord-Sud, particulièrement avec l’Afrique, et enfin la prise en compte des aspects culturels, notamment les savoirs autochtones et vernaculaires, dans les initiatives de développement durable.

    https://www.unige.ch/communication/communiques/2021/une-nouvelle-chaire-unesco-en-toponymie-inclusive
    #toponymie #chaire_UNESCO #université_de_Genève #toponymie_politique

    ping @cede

  • Mujeres en las calles de Córdoba

    En el año 1999, un grupo de profesionales que desarrollaban su trabajo en Córdoba, en su mayoría mujeres, y representantes de colectivos, se reunieron para llevar a cabo una propuesta de denominación de veinte calles con nombres de mujeres con ánimo de hacerlas visibles y rendirles homenaje en el callejero de nuestra ciudad.

    A lo largo de estos veinte años, el Colectivo con Nombre de Mujer, que posteriormente se integró como grupo de trabajo de la Asociación Lola Castilla, no sólo ha elevado sus propias propuestas, sino que ha impulsado y asesorado en relación a 80 vías de nuestra nuestra ciudad que llevan nombres de mujeres.

    El Departamento de Mujer e Igualdad del Ayuntamiento de Córdoba en respuesta a la demanda por parte del Centro de Profesorado de Córdoba para continuar con una iniciativa surgida en el curso escolar 2009-2010 de realizar rutas guiadas con perspectiva de género, decide apoyar este proyecto para que no se quede sólo en el ámbito de la enseñanza reglada, sino que pase al imaginario colectivo y llegue así a toda la ciudadanía.

    Así, con el recientemente aprobado II Plan transversal de Igualdad de Género, se quiere dar continuidad a algunas líneas de trabajo transversales ya iniciadas, siguiendo así con una de las líneas de acción del mencionado plan, que es la de creación de referentes en la historia viva de la ciudad, visibilizando las vidas, talentos, trabajos y aportaciones de las mujeres como protagonistas en la producción de conocimiento.

    Se trata de un proyecto cultural y educativo que organiza rutas urbanas para reflexionar, desde la perspectiva de género y los estereotipos, sobre el papel de la mujer en la sociedad. No se trata de destacar más a mujeres que hombres, sino mujeres que, destacando en los mismos ámbitos, no han recibido el mismo reconocimiento o han quedado olvidadas. Pretendemos descubrir y visibilizar a mujeres, relevantes o anónimas, de la localidad o del entorno, que hayan destacado por sus aportaciones en los distintos campos del conocimiento y del saber, o por su contribución en materia de igualdad, o por su historia de vida y compromiso social, en este caso, a través del callejero como vía de saber más de las mujeres que aparecen en él porque tienen una calle, y las mujeres que no están pero deberían estar.


    http://mujerescallescordoba.es
    #Cordoba #Espagne #toponymie #toponymie_féministe #femmes #noms_de_rue #itinéraires

  • "Son 30.000" is the new name of one of the internal streets of the former #Esma
    https://then24.com/wp-content/uploads/2021/08/1630378701_quotSon-30000quot-is-the-new-name-of-one-of-the.JPG

    “Where is my brother Santi…?”, The question, in the tone of a lament made into a song by Germán Maldonado, sounds from the loudspeakers announcing an emotional day: on the former Esma’s property, in front of the Our Children House, La Vida y La Esperanza, the Mothers of Plaza de Mayo Línea Fundadora pay tribute to their daughters and sons, on the International Day of Detained and Disappeared Persons

    In a day where one feels “the joy of being able to continue the fight”, as they say; after months of sanitary isolation; the place is revitalized. The purpose of the meeting is to rename one of the internal streets of the Site of Memory –which still keep their military names-, with the slogan: “There are 30,000”. Also, vindicate “the political militancy of their children” as “a legacy for the young generations,” explains Lita Boitano, at the beginning of the act, together with Taty Almeida.

    “This is a meeting with dear people who have memory”, Taty announces, before thanking the support of those who had met there “for the first time in a long time.” Along with the Mothers, there are representatives of Sons, Grandmothers, Relatives of the Detained and Disappeared, and survivors of the concentration camps of State terrorism. Taty thanked the Secretary for Human Rights, Horacio Pietragalla; the Minister of Education, Nicolás Trotta; to Victoria Montenegro and Alejandro Amor – candidates of the Frente de Todos -, to the trade unionists who are here and to those who sent their support ”. Hugo Yasky and Sergio Palazzo were present. That of the CGT co-secretary Héctor Daer was one of the adhesions.

    It was 15 o’clock, and under a sun that was already announcing spring, when the dialogue between Taty and Lita began, along with Fátima Cabrera, a “survivor” who today coordinates the School of Popular Music of the Our Children House. In virtual form, other Mothers were connected to the day that was broadcast on the YouTube channel of the Casa Nuestro Hijos: Enriqueta Maroni, Hayde Gastelu, Vera Jarach, Nora Cortiñas, Carmen Lareu, Sara Russ and Clara Weinstein.

    The School of Music turns ten years old, and that was another reason to celebrate: “that we are here, despite the canes and wheelchairs, ‘the crazy women’ are still standing, we are here”, described Taty. And the first applause of the afternoon was heard.

    The day began at noon with the creation of a large external mural, and an open radio. Adela Antokoletz – Daniel’s sister, kidnapped in 1976 – explained the origin of the commemorative date there. The organization of associations of Relatives of Latin America -FEDEFAM-, instituted it “in homage to Marta Vásquez” recalls. Marta Vásquez was president of Madres Línea Fundadora, and had an active militancy due to the incorporation of the crime of forced disappearance into international agreements. That FEDEFAM convention in his memory “was so powerful that organizations such as the OAS and the UN took it” and made it universal. Adela affirms: “it is a contribution to the strengthening of the world conscience about the crime against humanity that means the practice of the forced disappearance of persons”.

    Today, in many parts of the world the date is commemorated. And in Argentina, it has particular characteristics. “Renaming this street with the slogan ‘They are 30,000’ is a tribute, but it also seeks to counteract the denial that unfortunately continues to exist in our society,” says Fátima Cabrera. The plan indicates that this will be the first change that the streets of the property will receive, as part of a proposal that will modify all the names, in the medium term.

    “During the macrismo, those who governed us, descended from many of the names that we still see in these streets,” said Horacio Pietragalla, “and for that plot of royal power, the memory of the 30,000 was not on the agenda.” In the battle of the senses on which the everyday is built, “rescuing and filling ourselves with the mystique of our 30,000 is part of the task,” later Pietragalla emphasized, invited by the Mothers to the conversation that interspersed music and videos, with precise words, and convictions. sustained. “This is what can lead us to a more just, supportive and sovereign country” emphasized at the end of his speech, the Secretary of Human Rights of the Nation.

    Grandma Buscaita Roa, took the microphone and agreed: “At some point better times will come, you have to work for that, all the time,” he said. Her white scarf gleamed crowning her petite figure. The music played again when the mid-afternoon called to discover the plaque that will indicate from now on, the new designation of the street that passes in front of the Our Children House.

    Until today he referred to the sailor Hipólito Bouchard, French by origin, nationalized Argentine. Now it is called: “There are 30,000”. This is indicated by the plaque discovered by Taty Almeyda, along with Pietragalla, Nicolás Trotta, Hugo Yasky, Sergio Palazzo, Fátima Cabrera and Mabel Careaga, daughter of Esther Ballestrino de Carega, one of the Mothers arrested and disappeared in the Church of the Holy Cross. The beginning of the closing was in charge of Ignacio Copani: “I haven’t played for 18 months,” the musician explained, “and it seemed like a very good opportunity to return, to do so while accompanying this event, of hope and memory.”
    Memory, truth and justice

    “The marches of March 24 are missed” was heard more than once, among Human Rights activists, at this event. “There have already been two years where we could not go,” reinforces Charly Pisoni, a reference for HIJOS, when he explains the joy of many to be at the former ESMA. “It is a special day because the date is installed throughout the world, and calls for new challenges” he defines. And he elaborates: “The process of memory, truth and justice has not been concluded, and we understand that forced disappearance continues in Argentina. We had to do acts and marches for the body of Santiago Maldonado to appear. And what happened to Facundo Astudillo Castro is still being investigated. The democratization of the Security Forces is pending. And for example, do not shoot, before giving the voice of stop -graphic-. This means looking to the future, and consolidating our democracy ”, he synthesizes before the consultation of Page 12.

    https://then24.com/2021/08/30/son-30-000-is-the-new-name-of-one-of-the-internal-streets-of-the-former-esma
    #toponymie #toponymie_politique #noms_de_rue #desaparecidos #disparus #Argentine #mémoire #Madres_de_Plaza_de_Mayo #Son_30000 #Buenos_Aires

  • Au #Cameroun, la #cartographie participative, « puissant outil » de reconnaissance des #droits des #Pygmées

    Pygmées en lutte (2/4). Rivières, forêts vierges, ponts, villages, lieux sacrés : grâce au #GPS, Baka et Bagyeli se sont lancés dans le quadrillage leurs territoires pour mieux les protéger.

    Dans la cour d’une maison en terre battue construite en plein cœur de #Nomédjoh, un village #Baka situé dans la région Est du Cameroun, une dizaine d’hommes, de femmes et d’enfants forment un cercle. Au centre, ils ont disposé à même le sol cinq cartes représentant leur territoire. Les yeux rivés sur ces documents abîmés par le temps et la moisissure, ils se courbent à tour de rôle et pointent du doigt « la rivière », « la forêt encore vierge », « le pont »… A y regarder de plus près, on ne voit pourtant que des points, des lignes, des légendes ou encore des chiffres colorés.

    « Ces cartes représentent les 1 950 hectares de notre #forêt. C’est notre plus grande richesse », explique avec fierté Dieudonné Tombombo, le président de la forêt communautaire. « Nous gérons nous-mêmes notre forêt qui est pour l’homme Baka un supermarché, un hôpital et une banque, renchérit près de lui, René Ndameyong, 40 ans. Avant, on n’avait droit à rien. Les Bantous nous disaient que tout leur appartenait, alors que les #peuples_autochtones sont les premiers habitants de la forêt. »

    D’après ce père de deux enfants au sourire contagieux, les Baka ont longtemps été chassés des forêts, interdits de chasse, de pêche ou encore de pratiquer des activités champêtres à certains endroits. L’introduction au début des années 2000 de la cartographie participative a permis aux communautés de mieux faire entendre leur voix. Et les peuples des forêts en ont profité.

    Validations des populations

    En 2011, l’association Rainforest Foundation, qui lutte pour la protection des peuples autochtones, a lancé l’initiative #Mapping_for_Rights, ce qui a permis de former plus de 7 000 cartographes locaux au Cameroun et en #République_démocratique_du_Congo (#RDC), et ainsi de cartographier plus de 800 communautés pour une superficie de 5 millions d’hectares. Avec l’appui des organisations non gouvernementales (ONG), il s’agit le plus souvent d’établir des cartes pour faire #barrage à l’installation de projets – routes, aires protégées, plantations agro-industrielles – menaçant la vie des communautés par l’accaparement du #foncier et les restrictions d’accès aux #ressources_naturelles.

