• Glenn Greenwald
    @ggreenwald
    https://twitter.com/ggreenwald/status/1501313109520175104

    Ukraine has “biological research facilities,” says Undersecretary of State Victoria Nuland, when asked by Sen Rubio if Ukraine has biological or chemical weapons, and says she’s worried Russia may get them. But she says she’s 100% sure if there’s a biological attack, it’s Russia.

    Glenn Greenwald
    @ggreenwald
    https://twitter.com/ggreenwald/status/1501313747754881031

    Really good cleanup by Rubio: interrupting Nuland’s bizarre confession, which he did not expect, and immediately directing her to say that if there’s a biological attack, it must be Russia.

    Why is she so concerned Russia would seize such a benign “biological research facility”?

    #laboratoire_guerre_biologique #Ukraine

  • The Mess that Nuland Made | Consortiumnews

    https://consortiumnews.com/2015/07/13/the-mess-that-nuland-made

    The Mess that Nuland Made

    July 13, 2015

    Exclusive: Assistant Secretary of State Victoria Nuland engineered Ukraine’s “regime change” in early 2014 without weighing the likely chaos and consequences. Now, as neo-Nazis turn their guns on the government, it’s hard to see how anyone can clean up the mess that Nuland made, writes Robert Parry.

    By Robert Parry

    As the Ukrainian army squares off against ultra-right and neo-Nazi militias in the west and violence against ethnic Russians continues in the east, the obvious folly of the Obama administration’s Ukraine policy has come into focus even for many who tried to ignore the facts, or what you might call “the mess that Victoria Nuland made.”

    –—

    Une traduction en français envoyé par Jean-Marie Chauvier

    Le bordel qu’a fait Victoria Nuland
    L’assistante au Secrétariat d’état, Victoria Nuland a manigancé « un changement de régime » en Ukraine au début de 2014 sans évaluer le chaos probable et les conséquences . Maintenant que des néo-nazis tournent leurs fusils contre le gouvernement, il est difficile de voir comment quelqu’un peut nettoyer le bordel que Nuland a créé.
    Par Robert Parry

    Juillet 14, 2015 "Information Clearing House" - "Consortium News" – Alors que l’armée ukrainienne quadrille contre des milices d’extrême-droite et néo-nazies dans l’ouest et que la violence contre les ethniques russes continue à l’est, la folie évidente de la politique de l’Ukraine de l’administration Obama est devenue un point central même pour les nombreuses personnes qui ont essayé d’ignorer les faits ou ce qu’on pourrait appeler « le bordel qu’a fait Victoria Nuland. »

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes « Toria » Nuland a été « le cerveau » derrière le « changement de régime » du 22 février 2014, en Ukraine, complotant de renverser le gouvernement démocratiquement élu du Président Viktor Yanoukovich, tout en convainquant les médias US dominants toujours crédules, que le coup n’était pas vraiment un coup mais une victoire de la « démocratie ».

    Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, who pushed for the Ukraine coup and helped pick the post-coup leaders.

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes Victoria Nuland qui a poussé au coup en Ukraine et a aidé à choisir les dirigeants post-coup.

    Pour vendre ce dernier « changement de régime » d’inspiration néocon au peuple américain, l’horreur de ceux qui avaient accompli le coup a été systématiquement vaporisé, en particulier le rôle clé de néo-nazis et d’autres ultra-nationalistes du Secteur Droit. Pour la campagne de propagande US organisée, les faiseurs du coup devaient porter des chapeaux blancs, pas des chemises brunes.
    Ainsi, pendant à peu près un an et demi, les médias dominants occidentaux, spécialement le New York Times et The Washington Post, ont tourné leurs informations dans tous les sens pour éviter de dire à leurs lecteurs que le nouveau régime de Kiev était imprégné et dépendant de combattants néo-nazis et d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient des Ukrainiens de sang pur, sans ethniques russes.

    Toute mention de cette réalité sordide était qualifiée de « propagande russe » et toute personne qui disait cette vérité inconfortable était « un laquais de Moscou ». Ce n’est qu’à partir du 7 juillet que le Times a admis l’importance des néo-nazis et autres ultranationalistes faisant la guerre contre des ethniques russes dans l’est. Le Times rapportait aussi que ces forces d’extrême-droite avaient été rejointes par des militants islamiques. Certains de ces jihadistes ont été appelés « frères » de l’Etat islamique super brutal.
    Bien que le Times ait cherché à tourner cette remarquable alliance militaire – des milices néo-nazis et de jihadistes islamistes – comme certaine, la réalité devait être détonante pour des lecteurs qui avaient cru la propagande occidentale sur des forces « pro-démocratie » résistant contre une « agression russe » malveillante.

