• Faisons un dernier point sur l’actualité de ce mardi 9 avril :

    #CLIMAT Pour la première fois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne un Etat, la Suisse, pour son inaction face au changement climatique.

    #NUCLEAIRE Avec 340 voix pour et 173 contre, l’Assemblée nationale a approuvé le projet contesté de fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN). Le texte devrait être définitivement approuvé par le Parlement dans la nuit, après un ultime vote au Sénat.

    #FOOT La passe de deux pour les Bleues. Après l’Irlande vendredi soir, la France enchaîne sur une nouvelle victoire contre la Suède (1-0), lors du deuxième match des éliminatoires pour l’Euro 2025.

    #FOOT C’était le début des quarts de finale aller de la Ligue des champions, et on ne s’est pas ennuyés : 3-3 entre le Real Madrid et Manchester City ; 2-2 entre Arsenal et le Bayern Munich. Place au PSG ce mercredi soir face au FC Barcelone.

  • Faisons un nouveau rappel des principaux titres :
    #NUCLEAIRE 340 voix pour, 173 contre. L’Assemblée nationale a approuvé en fin d’après-midi le projet contestée de fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN). Le texte doit maintenant être définitivement approuvé par le Parlement, dans la soirée, après un ultime vote au Sénat.
    #CLIMAT Pour la première fois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne un Etat, la Suisse, pour son inaction face au changement climatique.
    #FOOT Objectif passe de deux pour les Bleues. Après l’Irlande vendredi, l’Equipe de France féminine affronte la Suède en ce moment, à l’occasion de la deuxième journée de qualifications pour le prochain Euro. 0-0 à la pause.

  • Calaméo - Yves Lenoir - L’OMS et les dégâts des radiations
    https://www.calameo.com/books/0025223115a96f6f290a3

    Yves LENOIR De l’indifférence au déni : l’OMS et les dégâts des radiations (1946-2006)

    DaNs La NuIT du 26 avril 1986 le bloc n° 4 de la centrale atomique de Tchernobyl a explosé. Le cœur nucléaire a pris feu. Il fallut dix jours d’efforts pour venir à bout de l’incendie.
    Chaque heure qui passait, une quantité de produits de fission de périodes longues équivalant à une explosion atomique de type Hiroshima ou Naga- saki était projetée dans l’atmosphère, mêlée aux gaz de la combustion.
    Jamais une telle catastrophe n’avait été imaginée, une catastrophe analogue à ce que laisserait dans l’environnement les retombées d’une bataille atomique de grande envergure : plusieurs centaines de milliers de kilomètres carrés plus contaminés que les sites des tests atomiques de Bikini, de Moruroa, du Nevada ou du Kazakhstan...
    Le 5 septembre 2005, l’aIEa diffusa un communiqué annonçant la publication d’un rapport sur le bilan définitif (sic) officiel de l’ac- cident, tel qu’établi par une instance ad hoc instituée par l’ONu en février 2003, le Chernobyl Forum. L’OMs avait été chargée d’endosser les résultats des études des conséquences sur la santé. Les chiffres à retenir, placés en exergue : 50 décès à court terme du fait d’irradiations aiguës et 4 000 cancers mortels probables dans les décennies futures. En clair, moins que le bilan, morts et blessés, de quelques heures ou jours de circulations routière dans l’ex-uRss !
    un miracle ? Non, l’OMs a ainsi assumé son parti-pris originel pour l’entrée, puis le maintien, de l’humanité dans l’âge de l’énergie atomique. C’est ce que démontre dans ces pages l’auteur, Yves Lenoir, au terme de recherches menées depuis plus de dix ans sur les relations entre les institutions médicales et la radioactivité .
    Le gouffre séparant ce « bilan » labellisé ONu et, singulièrement, OMs de la réalité ne relève pas d’une quelconque controverse scientifique. Car il est le produit de l’histoire, d’un enchaînement culturel et politique.
    L’important, ce n’est pas de croire ou de préjuger, mais de comprendre.
    Yves LENOIR, La Comédie atomique, La Découverte, 2016
    dessin de couverture : Gaël Gittard
    10 € - Livret édité au profit d’ETB Belrad ISBN - 2-7552-0022-7

    Un tirage de 1000 exemplaires sera réalisé avant le 26 avril.
    #nucléaire #OMS

  • Le nucléaire imaginé - Ange Pottin - Éditions La Découverte
    https://www.editionsladecouverte.fr/le_nucleaire_imagine-9782348081101

    Pour tenter de la faire renaître, ses promoteurs s’appuient sur un ancien et puissant imaginaire : celui d’une technologie « sans la Terre », capable de libérer l’expansion économique de ses conditions matérielles.
    Ce nucléaire imaginé – apparu dans l’après-guerre chez des ingénieurs grisés par un nationalisme technologique, entretenu par des économistes soucieux de croissance et de compétitivité, relayé dans les arènes internationales pour y vendre et y défendre des marchandises contestées – a mobilisé et justifié la production en masse de machines, de matériaux, de résidus et d’installations contaminées.
    Le nucléaire imaginé est exemplaire d’une contradiction qui traverse plus généralement le capitalisme industriel : en promettant l’indépendance vis-à-vis de la Terre, il étend sans cesse sa pesante emprise terrestre. L’héritage qu’il nous lègue est encombrant : une infrastructure colossale et toxique qu’il faudra bien, un jour ou l’autre, démanteler.

    #nucléaire #imaginaire #sans_la_terre

  • Une sécheresse critique s’installe durablement dans le bassin méditerranéen

    Du Maghreb à l’Italie, en passant par l’Algarve, dans le sud du Portugal, toute la côte est de l’Espagne, les Baléares, l’extrême sud de la France, la Sicile, la Sardaigne, Malte et jusqu’en Crète, le constat s’impose : la situation actuelle ne relève pas d’un épisode exceptionnel lié aux températures record – même si les trois derniers mois se distinguent comme l’hiver le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale –, mais d’un phénomène durable.

    [...]