    Les communautés se réunissent et identifient ensemble les noms des lieux sacrés, rivières, zones de pêche, de chasse, de ramassage de produits forestiers non ligneux, leurs champs, tracent les contours de leur village… Une fois les informations validées par toute la communauté (et souvent les villages voisins), des hommes formés à la cartographie vont en forêt, armés de systèmes de localisation par satellite (GPS) pour le #géoréférencement des points importants. Ces données GPS sont traitées par ordinateur. Des documents provisoires sont établis, et soumis à la validation des populations avant que les cartes définitives soient établies.

    Après l’établissement de ces cartes, la population de Nomédjoh a « pris #confiance et n’a plus eu #peur, car nous avions la preuve de ce qui nous appartenait », se souvient René Ndameyong. « Les autorités l’ont validée et aujourd’hui nous sommes un village avec un chef nommé par le gouvernement ». Depuis 2007, Nomédjoh s’est aussi vu attribuer, à sa demande, une #forêt_communautaire. Au Cameroun, la #foresterie_communautaire est un processus par lequel l’Etat cède une partie (maximum 5 000 hectares) à une communauté qui a alors la possibilité de l’exploiter.

    Grâce à la vente du #bois, Nomédjoh a construit trois studios pour les enseignants de l’école publique, a pu tôler une salle de classe, équiper quelques maisons d’énergie solaire. « Notre but principal est de protéger la forêt, tout faire pour qu’elle ne finisse pas puisqu’elle est notre vie », assure Dieudonné Tombombo.

    « Prouver l’impact sur nos sites »

    Dans le sud du pays, Assok offre un autre exemple d’une initiative réussie. Martin Abila, guérisseur traditionnel, vient officiellement d’être désigné chef du village par le gouvernement, « une première dans toute la région pour un autochtone ». Lors de la cartographie participative qui a permis au village d’être reconnu, Martin a constaté que plusieurs zones de la forêt avaient été détruites par des exploitants. Il cherche désormais des financements pour « créer une pépinière et reboiser ».

    « La cartographie participative est un puissant outil qui permet de mener des #plaidoyers pour les #droits_des_communautés auprès des autorités, des groupes agro-industriels, miniers ou de la communauté internationale », explique Samuel Nguiffo, coordonnateur du Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG locale.

    Lors de la construction du #pipeline entre le Cameroun et le Tchad qui traversait les territoires #Bagyeli, ces derniers n’ont pas été consultés. Mais, grâce à la cartographie participative effectuée en 2007 en collaboration avec les Bantous, « on a pu prouver l’#impact sur nos sites. Jusqu’à aujourd’hui, cette cartographie nous sert, car les Bantous menacent de nous chasser sans passer à l’acte. On a des cartes, ce sont nos #preuves », sourit Joachim Gwodog, le chef du campement Logdiga, dans la région du Sud.

    Ces feuilles de papier « permettent de montrer qu’un village ou un campement existe, que des hommes y vivent, possèdent des ressources, des vestiges, des sites traditionnels, autant d’éléments concrets difficiles à mettre de côté », résume Marie Ba’ane, directrice de l’ONG Appui à l’autopromotion et à l’insertion des femmes, des jeunes et désœuvrés (Apifed) . Si ces cartes ne sont pas encore officiellement reconnues par l’administration camerounaise, elles sont de plus en plus prises en compte.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/24/au-cameroun-la-cartographie-participative-puissant-outil-de-reconnaissance-d

    #cartographie_participative #accaparement_des_terres

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    voir aussi, en #Malaisie (#Bornéo) :
    #Penan Community Mapping : Putting the Penan on the map
    https://seenthis.net/messages/748077

  • La Ville veut féminiser 14 nouvelles rues

    Les autorités de la Ville de #Genève déposeront en septembre un nouveau dossier auprès de la Commission cantonale de nomenclature pour féminiser des rues et emplacements sur le territoire municipal.

    https://lecourrier.ch/2021/08/23/la-ville-veut-feminiser-14-nouvelles-rues

    (#paywall)

    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #Suisse

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    Ajouté à ce fil de discussion sur la #féminisation des noms de rue à #Genève :
    https://seenthis.net/messages/787572

  • Jeux Olympiques de Tokyo : des "Jeux de riches" dans un pays de plus en plus pauvre
    https://www.rtbf.be/info/monde/asie/detail_jeux-olympiques-de-tokyo-des-jeux-de-riches-dans-un-pays-de-plus-en-plus

    Le budget faramineux des JO de Tokyo passe mal auprès des millions de Japonais que la pandémie a fait basculer dans la précarité.

    Dans son petit studio du centre-ville, Masako Sasaki, 82 ans, ne suivra que d’un œil les Jeux olympiques à la télé. Cette retraitée a pris en grippe l’événement à cause de son coût faramineux : plus de 13 milliards d’euros, ce qui fera de ces JO les Jeux d’été les plus chers de l’histoire olympique.

    "Pour nous, les petites gens, ces Jeux de riches, c’est vraiment un autre monde" , commente la vieille dame.


     »Moi, par exemple, ma pension de retraite est si peu élevée qu’elle ne me permet pas de manger trois fois par jour. Et puis, j’ai allumé les néons aujourd’hui pour votre venue mais, d’habitude, pour réduire ma note d’électricité, je ne m’éclaire qu’à la lumière du jour et, le soir, grâce à la télé. Le moindre yen économisé compte…"

    20% des Japonais âgés pauvres
    Keiko Kobayashi, 79 ans, peine tout autant à joindre les deux bouts. "Ma pension de retraite ne me suffisant pas pour vivre, j’en suis réduite à nettoyer des cages d’escalier dans des copropriétés" , explique-t-elle.

    "C’est dur, à mon âge, de monter et descendre sans arrêt de lourds seaux d’eau, mais je n’ai pas le choix : sans ce petit boulot, je ne m’en sortirais pas. Au Japon, 20% des seniors vivent sous le seuil de pauvreté. Bon nombre sont donc, comme moi, obligés de travailler. Tout cet argent dépensé pour les JO, on aurait dû le consacrer à l’augmentation des petites pensions de retraite… "

    Ce qui passe mal aussi auprès des Japonais précarisés, c’est le train de vie des hauts dirigeants du Comité international Olympique (CIO) qui assisteront aux Jeux. Ils occuperont des chambres d’hôtel qui coûteront parfois jusqu’à 300.000 yens (plus de 2000 euros) la nuit.

    Or, en vertu du contrat d’attribution des JO, l’essentiel de ces factures hôtelières sera payé, non par le CIO, mais par les contribuables tokyoïtes.

    Les associations caritatives débordées
    "Des nuits à 300.000 yens alors que tant de Japonais ne mangent plus à leur faim, c’est indigne" , s’irrite-t-on dans une ONG qui offre des plateaux-repas aux personnes dans le besoin.

    Elle en distribue "trois fois plus qu’avant l’apparition du virus : certains soirs, les gens doivent faire la queue pendant deux heures avant d’être servis tellement il y a du monde."

    Parmi ces nouveaux pauvres, figurent beaucoup de femmes. Car au Japon, elles occupent deux fois plus souvent que les hommes des emplois précaires. Ils sont mal payés et, en plus, donnent rarement droit aux allocations de chômage quand on les perd.

    Or, les secteurs professionnels qui ont le plus licencié en raison de la pandémie (l’hôtellerie, la restauration, le tourisme, etc.) avaient très souvent recours à des salariées sous-statutaires.

    En raison de l’envolée du taux de pauvreté depuis l’apparition du virus, on estime que, désormais, 35% des ménages nippons les plus défavorisés n’ont plus les moyens d’acheter toutes les denrées alimentaires dont ils ont besoin.

    #japon #pauvreté #jo #jeux_olympiques des #riches , de l #oligarchie, de la #nomenclatura des #trés riche aux frais de la #pauvreté
    Bientôt en #France à #Paris avec la star du #ps est des #beaux_quartiers , #anne_hidalgo

  • Mineurs étrangers : le fichier antifraude bientôt imposé à tous les départements

    Le projet de #loi « #protection_des_enfants » prévoit de rendre obligatoires à tous les départements le recours au #fichier_anti-fraude concernant les #mineurs_non_accompagnés, ainsi que la transmission de #données_personnelles aux autorités préfectorales. Les associations y voient un « outil de lutte contre l’immigration irrégulière ».

    Il avait été instauré en 2019, officiellement pour lutter contre le « #nomadisme » des #jeunes_migrants, soupçonnés de tenter leur chance d’un département à l’autre pour être reconnus #mineurs et pris en charge par l’#Aide_sociale_à_l’enfance. Le fichier « antifraude » (dit « #AEM », pour aide à l’#évaluation_de_la_minorité) revient, en force, sur le devant de la scène dans le cadre du projet de loi relatif à la « protection des enfants », examiné cette semaine à l’Assemblée nationale.

    Le texte prévoit en effet de le rendre obligatoire à tous les départements, alors qu’une poignée de récalcitrants – dont #Paris, la #Seine-Saint-Denis et le #Val-de-Marne – résistaient jusqu’alors, malgré les #sanctions_financières établies par un décret datant de juin 2020, venant réduire le montant de la contribution forfaitaire de l’État versée pour l’évaluation de la #minorité et la #prise_en_charge des jeunes. La somme passait, pour les départements refusant d’y avoir recours, de 500 à 100 euros.

    Depuis 2019, le gouvernement invite les #départements, sur la base du volontariat, à renvoyer les jeunes se présentant comme mineurs vers la préfecture, où un certain nombre de #données_personnelles (prise d’#empreintes_digitales, photos, #adresse_de_domiciliation, #numéro_de_téléphone...) sont alors collectées et enregistrées. Ces dernières sont ensuite comparées au fichier dit « #Visabio », qui répertorie les demandes de #visa formulées depuis l’étranger et peut biaiser les déclarations des jeunes se présentant comme mineurs, puisque certains d’entre eux tentent d’abord une demande de visa en se déclarant majeurs, dans le but de s’éviter la traversée par la mer.

    « Certains départements ne prennent même plus la peine de faire l’évaluation pour un jeune si la préfecture dit qu’il se trouve dans Visabio », souligne Jean-François Martini, juriste au Gisti. Selon le Groupe d’information et de soutien des immigrés, 77 départements ainsi que la métropole de Lyon auraient déjà recours au fichier AEM permettant la collecte d’informations. Pourtant, jusqu’à présent, impossible de mesurer l’éventuelle « fraude » à laquelle pourraient s’adonner les jeunes migrants en recherche de protection en France.

    « Rien ne justifie l’utilisation de ce fichier »

    Aucun chiffre, aucun bilan, rappelle Camille Boittiaux, référente MNA chez Médecins du monde, ne permettent d’« objectiver le phénomène de “nomadisme” ». « Rien ne justifie l’utilisation de ce fichier. Les arguments avancés par le gouvernement ne sont pas convaincants. Les MNA sont encore une fois considérés comme des migrants, de potentiels fraudeurs, avant d’être vus comme des #enfants. »

    Pourquoi donc vouloir rendre obligatoire un #fichier_biométrique controversé, auquel même la Défenseure des droits a manifesté son opposition, dans un avis critique adressé à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale fin juin, pointant un texte « pas à la hauteur des besoins que l’on note en #protection_de_l’enfance », rappelant, au passage, que le droit des MNA de refuser de transmettre leurs #informations_personnelles « n’est plus considéré ni prévu » ?