    Le Times s’est peut-être rendu compte qu’il ne pouvait plus mettre le couvercle sur la vérité gênante en Ukraine. Pendant des semaines, les milices du Secteur Droit et le bataillon Azov néo-nazi ont prévenu le gouvernement civil de Kiev qu’ils pouvaient se retourner contre lui et créer un ordre nouveau qui leur convenait mieux.
    Des affrontements dans l’ouest

    Alors, samedi, de violents affrontements ont éclaté dans la ville ukrainienne Mukachevo, dans l’ouest, prétendument au sujet du contrôle des routes de contrebande de cigarettes. Des paramilitaires de Secteur Droit ont arrosé des agents de police de balles à partir d’une mitrailleuse de ceinturon ( ??? belt-fed), et la police soutenue par des soldats du gouvernement ukrainien – ont répliqué au tir. On a rapporté plusieurs tués et de multiples blessures.

    Les tensions se sont intensifiées lundi, avec le Président Petro Poroshenko ordonnant aux forces de sécurité nationales de désarmer « les cellules armées » des mouvements politiques. Entretemps le Secteur Droit envoyait des renforts dans la région tandis que d’autres miliciens convergeaient vers la capitale Kiev.
    Alors que le Président Poroshenko et le dirigeant Dmitry Yarosh du secteur Droit pourraient réussir à tasser ces dernières hostilités survenues, ils pourraient ne que postposer l’inévitable : un conflit entre les autorités soutenues par les US à Kiev et les combattants néo-nazis et d’autres de droite, qui ont été le fer de lance du coup de l’an dernier et ont été sur les lignes de front dans le combat contre les rebelles ethniques russes dans l’est.

    Les extrémistes de droite ukrainiens considèrent qu’ils ont fourni le plus grand fardeau dans la guerre contre les ethniques russes et éprouvent de la rancune envers les politiciens vivant dans une sécurité et un confort relatifs à Kiev. En mars, Poroshenko avait aussi licencié l’oligarque un peu voyou Igor Kolomoisky comme gouverneur de la province du sud-est de Dnipropetrovsk Oblast. Kolomoisky a été le principal bienfaiteur des milices du Secteur Droit.

    Donc, comme c’est devenu apparent en Europe et même à Washington, la crise ukrainienne est en train d’échapper au contrôle, rendant le récit préféré du Département d’Etat sur le conflit– tout est de la faute du Président russe Vladimir Poutine – de plus en plus difficile à vendre.

    Comment l’Ukraine est-elle supposée de se tirer de ce qui ressemble à une spirale de mort – une guerre possible sur deux fronts dans l’est et l’ouest en même temps qu’une économie qui s’effondre – est difficile à saisir.

    L’Union européenne, confrontée aux des crises budgétaires en Grèce et d’autres membres de l’UE, a peu d’argent ou de patience pour l’Ukraine, son chaos néo-nazi et sociopolitique.

    Les néocons d’Amérique au Washington Post et ailleurs continuent à fulminer sur la nécessité pour l’administration Obama d’investir plus de milliards et des milliards de dollars dans l’Ukraine post-coup parce qu’elle « partage nos valeurs ». Mais cet argument aussi s’effondre alors que les Américains voient battre le cœur d’un racisme nationaliste à l’intérieur du nouvel ordre en Ukraine.
    Un autre « changement de régime » néocon

    Beaucoup de ce qui est arrivé était prévisible, bien sûr, et a effectivement été prédit , mais la néocon Nuland n’a pas ou résister à la tentation de provoquer « un changement de régime » qu’elle pouvait considérer comme le sien.

    Son mari (et archi-néocon) Robert Kagan avait co-fondé le Projet pour un nouveau siècle américain en 1998 au sujet d’une exigence de « changement de régime » en Irak, un projet qui a été accompli en 2003 avec l’invasion du président George W. Bush.