    Après les températures extrêmement élevées qui ont marqué l’année 2023, 2024 débute dans des « conditions critiques » de #sécheresse dans le bassin méditerranéen, observent les scientifiques du Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC, selon son acronyme anglais) dans un rapport sur ce phénomène publié le 20 février. En s’appuyant sur les indicateurs de leur Observatoire européen de la sécheresse, fondé sur l’exploitation des images satellites du programme européen Copernicus, ils évoquent même un état d’alerte pour le sud et l’est de l’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce et de la Turquie. Globalement, tout l’ouest du bassin méditerranéen est frappé de plein fouet. Le JRC insiste sur l’extrême gravité de la situation au Maghreb.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/une-secheresse-critique-s-installe-dans-le-bassin-mediterraneen_6222655_3244

    https://justpaste.it/e1up1

    #eau #Méditerranée

    • Face à un déficit en eau historique, « on risque de voir l’agriculture sicilienne mourir »
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/face-a-un-deficit-en-eau-historique-on-risque-de-voir-l-agriculture-sicilien

      L’île italienne souffre d’un déficit pluviométrique depuis plus de six mois. Le manque d’eau est tel qu’il menace la survie économique de nombreuses exploitations agricoles. Des orangeraies aux élevages bovins, la Sicile fait face à un « désastre annoncé ».
      Par Allan Kaval (Lentini et Raguse (Italie), envoyé spécial)

      Au bord du chemin poudreux, les orangers ont soif. Leurs feuilles sont flétries et leurs fruits, minuscules. Alessandro Scire, producteur d’agrumes dans la plaine de Catane comme son père et son grand-père avant lui, sort son couteau suisse et coupe une petite orange gorgée de sucre, de la taille d’une mandarine. Elle a beau être délicieuse, elle serait invendable. Le manque d’eau, sévère en cette fin d’hiver sicilien, a engendré des fruits nains, de taille non conforme aux calibres de commercialisation et aux habitudes des consommateurs, mettant en péril toute la filière des agrumes.

      Legs de la période islamique de l’île, entre les IXe et XIe siècles, exploités massivement au XIXe siècle à destination des marins pour éloigner le scorbut, bientôt exportés à travers le monde et faisant la fortune de premiers mafieux, les orangers, citronniers et mandariniers siciliens plongent leurs racines dans les profondeurs de l’histoire insulaire. Leur avenir est désormais menacé alors que la région affronte la pire #sécheresse_hivernale depuis que les mesures météorologiques ont commencé à être prises, en 1921.

      « Nous sommes en colère et émotionnellement éprouvés mais il n’y a rien à faire contre les forces de la nature », déplore, amer, M. Scire, 42 ans, propriétaire de 80 hectares d’orangers, soit environ 40 000 arbres dans une exploitation voisine. « C’est un désastre qui avance et avance et avance… » Les oranges seront probablement abandonnées sur l’arbre. Trop petites pour le commerce, elles pourraient intéresser les industries de transformation, mais selon l’agriculteur, les prix d’achat qu’ils imposent seraient inférieurs aux coûts de production. Les fruits continueront alors à peser sur les branches et à affaiblir l’oranger. De fait, la question n’est plus tant de savoir comment limiter les dégâts pour la récolte de cette année, mais bien de savoir comment les arbres vont survivre à l’été.

      https://justpaste.it/ea6ep

      #agriculture #Sicile

    • Le nord-est de l’Italie subit une sécheresse précoce
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/27/le-nord-est-de-l-italie-frappe-par-une-secheresse-precoce_6163533_3244.html

      Par Olivier Bonnel (Rome, correspondance), le 27 février 2023
      Canaux asséchés à Venise, pénurie d’eau potable… la région connaît une sécheresse persistante, de Venise au Piémont. Le ministre de l’environnement a même mis en garde contre de possibles rationnements.

      Des gondoles échouées dans des canaux asséchés à Venise… L’image, spectaculaire, a beaucoup circulé. Causé par les marées basses qui touchent la ville en cette saison et accentué par les hautes pressions anticycloniques auxquelles les Vénitiens sont habitués, le phénomène n’est pourtant pas lié à la sécheresse persistante qui touche le nord-est de l’Italie.

      [...]

      Selon les relevés pluviométriques de l’agence régionale de prévention et de protection de l’environnement, il est tombé seulement 0,5 millimètre de pluie en Vénétie au cours des quinze premiers jours de février, alors que la moyenne saisonnière est d’ordinaire de 60 millimètres.


      Marée basse à Venise (Italie), le 18 février 2023. LUIGI COSTANTINI/AP


      Le pont de la Becca, sur le fleuve Pô, non loin de Linarolo (Italie), le 21 février 2023. PIERO CRUCIATTI/AFP

      https://justpaste.it/e743c

    • En 2023, une sécheresse sans fin dans les Pyrénées-Orientales
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/29/en-2023-une-secheresse-sans-fin-dans-les-pyrenees-orientales_6208256_3244.ht

      Fin décembre, l’aquifère de la plaine du Roussillon reste « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas ». Une situation préoccupante, qui fragilise notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.
      Par Stéphane Foucart, le 29 décembre 2023


      La retenue de Vinça, dans les Pyrénées-Orientales, le 9 décembre 2023. ED JONES/AFP

      Dans les Pyrénées-Orientales, l’année s’achève comme elle a commencé : sans pluie. Selon les données provisoires de Météo-France, le département a connu une sécheresse record, plus sévère encore que celle de 2022 – année qui avait été déjà la moins arrosée de l’histoire des relevés. Ce déficit de précipitations est une caractéristique forte de la Catalogne française, où il n’y a pas eu de températures plus inhabituellement élevées que dans le reste du territoire français.

      « Sur l’ensemble du département, le bilan des précipitations est catastrophique, avec des stations qui ont souvent cumulé la moitié, voire moins, des niveaux normaux », précise Tristan Amm, prévisionniste à Météo-France. A Perpignan, par exemple, le cumul de pluies atteint 250 millimètres (mm), soit près de 20 % de moins que le record de 2022, à 305 mm de cumul. « Pour donner une idée de ce que cela représente, il faut savoir que la moyenne 1991-2020 se situe à 571 mm de cumul par an sur Perpignan, détaille M. Amm. Le record de précipitations sur la ville a vu un cumul de 222 mm en une seule journée, le 12 novembre 1999. » Soit presque autant en vingt-quatre heures que sur l’ensemble de l’année écoulée…

      Un « rail des dépressions »

      Même les pluies exceptionnelles de l’automne n’ont pas profité à la plaine du Roussillon et au massif des Aspres. « Entre mi-octobre et mi-novembre, la France a été balayée par une succession quasi ininterrompue de passages pluvieux, favorisée par un “rail des dépressions” sur le proche Atlantique (…), explique Météo-France, dans son bilan provisoire. Jamais de telles quantités de pluies n’avaient été mesurées en trente jours consécutifs, à l’échelle du pays. Localement, les cumuls ont approché 900 mm dans le Massif central, 800 mm dans les Vosges, 500 mm dans le Pas-de-Calais, 400 mm en Poitou-Charentes, alors qu’ils n’ont pas dépassé 25 mm à Perpignan. »

      Au 1er décembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), constatait dans son bulletin que l’aquifère de la plaine du Roussillon était toujours « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas » et que « la recharge ne sembl[ait] pas avoir débuté ». En tout état de cause, l’année à venir sera elle aussi marquée par les difficultés, en particulier pour le secteur agricole, dominé dans le département par l’arboriculture et la viticulture. « Il semble difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves des nappes du Roussillon d’ici au printemps 2024 », note le BRGM.