    Pour les associations d’aide aux migrants et aux MNA, comme pour le député Guillaume Chiche, la réponse est simple : il s’agit de faire de la protection de l’enfance un « outil de #lutte_contre_l’immigration_irrégulière ». « On passe du champ de la protection de l’enfance à un système policier, et le fichier AEM en est le premier pont », prévient Jean-François Martini. Dans un communiqué interassociatif (https://www.gisti.org/spip.php?article6614) rassemblant le Gisti, La Cimade, Infomie, Médecins du monde et le Secours catholique, ces organisations dénoncent un « #fichage policier systématique » et la « nocivité » de ce fichier. « Depuis sa mise en œuvre par la plupart des départements métropolitains, c’est une catastrophe pour les jeunes à tous points de vue », poursuit le juriste auprès de Mediapart.

    La référente MNA de Médecins du monde pointe, elle aussi, les « effets délétères » du fichier dans les départements où il a déjà été mis en place : « On a constaté que certains mineurs craignaient le passage en préfecture et décidaient de ne pas intégrer le système de la protection de l’enfance. D’autres sont laissés sans mise à l’abri en attendant le passage à la préfecture. D’autres encore n’ont ni mise à l’abri ni évaluation après consultation du fichier par le département. » Une sorte de #tri faisant fi du principe de #présomption_de_minorité, qui doit normalement garantir une protection aux jeunes se déclarant mineurs durant toute la durée de leurs démarches.

    « L’article 15 relève exclusivement de la gestion de flux migratoires, relève le député Guillaume Chiche, membre de la commission des affaires sociales. On organise la délivrance de renseignements sur les MNA aux autorités préfectorales. Pire, on oblige les départements à leur présenter les MNA ! » Avec le risque, aux yeux du député ex-LREM, de « reléguer les travailleurs sociaux au rang d’enquêteurs et de supplétifs des forces de l’ordre ». « Il n’y a plus de #secret_professionnel, cela rompt le lien de #confiance avec les jeunes », déplore-t-il.

    Mélange des genres

    Dans son avis, la Défenseure des droits exprime « ses profondes inquiétudes » quant à l’article 15, qui tend « davantage à traiter du #contrôle_migratoire qu’à une réelle amélioration de la protection des mineurs non accompagnés ». MNA qui relèvent, rappelle-t-elle, uniquement des dispositifs de la protection de l’enfance « jusqu’à l’établissement de leur âge par une décision judiciaire », et qui devraient être exclus de procédures relevant « d’un contrôle et d’une gestion des flux migratoires ».

    Un mélange des genres « intolérable » pour le Gisti. « On ne peut pas à la fois faire de la protection de l’enfance et mettre en œuvre des mesures elles-mêmes affichées comme de la lutte contre l’immigration irrégulière, estime Jean-François Martini. Le résultat de l’évaluation finit entre les mains d’une préfecture qui peut en tirer un argument pour prononcer une mesure d’éloignement, on organise une collaboration objective entre professionnels de la protection de l’enfance et services des préfectures. »

    Contacté, le département du Val-de-Marne n’a pas donné suite à l’heure où nous publions cet article. Désormais passé à droite, celui qui faisait partie des derniers « résistants » au fichier AEM et avait même déposé un recours auprès du Conseil d’État avec la Seine-Saint-Denis pour contester le décret du 23 juin 2020, risque de changer de cap. En Seine-Saint-Denis, le fichier est jugé « inacceptable » et reste à ce jour inutilisé.

    « Ce n’est pas notre rôle, tranche Stéphane Troussel, président du Conseil départemental. Les départements ne sont pas des supplétifs du ministère de l’intérieur. C’est à ce titre qu’on a refusé d’appliquer le décret jusqu’ici. Avec le recours obligatoire au fichier, on va fouler au pied la libre administration des collectivités territoriales. L’État devrait aller au bout de sa logique : s’il considère que cela relève de la question migratoire, à lui de prendre en charge la mise à l’abri et l’évaluation ! »

    Difficile, pour Dominique Versini, adjointe en charge de la protection de l’enfance à Paris, de dire si le département pourra continuer de « résister » bien longtemps : « Avec la Seine-Saint-Denis et la #Gironde, on n’a pas cessé de subir des #pressions. On a été pointés du doigt par le gouvernement comme des “gauchistes” qui voudraient favoriser l’appel d’air. On a essayé de nous attaquer par le porte-monnaie avec le décret réduisant la contribution forfaitaire. On a admis le fait de ne pas recevoir l’argent de l’État, qui représente une perte de 2,2 millions d’euros de recettes par an pour Paris, parce que nos valeurs l’emportaient. Mais là, le problème, c’est que le recours au fichier va être rendu obligatoire par la loi... », appréhende l’élue.

    Alors que le gouvernement mène déjà une politique de lutte contre l’immigration illégale « très dure », il « passe » désormais par les départements, selon elle, pour récupérer des jeunes à expulser. « C’est une façon d’utiliser la protection de l’enfance au profit d’une politique de lutte contre l’immigration illégale et cela me choque profondément », dénonce l’ancienne ministre, qui souligne une violation de la Convention internationale des droits de l’enfant et de la présomption de minorité, les jeunes étant contraints de se rendre en préfecture avant même d’avoir fait l’objet d’une évaluation. « La puissance du ministère de l’intérieur l’emporte sur le secrétariat en charge de la protection de l’enfance et je le déplore », poursuit Dominique Versini.
    Rien pour améliorer le quotidien des mineurs étrangers

    Le projet de loi prévoit par ailleurs d’interdire le placement des mineurs à l’#hôtel, mais introduit tout de même un caractère d’urgence, avec une durée maximale de deux mois, qui laisse planer le doute : « Deux mois, c’est déjà énorme ! Il y a entre 7 500 et 10 000 enfants placés à l’hôtel, et cela répond quasiment tout le temps à des situations d’#urgence et de #mise_à_l’abri. Donc cela ne va rien changer », alerte Guillaume Chiche, ajoutant qu’une majorité des enfants placés à l’hôtel sont des MNA. « Quand j’ai interpellé le ministre [Adrien Taquet] en commission, il a répondu que la durée de deux mois correspondait au temps qu’il fallait aux départements pour évaluer la minorité. Il y a donc un #droit_d’exception pour les MNA, et il est criminel d’organiser le tri entre les enfants. »

    En 2020, 4 750 jeunes se sont présentés à Paris pour une évaluation (contre 1 500 en 2015). Les MNA représentent un tiers des enfants confiés à l’#ASE. Paris et la Seine-Saint-Denis comptabilisent, à eux seuls, 50 % des évaluations réalisées en France (et 70 % pour l’Île-de-France). Ces deux départements restent ceux qui accueillent le plus de mineurs isolés. Pour mieux prendre en compte les spécificités socio-économiques des départements, et notamment le niveau de pauvreté, le projet de loi prévoit de modifier les critères du système de #répartition des MNA sur le territoire français - créé en 2016 pour soulager les départements les plus sollicités.

    S’il ambitionne d’apporter une « réponse précise », guidée par « l’intérêt supérieur de l’enfant et la pérennisation de notre système de protection de l’enfance », force est de constater que le projet de loi reste à mille lieues des enjeux (lire notre analyse : https://www.mediapart.fr/journal/france/160621/enfants-en-danger-un-projet-de-loi-mille-lieues-des-enjeux), et que rien ou presque ne vise à améliorer la prise en charge et le quotidien des MNA, dont l’histoire et le parcours migratoire sont souvent traumatisants.

    Rien concernant ces jeunes voyant d’abord leur minorité contestée, exclus du dispositif de protection et laissés à la #rue durant la durée de leur recours, puis reconnus majeurs par le juge des enfants [un jeune sur deux à saisir le juge serait reconnu mineur - ndlr]. Rien concernant ces jeunes reconnus mineurs par un département, puis réévalués majeurs dans un second département en raison du système de répartition imposé. Rien, enfin, concernant ces ex-MNA qui, à leur majorité et malgré une formation en apprentissage, parfois avec le soutien d’un employeur, sont menacés d’expulsion, révélant toutes les incohérences de l’État (lire ici ou là le récit de ces gâchis).

    Un projet de loi « de #maltraitance », juge Jean-François Martini. « Il n’y a rien sur la protection des enfants ! Qu’il s’agisse de l’évaluation, des #tests_osseux qu’on ne veut pas interdire ou de la possibilité de placement à l’hôtel dans des cas d’urgence, on les met en situation de #fragilité extrême, et on ose dire que la République fait le job », tacle Guillaume Chiche. Et Camille Boittiaux de conclure : « Il aurait pu y avoir des dispositions protectrices pour une vraie prise en charge de ce public. Mais ils sont uniquement sur le volet sécuritaire et le contrôle des enfants. C’est une occasion manquée. »

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070721/mineurs-etrangers-le-fichier-antifraude-bientot-impose-tous-les-departemen
    #France #mineurs_étrangers #MNA #fraude #anti-fraude #antifraude #amende #préfecture #biométrie #chantage #résistance

    ping @etraces @karine4 @isskein

    • Pas de mesures anti-mineurs isolés étrangers dans le projet de loi relatif à l’enfance !

      Le 16 juin a été présenté en Conseil des ministres un projet de loi relatif à l’enfance qui a pour ambition de « garantir véritablement aux enfants un cadre de vie sécurisant et serein, et aux professionnels un exercice amélioré de leurs missions ». Plusieurs dispositions concernent les mineur⋅es isolé⋅es. Pour ces enfants, il n’est pas question de « cadre sécurisant et serein » mais d’un fichage policier systématique et d’une modification de la clé de répartition territoriale des prises en charge, sans tenir compte de leur intérêt.

      Le texte prévoit un recours systématique au fichier d’appui à l’évaluation de la minorité (AEM), qui fait du passage en préfecture un préalable à toute mesure de protection de l’enfance. L’utilisation de ce fichier depuis 2019 par de nombreux départements a démontré sa nocivité : mineur·es laissé·es à la rue dans l’attente de leur passage en préfecture, refus de mise à l’abri et d’évaluation à l’issue de la consultation des fichiers, édiction de mesures d’éloignement à l’égard de ceux et celles « déclaré⋅es » majeur⋅es, les privant de leur droit à un recours devant le ou la juge des enfants, etc. Le gouvernement veut maintenant imposer l’utilisation de ce fichier aux derniers départements qui refusent de confondre protection de l’enfance et lutte contre l’immigration [1].

      La clé de répartition nationale des mineur·es isolé·es entre les départements est modifiée en fonction de nouveaux critères qui ne tiennent aucun compte de l’intérêt de l’enfant : rien sur les délais interminables de transfert entre certains départements qui retardent leur scolarisation et leur prise en charge éducative ; et rien non plus sur les « doubles évaluations » qui conduisent des départements à remettre en cause la mesure de protection prise à l’initiative d’autres départements.

