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  • #Refus_d’entrée : criminaliser la solidarité

    En France, deux petites victoires ont été remportées contre les tentatives du gouvernement Français de criminaliser la solidarité envers les migrant·e·s. Un tribunal administratif a annulé deux ordres de la police française d’interdire de territoire des citoyen·ne·s européen·ne·s en raison de leur soutien aux migrant·e·s à Calais. L’interdiction ordonnée par la police a été déclarée illégale. Cette victoire au tribunal pourrait affecter des dizaines d’autres personnes placées sur des listes d’interdiction et dans les bases de données de surveillance par la police française.

    La liste des #interdictions_de_territoire

    En mars 2017, D. était à la gare de St Pancras à Londres pour prendre l’Eurostar en direction de Calais. Il s’y rendait pour participer à une réunion publique sur le rôle des sociétés privées impliquées à hauteur de plusieurs millions d’euros dans la sécurisation de la frontière Franco-Anglaise. Mais avant de monter dans le train, il est arrêté au contrôle des passeports, puis emmené dans une petite pièce par la Police aux Frontières française (#PAF). Après un moment d’entretien au téléphone, les agent·e·s de la PAF impriment un “Refus d’entrée”, document officiel l’informant qu’il lui est interdit d’entrer en France.
    Ce type de traitement n’est que trop courant envers les voyageurs et voyageuses non-européen·ne·s. Mais D. est titulaire d’un passeport européen. Le document qui lui a été remis stipulait qu’il figurait dans une base de donnée de la police française regroupant les personnes fichées comme « Danger pour l’ordre public ou la sécurité nationale ». En outre, la police lui annonce qu’il va également « avoir des problèmes » pour voyager dans d’autres pays, puisque son nom était dorénavant signalé sur la base de données du Système d’Information Schengen (SIS) utilisée par les polices aux frontières dans toute l’Europe.
    Le cas de D. n’est pas un incident isolé. Ainsi, en mars 2017 X. se rendait en Belgique en bus et a été arrêté·e par la PAF au port de Douvres. Après environ une heure d’attente, on informe X. que l’entrée en France lui est refusée et iel reçoit un papier notifiant simplement qu’iel est un « danger pour l’ordre public ou la sécurité nationale ».
    Ce n’était pas la première fois que X. a eu des problèmes pour entrer en France. En Octobre 2016, X. est arrêté·e à son arrivée à Calais et constate que les agent·e·s consultent une liste de trois pages avec des noms et des photographies. La police désigne à X. une photo d’iel prise en 2010 (date devinée grâce à la couleur de ses cheveux !) figurant en page 3 du document.
    On informe X. qu’en cas d’arrestation à Calais, iel serait interdit·e de présence sur le territoire français. Iel n’a pas été arrêté·e, malgré cela, l’entrée en France lui fut refusée la fois suivante.

    En examinant et recoupant l’enchaînement de ces incidents avec d’autres, il semble probable que la police ait établi une « liste de personnes interdites du territoire » juste avant l’expulsion de la jungle en octobre 2016.

    Nous savons que d’autres personnes ont reçu ces interdictions.
    D. et X., plutôt chanceux·se·s d’avoir pu le faire dans le délai imparti de deux mois, ont décidé de contester cette interdiction devant les tribunaux français. Iels ont été soutenu·e·s dans cette action par le réseau Calais Migrant Solidarity et par l’association française Anafé qui travaille avec les étrangers et étrangères empêché·e·s d’entrer en France. Nous pensons qu’il s’agit de l’une des premières fois qu’un refus d’entrée est contesté en France. La plupart des personnes à qui sont imposés ces refus d’entrée sont des migrant·e·s non-européen·ne·s, déporté·e·s loin de France et qui ont peu de chance de les contester.

    La #fiche_S

    Le ministère français de l’Intérieur a défendu l’interdiction devant la cour, arguant que D. et X. étaient bel et bien un “danger” pour la France. Mais de quel danger parle-t-on ? L’État français a tiré cet argument de son fichier consacré à D. et X. – une des tristement célèbres « fiche S » constituées par la police politique française sur de supposé·e·s fauteurs et fauteuses de troubles.

    Cette “fiche S” comportait deux parties. Tout d’abord, D. et X. sont identifié·e·s comme « membre de la mouvance anarcho-autonome d’ultra gauche (« no border ») susceptible de se livrer à des actions violentes dans les perspectives du démantèlement du camp de migrants de Calais ». L’État, dans ses pièces, ne mentionnait aucune violence de ce type, mais citait plutôt plusieurs articles de presse français traitant de la prétendue “violence” des “No Borders”.

    En fait, les assertions de ces médias étaient entièrement fondées sur des citations de sources policières, souvent anonymes. Ainsi, en un cercle parfait, la police a communiqué à la presse des affirmations sans fondements, puis a utilisé ces même citations de presse dans leurs propres “preuves”. Ni D., ni X., ni personne d’autre n’a jamais été poursuivi·e pour les prétendues “violences” mentionnées dans ces rapports, et encore moins reconnu·e coupable.

