organization:amnesty

  • Repression des Gilets Jaunes : appel à témoignage de Amnesty International

    2/Nous souhaitons rentrer en contact avec des personnes qui ont été interpellées/mises en garde à vue/poursuivies pour groupement et/ou outrage et/ou rébellion à l’encontre des personnes dépositaire de l’autorité publique, ou encore dissimulation du visage
    3/Pourquoi ?
    Nous entamons une enquête ayant pour but d’analyser les conséquences de l’application de certaines dispositions du droit pénal sur le respect du droit à la liberté de manifestation pacifique.
    4/Comment ?
    La première prise de contact se fera par mail. Ensuite votre témoignage individuel pourra être récolté par téléphone, en utilisant une messagerie sécurisée, ou lors d’une entretien face à face.
    5/Votre témoignage servira à apporter des éléments d’analyse aux restrictions de la liberté de manifester. Certains témoignages pourront éventuellement être publié dans un rapport public, avec l’accord des personnes concernées et la possibilité de préserver son anonymat.
    contactez moi ici ou par mail : marco.perolini@amnesty.org

    Source twitter : https://twitter.com/esteban80paris/status/1147146677637308418

    #gilets_jaunes #répression #violences_policieres #violences_judiciaires #maintien_de_l'ordre

  • Amnesty International Condemns U.S. Attacks on Border Journalists and Human Rights Defenders
    https://theintercept.com/2019/07/02/amnesty-international-human-rights-border-report

    The shape of the Trump administration’s approach to policing immigration is at this point familiar. Since January 2017, federal agents and officers have been under orders to enforce a harsh interpretation of immigration laws without restraint. The result has most infamously manifested in the forced separation of immigrant parents from their children and, more recently, a series of horrific reports detailing conditions in border-area detention centers. Though undocumented people have always (...)

    #DHS #migration #surveillance #frontières #Amnesty #journalisme

  • DERNIERS ARTICLES MIS EN LIGNE :
    La notion d’« identité de genre » présente comme progressiste la transgression des frontières des femmes : https://tradfem.wordpress.com/2019/06/18/la-notion-didentite-de-genre-presente-comme-progressiste-la-trans
    UNE HOMOPHOBIE TACITE PROPULSE LE MOUVEMENT IDENTITAIRE DU GENRE FACE AUX ENFANTS : https://tradfem.wordpress.com/2019/06/19/une-homophobie-tacite-propulse-le-mouvement-identitaire-du-genre-
    Trouble in Paradise : l’ascension et la chute du « roi des bordels allemands » : https://tradfem.wordpress.com/2019/06/22/trouble-in-paradise-lascension-et-la-chute-du-roi-des-bordels-all
    Nos raisons d’agir pour que la prostitution ne devienne pas un « travail » comme un autre : https://tradfem.wordpress.com/2019/06/25/nos-raisons-dagir-pour-que-la-prostitution-ne-devienne-pas-un-tra
    Survivant-e d’exploitation sexuelle ? Ajoutez votre signature d’ici 17h à cette Lettre ouverte aux candidat-e-s à la présidence des États-Unis : https://tradfem.wordpress.com/2019/06/26/vite-ajoutez-votre-signature-dici-17h-a-cette-lettre-ouverte-aux-
    Huschke Mau, du Réseau ELLA, commente une intervention d’Amnesty contre des survivantes de la prostitution : https://tradfem.wordpress.com/2019/06/26/huschke-mau-du-reseau-ella-commente-une-manifestation-damnesty-al
    Il est temps pour les progressistes de protéger les femmes plutôt que des pronoms – Julie BINDEL : https://tradfem.wordpress.com/2019/07/02/il-est-temps-pour-les-progressistes-de-proteger-les-femmes-plutot
    Andrea Dworkin parle du viol et de la loi : https://youtu.be/8niSFVcc9cc

    • Q : Vous vous êtes demandé si la loi est un outil approprié pour la protection et la promotion de droits des femmes.

      ANDREA DWORKIN : Ce que je ressens, c’est que nous devons utiliser ce que nous avons. Et ce que nous avons n’est pas grand-chose. Et…. nous devons trouver un moyen de tenir le violeur à distance. Maintenant, il y a différentes façons de le faire. Le droit n’est qu’une façon de le faire. Je suis, personnellement, favorable à la violence. Profondément. J’y suis favorable. Et la raison pour laquelle j’y suis favorable, c’est que la loi ne fonctionne pas. Et tant que la loi ne fonctionne pas, les femmes qui ont été attaquées, ou qui sont attaquées, doivent pouvoir comprendre qu’elles ont le droit de se défendre contre quiconque les attaque. Beaucoup de gens préfèrent le système juridique. Je ne leur en veux pas pour ça. J’aimerais que ça fonctionne. Ça ne fonctionne pas. Nous avons encore… cinquante ans… pour essayer de le faire fonctionner. Nous avons ici une femme, dont je ne me souviens plus du nom en ce moment, qui a tué un pédophile qui avait violé son fils. Il était clair qu’il allait être acquitté, alors elle lui a tiré dessus. À mon avis, elle a fait ce qu’il fallait. Je l’admire pour ce qu’elle a fait. Je suis donc prête à m’asseoir avec mes sœurs pour penser à une dizaine d’autres choses que nous pouvons faire, qui ne sont pas des choses terribles, à faire. Mais… nous devons faire quelque chose. Nous ne pouvons pas rien faire. C’est ma réponse à votre question.

      Traduction: TRADFEM

      Q : You have been wondering whether law is an appropriate tool for the protection and also for the advancement of women.

      D : What I feel is that we have got to use what we’ve got. And what we’ve got isn’t very much. And… we’ve got to find some way to keep the rapist off the street. Now there are different ways of doing it. Law is only one way of doint it. I myself favour violence. Deeply, I favour it. And the reason that I favour it is that the law isn’t working. And as long as the law isn’t working, women, who have been attacked, or who are being attacked, need to be able to understand that they have a right to defend themselves against anyone who is attacking them. Many people prefer the legal system. I don’t blame them for that. I wish it would work. It’s not working. We have another… fifty years… to try and get it to work. We have a woman, whose name I am not remembering right now, who killed a paedophile who raped her son. It was clear that he was going to be acquitted, so she shot him. In my view, she did the right thing. I admire her for what she did. So I am willing to sit down with my sisters to think of a dozen other things that we can do, that are not terrible things, to do. But… we have to do something. We can’t do nothing. That is my answer to you.

  • Amnesty International | Érythrée : répression sans frontières
    https://asile.ch/2019/07/01/amnesty-international-erythree-repression-sans-frontieres

    Alors que l’Érythrée siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, des sympathisants et des responsables du gouvernement à l’étranger harcèlent et intimident les défenseurs des droits humains et les militants exilés, au seul motif qu’ils critiquent le régime répressif. Comme le montre le rapport de l’organisation, alliés et représentants du régime érythréen sévissent […]

  • Pegasus, ce logiciel israélien dont les gouvernements sont friands pour espionner leurs opposants
    https://www.bastamag.net/Khashoggi-Mansoor-Whatsapp-espionnage-spyware-Pegasus-droits-humains-oppos

    Elle est accusée d’être mêlée à l’affaire Khashoggi, d’être responsable du hackage de Whatsapp révélé il y a peu, l’un de ses logiciels espions est utilisé pour surveiller des défenseurs des droits humains un peu partout dans le monde… Amnesty International la qualifie d’« entreprise incontournable pour les violeurs des droits humains ». La société israélienne NSO Group est la cible d’actions en #Justice pour avoir fabriqué et vendu un spyware à des gouvernements qui l’utilisent pour surveiller dissidents et (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Proche_et_Moyen_Orient, Surveillance, fichage, censure : la démocratie en danger ?, Justice, #Atteintes_aux_libertés, Surveillance et (...)

    #Surveillance,fichage,_censure:la_démocratie_en_danger ? #Surveillance_et_biométrie

  • Il faut redéfinir le #viol

    Les voix réclamant que toute relation sexuelle non consentie soit considérée comme un viol se multiplient.

    https://lecourrier.ch/2019/06/23/il-faut-redefinir-le-viol
    #définition #justice #consentement #Suisse #Suède

    –-> En #Suisse il faut qu’il y ait violence ou contrainte pour que le délit de viol existe. La Suède, elle, a révisé son droit il y a maintenant un an pour y inclure toute #relation_sexuelle non consentie. Explications avec #Silvia_Ingolfsdottir_Åkermark.

    • L’article sous pay-wall pose déjà une grosse confusion. on confond agression sexuelles et viol comme si c’etait des synonyme et le viol est désigné comme un simple délit. Peut etre qu’en Suisse il n’y a pas de nuances entre viol, agression sexuelle, crime et délit, mais ca m’étonnerais un peu. Prétendre clarifié les choses et écrire autant d’erreurs en une phrase... Pas sur qu’Silvia Ingolfsdottir Åkermark soit très contente de la manière dont son discours est « retranscrit » par Ariane Gigon.
      #crime #correctionnalisation #langage #culture_du_viol #euphémisation

    • L’interview complet:

      « Il faudra bientôt passer un contrat écrit avant de faire l’amour ! » Ce genre de critiques fusent, parfois, lorsqu’il est question de définir le viol comme résultat d’une absence de consentement. Car en Suisse, pour l’heure, il faut qu’il y ait violence ou contrainte pour que le délit existe. Résultat : nombre d’agressions ne débouchent pas sur une condamnation. Des professeurs de droit pénal et des parlementaires demandent une nouvelle définition.