      Encore une occasion manquée pour le gouvernement de prendre des mesures de protection propres à se mettre en conformité avec les droits de l’enfant : détermination de la minorité basée sur l’état civil, présomption de minorité, prise en charge des jeunes majeur·es renforcée, droit au séjour sécurisé…

      Nous appelons donc au retrait de ces dispositions du projet de loi, à l’inclusion de mesures protectrices pour les mineur·es isolé·es et à un approfondissement de celles qui peuvent constituer des pistes d’amélioration de la protection de tous les enfants : prévention de la maltraitance dans les établissements, limitation des placements à l’hôtel, renforcement des normes d’encadrement, etc.

      https://www.gisti.org/spip.php?article6614

  • Ces Indiens qui changent de nom pour cacher leur caste | Bombay Darling
    https://blog.courrierinternational.com/bombay-darling/2021/06/21/ces-indiens-qui-changent-de-nom-pour-masquer-leur-caste

    Dans mon billet précédent, je vous expliquais comment la plupart des #noms_de_famille indiens correspondent à une #caste donnée. Aujourd’hui, ce n’est plus vrai dans tout le pays, car en Inde du Sud, beaucoup de gens ont abandonné leur nom de caste. Sous l’influence du mouvement dravidien, une mobilisation sociale et politique visant à lutter contre les préjugés de castes et la surreprésentation des brahmanes dans les emplois publics, dans la première moitié du 20ème siècle, de nombreux Indiens du Sud ont commencé à utiliser le prénom de leur père, additionné ou non de leur lieu de naissance ou d’origine, comme marqueur de leur identité.

    #Inde

  • Living in a Car on $800 a Month - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=b0EoyTzcFOI

    Today we meet Dee, who is living in her car on $800 a month. She tried renting an apartment but found it impossible. After paying rent, she had so little money left over her quality of life was tragically low. But, by living in her car, all that money is available for her to live and thrive on so she isn’t just surviving and enduring life. She’s done a brilliant job of making the car livable by taking out some seats, let’s see how...

    #Nomadisme #crise #habitat #cheap #nomadland #retraite #loyer #récession #camping #lifestyle

  • On the Mongolian steppe, conservation science meets traditional knowledge
    https://news.mongabay.com/2021/06/on-the-mongolian-steppe-conservation-science-meets-traditional-knowle

    It’s time to recognize the value of traditional ecological knowledge, she says. “That’s why we are asking for an International Year of Pastoralism,” she says. “There is the perception that pastoralism is not modern, it’s a relic of an old world. But scientists are now saying that this is a very efficient form of management of resources, and contributes in particular to less industrialized economies. After all, 90% of pastoral systems are in developing countries.”

    The Mongolian steppe is a hotspot, where the dialogue between scientific and traditional ecological knowledge is starting to take shape.

    #pastoralisme #nomadisme #élevage #Mongolie

  • Tallying the Casualties from Ten Days of Bombardment
    May 22, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/tallying-the-casualties-from-ten-days-of-bombardment

    Rahaf Mohammad Al-Masri

    The IMEMC has been trying to keep track of all of the Palestinians and Israelis killed from May 10th to 20th during the massive bombardment of Gaza.

    Here is the list of casualties we have thus far – and this will be added to as we find more names and ages (5/10 – 5/15 are more comprehensive, we are still adding more names to 5/16 – 20).

    (...)

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • Extensive Israeli Bombing On Gaza, Dozens Of Casualties
    First Published on: May 17, 2021, at 23:01– – IMEMC News
    https://imemc.org/article/extensive-israeli-bombing-on-gaza-dozens-of-casualties

    The Israeli army fired at night and during the day Monday, hundreds of missiles, and shells into many parts of the Gaza Strip, hitting many buildings, public facilities, roads, and infrastructure, in addition to many homes, residential and commercial towers, killing dozens of Palestinians and injuring more.

    Media sources in Gaza said many of the slain Palestinians are families that were killed by Israeli missiles targeting their homes or apartment buildings. At least twelve additional Palestinians, including children and women, were killed in the latest wave of Israeli aggression.

    In addition, the army assassinated a senior political leader of the Islamic Jihad, identified as Husam Abu Harbeed, after firing a missile at his home near Abu Haseera Junction, west of Gaza city, in addition to killing two other Palestinian, and wounding three, after firing a missile at their car in the same area.

    Medical sources said another Palestinian, identified as Yahia Mansour Ghaben, died from serious wounds he suffered, two days ago, during the extensive Israeli bombing of Gaza city.

    At least one Palestinian from the Abu Jalhoum family was killed and many others were injured by Israeli missiles, west of the al-Amoudi area, in northern Gaza.

    In Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip, an Israeli drone fired a missile at Palestinians, east of the city, killing one, identified as Ahmad Arafat, and wounding several others.

    The army also fired missiles into the Tal Za’tar neighborhood, in northern Gaza, killing at least one Palestinian and wounding several others.

    In Deir al-Balah, in central Gaza, the army fired artillery shells at homes and streets, killing many Palestinians, including children, in addition to killing Aa’ed Masoud, 24, in the al-Qasayeb neighborhood in Jabalia, in northern Gaza.

    In Beit Lahia, in northern Gaza, the soldiers bombarded a home for the al-Masri family, wounding at least five Palestinians, including four children, in addition to causing a serious injury to one Palestinian in Wadi as-Salqa area, south of Deir al-Balah.

    The army targeted infrastructure, residential and commercial towers including those used by Palestinian and international media agencies, medical centers, many schools, and mosques, in addition to various buildings along the Gaza Strip.

    On Monday evening, a child was killed, and dozens were injured, after the army fired missiles at a residential tower in the al-Wehda Street, in Gaza city.

    The army also fired a missile at a residential tower in the Remal neighborhood in Gaza, killing one child and wounding more than 10 Palestinians. The attack caused serious damage to the building and nearby colic, wounding many patients.

    It took place just a few meters away from where the army killing more than 40 Palestinians, and injuring dozens, on Sunday at dawn.

    Before the latest Israeli escalation, the Health Ministry in Gaza said Israeli missiles and shells have led to the death of 212 Palestinians, including 61 children, 36 women, and 16 elderly, in addition to wounding more than 1400, including dozens of women and children, many of them in serious conditions.

    Many Palestinians remain buried under the rubble of bombarded homes, residential towers, and other facilities, and are presumed dead, amidst constant efforts to locate them in the hope of finding some who are still alive.

    May 18, 2021
    Update:
    1. Ahmad Khalil al-Louh, 32, killed by drone missiles, Sabra neighborhood – Gaza city.
    2. Ziad Abu Dayer, killed in his home in the Shawwa Building, al-Wihda – Gaza city.
    3. Rafif Ziad Abu Dyar, 11, killed in his home in the Shawwa Building, al-Wihda – Gaza city.
    4. Ziad Abu Dyar, (Rafif’s father).
    5. Mohammad Abu al-‘Oun, Beit Lahia.
    6. Ahmad Ziad Sabah, 28, Beit Lahia.
    7. Mohammad Husam Abu Sam’aan, assassinated in a car in Tal al-Hawa – Gaza.
    8. Mohammad Jamal Abu Samaan, 27, assassinated in a car in Tal al-Hawa – Gaza.
    9. Ali Waleed Breis, 31, assassinated in a car in Tal al-Hawa – Gaza.
    10. Husam Abu Harbeed, killed by an Israeli missile in his home near Abu Haseera Junction, Gaza city.
    11. Yahia Mansour Ghaben, died of serious wounds suffered two days earlier in Beit Lahia.
    12. Ahmad Fayez Arafat, was killed by missile from Israeli drone in Abasan – Khan Younis.

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • 26 Killed in Israeli Airstrikes on al-Wihda Street; 5 of Them Children
    May 16, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-missiles-kills-seven-family-members-including-five-children-in-gaza

    Update: Local media in Gaza have reported that the death count from the Israeli airstrikes on al-Wihda Street in al-Rimal neighborhood in Gaza City before dawn on Sunday has reached 26, at least five of whom are children.

    The missile strikes killed 13 members of the al-Kulk family, ranging in age from 1 to 85, as they huddled in their homes in terror while the Israeli airstrikes continued throughout the night. Local Palestinians have reported hearing as many as 150 Israeli bombs during the course of the night.

    One of the families wiped out by an Israeli missile Sunday morning was that of Riyad Hasan IshKinatna, who was pulled out of the rubble Sunday morning by rescue crews, barely alive, only to be told when he reached the hospital that his wife and five children were all killed in the Israeli attack.

    Also killed in the barrage of airstrikes on al-Wihda Street was Dr. Mo’in Ahmad al-Aloul, a neurologist and brain specialist.

    The search is still going on for missing persons.

    These are the names known so far:
    1. Abdul Hamid Fawaz Al-Kulk, 22 years old
    2. Amin Mohammad Al-Kulk, 85 years old
    3. Mohammad Awni Al-Kulk, 17 years old
    4. Ayat Ibrahim Al-Kulk, 19 years old
    5. Ahmed Shukri Al-Kulk, 17 years old
    6. Reham Fawaz Al-Kulk, 30 years old
    7. Fawaz Shukri Al-Kulk, 55 years old
    8. Rawan Alaa Abu Al-Awf, 19 years old
    9. Dima Rami Al-Franji, 16 years old
    10. Dr. Mo’in Ahmad Al-Aloul, 66 years old
    11. Luay Mohammad Oudeh, 54 years old
    12. Hazem Adel Al-Qama, 48 years old
    13. Dr. Ayman Abu Al-Auf, 50 years old
    14. Amal Jamil Al-Kulk, 34 years old
    15. Sameh Fawaz Al-Kulk, 28 years old
    16. Saadia Youssef Al-Kulk, 28 years old
    17. Izzat Moeen Al-Kulk, 44 years old
    18. Adham Ezzat Al-Kulk, 3 years old
    19. Qusay Sameh Al-Kulk, 1 year old.

    Below this article is a comprehensive list of the names of the killed who have been identified thus far in the Israeli escalation that began on Monday May 10th.

    Updated from: Israeli Missiles Kill Seven Family Members, Including Five Children, In Gaza

    May 16, 2021 at 08:58

    Israeli missiles killed, on Sunday at dawn, seven family members, including a mother and her five children, in their apartment in the al-Wihda Street, in the Remal neighborhood, in Gaza city.

    Update: Darwish Mohammad Yazouri, 61, was killed in his home due to the Israeli bombing of Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip.

    Media sources said the army fired a missile into the apartment of Riyad Hasan IshKinatna, killing his wife and five children. Riyad was later found under the rubble and was rushed to a hospital in Gaza.

    The family is the second to be obliterated by Israeli missiles in less than 24 hours, after the army killed ten members of the Abu Hatab family, after firing missiles at their homes in the Shati refugee camp; only a baby, five months of age, survived the attack.

    Also on Saturday night, the Israeli Airforce fired missiles at homes in the al-Wihda Street, killing Dr. Moin Ahmad al-Aloul, a neurologist and brain specialist, along with his wife and five children.

    They added that the Israeli airforce and the navy fired many missiles into Gaza, targeting the homes, several buildings, and residential towers in various parts of Gaza.

    The Israeli strikes also caused serious damage to many homes, structures, residential towers, and caused a power blackout in the Rimal neighborhood.

    In a statement, the Health Ministry in Gaza said rescue teams and residents managed to find five children alive under the rubble of a bombarded home in Gaza, after the army fired missiles at homes and buildings in Gaza city, instantly killing two and wounding 25 others.

    It added that, since many Palestinians are still missing, buried under the rubble, the number of slain Palestinians is likely to increase.

