24 de febrièr de 2022
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67730&lang=it
2024 Castèls dins la luna
Tout commence avec « 24 de Febrièr de 2022 », le 24 février 2022, début...
24 de febrièr de 2022
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67730&lang=it
2024 Castèls dins la luna
Tout commence avec « 24 de Febrièr de 2022 », le 24 février 2022, début...
24 de febrièr de 2022
▻https://www.youtube.com/watch?v=jcjxm2_6daQ&t=58s
Tout commence avec « 24 de Febrièr de 2022 », le 24 février 2022, début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. On ressent distinctement le bruit des bottes dans cette chanson, grâce à la frappe puissante de la batterie de Dimitri. Le chant joue avec les blessures de l’âme slave en occitan. “Ce jour-là, je me suis dit, s’il y avait la guerre, je n’irais pas, et pourtant mon cœur me demande de défendre la démocratie – que se passe-t-il le jour où tu te réveilles en guerre ?” explique Paulin.
–-
Al fons de ieu aquesta colèra
Que tòrna pus fòrt a cada còp
A las oras de silenci sul front.
Aquesta alba serà la darrièra
Sèm totes perduts dins aquela guèrra.
Menaçavan la mia tèrra
Dintrèri dins la lor guèrra
Auriái tan aimat
Causir l’umanitat
L’umanitat.
Ven l’alba guerrièra
Amb la claror del jorn, lo bruch del sang.
Lèu la canonada
Mossegarà dins la carn
Los umans
Camaradas fraires
Se prenètz las armas per quin combat
que siá
Nomenaretz la mòrt
Per capitani
De deman
Auriái tant aimat
Causir l’umanitat
#guerre_en_Ukraine #Ukraine #guerre #chanson #chanson_et_politique #chanson #occitan #22_février_2022
Los enfants de la luna
–-> Chant occitan
►https://www.youtube.com/watch?v=wqkjCEVg3pE
#chant_populaire #chanson #musique #musique_populaire #chants_populaires #occitan #lo_barrut
Que tu as déjà référencé en 2019 ici même :
▻https://seenthis.net/messages/811361
Ce qui laisse suppose que c’est une chanson que tu aimes vraiment beaucoup. :-)
hi hi hi... j’avais oublié... mais celle-ci en particulier c’est la nouvelle chanson qu’on va apprendre dans ma chorale... ça promet !
[The Locomotion] #barrut
▻https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut
Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.
Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.
The Locomotion - épisode 22
Barrut - Mascarada La Mal Coiffée - Pim Pam ! Barrut - Indigenas Barrut & (...)
#occitan,barrut,montpellier
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16987__1.mp3
[The Locomotion] Agenda du 14 décembre - #barrut
▻https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut/#16985
Agenda du 14 décembre
Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.
Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.
The Locomotion - épisode 22
Barrut - Mascarada La Mal (...)
#occitan,barrut,montpellier
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16985__0.mp3
[The Locomotion] #barrut « L’occitan est une langue de lutte » - Barrut
▻https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut/#16986
Barrut « L’occitan est une langue de lutte »
Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.
Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.
The Locomotion - épisode 22 (...)
#occitan,barrut,montpellier
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16986__0.mp3
▻https://www.lefigaro.fr/sciences/l-eau-du-robinet-ne-doit-plus-etre-consommee-affirme-le-directeur-de-l-ars-
L’eau du robinet « ne doit plus être consommée », affirme le directeur de l’ARS Occitanie dans un mail confidentiel
« Il faut privilégier l’eau en bouteille ». Le Canard enchaîné a révélé dans son édition de mercredi 18 octobre un mail envoyé par le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, Didier Jaffre, où il mettait en garde contre l’utilisation de l’eau potable dans la région. Le directeur de l’ARS a envoyé cet avertissement le 23 septembre dans un courriel adressé à ses cadres.
(en mode lecture
▻https://justpaste.it/ca72j)
les confidences de Didier Jaffre, directeur de l’#ARS #Occitanie #PFAS #chlorothalonil
J’avais écrit à ce sujet dans Fakir, il y a une bonne douzaine d’années.
Depuis, on filtre notre flotte.
@monolecte : mais un filtre peut-il retenir des molécules de synthèse genre celles des produits phyto ?
Il faut convenir qu’on ne cesse de tergiverser entre les différentes injonctions contradictoires :
– L’eau en bouteille contient des microplastiques, nous empoisonne, et empoisonne la nature, et en plus, le plastique se recycle bien plus mal qu’annoncé
– L’eau du robinet nous empoisonne, car les procédés actuels sont incapables de supprimer les molécules chimiques qu’on refuse d’interdire, et qui de toute façon ont été diffusées avec tant d’allégresse qu’on ne s’en débarrassera pas.
Ici, pour éviter les dizaines de bouteilles chaque semaine, on boit de l’eau du robinet filtrée par charbon. Mais avec ce qu’on entend au sujet des PFAS sur la région lyonnaise... Groumpf. Envie de revenir à l’eau de source qu’on pompe en profondeur pour produire du coca ou remplir les mégabassines...