      Début juin, la Grèce est devenue le neuvième pays européen à inscrire dans son droit pénal que des relations sexuelles sans consentement équivalaient à un viol. Outre la Belgique et le Royaume-Uni, qui connaissent cette définition depuis plus de dix ans, l’Allemagne, l’Autriche, Chypre, l’Irlande, l’Islande ou encore la Suède ont également révisé leur droit.

      Ancienne procureure à Stockholm, aujourd’hui avocate des victimes d’agressions sexuelles, Silvia Ingolfsdottir Åkermark est aujourd’hui une partisane convaincue d’une définition basée sur le consentement. Explications – en marge des rencontres que la Suédoise a tenues cette semaine avec des parlementaires, à l’invitation de la section suisse d’Amnesty International, qui a lancé une pétition demandant au Conseil fédéral d’agir.

      Pourquoi étiez-vous d’abord ­sceptique sur le critère de consentement ?

      Silvia Ingolfsdottir Åkermark : Avec mes collègues, nous ne pensions pas qu’une nouvelle loi permettrait d’aboutir à davantage de condamnations. Mais nous étions trop concentrés sur notre cadre légal que nous essayions d’utiliser au mieux, loi qui prévoyait, comme en Suisse, la nécessité qu’il y ait eu contrainte ou violence pour que le viol soit reconnu. Le problème de cette définition est que, dans un très grand nombre de cas, les victimes ne portent pas de marques sur le corps, elles n’ont pas de bleus, pas de blessures.

      La loi suédoise est en vigueur depuis bientôt une année. Qu’est-ce qui a changé ?

      Je n’ai pas de chiffres car c’est encore trop tôt, mais il y a indubitablement davantage de condamnations. Les choses ont changé dès le premier mois. Les procureurs doivent toujours prouver ce qu’ils avancent, mais les personnes accusées et les victimes sont interrogées différemment. Nous n’avions pas non plus réalisé à quel point le cadre normatif était important. La loi permet des campagnes éducatives pour les jeunes, mais aussi pour les entreprises.

      L’accusé doit-il désormais prouver qu’il n’est pas coupable ?

      Non, comme avant, ce sont les procureurs qui doivent prouver ce qu’ils avancent. La présomption d’innocence demeure. Cela n’est ni plus facile ni plus difficile, de ce point de vue. Ce qui est fondamental, c’est que ce n’est plus à la victime de justifier son comportement. Les questions « pourquoi ne vous êtes-vous pas défendue, pourquoi n’avez-vous pas crié, pourquoi n’avez-vous pas dit non ? » ne sont plus centrales.

      Mais en fait, ce n’est pas difficile. Si je vous prête mon téléphone et que vous me le volez, un juge ne va pas me demander pourquoi je vous l’ai prêté. Eh bien, c’est la même chose ! C’est le prévenu qui doit s’expliquer, dire comment il pense s’être assuré que la victime était consentante. La nouvelle loi permet aussi de mieux parler des faits.

      Une autre critique est qu’il faudrait passer un contrat avant l’acte sexuel. Que répondez-vous ?

      (Elle sourit) Ce sont les hommes qui disent cela. Je n’ai jamais entendu une femme dire ne pas savoir où sont les limites ou ce qu’elle peut faire ou pas. Quant aux accusés affirmant « je croyais qu’elle voulait », je cite souvent une petite phrase d’une auteure suédoise Katarina Wennstam : « Une femme qui veut faire l’amour ne reste pas immobile. » Pourquoi ne pas demander ? Pour ne pas prendre le risque d’entendre une réponse négative. Demander, savoir ce que son partenaire veut ou ne veut pas, ce n’est pas tuer le désir, au contraire, c’est sexy. Et cela n’a rien à voir avec la morale.

      La nouvelle définition a-t-elle aussi diminué ou éliminé la honte que ressentent souvent les victimes ?

      Pour cela, il faudra plus de temps. En tant qu’avocate, je prépare aussi les victimes aux questions auxquelles elles devront répondre, par exemple si elles avaient bu de l’alcool. Je leur explique que cela n’est pas pour les rendre responsables du délit, mais pour établir les faits. Je leur rappelle que si une femme boit de l’alcool, son accompagnant devrait veiller sur elle, et non essayer de la pénétrer. Mais je suis régulièrement frappée par le fait que même des jeunes femmes qui ont fait des études disent par exemple avoir honte quand leur compagnon ne jouit pas. Le désir et le plaisir du mâle sont toujours dominants dans les esprits. Et la pornographie, où les femmes ne disent jamais, jamais, jamais [elle insiste] « non », n’aide pas.

      Précisément, la pornographie joue-t-elle un rôle dans les agressions ?

      Pas systématiquement, mais il y a des schémas qui se répètent. Les jeunes voient des images à un âge précoce. Ils ne savent pas les gérer et sont dépassés. En groupe, avec de l’alcool et des drogues, des dérapages surviennent. Dans nos stéréotypes, nous aimerions que les violeurs soient des monstres, des étrangers, des requérants d’asile – tout sauf des gens qui soient comme nous. Mais ce sont bien souvent des gens comme nous…

      Quelle impression avez-vous du débat politique suisse ?

      J’ai d’abord été choquée que le viol, dans votre Code pénal, n’existe que s’il y a eu pénétration vaginale, alors que les viols par relation orale et anale sont très courants. Mais j’ai un grand espoir. Je pense que cela va changer. Vous allez écrire l’histoire ! Dans tous les cas, la Suisse ne devrait pas attendre plus longtemps. La Suède aurait dû faire ce changement il y a des années, ne faites pas la même erreur que nous !

  • Détails macabres et responsabilité de l’Arabie saoudite : le cinglant rapport de l’ONU sur la mort de Jamal Khashoggi
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/19/details-sinistres-et-mise-en-cause-de-l-arabie-saoudite-le-cinglant-rapport-

    Après six mois d’enquête, le rapport appelle notamment la communauté internationale à mettre le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman sous sanctions.

    Mise en cause du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, appel à l’imposition de sanctions contre lui, demande d’ouverture d’une enquête internationale, révélation de détails macabres sur le déroulement des faits : le rapport de l’experte onusienne Agnès Callamard sur l’assassinat du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi, éliminé le 2 octobre par des agents du royaume à Istanbul, est particulièrement embarrassant pour les autorités de Riyad.

    Ce gros document, d’une centaine de pages, est l’aboutissement de six mois d’enquête et d’une centaine d’interviews, menées en Turquie, bien sûr, le lieu du crime, mais aussi à Washington, Paris, Londres, Bruxelles, Berlin et Ottawa. Ce travail a été conduit par Mme Callamard, ancienne experte d’Amnesty International, en sa qualité de rapporteure du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, et par son équipe, composée de trois autres personnes : Duarte Nuno Vieira, un expert légiste, Paul Johnston, un enquêteur criminel, et Helena Kennedy, spécialiste des droits de l’homme.

    Le rapport conclut à la responsabilité de l’Arabie saoudite, en tant qu’Etat, dans l’assassinat de Jamal Khashoggi. Concernant le rôle exact de Mohamed Ben Salman, surnommé « #MBS », l’homme fort de la couronne, considéré par la CIA comme le commanditaire du meurtre, le rapport n’apporte pas d’éléments nouveaux mais il conforte ces soupçons.

    #paywall

  • Vous avez entendu parler de ces compagnies israéliennes régulièrement montrées du doigt parce que participant à l’espionnage ou au piégeage d’appareils électroniques à des fins politiques.

    L’une d’entre elles est NSO, pour le logiciel Pegasus, lié à l’assassinat de Jamal Khashoggi et à l’espionnage d’Amnesty International, mais aussi à d’autres saloperies au Mexique, au Panama etc.

    On trouve parmi les actionnaires principaux de NSO, le couple formé du Britannique Stephen Peel et de sa femme, la Canadienne Yana Peel. Lui était membre du conseil d’administration de Global Witness, une organisation de défense des droits humains (!), et elle était la présidente du conseil d’administration d’une grande galerie d’art internationale, Serpentine Galleries.

    Dénoncé par des militants, il a du démissionner en février dernier. Quant à elle, le Guardian ayant rendu ces fait publiquement la semaine dernière, elle a également été poussée à la démission.