    It is worth mentioning that the Israeli army fired at least twenty missiles into several parts of Gaza city, especially in the neighborhoods in Remal, Tal al-Hawa, Sheikh Ejleen, Saraya Junction, and other areas.

    The army also carried out more than 50 strikes within just a few minutes targeting the Remal neighborhood, al-Wihda Street, Palestine Stadium, in addition to the western and southern areas of Gaza city.

    Many Palestinian families fled their homes to seek Shelter in the Shifa Medical Center which also reported many deaths and dozens of injuries after the army bombed homes in al-Wihda Street and added that many Palestinians are buried under the rubble.

    The Israeli army also killed at least two Palestinians and injured three others in an area, east of Jabalia, in northern Gaza.

    On Saturday, the army killed Sa’id Abu Ghalyoun, 30, after firing a missile at a car, north of Gaza city.

    Furthermore, many warehouses, and storage rooms, were also bombed by Israel in the at-Atatra area, northwest of Beit Lahia, in northern Gaza, after the army fired missiles at them, on Saturday evening.

    Most of them contain plastic products, agricultural supplies, and tools, causing an intense and spreading fire in them and surrounding buildings.

    ————–

    List of casualties:

    5/16

    Gaza:

    26 killed in the bombing of al-Wihda Street in al-Rimal, which is the governmental district of Gaza City

    1- Riyad Hasan IshKinatna, and her five children
    2-Abdul Hamid Fawaz Al-Kulk, 22 years old
    3-Amin Mohammad Al-Kulk, 85 years old
    4-Mohammad Awni Al-Kulk, 17 years old
    5-Ayat Ibrahim Al-Kulk, 19 years old
    6-Ahmad Shukri Al-Kulk, 17 years old
    7-Reham Fawaz Al-Kulk, 30 years old
    8-Fawaz Shukri Al-Kulk, 55 years old
    9-Rawan Alaa Abu Al-Awf, 19 years old
    10-Dima Rami Al-Franji, 16 years old
    11- Dr. Mo’in Ahmad Al-Aloul, 66 years old – a neurologist and brain specialist
    12- Luay Mohammad Oudeh, 54 years old
    13- Hazem Adel Al-Qama, 48 years old
    14-Dr. Ayman Abu Al-Auf, 50 years old
    15- Amal Jamil Al-Kulk, 34 years old
    16- Sameh Fawaz Al-Kulk, 28 years old
    17- Saadia Youssef Al-Kulk, 28 years old
    18- Izzat Moeen Al-Kulk, 44 years old
    19- Adham Ezzat Al-Kulk, 3 years old
    20- Qusay Sameh Al-Kulk, 1 year old.

    5/15

    1- Maha Mohammad Abd al-Aal al-Hadidi (Abu Hatab), and her children :
    2- Suhaib Muhammad al-Hadidi (14 years),
    3-Yahya Mohammad al-Hadidi (11 years),
    4- Abd al-Rahman Mohammad al-Hadidi (8 years)
    5- and Osama Mohammad al-Hadidi (6 years)

    West Bank:

    1-Hussein Atiya at-Teety, 26, from the al-Fawwar refugee camp. Killed in Hebron
    2-Yasin Hasan Yassin Hamad, 26, from Saida town, north of Tulkarem.

    Israel:

    50 year old man, Ramat Gan. Killed by rocket that struck his apartment.

    5/14 (44 killed)

    Gaza

    1-Mohammad Khaled at-Tawashi, 27, was killed in an Israeli bombardment in Deir al-Balah.
    2-Mohammad Ibrahim Mohammad Amen, 51, was killed by Israeli missiles that struck his home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    3-Lina Mohammad Mahmoud al-Omar, 13, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    4-Manar Khader Ahmad Issa al-Omar, 39, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    5-Faiza Ahmad Mohmmad al-Omar, 45, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    6-Mustafa Hasan Ahmad al-Abed al-Omar, 35, was killed by Israeli missiles that struck his home in Tal al-Hawa, in Gaza city.
    7-Lamia’ Hasan Mohammad Attar, 27, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    8-Wala’ Mohammad Ibrahim Amen, 24, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    9-Warda Mohammad Ibrahim Amen, 22, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    10-Hadeel Mohammad Ibrahim Amen, 18, was killed by Israeli missiles that struck her home in Beit Lahia, in northern Gaza.
    11-Siham Yousef Mohammad Rantisi, 66, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    12-Shaima’ Diab Mohammad Rantisi, 21, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    13-Ibrahim Mohammad Ibrahim Rantisi, 2, was killed by Israeli missiles that struck his family’s home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    14-Raed Ibrahim Khamis Rantisi, 29, was killed by Israeli missiles that struck her home in the al-Jneina neighborhood in Rafah.
    15-Kholoud Fuad Farhan Zamily, 27, was killed by Israeli missiles that struck her home in the at-Tannour neighborhood in Rafah.
    16-Bothaina Mahmoud Obeid, 7, who was killed when shrapnel of an Israeli missile struck her in the head when the army fired missiles near her family’s home.
    17-They added that two young men, in their twenties, were killed by a missile fired by an Israeli military drone east of Jabalia, in northern Gaza. The attack also caused many injuries.
    18-Another young man, in his twenties, was killed, and one was seriously injured, when an Israeli drone fired a missile into an area east of Abasan town, east of Khan Younis.
    19-A child, identified as Mahmoud Hamed Hasan Talba, 13,
    20-in addition to Abdul-Rahman Estbeita, 34, were killed when the army bombarded homes in the Zeitoun neighborhood in Gaza city.
    21-The Israeli missiles also killed a child, identified as Ahmad Rami Mahmoud al-Hawajri, 15,
    22-and a young man, Moayyad Taiseer Abdul-Rahman al-Omar, 20, in the al-Boreij refugee camp, in central Gaza.
    23-two Palestinian women, identified as Sabreen Nasser Mohammad Abu Dayya, 27,
    24-and Ni’ma Saleh Ayyash, 47,
    25-and a man, Hashem Mohammad Zogheibi, 20, were killed when the army fired missiles at homes in Um an-Nasser village, in northern Gaza.
    26-Nisreen Nasser Abu Qleiq, 25 – In Beit Hanoun, in northern Gaza, destroying an entire neighborhood, killing many Palestinians, and injuring dozens.
    27-Soheib Abdul-Rahim Awad Ghanem, 25.
    28-An infant, identified as Hoor Zamily, 18 months, was also killed by Israeli missiles targeting homes in Khan Younis, in southern Gaza.
    29-Mahmoud Mohammad Al-Madhoun, 30, was pronounced dead from his wounds at Al-Shifa Hospital. Al-Madhoun sustained a shrapnel injury to his head as he stood at the entrance of his house when an Israeli airstrike hit adjacent land.
    30-At 8:20pm, Ahmad Mohammed Al-Nader, 32, and
    31-Ahmad Awad Al-Nader, 36, were pronounced dead on arrival at Gaza’s Indonesia Hospital, having been recovered by rescue crews by the Palestinian Civil Defense. Both men had been killed in an Israeli airstrike on agricultural land earlier that day
    32-Sa’id Abu Ghalyoun, 30, was killed in a vehicle north of Gaza City that was targeted for a missile strike by the Israeli airfoe

    West Bank (10):

    1-Dr. Issa Barham, 40, a District Attorney with the Palestinian Public Prosecution Department, in Abu Sbeih Mountain in his town of Beita, southeast of Nablus.
    2-Malek Hamdan, 22, shot with live rounds to the chest, before he succumbed to his wounds in a hospital in Nablus.
    3-Husam Asayra, 20, with a live round to the chest, during protests that took place after the soldiers invaded Asira al-Qibliya village and attacked protesters.
    4-Nidal Sayel Safadi, 30, after shooting him with a live round – Orif village
    5-Mohammad Rawhi Hammad, 30, after he reportedly attempted to ram soldiers with his car. The Palestinian is from Silwad town, northeast of Ramallah.
    6-Yousef Mahdi Nawasra, 27, from Fahma village, southwest of the northern West Bank city of Jenin, during protests near the Dothan Israeli military roadblock
    7-Sharif Khaled Salman, 37, Marda village, Salfit – Sharif had not been participating in protests, but was standing outside his home when he was shot by invading Israeli forces
    8-Awad Ahmad Harb, 27, in Iskaka village, east of Salfit.
    9-Ismael Jamal at-Tubasi, 23, shot with a live round to the head in ar-Reehiyya village, south of the southern West Bank city of Hebron, and attacked dozens of residents, in addition to firing many live rounds at them
    10-Mohammad Adel Abu Shqeir, 20, from the al-Qasab neighborhood, during protests that took place at the entrance of the city of Jericho
    11-Nizar Nidal Ma’rouf Abu Zeina, 22, with a live round in the chest, causing a very serious injury, before he was rushed to Thabet Thabet hospital, in Tulkarem, where he died of his wounds despite efforts to save his life.

    Lebanon (1):

    Mohammad Tahhan, 21. He was from the town of Adloun, and died at Marjayoun Governmental Hospital after he was injured by Israeli fire.

    5/13

    1-Hammad Ayyad
    2-Hala Hussein Rafat ar-Reefy, 14
    3-Khaled Emad al-Qanou’, 16
    4-Abdul-Rahim Mohammad al-Madhoun, 63, and
    5-Hajar Abdul-Razeq al-Madhoun, 60, were killed in the Jabalia refugee camp.
    6-Rafat at-Tannani,
    7-his pregnant wife,
    8-and their four children, One of the children has been identified as Amir Rafat Mohammad Tannani, 7.
    9-Child at-Tannani
    10-Child at-Tannani
    11-Child at-Tannani
    12- Another Palestinian, identified as Osama Jamal Zibda, 33, was killed in an Israeli bombardment of Beit Hanoun. His father, Jamal Mohammad Zibda, 65, was killed a day earlier.