Voilà.
Maintenant, ça fait des années qu’on réfléchit à passer au niveau supérieur.
Mais l’eau en bouteille, elle vient bien de quelque part.
Perrier c’est à Vergèze, tout près de Nîmes. C’est autant l’Occitanie que l’eau du robinet de Montpellier (tirée de la source du Lez).
Mont Roucous, c’est dans le Tarn. Montcalm c’est les Pyrénées ariégeoises. Eau de la Reine (je connais pas) c’est le Tarn aussi. Ô9, la Haute-Ariège. La Vernière c’est près de Bézier. La Salvetat c’est le Haut Languedoc.
Qu’est-ce qu’il différencie une eau minérale d’Occitanie d’une eau du robinet qui provient d’Occitanie ?
Pff, même au fin fond des Corbières (première épicerie à 30mn en voiture village de 90 habitants l’été) l’eau a été polluée par des pesticides (aux avants derniers relevés effectués) mais je trouve personne pour m’informer correctement et le maire me fuit. (Je gueule trop notamment parce qu’ils accordent des permis de construire … sans eau au village) Le village a bien fait un effort en remplaçant les pastilles de chlore par un traitement ultra violet. Et donc on boit de l’eau de la source ou ce qu’il en reste car ça se tarit doucement, il n’y a plus d’eau pour les potagers et les minis fontaines au coin des rues ont été fermées.
Et il y a plein de citadins retraités ou jeunes qui s’installent joyeusement dans l’ivresse de cette belle nature où tout crève faute d’eau et qui n’ont pas encore compris leur douleur.
Merci pour la doc @monolecte.
Maintenant, sans vouloir passer pour un pénible, je me dis que tout ça, ce n’est pas que le problème des humains. Il y aussi les végétaux, les bestioles en tout genre qui doivent morfler. Même si nous les filtrons, les poisons se retrouvent bien quelque part. Et finalement, faudrait-il avoir honte de se réjouir lorsque tous ces citadins (un peu CSP+ quand même) qui s’esbaudissent façon hédoniste chez les bouseux vont comprendre leurs douleurs ? La chimiothérapie (àskip), ça vous atomise la joie de vivre façon puzzle.
Bon, même si il y a les films d’Agnès Varda sur Arte en ce moment, je déprime, je fonds, je disloque et je loque. Je me suis échappée dans les Corbières comme tu auras compris, mais ce sentiment de monde factice et vain me poursuit avec ces fameux citadins venus remplacés ceux qui sont morts ou disparus. Les maisons abandonnées depuis des dizaines d’années ont toutes été reprises, souvent payées très chères, parfois restaurées en toc pour du RBNB avec boitier. Sinon on ne voit pas trop ces nouveaux habitants terrés dans leur home sweet home. Le long de la rivière on peut toutefois compter sur les déjections de leurs chiens, et la mairie a pété le mur en pierres sèches qui menait aux potagers parce qu’il leur faut des parkings, toujours plus de parkings. Des crottes, des chiens crados et des parkings avec des voitures à gogo, l’héritage de la ville avec sa triste solitude nous happe jusqu’ici.
Le viticulteur à la retraite a passé la main pour les haut-parleurs qui crachotaient son aquecent du sud en annonçant l’arrivée du camion de la boucherie sur la place de la fontaine où l’eau ne coule plus, ce soir l’écho électrique annonce dans les ruelles vides : « La population est invitée a utiliser l’eau en petites quantités ». Et je me demande comment les chasseurs vont bien pouvoir nettoyer les boyaux des sangliers si l’eau du robinet manque au village, une dérogation, vite ?
Monde factice mais pas vain pour tout le monde, surtout pour ceux qui le créent au fil du temps. Tout cramer ? Ouais, pourquoi pas ...
Titre de ce fil : L’eau du robinet ne doit plus être consommée
en écho à
▻https://seenthis.net/messages/1022237
À #Volvic, #Danone accusée d’assécher les ruisseaux pour produire 7 millions de bouteilles plastiques d’eau par jour | La Relève et La Peste
À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline
Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.
Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : ▻https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »
Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.
L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans
C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !
La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.
Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.
Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain
Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »
Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.
Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.
Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…
Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana
Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.
C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.
►https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline
#accès_à_l'eau #impact_environnemental
voir aussi :
▻https://seenthis.net/messages/1016901
Mais toujours la même question. Qui sont ces gens qui consomment de l’eau en bouteille. On n’a pas crée un service d’eau potable au robinet pour en arriver là.
Je vais etre vulgaire la prochaine fois.
Quand, par exemple, la délégation de service public est confiée à un délégataire tellement foireux que l’eau du robinet est proprement imbuvable.
Quand tu habites très loin d’un possible raccordement au réseau, que t’as bien un forage mais que vu les divers epandages locaux t’as pas trop intérêt à la boire...
Evidemment, mais à part les excusables... les autres...
Il y a des #carto des recoins de Fr. où l’eau est impropre ?
►https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241
Que son aüros —> du nouveau chez Cocanha...