      L’une des questions posées par ces deux années de sécheresse est celle du lien avec le changement climatique – et donc la possibilité de voir l’aridité devenir structurelle dans la région. « Les modèles climatiques ont du mal à simuler ce qui pourrait se produire dans l’avenir à d’aussi petites échelles que celle d’un département, explique M. Amm. Mais on a de bonnes raisons de penser que le réchauffement va rendre plus probables des sécheresses plus intenses et plus longues, mais aussi des épisodes de précipitations extrêmes. » Une oscillation entre extrêmes qui est, déjà, l’une des caractéristiques climatiques des contreforts méditerranéens des Pyrénées.

      Fort Impact sur la viticulture et l’élevage

      Le tourisme et l’agriculture font partie des secteurs les plus touchés. « Nous sommes depuis deux ans dans une situation extrêmement compliquée, avec des rendements faibles dans la plupart des secteurs, mais surtout dans les cultures non irriguées, résume Bruno Vila, arboriculteur et responsable local de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. En particulier, la viticulture est très touchée ; la situation étant aggravée par l’état du marché. L’élevage est aussi énormément affecté : sur le département, nous avons beaucoup de fermes extensives autonomes en fourrage. La sécheresse a fortement réduit les réserves et, dès janvier, les exploitants devront acheter du fourrage pour nourrir leur cheptel. »

      Durant le printemps, les milieux agricoles ont affronté des associations écologistes désireuses de voir restreint le pompage dans les rivières, menacées d’assèchement. Le débit réservé de la Têt, par exemple, a été au centre de nombreuses polémiques arbitrées par la préfecture.

      « Tout au long de l’année, nous avons dû discuter avec tous les acteurs du territoire, pour fixer des niveaux de restrictions que nous pouvions imposer à tel ou tel, sans mettre en péril la survie économique des activités, explique-t-on à la préfecture. Nous avons aussi accéléré la mise en place des mesures d’adaptation, telle la récupération des eaux usées pour certains usages comme l’arrosage ou le nettoyage de la voirie… Il y a aujourd’hui sept stations d’épuration habilitées, dans le département. »

      Les restrictions d’usage ont aussi été l’occasion d’inciter les secteurs économiques à investir dans des infrastructures et des systèmes moins gourmands en eau. « Pour l’agriculture, nous avons par exemple modulé les restrictions en fonction des systèmes d’irrigation, en favorisant les plus économes comme le goutte-à-goutte, précise-t-on à la préfecture. Nous avons aussi incité les campings et les hôtels à mettre en place des systèmes de récupération des eaux de lavage de filtre de piscine, de manière que chaque litre d’eau serve deux fois. »

    • Stress hydrique : comment la vallée du Rhône fait face
      https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous/article/2023/12/11/stress-hydrique-comment-l-auvergne-rhone-alpes-fait-face_6205214_6065879.htm

      Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent le bassin rhodanien dans une situation climatique préoccupante.
      Par Richard Schittly (Lyon, correspondant), le 11 décembre 2023.

      C’est arrivé sans prévenir. Le 27 juillet 2022, dans le petit village de Clansayes, dans le sud du département de la Drôme. D’un coup, plus rien n’est sorti des robinets. Une coupure soudaine, généralisée. « Vous vous levez le matin et il n’y a plus d’eau du tout. Vous ne comprenez pas tout de suite ce qui arrive », raconte Maryannick Garin, maire du village de 600 habitants. Rupture de canalisation ? Beaucoup plus grave. En cherchant l’origine de la coupure, la municipalité se rend compte que le niveau de la nappe phréatique a trop baissé à cause de la sécheresse qui dure depuis des mois. Les pompes ne parviennent plus à puiser dans la source qui alimente depuis toujours la commune.
      « C’est un choc énorme. On se sent vulnérable, tout le monde comprend à quel point l’eau est précieuse », témoigne l’élu, (...)

      La hausse des températures va nécessiter de modifier le fonctionnement des quatre centrales nucléaires situées sur les rives du fleuve et de leurs dix-huit réacteurs. Objectif : limiter les rejets d’eau des circuits de refroidissement en périodes trop chaudes. Le ralentissement de la production l’été doit notamment concerner les trois centrales qui fonctionnent en circuit ouvert. Cette seule question des centrales nucléaires donne la mesure des efforts à accomplir : passer en circuit fermé deux centrales nucléaires suppose des travaux d’un coût d’un milliard d’euros.

      https://justpaste.it/edhxo

      #nucléaire

      Au Maroc...
      https://seenthis.net/messages/1038678

      edit 37,2° à Agadir le 7 mars 2023
      https://seenthis.net/messages/1046464
      c’était déjà le cas en février
      https://seenthis.net/messages/1041773

      #canicule #climat #désertification

  • Centrale nucléaire du Blayais : pour Stéphane Lhomme, le projet d’EPR2 relève d’une « agitation ridicule »
    https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/centrale-nucleaire-du-blayais-pour-stephane-lhomme-le-projet-d-epr2-releve-

    On nous avait dit qu’une fois que ces réacteurs seraient amortis, ils produiraient une électricité quasiment gratuite. Mais en réalité, au moment où on y arrive, on s’aperçoit qu’au contraire, les tarifs de l’électricité nucléaire sont en train de s’envoler. Je suis certain qu’il n’y aura jamais d’EPR dans le Blayais, et que le nucléaire disparaîtra avec la fermeture des réacteurs actuels.

    #nucléaire #EPR

  • Sûreté nucléaire : l’Assemblée repousse une motion de rejet au projet controversé de fusion ASN-IRSN | Connaissances des énergies
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/surete-nucleaire-lassemblee-repousse-une-motion-de-rejet-au

    AFP parue le 11 mars 2024 - 20h14

    La réforme de la sûreté nucléaire fait l’objet de nouveaux débats lundi à l’Assemblée nationale , qui a repoussé une motion de rejet au projet controversé du gouvernement de fusion entre l’ASN, gendarme du nucléaire, et l’IRSN, expert technique .

    (...)

    Mais le camp présidentiel, qui a battu le rappel des troupes, a passé confortablement ce premier obstacle, la motion étant repoussée par 185 voix contre 83. Les députés de la majorité présidentielle ont voté contre, tout comme les groupes RN et LR. La gauche et le groupe Liot ont voté pour.

    (...)

    L’examen du projet de loi, et des plus de 350 amendements déposés, est inscrit jusqu’à mercredi à l’ordre du jour de l’Assemblée.

    (...)

