• 24 de febrièr de 2022
      https://www.youtube.com/watch?v=jcjxm2_6daQ&t=58s

      Tout commence avec « 24 de Febrièr de 2022 », le 24 février 2022, début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. On ressent distinctement le bruit des bottes dans cette chanson, grâce à la frappe puissante de la batterie de Dimitri. Le chant joue avec les blessures de l’âme slave en occitan. “Ce jour-là, je me suis dit, s’il y avait la guerre, je n’irais pas, et pourtant mon cœur me demande de défendre la démocratie – que se passe-t-il le jour où tu te réveilles en guerre ?” explique Paulin.

      –-

      Al fons de ieu aquesta colèra
      Que tòrna pus fòrt a cada còp
      A las oras de silenci sul front.
      Aquesta alba serà la darrièra
      Sèm totes perduts dins aquela guèrra.
      Menaçavan la mia tèrra
      Dintrèri dins la lor guèrra
      Auriái tan aimat
      Causir l’umanitat
      L’umanitat.
      Ven l’alba guerrièra
      Amb la claror del jorn, lo bruch del sang.
      Lèu la canonada
      Mossegarà dins la carn
      Los umans
      Camaradas fraires
      Se prenètz las armas per quin combat
      que siá
      Nomenaretz la mòrt
      Per capitani
      De deman
      Auriái tant aimat
      Causir l’umanitat

      #guerre_en_Ukraine #Ukraine #guerre #chanson #chanson_et_politique #chanson #occitan #22_février_2022

  • [The Locomotion] #barrut
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut

    Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.

    Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.

    The Locomotion - épisode 22

    Barrut - Mascarada La Mal Coiffée - Pim Pam ! Barrut - Indigenas Barrut & (...)

    #occitan,barrut,montpellier
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16987__1.mp3

  • [The Locomotion] Agenda du 14 décembre - #barrut
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut/#16985

    Agenda du 14 décembre

    Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.

    Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.

    The Locomotion - épisode 22

    Barrut - Mascarada La Mal (...)

    #occitan,barrut,montpellier
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16985__0.mp3

  • [The Locomotion] #barrut « L’occitan est une langue de lutte » - Barrut
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut/#16986

    Barrut « L’occitan est une langue de lutte »

    Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.

    Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.

    The Locomotion - épisode 22 (...)

    #occitan,barrut,montpellier
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16986__0.mp3

  • https://www.lefigaro.fr/sciences/l-eau-du-robinet-ne-doit-plus-etre-consommee-affirme-le-directeur-de-l-ars-

    L’eau du robinet « ne doit plus être consommée », affirme le directeur de l’ARS Occitanie dans un mail confidentiel

    « Il faut privilégier l’eau en bouteille ». Le Canard enchaîné a révélé dans son édition de mercredi 18 octobre un mail envoyé par le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, Didier Jaffre, où il mettait en garde contre l’utilisation de l’eau potable dans la région. Le directeur de l’ARS a envoyé cet avertissement le 23 septembre dans un courriel adressé à ses cadres.

    (en mode lecture
    https://justpaste.it/ca72j)

    les confidences de Didier Jaffre, directeur de l’#ARS #Occitanie #PFAS #chlorothalonil

    • Il faut convenir qu’on ne cesse de tergiverser entre les différentes injonctions contradictoires :
      – L’eau en bouteille contient des microplastiques, nous empoisonne, et empoisonne la nature, et en plus, le plastique se recycle bien plus mal qu’annoncé
      – L’eau du robinet nous empoisonne, car les procédés actuels sont incapables de supprimer les molécules chimiques qu’on refuse d’interdire, et qui de toute façon ont été diffusées avec tant d’allégresse qu’on ne s’en débarrassera pas.

      Ici, pour éviter les dizaines de bouteilles chaque semaine, on boit de l’eau du robinet filtrée par charbon. Mais avec ce qu’on entend au sujet des PFAS sur la région lyonnaise... Groumpf. Envie de revenir à l’eau de source qu’on pompe en profondeur pour produire du coca ou remplir les mégabassines...

    • Mais l’eau en bouteille, elle vient bien de quelque part.