Cançon tradicionala del Vivarés colectada alprès de Marie Rouier
Et pour celleux qui ne voient pas les images, dans le centre de Toulouse, les plaques des rues indiquent souvent le nom original en Occitan mais également le nom de la rue en français. Ici, on peut lire que la « Carrièra del Salvatge » qui signifie la rue du sauvage est devenue « Rue de l’homme armé ». #civilisation
Adieu paure, adieu paure
Adieu paure Carnavas !
Tu te’n vas et ièu m’entorni,
Adieu paure Carnavas !
Adieu ta bèla joinessa
Vai ti sias pron divertit
As acabat tei richessas
Ara deves te’n repentir
S’es verai qu’as fach ripalhas
Qu’as dansat dins de palais
Vai ! Resta nu sus la palha
E plen de fen coma un ai
Adieu tu que ti chalavas
Que ti sias vist’ adorar
Adieu lei sous qu’escampavas
Ara la roda a virat
Ti fau cambiar de regime
Et se vos pas lo subir
Per ti punir de tei crimes
Marrias ! anam ti chabir
Adieu vielh paire dei vicis
Lo carema es arribat
Es lo jorn de la justicia
Adieu tu cu vas crebar
Tot lo pople ti saluda
Eu se’n torna et tu te’n vas
Ta darriera oro es venguda
Adieu paure Carnavas !
–---
Adieu pauvre, adieu pauvre
Adieu pauvre Carnaval !
Tu t’en vas, et je m’en retourne
Adieu pauvre Carnaval !
Adieu ta belle jeunesse
Tu t’es assez amusé
Tu as épuisé tes richesses
Maintenant tu dois te repentir
S’il est vrai que tu as fait ripailles
Que tu as dansé dans des palais
Va ! Reste nu sur la paille
Plein de foin comme un âne
Adieu toi qui t’es régalé
Qui t’es vu adoré
Adieu l’argent que tu as gaspillé
Maintenant la roue a tourné
Il te faut changer de régime
Et si tu ne veux pas le subir
Pour te punir de tes crimes
Vaurien ! nous allons te liquider
Adieu vieux père des vices
Le carême est arrivé
C’est le jour de la justice
Adieu toi qui va crever
Tout le peuple te salue
Il s’en retourne et tu t’en vas
Ta dernière heure est venue
Adieu pauvre Carnaval !
#occitant #chant_populaire #chanson #carnaval #musique #pauvreté #justice #justice
Le numéro 62 de la revue #Nunatak (version italophone)
La revue est disponible en ligne :
▻https://nunatak.noblogs.org/files/2022/03/nunatak.62.interni.xsito_.pdf
Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...
–-----
métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/969908
Un’altra idea di salute
#santé #sorcières #maladie #capitalisme #anthropologie_médicale #médecine #microbiome #science
"Ousitano vivo" e l’irresistibile ascesa del movimento autonomista occitano
Contro l’operazione Titanio
#électricité #matières_premières #extractivisme #Monte_Tarinè #Ligurie #Italie #titane #Engebø #résistance #Monte_Beigua #mines #Compagnia_Europea_per_il_titanio (#CET) #rutile #multinationales #Acacia_Gold_Mining #Golder_Associates #Rio_Tinto_Group
–—
Del colore della terra (blog): Giù le mani dal #Beigua
L’aumento del prezzo del legno nell’età del capitalismo verde
#capitalisme_vert #bois #prix #Chine #extractivisme #incendies #mukula #okumé #Avic_Forestry #Hubei_Fuhan #Deija_Group #Russie #Union_européenne #UE #EU #globalisation #Canada #Italie #Gruppi_di_azione_locale #GAL) #ius_lignandi #forêt
Collettivismo anarchico come forma di organizzazione
Cassoulet de morue
▻https://www.cuisine-libre.org/cassoulet-de-morue
La veille, faites tremper séparément, dans de grandes quantités d’eau, les haricots et la #Morue pendant 12h, en changeant l’eau plusieurs fois. Le lendemain, égouttez les haricots et plongez-les avec le bouquet garni dans un faitout d’eau froide et faites cuire à petits frémissements pendant 1h30. Goûtez pour vérifier la cuisson. Préchauffez le four à 180°C. Rincez la morue, essuyez-la et coupez-la en tronçons.
Pelez et hachez les oignons et l’ail. Dans une cocotte, faites fondre l’ail et les oignons avec… #Cassoulets, #Haricot_blanc, Morue, #Occitanie, #Tomate_en conserve / #Sans œuf, #Sans gluten, #Sans lactose, #Sans viande, (...)
MOTCHUS en VO marseillaise
▻http://motchus.beaubiat.fr/#
MOTCHUS
en VO marseillaise
Aïoli !
Sèm Montanhòls", du chanoine Jean Vaylet (1845-1936) de La Terrisse, est connu sur toute la montanha où il fait figure d’hymne national.
Le texte est intéressant d’un point de vue ethnographique car il témoigne à la fois des mentalités et de la vie des Montanhòls.
Lo canonge Vaylet écrira également « La responsa del Costovin » pour donner le point de vue des gens de la vallée.