    5/12 Gaza:
    1. Rashid Muhammad Abu Ara, 16 Tubas 
    2. Mohammad Nahedh Abu Sakran, 26, Gaza city.
    3. Ahmad Ibrahim Abu Sakran, 65, Gaza city.
    4. Ammar Taiseer Mohammad al-’Amour, 11, Khan Younis.
    5. Hamada Ayed Atiya al-‘Amour, 13, Khan Younis.
    6. Sami Sa’id Mohammad al-‘Omar, 41, Gaza city.
    7. Tal’at Jamil Mahmoud Agha, 37, Gaza city.
    8. Waleed Mousa Khaled al-Omar, 56, Gaza city.
    9. Atef Abdul-Rahma Jom’a al-Omar, 48, Beit Lahia.
    10. Na’el Khaled Younis al-Omar, 23, Beit Lahia.
    11. Hammad Ayyad Mansour al-Omar, 86, Rafah.
    12. Mariam Mohammad Odah at-Tilbani, 3, Gaza city.
    13. Zeid Mohammad Odah at-Tilbani, 5, Gaza city.
    14. Mohammad Ahmad Abu Amsha, 40, Beit Hanoun.
    15. Ahmad Walid at-Talla’ al-Omar, 30, Nusseirat.
    16. Hamza Nasser, 11, Gaza city.
    17. Sa’id Hashem’s al-Hatto, 65, Gaza city.
    18. Maisoon Zaki Hashed al-Hatto, 60, Gaza city. (Sa’id’s wife)
    19. Jamal Mohammad Sa’id Zibda, 65, Gaza city.
    20. Bassel Abdul-Karim Issa, Gaza city.
    21. Awad Nabil Abu Salmiya, 34. Gaza city.
    22. Abdul-Salam Mahmoud al-Ghazali, 29, Gaza city.
    23. Nader Mohammad Nabeeh al-Ghazali, 47, Gaza city.
    24. Mustafa Mazen Salem Kardiya, 32, Gaza city.
    25. Mansour Yousef Hasan el-Dremle, 67, Gaza city.
    26. Mahmoud Ahmad Abu Amer, 38, Khan Younis.
    27. Majed Abed-Rabbo Mahmoud Abu Sa’ada, 58, Khan Younis.
    28. Hadeel Khaled Arafa al-Omar, 27, Khan Younis.
    29. Miami Abdullah Arafa al-Omar, 49, Khan Younis.
    30. Mahmoud Kamil Kalousa, 29, Khan Younis.
    31. Bashar Ahmad Sammour, 17, Khan Younis.
    32. a child, identified as Lina Fathi Sharir, 16, was killed in an Israeli bombing in the Sheikh Radwan neighborhood in Gaza city, Wednesday. 
    33. Her father Eyad Fathi Fayeq Sharir, 35, was instantly killed.
    34. Yahia Mazen Khalifa, 14, was killed in an Israeli bombardment of homes in Gaza city.
    5/12 Israelis:
    1. Soumya Santosh, 31, from Kerala, India, killed May 12th in Ashkelon when a rocket hit the apartment where she worked as a homecare worker for an 80-year old Israeli woman. The woman she worked for was injured.
    2. Nela Gurevitch was killed by a rocket that hit her apartment building in Ashkelon. Her husband was lightly wounded by the rocket.
    3. Leah Yom-Tov was killed by a rocket that struck her home in Rishon Lezion.
    4. Khalil Awad and his teenage daughter Nadeen – killed by a rocket that hit their home in the unrecognized village of Dahmash near the city of Lod. They were Palestinians with Israeli citizenship, and their village, Dahmash, is ‘unrecognized’ by Israeli authorities so lacking in basic infrastructure. The town has no bomb shelters – they had requested funds from the Israeli government to build shelters, but were denied by the Central District Planning and Construction Committee.
    5. Staff Sergeant Omer Tabib – killed when an anti-tank missile hit his military jeep while he was on duty patrolling the Israel-Gaza border
    6. Ido Avigal, 5, was critically wounded Wednesday night when he was struck by shrapnel from a rocket that hit near a bomb shelter where he was hiding with his family. He died of his wounds several hours later
     
    5/11:
    1. Sameh Fahim Hashem al-Mamlouk, al-Ramal
    2. Kamal Taiseer Qreiqe’, 35, al-Ramal neighborhood in Gaza city
    3. Salim Mahmoud al-Farra, 37, Khan Younis
    4. Mohammad Yahia Abu al-Ata, 30, al-Ramal, Gaza City
    5. Mohammad Abdul-Rauf Hallas, Sheja’eyya, east of Gaza City
    6. Amira Abdul-Fattah Sobeh, 57, killed in her home in the Shati’ refugee camp.
    7. her son Abdul-Rahman Sobeh (special needs), killed in the same bombing.
    8. Eyad Fathi Fayeq Sharir, 35, a leader in the al-Qassam Brigades, killed at home, along with his wife, in the Sheikh Radwan neighborhood, in Gaza city.
    5/10:
    1. Mohammad Ali Mohammad Nosseir, Jabalia
    2. Mohammad Abdullah Zidan Fayyad, Jabalia
    3. Ibrahim Yousef Atallah al-Masri, 10 years old, Beit Hanoun
    4. Yazin Sultan Atallah al-Masri, 1-year-old, Beit Hanoun
    5. Marwan Yousef Atallah al-Masri, 12, Beit Hanoun
    6. Rahaf Mohammad Atallah al-Masri, 10-year-old girl, Beit Hanoun
    7. Ahmad Mohammad Atallah al-Masri, 20, Beit Hanoun
    8. Saber Ibrahim Suleiman, 39, Jabalia
    9. his son Mohammad, 16, Jabalia
    10. Esmat Sha’ban az-Zein, 49, Jabalia
    11. Mousa Khalil az-Zein, 19, Jabalia
    12. Zakariya Ziad Alloush, Jabalia
    13. Bashir Mohammad Alloush, Jabalia
    14. Raed al-‘Abed Abu Warda, 27, Jabalia
    15. Nabil an-No’mani Dardouna, Jabalia
    16. Mustafa Mohammad Obeid, 17, Jabalia

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

    • Update: 37 killed in Israeli Airstrikes on al-Wihda Street in central Gaza, 8 of them children
      May 16, 2021
      https://imemc.org/article/update-37-killed-in-israeli-airstrikes-on-al-wihda-street-in-central-gaza-8-o

      Palestinian rescue services continued its efforts on Sunday afternoon pull out of the rubble more killed civilians. Israeli airstrikes on al-Wihda Street in al-Rimal neighborhood in Gaza City started before dawn on Sunday and continued until early hours of the morning.

      According to the health ministry, most of the bodies that was pulled out of the rubble are children, bring the death toll to 37 killed among them 8 children and 13 women, 50 more were injured mostly women and children.

      Medical sources said that ambulance and civil defense teams are carrying out searches under the rubble until the time of this report and numbers may increase as search and rescue continue.

      Update May 16, 2021, @11:40 p.m.: A Palestinian woman, identified as Raja’ Sobhi Abu al-Auf, her children Dima Rami Abu al-Auf, 16, and Mira, and her sons Amir and Yazan, were killed when the army fired missiles into Abu al-Auf residential tower in the al-Wihda Street in Gaza city.

      A child, identified as Diana Ziad Abu al-Auf, remains in a critical condition.

      These are the names of the killed that have been identified so far:
      1. Riyad Hasan IshKinatna, and her five children
      2. Dr. Mo’in Ahmad Al-Aloul, 66 years old – a neurologist and brain specialist
      3. Luay Mohammad Oudeh, 54 years old
      4. Hazem Adel Al-Qama, 48 years old
      5. Dr. Ayman Abu Al-Auf, 50 years old and his children
      6. Tala Ayman Abu Al-Auf, 12
      7. Tawfiq Ayman Abu Al-Auf, 18
      8. Omar Ayman Abu Al-Auf
      9. Rawan Ala’ Abu Al-Auf, 19 years old
      10. Shaimaa Ala’ Abu Al-Auf.
      11. Tawfiq Ismael Abu al-Auf
      12. Sabha Isamel Abu Al-Auf
      13. Majdiyya Abu Al-Auf. (Tawfiq’s wife)
      14. Ayman Tawfiq Abu Al-Auf
      15. Reem Ahmad Abu Al-Auf. (Ayman’s wife)
      16. Raja’ Sobhi Abu Al-Auf.
      17. Dima Rami (al-Efranji) Aba Al-Auf. (Raja’s daughter), 16
      18. Mira Rami Abu Al-Auf. (Raja’s daughter)
      19. Yazan Rami Abu Al-Auf. (Raja’s son)
      20. Amir Rami Abu Al-Auf. (Raja’s son)
      21. Amal Jamil Al-Kulk, 34 years old
      22. Sameh Fawaz Al-Kulk, 28 years old
      23. Saadia Youssef Al-Kulk, 28 years old
      24. Izzat Moeen Al-Kulk, 44 years old
      25. Adham Ezzat Al-Kulk, 3 years old
      26. Qusay Sameh Al-Kulk, 1 year old
      27. Abdul Hamid Fawaz Al-Kulk, 22 years old
      28. Amin Mohammad Al-Kulk, 85 years old
      29. Mohammad Awni Al-Kulk, 17 years old
      30. Ayat Ibrahim Al-Kulk, 19 years old
      31. Ahmad Shukri Al-Kulk, 17 years old
      32. Reham Fawaz Al-Kulk, 30 years old
      33. Fawaz Shukri Al-Kulk, 55 years old

  • Update: “Israeli Soldiers Kill 30 Palestinians, Including Children, In Gaza”
    May 13, 2021– – IMEMC News
    https://imemc.org/article/update-israeli-soldiers-kill-28-palestinians-including-children-in-gaza

    The Israeli army continued its bombardment and shelling of Palestinian homes, structures, and facilities, Wednesday, leading to the death of at least 30 Palestinians, including children.

    In the latest bombing on Wednesday at night, largely targeting many homes and residential towers, the army killed eight Palestinians, including two children.

    1-Mohammad Nahedh Abu Sakran, 26, Gaza city.
    2-Ahmad Ibrahim Abu Sakran, 65, Gaza city.
    3_Ammar Taiseer Mohammad al-’Amour, 11, Khan Younis.
    4-Hamada Ayed Atiya al-‘Amour, 13, Khan Younis.
    5-Sami Sa’id Mohammad al-‘Omar, 41, Gaza city.
    6-Tal’at Jamil Mahmoud Agha, 37, Gaza city.
    7-Waleed Mousa Khaled al-Omar, 56, Gaza city.
    8-Atef Abdul-Rahma Jom’a al-Omar, 48, Beit Lahia.
    9-Na’el Khaled Younis al-Omar, 23, Beit Lahia.
    10-Hammad Ayyad Mansour al-Omar, 86, Rafah
    .

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • Updated: “Israeli Soldiers Kill Twenty Palestinians In Gaza”
    May 12, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-kill-eighteen-palestinians-in-gaza

    Israeli soldiers killed, Wednesday, at least twenty Palestinians during ongoing bombardment and shelling targeting all parts of the besieged and impoverished Gaza Strip. The Israeli missiles struck homes, residential buildings, infrastructure, streets, and many other facilities.

    The slain children Mariam and her brother Mohammad
    Update: In a recent airstrike at night, Wednesday, the Israeli missiles killed two children, identified as Mariam Mohammad Odah at-Tilbani, 3, and her brother Zeid, 5, in their home in Tal al-Hawa neighborhood, in Gaza city.

    Media sources in Gaza said the soldiers killed three Palestinians and injured at least one, in an Israeli airstrike in the Nusseirat refugee camp, in central Gaza.

    They added that the Israeli missiles targeted Palestinians and buildings in one of the alleys of the refugee camp; the two slain Palestinians, and the injured, were moved to the nearby Al-Aqsa Hospital.

    In addition, Palestinian medics and rescue teams found the corpse of one Palestinian under the rubber of a building in Beit Hanoun, in northern Gaza. Two Palestinians were killed in the Israeli strikes on the building, and the third is the one whose corpse was found today.

    In Rafah, in the southern part of the Gaza Strip, the soldiers killed an elderly Palestinian man, and a child, when the army fired missiles into agricultural lands in Rafah, in the southern part of the Gaza Strip.

    According to the Health Ministry in Gaza, Israeli missiles have killed more than 65 Palestinians, including sixteen children and five women, in addition to the injury of more than 365 Palestinians, many of them are in critical conditions.

    Two of the slain Palestinians, Sa’id Salem al-Hatto, 65, and his wife, Maysoon, 60, were killed in an Israeli airstrike that targeted a car they were in the as-Sabra neighborhood in Gaza city.