      Perrier c’est à Vergèze, tout près de Nîmes. C’est autant l’Occitanie que l’eau du robinet de Montpellier (tirée de la source du Lez).

      Mont Roucous, c’est dans le Tarn. Montcalm c’est les Pyrénées ariégeoises. Eau de la Reine (je connais pas) c’est le Tarn aussi. Ô9, la Haute-Ariège. La Vernière c’est près de Bézier. La Salvetat c’est le Haut Languedoc.

      Qu’est-ce qu’il différencie une eau minérale d’Occitanie d’une eau du robinet qui provient d’Occitanie ?

    • Pff, même au fin fond des Corbières (première épicerie à 30mn en voiture village de 90 habitants l’été) l’eau a été polluée par des pesticides (aux avants derniers relevés effectués) mais je trouve personne pour m’informer correctement et le maire me fuit. (Je gueule trop notamment parce qu’ils accordent des permis de construire … sans eau au village) Le village a bien fait un effort en remplaçant les pastilles de chlore par un traitement ultra violet. Et donc on boit de l’eau de la source ou ce qu’il en reste car ça se tarit doucement, il n’y a plus d’eau pour les potagers et les minis fontaines au coin des rues ont été fermées.
      Et il y a plein de citadins retraités ou jeunes qui s’installent joyeusement dans l’ivresse de cette belle nature où tout crève faute d’eau et qui n’ont pas encore compris leur douleur.

    • Merci pour la doc @monolecte.

      Maintenant, sans vouloir passer pour un pénible, je me dis que tout ça, ce n’est pas que le problème des humains. Il y aussi les végétaux, les bestioles en tout genre qui doivent morfler. Même si nous les filtrons, les poisons se retrouvent bien quelque part. Et finalement, faudrait-il avoir honte de se réjouir lorsque tous ces citadins (un peu CSP+ quand même) qui s’esbaudissent façon hédoniste chez les bouseux vont comprendre leurs douleurs ? La chimiothérapie (àskip), ça vous atomise la joie de vivre façon puzzle.

    • Bon, même si il y a les films d’Agnès Varda sur Arte en ce moment, je déprime, je fonds, je disloque et je loque. Je me suis échappée dans les Corbières comme tu auras compris, mais ce sentiment de monde factice et vain me poursuit avec ces fameux citadins venus remplacés ceux qui sont morts ou disparus. Les maisons abandonnées depuis des dizaines d’années ont toutes été reprises, souvent payées très chères, parfois restaurées en toc pour du RBNB avec boitier. Sinon on ne voit pas trop ces nouveaux habitants terrés dans leur home sweet home. Le long de la rivière on peut toutefois compter sur les déjections de leurs chiens, et la mairie a pété le mur en pierres sèches qui menait aux potagers parce qu’il leur faut des parkings, toujours plus de parkings. Des crottes, des chiens crados et des parkings avec des voitures à gogo, l’héritage de la ville avec sa triste solitude nous happe jusqu’ici.
      Le viticulteur à la retraite a passé la main pour les haut-parleurs qui crachotaient son aquecent du sud en annonçant l’arrivée du camion de la boucherie sur la place de la fontaine où l’eau ne coule plus, ce soir l’écho électrique annonce dans les ruelles vides : « La population est invitée a utiliser l’eau en petites quantités ». Et je me demande comment les chasseurs vont bien pouvoir nettoyer les boyaux des sangliers si l’eau du robinet manque au village, une dérogation, vite ?

  • À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline

    Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.

    Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »

    Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.

    L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans

    C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !

    La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.

    Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.

    Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
    Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain

    Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »

    Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.

    Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.

    Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…

    Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana

    Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.

    C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.

    https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline

    #accès_à_l'eau #impact_environnemental

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1016901

    • Et pour celleux qui ne voient pas les images, dans le centre de Toulouse, les plaques des rues indiquent souvent le nom original en Occitan mais également le nom de la rue en français. Ici, on peut lire que la « Carrièra del Salvatge » qui signifie la rue du sauvage est devenue « Rue de l’homme armé ». #civilisation

  • #Adieu_Paure_Carnavas
    https://www.youtube.com/watch?v=LIYIIX9no98

    Adieu paure, adieu paure
    Adieu paure Carnavas !
    Tu te’n vas et ièu m’entorni,
    Adieu paure Carnavas !