▻https://www.occitan-aveyron.fr/fr/diffusio/source/laguiole/sem-montanhols_SRC823
–—
Un des textes, car il y a plusieurs versions :
« Sèm Montanhòls, aiman l’independença,
L’aviam, l’avèm emai la gardarem,
S’i a pas de reis en França,
Nautres i renharem.
Nòstre sol mèstre, es aquel que fa nàisser,
Lo blat l’auton e l’èrba tot l’estiu,
Lo pregam que nos laisse,
Lo gost del pan un briu.
Tenèm la dalha, tenèm l’agulha,
E nos vam fièrs jos la capa del cièl,
Atau la trocha nada,
Atau canta l’aucèl.
Dels vièlhs Gauloès avèm lo cri de guèrra,
Butèm d’aücs que fan tot retronir,
En passent sus la Tèrra,
Aimam nos far ausir.
Nautres avèm fisança qu’en la trica,
Sèm del país end buta lo drelhièr,
Mai se quauqu’un nos brusca,
Li fasèm pas quartièr.
Avèm ben un jutge amai quauques gindarmes,
Mès laissam ben aquel monde ont l’ont son,
Ambe nòstre pau per arme,
Nos fasèm ben rason.
Qu’un mal-apres, nos brusca e nos contrari,
Desringèm pas lo jutge ni l’uissièr,
Avèm nòstre pau per arme,
Nos fasèm ben rason.
S’al País bas aiman pas las montanhas,
Aicí sèm pas jaloses dels valons,
Cal tròpas de castanhas,
Per crompar un vedelon.
Vivam enç’amont l’estiu per las vacadas,
Ausèm les brams dels braus e dels borrets,
Aquò val las bramadas,
Dels paures borriquets.
As ben rason, siás fièr de ta vendinha,
Mai te plangèm, mon paure Costovin,
Tu cultivas la vinha,
Nautres buvèm lo vin.
Per Sant-Matiu alai quand l’èrba s’acaba,
E que vendrem quauquas manas o les buòus,
Per garnir nòstra cava,
Mancarem pas de sòus.
E pèi pus tard quand farem la salsissa,
Entre vesins metrem l’auca al topin,
E sens cap de maliça,
Biurem als Costovins ! (bis)
#montagne #résistance #occitan #musique #chant #musique #chanson #musique_populaire #chants_populaires #France #nous_sommes_montagnards #sem_montanhols
Tartare de #Truite fario aux haricots tarbais
▻https://www.cuisine-libre.org/tartare-de-truite-fario-aux-haricots-tarbais
Faire revenir la garniture : carotte, l’oignon et l’ail.
Ajouter les haricots tarbais égouttés. Mouiller et terminer la cuisson de la garniture.
Egoutter et assaisonner à chaud avec le mélange vinaigre de Xérès, huile d’olive et une échalote hachée.
Réserver. Couper en très petits dés les filets de truite. Arroser de jus de citron, saler et poivrer.
Ajouter l’huile d’olive, les herbes hachées, une échalote hachée et le mélange câpres, cornichons, anchois. Dresser en assiette dans un cercle, d’abord les… #Haricot_blanc, #Tartares, Truite, #Occitanie / #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten
LA CGLPL publie aujourd’hui les recommandations en urgence concernant la prison de Toulouse-Seysses.
Accablant.
La deuxième visite du centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses, réalisée du 31 mai au 11 juin 2021 par onze contrôleurs, a donné lieu au constat d’un nombre important de dysfonctionnements graves qui permettent de considérer que les conditions de vie des personnes détenues au sein de cet établissement sont indignes :
une surpopulation dramatiquement élevée : au moment du contrôle, le quartier maison d’arrêt des hommes hébergeait 898 détenus pour 482 places (186% d’occupation) et le quartier maison d’arrêt des femmes hébergeait 58 détenues pour 40 places (145% d’occupation). Dans ces quartiers, 173 hommes et 5 femmes dormaient sur un matelas posé au sol. Le quartier des arrivants n’est pas épargné puisqu’il comptait 11 matelas au sol au premier jour du contrôle. Il y a près de 200 matelas au sol au centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses, un peu moins du quart du nombre de matelas au sol pour l’ensemble des établissements pénitentiaires en France.
Un espace personnel d’1,28 m2 en cellule pour beaucoup : quasiment toutes les cellules des quartiers maison d’arrêt sont doublées voire triplées. En déduisant l’espace sanitaire et l’emprise des meubles en cellule, les contrôleurs ont observé que les détenus disposaient d’1,28 m2 à 4,41 m2 d’espace personnel selon la taille des cellules et de l’occupation par deux ou trois personnes.
La présence de nombreux nuisibles et une hygiène déplorable dans des locaux en mauvais état : les contrôleurs ont constaté la présence de cafards et punaises dans les espaces communs et les cellules ; des rats courent dans des espaces de promenade jonchés de détritus. La dégradation des locaux, préoccupante pour un établissement ouvert en 2003, est aggravée par la surpopulation. Les cellules sont pour la majorité en mauvais état et les détenus n’ont aucune intimité car les cloisons des sanitaires sont toutes cassées.
