#non_violence

  • Die Neue Generation (1923) : Les objecteurs de conscience en #Autriche
    https://www.partage-noir.fr/die-neue-generation-1923-les-objecteurs-de-conscience-en

    Avant la [première] guerre mondiale, le mouvement antimi­litariste était relativement peu étendu en Autriche ; si, sous la terrible pression du militarisme, il ne se trouvait que peu d’hom­mes pour refuser d’être ses es­claves, il faut plus s’étonner du courage de ces quelques-uns que de leur petit nombre. #Anarchisme_et_Non-Violence_n°16_-_Janvier_-_Février_1969

    / Rudolf Grossmann (Pierre Ramus) , Autriche, [Source : Fragments d’Histoire de la gauche radicale]

    #Rudolf_Grossmann_Pierre_Ramus_ #[Source :_Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale]
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/anv-n16-2.pdf

  • #Peter_Gelderloos, « L’#échec de la #non_violence »

    Ces dernières années, de Extinction Rebellion à Alternatiba, les mouvements strictement non-violent ce sont multipliés. Un phénomène particulièrement visible au sein des #luttes climatiques. Ce #pacifisme, le philosophe américain Peter Gelderloos en est l’un des critiques les plus intransigeants. Dans son dernier livre « l’échec de la non-violence » il détaille ce choix d’action qui, selon lui, provoque la défaite de nombreux #mouvements_sociaux. Une conférence dès maintenant à écoutez sur Radio Parleur.


    https://radioparleur.net/2019/10/27/gelderloos-non-violence-conference
    #violence #livre
    ping @karine4 @cede

  • A history of non-violence

    Que reste-t-il de la non-violence et de la #désobéissance_civile aujourd’hui ? Retour sur la naissance et les évolutions du mouvement de non-violence aux Etats-Unis depuis #Martin_Luther_King. Ce #documentaire aborde aussi bien sa place au cœur du combat pour les #droits_civiques, en opposition aux actions violentes de #Malcolm_X, que les enjeux contemporains auxquels la non-violence prend une part active.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=665&v=KqGTOgddbwQ

    #non-violence #non_violence #film #vidéo #histoire #violence

  • Jean Zaru : une théologienne de la libération authentiquement inclusive et empathique - ...Se réclamant du christianisme social
    http://www.christianismesocial.org/spip.php?article542

    Comment penser théologiquement le conflit israélo-palestinien ? L’œuvre de la théologienne Jean Zaru fournit des outils puissants pour concilier une lutte intransigeante pour la justice avec le refus de toute dichotomie et de toute violence.
    Par C. Vanel, sociologue.

    #théologie #non_violence #palestine

  • #Issa_Amro : « Israël sombre dans la folie »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/201216/issa-amro-israel-sombre-dans-la-folie

    Issa Amro © Mondoweiss Poursuivi en justice par l’armée israélienne, l’activiste palestinien non violent Issa Amro dénonce la droitisation du gouvernement Netanyahou et la dégradation des conditions de vie pour les Palestiniens à #Hébron. Il déplore également l’inertie d’un #Mahmoud_Abbas et d’un Fatah vieillissants.

    #International #colons #Israël #Moyen-Orient #Non_violence #Palestine #résistance

  • Militante « non-violente » de la cause #NDDL (entre autres) je suis en larme de lire, ENFIN, un texte qui ne me fait pas honte, eut égard aux nombreuses AG sur la zad où nous avons perdu un temps et une énergie énormes, et parfois quelques amitiés ou alliances, sur le ce sujet. Merci Juliette Rousseau pour cette tribune dans Reporterre :

    "La non-violence doit accepter la pluralité des formes de lutte"
    https://reporterre.net/La-non-violence-doit-accepter-la-pluralite-des-formes-de-lutte

    extraits :

    "Alors qu’une partie du mouvement pour la justice climatique trouve un regain d’intérêt pour les stratégies dites non-violentes, dans un contexte où la lutte contre le terrorisme justifie une répression toujours plus dure envers les populations souffrant de racisme d’État, les quartiers populaires et diverses résistances, ce texte vise à proposer une lecture critique contextualisée. Quand bien même elle se voudrait stratégique et non morale, l’approche non-violente fonctionne systématiquement comme une injonction : avec elle, pas de tâtonnement ou d’inconnu, les frontières sont supposées être claires et ce dont il s’agit, c’est bien de choisir son camp : on est non-violent-e ou on ne l’est pas. Et, comme toujours, quand son objet est une dichotomie plutôt simpliste, le débat sent le soufre et beaucoup préfèrent le fuir. Mais, le concept de violence est aussi un outil de propagande dont le pouvoir se sert pour trier ses interlocuteurs et légitimer la répression qu’il fera subir aux autres : on ne dialogue pas avec les « violent-es », on les écrase (les émeutes de 2005 sont à ce titre l’exemple éloquent d’une révolte à laquelle on a nié tout caractère politique pour n’y opposer qu’un traitement répressif). Aussi, au-delà de la discussion stratégique sur nos modes d’action, c’est la question de nos alliances qui se pose en filigrane de ce débat : dans quelle mesure nos modes de luttes — et surtout ce que nous en disons — déterminent-ils notre capacité à nouer des solidarités à même d’abolir les oppressions systémiques ?"