    Adieu ta bèla joinessa
    Vai ti sias pron divertit
    As acabat tei richessas
    Ara deves te’n repentir
    S’es verai qu’as fach ripalhas
    Qu’as dansat dins de palais
    Vai ! Resta nu sus la palha
    E plen de fen coma un ai

    Adieu tu que ti chalavas
    Que ti sias vist’ adorar
    Adieu lei sous qu’escampavas
    Ara la roda a virat
    Ti fau cambiar de regime
    Et se vos pas lo subir
    Per ti punir de tei crimes
    Marrias ! anam ti chabir

    Adieu vielh paire dei vicis
    Lo carema es arribat
    Es lo jorn de la justicia
    Adieu tu cu vas crebar
    Tot lo pople ti saluda
    Eu se’n torna et tu te’n vas
    Ta darriera oro es venguda
    Adieu paure Carnavas !

    –---

    Adieu pauvre, adieu pauvre
    Adieu pauvre Carnaval !
    Tu t’en vas, et je m’en retourne
    Adieu pauvre Carnaval !

    Adieu ta belle jeunesse
    Tu t’es assez amusé
    Tu as épuisé tes richesses
    Maintenant tu dois te repentir
    S’il est vrai que tu as fait ripailles
    Que tu as dansé dans des palais
    Va ! Reste nu sur la paille
    Plein de foin comme un âne

    Adieu toi qui t’es régalé
    Qui t’es vu adoré
    Adieu l’argent que tu as gaspillé
    Maintenant la roue a tourné
    Il te faut changer de régime
    Et si tu ne veux pas le subir
    Pour te punir de tes crimes
    Vaurien ! nous allons te liquider

    Adieu vieux père des vices
    Le carême est arrivé
    C’est le jour de la justice
    Adieu toi qui va crever
    Tout le peuple te salue
    Il s’en retourne et tu t’en vas
    Ta dernière heure est venue
    Adieu pauvre Carnaval !

    #occitant #chant_populaire #chanson #carnaval #musique #pauvreté #justice #justice

  • Cassoulet de morue
    https://www.cuisine-libre.org/cassoulet-de-morue

    La veille, faites tremper séparément, dans de grandes quantités d’eau, les haricots et la #Morue pendant 12h, en changeant l’eau plusieurs fois. Le lendemain, égouttez les haricots et plongez-les avec le bouquet garni dans un faitout d’eau froide et faites cuire à petits frémissements pendant 1h30. Goûtez pour vérifier la cuisson. Préchauffez le four à 180°C. Rincez la morue, essuyez-la et coupez-la en tronçons.

    Pelez et hachez les oignons et l’ail. Dans une cocotte, faites fondre l’ail et les oignons avec… #Cassoulets, #Haricot_blanc, Morue, #Occitanie, #Tomate_en conserve / #Sans œuf, #Sans gluten, #Sans lactose, #Sans viande, (...)

    #Mijoté

  • #Sèm_Montanhòls

    Sèm Montanhòls", du chanoine Jean Vaylet (1845-1936) de La Terrisse, est connu sur toute la montanha où il fait figure d’hymne national.

    Le texte est intéressant d’un point de vue ethnographique car il témoigne à la fois des mentalités et de la vie des Montanhòls.

    Lo canonge Vaylet écrira également « La responsa del Costovin » pour donner le point de vue des gens de la vallée.

    https://www.occitan-aveyron.fr/fr/diffusio/source/laguiole/sem-montanhols_SRC823

    –—

    Un des textes, car il y a plusieurs versions :

    « Sèm Montanhòls, aiman l’independença,
    L’aviam, l’avèm emai la gardarem,
    S’i a pas de reis en França,
    Nautres i renharem.

    Nòstre sol mèstre, es aquel que fa nàisser,
    Lo blat l’auton e l’èrba tot l’estiu,
    Lo pregam que nos laisse,
    Lo gost del pan un briu.

    Tenèm la dalha, tenèm l’agulha,
    E nos vam fièrs jos la capa del cièl,
    Atau la trocha nada,
    Atau canta l’aucèl.