Un temps excessif passé en cellule : très peu de personnes accèdent à une activité, qu’il s’agisse de formation ou de travail et les activités sportives et socioculturelles n’ont pas repris depuis mars 2020, à l’exception de quelques heures de sport. La plupart des détenus restent ainsi en cellule et bénéficient au mieux d’une promenade par jour. Le temps passé en cellule avoisine donc pour beaucoup les 22 heures par jour.
En outre, l’intégrité physique des personnes détenues n’est pas assurée du fait d’un climat de violences permanent et de conditions d’accès aux soins très dégradées.
De nombreux détenus ont témoigné d’un climat de violence généralisé, en cellule et dans les cours de promenade où les agressions sont fréquentes et où les surveillants n’entrent pas. Par crainte des agressions, de nombreuses personnes ne sortent plus de leur cellule. La surpopulation et l’inactivité forcée des détenus entraînent d’inévitables tensions : en 2020, l’établissement décomptait 64 agressions physiques de personnes détenues sur surveillants. L’exercice du métier de surveillant dans ces conditions est d’une évidente difficulté. Les contrôleurs ont également recueilli des témoignages nombreux et concordants de personnes détenues dénonçant des recours excessifs à la force et des violences (verbales et physiques) de la part de surveillants. L’ambiance en détention est délétère. La direction de l’établissement s’y rend trop rarement et n’y est pas identifiée, n’effectuant qu’exceptionnellement des entretiens avec les détenus.
L’accès aux soins des personnes détenues n’est pas assuré. Lors du contrôle, l’établissement disposait d’un seul véhicule par jour pour les extractions médicales, ce qui entraîne des retards de soins. Le taux d’annulation des extractions varie entre 51 % et 56 %. En tout, ce sont plus de 65% des besoins qui ne sont pas satisfaits faute de moyen de transport. Le départ de praticiens spécialistes intervenant dans l’établissement et n’ayant pas été remplacés n’a pu être compensé par des consultations à l’hôpital faute d’extraction possible. Le nombre de consultations spécialisées a chuté de plus de 70% en dix ans nonobstant une augmentation de 20% des consultations au sein de l’unité sanitaire. Ce mode de fonctionnement dégradé induit pour les patients des conséquences potentiellement graves, mais aussi une lassitude des équipes médicales et soignantes. Le CHU de Toulouse ne semble pas en avoir pris toute la mesure des risques graves que cette situation fait courir aux patients. Cet établissement, pourtant pilote depuis de nombreuses années en matière de télémédecine, n’a pas cherché à la mettre en place au bénéfice des détenus alors que la mobilisation de ces moyens technologiques permettrait notamment de pallier certaines des insuffisances observées.
Le centre pénitentiaire de Toulouse Seysses doit faire l’objet, d’une part, de mesures urgentes concernant la surpopulation pénale, la rénovation des cellules, la désinfection, l’accès aux soins somatiques et d’autre part, d’une reprise en mains du fonctionnement de l’établissement, notamment pour faire cesser le climat de violence ainsi que de garantir au personnel des conditions normales d’exercice de sa mission et aux détenus le respect de leur dignité, de leur intégrité physique et de leurs droits fondamentaux.
▻https://www.cglpl.fr/2021/recommandations-en-urgence-relatives-au-centre-penitentiaire-de-toulouse-seyss
▻https://lasellette.org
Prisons : « Que sommes-nous devenus pour nous être habitués à ça ? », s’indigne Dominique Simonnot
▻https://www.franceinter.fr/justice/prisons-que-sommes-nous-devenus-pour-nous-etre-habitues-a-ca-s-indigne-d
« On s’est laissés empoisonner lentement et cela nous paraît aujourd’hui normal qu’il y ait deux à trois personnes » dans de petites cellules, regrette la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, qui vient d’alerter sur les conditions de vie « indignes » au centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses.
« Que s’est-il passé en nous pour que l’on néglige, qu’on laisse faire, que l’on s’habitue » à la situation des prisons françaises, s’interroge Dominique Simonnot, invitée de France Inter mardi midi. Dans un rapport rendu public mardi matin, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté a épinglé le centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses (Haute-Garonne) où les conditions de vie sont jugées « indignes » (surpopulation carcérale, problème d’hygiène, climat de violence). Mais au-delà de la situation de cet établissement, dont l’examen a révélé un « nombre important de dysfonctionnements graves », Dominique Simonnot alerte sur une échelle plus globale.