    Stephen Peel has stepped down as a member of the Global Witness Board
    Global Witness, le 18 février 2019
    https://www.globalwitness.org/en/press-releases/stephen-peel-has-stepped-down-member-global-witness-board

    UK rights advocate co-owns firm whose spyware is ’used to target dissidents’
    Jon Swaine et Stephanie Kirchgaessner, The Guardian, le 14 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/787319

    Serpentine Galleries Chief Quits, With Harsh Words for Activist Artists
    Alex Marshall, The New-York Times, le 18 juin
    https://www.nytimes.com/2019/06/18/arts/design/serpentine-galleries-ceo-resigns.html

    #Palestine #israel #NSO #Pegasus #surveillance #Jamal_Khashoggi #Stephen_Peel #Yana_Peel #Global_Witness #Serpentine

  • Un photojournaliste palestinien risque d’être expulsé loin de sa famille
    Amnesty International, le 23 mai 2019
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/israelopt-palestinian-photojournalist-at-imminent-risk-of-being-ripped-away

    Le photojournaliste palestinien Mustafa al Kharouf, qui risque une expulsion imminente qui serait contraire au droit international et le séparerait de sa femme et de son enfant, doit obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est, a déclaré Amnesty International jeudi 23 mai.

    Mustafa al Kharouf est détenu arbitrairement à la prison de Givon, à Ramla, dans le centre d’Israël, depuis le 22 janvier 2019. Son arrestation a eu lieu après que le ministère de l’Intérieur israélien a rejeté sa demande de regroupement familial, en invoquant des raisons de sécurité parmi lesquelles l’« appartenance au Hamas », et ordonné son expulsion immédiate vers la Jordanie, où il n’a aucun droit de résider et restera apatride.

    « La décision des autorités israéliennes de refuser la demande de statut de résident de Mustafa al Kharouf et de l’expulser sur la base d’accusations infondées est cruelle et illégale. Il doit être libéré immédiatement et obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est pour pouvoir reprendre une vie normale avec sa femme et son enfant, a déclaré Saleh Hijazi, directeur du Bureau d’Amnesty International à Jérusalem.

    « La détention arbitraire et l’expulsion prévue de Mustafa al Kharouf correspondent à la politique menée depuis longtemps par Israël, qui vise à réduire le nombre de résidents palestiniens à Jérusalem-Est, en faisant fi de leurs droits humains. »

    Alors que deux tribunaux israéliens ont déjà confirmé la décision d’expulsion, l’avocat de Mustafa al Kharouf a récemment déposé un recours devant la Cour suprême d’Israël afin d’annuler cette décision. La Cour suprême doit encore décider si elle examine son recours.

    « Les autorités israéliennes doivent respecter leurs obligations internationales et veiller à ce que Mustafa al Kharouf puisse rester chez lui en lui accordant le statut de résident permanent à Jérusalem-Est. La communauté internationale doit agir de toute urgence en faisant pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles renoncent à l’expulser », a déclaré Saleh Hijazi.

    L’expulsion par Israël de Mustafa al Kharouf hors des territoires palestiniens occupés constituerait une grave violation de la Quatrième Convention de Genève et un crime de guerre au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

    Entre 1967 et fin 2018, Israël a révoqué le statut de résident de 14 643 Palestiniens de Jérusalem-Est.

    Complément d’information : Mustafa al Kharouf est un photojournaliste palestinien âgé de 32 ans, né d’une mère algérienne et d’un père palestinien de Jérusalem. Il vit à Jérusalem-Est occupée avec son épouse, Tamam al Kharouf, et sa fille Asia, âgée de 18 mois. Il a quitté l’Algérie à l’âge de 12 ans avec sa famille pour s’établir à Jérusalem-Est.

    #Palestine #Mustafa_al_Kharouf

    Sur ce sujet, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

    #Expulsion #Frontière

  • Témoignages : le #travail_forcé, l’autre facette de l’enfer que vivent les migrants détenus en #Libye

    Agriculture, travaux ménagers, construction de bâtiments… En Libye, les migrants enfermés dans les centres de rétention officiels sont forcés de travailler pour des employeurs libyens, sans rémunération et avec la complicité des autorités.

    « Régulièrement, des Libyens viennent nous chercher en prison et nous forcent à travailler pour eux », affirme à InfoMigrants John*, un migrant érythréen enfermé dans le centre de détention officiel de #Zintan, au sud de Tripoli.

    « Lorsque j’étais au centre de Tarek-el-Matar [à Tripoli, ndlr], des hommes en armes choisissaient parmi nous des personnes pour les forcer à travailler », explique à son tour Landry, un migrant camerounais qui vit aujourd’hui en Tunisie, joint par InfoMigrants.

    « On travaille de 8h du matin à la tombée de la nuit »

    La rédaction d’InfoMigrants a récolté nombre de témoignages qui racontent la même histoire : des employeurs libyens qui entrent dans les centres officiels, avec la complicité des gardes, pour choisir plusieurs migrants et les obliger à travailler toute la journée. Le soir, ils sont re-déposés au centre, sans avoir perçu la moindre rémunération.

    Il existe en Libye 16 centres de détention officiels où s’entassent environ 6 000 migrants, selon les estimations d’Amnesty International données fin 2018. C’est là que les migrants interceptés en mer par les garde-côtes libyens sont envoyés.


    « On travaille de 8h du matin à la tombée de la nuit. Si la tâche donnée n’est pas terminée, ils peuvent nous forcer à travailler toute la nuit », précise encore Landry.

    Cette main-d’oeuvre gratuite est ainsi réquisitionnée pour travailler dans la construction de bâtiments, dans les champs d’oliviers ou la récolte de tomates, dans l’agriculture mais aussi effectuer des travaux ménagers. Les femmes, sont, elles, forcées de se prostituer ou d’effectuer des tâches domestiques chez des particuliers.

    « Nous en avons entendu parler sur les réseaux sociaux mais nous n’avons pas la confirmation que cela existe », déclare à InfoMigrants Sasfa Msehli de l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Libye.

    Ce phénomène n’est pourtant pas nouveau. Il est documenté depuis plus de deux ans. Un rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) et de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) publié fin 2016 faisait déjà état de travaux forcés dans les centres de détention gérés par les autorités libyennes.

    « Si on refuse de les suivre, ils nous torturent et nous tuent »

    Des migrants « ont été forcés de travailler afin d’économiser suffisamment de fonds pour pouvoir sortir de détention. Après avoir travaillé toute la journée, certains sont ramenés dans les centres de détention le soir. D’autres sont détenus sur le lieu de travail pendant des semaines ou des mois », écrivent les auteurs du rapport.

    En décembre 2018, un rapport produit par les mêmes institutions réitère les observations de 2016. « Les hommes migrants et réfugiés sont régulièrement retirés de leur captivité pour effectuer des travaux manuels forcés […] », peut-on lire dans le document.

    Ces travaux forcés se font, par définition, sous la menace. « Si on refuse de les suivre, ils nous torturent, parfois nous tuent », signale Moussa, un Camerounais qui est passé par le centre de détention de Zouara, à l’ouest de Tripoli.

    « Lorsque je travaillais dans les champs, des hommes en armes contrôlaient ce que nous faisions. Si ça ne leur convenait pas ou si on s’arrêtaient quelques minutes, ils nous frappaient », assure de son côté Landry.

    Tous racontent aussi les privations de nourriture lors de leur journée de travail, sous le soleil brûlant de Libye. « Ils nous donnent seulement un morceau de pain et de l’eau », déplore John, toujours enfermé au centre de Zintan. « Le travail est très éprouvant, certains s’évanouissent ».

    « Les autorités légitiment cette pratique »

    Comment les migrants sont-ils choisis par les exploitants ? Souvent, ce sont les personnes les plus fortes physiquement qui sont désignées. « Si tu es costaud en Libye, tu es mort. Tu es réquisitionné pour toutes les tâches », se souvient Moussa.

    Le Camerounais explique aussi que les « anciens » ont plus de risques d’être exploités. « Les gardes ont espoir que les nouveaux arrivants puissent récupérer de l’argent de leur famille pour payer leur libération. Alors ils préfèrent envoyer les plus anciens pour les travaux forcés car ils savent qu’ils n’ont plus aucune chance de se faire de l’argent avec eux ». En d’autres mots, les plus anciens ne représentent plus aucun intérêt financier pour les gérants des centres de détention et sont donc à la merci des trafiquants.

    « Les autorités légitiment cette pratique », estime Hassiba Hadj-Sahraoui, conseillère aux affaires humanitaires de Médecins sans frontières (MSF), contactée par InfoMigrants. « Les employeurs passent des arrangements avec les gardes des centres de détention. Souvent, ils reçoivent de l’argent des trafiquants en échange de main d’œuvre gratuite ».

    Selon elle, les centres de détention sont une source de revenus pour de nombreux Libyens. « Tout le monde se fait de l’argent sur le dos des migrants, à tous les niveaux. Cela explique en partie que ces centres existent encore ».

    « Le système de détention libyen est en fait un système d’exploitation »

    Les travaux forcés ne se limitent pas à l’extérieur des prisons. Au sein même des centres de détention, certains migrants sont exploités par le personnel.

    « J’ai dû déboucher des toilettes du centre à mains nues, mais j’ai aussi été forcé de décharger des armes dans un entrepôt situé à quelques mètres de la prison », glisse Landry.