    The same attack led to the death of Mustafa Mazen Kardiya, 37, Abdul-Salam Mahmoud al-Ghazali, 28, and Nader Mohammad al-Ghazali, 47.

    The slain Palestinians have been identified as:

    1- Mariam Mohammad Odah at-Tilbani, 3, Gaza city.
    2- Zeid Mohammad Odah at-Tilbani, 5, Gaza city.
    3- Mohammad Ahmad Abu Amsha, 40, Beit Hanoun.
    4- Ahmad Walid at-Talla’ al-Omar, 30, Nusseirat.
    5- Hamza Nasser, 11, Gaza city.
    6- Sa’id Hashem’s al-Hatto, 65, Gaza city.
    7-Maisoon Zaki Hashed al-Hatto, 60, Gaza city. (Sa’id’s wife)
    8- Jamal Mohammad Sa’id Zibda, 65, Gaza city.
    9- Bassel Abdul-Karim Issa, Gaza city.
    10- Awad Nabil Abu Salmiya, 34. Gaza city.
    11- Abdul-Salam Mahmoud al-Ghazali, 29, Gaza city.
    12- Nader Mohammad Nabeeh al-Ghazali, 47, Gaza city.
    13- Mustafa Mazen Salem Kardiya, 32, Gaza city.
    14- Mansour Yousef Hasan el-Dremle, 67, Gaza city.
    15- Mahmoud Ahmad Abu Amer, 38, Khan Younis.
    16- Majed Abed-Rabbo Mahmoud Abu Sa’ada, 58, Khan Younis.
    17- Hadeel Khaled Arafa al-Omar, 27, Khan Younis.
    18- Miami Abdullah Arafa al-Omar, 49, Khan Younis.
    19- Mahmoud Kamil Kalousa, 29, Khan Younis.
    20- Bashar Ahmad Sammour, 17, Khan Younis.

    – First publish on: May 12, 2021 at 22:54

    #Palestine_assassinée #noms_victimes

  • This Train I Ride

    L’Amérique aujourd’hui. Un #train_de_marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de #hobos (#vagabonds). Dans le fracas de la bête métallique, le réalisateur devient leur compagnon de route. Sur le rail et là où la vie les a menées, leurs trajectoires se croisent et se répondent : une rage de vivre, une quête spirituelle, une éternelle #rébellion. Elles sont plus fortes que la société, elles sont plus fortes que les hommes, elles sont libres.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/59944_1
    #film #film_documentaire #documentaire
    #nomadisme #solitude #errance #train #femmes #USA #Etats-Unis #Freight_Train_Riders_of_America (#FTRA) #meurtres #assassinats #vagabondage #liberté

  • Les télétravailleurs, nouvel eldorado des pays en manque de touristes
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/13/les-teletravailleurs-nouvel-eldorado-des-pays-en-manque-de-touristes_6076537

    Les télétravailleurs, nouvel eldorado des pays en manque de touristes
    Par Marie Charrel. Les Bermudes, les Canaries, l’Estonie ou encore la Croatie tentent d’attirer ces profils pour compenser en partie l’effondrement du tourisme. Certains Etats accueillent tous les télétravailleurs, d’autres ne veulent que les plus aisés.
    Ce n’est pas le paradis, mais à l’écouter, ça y ressemble. « Nous nous réveillons avec le bruit des vagues et commençons la journée par une promenade sur la plage, raconte Carole Reed. Puis nous enchaînons les réunions sur Zoom dans notre bungalow, mais nous nous astreignons à refermer l’ordinateur à 17 heures pour aller nager dans l’océan. »
    Il y a un an, lorsque la pandémie a commencé, cette conseillère artistique vivait à New York avec son mari, responsable marketing, et leurs deux ados. En septembre 2020, face à la perspective d’être à nouveau confinés à quatre dans leur appartement, elle a choisi d’embarquer sa famille aux Bermudes. Sa fille a intégré le lycée local pour quelques mois, son fils suit les cours de son établissement new-yorkais en ligne. (...)Carole et sa famille n’ont pas choisi les Bermudes par hasard : l’archipel, également connu pour son statut de paradis fiscal, se démène pour attirer les personnes en télétravail, comme eux. En juillet 2020, il a lancé « Work from Bermuda », un certificat de résidence leur permettant de s’installer jusqu’à un an sur son sol, à condition de prouver qu’ils travaillent à distance pour une entreprise étrangère.
    Depuis quelques mois, de plus en plus de pays et régions dépendants du tourisme proposent le même genre de programme : Hawaï, Montserrat et Aruba dans la mer Caraïbes, l’île Maurice, le Costa Rica, la Géorgie, Buenos Aires…Certains Etats accueillent tous les télétravailleurs, sans distinction. D’autres ciblent les plus aisés : La Barbade, dans les Caraïbes, accueille seulement ceux qui gagnent plus de 50 000 dollars (42 000 euros) par an. Seuls ceux touchant plus de 5 000 dollars (4 200 euros) par mois peuvent postuler au visa créé par Dubaï, qui leur offre au passage une exonération de l’impôt local sur le revenu.L’Europe n’est pas en reste : l’Estonie, qui se targue d’être un pays ultra-connecté à défaut d’avoir du soleil, a placé la barre à 3 500 euros mensuels pour le sien. Et la Croatie, à 16 907,5 kunas par mois, soit 2 230 euros, pour pouvoir rester jusqu’à un an sur place – là encore avec une exonération d’impôt sur le revenu à la clé. « A terme, la Croatie pourrait attirer jusqu’à 50 000 travailleurs à distance toute l’année, rêve Jan de Jong, l’entrepreneur néerlandais qui a soufflé au gouvernement l’idée de créer ce permis de résidence pour nomades numériques. Pour un pays dont 20 % des revenus dépendent du tourisme, cela représente les prémices d’une nouvelle activité, plus durable. »
    Pour la Croatie, Hawaï ou les îles caribéennes, le pari, un peu désespéré, est le même : compenser au moins en partie l’effondrement du tourisme lié à la pandémie, en attirant certains des millions de salariés assignés au télétravail. En particulier ceux des pays industrialisés gagnant bien leur vie.
    « Le phénomène des nomades digitaux n’est pas nouveau, mais jusqu’ici, il s’agissait d’une communauté très particulière de jeunes, souvent indépendants, rejetant la routine de l’entreprise et changeant souvent d’endroit : beaucoup de ceux-là ont été contraints de rentrer chez eux avec la pandémie », analyse David Cook, anthropologiste au University College de Londres, spécialiste du sujet.Les nouveaux télétravailleurs ont un profil différent : « Ce sont plutôt des salariés incités à rester chez eux par leur entreprise en raison du Covid-19, et qui ont découvert que les réunions Zoom peuvent se tenir de n’importe où avec une bonne connexion Internet. »Dans les Canaries, Nacho Rodriguez, créateur de la plate-forme Repeople.co, travaille depuis six ans à la création d’une communauté de travailleurs à distance sur l’île de Gran Canaria. En collaboration avec l’office du tourisme et les autorités locales, il a créé des espaces de cotravail, organise des conférences et des campagnes de promotion sur le sujet. Il y a trois ans, l’île voisine de Tenerife a suivi : elle ne propose pas de visa spécifique mais offre un « passe de bienvenue » aux nouveaux arrivants, avec des réductions sur les activités sportives et des rencontres régulières, animées sur des groupes Facebook ou WhatsApp.Réseauter au soleil, randonner ou surfer après le travail : il n’en fallait pas plus pour convaincre Clodimir Bogaert de faire ses valises. Après le deuxième confinement, lorsque son entreprise DailyMotion est repassée en télétravail, il a quitté Paris, où il étouffait, pour quelques semaines à Fuerteventura, aux Canaries.
    (...) . La stratégie des Canaries, comme celle de la Croatie ou des Bermudes, n’est pas sans rappeler celle déployée par Lisbonne pour attirer les retraités français ou allemands sur son sol, notamment grâce à des avantages fiscaux.D’ailleurs, le Portugal mise aussi sur les nomades numériques : l’archipel de Madère vient de créer un « village » à Ponta do Sol pour les accueillir, avec un accès gratuit à un espace de travail, des activités et une aide pour le logement. Une centaine de candidats s’y sont déjà installés. « Ils profiteront de la beauté de l’île, mais ils contribueront aussi à la survie de nombreux commerces liés au tourisme », espère Micaela Viera, de Start-Up Madeira, l’incubateur d’entreprises impliqué dans le projet.
    Pour le moment, le poids macroéconomique des télétravailleurs est très loin de compenser la non-venue des touristes. Mais leur impact local n’est pas négligeable dans les quelques endroits prisés. « Lorsque les liaisons aériennes ont été suspendues, les seize appartements que je gère en front de mer se sont retrouvés vides », raconte Juancho Betancor, de Living Las Canteras, à Gran Canaria. Après des mois difficiles, il a réorienté son offre vers des locations à moyen terme en baissant un peu les prix, et a équipé les logements de matériel de bureau. Désormais, 90 % sont occupés par des télétravailleurs venus de toute l’Europe. Ils y restent plusieurs semaines, contre sept jours en moyenne pour les touristes traditionnels. (...)
    Du côté de Zagreb, la capitale croate, le phénomène suscite des vocations. Toutes deux salariées à Amsterdam, Anamarija Uzbinec et Dora Zane se sont installées en télétravail en Croatie, leur pays d’origine, au début de la pandémie. Leur situation personnelle leur a inspiré la création de Goingremotely.com, un site aidant les télétravailleurs à trouver un logement sur place. Barbara Loncaric Lucic et Suzana Livaja, elles, ont lancé Adriatic Sea Change, une entreprise qui aide les non-Européens à obtenir le visa croate pour nomades numériques, et à explorer la vie locale.
    Mais une fois la pandémie sous contrôle, les candidats au travail à distance seront-ils toujours aussi nombreux ? Difficile à dire. Beaucoup veulent néanmoins croire que le Covid-19 aura durablement changé les pratiques.
    « Le télétravail montait déjà avant, la pandémie a accéléré ce basculement : les entreprises ne pourront pas revenir complètement en arrière, d’autant qu’offrir cette flexibilité sera désormais un argument pour attirer les bons candidats », estime Clodimir Bogaert. Son employeur DailyMotion permet désormais à ses salariés de travailler jusqu’à trois mois par an à distance et à l’étranger, ou aussi longtemps qu’ils le souhaitent en France. De grands groupes, comme Facebook, Twitter et PSA, ont également annoncé qu’ils favoriseraient durablement le télétravail.Si cela se confirme, la bataille pour séduire les nouveaux nomades numériques ne fait que commencer. « Ces programmes lancés par des petits pays pour les attirer pourraient changer durablement la façon dont nous concevons les vacances, le travail, mais aussi la citoyenneté », conclut David Cook.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#teletravail#nomadenumerique#pandemie#tourisme#travailleurmigrant#politiquemigratoire

  • Réinterroger nos pratiques de développement urbain à travers les modes de vie nomades
    https://metropolitiques.eu/Reinterroger-nos-pratiques-de-developpement-urbain-a-travers-les-mod

    Le #nomadisme, subi ou choisi, demeure à la marge des projets de développement urbains. Nina Lemahieu interroge la façon dont ce mode de vie en pleine expansion pousse les communes de toutes tailles à repenser leurs aménagements. Relégué dans le champ de la marginalité, associé à la précarité, le nomadisme est plus souvent qu’on ne le pense un mode de vie choisi, en phase avec les valeurs de certains, adapté à la profession des autres. Plusieurs ingrédients sont réunis pour que le nomadisme 2.0 puisse #Essais

    / #habitat, #aménagement, mobilité, nomadisme, #habitat_alternatif

    #mobilité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-lemahieu.pdf

  • Cartes sensibles ou subjectives

    Cartographie sensible ou subjective
    Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
    http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible

    Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
    #Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
    http://visionscarto.net/cartographie-sensible

    Cartographier les #interstices de la #ville
    En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
    http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville

    Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
    La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
    https://journals-openedition-org/mappemonde/4666

    Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
    C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
    http://c.bnf.fr/JtG

    L’#Otletosphère
    Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
    http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117

    Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
    #Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
    http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
    #feminisme

    Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
    Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
    http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies

    #Cartographies_traverses
    « Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
    http://visionscarto.net/cartographies-traverses

    Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
    #Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
    http://www.antiatlas-journal.net

    Cartes de migrants
    L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot

    Cartes d’ici et d’ailleurs
    Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
    http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale

    #Guerilla_Cartography
    L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
    http://www.guerrillacartography.org

    Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
    Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
    http://polau.org/pacs

    L’art est dans la cARTe
    #Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
    http://neocarto.hypotheses.org/10407

    Carte sensible du festival de #Glastonbury
    Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.