« Je me demande ce que nous sommes devenus pour nous être habitués à ça », lance-t-elle à propos des citoyens, mais aussi (et surtout) des journalistes, des magistrats, des gouvernants. « On s’est laissés empoisonner lentement et cela nous paraît aujourd’hui normal qu’il y ait deux à trois personnes dans un si petit espace », dit-elle, rappelant la situation de la maison d’arrêt de Toulouse, surpeuplée à 186% et où certains détenus s’entassent « à trois dans à peine quatre mètres carrés », en retirant l’emprise des lits superposés, de la table, des toilettes, du coin douche. « Je ne sais pas qui de nous supporterait ça, 1,2 mètres carrés par personne pour vivre. On deviendrait fous. »
Prison de Toulouse Seysses : « Certains dorment avec du papier toilette dans les oreilles, pour que les cafards ne rentrent pas dedans »
▻https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/surpopulation-prison-toulouse-seysses-126189
Une prison et un mitard suicidogène
▻https://seenthis.net/messages/891006
Dans la dernière revue trimestrielle d’Acrimed, Médiacritiques n°39. Un petit coup de pub pour un #webzine toulousain Chouf Tolosa avec entre autre une analyse très détaillée sur La Reynerie . Le quartier présenté comme une zone de non-droit dans la plupart des reportages qui lui sont consacrés par le mastodonte de la PQR : La Dépêche . Pas vraiment un lien direct avec la prison de Toulouse-Seysses si ce n’est qu’il y a trop souvent qu’un pas du quartier à la tôle.
▻https://chouftolosa.info/index.php/2021/01/20/la-reynerie-au-gril-de-dix-ans-de-depeche
L’Empaillé , un autre journal régional papier et web, il est ici : @l_empaille avec quelques articles sur la prison comme celui-ci du 1 avril 2018 sur la la maison d’arrêt de Rodez.
▻https://lempaille.fr/a-lombre-de-rodez.
#San_Salvador - Full Performance
San Salvador, c’est à la fois une histoire de famille (le groupe compte deux duos frère-sœur), d’amitié et de passion commune née à Saint-Salvadour, en Corrèze. Une passion née dès leur enfance dans les ateliers de musique traditionnelle qu’animait Olivier Durif, musicien et ethnomusicologue de vocation qui, dans les années 70, s’est lancé dans le collectage du répertoire rural de l’ouest du Massif central auprès des personnes âgées afin de sauvegarder ce patrimoine musical.
Lo brave vesin
▻https://www.youtube.com/watch?v=0XMUNy-aedk
I avià un brave vesin
Que m’avertissiá ser e maitin (bis)
"Camarada camarada
Ta femna ne fa pas ben
Del temps que vas a la jornada
Le rector te la garda ben.
0 Non non cresi pas aquò
Que Mariòta fasca aquò
0 Non non cresi pas aquò
Que la miá femna fasca aquò.
– Vendràs un jorn dins la jornada
Vendràs un jorn a la maison
Se ieu ba te fau pas véser
M’apelaràs «vilèn garçon.»
Mès le pauràs n’a pas mancat
A la maison n’es anat
Mès le pauràs n’a pas mancat
De per un trauc n’a regardat.
N’a vista una rauba negra
Que passava tot d’un còp
Jos aquela rauba negra
I aviá le tant bèl gigòt.
«Mariòta Mariòta
Vèni vite me derbir
Que ai doblidas las tralhas
Per estacar le Rossin.
– Oi oi oi! que farai ieu
Oi oi oi! ont anirai?(bis)
Vai te’n amont dins la pastantièra
Acaptat damb un lençòl
–Amai que mon mari i anga
Tu te’n cal pas aver paur.»
Mès le pauràs n’a pas mancat
A la pastantièra n’es anat . (bis)
«Mariòta Mariòta
Pòrta-me vite le gat
Que jamai pus de ta vida
As’pas vist un tant bèl rat!
A ratàs, vilèn ratàs!
Te’n fotrai amb un gaulàs! (bis)
Te’n fotrai unas tres o quatre
Tant davant coma darrèr!
Que jamai pus de ta vida
Tornaràs véser ma molhèr!»
Paroles de #Laurent_Cavalié
Alchimiste du chant populaire et poly-instrumentiste, Laurent Cavalié glane çà et là ses inspirations sur les terres du Languedoc.
Avec quelques tambours anciens, des percussions végétales, une mâchoire d’âne et son accordéon, il fait vibrer cette corde sensible qui nous relie à la mythologie populaire dans ce qu’elle a de plus noble.
Faussement rustiques et savamment métissés, ses chansons croisent avec malice les musiques populaires du monde (on pense parfois au Zydeco, blues de Louisiane), nous rappelant que la langue est rythme autant que poésie.
▻https://www.sirventes.com/performer/laurent-cavalie
#chant #chant_populaire #chanson #musique #musique_populaire #chants_populaires #occitan
Faut-il s’attendre à un « printemps social » ?
▻https://usbeketrica.com/fr/article/faut-il-s-attendre-a-un-printemps-social
Détresse étudiante, grève des soignants, mobilisation des agents de la fonction publique… Malgré le contexte sanitaire et une fatigue notable dans …
Les vrais chiffres d’élèves contaminés par le coronavirus en Occitanie
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/vrais-chiffres-eleves-contamines-coronavirus-occitanie-
Le ministère de l’Education aurait massivement sous-estimé le nombre d’élèves contaminés par le coronavirus, selon une enquête de CheckNews, le site de fact-checking fondé par Libération. En Occitanie, le nombre de cas positifs chez le 0-19 ans serait plus de 11 fois supérieur au chiffres communiqués par le rectorat.