  • Catastrophe nucléaire : les populations sacrifiées
    Visio-conférence avec Bruno CHAREYRON et Akiko MORIMATSU
    Samedi 30 mars 2024 à 14h
    Organisée par Nos Voisins Lointains 3.11

    Sur inscription :
    NVL | Framaforms.org
    https://framaforms.org/nvl-1707062468

    Deux sujets principaux seront discutés dans cette conférence : la contamination de
    l’environnement par les radiations, et la violation des droits humains.
    Le discours officiel est que l’être humain peut cohabiter avec les radiations. La responsabilité de la radioprotection est désormais transférée de l’État aux individus.
    Chacun doit se débrouiller dans un environnement contaminé selon le principe de « résilience » individuelle.
    Dans ce contexte, il nous semble important de revenir sur le terrain et d’écouter les voix des victimes. Ce sont des voix de résistance et non de résilience.
    Après la diffusion d’une courte vidéo d’extraits de témoignages, nous bénéficierons des interventions en direct de Bruno Chareyron (conseiller scientifique de la CRIIRAD) et d’Akiko Morimatsu (coprésidente de la coordination nationale des plaignants en procès contre TEPCO et l’État Japonais). Mme Morimatsu a également plaidé auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour leur droit fondamental à vivre avec leur famille dans un environnement sain. Un temps d’échanges avec les intervenants sera enfin proposé.

    #nucléaire #Fukushima

  • Biden’s Armageddon Moment : When Nuclear Detonation Seemed Possible in Ukraine
    https://www.nytimes.com/2024/03/09/us/politics/biden-nuclear-russia-ukraine.html

    It was Oct. 6, 2022, but what they heard instead that evening was a disturbing message that — though Mr. Biden didn’t say so — came straight from highly classified intercepted communications he had recently been briefed about, suggesting that President Vladimir V. Putin’s threats to use a nuclear weapon in Ukraine might be turning into an operational plan.

    [...]

    The intercepts revealed that for the first time since the war in Ukraine had broken out, there were frequent conversations within the Russian military about reaching into the nuclear arsenal. Some were just “various forms of chatter,” one official said. But others involved the units that would be responsible for moving or deploying the weapons. The most alarming of the intercepts revealed that one of the most senior Russian military commanders was explicitly discussing the logistics of detonating a weapon on the battlefield.

    Fortunately, Mr. Biden was told in his briefings, there was no evidence of weapons being moved. But soon the C.I.A. was warning that, under a singular scenario in which Ukrainian forces decimated Russian defensive lines and looked as if they might try to retake Crimea — a possibility that seemed imaginable that fall — the likelihood of nuclear use might rise to 50 percent or even higher. That “got everyone’s attention fast,” said an official involved in the discussions.

    [...]

    “It’s the nuclear paradox,” Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff until he retired in September, told me over dinner last summer at his official quarters above the Potomac River, recalling the warnings he had issued in the Situation Room.

    He added: “The more successful the Ukrainians are at ousting the Russian invasion, the more likely Putin is to threaten to use a bomb — or reach for it.”

    [...]

    Though the crisis passed, and Russia now appears to have gained an upper hand on the battlefield as Ukraine runs low on ammunition, almost all of the officials described those weeks as a glimpse of a terrifying new era in which nuclear weapons were back at the center of superpower competition.

    While news that Russia was considering using a nuclear weapon became public at the time, the interviews underscored that the worries at the White House and the Pentagon ran far deeper than were acknowledged then, and that extensive efforts were made to prepare for the possibility. When Mr. Biden mused aloud that evening that “I don’t think there’s any such thing as the ability to easily” make use of “a tactical nuclear weapon and not end up with Armageddon,” he was reflecting urgent preparations being made for a U.S. reaction.

    [...]

    Yet as was made clear in Mr. Biden’s “Armageddon speech” — as White House officials came to call it — no one knew what kind of nuclear demonstration Mr. Putin had in mind. Some believed that the public warnings Russia was making that Ukraine was preparing to use a giant “dirty bomb,” a weapon that spews radiological waste, was a pretext for a pre-emptive nuclear strike.

    The wargaming at the Pentagon and at think tanks around Washington imagined that Mr. Putin’s use of a tactical weapon — perhaps followed by a threat to detonate more — could come in a variety of circumstances. One simulation envisioned a successful Ukrainian counteroffensive that imperiled Mr. Putin’s hold on Crimea. Another involved a demand from Moscow that the West halt all military support for the Ukrainians: no more tanks, no more missiles, no more ammunition. The aim would be to split NATO; in the tabletop simulation I was permitted to observe, the detonation served that purpose.

    To forestall nuclear use, in the days around Mr. Biden’s fund-raiser appearance Secretary of State Antony J. Blinken called his Russian counterpart, as did Defense Secretary Lloyd J. Austin III and the national security adviser, Jake Sullivan. Germany’s chancellor, Olaf Scholz, was going on a planned visit to Beijing; he was prepped to brief Xi Jinping, China’s president, about the intelligence and urge him to make both public and private statements to Russia warning that there was no place in the Ukraine conflict for the use of nuclear weapons. Mr. Xi made the public statement; it is unclear what, if anything, he signaled in private.

    Mr. Biden, meanwhile, sent a message to Mr. Putin that they had to set up an urgent meeting of emissaries. Mr. Putin sent Sergei Naryshkin, head of the S.V.R., the Russian foreign intelligence service that had pulled off the Solar Winds attack, an ingenious cyberattack that had struck a wide swath of U.S. government departments and corporate America. Mr. Biden chose William J. Burns, the C.I.A. director and former U.S. ambassador to Russia, who is now his go-to troubleshooter for a variety of the toughest national security problems, most recently getting a temporary cease-fire and the release of hostages held by Hamas.

    Mr. Burns told me that the two men saw each other on a mid-November day in 2022. But while Mr. Burns arrived to warn what would befall Russia if it used a nuclear weapon, Mr. Naryshkin apparently thought the C.I.A. director had been sent to negotiate an armistice agreement that would end the war. He told Mr. Burns that any such negotiation had to begin with an understanding that Russia would get to keep any land that was currently under its control.

    It took some time for Mr. Burns to disabuse Mr. Naryshkin of the idea that the United States was ready to trade away Ukrainian territory for peace. Finally, they turned to the topic Mr. Burns had traveled around the world to discuss: what the United States and its allies were prepared to do to Russia if Mr. Putin made good on his nuclear threats.

    “I made it clear,” Mr. Burns later recalled from his seventh-floor office at the C.I.A., that “there would be clear consequences for Russia.” Just how specific Mr. Burns was about the nature of the American response was left murky by American officials. He wanted to be detailed enough to deter a Russian attack, but avoid telegraphing Mr. Biden’s exact reaction.

    #ukraine #nucléaire

  • France : #Tricastin : 4 fois trop d’#hydrocarbures dans l’eau

    Publié le 22 février 2024, un très discret et très succin communiqué d’#EDF annonce sans le dire une #pollution du #Rhône. Un dépassement des concentrations en hydrocarbures dans les rejets de la #centrale_nucléaire du Tricastin (#Drôme) a été mesuré il y a 2 mois. L’industriel ne précise pas l’origine de cette pollution qui est pourtant révélatrice de dysfonctionnements sur le site.