    Une pratique confirmée dans le rapport de 2018 du HCDC et de la Manul. Selon les auteurs, les migrants sont forcés de travailler « à l’intérieur des installations, notamment le nettoyage, la cuisine, le déchargement d’objets lourds et le lavage des véhicules des fonctionnaires de la DCIM [le département de lutte contre la migration illégale, chargé des centres de détention, ndlr] ».

    « Le système de détention libyen est en fait un système d’exploitation », déplore Hassiba Hadj-Sahraoui.
    Depuis 2016, l’Union européenne (UE) a signé un accord avec la Libye, permettant de fournir un appui logistique et matériel aux garde-côtes libyens. Pour les ONG, cet accord rend les États européens complices des exactions commises sur les migrants en Libye. En début de semaine, un collectif d’avocats a déposé plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre l’Union européenne pour « crimes contre l’humanité ».

    https://www.infomigrants.net/fr/post/17333/temoignages-le-travail-force-l-autre-facette-de-l-enfer-que-vivent-les
    #centres_de_détention #asile #migrations #réfugiés #esclavage_moderne
    ping @reka

    • Libye, loin des yeux, loin du cœur : reportage dans les centres de détention

      5 000 à 6 000 réfugiés et migrants sont détenus de façon arbitraire dans les centres de détention libyens qui dépendent du ministère de l’Intérieur basé à Tripoli.

      Ces derniers mois, leur situation s’est encore aggravée à cause du conflit qui a éclaté début avril entre le gouvernement libyen reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli (GNA) et les forces de l’Armée Nationale Libyenne (ANL). Toutefois, malgré des appels répétés à la protection et à l’évacuation des réfugiés et des migrants détenus, ceux-ci ont peu de chances de parvenir en lieu sûr dans un avenir proche. Par ailleurs, nombre d’entre eux sont renvoyés de force dans ce même cycle de violences et de détention en Libye par les garde-côtes libyens soutenus par l’Union européenne.

      Loin de la zone de combat, des centaines de personnes restent enfermées pour une durée indéterminée, dans des conditions néfastes, dans des centres de détention où elles sont exposées aux maltraitances et à la mort, et poussées au désespoir.

      Dans le djebel Nafousa, une région montagneuse au sud de Tripoli, des personnes nécessitant une protection internationale et enregistrées auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en tant que réfugiés ou demandeurs d’asile, ont été abandonnées dans des centres de détention depuis des mois, voire des années, sans aucune assistance.

      De septembre 2018 à mai 2019, au moins 22 personnes sont décédées dans les centres de détention de Zintan et de Gharyan, principalement de la tuberculose. Parmi les morts se trouvaient des jeunes hommes, des femmes et un enfant de huit ans.

      Dans le centre de détention de Zintan, quelque 700 personnes étaient enfermées dans un entrepôt agricole surpeuplé, tandis que 200 autres étaient confinées dans un ensemble de petits bâtiments.

      https://www.msf.fr/actualites/libye-loin-des-yeux-loin-du-coeur-reportage-dans-les-centres-de-detention

    • Libye : incendie dans un centre de détention de migrants à Zintan

      Un feu s’est déclaré dimanche dans le centre de détention de Zintan, en Libye. Provoqué par des infrastructures électriques vétustes, l’incendie a provoqué des dégâts matériels et alerte une fois de plus sur les conditions de détention des migrants en Libye.

      Un nuage de fumée noire sort d’un bâtiment délabré. À l’extérieur, plusieurs jeunes hommes tentent d’évacuer les affaires qu’ils peuvent atteindre. Certains portent un tissu sur la bouche, maigre protection face à une fumée toxique.

      Dimanche 1er décembre, le centre de détention de Zintan, en Libye, a connu un incendie dont l’origine serait électrique. L’incident n’a pas fait de blessés même si certains migrants ont respiré des fumées. Une vingtaine d’entre eux ont perdu leurs affaires personnelles et le bâtiment où s’est déclaré l’incendie est désormais inutilisable.

      Selon Besay*, un jeune Érythréen détenu dans le centre et contacté par InfoMigrants, les gardiens ont mis plus d’une heure et demie à appeler les pompiers. Cet incendie rappelle que les conditions de vie des migrants en Libye sont extrêmement difficiles. Les ONG dénoncent régulièrement la situation des migrants dans les centres de détention gérés par le département libyen de lutte contre la migration illégale (DCIM, selon l’acronyme anglais).

      Près de 500 hommes – majoritairement érythréens et somaliens – sont détenus à Zintan. Parmi eux, plus d’une centaine sont atteints de tuberculose. Les équipes de Médecins sans frontières (MSF) n’ont accès aux détenus que depuis le mois de mai.

      Aujourd’hui, les malades de la tuberculose sont séparés des autres détenus pendant deux semaines. Mais cela n’a pas toujours été le cas. « Après ils reviennent avec nous », explique Besay. Le jeune Érythréen est lui-même malade. « Depuis quatre mois, je prends un traitement donné par MSF. »

      À Zintan, les migrants souffrent également du manque de nourriture. En mars 2019, plusieurs migrants étaient morts de faim dans le centre. InfoMigrants avait reçu des photos de jeunes hommes d’une maigreur extrême.

      Plus de 40 000 migrants ont été enregistrés en Libye par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Mais plusieurs centaines vivraient en tout dans le pays dans des centres de détentions officiels et clandestins ainsi que dans des squats et des logements individuels.

      https://www.youtube.com/watch?v=t7GmSTYgAK4&feature=emb_logo

      https://www.infomigrants.net/fr/post/21270/libye-incendie-dans-un-centre-de-detention-de-migrants-a-zintan?ref=tw

      #feu #incendie

    • La machine à broyer. Réfugiés et migrants piégés en Libye

      Fin 2017, des images effroyables de migrants vendus comme des marchandises en Libye faisaient le tour du monde et suscitaient une réaction en chaîne de nombreux dirigeants, en Libye, en Europe, en Afrique, promettant de prendre des mesures destinées à protéger les réfugiés et migrants d’un système d’exploitation organisée.

      Deux ans après, rien n’a pourtant changé. Présentes depuis 2017 auprès des migrants et réfugiés détenus en Libye, les équipes MSF témoignent de l’#horreur de la situation pour des milliers de personnes condamnées à croupir dans des centres de détention ou prises au piège d’un cycle sans fin de #violence et d’#abus.

      https://msf2016.atavist.com/libye-la-machine-a-broyer

      #MSF #rapport
      –----------
      v. des documents archivés sur seenthis en 2017 :
      https://seenthis.net/messages/605873

    • Migrant in Libya relives brutal detention through sketches

      A guard withholds water from a barefoot migrant kneeling in front of him. An emaciated man lies on the ground while a thermostat reads a broiling 43 degrees Celsius. Refugees cower to the ground as bullets whiz by.

      These rough pencil sketches by an Eritrean refugee offer a glimpse of the brutal reality of Libya’s migrant detention centers, where thousands have been locked away for months or even years. Most are there after failing to make the perilous crossing to Europe through the Mediterranean Sea.

      The artist asked to only be identified by his nickname, Aser, because he fears reprisals from militias for speaking out about what he says are “nightmare conditions” inside the centers. In a country with no functioning government, it is often competing militias who run the detention centers and make money off migrants.

      The drawings are based on what Aser, 28, witnessed inside several migrant facilities in Tripoli between September 2017 and October this year. At night, he recalls, he awoke to the sounds of militiamen dragging migrants from their sleep and beating them to get ransoms from their families, mostly in sub-Saharan Africa. Guards withheld food, water and medicine for the same reason.

      Libya’s migrant detention centers are rife with abuse, and many have gotten caught in the crossfire of the country’s civil war. One drawing depicts refugees in the crossfire between forces of military commander Khalifa Hifter and militias allied with the United Nations-supported government in Tripoli.

      Libya became a major crossing point for migrants to Europe after the death of longtime dictator Moammar Gadhafi in 2011, but Europe now sends money for Libya to prevent migrants from reaching its shores. With increased reports of torture and abuse inside detention centers, Europe’s policy of supporting the Libyan coast guard as it intercepts fleeing migrants has come under growing criticism.

      Aser says that often, the only drinking water available inside the hangars where he was kept was a few buckets of water for hundreds of people. He and others went weeks without seeing sunlight, and the crowded centers became breeding grounds for disease. At the last facility where he was held, Abu Salim, he and another migrant, who also spoke on condition of anonymity, said two Eritreans died from what they believed to be tuberculosis.

      Aser’s journey began more than four years ago, when he escaped forced military conscription in Eritrea, considered among the world’s most repressive governments. He made his way through Ethiopia and Sudan, and paid $6,000 to traffickers in Libya to secure a place on a boat to Europe. But the vessel was intercepted by the Libyan coast guard.

      He ended up in Tripoli in September 2017 and was placed in the first of three centers. Visiting workers from Doctors Without Borders, or MSF, provided him with pencils and paper, and he worked out of the sight of guards. He sometimes hid the drawings with other migrants, and took photos of some sketches before destroying them.