    /.../

    « c’est à une stratégie au long-terme, de solidarité effective entre les luttes — sur la reconnaissance de nos privilèges respectifs —, que nous devons travailler. Air France, GoodYear, les mouvements contre les violences policières ou la loi travail, la Zad de Notre-Dame-des-Landes : lorsque de la colère s’exprime, elle est systématiquement disqualifiée et traitée de façon répressive. »

    #violence #non_violence #binarité #domination #oppression

    • Tant qu’elle continuera de s’ériger sur ce postulat manichéen, la non-violence en tant que discours ne pourra emporter que de petites victoires et pour une minorité privilégiée. Si elle peut en partie se justifier à court terme et dans une volonté d’établir un dialogue avec l’État ou les médias, elle risque fort d’échouer à lier entre elles les luttes qui sont aujourd’hui les plus réprimées : elle ne peut en effet exister que dans la mesure où elle est en capacité de se démarquer de son contraire le plus immédiat.

      plutôt que de considérer nos résistances par le prisme de catégories aussi abstraites et chargées de sens moral, élaborons des stratégies collectives adaptées à chaque contexte. Considérons les diversités en jeu, tâchons d’être multiples et inclusif-ves, et surtout, assumons de ne pas tout savoir, de ne pouvoir tout contrôler et réservons-nous la possibilité d’ouvrir de nouveaux horizons.

    • ça me fait aussi penser à un bouquin lu récemment, qui détaille la façon dont la violence est devenue de plus en plus diffuse et systémique https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-le_d__cha__nement_du_monde-9782707198150.html

      Plutôt qu’enrayée, la violence a été prohibée, d’un côté, pour « pacifier » policièrement les sociétés, et systématisée de l’autre, à même nos subjectivités et nos institutions : par la logique comptable, sa dynamique sacrificielle, par la guerre normalisée, la rivalité générale et, de plus en plus, les nouvelles images. Si bien qu’on est à la fois hypersensibles à la violence interpersonnelle et indifférents à la violence de masse. Dans le désastre néolibéral, le mensonge de l’abondance et la stimulation de nos forces de vie ont fait de nous des sauvages d’un genre neuf, frustrés et à cran, et non les citoyens affables que la « civilisation » voulait former.

    • Pas mal de conneries que je n’attendais pas de la part de ce manifestant là,
      #Ivan_Segré
      http://seenthis.net/messages/426340
      A publié, entre autres, ce remarquable Le manteau de #Spinoza. Pour une #éthique_hors_la_Loi, table et premières pages
      http://www.lafabrique.fr/spip/IMG/pdf_Untitled_Extract_Pages-3.pdf

      http://seenthis.net/messages/353889
      http://seenthis.net/messages/238589
      http://seenthis.net/messages/354853
      http://seenthis.net/messages/431654

      mais aussi, malgré le reste, un questionnement qui n’est pas si mal venu :

      Quant aux motivations subjectives de ces lanceurs de bougies, de pierres ou de bouteilles, je les crois principalement narcissiques : ils éprouvent de la #jouissance à combattre les forces de l’ordre, plutôt que le #désir de transformer le monde ou, plus modestement, le rapport de force inégalitaire.

      à rapprocher de la distinction entre #violence et #force. La première étant souvent un pis-aller (plus ou moins mécanique, +ou - « jouissif ») venant compenser l’absence de la seconde.

    • @rastapopoulos

      Les quelques dizaines d’individus (disons entre vingt et trente) soucieux d’engager le combat avec les forces de l’ordre, notamment en jetant des projectiles avec intention explicite de nuire, ont évidemment une fonction objectivement réactionnaire...

      le « objectivement » sent bon son PC stal.
      De plus, pour ce que j’ai compris c’est la tentative de sortir de la nasse pour partir en manif qui a été suivie de gazage, pas le jet de projectiles. C’est donc le fait de mettre en oeuvre pratiquement la position de tous ceux qui étaient là pour imposer que la manif ait lieu malgré et contre l’état durgence. De cela il n’est pas question de se désolidariser. L’allure de « Lord » ne justifie pas un tel manque d’élégance.
      Ce qui est « objectivement réactionnaire » c’est l’état d’urgence et l’interdiction de manifester.

      toutes ces simagrées pour conclure sur

      je trouve aimable, et même salutaire qu’on détruise les idoles

      à propos du mémorial et de ses bougies, eh bien je trouve que à vouloir faire le malin, en l’occurrence aller contre le "scandale’ de l’atteinte à la mémoire et à la compassion, dont média, pref, ministères et présidence ont de suite fait leurs choux gras, il n’est pas nécessaire de dire, comme il le fait en amont, prétendant être « comme tout le monde »