    "Défaut ponctuel d’exploitation", c’est l’explication "la plus probable" selon EDF. L’industriel semble accorder bien peu d’importance au fait d’avoir très largement dépassé ses autorisations de #rejets dans l’environnement. En effet, un taux de 46.6 mg/l a été mesuré fin décembre 2023 dans les rejets de l’installation, alors que la limite est fixée à 10 mg/l. Plus de 4 fois la concentration maximale autorisée.

    Les eaux provenant des zones industrielles du site (comme la salle des machines par exemple) sont susceptibles d’être polluées par des hydrocarbures (#huiles, #pétrole et #dérivés). Elles passent par un système appelé #déshuileur : par un procédé de décantation dans des bassins, les hydrocarbures - qui restent en surface - sont séparés de l’eau avant qu’elle ne soit rejetée dans le milieu naturel (en l’occurrence le Rhône pour la centrale du Tricastin). Quand EDF parle de mesure en sortie de déshuileur, c’est donc bien après le procédé de (soi-disant) dépollution et avant le rejet dans l’environnement. Mais pour qui ne connaît pas le fonctionnement des installations, il n’est pas évident de saisir qu’il s’agit bien d’une pollution.

    Malgré le peu de lignes accordées à la description des faits, EDF prend soin de préciser dans son communiqué qu’il n’y a aucun impact pour l’environnement. Pourtant, ponctuel ou pas, tout déversement de produit chimique dans la nature est une pollution, une altération du milieu naturel qui vient s’ajouter à tous les précédents. Peut-être pour appuyer un peu plus sur le caractère "sans gravité", EDF annonce que les faits sont classés au plus bas niveau de l’échelle INES [1], l’échelle des incidents nucléaires. Sans préciser qu’elle est utilisée uniquement pour les faits qui impliquent de la radioactivité. Ce qui n’est pas le cas de cette pollution chimique. Il est donc normal que l’incident en question ne soit pas classé sur l’échelle INES : il n’a rien à y faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est sans gravité ou sans conséquences.

    Outre le communiqué laconique de l’industriel et son annonce plus que tardive (2 mois après les faits), outre l’art du discourt qui élude toute mention de pollution et ne favorise pas - loin de là - une compréhension des faits, la fréquence des mesures et la surveillance des installations posent questions.

    Que des mesures ne soient faites qu’une fois par mois, est-ce suffisant quand il s’agit de surveiller ce qui est déversé dans l’environnement ? Comment l’exploitant peut-il détecter - et encore mieux, stopper - des rejets qui ne respectent pas les limites fixées pour leurs teneurs en substances chimiques ? Comment, avec un prélèvement tous les 30 jours, détecter des dysfonctionnements du système de dépollution des eaux et réagir à temps pour épargner l’environnement ?
    Surveiller de près le fonctionnement du dispositif anti-pollution, l’entretenir et le nettoyer régulièrement pourrait éventuellement venir contre-carrer des prélèvements et des analyses trop peu fréquents. De même, débusquer les fuites d’huiles et agir dès que l’une d’elle est détectée pourrait aussi renforcer la prévention et la lutte contre les pollutions générées par le site industriel. En d’autres termes, surveiller plus et mieux les équipements pour éviter et résoudre au plus tôt les "défauts d’exploitation". Mais manifestement, ce n’est pas comme ça marche à la centrale EDF du Tricastin.

    Cet incident, déclaré aux autorités car significatif pour l’environnement [2], montre très clairement que le fonctionnement de l’installation et l’organisation d’EDF ne permettent pas de prévenir les pollutions ni de préserver le milieu naturel. Et malheureusement, le cas du Tricastin n’est pas isolé, pour preuve les nombreuses déclarations de dépassement des limites autorisées dans les rejets liquides des centrales nucléaires (voir notre cartEau). EDF est loin, très loin de se donner les moyens de limiter la casse environnementale produite par son activité industrielle.
    Ce que dit EDF :

    Evénements significatifs de décembre 2023

    Publié le 22/02/2024

    Les évènements significatifs suivants ont été déclarés au niveau 0 en dessous de l’échelle INES à l’Autorité de sûreté nucléaire. Ils n’ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.

    29 décembre 2023, événement significatif environnement

    Conformément à la réglementation, les équipes réalisent un prélèvement mensuel afin d’analyser la quantité d’hydrocarbures en sortie du déshuileur. Le résultat est de 46,6 mg/l pour une limite autorisée de 10 mg/l. Les analyses effectuées en janvier 2024 ne montrent pas de dépassement. Un défaut ponctuel d’exploitation est la cause la plus probable.

    https://www.edf.fr/la-centrale-nucleaire-du-tricastin/les-actualites-de-la-centrale-nucleaire-du-tricastin/evenements-significatifs-de-decembre-2023

    [1] INES : International nuclear and radiological event scale (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques) - Description et niveaux ici - https://www.asn.fr/Lexique/I/INES

    [2] Événements significatifs : incidents ou accidents présentant une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement. https://www.asn.fr/Lexique/E/Evenement-significatif En dessous des évènements significatifs, il y a les évènements dits « intéressants », et encore en dessous les « signaux faibles ». Un évènement catégorisé « significatif » est donc déjà « en haut de l’échelle » d’importance des évènements

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Tricastin-4-fois-trop-d-hydrocarbures-dans-l-eau

    #rivière #nucléaire #pollution_de_l'eau

  • Sezin Topçu, Catastrophes nucléaires et « normalisation » des zones contaminées, 2016
    https://sniadecki.wordpress.com/2024/03/02/topcu-normalisation

    La minimisation des impacts catastrophiques d’un accident nucléaire est en passe de devenir un grand classique de notre temps, et ce non seulement dans les pays où la présence d’installations nucléaires est importante, comme la France, ou dans les pays ayant déjà subi un accident, comme le Japon ou la Biélorussie, mais également dans les pays qui en sont dépourvus. Cette minimisation, qui semble s’imposer avec force, relève de la capacité de « résilience » des nucléaristes, c’est-à-dire des industriels, des Etats nucléaires, ainsi que de certaines instances de régulation, nationales comme internationales.

    […]

    Au delà des conséquences très graves sur la santé des populations, dont la démonstration ou la reconnaissance sont rendues difficiles en raison du temps de latence que nécessitent les maladies radio-induites pour se manifester, mais aussi du secret ou de la fabrique active d’ignorance qui souvent les entourent, un accident nucléaire signifie également le sacrifice de territoires tout entiers.