    La deuxième partie de la fiche S donne quelques exemples plus précis des activités de D. Par exemple, il est arrêté en 2010 dans une “occupation illégale” – c’est-à-dire qu’il était simplement présent dans l’Africa House, squat où habitaient environ 100 personnes venant principalement du Soudan, d’Érythrée et d’Éthiopie. Il a également été repéré par la police lors d’une manifestation de migrant·e·s à Calais en 2014. Le dossier de X. mentionnait que « du 5 au 7 février 2010, des activistes No Border, y compris X., ont illégalement occupé un hangar de la rue Kronstadt à Calais et ont accueilli des migrant·e·s, les forces de l’ordre devant expulser les lieux », et qu’en 2010, des activistes No Border, y compris X. ont déployé une banderole “solidarité avec les sans papiers” sur la façade du beffroi de la mairie de Calais.
    Comme l’a convenu la cour, tout ceci n’avait rien de bien sérieux, était inexact ou ancien, et que rien ne suggérait une menace imminente contre la nation française.

    Il y avait aussi des éléments issus de dossiers de la police britannique. Encore une fois, ceux-ci mentionnent simplement que D et X sont allé·e·s à des manifestations, et que X a été arrêté·e lors de l’une d’elle, mais jamais poursuivi·e.

    Ce que tout cela montre également est comment les polices britannique et française échangent de vagues « renseignements », des rumeurs policières et des soupçons, sur les personnes qu’ils identifient comme politiquement actives. Cette “intelligence” est ensuite utilisée comme une base pour bloquer les mouvements transfrontaliers des personnes, notamment en les ajoutant aux listes de surveillance internationales comme le Système d’Information Schengen.

    #No_Borders” : la menace fantôme

    En bref, la seule accusation réelle contre D et X était qu’iels appartenaient à une « violente » organisation « anarcho-autonome » appelée « No Borders ». Mais quelle est cette prétendue organisation ?

    Bien sûr, certaines personnes solidaires des migrant·e·s de Calais se considèrent anarchistes. Et certaines, anarchistes ou « ultra-gauchistes » ou non, s’identifient à l’idée de « No Borders ». Ces deux mots ont pu être compris différemment selon les personnes : un slogan, une demande, un défi, un rêve. En revanche ce qu’ils ne signifient absolument pas est l’appartenance à une organisation qui organiserait le soulèvement des migrant·e·s à Calais.

    C’est un fantôme créé par la police française et les journalistes qui alimentent des histoires en buvant quelques verres. Il n’existe tout simplement pas. Les journalistes des deux côtés de la Manche ont diffusé d’innombrables histoires de « No Borders » incitant à des émeutes, incendiant la jungle, alimentant des réseaux de passeurs, etc. Aucunes de ces affirmations n’ont jamais été étayées par des preuves ou des enquêtes, ni jamais justifiées devant un tribunal.

    Par ailleurs, les migrant·e·s à Calais sont généralement des personnes plutôt débrouillardes. Beaucoup ont vécu des guerres et des dictatures, des révolutions, traversé des mers et des déserts. Iels n’ont pas besoin d’aide pour être en colère, ni pour s’organiser pour franchir les frontières et passer à l’action.

    Lutter pour la solidarité

    Pour nous, cette contestation en justice ne concernait pas seulement deux individu·e·s . Il s’agissait de contester une arme largement utilisée par la police pour bloquer la libre circulation des personnes en toute impunité. C’était une petite participation à la résistance contre les gouvernements qui s’échinent à mettre fin aux mouvements de solidarité entre citoyen·ne·s et migrant·e·s.

    Au cours des dernières années, des milliers d’Européen·ne·s ont réagi au passage des réfugié·e·s avec soutien et solidarité, depuis les plages de Grèce en passant par les cols des Alpes jusqu’aux “Jungles” de Calais. Cela dérange les politicien·ne·s et les médias qui s’affairent à vouloir faire paniquer la population au sujet d’ « invasions de migrant·e·s ». Leur but est de semer la peur et la division, essayant d’empêcher les gens de s’unir contre les élites capitalistes qui sont nos ennemis communs. La solidarité concrète et pratique, quand les personnes avec et sans papiers résistent côte à côte, est une réelle menace pour leur projet de « diviser pour mieux régner ».

    C’est pourquoi les États répondent en diabolisant et en criminalisant la solidarité. À Lesbos ou à Lampedusa, des volontaires sont emprisonné·e·s ou harcelé·e·s pour avoir sauvé quelques-unes des milliers de personnes qui se noient en mer. A Calais, la police arrête et interdit de territoire arbitrairement quiconque qu’elle aura étiqueté comme « No Borders ». Iels espèrent ainsi effrayer les citoyen·ne·s et isoler les migrant·e·s. L’État et les médias peuvent ainsi discréditer et attaquer leurs boucs émissaires en toute liberté.