    Comme Nuland en Ukraine, Kagan et ses compagnons néocons pensaient qu’ils pouvaient manigancer une invasion facile de l’Irak, évincer Saddam Hussein et installer un certain client choisi – en Irak. Ahmed Chalabi allait être “le gars”. Mais ils n’ont pas pris en compte les dures réalités de l’Irak, comme les fissures entre Sunnites et Chiites, démasquées par l’invasion conduite par les US et l’occupation.

    En Ukraine, Nuland et ses amis interventionnistes néocons et libéraux ont vu une opportunité de flanquer un coup de poing à Poutine en encourageant des manifestations violentes pour renverser le Président Yanoukovich favorable à la Russie et d’y mettre à la place un nouveau régime hostile à Moscou.
    Carl Gershman, le néocon, président pour les US de la Dotation nationale pour la Démocratie financée par le contribuable, a expliqué le plan dans un éditorial du Post le 26 septembre 2013. Gershman appelait l’Ukraine « le plus grand prix » et un pas important par intérim pour faire basculer Poutine, qui « pourrait se trouver lui-même dans une issue perdante pas seulement à l’étranger proche mais en Russie même. » De son côté, Nuland a distribué des biscuits aux manifestants anti- Yanoukovich à la Place Maidan, a rappelé à des dirigeants d’affaires ukrainiens que les US avaient investi $5 milliards dans leurs « aspirations européennes » a déclaré « Merde pour l’UE » pour son approche moins agressive et a discuté avec l’ambassadeur US Geoffrey Pyatt qui devraient être les nouveaux dirigeants de l’Ukraine. « C’est Yats qu’il faut, » a-t-elle dit se référant à Arseniy Yatsenyuk.

    Nuland a vu sa grande chance le 20 février 2014, quand un mystérieux tireur d’élite - tirant apparemment d’un building contrôlé par le Secteur Droit – a tiré tuant à la fois des policiers et des manifestants, intensifiant la crise. Le 21 février, dans une tentative désespérée pour éviter plus de violences, Yanoukovich a accepté un plan européen garanti dans lequel il acceptait de pouvoirs réduits et qui appelait à des élections anticipées de sorte qu’il pouvait être voté hors de fonction.

    Mais ce n’était pas assez pour les forces anti- Yanoukovich qui – dirigées par le Secteur Droit et les milices néo-nazies – ont envahi les buildings du gouvernement le 22 février, forçant Yanoukovich et beaucoup de ses autorités à fuir pour leur vie. Avec des voyous armés patrouillant dans les corridors du pouvoir, le pas final pour « un changement de régime » était prêt.

    Au lieu d’essayer de sauver l’accord du 21 février, Nuland et des autorités européennes ont arrangé une procédure inconstitutionnelle pour exclure Yanoukovich de la présidence et ont déclaré le nouveau régime « légitime. » Le gars de Nuland – Yatsenyuk - est devenu premier ministre.

    Alors que Nuland et ses cohortes néocons célébraient leur « changement de régime » s’est manifesté une réaction prévisible de Poutine, qui reconnaissait la menace stratégique que ce nouveau régime hostile posait à la base navale historique russe de Sébastopol, en Crimée. Le 23 février, il a commencé en prendre des actions pour protéger ces intérêts russes.

    Haines ethniques

    Ce que le coup a fait aussi a été de raviver des antagonismes longtemps refoulés entre les Ukrainiens ethniques dans l’ouest, y compris des éléments qui avaient soutenu l’invasion de l’Union soviétique par Adolphe Hitler pendant la Seconde guerre mondiale, et les ethniques russes du sud et de l’est qui craignaient les sentiments antirusses émanant de Kiev.

    D’abord en Crimée et ensuite dans la région dite de Donbas, ces ethniques russes, qui avaient été la base politique de Yanoukovich, ont résisté contre ce qu’ils voyaient comme un renversement illégitime de leur président élu. Les deux régions ont organisé des referendums cherchant la séparation de l’Ukraine, une action que la Russie a accepté en Crimée mais à laquelle elle s’est opposée avec le Donbas.

    Néanmoins, quand le régime de Kiev a annoncé une « opération anti-terroriste » contre le Donbas et envoyé des néo-nazis et d’autres milices extrémistes pour être le sommet de l’attaque, Moscou s’est mis à tranquillement prêter secours aux rebelles ethniques russes en difficulté, un geste que Nuland et l’Administration Obama et les médias d’informations dominants ont appelé « agression russe ».