    I. Gérer l’ingérable.
    Naissance des « zones » comme outil managérial

    Des « zones d’exclusion » aux « zones d’évacuation »
    Le dispositif de zonage : une prise de risque à géométrie variable

    II. De Tchernobyl à Fukushima : des zones en mouvement

    Des zones évacuées aux terres à reconquérir
    Mesure de l’exposition humaine aux rayonnements ionisants produits par la radioactivité
    Le « casse-tête » des évacuations volontaires
    Les enjeux politiques et économiques de la normalisation des zones contaminées
    Des normes sanitaires anormales pour des zones à « normaliser »
    Les guides de « réhabilitation participative » : ou comment apprendre à vivre dans un monde contaminé

    III. Vers la disparition de « zones » dans l’après Fukushima ?

    De la gestion des dégâts matériels à l’administration de la psychologie sociale

    Conclusion

    #nucléaire #anti-nucléaire #critique_techno #catastrophe #accident_nucléaire #pollution #radioactivité #santé

  • #Agriculture : derrière les blablas macronistes, de nouveaux accords de libre échange en vue
    https://ricochets.cc/Agriculture-derriere-les-blablas-macronistes-de-nouveaux-accords-de-libre-

    Derrière les blablas, coup de com, rafistolages temporaires et cafouillages de la tyrannie macroniste, la France veut signer de nouveaux accords de libre échange de merde avec le Kenya et le Chili, tandis que les patrons de la FNSEA se gavent du pognon des cotisants du syndicat. Pour le pouvoir et son monde, les agriculteurs valent que dalle et sont voués à être remplacés par des robots et des travailleurs sous contraintes dans d’immenses exploitations gérées comme des firmes par des (...) #Les_Articles

    / Agriculture, #nucléaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.konbini.com/societe/macron-demission-macron-demission-le-president-hue-et-exfiltre-au-salon-de-
    https://reporterre.net/L-agro-industrie-compromet-le-renouvellement-des-generations
    https://reporterre.net/Macron-au-Salon-de-l-agriculture-le-chaos-et-toujours-pas-d-ecologie
    https://reporterre.net/Vendre-sa-ferme-un-rude-parcours-pour-les-agriculteurs
    https://reporterre.net/Agriculteurs-en-colere-Les-politiques-font-mourir-de-faim-ceux-qui-nourr
    https://reporterre.net/Pourquoi-les-agriculteurs-n-aiment-pas-trop-les-haies
    https://reporterre.net/En-pleine-crise-agricole-la-France-soutient-deux-nouveaux-accords-de-lib
    https://www.terrestres.org/2024/02/23/lere-de-la-monoculture-et-de-la-standardisation-conversation-sur-la-plan
    https://reporterre.net/Toujours-plus-industrielle-l-agriculture-francaise-coincee-dans-l-impass

  • Pourquoi les six premiers EPR2 vont coûter beaucoup plus que les 52 milliards d’euros prévus par EDF au départ
    https://www.usinenouvelle.com/article/pourquoi-les-six-premiers-epr2-vont-couter-beaucoup-plus-que-les-52-m

    EDF ne s’en vante pas. Mais en commission d’enquête du Sénat sur le prix de l’électricité, Xavier Ursat, son directeur exécutif chargé de la direction ingénierie et des projets de nouveau nucléaire, a bien été obligé d’en parler. Comme l’avait prévu un rapport d’expert en 2021, la construction des six premiers EPR2 va bel et bien coûter plus que les 51,7 milliards d’euros, arrondis à 52 milliards par l’Etat, calculés par EDF au moment où Emmanuel Macron devait décider de la relance d’un nouveau programme nucléaire en France. Une relance confirmée dans son discours sur la stratégie énergétique de Belfort le 10 février 2022. « Nous réalisons une nouvelle évaluation économique. Elle a conduit à un chiffre supérieur aux 52 milliards », a déclaré Xavier Ursat aux sénateurs. Ce qui, pour lui, « n’est pas très étonnant ».

    #paywall

    #epr #nucléaire #budget

  • Electricité : quatre fournisseurs s’allient pour des offres « plus vertes » et relancent le débat sur l’origine de l’énergie – La Tribune
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-quatre-fournisseurs-s-allient-pour-des-offres-plus-vertes-et-r

    EXCLUSIF. Quatre fournisseurs d’énergie (llek, Enercoop, Octopus Energy et Volterres) viennent de former un collectif afin de promouvoir des offres d’électricité « vraiment vertes », dans la jungle du marché de détail. Seulement voilà, leurs positions ne font pas l’unanimité dans le secteur. Au cœur du débat : le fonctionnement des garanties d’origine, ces certificats électroniques servant à prouver qu’une quantité donnée d’énergie renouvelable achetée par un opérateur a bien été produite pour approvisionner un client final.

    Certains fournisseurs d’énergie sont-ils plus vertueux que d’autres ? Alors que le nombre d’offres d’électricité « 100% verte et locale » a explosé ces dernières années, difficile pour le consommateur d’y voir clair au-delà des slogans. Et pour cause, la plupart de ces entreprises ne génèrent pas elles-mêmes le courant qu’elles commercialisent. Or, le système certifiant que l’électricité qu’elles achètent pour un client est bien renouvelable, appelé « garantie d’origine », suscite de vives critiques.

    #paywall

    • L’objectif sera notamment de faire « exister » le label « #VertVolt » de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), destiné à aider les consommateurs à choisir de l’électricité « verte » (sic). Celui-ci repose sur la notion d’ « achat conjoint » : en plus d’acquérir une garantie d’origine sur un marché virtuel, c’est-à-dire un document électronique servant à prouver qu’une quantité donnée d’énergie renouvelable a bien été produite (valant, par exemple, 5 euros le mégawattheure), le fournisseur paie directement auprès du producteur français le volume d’énergie associé à cette garantie d’origine, en plus de celle-ci (à 80 euros le mégawattheure, par exemple). Ce qui permet d’aboutir à une offre de « fourniture verte premium », se targue-t-on chez Enercoop, fondé entre autres par Greenpeace, la Nef et le réseau Biocoop.
      « L’idée est ainsi de ’’coller’’ ce certificat de traçabilité au parc qui l’a émis plutôt que de se limiter à une transaction financière, même si on ne peut pas identifier physiquement la provenance des électrons », explique l’un des membres du collectif. « Ce #label a été mis à mal par certains acteurs qui souhaitent pousser les garanties d’origine uniquement, sans achat conjoint », regrette-t-on chez Ilek.
      Et pour cause, aujourd’hui, le système autorise les opérateurs à se procurer séparément les garanties d’origine mises aux enchères et l’électricité, ce qui « s’apparente à du #greenwashing » selon le site de comparaison des offres Selectra. Concrètement, pour bénéficier de meilleurs tarifs, les fournisseurs peuvent acheter l’énergie sur les marchés de gros, essentiellement composés d’électricité #nucléaire en France et #fossile en Europe, et se procurer ensuite autant de garanties d’origine que la quantité consommée par leurs clients afin de « verdir » leurs offres, explique le courtier.

      https://archive.is/IyOo9

      #électricité #électricité_verte

  • France : Gravelines : Série noire à la centrale, 5 accidents en 5 semaines

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Gravelines-Serie-noire-a-la-centrale-5-accidents-en-5-sema

    Mi janvier 2024, plusieurs interventions sont en cours sur le réacteur 1 de la centrale #nucléaire de Gravelines (Nord), qui fonctionne à pleine puissance. En lançant ces opérations en même temps, EDF n’a pas anticipé que son réacteur serait privé de plusieurs systèmes qui doivent être pleinement fonctionnels. Manque d’analyse, mauvaise gestion et absence de vision globale, ce nouvel incident montre un sérieux défaut de compétences de l’exploitant nucléaire. Et il n’y a pas que sur le réacteur 1 que les problèmes se multiplient : c’est le 5ème accident déclaré par le site en à peine 5 semaines.