    Cette victoire judiciaire est une petite partie de la lutte contre cette guerre lancée contre la solidarité. Ce qui est primordial est que nous ne nous laissions pas effrayer et que nous continuions à combattre nos vrais ennemis qui traînent dans les halls de commerce et dans les lieux de pouvoir. Français·e·s ou Britanniques, Européen·ne·s ou Africain·e·s, nous avons les mêmes ennemis, ne les laissons pas nous diviser.

    #Calais #délit_de_solidarité #solidarité #asile #migrations #réfugiés #victoire #France

  • How owning an Instagram-famous pet changes your politics.
    https://www.salon.com/2019/06/23/how-owning-an-instagram-famous-pet-changes-your-politics

    Ici on apprend que...
    – l’acquisition de followers instagram est big business
    – il faut une équipe composé de la star, du talent pour dessiner, photogrphier, écrire, entretenir des relations, gérer les finances ...
    – une mission et un message clair qui touchent un naximum d’intéressés
    – ne pas souffrir d’une allergie contre toute forme de commercialisation.

    –> les petits enfants et les animaux domestiques ou vivant en groupes familiales constituent le contenu de base idéal.
    #fcknstgrm #seenthis-pour-les-nuls

    Owners of social media–famous animals say the experience has shaped their politics and beliefs

    Matthew Rozsa, June 23, 2019 11:30PM (UTC)

    I must begin this article with a confession: If it weren’t for my fiancee, I never would have gotten so deep into the world of Instagram-famous pets.

    To say that they give her joy is an understatement. Many restful slumbers have been disrupted by her random exclamations of unbridled happiness, followed by her pressing an iPhone against my face while cooing, “Look at the adorable dog!” or “Isn’t this the most beautiful pig in the world?”

    At first I affectionately teased her for her obsession, but then I began to dig a little deeper. What I soon learned — first from a trip to Canada last year to visit the famous Esther the Wonder Pig and then from my own research — is that animal social media stars are more than just cute pets. They are at the vanguard of a new way of viewing humanity’s relationship with other species — one that has left a positive impact on the larger world.

    “We raise awareness for the Toronto Humane Society and the Basset Hound Rescue of Ontario on our social media platforms through posts and live broadcasts,” Nathan Sidon, who along with Carly Bright co-owns Dean the Basset, told Salon by email. Incidentally, Dean the Basset has over 400,000 followers across social media platforms.

    “We also donate a significant portion of the account’s profits to these charities (over $5,000 in the last 12 months),” Sidon adds. “It’s hard to follow Dean’s account and not see how much love, attention and care he’s showered with daily.... It’s my hope that our greatest contribution to this cause is by setting an example to all pet owners and anyone considering getting a pet of how to be the best pet-owner you can be.”

    According to Sidon, he and Bright believe that “pets are a privilege and that animals in your care should be made a top priority.” He added, though, that “in our case we’ve gone so far that whether or not we’ve become Dean’s slaves is a legitimate question. I think this really shines through on Dean’s account. He’s calling the shots!”

    Salon also emailed Gemma Gené, whose social media presence includes not only pictures of her beloved pug Mochi, but also a comic series that colorfully depicts his ebullient personality.

    “I was working as an architect in my first big job in New York,” Gené recalled when asked about how she met Mochi. “It was my dream job at the time but unfortunately the hours were crazy. I used to finish work at night every day and I had to work most weekends. I missed my dog Mochi so much during work. I always liked comics and used comic as a journal. I started drawing little stories about Mochi on my subway commutes. I posted them on Instagram and eventually they become big enough that I was able to focus on my art work.”

    Now she says that she has 250,000 followers on Instagram, over 50,000 on Facebook and over a 100,000 visits every day.

    “We have participated in several campaigns,” Gené told Salon when asked about her animal rights work. “We were part of Susie’s Senior Dogs and Foster dogs NYC #famousfosters campaign where they pair people who have big audiences with a senior dog to foster. This is a great way to show how important fostering is. We fostered a little senior that we renamed Dorito and was adopted after a very few days.”

    Gené says that she donates her artwork to raise money for dog rescues — including pug rescues.

    “A cause that is very dear to our hearts is the ’Animals are not property’ petition the Animal Legal Defense Fund is working on,” Gené explained. “We try to use our influence to share this message to help change the laws on animals so they stop being considered an object and start having rights.”

    “A big part of our work presents Mochi as a little character with a big personality, much closer to a human than what most people think of dogs. We are trying to show the world that animals are much more than objects and that have many more similarities to us than what we think,” she adds.

    Salon also reached out to Steve Jenkins, who, along with Derek Walter, co-owns Esther the Wonder Pig. They told Salon that their various social media pages have roughly 2,000,000 followers and garner around 450,000 interactions every week.

    “Esther was supposed to be a mini-pig, we never had any intention of anything else,” Jenkins wrote to Salon. “By the time we realized Esther wasn’t what we thought she was, and that she would in fact be many hundreds of pounds, we had fallen in love with her and weren’t willing to give up. Technically having a family member like Esther was illegal where we lived, so we kept it quiet and opted to make a ’little Facebook page’ to show our more removed friends and family what was happening. The page went viral somehow, and all of a sudden we had thousands of people checking in every day to see what she was up to.”