      ...je déteste qu’on jette des projectiles sur les forces de l’ordre

      Il n’est pas nécessaire lorsque l’on veut relativiser ou refuser ce qui a été érigé publiquement comme l’élément le plus choquant (la profanation), de rejoindre le choeur des condamnations de « la violence ». Je préfèrerais un questionnement plus déployé sur la puissance, ce que Lordon prétend amorcer faire avec son ’ce que l’on peut, où il prend soin d’insister sur les capacités communes (manière de relativiser la délégation à l’intellectuel et à sa tribune), ou ce à quoi invite #Alain_Bertho, avec son appel, en creux ("A-t-on bien réfléchi à ce que pouvait être la figure d’une révolte sans espoir ?"), à réinventer une forme d’espoir. Ce qui ne nous équipe guère mais indique une voie à frayer.

      Déjà, Segré a publié un papier que je trouve douteux, avec cette façon de faire mine de prendre au premier degré les questions de sécurité

      L’état d’urgence planétaire
      https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/271115/letat-durgence-planetaire

      Une police française s’efforçant de garantir la sécurité de manifestants venus affirmer, au péril – qui sait ? - de leur vie, la nécessité de prendre vraiment en considération les générations futures, voilà qui aurait donné une signification certaine à la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, ainsi qu’à la « guerre » des gouvernements français, américains et russes contre « Daesh ». Hélas, nos gouvernants semblent avoir une tout autre vision des choses.

      Déjà, lorsqu’il écrivait que le noyau de la révolution était messianique, je n’étais pas convaincu.
      En revanche, la lecture de son Le manteau de Spinoza, pour une éthique hors la loi me parait valoir un moment.

      #rhétorique

    • En noir et masqué, à un mètre de la police, où sont les projectiles ?

      Eh bien les projectiles, ils arrivent lorsqu’il est devenu clair qu’être proche d’un flic c’est se faire taper et gazer, qu’il reste la possibilité d’agir à distance, même si c’est du symbolique faible, plutôt qu’une façon d’ouvrir à une manifestation qui aura bien été interdite.

      Le narcissisme évoqué par Segré, c’est bien gros, bien massif. Faudrait y aller voir plus avant, entre moi idéal et idéal du moi (dans son rapport à un un surmoi de groupe, aussi). Le moment moique prévaut-il ou n’est ce qu’une composante, etc. Le « désir de transformation » ne peut pas se résumer à l’attitude pacifique, en excluant toute autre pratique. Il est bien des cas ou des minorités active ont, par exemple ouvert un chemin à telle ou telle manif bloquée par les forces de l’ordre. Tenter de le faire, voire mimer seulement ce geste, c’est en rappeler la possibilité.

    • Il semblerait que les règles de base en maintien de l’ordre aient évolué. Ça fait plusieurs comptes-rendus de manifs où les manifestants se retrouvent totalement encerclés.

      Le Manuel de maintien de l’ordre à l’usage des forces armées (des années 70) que j’avais eu entre les mains de par mes fonctions au service militaire (et que j’avais très attentivement étudié) interdisait formellement cette situation et prescrivait de toujours laisser une échappatoire visible attirant l’attention sur le fait que l’encerclement pouvait provoquer des comportements de panique ou de désespoir poussant à l’augmentation de la violence. Apparemment, on n’en est plus là.

      De même, il était formellement interdit de présenter l’avant des véhicules vers les manifestants. J’avais déjà eu l’occasion de m’étonner du non respect de cette consigne pour la manif NDDL à Nantes.

    • C’est pour diminuer la violence létale - et par là potentiellement scandaleuse - de la répression que cette règle, laisser une #voie_de_sortie", avait été instaurée lors d’époques où obéissance et euphémisation de la violence étaient moindres (les ouvriers ne voyaient pas les flics comme des travailleurs sociaux à leur service...). Cette règle reste d’ailleurs appliquée dès que le contrôle des manifs n’est pas certain. Coincer des manifestants pas trop bridés, pas trop citoyens peut s’avérer dangereux, mieux vaut les trier en action, faire fuir etc avant de se lancer dans des interpellations.
      Avec cette technique des nasses, on est plutôt dans le cadre du #contrôle, en partie autoadministré par des sujets s’adaptant à la contrainte de l’encerclement, en partie dans la négation complète de l’existence de ces manifestations (les manifestants sont souvent eux mêmes devenus très aquoibonistes et/ou critiques sur cette forme d’action sous prétexte de son inefficacité... voilà qui est désarmant, aussi).
      On créée des « cages en plein air » qui permettent, depuis des années déjà, d’échapper alors au cadre légal du contrôle d’identité (qui ne peut dépasser 4h, sauf bricolage prétextant l’urgence) sans avoir à mettre en garde à vue, quitte à le faire ensuite, en triant avec des flics physionomistes et au pif, ou/et en fonction d’un objectif chiffré qui puisse servir de signal politique. Dans les deux cas, on montre publiquement que l’on tient le haut du pavé à des foules qui font rarement l’expérience de leur force, et on économise du temps de transport, de travail, de la paperasse, des procédures qui vont pas tenir la route, etc..