  • #Nucléaire : les déboires sans fin d’Hinkley Point révèlent le choix politique de détruire EDF | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/250124/nucleaire-les-deboires-sans-fin-d-hinkley-point-revelent-le-choix-politiqu

    Sept ans plus tard, le constat est là, implacable. Les salariés d’EDF avaient raison sur tout, sur la complexité du projet, sur le calendrier, sur les risques industriels et financiers.

    #EPR #privatisation

  • Nouveaux dérapages de coûts et de calendrier pour les #réacteurs_EPR anglais d’#EDF à la centrale d’Hinkley Point C
    https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/nouveaux-derapages-de-couts-et-de-calendrier-pour-les-reacteurs-epr-ang

    De nouveaux revers pour les EPR, fleuron du #nucléaire à la française. Le chantier du premier réacteur de nouvelle génération de la centrale d’#Hinkley_Point_C, en Angleterre, devrait connaître entre 2 et 4 ans de retard et un quasi doublement de la facture initiale. La mise en service du premier EPR d’Hinkley Point C est désormais repoussée d’au moins 2 ans, voire 4 ans, soit au mieux en « 2029 », voire « 2030 » ou « 2031 », a annoncé, mardi 23 janvier, le constructeur EDF.

    […] Plus long donc plus cher : le projet voit son coût désormais « évalué dans une fourchette entre 31 et 34 milliards de livres en valeur 2015 », a annoncé l’énergéticien, précisant que les coûts en valeur 2023 sont en cours d’estimation. Cela représente un surcoût de 6 à 8 milliards de livres (7 à 9,3 milliards d’euros) par rapport à la dernière révision qui remonte à 2022. EDF avait alors réévalué le projet à 25-26 milliards en livres 2015, contre 18 milliards estimés au début du projet en 2016. En outre, avec l’inflation, les coûts d’Hinkley Point pourraient encore gonfler, et EDF pourrait avoir à les supporter seul, faute de participation de son partenaire chinois CGN à des coûts supplémentaires.

  • La gravité de ce qui s’est produit est à peine croyable

    La personne censée surveiller et conduire l’installation #nucléaire exploitée par Ionisos à Pouzauges (Vendée) est partie, en pleine séance d’irradiation.
    Elle a quitté son poste, sans attendre la relève et sans prévenir personne.

    Son remplaçant a pris la relève 8 minutes plus tard. Heureusement, aucun dysfonctionnement n’est survenu durant la séance en cours.

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Ionisos-Une-usine-nucleaire-en-auto-gestion

  • Small modular nuclear reactors : a history of failure
    by Jim Green | Jan 17, 2024
    https://www.climateandcapitalmedia.com/small-modular-nuclear-reactors-a-history-of-failure

    Global hype around small reactor designs to replace fossil fuels is on the rise everywhere but few, if any, are likely to ever be built.

    Article intéressant qui passe en revue de très nombreuses annonces de projets de petits réacteurs nucléaires, pour conclure qu’en réalité, ils ne débouchent jamais sur des réalisations en raison de leur prix trop élevés. Même lorsque d’importantes subventions publiques sont proposées.
    #nucléaire #petits_réacteurs_modulaires #SMR

  • La Pieuvre nucléaire - Réseau Makhno – Editions du Monde libertaire, coll. Ici & maintenant, Paris, 185 p., 5 euros


    « Tout électrique, tout nucléaire », le slogan utilisé en pleine crise pétrolière en 1973 pour justifier le gigantesque plan Messmer est de nos jours ressorti par l’État nucléocrate afin de sauver le climat et de garantir l’indépendance énergétique.
    Ainsi, une filière qui produit 2 % de l’énergie apporterait une solution aux graves dégâts environnementaux et humains causés par le système capitaliste, qui tente de rendre « durable » l’accroissement du consumérisme et de la production à tout prix.
    Inaugurée le 6 août 1945 à Hiroshima, l’ère atomique a toujours présenté une réalité « duale », militaire et civile, combinant décisions autoritaires, secrets d’État et contrôle policier.
    Sa « durée de vie » affecte les générations qui devront vivre avec ses conséquences génétiques et surveiller les innombrables déchets radioactifs, lesquels s’entassent depuis les mines d’uranium jusqu’aux poubelles enfouies dans l’argile de Bure.
    Ce livre a pour objectif de fournir des informations que chacun pourra utiliser pour s’opposer aux mensonges d’État. Ses contributeurs, qui combattent depuis longtemps la pieuvre nucléaire, en éclairent les divers tentacules d’une façon simple et concrète.
    https://buff.ly/3tQkROh
    #nucléaire

  • # Le gouvernement veut délaisser les #énergies #renouvelables électriques au profit du #nucléaire

    Ce texte est une véritable bombe à plusieurs niveaux

    1-On dit clairement au monde : on s’en fout du climat, tout ce qu’on veut c’est relancer le nucléaire. C’est bien juste après la clôture de la cop28.
    2-RTE a dit plusieurs fois récemment que la relance du nucléaire c’était presque trop tard pour stopper le réchauffement climatique, faut surtout, dans l’urgence actuelle, tenter de sécuriser le parc nucléaire existant pour développer les ENR à côté (https://www.rte-france.com/actualites/bilan-previsionnel-transformation-systeme-electrique-2023-2035).
    RTE c’est un peu le corps d’ingénieure de l’état le plus respecté dans le monde de l’énergie par la qualité de son expertise et la pertinence de ses prévisions. Donc là on chie sur ce qu’ils ont pondu, on sent les bonnes habitudes prises pendant le covid (vous inquiétez pas, ça va passer)
    3- On vire TOUS les objectifs : réduction de CO2, production d’ENR...sauf qu’on s’est engagé au niveau européen (il me semble, j’en suis pas 100% sûr). Je n’imagine même pas le merdier politico-diplomatique que ça va foutre à l’échelle européenne.

    Je suis totalement estomaqué

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/le-gouvernement-veut-delaisser-les-energies-renouvelables-electriques-au-
    https://www.liberation.fr/resizer/LDMXyje8ds9FsOqnL_jubsH88tc=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3045x2605:3055x2615)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GW2BSH7FU5EVNA53OKKVV4S6DQ.jpg

    Sans doute peu confiant dans la capacité de l’#atome à diminuer la dépendance du pays aux hydrocarbures, l’exécutif affaiblit aussi l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre inscrit dans le code de l’énergie : il ne s’agirait désormais plus de « réduire » mais de « tendre vers une réduction de » ces émissions. Soit une vague obligation de moyens et non de résultats.