    Their ownership of Esther soon caused them to become full-time animal rights activists, eventually purchasing a farm where they keep pigs, dogs, turkeys, horses and at least one (literally) strutting peacock.

    “We have been able to establish the Happily Ever Esther Farm Sanctuary, where we rescue abused and abandoned farm animals,” Jenkins explained. “We donated the largest CT scanner in the world to our local veterinary hospital. Until then, the didn’t have equipment large enough to properly get proper diagnostic images for an animal Esther’s size. We also established a fund called ’Esther Shares’ that we use to pay the medical bills for other sanctuaries and rescue organization. Last but not least, we use our pages to help people build a relationship with Esther, something that can have a deep and lasting impact on the person’s life because of their newfound love and respect for pigs.”

    Jenkins, like Gené and Sidon, also told Salon that he began to reevaluate how human beings view their relationship with animals.

    “We think everybody has a connection with animals, but we learn over time to love some animals differently than others,” Jenkins explained. “Esther really leveled that playing field in our mind, and elevated farm animals to the position we previously reserved for companion animals like cats and dogs. She ignited a passion within us that we didn’t know we had. It became a mission of our to help others see Esther the way did, and to bring her larger than life personality across in a way that people could relate to.”

    These arguments are what makes the social media movements so powerful — and why, I suspect, my fiancee is so enamored with them. It is easy to objectify animals, to view them as vessels for whatever immediate function they can provide human beings (food, clothing, recreation). Yet by presenting their animals online as hilarious personalities, with quirks and stories of their own worth following, these sites help us see animals as more than just tools of human beings. They become individuals — and, like all individuals, worthy of not just affection, but respect.

    Gené, Jenkins and Sidon also had heartwarming stories about how their social media work had improved the lives of the two-legged animals who visit them.

    “Through photos and videos requested by fans, Dean has helped a teenager ask a girl to prom, surprised a bride on her wedding day, been the theme of a 90 year old woman’s [birthday] party, and the list goes on,” Sidon told Salon. “We’ve also received hundreds of very personal messages from fans around the world telling us that Dean’s account has provided them with a much needed daily dose of positivity that’s helped them when they’re going through difficult times in their life. Suffice to say that Dean gets a lot of love from around the world and he hopes to give the love back!”

    Jenkins had a similar story about Esther.

    “My favorite message ever came from a young mother in the southern United States,” Jenkins recalled. “She was having a rough time emotionally, and found Esther’s page was becoming a bit of a crutch for her. She would check every day to see what we were up to, and engage with our posts as a way to take her mind off stuff. One day she sent a message to let us know that we had been the source of most of her smiles lately. She wanted to thank us for helping keep a positive attitude, and for helping her show her two small boys that it was ok to have two dads [Jenkins is in a same-sex relationship with Walter] and a turkey for a brother. A family is a family no matter what it looks like, and I still well up when I think about her message.”

    Gené discussed how lucky she is to “have a very loving audience,” telling Salon that “we get hundreds of messages a day telling us the impact our comic has on people and they really fuel us to keep going. Some of them particularly warm my heart like when people say that our comics make them smile when they are going through a difficult time, or when they bring back sweet memories of an animal they loved that passed away.”

    She added, “If one day we don’t post anything, we get messages of people checking up on us. That made us realize we have a community that look forward to our posts daily.”

    I should add, on a final personal note, that I do not write this article from a position of presumed moral superiority. Despite vowing to eliminate my meat consumption since I visited the Esther farm last year, I have only been able to somewhat reduce it, and aside from writing pieces like this I can’t claim to have done very much to advance the cause of animal rights in my own life. Sometimes I suspect the plaque which clogs my arteries is karmic, a punishment for sustaining my own life at the expense of those animals who have given theirs, and one that will likely shorten my own time in this world.

    The goal here is not to shame those who eat meat, or search for a firm distinction between companion animals and farm animals. The point is that social media’s animals stars have made more people think of animals as individuals — to start to see them as living souls. That isn’t enough to solve the problems facing our world today, but it’s the only place where we can start.

    #animaux #business #politique #morale #affaires #instagram #médias

  • Comment les pubs des militants anti-IVG sont favorisées par les règles de Facebook
    https://www.numerama.com/politique/527780-comment-les-pubs-des-militants-anti-igv-sont-favorisees-par-les-reg

    Les nouvelles règles de transparence de Facebook en matière de publicités politiques ont des conséquences étranges : le réseau social laisse tranquille la page faux-nez d’un site anti-avortement, mais suspend les publicités de militants pro-IVG. Un reportage de France Culture qui devient une « publicité politique », tandis que des témoignages d’une association anti-IVG passent entre les mailles du filets : l’application des nouvelles règles de Facebook à de quoi laisser dubitatifs. Et ce n’est pas pour (...)