    Dels vièlhs Gauloès avèm lo cri de guèrra,
    Butèm d’aücs que fan tot retronir,
    En passent sus la Tèrra,
    Aimam nos far ausir.

    Nautres avèm fisança qu’en la trica,
    Sèm del país end buta lo drelhièr,
    Mai se quauqu’un nos brusca,
    Li fasèm pas quartièr.

    Avèm ben un jutge amai quauques gindarmes,
    Mès laissam ben aquel monde ont l’ont son,
    Ambe nòstre pau per arme,
    Nos fasèm ben rason.

    Qu’un mal-apres, nos brusca e nos contrari,
    Desringèm pas lo jutge ni l’uissièr,
    Avèm nòstre pau per arme,
    Nos fasèm ben rason.

    S’al País bas aiman pas las montanhas,
    Aicí sèm pas jaloses dels valons,
    Cal tròpas de castanhas,
    Per crompar un vedelon.

    Vivam enç’amont l’estiu per las vacadas,
    Ausèm les brams dels braus e dels borrets,
    Aquò val las bramadas,
    Dels paures borriquets.

    As ben rason, siás fièr de ta vendinha,
    Mai te plangèm, mon paure Costovin,
    Tu cultivas la vinha,
    Nautres buvèm lo vin.

    Per Sant-Matiu alai quand l’èrba s’acaba,
    E que vendrem quauquas manas o les buòus,
    Per garnir nòstra cava,
    Mancarem pas de sòus.

    E pèi pus tard quand farem la salsissa,
    Entre vesins metrem l’auca al topin,

    E sens cap de maliça,
    Biurem als Costovins ! (bis)

    #montagne #résistance #occitan #musique #chant #musique #chanson #musique_populaire #chants_populaires #France #nous_sommes_montagnards #sem_montanhols

  • Tartare de #Truite fario aux haricots tarbais
    https://www.cuisine-libre.org/tartare-de-truite-fario-aux-haricots-tarbais

    Faire revenir la garniture : carotte, l’oignon et l’ail.

    Ajouter les haricots tarbais égouttés. Mouiller et terminer la cuisson de la garniture.

    Egoutter et assaisonner à chaud avec le mélange vinaigre de Xérès, huile d’olive et une échalote hachée.

    Réserver. Couper en très petits dés les filets de truite. Arroser de jus de citron, saler et poivrer.

    Ajouter l’huile d’olive, les herbes hachées, une échalote hachée et le mélange câpres, cornichons, anchois. Dresser en assiette dans un cercle, d’abord les… #Haricot_blanc, #Tartares, Truite, #Occitanie / #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten

  • LA CGLPL publie aujourd’hui les recommandations en urgence concernant la prison de Toulouse-Seysses.
    Accablant.

    La deuxième visite du centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses, réalisée du 31 mai au 11 juin 2021 par onze contrôleurs, a donné lieu au constat d’un nombre important de dysfonctionnements graves qui permettent de considérer que les conditions de vie des personnes détenues au sein de cet établissement sont indignes :

    une surpopulation dramatiquement élevée : au moment du contrôle, le quartier maison d’arrêt des hommes hébergeait 898 détenus pour 482 places (186% d’occupation) et le quartier maison d’arrêt des femmes hébergeait 58 détenues pour 40 places (145% d’occupation). Dans ces quartiers, 173 hommes et 5 femmes dormaient sur un matelas posé au sol. Le quartier des arrivants n’est pas épargné puisqu’il comptait 11 matelas au sol au premier jour du contrôle. Il y a près de 200 matelas au sol au centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses, un peu moins du quart du nombre de matelas au sol pour l’ensemble des établissements pénitentiaires en France.
    Un espace personnel d’1,28 m2 en cellule pour beaucoup : quasiment toutes les cellules des quartiers maison d’arrêt sont doublées voire triplées. En déduisant l’espace sanitaire et l’emprise des meubles en cellule, les contrôleurs ont observé que les détenus disposaient d’1,28 m2 à 4,41 m2 d’espace personnel selon la taille des cellules et de l’occupation par deux ou trois personnes.
    La présence de nombreux nuisibles et une hygiène déplorable dans des locaux en mauvais état : les contrôleurs ont constaté la présence de cafards et punaises dans les espaces communs et les cellules ; des rats courent dans des espaces de promenade jonchés de détritus. La dégradation des locaux, préoccupante pour un établissement ouvert en 2003, est aggravée par la surpopulation. Les cellules sont pour la majorité en mauvais état et les détenus n’ont aucune intimité car les cloisons des sanitaires sont toutes cassées.
    Un temps excessif passé en cellule : très peu de personnes accèdent à une activité, qu’il s’agisse de formation ou de travail et les activités sportives et socioculturelles n’ont pas repris depuis mars 2020, à l’exception de quelques heures de sport. La plupart des détenus restent ainsi en cellule et bénéficient au mieux d’une promenade par jour. Le temps passé en cellule avoisine donc pour beaucoup les 22 heures par jour.