      In late October, Aser fled to an already overcrowded United Nations-run facility with hundreds of other detainees. Now his hope is that he can be one of the few to qualify for asylum, who are put on flights via Niger and Rwanda to Europe.

      In the meantime, he says, his only escape is art.

      “I dream that one day I can move out of Libya to develop my skill by gaining additional education,” he said.

      source : https://apnews.com/b55a574819e26a45c819fe843c946379

      #eau #guerre_civile #jeu_de_l'oie (une sorte de jeu de l’oie bien dramatique, car la dernière étape est le #cimetière dans ce dessin) #centre_de_détention #centres_de_détention #décès #mort

      Et pour le dessin du « tour des centres de détention » :
      https://twitter.com/mokhbersahafi/status/1211981910219657218?s=03

  • Tunisia prepares to host refugees fleeing Libya

    Officials working for international organizations and institutions have visited Tunisia’s border areas with Libya to evaluate the resources available ahead of the potential arrival of refugees fleeing armed clashes in Libya.

    Representatives for the World Health Organization (WHO) and the UN Refugee Agency UNHCR and the regional directorate of the Tunisian health ministry on Thursday visited the border delegations of Dehiba and Ramada, in the governorate of Tataouine near the border with Libya. Officials visited the locations to examine the resources available ahead of the potential mass arrival of refugees fleeing armed clashes in Libya.

    Visit to prevent humanitarian crisis

    The visit was aimed at preventing a possible humanitarian crisis like the one reported in 2011, which required international aid, given a situation in Libya considered critical by humanitarian agencies. The inspection was used to identify logistical needs and intervention strategies to deal in the best way possible with the potential arrival of refugees. Concern over the situation in Libya and its consequences on Tunisia was expressed by the UN High commissioner for Refugees in Tunisia, Mazen Abu Shanab, who stressed that assistance efforts need to be intensified due to an increase in the number of Libyan migrants in Tunisia, an estimated 300 a month.

    Amnesty documents ’war crimes’ in Tripoli

    Amnesty International has gathered witness testimony and analyzed satellite imagery that documented attacks that could constitute “war crimes” in areas of Tripoli where an offensive conducted by the troops of General Khalifa Haftar has been ongoing since the beginning of April, according to a statement released by the human rights organization. These attacks could be examined by the international judiciary, Amnesty stressed, highlighting the case of three residential areas in the Abu Salim district of Tripoli that were “indiscriminately attacked with rockets during an episode of intense fighting between April 15-17” (Hay al-Intissar, Hay Salaheddin and the so-called “Kikla buildings”).

    The organization also said in the statement that it documented attacks that endangered the lives of hundreds of refugees and migrants, including an air raid on May 7 that hit an area some 100 meters from the migrant detention center of Tajoura, wounding two detainees.


    https://www.infomigrants.net/en/post/16979/tunisia-prepares-to-host-refugees-fleeing-libya
    #OMS #HCR #asile #migrations #Libye #réfugiés #migrerrance #externalisation #Ramada #camps #camps_de_réfugiés

    Les personnes qui fuient les affrontements en Libye passent la frontière avec la Tunisie et sont installées dans #camp_de_réfugiés à #Dehiba, en plein désert, à quelques km de la frontière avec la Libye...

    Le commentaire de #Vincent_Cochetel :

    #Tunisia, we should not panic, but prepare. 120 arrivals (non-Libyans) this week. Reception capacity must improve. Working on it with partners and with very limited resources

    https://twitter.com/cochetel/status/1134456403115094017?s=19

    ping @_kg_ @isskein @reka

  • #Thain_Parnell : La prostitution est au cœur de l’oppression des femmes – alors pourquoi beaucoup de gens de gauche la défendent-ils ?

    Pendant des décennies, la plupart des gens de gauches admettaient que la prostitution était au cœur de l’oppression des femmes. Cependant, il y a eu un renversement brutal, au cours des dix dernières années.

    À présent, de nombreux partisans de la gauche plaident pour une légalisation complète du commerce du sexe. Des expressions telles que « les droits des travailleur-euses du sexe » masquent le fait que ceux qui profitent de la vente et ceux qui violentent des femmes, des filles, des garçons et des hommes sont ceux qui sont protégés.

    Parallèlement, même de puissantes organisations de défense des droits humains, comme Amnesty International, semblent s’être orientées en faveur de la prostitution.

    Le plus intrigant est la toute récente tendance de défenseurs de la prostitution qui se disent marxistes et refusent de prêter attention à la position réelle de Marx à ce sujet.

    « Il est évident, du reste, qu’avec l’abolition du régime de production actuel, disparaîtra la communauté des femmes qui en découle, c’est-à-dire la prostitution officielle et non officielle. »[1]

    Il y a plus d’un siècle, Marx a compris que, sans abolir l’industrie de la prostitution, la pleine libération des femmes ne pourrait jamais être pleinement réalisée.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://morningstaronline.co.uk/article/f/prostitution-central-womens-oppression-so-why-do-many-left-defe
    #traite #prostitution #commerce_du_sexe #capitalisme #racisme #marx

  • La plupart des policiers violents étaient des sympathisants d’extrême-droite | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/franck-juin/blog/240519/la-plupart-des-policiers-violents-etaient-des-sympathisants-d-extrem

    Sur les 240 enquêtes ouvertes par l’IGPN pour des violences de la part de fonctionnaires de police, la grande majorité d’entre elles concerneraient des sympathisants d’extrême-droite.

    Depuis le début de la contestation des "Gilets Jaunes", 240 enquêtes judiciaires ont été ouvertes par l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) pour des violences présumées et volontaires sur des manifestants. 

    161 de ces plaintes émanent du Parquet de Paris pour des faits survenus lors des manifestations dans la Capitale depuis le mois de novembre 2018.

    Les derniers signalements remontent aux manifestations du 1er mai 2019.

    De nombreuses associations, ainsi que la Ligue des Droits de l’Homme et Amnesty International, déplorent le traitement particulièrement lent de ces dossiers par les services de l’IGPN.
    […]
    Si le vote d’extrême-droite est largement supérieur à la moyenne, au sein des fonctionnaires des Forces de l’Ordre (55, 6 %), les "policiers incriminés pour faits de violences volontaires" exploseraient ce score avec un taux d’appartenance aux théories d’extrême-droite avoisinant les 80%...!
    […]
    Rien n’établit à ce jour que ces policiers responsables des principales violences et débordements (du côté des Forces de l’Ordre) aient pu recevoir des consignes de la part des syndicats d’extrême-droite mais cela demeure une possibilité qu’étudie le GIPN.

    l’IGPN décrypte aussi les consignes données par la hiérarchie de l’exécutif pour y trouver d’éventuels encouragements à « se lâcher » ou qui aient pu laisser croire que ces violences excessives resteraient impunies.

    Il est aussi relevé, dans l’étude de ces différents cas, le fait que ni le Président de la République ni le Chef du Gouvernement et ni même le Ministre de l’Intérieur, n’ont condamné clairement et fermement ces violences policières (que l’IGPN qualifié de « marginales ») à la suite des différents évènements, ce qui a pu, là aussi, laisser croire à un sentiment d’impunité.

    • "Si le vote d’extrême-droite est largement supérieur à la moyenne, au sein des fonctionnaires des Forces de l’Ordre (55, 6 %), les « policiers incriminés pour faits de violences volontaires » exploseraient ce score avec un taux d’appartenance aux théories d’extrême-droite avoisinant les 80%...!"
      j’ai beaucoup de mal avec cette statistique... elle sort d’où ? on demande l’opinion politique des personnes visées par une enquête ? ou alors on a croisé avec des fichiers de sympathisants ? je serais très curieux de savoir d’où sort cette statistique...
      https://www.youtube.com/watch?v=7tzfl1wTemM

  • « En mutiler un pour en terroriser mille »
    Documentaire inédit par StreetPress : Gilets Jaunes, une répression d’État
    https://www.streetpress.com/sujet/1558444107-documentaire-gilets-jaunes-une-repression-etat
    https://www.youtube.com/watch?v=3MjuoDpKLfI

    Depuis six mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets jaunes. À travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.

    La réponse policière et judiciaire au mouvement social des Gilets jaunes est un fait politique majeur. Rarement un mouvement social n’a été autant réprimé. Les chiffres officiels, forcément parcellaires, donnent le tournis : 3.830 blessés, 8.700 gardés à vue, 13.460 tirs de LBD 40 et 1.428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées explosives selon le ministère de l’Intérieur.

    Dans ce documentaire inédit, StreetPress décrypte le tournant opéré dans la stratégie de maintien de l’ordre grâce aux témoignages de blessés, de militants, de sociologues, de journalistes, d’un avocat, d’un policier et d’un ancien ministre de l’Intérieur. Une politique de gestion des foules en gestation depuis près de 50 ans dans les quartiers populaires, les ZAD et aux abords des stades.