    #Google #Facebook #publicité #discrimination #santé

    ##publicité ##santé
    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/06/ivt-net-pub-politiuqe.jpg

    • Facebook, c’est aussi l’apologie constante des armées du 3 ieme reich, d’eric zemour, et les vidéos les plus connes qui sont favorisées.
      La guerre de 100 ans en 57 s, aussi.

      Sur les vidéos pour enfants, les commentaires avec liens vidéos vers des sites pédophiles, c’est pas mal aussi.

  • Les sociétés au xviie siècle - Chapitre XVII. Révoltes urbaines, #révoltes rurales - Presses universitaires de Rennes
    https://books.openedition.org/pur/7414?lang=fr

    Le xviie siècle est un temps de révoltes. Rébellions, attroupements, émotions, séditions, révoltes… s’accumulent et se comptent par centaines, sans doute même par milliers. Le modèle n’est pas nouveau et cette intervention violente d’une partie de la population dans les jeux du politique et du social est de tout temps. Mais il faut souligner l’ampleur du phénomène, ses spécificités et ses diversités au xviie siècle. Si l’Angleterre est très largement épargnée (la dernière grande révolte paysanne est celle de Kett dans le Norfolk en 1549), l’Espagne en est régulièrement victime à partir des années 1620 et tout au long du siècle ensuite. En France, les guerres de la Ligue ont déjà connu de tels mouvements et les grands soulèvements reprennent dans les années 1620 pour se prolonger jusqu’aux années 1660-1670 (le mouvement se clôt presque avec la révolte bretonne des Bonnets Rouges en 1675) ; la deuxième partie du règne de Louis XIV apparaît bien différente de ce point de vue. C’est en France que le phénomène est le plus marqué, le plus massif et le plus spectaculaire et c’est sans doute ce qui a contribué à développer les études historiques sur ce thème. L’analyse de cette vague de révoltes a donné lieu depuis cinquante ans à un vaste débat historiographique sur la nature de la société d’Ancien Régime.

    2D’un côté, autour de Boris Porchnev1 en particulier, certains auteurs voyaient dans ces révoltes urbaines ou rurales des mouvements reflétant les clivages sociaux et des conflits de classes annonçant ceux qu’on retrouverait plus tard. De l’autre, autour de Roland Mousnier, on mettait au contraire en évidence des « solidarités verticales » et des connivences manifestant la cohésion des communautés locales qui s’opposeraient à la mise en place d’un état de plus en plus insistant en matière fiscale2. Les avancées de l’histoire culturelle et politique inscrivent aujourd’hui ces révoltes dans un temps social marqué par une violence récurrente mais aussi par la persistance de cadres politiques locaux et d’idéaux traditionnels que la montée en puissance de la monarchie contrarie sans retirer à ces mouvements des caractères d’opposition sociale qu’ils eurent aussi parfois (à l’intérieur des villes ou entre villes et campagnes) et en posant la question de la place et du rôle des élites locales3. Si les positions historiographiques sont aujourd’hui moins tranchées qu’elles ne le furent il y a quelques décennies, la question fait toujours débat et l’intérêt de cette discussion réside aussi dans l’ampleur des études et l’abondante production qu’elle a générée. La bibliographie associe une foule d’articles d’érudition locale, des grandes études provinciales4 et des synthèses thématiques ou générales qui permettent de bien mettre en valeur les différentes échelles de la production historique et de ses questionnements5.

  • Yulin : la viande de chien, son festival, ses opposants
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/16/yulin-la-viande-de-chien-son-festival-ses-opposants_1734079

    Bien qu’invérifiables, les chiffres qui circulent donnent une idée de l’ampleur de cet « événement » : 10 000 chiens et 4 000 chats seraient mangés durant le festival de Yulin (province de Guangxi, dans le sud de la Chine). La plupart d’entre eux seraient des animaux errants ramassés dans les rues. Les images qui témoignent de leur traitement durant leur transport, leur vente puis leur mise à mort sont difficilement soutenables : entassés dans des cages de fortune, transbahutés dans les pires conditions, exhibés au bout d’un collet, ils sont ébouillantés vivants ou tués à coups de bâtons. Autant dire qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour assister à de pareilles scènes.
    Témoignages, vidéos et reportages

    Mais il en faudrait davantage pour décourager William Burkhardt, un militant animaliste de 30 ans qui prépare déjà ses bagages. « Le festival qui se tiendra du 21 au 29 juin à Yulin est sans doute le plus connu mais ailleurs en Chine, lors d’autres festivals ou sur des marchés locaux, des chiens sont également vendus et mangés, raconte-t-il. Je vais donc partir pour filmer ces marchés ainsi que les abattoirs de chiens et de chats… si j’y parviens. »