      Il n’empêche, être immobilisé, réduit à l’impuissance, perdre son #temps, être humilié, lorsque c’est répété, par l’une ou l’autre des techniques employées par ces gens, ça conduit à des calculs coûts/bénéfices qui poussent à ne pas, ne pas risquer de rater un rencart, être n garde à vue, prendre un coup de tonna ? Ne pas manifester. Ne pas prétendre décider de quoi que ce soit, sauf dans son coin, son petit « pour soi » en soi et tout seul.

      La pref s’est un peu ridiculisé aux yeux mêmes d’une partie de ses employés en ne trouvant que 9 « violents » à mettre en cause dans ce grand ramassage. Quand on sait qu’il suffit de blesser un manifestant pour l’accuser de violences et le poursuivre, le « résultat » est faible.

    • Les « anarchistes » ont joué leur rôle d’idiots utiles, Daoud Boughezala, rédac’ chef de Causeur.
      http://www.causeur.fr/cop21-republique-black-blocks-35614.html

      Il faut dire que l’« antifascisme de manière, inutile, hypocrite et, au fond, apprécié par le régime » (Pasolini) ne recule devant aucune facilité. Quoi qu’en diront les lecteurs de Mediapart, si les émeutiers de dimanche se révèlent littéralement indéfendables, ce n’est pas tant en raison de leur indécence commune – laquelle leur a fait allègrement profaner le temple laïc de la République – qu’à cause de leur profonde bêtise. Comme leurs meilleurs ennemis skinheads, mais à une échelle de violence bien supérieure [ça porte un nom arabe et ça traite de doux les fafs skins, faut oublier quelques machabbés, et quelques blessés à vie, quimporte] , ces orphelins du XXe siècle tournent sans fin dans la nuit à la recherche d’un ennemi rassurant (l’Etat policier, la bourgeoisie, le flic raciste et misogyne…). Le péril islamiste, hélas bien réel, sied si mal à leur esprit anachronique qu’ils préfèrent l’ignorer, voire le railler. Leur désordre est la continuation de l’ordre par d’autres moyens.

    • merci @zorro du compliment, c’est toujours un plaisir de se faire qualifier ainsi. Tu m’excusera de ne pas te le retourner, j’ai mieux à faire.

      je me disais juste que sur seenthis on est assez malin pour prendre une source pour ce qu’elle est. Une source, un document.

      Mais bon, il parait qu’il faudrait toujours accompagner une image (animée ou non) d’un commentaire, sinon les gens sont pas assez grand pour comprendre. (Non en vrai il était tard, j’ai eu la flemme)

      Alors l’accompagnement :
      Lors de ses points à la presse, la préfecture (qui communique mieux que nous) a présenté plusieurs vidéos. (je vous épargne de voir encore une fois la tête du préfet, cherchez donc « point presse prefet 29 novembre 2015 » sur youtube).

      Ce document a donc déjà produit son effet dans la presse.

      Si l’on ouvre les yeux en regardant cette vidéo, (ho mon dieu, tourné par des caméras de surveillances sous controle de méchants flics) on constate que c’est pas un simple plan séquence mais un montage de différents moments.

      Egalement on constate que les caméras sont en direct controlées par un opérateur qui les fait pivoter et (dé)zoomer.

      Ce qui m’a un peu surpris en la regardant c’est qu’en vrai il ni s’y passe pas grand chose.

      Certes ce sont des moments spectaculaires (du spectacle de très bas niveau, très loin du riot porn) qui ont été choisi au montage pour desservir la manif. Bin oui hein, ce qu’on voit là c’est du travail de flics.

      C’est plus la contextualisation faite par le préfet qui fabrique le drame ensuite propagé servilement par les principaux médias.

      Bon je m’arrête là. C’est toujours délicat de commenter des images. En ce moment même des camarades passent en comparution immédiate.

    • Dans le Savant et le Politique, Max Weber forge le concept politique de violence légitime. Weber définit en effet l’Etat comme l’institution détenant le monopole de l’usage légitime de la force physique :

      « un Etat est une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné »

      in http://la-philosophie.com/letat-detient-le-monopole-de-la-violence-legitime-weber

      Sur l’auteur
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Weber

      et le concept :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_la_violence#Max_Weber

      #sociologie #anarchisme #violence_d'état

    • Sur ces histoires d’encerclement et de nasse.