    Un film de Cléo Bertet, Matthieu Bidan et Mathieu Molard, avec la participation de (par ordre d’apparition) Vanessa Langard, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Pierre Douillard, doctorant en sociologie urbaine, auteur du livre L’arme à l’oeil – Adrien Verplancke, Gilet jaune – Cécile Amar, journaliste, L’Obs, co-auteure du livre Le peuple et le président – Youcef Brakni, professeur d’histoire géographie, comité Vérité et Justice pour Adama – Denis Jacob, Alternative Police CFDT – Marion Guémas, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) – Aurélien Restelli, doctorant en sociologie, spécialiste du maintien de l’ordre – Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur (PS) – Vitalia, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Camille Polloni, journaliste Police/Justice, Les Jours – Nicolas Krameyer, Amnesty International France – Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris.

    + Beaucoup de liens pour aller plus loin à retrouver sur le site...

    #violences_policières #maintien_de_l'ordre #militarisation

  • #Bolsonaro passe de la théorie à la pratique - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/justice-internationale-et-impunite/actualites/bolsonaro-passe-de-la-theorie-a-la-pratique

    Parmi les actions entreprises par le gouvernement de Jair Bolsonaro :

    – L’assouplissement de la législation relative à la détention et au port d’armes à feu, qui risque d’accroître le nombre d’homicides au #Brésil ;

    – La nouvelle politique nationale en matière de stupéfiants, qui adopte une approche plus punitive et porte atteinte au droit à la santé ;

    – Les mesures néfastes pour les droits des populations indigènes et des quilombolas (descendants d’esclaves) ;

    – Les initiatives visant à intervenir indûment dans le travail des organisations de la société civile présentes au Brésil ;

    – Les diverses dispositions du « plan anti-criminalité » (notamment l’assouplissement des critères permettant d’invoquer la légitime défense pour justifier le recours à la force et aux armes à feu par la police) ;

    – Les mesures portant atteinte au droit des victimes à la vérité, à la justice et à des réparations pour les crimes de #droit international commis par les autorités sous le régime militaire ;

    – La remise en cause de l’indépendance et de l’autonomie du Système interaméricain des droits de la personne ;

    – L’emploi d’un discours hostile aux droits humains par de hauts responsables, dont le président lui-même, qui pourrait légitimer diverses violations des droits humains.

  • Droit de suite
    Ventes d’armes françaises : où est la limite ?
    Diffusée le 16/05/2019
    http://www.lcp.fr/emissions/droit-de-suite/292598-ventes-darmes-francaises-ou-est-la-limite

    La France est le troisième vendeur d’armes au monde. Mais ne faut-il pas davantage éviter de les mettre entre toutes les mains ? Tout d’abord, notre documentaire, « Mon pays fabrique des armes » Une remarquable enquête journalistique qui démontre combien il est complexe, dans notre pays, d’obtenir de la transparence lorsqu’il s’agit de ventes d’armes, et, malgré quelques gardes fous, combien il s’avère difficile, aussi, de contrôler efficacement l’utilisation de ces armes par les dirigeants étrangers qui les achètent. Nos invités : Anne Poiret, réalisatrice du documentaire ; Jean Guisnel, journaliste spécialiste des questions militaires ; Jacques Maire, député « La République en Marche » des Hauts-de-Seine ; Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer armes à Amnesty International France

    https://seenthis.net/messages/731927

    #marchands_de_canons #vented'armes

  • Comment Israël arme les dictatures à travers le monde

    Arming dictators, equipping pariahs: Alarming picture of Israel’s arms sales - Israel News - Haaretz.com

    Extensive Amnesty report cites Israeli sales to eight countries who violate human rights, including South Sudan, Myanmar, Mexico and the UAE ■ Amnesty calls on Israel to adopt oversight model adopted by many Western countries ■ Senior Israeli defense official: Export license is only granted after lengthy process
    Amos Harel
    May 17, 2019 5:59 AM

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-arming-dictators-equipping-pariahs-an-alarming-picture-of-israel-s

    A thorough report by Amnesty International is harshly critical of Israel’s policies on arms exports. According to the report written in Hebrew by the organization’s Israeli branch, Israeli companies continue to export weapons to countries that systematically violate human rights. Israeli-made weapons are also found in the hands of armies and organizations committing war crimes. The report points to eight such countries that have received arms from Israel in recent years.

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    Often these weapons reach their destination after a series of transactions, thereby skirting international monitoring and the rules of Israel itself. Amnesty calls on the government, the Knesset and the Defense Ministry to more tightly monitor arms exports and enforce transparency guidelines adopted by other Western countries that engage in large-scale weapons exports.

    In the report, Amnesty notes that the supervision of the arms trade is “a global, not a local issue. The desire and need for better monitoring of global arms sales derives from tragic historical events such as genocide, bloody civil wars and the violent repression of citizens by their governments …. There is a new realization that selling arms to governments and armies that employ violence only fuels violent conflicts and leads to their escalation. Hence, international agreements have been reached with the aim of preventing leaks of military equipment to dictatorial or repressive regimes.”

    >> Read more: Revealed: Israel’s cyber-spy industry helps world dictators hunt dissidents and gays

    The 2014 Arms Trade Treaty established standards for trade in conventional weapons. Israel signed the treaty but the cabinet never ratified it. According to Amnesty, Israel has never acted in the spirit of this treaty, neither by legislation nor its policies.

    “There are functioning models of correct and moral-based monitoring of weapons exports, including the management of public and transparent reporting mechanisms that do not endanger a state’s security or foreign relations,” Amnesty says. “Such models were established by large arms exporters such as members of the European Union and the United States. There is no justification for the fact that Israel continues to belong to a dishonorable club of exporters such as China and Russia.”

    In 2007, the Knesset passed a law regulating the monitoring of weapons exports. The law authorizes the Defense Ministry to oversee such exports, manage their registration and decide on the granting of export licenses. The law defines defense-related exports very broadly, including equipment for information-gathering, and forbids trade in such items without a license.
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    The law does not include a clause limiting exports when there is a high probability that these items will be used in violation of international or humanitarian laws. But the law does prohibit “commerce with foreign agencies that are not in compliance with UN Security Council resolutions that prohibit or limit a transfer of such weapons or missiles to such recipients.”

    According to Amnesty, “the absence of monitoring and transparency have for decades let Israel supply equipment and defense-related knowledge to questionable states and dictatorial or unstable regimes that have been shunned by the international community.”

    The report quotes a 2007 article by Brig. Gen. (res.) Uzi Eilam. “A thick layer of fog has always shrouded the export of military equipment. Destinations considered pariah states by the international community, such as Chile in the days of Pinochet or South Africa during the apartheid years, were on Israel’s list of trade partners,” Eilam wrote.

    “The shroud of secrecy helped avoid pressure by the international community, but also prevented any transparency regarding decisions to sell arms to problematic countries, leaving the judgment and decision in the hands of a small number of people, mainly in the defense establishment.”

    The report presents concrete evidence on Israel’s exports over the last two decades, with arms going to eight countries accused by international institutions of serious human rights violations: South Sudan, Myanmar, the Philippines, Cameroon, Azerbaijan, Sri Lanka, Mexico and the United Arab Emirates. In some of these cases, Israel denied that it exported arms to these countries at specifically mentioned times. In other case it refused to give details.
    Israeli security-related exports

    In its report, Amnesty relies on the research of other human rights groups, on documentation published in the media in those eight countries, and on information gathered by attorney Eitay Mack, who in recent years has battled to expose Israel’s arms deals with shady regimes. Amnesty cross-checks descriptions of exported weapons with human rights violations and war crimes by those countries. In its report, Amnesty says that some of these countries were under sanctions and a weapons-sales embargo, but Israel continued selling them arms.

    According to the organization, “the law on monitoring in its current format is insufficient and has not managed to halt the export of weapons to Sri Lanka, which massacred many of its own citizens; to South Sudan, where the regime and army committed ethnic cleansing and aggravated crimes against humanity such as the mass rape of hundreds of women, men and girls; to Myanmar, where the army committed genocide and the chief of staff, who carried out the arms deal with Israel, is accused of these massacres and other crimes against humanity; and to the Philippines, where the regime and police executed 15,000 civilians without any charges or trials.”

    Amnesty says that this part of the report “is not based on any report by the Defense Ministry relating to military equipment exports, for the simple reason that the ministry refuses to release any information. The total lack of transparency by Israel regarding weapons exports prevents any public discussion of the topic and limits any research or public action intended to improve oversight.”

    One example is the presence of Israeli-made Galil Ace rifles in the South Sudanese army. “With no documentation of sales, one cannot know when they were sold, by which company, how many, and so on,” the report says.

    “All we can say with certainty is that the South Sudanese army currently has Israeli Galil rifles, at a time when there is an international arms embargo on South Sudan, imposed by the UN Security Council, due to ethnic cleansing, as well as crimes against humanity, using rape as a method of war, and due to war crimes the army is perpetrating against the country’s citizens.”

    According to Amnesty, the defense export control agency at the Defense Ministry approved the licenses awarded Israeli companies for selling weapons to these countries, even though it knew about the bad human rights situation there. It did this despite the risk that Israeli exports would be used to violate human rights and despite the embargo on arms sales imposed on some of these countries by the United States and the European Union, as well as other sanctions that were imposed by these countries or the United Nations.