    • Il sait se défendre le bougre, il est habitué, mais aussi parce qu’il parle méga vite et fort. Et quand il y a une étude qui contredit : « je ne l’ai pas lu je ne peux rien en dire », ce qui peut à la fois être tout à son honneur contrairement aux éditorialistes qui parlent sur mille sujets qu’ils ne connaissent pas, et en même temps c’est bien pratique… (et quand on est un spécialiste de ce domaine, c’est quand même bizarre qu’il n’ait pas connaissance de certaines études importantes qui en parlent).

      On voit aussi encore, qu’il est totalement anti démocratique, technocrate, et qu’il est typiquement ingénieur à notre connaitre en réalité que son petit bout de spécialité, avec des affirmations sur la nature humaine etc qui sont en contradiction totale avec les savoirs actuels en anthropologie et sociologie. Ils parlent de la Chine et de la Russie, comme il aurait pu parler des Incas ou de l’empire Romain : en ne parlant QUE des énormes civilisations impériales et industrielles, comme si ça représentait toute l’humanité. Bah non il se trouve que la majorité de l’humanité + sur la majorité de l’histoire humaine, c’est une vie de paysannerie et de petites communautés… Les pays dont ils parlent ne sont qu’une infime minorité de l’histoire humaine et ils les prends à témoin comme étant l’exemple de sa démonstration que c’est ça la « nature humaine ».

      Il est totalement ridicule sur ce point, et c’est vraiment dommage qu’aucun des deux journalistes ne l’ait contredit sur ce point fondamental d’anthropologie…

      #Jean-Marc_Jancovici #Jade_Lindgaard #nucléaire #écologie #climat #réchauffement_climatique #carbone #démocratie

  • Petite chronique de la Françatomique – Avis de tempête sur le nucléaire | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/francois-vallet/blog/091223/petite-chronique-de-la-francatomique-avis-de-tempete-sur-le-nucleair

    La Françatomique prétend relancer l’industrie nucléaire militaro-civile sans avoir tiré toutes les conséquences des catastrophes passées ou évitées de justesse. La tempête qui s’est abattue début novembre sur l’ouest de la France est l’occasion de revenir sur les défauts récurrents des centrales nucléaires.

    « La tempête Ciaran a endommagé le réseau électrique dans le Cotentin, privant la centrale de Flamanville de sa ligne d’évacuation. Les deux réacteurs ont donc dû être îlotés. C’est-à-dire que leur puissance a été très rapidement réduite pour fournir de l’énergie au site sans faire appel aux diesels de secours. » ?

    Cet extrait d’un communiqué[1], publié le 3 novembre puis mis à jour le 9 novembre 2023 par la Société Française d’Énergie Nucléaire (Sfen)[2], n’a pas fait la une des médias. Pourtant, une centrale nucléaire qui perd son alimentation électrique nous fait courir un risque grave. Mais comme l’indique le titre du communiqué (« Tempête Ciaran : ilotage réussi des deux réacteurs de Flamanville »), la manœuvre de sauvegarde a réussi. Dès lors pourquoi s’intéresser à ce non-événement ? Et bien parce que l’histoire a montré que la perte de contrôle d’un réacteur nucléaire était possible et avait des conséquences dramatiques. Et parce que tous les enseignements n’ont pas été tirés des catastrophes passées ou évitées de justesse.

    (...)

    Le 8 août 1948, le port de Dielette, à proximité immédiate de la centrale de Flamanville, avait été submergé par des vagues de plus de 10 mètres.[8] Or, dans le rapport d’évaluation complémentaire de sûreté de la centrale, publié suite à la catastrophe de Fukushima, on peut lire que la « Cote Majorée de Sécurité pour les tranches 1 et 2 de Flamanville est donc aujourd’hui évaluée à 7,79 m NGF N. Ce niveau est retenu pour le dimensionnement des installations. [9] ».

    Le dimensionnement des ouvrages de protection contre les risques de submersion est donc basé sur une hypothèse démentie par les faits. Et ce n’est qu’un exemple qui montre que l’industrie nucléaire est bien loin d’avoir pris en compte toutes les tempêtes possibles.

    #nucléaire #tempête #submersion #ilotage

    • Et pourquoi serait-il intéressant, pour EDF, d’iloter plutôt qu’arrêter un réacteur ? Et bien tout simplement pour maximiser la production nucléaire. [...]

      Le 3 novembre après-midi les réacteurs N°2 et N°3 de la centrale nucléaire de Paluel se sont arrêtés automatiquement, « en raison d’un dysfonctionnement de la ligne d’évacuation de l’électricité » selon EDF. [...] Le 3 novembre, moins de 4 heures après le début de [son] ilotage, le réacteur N°1 de Flamanville était reconnecté au réseau. Mais le réacteur N°2, iloté puis arrêté, a été remis en service 20 jours plus tard. L’ilotage a donc été un « jeu » à somme nulle. De plus, pendant la tempête, un réacteur était à l’arrêt pour réduire la puissance fournie au réseau interconnecté du fait de la forte production des éoliennes. Il y avait alors un fort excédent de production en France, des exportations conséquentes vers nos voisins européens et aucun risque de manquer d’électricité malgré le nombre élevé de réacteurs arrêtés ou déconnectés du réseau (20 au total en comptant ceux de Flamanville et de Paluel).

      Il faut donc dissoudre l’éolien, c’est trop dangereux. :-)

    • @vazy pour tchernobyl c’était un peu plus tordu qu’un simple îlotage puisqu’il s’agissait de voir, dans le cas d’un arrêt du réacteur, comment utiliser « l’énergie cinétique résiduelle des turbo-alternateurs afin de générer l’énergie électrique nécessaire pour alimenter les pompes de refroidissement avant la reprise par les générateurs de secours » (source wikipedia). Pas tout à fait la même chose qu’un îlotage, qui cherche à placer le réacteur dans une configuration de puissance permettant d’alimenter les systèmes de la centrale (de la tranche plus précisément).
      Sinon l’article explique bien la connerie de ces mises en îlotage systématiques, et justifiées par le fait qu’EDF cherche à tout pris (et depuis fort longtemps) à minimiser les temps d’arrêt des tranches nucléaires (une tranche nucléaire à l’arrêt ça coûte une pognon de dingue comme dirait l’autre), et en plus c’est super long à redémarrer.

    • Par contre j’ai pas compris à la fin de l’article la remarque sur le contrôle-commande défaillant à civaux. Je suis allé lire le rapport de l’ASN en lien, et rien de fait référence au contrôle-commande. Le rapport est un gentil tirage d’oreilles sur une série d’essais périodiques sur divers systèmes (mais pas le contrôle-commande) mal menés ou dont les conclusions sont foireuses.