    En outre, l’intégrité physique des personnes détenues n’est pas assurée du fait d’un climat de violences permanent et de conditions d’accès aux soins très dégradées.

    De nombreux détenus ont témoigné d’un climat de violence généralisé, en cellule et dans les cours de promenade où les agressions sont fréquentes et où les surveillants n’entrent pas. Par crainte des agressions, de nombreuses personnes ne sortent plus de leur cellule. La surpopulation et l’inactivité forcée des détenus entraînent d’inévitables tensions : en 2020, l’établissement décomptait 64 agressions physiques de personnes détenues sur surveillants. L’exercice du métier de surveillant dans ces conditions est d’une évidente difficulté. Les contrôleurs ont également recueilli des témoignages nombreux et concordants de personnes détenues dénonçant des recours excessifs à la force et des violences (verbales et physiques) de la part de surveillants. L’ambiance en détention est délétère. La direction de l’établissement s’y rend trop rarement et n’y est pas identifiée, n’effectuant qu’exceptionnellement des entretiens avec les détenus.

    L’accès aux soins des personnes détenues n’est pas assuré. Lors du contrôle, l’établissement disposait d’un seul véhicule par jour pour les extractions médicales, ce qui entraîne des retards de soins. Le taux d’annulation des extractions varie entre 51 % et 56 %. En tout, ce sont plus de 65% des besoins qui ne sont pas satisfaits faute de moyen de transport. Le départ de praticiens spécialistes intervenant dans l’établissement et n’ayant pas été remplacés n’a pu être compensé par des consultations à l’hôpital faute d’extraction possible. Le nombre de consultations spécialisées a chuté de plus de 70% en dix ans nonobstant une augmentation de 20% des consultations au sein de l’unité sanitaire. Ce mode de fonctionnement dégradé induit pour les patients des conséquences potentiellement graves, mais aussi une lassitude des équipes médicales et soignantes. Le CHU de Toulouse ne semble pas en avoir pris toute la mesure des risques graves que cette situation fait courir aux patients. Cet établissement, pourtant pilote depuis de nombreuses années en matière de télémédecine, n’a pas cherché à la mettre en place au bénéfice des détenus alors que la mobilisation de ces moyens technologiques permettrait notamment de pallier certaines des insuffisances observées.

    Le centre pénitentiaire de Toulouse Seysses doit faire l’objet, d’une part, de mesures urgentes concernant la surpopulation pénale, la rénovation des cellules, la désinfection, l’accès aux soins somatiques et d’autre part, d’une reprise en mains du fonctionnement de l’établissement, notamment pour faire cesser le climat de violence ainsi que de garantir au personnel des conditions normales d’exercice de sa mission et aux détenus le respect de leur dignité, de leur intégrité physique et de leurs droits fondamentaux.

    https://www.cglpl.fr/2021/recommandations-en-urgence-relatives-au-centre-penitentiaire-de-toulouse-seyss
    https://lasellette.org