    In response to letters written to the export control agency, its head, Rachel Chen, said: “We can’t divulge whether we’re exporting to one of these countries, but we carefully examine the state of human rights in each country before approving export licenses for selling them weapons.” According to Amnesty, this claim is false, as shown by the example of the eight countries mentioned in the report.

    Amnesty recommends steps for improving the monitoring of defense exports. It says Israel lags American legislation by 20 years, and European legislation by 10 years. “The lack of transparency has further negative implications, such as hiding information from the public,” Amnesty says.
    File photo: Personnel of the South Sudan People’s Defence Forces (SSPDF), assigned as South Sundan’s presidential guard, take part in a drill at their barracks in Rejaf, South Sudan, April 26, 2019.
    File photo: Personnel of the South Sudan People’s Defence Forces (SSPDF), assigned as South Sundan’s presidential guard, take part in a drill at their barracks in Rejaf, South Sudan, April 26, 2019.Alex McBride/AFP

    “The concept by which the Defense Ministry operates is that it is not in the public interest to know which countries buy weapons here, how much and under what conditions. This is an erroneous conception that stems from the wish to conceal, using the well-worn cloak of ‘issues of state security and foreign relations’ as an excuse,” it adds.

    “The veil of secrecy makes it hard to obtain data. In our humble opinion, the information we have gathered and presented in this report is the tip of the iceberg. Most of the evidence is based on official reports issued by the recipient states, such as the Facebook page of the chief of staff in Myanmar, or the site of the Philippine government’s spokesman.”

    The authors say attempts to maintain secrecy in an era of social media and global media coverage are absurd and doomed to fail.

    “Let the reasonable reader ask himself if the powers that sell weapons are concerned about harm to state security resulting from making the information accessible, or whether this is just an excuse, with the veil of secrecy protecting the interests of certain agencies in Israel.”

    Amnesty says Israel ranks eighth among the exporters of heavy weapons around the world. Between 2014 and 2018, Israel’s defense exports comprised 3.1 percent of global sales. Compared with the previous four years, this was a 60 percent increase. The three largest customers of heavy weapons sold by Israel are India, Azerbaijan and Vietnam.

    But the report says defense industries are not the largest or most lucrative contributors to Israeli exports. According to the Defense Ministry, defense exports comprise 10 percent of Israel’s industrial exports. “Defense-related companies in Israel export to 130 countries around the world,” the report says. “Of these, only a minority are countries designated by the UN and the international community as violators of human rights.”

    These are mostly poor countries and the scope of defense exports to them is small compared to the rest of Israel’s exports. According to Amnesty, banning exports to the eight countries would not sting Israel’s defense contractors or their profits, and would certainly not have a public impact. “There is no justification – economic, diplomatic, security-related or strategic – to export weapons to these countries,” the report says.

    Amnesty believes that “the situation is correctable. Israel’s government and the Defense Ministry must increase their monitoring and transparency, similar to what the vast majority of large weapons exporters around the world do except for Russia and China.”

    According to Amnesty, this should be done by amending the law regulating these exports, adding two main clauses. The first would prohibit the awarding of licenses to export to a country with a risk of serious human rights violations, based on international humanitarian law.

    The second would set up a committee to examine the human rights situation in any target state. The committee would include people from outside the defense establishment and the Foreign Ministry such as academics and human rights activists, as is customary in other countries.

    “Monitoring must not only be done, it must be seen, and the Israeli public has every right to know what is done in its name and with its resources, which belong to everyone,” the report says.

    A policy of obscurity

    A senior defense official who read the Amnesty report told Haaretz that many of its claims have been discussed in recent years in petitions to the High Court of Justice. The justices have heard petitions relating to South Sudan, Cameroon and Mexico. However, in all cases, the court accepted the state’s position that deliberations would be held with only one side present – the state, and that its rulings would remain classified.
    File photo: Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks to a military commander along the Gaza border, southern Israel, March 28, 2019.
    File photo: Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks to a military commander along the Gaza border, southern Israel, March 28, 2019.Itay Beit On/GPO

    Monitoring of exports has substantially increased since the law was passed, the official said. The authority endowed to the Defense Ministry by this law, including imposing economic sanctions, prohibition of exports and taking legal action against companies, are more far-reaching than in other countries.

    “The process of obtaining an export license in Israel is lengthy, difficult and imposes onerous regulations on exporters," he added. “When there is evidence of human rights violations in a country buying arms from Israel, we treat this with utmost seriousness in our considerations. The fact is that enlightened states respect the laws we have and are interested in the ways we conduct our monitoring.”

    He admitted that Israel does adopt a policy of obscurity with regard to its arms deals. “We don’t share information on whether or to which country we’ve sold arms,” he said. “We’ve provided all the information to the High Court. The plaintiffs do receive fixed laconic responses, but there are diplomatic and security-related circumstances that justify this.”

    “Other countries can be more transparent but we’re in a different place,” he argued. "We don’t dismiss out of hand discussion of these issues. The questions are legitimate but the decisions and polices are made after all the relevant considerations are taken into account.”

    The intense pace of events in recent months – rounds of violence along the Gaza border, Israel’s election, renewed tension between the U.S. and Iran – have left little time to deal with other issues that make the headlines less frequently.

    Israel is currently in the throes of an unprecedented constitutional and political crisis, the outcome of which will seriously impact its standing as a law-abiding state. If Prime Minister Benjamin Netanyahu succeeds in his plan to halt all legal proceedings against him, legislating an immunity law and restricting the jurisdiction of the High Court, all other issues would pale in comparison.

    There is some logic to the claim that Israel cannot be holier than thou when it comes to arms sales in the global market, and yet, the Amnesty report depicts a horrific image, backed by reliable data, but also makes suggestions for improvement that seem reasonable.

    Numerous reports over the last year show that the problem is not restricted to the sale of light weapons, but might be exacerbated by the spread of cyberwarfare tools developed by Israel and what dark regimes can do with these. Even if it happens through a twisted chain of sub-contractors, the state can’t play innocent. Therefore, it’s worthwhile listening to Amnesty’s criticism and suggestions for improvement.
    Amos Harel

  • Le refus de la part d’Israël d’accorder aux réfugiés palestiniens le droit au retour a engendré sept décennies de souffrances
    15 mai 2019 - Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/israels-refusal-to-grant-palestinian-refugees-right-to-return-has-fuelled-s
    https://www.amnesty.org:443/remote.axd/aineupstrmediaprd.blob.core.windows.net/media/20956/nakba-photo.jpg?center=0.5,0.5&preset=fixed_1200_630

    La Nakba, qui est commémorée le 15 mai, désigne le déplacement de plus de 700 000 Palestiniens à la suite de la création de l’État d’Israël en 1948
    Plus de 70 années se sont depuis écoulées, et Israël continue de priver les réfugiés palestiniens de leur droit de retourner sur leurs terres
    Amnesty International a créé un site dédié à la Nakba qui décrit les difficultés des réfugiés palestiniens qui vivent au Liban, en Jordanie et dans les territoires palestiniens occupés

    #Nakba

  • Des #journalistes enquêtant sur les #armes françaises au #Yémen menacés inquiétés - Amnesty International #France
    https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/des-journalistes-francais-menaces-pour-avoir-enquetes

    Avec 16 autres ONG, nous dénonçons aujourd’hui les menaces qui pèsent sur la #liberté de la #presse après la convocation par les services de renseignement français de trois journalistes français ayant enquêté sur la présence d’armes françaises dans le conflit au Yémen.

  • Amnesty accuse le Venezuela de violations des droits de l’homme
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1SL0DS/amnesty-accuse-le-venezuela-de-violations-des-droits-de-l-homme.html


    Crédits : Carlos Garcia Rawlins

    MEXICO (Reuters) - Amnesty International a demandé mardi à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur de présumés « crimes contre l’humanité » commis au Venezuela par le gouvernement du président Nicolas Maduro, et tout particulièrement en janvier lors de violents rassemblements dans la capitale Caracas.

    Dans un rapport présenté à Mexico, l’ONG dit avoir rassemblé les preuves d’exécutions sommaires, de détentions arbitraires et de décès et blessures causés par un recours excessif à la force de la part du gouvernement de Maduro.

    Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès du ministère vénézuélien de l’Information.

    « Comme nous le répétons depuis des années, il y a au Venezuela une politique systématique de répression de l’opposition », a déclaré devant les journalistes la directrice d’Amnesty en charge du continent américain, Erika Guevara, après la présentation du rapport.

    Au plus fort de la contestation contre le régime Maduro en janvier dernier, au moins 47 personnes ont été tuées, indique le rapport. Plus de 900 personnes ont été détenues de manière arbitraire en cinq jours lors de manifestations organisées fin janvier, après que le chef de file de l’opposition, Juan Guaido, s’est autoproclamé président par intérim.