En Occitanie, les deux académies ont annoncé, le 6 novembre, les chiffres suivants :
– Académie de #Toulouse : 185 élèves positifs sur les sept derniers jours
– Académie de #Montpellier : 104 élèves positifs sur les sept derniers jours
Soit un total de 289 élèves positifs sur la semaine précédant le 6 novembre.
Pourtant, selon Santé publique France, 526 enfants de 0 à 9 ans et 2 681 jeunes de 10 à 19 ans, prélevés la semaine du 26 octobre au 1 novembre, ont eu dans les jours suivants un résultat positif dans la région. Soit un total de 3 207, 11 fois plus que les chiffres du rectorat.
J’aime bien l’explication « Les parents ne nous préviennent pas ». L’école étant obligatoire en France, évidemment que chaque parent qui retire son gosse parce qu’il est malade va prévenir l’école/collège/lycée en disant pourquoi.
Ou alors c’est parce que 90% des gens font tester leur gosse, et l’envoient à l’école une fois testé positif. Ce qui est parfaitement improbable.
« La #pénurie de #soignants, un problème de fond qui n’a pas été réglé »
▻https://www.mediscoop.net/algologie/index.php?pageID=17fe834819ac26e0b104d24cea1f6b52&id_newsletter=13949&lis
Cécile Thibert note dans Le Figaro : « Des masques, des blouses, des médicaments… et des #soignants. Voilà qui a manqué lors de la première vague épidémique. Plus de 6 mois plus tard, les hôpitaux ont-ils massivement recruté ? « Nous avons formé 7000 infirmiers et médecins » pour ouvrir des lits de réanimation supplémentaires, a affirmé #Emmanuel_Macron mercredi soir, sans préciser ce que recouvrait ce chiffre ».
« Concernant les embauches, la Direction générale de la santé (#DGS) indiquait […] n’avoir aucune idée du nombre de personnels hospitaliers recrutés depuis la première vague. « Le ministère ne dispose pas encore de remontées sur les embauches dans les établissements », répondait la DGS, en précisant qu’un objectif de 15.000 recrutements à l’#hôpital était d’ores et déjà fixé, sans échéance précise », observe la journaliste.
Elle constate que « si les directions hospitalières assurent faire le maximum, sur le terrain les professionnels sont amers ».
Christian Lemaire, secrétaire du syndicat SUD-santé au CHU d’Angers, remarque ainsi : « Nous abordons cette deuxième vague avec moins de personnel que lors de la première . Aujourd’hui, nous avons des effectifs minimums d’#infirmiers et d’#aides-soignants, ce qui ne permet aucune souplesse ».
Le Dr Renaud Chouquer, réanimateur au centre hospitalier d’Annecy, indique quant à lui que « des gens sont partis, des postes ne sont pas pourvus, l’absentéisme n’est pas remplacé. Les problèmes habituels, quoi. Hier après-midi, il manquait deux infirmiers dans le service pour le soir. Les cadres ont travaillé toute la journée pour essayer d’en trouver ».
Cécile Thibert relève ainsi que « la plupart des hôpitaux veulent du renfort, en témoignent les annonces de contrats courts qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Mais les infirmiers ayant une expérience en réanimation ne sont pas légion . […]
En outre, les ratios infirmiers/malades sont plus importants en service Covid : un infirmier pour 6 patients (contre un pour 10 à 12 en temps normal) et 2 pour 4 en réanimation (2 pour 5 en temps normal) ».
Amélie Roux, responsable du pôle ressources humaines à la Fédération hospitalière de France, déclare que « les établissements sont en grande majorité en train d’essayer de renforcer leurs effectifs [infirmiers] et ils sont en difficulté pour le faire. Ces difficultés ne sont pas nouvelles, mais elles sont accentuées par la crise sanitaire parce que les besoins sont accrus ».
Cécile Thibert rappelle qu’« en temps normal, entre 2% et 3% des postes infirmiers ne seraient pas pourvus », et s’interroge : « La faute à un désenchantement de l’hôpital ? ».
Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des infirmiers, observe qu’« il y a 26.000 infirmiers formés chaque année, et 180.000 infirmiers qui pourraient travailler mais ont cessé d’exercer. Si on rendait l’hôpital attractif avec de bonnes conditions de travail et des salaires corrects, on pourrait rapidement pourvoir les postes ».
La journaliste relève ainsi que « l’augmentation de salaire de 183 euros dans le cadre du « Ségur de la santé » semble #dérisoire… ». Le Dr Chouquer déclare que « le problème de l’hôpital est préexistant à l’épidémie. Depuis des années, il y a une volonté délibérée de réduction des coûts , ce qui passe en premier lieu par une réduction des ressources humaines ».
Cécile Thibert continue : « Lors de la première vague, 16.200soignants étaient venus aider les services submergés. Cette fois, ils ne viendront pas en nombre. […] Reste une solution : les faire venir d’autres services de l’hôpital, ce qui suppose de diminuer les prises en charge des autres malades, en particulier de reporter les opérations chirurgicales ».