    La carte subjective du musicien #Nick_Cave
    Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
    http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis

    Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
    Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
    http://mappemonde.mgm.fr/118as2
    #cartographie_narrative

    Cartographier une année de sa vie
    #Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
    http://feltron.com/FAR08.html

    Cartographie du #confinement en période d’épidémie
    L’artiste britannique #Gareth_Fuller (https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).

    Maps of Home
    "Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
    http://moriartynaps.org/maps-of-home

    Suivre ses proches en temps de guerre
    Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
    http://www.reddit.com/comments/be814f

    #Nomadways
    Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
    http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france

    Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
    Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
    http://mappingback.org/home_fr
    #peuples_autochtones #extractivisme

    #Native_land, cartographier les voix autochtones
    Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
    http://native-land.ca
    #décolonial

    Cartographie et #langues_autochtones
    #Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
    http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
    #histoire_orale

    Counter Mapping
    #Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
    http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping

    Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
    Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
    http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive

    Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
    La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
    http://drusec.hypotheses.org/1722

    #Queering_the_Map
    Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
    http://queeringthemap.com

    Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
    Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
    http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue

    La cartographie au service des théories platistes
    La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
    http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes

    Le monde vu de...
    Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
    https://imgur.com/a/XTnSn#0

    Le monde vu par les Anciens
    Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
    http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824

    L’Europe vue de la Russie
    L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
    https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine

    Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
    En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
    http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective

    Le monde sens dessus dessous
    Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
    https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433

    Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
    Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
    http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89

    Projections du futur
    Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
    http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future

    Carte subjective de #Paris en 2050
    Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
    http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
    #changement_climatique

    Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
    Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
    http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes

    Cartographie collaborative
    L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
    http://cartographie-collaborative.eu

    #Mapquote
    Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
    http://neocarto.hypotheses.org/6502

    L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
    Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
    http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature

    #Hoodmaps
    Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
    http://hoodmaps.com

    Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
    Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
    http://hal.archives-ouvertes.fr

    Cartographie ton quartier
    Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
    http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie

    Atelier de cartographie sensible (Ehess)
    La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
    http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles

    #Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
    Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
    http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille

    Chicago HomeStories Project
    Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
    http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global

    Concours #cartographie_imaginaire
    Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
    http://www.concourscarto.com/accueil-cci

    Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
    Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
    http://icaci.org/petchenik

    Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
    Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
    http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf

    La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
    Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
    http://www.cafepedagogique.net

    La "carte du Tendre" de #Nantes
    #Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
    http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr

    Cartographier l’#insécurité au collège
    Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx

    Dans ma ville on traîne
    Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html

    Des lieux où l’on exprime ses sentiments
    Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
    http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have

    Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
    Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
    http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri

    Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
    Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
    http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103

    #Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
    Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
    http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion

    #Cartophonies
    Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
    http://www.cartophonies.fr
    #son

    Cartes et mise en récit des mobilités
    Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
    http://www.researchgate.net
    http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl

    Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
    Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html

    Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
    Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain

    « Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
    Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle

    Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
    Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x

    Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
    Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
    http://www.theses.fr/2016ARTO0008

    Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
    #Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
    http://thisismikehall.com/smileyslondon

    La carte de la classe de khâgne
    Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
    http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536

    La carte des mathématiques
    La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
    http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments

    Cartographie de son appartement
    Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
    http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192

    Cartographie imaginaire du nourrisson
    @LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
    http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265

    Carte des #lieux_communs
    De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
    http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152

    https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html

    #cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques

    ping @visionscarto @odilon @reka

  • Langage égalitaire : vers une rationalisation des procédés et des approches

    L’écriture inclusive, vaste sujet de polémique de ces dernières années, « péril mortel » pour certaines personnes, relève d’enjeux historiques et sociaux de plusieurs siècles. À partir d’une histoire de la #langue et des #femmes, l’historienne Éliane Viennot a étudié le phénomène de #masculinisation de la #langue_française, sous l’impulsion de l’#Académie_française, dès le 17e siècle. Le #langage n’est pas immuable, il se construit socialement selon des codes et au fil des siècles, il participe à l’#invisibilisation des femmes à travers un credo bien célèbre : « le masculin l’emporte sur le féminin. » Éliane Viennot propose des recommandations d’usage pour un #langage_égalitaire qui intègre les femmes et les hommes. Du #point_médian et des #accords jusqu’à la féminisation des #noms_de_métiers, ces usages interrogent les #représentations de #genre dans nos sociétés à travers l’écrit.

    https://journals.openedition.org/chrhc/14838

    #écriture_inclusive #histoire #égalité

  • Villes et pays continuent d’être rebaptisés en Afrique afin d’effacer le lien colonial

    En #Afrique_du_Sud, #Port_Elizabeth s’appellera désormais #Gqeberha. Les changements de nom de lieux sont étroitement liés à la #décolonisation ou aux fluctuations de régime politique.

    L’Afrique n’est pas une exception. De tout temps, les changements de toponymie ont été des marqueurs de l’histoire, souvent pour la gloire des vainqueurs, avec la volonté de tourner la page d’un passé fréquemment honni. L’exemple de l’Afrique du Sud, qui vient d’entériner le remplacement du nom de la ville de Port Elizabeth, illustre la volonté d’effacer le passé colonial du pays. Celle-ci portait en effet le nom de l’épouse du gouverneur du Cap, Sir Rufane Donkin, « fondateur » de la ville en 1820, à l’arrivée de quelques 4 000 migrants britanniques.

    Les initiateurs de ce changement de toponymie le revendiquent. Rebaptiser la ville est une manière d’inscrire le peuple noir dans l’histoire du pays et de rendre leur dignité aux communautés noires. Port Elizabeth s’appelle désormais Gqeberha qui est le nom, en langue Xhosa, de la rivière qui traverse la ville, la #Baakens_River. Mais c’est aussi et surtout le nom d’un de ses plus vieux Townships.

    #Uitenhage devient #Kariega

    La ville voisine d’Uitenhage est elle aussi rebaptisée Kariega. Les tenants de ce changement ne voulaient plus de référence au fondateur de la ville, #Jacob_Glen_Cuyler. « Nous ne pouvons pas honorer cet homme qui a soumis notre peuple aux violations des droits de la personne les plus atroces », explique Christian Martin, l’un des porteurs du projet.

    https://www.youtube.com/watch?v=TJLmPSdNh-k&feature=emb_logo

    Jusqu’à présent, rebaptiser les villes en Afrique du Sud s’était fait de façon indirecte, notamment en donnant un nom à des métropoles urbaines qui en étaient jusqu’ici dépourvues. Ainsi, Port Elizabeth est-elle la ville centre de la Métropole de #Nelson_Mandela_Bay, qui rassemble plus d’un million d’habitants.

    Si Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud, a conservé son nom, la conurbation de près de trois millions d’habitants et treize municipalités créée en 2000 s’appelle #Tshwane. Quant à #Durban, elle appartient à la métropole d’#eThekwini.

    Un changement tardif

    Ces changements de nom se font tardivement en Afrique du Sud, contrairement au reste du continent, parce que quoiqu’indépendante depuis 1910, elle est restée contrôlée par les Blancs descendants des colonisateurs. Il faudra attendre la fin de l’apartheid en 1991 et l’élection de Nelson Mandela à la tête du pays en 1994 pour que la population indigène se réapproprie son territoire.

    Pour les mêmes raisons, la #Rhodésie_du_Sud ne deviendra le #Zimbabwe qu’en 1980, quinze ans après l’indépendance, lorsque le pouvoir blanc des anciens colons cédera la place à #Robert_Mugabe.
    Quant au #Swaziland, il ne deviendra #eSwatini qu’en 2018, lorsque son fantasque monarque, #Mswati_III, décidera d’effacer la relation coloniale renommant « le #pays_des_Swatis » dans sa propre langue.

    Quand la politique rebat les cartes

    Une période postcoloniale très agitée explique aussi les changements de nom à répétition de certains Etats.

    Ainsi, à l’indépendance en 1960, #Léopoldville capitale du Congo est devenue #Kinshasa, faisant disparaître ainsi le nom du roi belge à la politique coloniale particulièrement décriée. En 1965, le maréchal #Mobutu lance la politique de « #zaïrisation » du pays. En clair, il s’agit d’effacer toutes traces de la colonisation et de revenir à une authenticité africaine des #patronymes et toponymes.

    Un #Zaïre éphémère

    Le mouvement est surtout une vaste opération de nationalisation des richesses, détenues alors par des individus ou des compagnies étrangères. Le pays est alors renommé République du Zaïre, ce qui a au moins le mérite de le distinguer de la #République_du_Congo (#Brazzaville), même si le nom est portugais !

    Mais l’appellation Zaïre était elle-même trop attachée à la personnalité de Mobutu. Et quand le dictateur tombe en 1997, le nouveau maître Laurent-Désiré Kabila s’empresse de rebaptiser le pays en République démocratique du Congo. Là encore, il s’agit de signifier que les temps ont changé.

    Effacer de mauvais souvenirs

    Parfois le sort s’acharne, témoin la ville de #Chlef en #Algérie. Par deux fois, en 1954 puis en 1980, elle connaît un séisme destructeur. En 1954, elle s’appelle encore #Orléansville. Ce nom lui a été donné par le colonisateur français en 1845 à la gloire de son #roi_Louis-Philippe, chef de la maison d’Orléans.

    En 1980, l’indépendance de l’Algérie est passée par là, la ville a repris son nom historique d’#El_Asnam. Le 10 octobre 1980, elle est une nouvelle fois rayée de la carte ou presque par un terrible #tremblement_de_terre (70% de destruction). Suite à la catastrophe, la ville est reconstruite et rebaptisée une nouvelle fois. Elle devient Chlef, gommant ainsi les références à un passé dramatique...

    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/villes-et-pays-continuent-d-etre-rebaptises-en-afrique-afin-d-effacer-l

    #colonisation #colonialisme #noms_de_villes #toponymie #toponymie_politique #Afrique