      D’une part, la doctrine générale appliqué par la police française : laisser une voie de sortie aux manifestants, pour trier le bon grain de l’ivraie, éviter une escalade allant vers des niveaux incontrôlable d’affrontements. Ce principe a émergé au regard du nombre de morts occasionné par le passé lors d’encerclement par les forces de l’ordre sans possibilité de sortie, assortis de charges, d’attaques policières contre les manifestants ; D’autre part la pratique qui me parait « récente », une dizaine d’années (?) qui consiste à enfermer des manifestants en plein air en les encerclant. Dans ce cas, les obstacles matériels (murs, grilles) comptent pour peu (un des côtés de la cage en plein air, mais pas toujours), et l’encerclement d’un groupe de manifestants (et donc souvent de presque tous les manifestants, s’agissant de manif peu importante en nombre) est principalement le fait de policiers en action mas une action toute particulière, une action de contention et non pas d’attaque ouverte (charge, tirs), ou gazeuses manuelles, coups de boucliers et de tonfas ont leur place, le niveau de violence ouverte exercé restant limité

      Dimanche, les barrages policiers qui fermaient la place n’étaient le plus souvent et très vite pas « filtrants » et aucune voie n’était libre. Tout à donc été fait pour mettre en place un traquenard de masse, en estimant que la com’ permettrait d’imputer l’action policière aux manifestants eux mêmes.

      S’y est ajouté, une fois les charges policières et le début de reprise policière de la place de la République, la mise en nasse d’un gros groupe de manifestants puis de deux. Pas facile d’évacuer une place que l’on a bouclé... Et comme plein de conseillers bénévoles du ministère l’ont dit, incapacité à trier les arrêtés pour ficeler des « affaires ».

      On a donc associé une pratique « moderne » la cage en plein air a une pratique ancienne et réputée périmée car proscrite, l’encerclement de l’ensemble de la manif. C’est le fruit dune anticipation réussie : on a compté sur la #non_violence générale des manifestants (100 manifestants décidés sont en mesure, si ils sont organisés pour prendre l’initiative, d’ouvrir une brèche dans laquelle une manif peut se former). Et le pari a été gagné, des tentatives de passer les lignes, des canettes vides, des bougies, rien que de très symbolique (pour ainsi dire aucun blessé chez les flics, ce qui démontre que ce qu’on nous présente comme des affrontations étaient constitué de gestes bridés), à aucun moment la domination de la police n’a été réellement mise en cause. Et la responsabilité de leur intervention a pu être publiquement imputée aux manifestants.

      Après coup, ça se complique, le faible nombre de mises en accusation après 317 garde à vue montre que justice et police ne font pas l’effort d’incriminer 10% des manifestants arrêtés alors que toute la procédure leur en laisse le loisir (est-ce parce qu’il sont effectivement suroccupés) tout se passe comme si ils n’en avaient pas blessés assez pour les accuser de violences, la violence exercée (si on excepte le grand nombre de grenade de désencercelement, de lacrymos, de cars, d’hommes) a de ce côté aussi été relativement faible, le primat étant donné à la violence symbolique (on ne se rassemble pas, force reste à la loi et à celle qui avec le budget est la mère de toute les lois à cette heure, l’état d’urgence) et tout se complique encore avec le premier compte rendu de procès. Ils n’ont pas trouvé mieux qu’un jet de canette en alu, vide, et un refus de prise d’empreintes... (les post qui suivent l’article du Monde sont très étonnement critiques, là où d’habitude ça réclame plus de Cognes, de prison, de fermeté, bla bla). Comme le dit @parpaing, même le montage des poulets ne montre qu’un ballet un peu vaporeux, le clip est avant tout une pub pour la force policière, attestée par les manifestants eux mêmes et parmi les plus « radicaux » : on voit les fameux blacks bloc, en tout cas des gens en noir visage cachés, faire mine d’avancer puis reculer d’abord doucement avant de tourner les talons, face à quoi ? deux simples cordons de policiers, dont on sait qu’ils sont par ailleurs appuyés par une masse d’hommes en armes qui cernent toute la place.

      Effets de « la guerre », produire cette paix. Les présents savent qu’ils risquent pour l’essentiel d’être accusés d’avoir bravé l’état d’urgence en manifestant, un délit très strictement politique. La place de la République n’a ce moment rien d’un espace tragique, reste celui dune démocratie du chloroforme. Il ne saurait y avoir, 3 semaines après un massacre qui aura permis de mettre en scène une « célébration de la vie », de massacre policier ni même d’hostilité trop résolue du côté des manifestants. On est dans du contrôle soft, certes ultra équipé, débordant des moyens d’affirmer l’autorité de l’état.

      Les nasses policières, ces cages en plein air sont devenues assez « habituelles » à Paris, Rennes et aussi Toulouse, je crois. En revanche l’encerclement complet des manifestants est une réinterprétation contemporaine qui semble inédite d’un archaïsme policier (autrefois coûteux non seulement en vie humaine mais en terme de légitimité d’institutions supposées protéger la vie, n’attenter à la vie de ses sujets que dans des cas répertoriés) dont rien ne dit qu’elle ne visera pas d’autres mobilisations, à condition qu’elles paraissent suffisamment extérieures à un consensus supposé solide, suffisamment marginales politiquement.