    #justice #prisons

  • Lo brave vesin

    https://www.youtube.com/watch?v=0XMUNy-aedk

    I avià un brave vesin
    Que m’avertissiá ser e maitin (bis)
    "Camarada camarada
    Ta femna ne fa pas ben
    Del temps que vas a la jornada
    Le rector te la garda ben.
    0 Non non cresi pas aquò
    Que Mariòta fasca aquò
    0 Non non cresi pas aquò
    Que la miá femna fasca aquò.
    – Vendràs un jorn dins la jornada
    Vendràs un jorn a la maison
    Se ieu ba te fau pas véser
    M’apelaràs «vilèn garçon.»
    Mès le pauràs n’a pas mancat
    A la maison n’es anat
    Mès le pauràs n’a pas mancat
    De per un trauc n’a regardat.
    N’a vista una rauba negra
    Que passava tot d’un còp
    Jos aquela rauba negra
    I aviá le tant bèl gigòt.
    «Mariòta Mariòta
    Vèni vite me derbir
    Que ai doblidas las tralhas
    Per estacar le Rossin.
    – Oi oi oi! que farai ieu
    Oi oi oi! ont anirai?(bis)
    Vai te’n amont dins la pastantièra
    Acaptat damb un lençòl
    –Amai que mon mari i anga
    Tu te’n cal pas aver paur.»
    Mès le pauràs n’a pas mancat
    A la pastantièra n’es anat . (bis)
    «Mariòta Mariòta
    Pòrta-me vite le gat
    Que jamai pus de ta vida
    As’pas vist un tant bèl rat!
    A ratàs, vilèn ratàs!
    Te’n fotrai amb un gaulàs! (bis)
    Te’n fotrai unas tres o quatre
    Tant davant coma darrèr!
    Que jamai pus de ta vida
    Tornaràs véser ma molhèr!»

    Paroles de #Laurent_Cavalié

    Alchimiste du chant populaire et poly-instrumentiste, Laurent Cavalié glane çà et là ses inspirations sur les terres du Languedoc.

    Avec quelques tambours anciens, des percussions végétales, une mâchoire d’âne et son accordéon, il fait vibrer cette corde sensible qui nous relie à la mythologie populaire dans ce qu’elle a de plus noble.

    Faussement rustiques et savamment métissés, ses chansons croisent avec malice les musiques populaires du monde (on pense parfois au Zydeco, blues de Louisiane), nous rappelant que la langue est rythme autant que poésie.

    https://www.sirventes.com/performer/laurent-cavalie

    #chant #chant_populaire #chanson #musique #musique_populaire #chants_populaires #occitan

  • Faut-il s’attendre à un « printemps social » ?
    https://usbeketrica.com/fr/article/faut-il-s-attendre-a-un-printemps-social

    Détresse étudiante, grève des soignants, mobilisation des agents de la fonction publique… Malgré le contexte sanitaire et une fatigue notable dans …

    #Occitanie #Pyrénées-Orientales #Perpignan #Pyrénées

  • Les vrais chiffres d’élèves contaminés par le coronavirus en Occitanie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/vrais-chiffres-eleves-contamines-coronavirus-occitanie-

    Le ministère de l’Education aurait massivement sous-estimé le nombre d’élèves contaminés par le coronavirus, selon une enquête de CheckNews, le site de fact-checking fondé par Libération. En Occitanie, le nombre de cas positifs chez le 0-19 ans serait plus de 11 fois supérieur au chiffres communiqués par le rectorat.

    En Occitanie, les deux académies ont annoncé, le 6 novembre, les chiffres suivants :
    – Académie de #Toulouse : 185 élèves positifs sur les sept derniers jours
    – Académie de #Montpellier : 104 élèves positifs sur les sept derniers jours

    Soit un total de 289 élèves positifs sur la semaine précédant le 6 novembre.

    Pourtant, selon Santé publique France, 526 enfants de 0 à 9 ans et 2 681 jeunes de 10 à 19 ans, prélevés la semaine du 26 octobre au 1 novembre, ont eu dans les jours suivants un résultat positif dans la région. Soit un total de 3 207, 11 fois plus que les chiffres du rectorat.

  • « La #pénurie de #soignants, un problème de fond qui n’a pas été réglé »
    https://www.mediscoop.net/algologie/index.php?pageID=17fe834819ac26e0b104d24cea1f6b52&id_newsletter=13949&lis

    Cécile Thibert note dans Le Figaro : « Des masques, des blouses, des médicaments… et des #soignants. Voilà qui a manqué lors de la première vague épidémique. Plus de 6 mois plus tard, les hôpitaux ont-ils massivement recruté ? « Nous avons formé 7000 infirmiers et médecins » pour ouvrir des lits de réanimation supplémentaires, a affirmé #Emmanuel_Macron mercredi soir, sans préciser ce que recouvrait ce chiffre ».