    William Burkhardt et sa compagne Léa ont créé en octobre 2018 la branche française de l’association américaine Direct Action Everywhere (DxE). Depuis, avec une poignée de militants, ils enquêtent dans les élevages, enchaînant témoignages, vidéos et reportages. Lors de leur séjour en Chine, ils comptent s’appuyer sur l’aide logistique de particuliers et d’associations opposés à la consommation de viande de chats et de chiens. « Certains ont même créé des sanctuaires pour les animaux qu’ils ont pu sauver », raconte William Burkhardt, qui souhaite lui-même ramener un chien. Un sauvetage symbolique qui vise selon lui à « éveiller les consciences ici, en France, afin que les gens fassent le parallèle entre cet animal, qui attire la compassion, et les millions d’animaux tués dans nos abattoirs ».
    « Pas de politique vétérinaire »

    La consommation de chats et de chiens ne s’étend toutefois pas à l’ensemble de la Chine. « On estime que 10 millions d’animaux sont consommés chaque année, notamment dans le sud. La majorité de la population n’en mange pas, affirme Michèle Jung, responsable de la branche française de l’association Animals Asia, basée à Hongkong. Parmi les nombreux festivals qui célèbrent cette tradition, celui de Yulin a été créé en 2009 par des commerçants locaux pour attirer des touristes asiatiques, poursuit-elle. Mais le vrai problème, c’est qu’il n’y a pas de politique vétérinaire en Chine, ni d’identification des animaux, ni de stérilisations. Nous travaillons donc avec des députés chinois pour que la question animale soit prise en compte dans sa globalité. »

    De nombreuses pétitions circulent sur Internet afin de mettre un terme au festival de Yulin. Le 29 mai, l’association Stéphane Lamart organisait un rassemblement devant l’ambassade de Chine, à Paris, après avoir réuni plus de 175 000 signatures.

    #viande #carnisme #nos_ennemis_les_bêtes #chine

  • L’historien Guillaume Mazeau : « Les fausses nouvelles attestent d’une fracture sociale très forte »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/120619/l-historien-guillaume-mazeau-les-fausses-nouvelles-attestent-d-une-fractur

    Historien, spécialiste de la Révolution française, Guillaume Mazeau analyse l’explosion des rumeurs à la chute de l’Ancien Régime comme « le prix transitoire à payer de la démocratisation et de la libre expression ». Dans un entretien à Mediapart, il met en garde contre « les sorties du droit ordinaire » qui visent à réprimer la parole populaire.

    #Histoire #Internet,_rumeurs,_fake_news,_infox,_Liberté_d’expression,_Révolution_française

  • L’historien Guillaume Mazeau : « Les fausses nouvelles attestent d’une fracture sociale très forte »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/120619/lhistorien-guillaume-mazeau-les-fausses-nouvelles-attestent-d-une-fracture

    Historien, spécialiste de la Révolution française, Guillaume Mazeau analyse l’explosion des rumeurs à la chute de l’Ancien Régime comme « le prix transitoire à payer de la démocratisation et de la libre expression ». Dans un entretien à Mediapart, il met en garde contre « les sorties du droit ordinaire » qui visent à réprimer la parole populaire.

    #Histoire #fake_news,_Internet,_Révolution_française,_Liberté_d’expression,_rumeurs,_infox

  • L’Indiana rendra obligatoire l’enterrement ou l’incinération des tissus des foetus avortés - AFP à Washington - 28 Mai 2019 - Le devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/555468/l-indiana-rendra-obligatoire-l-enterrement-ou-l-incineration-des-tissus-de

    La Cour suprême des États-Unis a adopté mardi une position en demi-teinte sur le sujet explosif de l’avortement, validant en partie une loi restrictive de l’Indiana et invalidant d’autres dispositions.


    Photo : Andrew Caballero-Reynolds Agence France-Presse - En pleine offensive des États conservateurs contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse, la Cour suprême a pris son temps avant de se prononcer.

    En pleine offensive des États conservateurs contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la Cour suprême a pris son temps avant de se prononcer.

    Le temple du droit américain a finalement autorisé l’Indiana à rendre obligatoire l’enterrement ou l’incinération des tissus des fœtus avortés comme « les autres restes humains » et non comme des « déchets médicaux ».

    Cette disposition « n’affecte pas le droit des femmes » à avorter et peut donc entrer en vigueur, a jugé la Cour suprême.

    En revanche, la haute cour a confirmé que l’État ne pouvait pas interdire aux femmes d’avorter en raison du sexe, de la race ou d’une malformation de leur fœtus, notamment en cas de détection d’une trisomie.

    Elle se réserve toutefois la possibilité de changer d’avis ultérieurement, en soulignant qu’une seule cour d’appel a été saisie de cette question. « Nous suivons notre pratique habituelle qui consiste à rejeter les requêtes tant que les points légaux soulevés n’ont pas été étudiés par davantage de cours d’appel », dit-elle.

    Les deux lois avaient été promulguées en 2016 par le gouverneur républicain de l’Indiana, Mike Pence, devenu depuis vice-président des États-Unis et connu pour revendiquer sa foi chrétienne.

    Elles avaient été bloquées par des tribunaux fédéraux en 2017.