      Le 22 novembre dernier, lors dune précédente manif interdite qui s’est conclue par 58 convocations à la police, la pref et le ministère avait cru pouvoir tabler sur un accord passé avec les organisations (rassemblement sans manif) et sur l’ambiance d’obéissance générale pour que la manif n’ait pas lieu. Leur échec avait fait les choux gras de la presse internationale. Cette fois, ils ont été plus prudents (ne pas perdre la face en plein « sommet ») et ont à nouveau tablé sur la ressource la plus disponible, la plus générale, cette disposition individuelle à l’obéissance, sachant pouvoir prendre appui sur le manque d’#organisation de la désobéissance.

    • « Enquête sur la manifestation polémique du 29 novembre » http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/03/enquete-sur-la-manifestation-polemique-du-29-novembre_4823104_1653578.html

      S’agit-il simplement d’un couac de maintien de l’ordre, comme en a connu beaucoup la préfecture de police depuis 2012  ? (...) seules 2 interpellations sur 346 ont visé les violences en tant que telles...

      Un débat interne (propos de policiers, version de la pref) sur le #maintien_de_l'ordre, les modalités d’usage des #nasses, agrémentés pour faire vrai de quelques témoignages de manifestants. En #paywall, à moins que quelqu’un le trouve, quitte à en faire un post spécifique (ne sais jamais bien ce qui est préférable).

    • Appel aux 317 - AntiCOP21.org
      https://paris-luttes.info/appel-aux-317-4455

      Nous lançons un grand appel aux 317 interpellés du dimanche 29 novembre 2015 ainsi qu’à tout ceux qui ont connus la répression pendant les deux semaines de la COP 21 à nous adresser leur témoignage : les317@riseup.net

      Nous appelons toutes les personnes qui ont connu la violence et la répression policière à nous livrer également un témoignage qui pourra être utilisé (de façon anonymisé) pour la vidéo.

      Nous vous invitons à une réunion le mercredi 9 décembre à 18h au LEA, 10 rue Fournier à Clichy (métro Mairie de Clichy) pour nous rencontrer, en parler et donner un coup de main si vous vous en sentez la capacité et l’envie.

    • Suite aux divers commentaires sur ce texte, Ivan Segré continue d’argumenter :
      http://seenthis.net/messages/445542

      C’est de ce point de vue, celui de l’hétérogénéité radicale des forces qui s’affrontent, que certaines formulations du « manifestant anonyme » peuvent paraître fausses, voire scandaleuses.

      Je ne juge pourtant ses conclusions ni fausses, ni moins encore scandaleuses, mais bien plutôt salutaires, du moins dès lors qu’on en partage les prémisses, à savoir que ce jour-là l’affrontement commence lorsqu’entre en scène la force d’inertie : prendre la forme d’un défilé d’hommes et de femmes se mouvant par le plus court chemin d’un point à un autre.

      Comme on sait, aussitôt après les premiers heurts les CRS ont tiré des bombes à gaz lacrymogènes sur la foule des manifestants. C’est d’ordinaire pour disperser une population qu’on tire ces bombes, or en l’occurrence toutes les issues de la place étant bloquées, cela ne rimait à rien, sinon à produire une zone de chaos. Puis les CRS laissèrent passer, ici ou là, des groupes de manifestants, en embarquèrent d’autres. Enfin ils prirent dans une nasse quelques centaines de manifestants et les gardèrent prisonniers pendant des heures, place de la République. Le gouvernement n’avait donc, on le savait à présent, jamais eu l’intention de laisser les manifestants braver l’« état d’urgence », de quelque manière que ce fût. Et c’est bien pourquoi la mise en cortège, puis les premiers heurts, leur étaient du pain béni. Cela justifierait, dans les discours publics, la répression des hommes et des femmes qui s’étaient réunis le 29 novembre place de la République dans le dessein d’affirmer que « nous sommes là », et bien vivants. On embarqua des centaines de ces hommes et de ces femmes comme si c’était des voleurs, des brigands, des coupables. Et certes, ils étaient aux yeux des gouvernants coupables d’« être là ». Ce fut ce jour-là le message de la République Française, clair et distinct, audible pour tous : occupez la place qu’on vous assigne, sans quoi vous serez coupables d’« être là ».

  • #Israël autorise l’alimentation de force des détenus en grève de la faim
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/07/30/le-parlement-israelien-autorise-l-alimentation-de-force-des-detenus-en-greve

    Selon l’Association pour les droits civiques en Israël, la majorité des prisonniers en #grève_de_la_faim sont des #Palestiniens maintenus en détention administrative, une disposition controversée qui permet à Israël d’incarcérer des Palestiniens sans inculpation ni jugement, pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

    [...]

    L’Association médicale israélienne s’était prononcée contre l’adoption du texte et a prévenu qu’elle ordonnerait aux médecins de « ne pas nourrir les grévistes de la faim contre leur volonté ». Son avis est toutefois essentiellement consultatif. Un groupe de 10 associations a également critiqué la loi, affirmant que son seul but était de « briser mentalement et physiquement les détenus administratifs et les prisonniers exprimant leur protestation de façon non violente ».