    « Concernant les embauches, la Direction générale de la santé (#DGS) indiquait […] n’avoir aucune idée du nombre de personnels hospitaliers recrutés depuis la première vague. « Le ministère ne dispose pas encore de remontées sur les embauches dans les établissements », répondait la DGS, en précisant qu’un objectif de 15.000 recrutements à l’#hôpital était d’ores et déjà fixé, sans échéance précise », observe la journaliste.
    Elle constate que « si les directions hospitalières assurent faire le maximum, sur le terrain les professionnels sont amers ».
    Christian Lemaire, secrétaire du syndicat SUD-santé au CHU d’Angers, remarque ainsi : « Nous abordons cette deuxième vague avec moins de personnel que lors de la première . Aujourd’hui, nous avons des effectifs minimums d’#infirmiers et d’#aides-soignants, ce qui ne permet aucune souplesse ».

    Le Dr Renaud Chouquer, réanimateur au centre hospitalier d’Annecy, indique quant à lui que « des gens sont partis, des postes ne sont pas pourvus, l’absentéisme n’est pas remplacé. Les problèmes habituels, quoi. Hier après-midi, il manquait deux infirmiers dans le service pour le soir. Les cadres ont travaillé toute la journée pour essayer d’en trouver ».
    Cécile Thibert relève ainsi que « la plupart des hôpitaux veulent du renfort, en témoignent les annonces de contrats courts qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Mais les infirmiers ayant une expérience en réanimation ne sont pas légion . […]

    En outre, les ratios infirmiers/malades sont plus importants en service Covid : un infirmier pour 6 patients (contre un pour 10 à 12 en temps normal) et 2 pour 4 en réanimation (2 pour 5 en temps normal) ».

    Amélie Roux, responsable du pôle ressources humaines à la Fédération hospitalière de France, déclare que « les établissements sont en grande majorité en train d’essayer de renforcer leurs effectifs [infirmiers] et ils sont en difficulté pour le faire. Ces difficultés ne sont pas nouvelles, mais elles sont accentuées par la crise sanitaire parce que les besoins sont accrus ».

    Cécile Thibert rappelle qu’« en temps normal, entre 2% et 3% des postes infirmiers ne seraient pas pourvus », et s’interroge : « La faute à un désenchantement de l’hôpital ? ».

    Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des infirmiers, observe qu’« il y a 26.000 infirmiers formés chaque année, et 180.000 infirmiers qui pourraient travailler mais ont cessé d’exercer. Si on rendait l’hôpital attractif avec de bonnes conditions de travail et des salaires corrects, on pourrait rapidement pourvoir les postes ».

    La journaliste relève ainsi que « l’augmentation de salaire de 183 euros dans le cadre du « Ségur de la santé » semble #dérisoire… ». Le Dr Chouquer déclare que « le problème de l’hôpital est préexistant à l’épidémie. Depuis des années, il y a une volonté délibérée de réduction des coûts , ce qui passe en premier lieu par une réduction des ressources humaines ».

    Cécile Thibert continue : « Lors de la première vague, 16.200soignants étaient venus aider les services submergés. Cette fois, ils ne viendront pas en nombre. […] Reste une solution : les faire venir d’autres services de l’hôpital, ce qui suppose de diminuer les prises en charge des autres malades, en particulier de reporter les opérations chirurgicales ».

    Le Pr Jean-Michel Constantin, réanimateur à la Pitié-Salpêtrière (Paris), souligne qu’« il n’y a pas de marge , l’hôpital fonctionne en flux tendu. Nous sommes inquiets de ce qu’il va se passer dans les semaines à venir ».

    Dans Le Monde, François Béguin note quant à lui que « dans les hôpitaux débordés par l’afflux de patients Covid-19, « il n’y a pas de réserve » ».