    L’Indiana avait alors fait appel auprès de la Cour suprême, qui a légalisé en 1973 le droit des Américaines à avorter tant que le fœtus n’est pas viable.

    Elle a depuis confirmé sa jurisprudence à plusieurs reprises.

    Mais la droite religieuse est galvanisée par l’arrivée en son sein de deux juges conservateurs nommés par Donald Trump, plaçant les magistrats progressistes en minorité (quatre sur neuf juges).

    Plusieurs États, dont l’Alabama ou la Géorgie, ont adopté récemment des lois très restrictives sur l’avortement, en espérant que, grâce à ces nouveaux juges, la Cour suprême revienne sur son arrêt de 1973 « Roe v. Wade ».

    #sexisme #culture_du_viol #patriarcat #domination_masculine #misogynie #masculinisme #avortement #IVG #fœtus #usa

  • Venezuela : À main levée, à l’unanimité, l’Assemblée nationale constituante (totalement monocolore chaviste) prolonge son mandat «  au moins jusqu’au 31 décembre 2020  »

    ANC decreta extender su funcionamiento hasta el 31 de diciembre de 2020
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/anc-decreta-extender-funcionamiento-hasta-diciembre-2020_282879


    Diosdado Cabello

    El decreto lo leyó el propio presidente de la ANC, Diosdado Cabello en el Hemiciclo del Palacio Legislativo en donde estaban reunidos todos los diputados a esta instancia del régimen de Nicolás Maduro. “Se decreta, primero: extender la vigencia y funcionamiento de la Asamblea Nacional Constituyente, poder plenipotenciario de la nación y símbolo indeclinable de la voluntad democrática y soberana de nuestro pueblo, al menos hasta el día 31 de diciembre 2020”. Al solicitar la votación, todos alzaron la mano.

    El decreto será publicado en Gaceta Oficial y anunciado a “todos los poderes públicos

  • Tom Stevenson reviews ‘AngloArabia’ by David Wearing · LRB 9 May 2019
    https://www.lrb.co.uk/v41/n09/tom-stevenson/what-are-we-there-for

    It is a cliché that the United States and Britain are obsessed with Middle East oil, but the reason for the obsession is often misdiagnosed. Anglo-American interest in the enormous hydrocarbon reserves of the Persian Gulf does not derive from a need to fuel Western consumption . [...] Anglo-American involvement in the Middle East has always been principally about the strategic advantage gained from controlling Persian Gulf hydrocarbons, not Western oil needs. [...]

    Other parts of the world – the US, Russia, Canada – have large deposits of crude oil, and current estimates suggest Venezuela has more proven reserves than Saudi Arabia. But Gulf oil lies close to the surface, where it is easy to get at by drilling; it is cheap to extract, and is unusually ‘light’ and ‘sweet’ (industry terms for high purity and richness). It is also located near the middle of the Eurasian landmass, yet outside the territory of any global power. Western Middle East policy, as explained by Jimmy Carter’s national security adviser, Zbigniew Brzezinski, was to control the Gulf and stop any Soviet influence over ‘that vital energy resource upon which the economic and political stability both of Western Europe and of Japan depend’, or else the ‘geopolitical balance of power would be tipped’. In a piece for the Atlantic a few months after 9/11, Benjamin Schwarz and Christopher Layne explained that Washington ‘assumes responsibility for stabilising the region’ because China, Japan and Europe will be dependent on its resources for the foreseeable future: ‘America wants to discourage those powers from developing the means to protect that resource for themselves.’ Much of US power is built on the back of the most profitable protection #racket in modern history.

    [...]

    It is difficult to overstate the role of the Gulf in the way the world is currently run. In recent years, under both Obama and Trump, there has been talk of plans for a US withdrawal from the Middle East and a ‘#pivot’ to Asia. If there are indeed such plans, it would suggest that recent US administrations are ignorant of the way the system over which they preside works.

    The Arab Gulf states have proved well-suited to their status as US client states, in part because their populations are small and their subjugated working class comes from Egypt and South Asia. [...] There are occasional disagreements between Gulf rulers and their Western counterparts over oil prices, but they never become serious. [...] The extreme conservatism of the Gulf monarchies, in which there is in principle no consultation with the citizenry, means that the use of oil sales to prop up Western economies – rather than to finance, say, domestic development – is met with little objection. Wearing describes the modern relationship between Western governments and the Gulf monarchs as ‘asymmetric interdependence’, which makes clear that both get plenty from the bargain. Since the West installed the monarchs, and its behaviour is essentially extractive, I see no reason to avoid describing the continued Anglo-American domination of the Gulf as #colonial.

    Saudi Arabia and the other five members of the Gulf Co-operation Council are collectively the world’s largest buyer of military equipment by a big margin. [...]. The deals are highly profitable for Western arms companies (Middle East governments account for around half of all British arms sales), but the charge that Western governments are in thrall to the arms companies is based on a misconception. Arms sales are useful principally as a way of bonding the Gulf monarchies to the Anglo-American military. Proprietary systems – from fighter jets to tanks and surveillance equipment – ensure lasting dependence, because training, maintenance and spare parts can be supplied only by the source country. Western governments are at least as keen on these deals as the arms industry, and much keener than the Gulf states themselves. While speaking publicly of the importance of fiscal responsibility, the US, Britain and France have competed with each other to bribe Gulf officials into signing unnecessary arms deals.