    Mardi, le rapporteur spécial des Nations unies sur la #torture, Juan Mendez, et celui sur le droit à la santé, Dainius Puras, avaient demandé, dans un communiqué, à la Knesset de ne pas voter la loi.
    « Nourrir par la menace, la coercition, la force ou la contrainte physique des personnes qui ont choisi la grève de la faim comme extrême recours pour protester contre leur détention est, même si l’intention est leur bien, un traitement cruel, inhumain et dégradant. La façon de mettre fin à une grève de la faim n’est pas de nourrir de force les grévistes, mais de répondre aux violations des droits de l’homme contre lesquelles ils protestent, ici la détention administrative. »

    #Non_violence #Israel

  • Au pays de Gandhi
    Entretien avec Domenico Losurdo, philosophe et historien à l’Université d’Urbino.

    http://www.fakirpresse.info/Au-pays-de-Gandhi-786.html

    "D.L. : Que le concept de « non-violence » est extrêmement vague, qu’il n’a pas aidé l’American Peace Society à s’orienter clairement face à l’esclavage, ou face à la guerre des cipayes, pas plus qu’il n’a guidé avec lucidité Gandhi à travers les conflits du XXème siècle. Et parfois, qu’il est là avant tout pour masquer soit une lutte d’indépendance, soit des intérêts impérialistes. Au fond, la « non-violence » est une notion si doctrinaire, si dogmatique que, face aux grandes crises, ses partisans sont contraints de choisir entre plusieurs violences.
    La diffusion de cette théorie dans la gauche révèle, parmi d’autres symptômes, un choix de l’impuissance. Les militants non-violents peuvent se sentir purs, sur le plan individuel, mais comment modifier le cours de l’histoire sans une part de violence ? La vision unilatéralement catastrophique du communisme au XXème siècle a provoqué une fuite de la politique, la conversion en une religion déguisée. Et un livre, qui a joui d’un succès certain dans les milieux de gauche, en dit long rien que par son titre : Changer le monde sans prendre le pouvoir. Le temps est au renoncement…"

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Domenico_Losurdo

    #non_violence #histoire #critique

  • Méthode Educative 3C (ME3C)
    http://www.methode3c.com

    C’est dans une société actuelle empreinte d’agitation, d’hyperactivité, de stress et de violence que Michèle Dreidemy a travaillé sur une méthode permettant aux enfants de trouver des clés et d’avoir des outils leur permettant un meilleur équilibre.
    […] Ses 3 objectifs sont la Concentration, le Calme et le Contrôle (de soi) pour un développement équilibré des enfants.
    […]
    La Méthode Educative 3C (Concentration - Calme - Contrôle)
    – Est une pratique psychocorporelle (avec des exercices de concentration, de respiration, d’attention, de relaxation et de yoga spécialement adaptés à l’enfant)
    – basée sur une philosophie de vie dans laquelle on retrouve des attitudes positives comme : le respect, la tolérance, la bienveillance...

    La Méthode Educative 3C donne à l’enfant des outils pratiques et efficaces pour qu’il puisse mieux gérer son monde intérieur, ses émotions, ses pensées mais aussi ses attitudes physiques. Cette méthode vise entre autres à développer les capacités d’attention et la concentration de l’enfant et à lutter contre l’agressivité et la violence à l’école. Elle aide également l’enfant à trouver le calme, le bien-être et à développer toutes ses potentialités et sa créativité.
    Elle permet de lutter contre l’agitation, l’hyperactivité, l’agressivité, le mal-être, le manque de confiance en soi...

    A qui s’adresse cette méthode ?
    A tous les enfants qui veulent améliorer leurs capacités et leur bien-être.
    Mais aussi et surtout :
    – aux enfants ayant des difficultés scolaires
    – aux enfants qui manquent d’attention
    – aux enfants qui manquent de confiance en eux
    – aux enfants ayant des troubles et difficultés d’ordre physique ou psychologique : difficulté de coordination, mal dans son corps, mal dans sa peau, enfants dyslexiques ou dyspraxiques, hyperactifs, violents ou agressifs
    – aux enfants malades ou handicapés

    #éducation #non_violence #ME3C #ressources

  • #violence en #Europe : à la télé surtout !
    http://fr.myeurop.info/2013/06/19/violence-en-europe-a-la-tele-surtout-10346

    Ludovic Clerima

    Malgré les crises à répétition, l’Europe reste la région du monde la moins violente. Un constat en décalage avec l’hypermédiatisation des #faits_divers et de la délinquance, notamment en #France.

    L’Europe est le continent le moins violent du monde. lire la (...)