    Parmi l’hystérie occidentale sur les supposées « intentions impériales » de la Russie et en diabolisant Poutine, le président Barack Obama a principalement autorisé une nouvelle Guerre froide contre la Russie, traduite maintenant en une nouvelle organisation stratégique US qui pourrait coûter des trillons de dollars aux contribuables US et risquer une possible confrontation nucléaire.
    Pourtant, malgré les coûts extraordinaires et les dangers, Nuland n’a pas réussi à apprécier les réalités pratiques sur le terrain, tout comme son mari et d’autres néocons en Irak. Alors que Nuland avait obtenu que le client qu’elle avait choisi Yatsenyuk soit installé et qu’il supervisait un »plan économique « néo-libéral » exigé par les US – réduisant considérablement les pensions, l’assistance au chauffage et d’autres programmes sociaux – le chaos que son « changement de régime » avait déchaîné avait transformé l’Ukraine en un trou noir financier.

    Avec peu de perspectives pour une victoire nette contre la résistance ethnique russe à l’est – et avec les milices néo-nazis/islamistes de plus en plus nerveux au sujet de l’impasse – les chances pour restaurer un sens de l’ordre significatif dans ce pays apparaissent comme lointaines. Le chômage monte en flèche et le gouvernement est fondamentalement banqueroute.

    Le dernier meilleur espoir pour une certaine stabilité aurait pu être l’accord Minsk-2 en février 2015, appelant à un système fédéralisé pour donner plus d’autonomie au Donbas, mais le Premier ministre Yatsenyuk de Nuland, a saboté l’accord en mars en insérant un comprimé de poison qui exigeait essentiellement que les rebelles ethniques russes se rendent d’abord.

    Maintenant, le chaos ukrainien risque d’évoluer encore plus hors de contrôle avec les néo-nazis et d’autres milices de droite – ayant reçu un tas d’armes pour tuer des ethniques russes dans l’est - se tournant contre la direction politique à Kiev.

    En d’autres mots, les néocons ont frappé de nouveau, rêvant d’un schéma de « changement de régime » qui ignorait les réalités pratiques, comme les fissures ethniques et religieuses. Ensuite, alors que le sang coulait et que les souffrances empiraient, les néocons ont simplement cherché quelqu’un d’autre à blâmer.
    Donc, il semble improbable que Nuland, considérée par certains à Washington comme la nouvelle « star » de la politique étrangère US, soit licenciée pour son incompétence dangereuse, tout comme la plupart des néocons auteurs du désastre irakien, demeurent des experts « respectés » employés dans les principaux groupes d’experts, auxquels on offre des espaces appréciés dans les pages de chroniques, et qui sont consultés aux plus hauts niveaux du gouvernement US.

    (…)

    Le journaliste d’investigation Robert Parry a réfuté beaucoup de récits sur l’Iran-Contra pour The Associated Press et Newsweek dans les années 1980. On peut acheter son dernier livre America’s Stolen Narrative, (Le récit volé de l’Amérique (…)

    #ukraine #nuland #bordel

  • Frontline #Ukraine: Crisis in the Borderlands by Richard Sakwa review – an unrivalled account | Books | The Guardian
    http://www.theguardian.com/books/2015/feb/19/frontline-ukraine-crisis-in-borderlands-richard-sakwa-review-account

    The third crisis, also linked to the Nato issue, is the European Union’s failure to stay true to the conflict resolution imperative that had been its original impetus. After 1989 there was much talk of the arrival of the “hour of Europe”. Just as the need for Franco-German reconciliation inspired the EU’s foundation, many hoped the cold war’s end would lead to a broader east-west reconciliation across the old Iron Curtain. But the prospect of greater European independence worried key decision-makers in Washington, and Nato’s role has been, in part, to maintain US primacy over Europe’s foreign policy. From Bosnia in 1992 to Ukraine today, the last two decades have seen repeated occasions where US officials pleaded, half-sincerely, for a greater European role in handling geopolitical crises in Europe while simultaneously denigrating and sidelining Europe’s efforts. Last year’s “Fuck the EU” comment by Victoria #Nuland, Obama’s #neocon assistant secretary of state for European and Eurasian affairs, was the pithiest expression of this.

    #Europe #OTAN #Etats-Unis #Russie