    Le journaliste observe qu’« un peu partout sur le territoire, les hôpitaux ont commencé à encaisser le choc ou se préparent à le faire. Mercredi, le « plan blanc » a été activé dans tous les hôpitaux de Bretagne, deux jours après ceux du Grand-Est. Mardi, Pierre Ricordeau, le directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) #Occitanie, avait jugé la situation « extrêmement grave » dans sa région, se disant « très étonné par la rapidité et le caractère général de la poussée que nous connaissons depuis le début du mois d’octobre », avec près de 440 hospitalisations supplémentaires en une semaine ».

    François Béguin note qu’« avant la prise de parole du chef de l’Etat, plusieurs responsables hospitaliers avaient appelé à des mesures fortes pour éviter la catastrophe. [...] « On n’est pas du tout large, il n’y a pas de réserve », avait reconnu en début de semaine Aurélien Rousseau, le directeur de l’ARS Ile-de-France après avoir appelé à une déprogrammation massive des opérations dans la région ».

    Le journaliste observe que « le chef de l’Etat a expliqué que les hôpitaux ne pourraient pas compter sur des transferts massifs d’une région à l’autre comme au printemps, « parce que le virus est partout ». Pour parvenir à presque doubler le nombre de lits de réanimation, il a assuré mercredi soir que « près de 7000 infirmiers et médecins » avaient été formés ces derniers mois « pour pouvoir travailler en réanimation » ».
    « Des formations jugées insuffisantes par les professionnels travaillant dans ces services », remarque François Béguin. Bérengère Araujo, porte-parole de la Fédération nationale des infirmiers en réanimation (FNIR), déclare ainsi que « ces infirmiers ont seulement reçu 14 heures de formation théorique, c’est-à-dire une initiation. Ils vont permettre de pallier l’urgence d’une situation catastrophique mais vont rester démunis face à la complexité des prises en charge de ces patients extrêmement fragiles ».

    #covid-19 #france #catastrophe

  • #Vox_Bigerri, « #la_nòvia »

    Le 30 mars 2013, Vox Bigerri était au Boulou pour le festival « Vallespir en cants ». Avant le concert du soir, Vox Bigerri animait en fin de matinée le marché de Ceret. Amic Bedel et son équipe étaient là pour la journée, les chanteurs ont profité des ruelles étroites de la ville pour tourner une petite vidéo...

    https://www.youtube.com/watch?v=HrV4rvLgdp8


    #occitant #chant_populaire #chanson #mariage #musique

    • La nòvia

      La nòvia qu’a nau brilhants suu cap
      La nòvia qu’a nau brilhants suu cap
      Nau brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a ueit brilhants suu cap
      La nòvia qu’a ueit brilhants suu cap
      Ueit brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a sèt brilhants suu cap
      La nòvia qu’a sèt brilhants suu cap
      Sèt brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a sheis brilhants suu cap
      La nòvia qu’a sheis brilhants suu cap
      Sheis brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a cinc brilhants suu cap
      La nòvia qu’a cinc brilhants suu cap
      Cinc brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a tres brilhants suu cap
      La nòvia qu’a tres brilhants suu cap
      Tres brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a dus brilhants suu cap
      La nòvia qu’a dus brilhants suu cap
      Dus brilhants suu cap,
      L’anèth au dit.

      La nòvia qu’a un brilhant suu cap
      La nòvia qu’a un brilhant suu cap
      Un brilhant suu cap,
      L’anèth au dit.

      –---

      La nouvelle mariée

      La nouvelle mariée* a neuf brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a neuf brillants sur la tête,
      Neuf brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a huit brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a huit brillants sur la tête,
      Huit brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a sept brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a sept brillants sur la tête,
      Sept brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a six brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a six brillants sur la tête,
      Six brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a cinq brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a cinq brillants sur la tête,
      Cinq brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a trois brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a trois brillants sur la tête,
      Trois brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a deux brillants sur la tête,
      La nouvelle mariée a deux brillants sur la tête,
      Deux brillants sur la tête,
      L’anneau au doigt.

      La nouvelle mariée a un brillant sur la tête,
      La nouvelle mariée a un brillant sur la tête,
      Un brillant sur la tête,
      L’anneau au doigt.