    #Société #crime #Médias #non_violence #pacifiste

    • Ça me rappelle une conversation que j’ai eu, il y a longtemps, avec un électeur du FN qui me brandissait l’étendard de l’#insécurité pour justifier son vote. Déjà, faire le rapprochement entre délinquance et immigration est toujours un exercice #capillotracté, mais surtout, je lui demandais de quelle insécurité il parlait. Même dans le bled en chef, on pouvait largement ne pas verrouiller sa bagnole, laisser la fenêtre ouverte pour roupiller, rentrer à moitié bourré avec un slip sur la tête au cœur de la nuit et tout ce genre de choses. Sans déconner, je n’ai été que très rarement menacée physiquement et le pire qui me soit arrivé était dans la sphère privée, avec des proches et non dans l’espace public que je ne perçois que très rarement comme menaçant.
      Bref, le gars était comme moi dans sa vie de tous les jours, alors il a bien fallu qu’il me cite les sempiternels reportages de TF1 sur les banlieues dangereuses, avec des tas de mecs chelous qui font peur, des actus pleines de car-jacking et ce genre de conneries.
      Je lui ai demandé s’il comprenait bien que nous vivions dans une société extraordinairement pacifiée, tellement sûre que nous nous retrouvons à flipper comme des cons pour juste un regard de traviole, alors que nos ancêtres rédigeaient leur testament pour aller d’une ville à l’autre, que tu avais plus de chances de claquer éventré comme un con dans une guerre que comme un bienheureux dans ton pieu et que si tu échappais de peu à 10 morts violentes et injustes, tu te faisais toujours rattraper par la peste, le choléra ou un bûcher inquisitorial, que les mecs à cheveux blancs étaient un sujet de curiosité...
      Bref, que nous avions un ressenti de l’insécurité complètement aberrant par rapport à la réalité de nos vies bien pépères et tranquilles.

    • Sur la question de la restitution télévisuelle de la violence réelle, outre les développements consécutifs au post d’@odilon,
      http://seenthis.net/messages/148676,

      je préconise la lecture de cet article de Télérama de novembre 2011, relayé par @thibnton, montrant bien l’exploitation récente par les médias de la dramaturgie télégénique des victimes, comme matière première de contenu, comme support de spectacle...
      http://seenthis.net/messages/43084

    • @monolecte : Françoise Simpère rejoint ton propos, ici
      http://fsimpere.over-blog.com/article-oublier-les-infos-et-sortir-voir-des-gens-118489364.html

      La violence à jet continu rend effrayé, résigné, voire dépressif. C’est pain béni pour les maniaques du contrôle social. Quand la vie est présentée comme un danger permanent, les peuples ne se révoltent plus, ils veulent un sauveur et des lois pour tout baliser. C’est pourquoi je ne peux m’empêcher de penser que ce matraquage incessant de nouvelles démoralisantes (ça ne veut pas dire qu’elles sont fausses, ça veut dire qu’elles occultent les faits positifs qui pourraient donner de l’espoir et dynamiser les gens) ce matraquage, donc, n’a rien d’innocent ni de fortuit.

    • « Un certain ressenti »... cela fait penser à la manière dont avait été niée la baisse du pouvoir d’achat les classes populaires ces dernières décennies, quand les médias parlaient d’un « certain ressenti de la baisse du pouvoir d’achat ». Maintenant, nous savons que ce ressenti est justifié.
      À l’inverse, il y a un « certain ressenti de l’insécurité » qui est cultivé par les mêmes médias depuis des années et dont il s’avère, à l’usage, qu’il s’agit plus d’une construction que d’une réalité objective.

      À se demander s’il ne s’agit pas des deux faces de la même pièce.

  • Pour une révolution pédagogique
    http://jlvdl.over-blog.com/pages/Sommaire_du_livre-2159402.html

    Il me paraît évident que notre #école, au service d’une société où fleurit l’injustice, finira toujours par recueillir les fruits de son impuissance à changer le monde suite à la dégradation sociale engendrée […].
    Si des avancées ont vu le jour […], l’école reste pour nombre d’#enfants génératrice de violence alors qu’elle se devrait d’être un milieu protégé et protégeant y compris dans les périodes de régressions sociales. […]
    Du fait des difficultés sociales, une pression persiste sur l’école. L’enseignant victime de ces pressions se retrouve le plus souvent seul face à son groupe classe et incarne face à des élèves, victimes eux-mêmes, le poids de l’institution. Rompre avec cette image, sortir du mécanisme infernal d’une pédagogie frontale, s’affranchir d’une gestion autoritariste de la classe restent les voies à baliser afin de mieux pouvoir les parcourir. […]
    Ce que les #enseignants dans leur majorité apprennent avant tout aux enfants bien avant le calcul et la syntaxe, c’est la soumission à l’autorité. […]
    La clef de voûte du nouvel édifice à élaborer sera la notion de #coopération, ce qui implique sans doute une véritable révolution pédagogique.

    Un livre de Jean-Luc VAN DER LINDEN (éditions L’Harmattan, 2009)
    http://www.youscribe.com/catalogue/livres/education/sciences-de-l-education/pour-une-revolution-pedagogique-164037

    #éducation #non_violence #Freinet #pédagogie