    Une équipe d’Amnesty s’est rendue au Venezuela du 31 janvier au 17 février, est-il écrit dans le document, et a consigné six exécutions extrajudiciaires, trois cas d’usage excessif de la force et six détentions arbitraires.

  • Israël. Amnesty International engage une action judiciaire pour mettre fin au système de surveillance créé par NSO Group | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/israel-amnesty-legal-action-stop-nso-group-web-of-surveillance
    https://www.amnesty.org:443/remote.axd/aineupstrmediaprd.blob.core.windows.net/media/20928/261904.jpg?preset=fixed_1200_630

    Israël. Amnesty International engage une action judiciaire pour mettre fin au système de surveillance créé par NSO Group
    13 mai 2019, 00:01 UTC

    Amnesty International soutient une action judiciaire visant à faire comparaître devant la justice le ministère de la Défense israélien pour lui demander d’annuler l’autorisation d’exportation accordée à NSO Group, une entreprise israélienne qui vend des logiciels ayant été utilisés pour commettre des attaques contre des défenseur·e·s des droits humains dans le monde entier.

    NSO Group vend ses produits à des gouvernements qui commettent de façon notoire de révoltantes violations des droits humains, leur octroyant ainsi des outils qui leur permettent de pister des militants et des détracteurs.

    Dans le recours qui sera déposé demain devant le tribunal de district de Tel-Aviv, une cinquantaine de membres et de sympathisant-e-s d’Amnesty International Israël ainsi que d’autres représentant·e·s de la communauté de défense des droits humains expliquent que le ministère de la Défense a mis les droits humains en danger en autorisant NSO à continuer d’exporter ses produits. En août 2018, un membre du personnel d’Amnesty a fait l’objet d’une attaque menée au moyen d’un logiciel de surveillance de NSO Group particulièrement invasif appelé Pegasus, qui a également été utilisé contre des militants et des journalistes en Arabie saoudite, au Mexique et aux Émirats arabes unis.

    #amnesty #israël

  • Une faille de sécurité de WhatsApp utilisée pour installer un logiciel espion israélien
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/14/une-faille-de-securite-de-whatsapp-utilisee-pour-installer-un-logiciel-espio

    WhatsApp a annoncé avoir corrigé la faille, et plusieurs ONG veulent porter plainte contre l’éditeur du logiciel, NSO group. Une importante faille de sécurité touchant la fonction « appel téléphonique » de WhatsApp a été corrigée lundi 13 mai, a annoncé l’entreprise, propriété de Facebook. La faille pouvait permettre d’installer, à l’insu de l’utilisateur, un logiciel espion sur son téléphone, si l’utilisateur ne décrochait pas lorsqu’il recevait l’appel « infecté ». Difficile à détecter, la faille de (...)

    #NSO #WhatsApp #Pegasus #spyware #géolocalisation #activisme #écoutes #sécuritaire #surveillance #CitizenLab (...)

    ##Amnesty

  • WhatsApp voice calls used to inject Israeli spyware on phones | Financial Times
    https://www.ft.com/content/4da1117e-756c-11e9-be7d-6d846537acab
    https://www.ft.com/__origami/service/image/v2/images/raw/http%3A%2F%2Fprod-upp-image-read.ft.com%2Fa5e1805e-75a7-11e9-be7d-6d846537acab?s

    A vulnerability in the messaging app WhatsApp has allowed attackers to inject commercial Israeli spyware on to phones, the company and a spyware technology dealer said.

    WhatsApp, which is used by 1.5bn people worldwide, discovered in early May that attackers were able to install surveillance software on to both iPhones and Android phones by ringing up targets using the app’s phone call function.

    The malicious code, developed by the secretive Israeli company NSO Group, could be transmitted even if users did not answer their phones, and the calls often disappeared from call logs, said the spyware dealer, who was recently briefed on the WhatsApp hack.

    WhatsApp is too early into its own investigations of the vulnerability to estimate how many phones were targeted using this method, a person familiar with the issue said.

    #israël #piraterie

    • repris par Le Monde sans #paywall

      Une faille de sécurité de WhatsApp utilisée pour installer un logiciel espion israélien
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/14/une-faille-de-securite-de-whatsapp-utilisee-pour-installer-un-logiciel-espio

      WhatsApp a annoncé avoir corrigé la faille, et plusieurs ONG veulent porter plainte contre l’éditeur du logiciel, NSO group.

      Une importante faille de sécurité touchant la fonction « appel téléphonique » de WhatsApp a été corrigée lundi 13 mai, a annoncé l’entreprise, propriété de Facebook. La faille pouvait permettre d’installer, à l’insu de l’utilisateur, un logiciel espion sur son téléphone, si l’utilisateur ne décrochait pas lorsqu’il recevait l’appel « infecté ».

      Difficile à détecter, la faille de sécurité en question ne pouvait être trouvée que par des équipes de haut niveau.

      Selon le Financial Times, cette faille a été exploitée pour installer les logiciels espions Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, qui fournit ses logiciels aux forces de sécurité de nombreux pays dans le monde, y compris à des régimes peu ou pas démocratiques. Selon l’ONG antisurveillance Citizen Lab, un avocat militant pour la défense des droits de l’homme a été visé dimanche 12 mai par Pegasus. Le programme permet notamment de collecter la géolocalisation de sa cible, de lire ses messages et e-mails, et de déclencher à son insu le micro et la caméra de son téléphone.

      « Le groupe NSO vend ses produits à des gouvernements connus pour leurs violations répétées des droits de l’homme, et leur fournit les outils pour espionner leurs opposants et critiques », écrit l’ONG Amnesty International dans un communiqué publié ce 13 mai. « En août 2018, un employé d’Amnesty International a été ciblé par Pegasus, comme l’ont été des militants et des journalistes en Arabie saoudite, au Mexique et aux Emirats arabes unis. »

      L’ONG a annoncé qu’elle allait déposer une plainte contre le ministère de la défense israélien, autorité de tutelle de NSO Group, « qui a ignoré les monceaux de preuves liant NSO Group à des attaques contre des défenseurs des droits de l’homme. […] Tant que des produits comme Pegasus sont vendus sans contrôle effectif, les droits et la sécurité des salariés d’Amnesty International, des journalistes et des dissidents dans le monde entier sont en danger ». Plusieurs associations israéliennes ont déposé des plaintes similaires.

      Sans citer le nom de NSO Group, WhatsApp a confirmé que la faille avait été exploitée par « une entreprise privée dont il est connu qu’elle travaille avec ces gouvernements pour installer des logiciels espions sur des téléphones mobiles ». « Nous avons briefé un certain nombre d’organisations de défense des droits de l’homme à ce sujet », a déclaré WhatsApp.

      Les utilisateurs de WhatsApp – 1,5 milliard de personnes dans le monde, selon l’entreprise – sont incités à mettre à jour leur application si elle ne s’est pas faite automatiquement.

    • Israeli Firm Tied to Tool That Uses WhatsApp Flaw to Spy on Activists
      https://www.nytimes.com/2019/05/13/technology/nso-group-whatsapp-spying.html

      SAN FRANCISCO — An Israeli firm accused of supplying tools for spying on human-rights activists and journalists now faces claims that its technology can use a security hole in WhatsApp, the messaging app used by 1.5 billion people, to break into the digital communications of iPhone and Android phone users.

      Security researchers said they had found so-called spyware — designed to take advantage of the WhatsApp flaw — that bears the characteristics of technology from the company, the NSO Group.

  • Le tribunal administratif de Paris rejette la demande de suspension de la livraison de bateaux à la Libye : Les ONG envisagent de saisir le Conseil d’Etat [Actions collectives] ⋅ GISTI
    https://www.gisti.org/spip.php?article6158

    Le tribunal administratif de Paris vient de rejeter la demande de suspension de la livraison par la France de bateaux aux garde-côtes libyens au motif que cette décision ne peut pas être contrôlée par le juge administratif car elle est directement liée à la conduite des relations extérieures de la France.

    Nos organisations s’inquiètent de ce qu’aucun contrôle juridictionnel ne puisse ainsi être exercé sur la légalité de cette décision de transfert d’équipements militaires.

    Si l’on suit le raisonnement du tribunal, le respect des nombreux textes, internationaux, européens et nationaux, qui encadrent le transfert d’équipements militaires ne pourrait jamais faire l’objet d’un contrôle.

    De plus, en livrant ces bateaux, la France prête directement son concours à la réalisation d’actes attentatoires aux droits humains, des faits internationalement illicites dont notre pays se rend complice et qui engagent sa responsabilité internationale. Pourtant là encore, aucun contrôle n’est rendu possible par l’ordonnance du tribunal.

    Cette ordonnance pose la question cruciale de la transparence de l’action d’un gouvernement, à la fois dans le domaine du transfert de matériels de guerre et dans celui du contrôle des migrations. Or, il est essentiel que le respect de la protection des droits humains, en particulier ceux des réfugiés et migrants, prime sur toute autre considération.

    C’est la raison pour laquelle nos organisations envisagent de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État.

    Signataires : Amnesty International France et #Gisti
    https://seenthis.net/messages/767002
    #Lybie