Le Pr Jean-Michel Constantin, réanimateur à la Pitié-Salpêtrière (Paris), souligne qu’« il n’y a pas de marge , l’hôpital fonctionne en flux tendu. Nous sommes inquiets de ce qu’il va se passer dans les semaines à venir ».
Dans Le Monde, François Béguin note quant à lui que « dans les hôpitaux débordés par l’afflux de patients Covid-19, « il n’y a pas de réserve » ».
Le journaliste observe qu’« un peu partout sur le territoire, les hôpitaux ont commencé à encaisser le choc ou se préparent à le faire. Mercredi, le « plan blanc » a été activé dans tous les hôpitaux de Bretagne, deux jours après ceux du Grand-Est. Mardi, Pierre Ricordeau, le directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) #Occitanie, avait jugé la situation « extrêmement grave » dans sa région, se disant « très étonné par la rapidité et le caractère général de la poussée que nous connaissons depuis le début du mois d’octobre », avec près de 440 hospitalisations supplémentaires en une semaine ».
François Béguin note qu’« avant la prise de parole du chef de l’Etat, plusieurs responsables hospitaliers avaient appelé à des mesures fortes pour éviter la catastrophe. [...] « On n’est pas du tout large, il n’y a pas de réserve », avait reconnu en début de semaine Aurélien Rousseau, le directeur de l’ARS Ile-de-France après avoir appelé à une déprogrammation massive des opérations dans la région ».
Le journaliste observe que « le chef de l’Etat a expliqué que les hôpitaux ne pourraient pas compter sur des transferts massifs d’une région à l’autre comme au printemps, « parce que le virus est partout ». Pour parvenir à presque doubler le nombre de lits de réanimation, il a assuré mercredi soir que « près de 7000 infirmiers et médecins » avaient été formés ces derniers mois « pour pouvoir travailler en réanimation » ».
« Des formations jugées insuffisantes par les professionnels travaillant dans ces services », remarque François Béguin. Bérengère Araujo, porte-parole de la Fédération nationale des infirmiers en réanimation (FNIR), déclare ainsi que « ces infirmiers ont seulement reçu 14 heures de formation théorique, c’est-à-dire une initiation. Ils vont permettre de pallier l’urgence d’une situation catastrophique mais vont rester démunis face à la complexité des prises en charge de ces patients extrêmement fragiles ».
#Vox_Bigerri, « »
Le 30 mars 2013, Vox Bigerri était au Boulou pour le festival « Vallespir en cants ». Avant le concert du soir, Vox Bigerri animait en fin de matinée le marché de Ceret. Amic Bedel et son équipe étaient là pour la journée, les chanteurs ont profité des ruelles étroites de la ville pour tourner une petite vidéo...
▻https://www.youtube.com/watch?v=HrV4rvLgdp8
La nòvia
La nòvia qu’a nau brilhants suu cap
La nòvia qu’a nau brilhants suu cap
Nau brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a ueit brilhants suu cap
La nòvia qu’a ueit brilhants suu cap
Ueit brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a sèt brilhants suu cap
La nòvia qu’a sèt brilhants suu cap
Sèt brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a sheis brilhants suu cap
La nòvia qu’a sheis brilhants suu cap
Sheis brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a cinc brilhants suu cap
La nòvia qu’a cinc brilhants suu cap
Cinc brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a tres brilhants suu cap
La nòvia qu’a tres brilhants suu cap
Tres brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a dus brilhants suu cap
La nòvia qu’a dus brilhants suu cap
Dus brilhants suu cap,
L’anèth au dit.
La nòvia qu’a un brilhant suu cap
La nòvia qu’a un brilhant suu cap
Un brilhant suu cap,
L’anèth au dit.
–---
La nouvelle mariée
La nouvelle mariée* a neuf brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a neuf brillants sur la tête,
Neuf brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a huit brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a huit brillants sur la tête,
Huit brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a sept brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a sept brillants sur la tête,
Sept brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a six brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a six brillants sur la tête,
Six brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a cinq brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a cinq brillants sur la tête,
Cinq brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a trois brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a trois brillants sur la tête,
Trois brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a deux brillants sur la tête,
La nouvelle mariée a deux brillants sur la tête,
Deux brillants sur la tête,
L’anneau au doigt.
La nouvelle mariée a un brillant sur la tête,
La nouvelle mariée a un brillant sur la tête,
Un brillant sur la tête,
L’anneau au doigt.
Autre version :
Premier chant final de notre concert à Trois avec Bastien Zaoui recruté à l’occasion pour le festival Fenestra 2013 au sanctuaire de la Madone des Fenestres en Vésubie (06), avec nos amis d’Auréa, Danielle Franzin, Marjolaine Rosset et Thierry Cornillon. Beau moment d’émotion musicale...
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=348&v=PYLlQD8thpo&feature=emb_logo
La médaille
▻https://www.youtube.com/watch?v=-LZc86v7JYw