    Control of the Gulf also yields less obvious benefits. [...] in 1974, the US Treasury secretary, William Simon, secretly travelled to Saudi Arabia to secure an agreement that remains to this day the foundation of the dollar’s global dominance. As David Spiro has documented in The Hidden Hand of American Hegemony (1999), the US made its guarantees of Saudi and Arab Gulf security conditional on the use of oil sales to shore up the #dollar. Under Simon’s deal, Saudi Arabia agreed to buy massive tranches of US Treasury bonds in secret off-market transactions. In addition, the US compelled Saudi Arabia and the other Opec countries to set oil prices in dollars, and for many years Gulf oil shipments could be paid for only in dollars. A de facto oil standard replaced gold, assuring the dollar’s value and pre-eminence.

    For the people of the region, the effects of a century of AngloArabia have been less satisfactory. Since the start of the war in Yemen in 2015 some 75,000 people have been killed, not counting those who have died of disease or starvation. In that time Britain has supplied arms worth nearly £5 billion to the Saudi coalition fighting the Yemeni Houthis. The British army has supplied and maintained aircraft throughout the campaign; British and American military personnel are stationed in the command rooms in Riyadh; British special forces have trained Saudi soldiers fighting inside Yemen; and Saudi pilots continue to be trained at RAF Valley on Anglesey. The US is even more deeply involved: the US air force has provided mid-air refuelling for Saudi and Emirati aircraft – at no cost, it emerged in November. Britain and the US have also funnelled weapons via the UAE to militias in Yemen. If the Western powers wished, they could stop the conflict overnight by ending their involvement. Instead the British government has committed to the Saudi position. As foreign secretary, Philip Hammond pledged that Britain would continue to ‘support the Saudis in every practical way short of engaging in combat’. This is not only complicity but direct participation in a war that is as much the West’s as it is Saudi Arabia’s.

    The Gulf monarchies are family dictatorships kept in power by external design, and it shows. [...] The main threat to Western interests is internal: a rising reminiscent of Iran’s in 1979. To forestall such an event, Britain equips and trains the Saudi police force, has military advisers permanently attached to the internal Saudi security forces, and operates a strategic communications programme for the Saudi National Guard (called Sangcom). [...]

    As Wearing argues, ‘Britain could choose to swap its support for Washington’s global hegemony for a more neutral and peaceful position.’ It would be more difficult for the US to extricate itself. Contrary to much of the commentary in Washington, the strategic importance of the Middle East is increasing, not decreasing. The US may now be exporting hydrocarbons again, thanks to state-subsidised shale, but this has no effect on the leverage it gains from control of the Gulf. And impending climate catastrophe shows no sign of weaning any nation from fossil fuels , least of all the developing East Asian states. US planners seem confused about their own intentions in the Middle East. In 2017, the National Intelligence Council described the sense of neglect felt by the Gulf monarchies when they heard talk of the phantasmagorical Asia pivot. The report’s authors were profoundly negative about the region’s future, predicting ‘large-scale violence, civil wars, authority vacuums and humanitarian crises persisting for many years’. The causes, in the authors’ view, were ‘entrenched elites’ and ‘low oil prices’. They didn’t mention that maintenance of both these things is US policy.

    #etats-unis #arabie_saoudite #pétrole #moyen_orient #contrôle

  • Anticor
    Contre la corruption, Pour l’éthique en politique

    ANTICOR est une association fondée en juin 2002 par Éric Halphen et Séverine Tessier pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique. Son ambition est de réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs.

    L’association regroupe des citoyens et des élus de toutes tendances politiques engagés pour faire respecter les exigences démocratiques non partisanes.

    Lors des élections, Anticor propose aux candidats une charte définissant un engagement éthique irréprochable. L’association veille au respect de cette charte par les élus et les fonctionnaires qui s’engagent pour une probité et la recherche de l’intérêt général.

    Avec les lanceurs d’alertes, Anticor s’implique dans des affaires judiciaires importantes en signalant au parquet des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale.

    Pour agir en toute indépendance, Anticor a choisi de ne bénéficier d’aucune subvention. Son financement est assuré uniquement par des dons et les cotisations de ses adhérents.

    Je découvre Anticor avec la remise des prix 2019
    dont celui à à Sophie Lemaître et à @camillepolloni
    https://www.youtube.com/watch?v=T8e6ZsNKBKE

  •  » Israeli Military Invades Nabi Saleh, Abducts Child from Tamimi Family
    April 8, 2019 2:30 AM - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-military-invades-nabi-saleh-abducts-child-from-tamimi-family

    Israeli soldiers invaded, on Monday before dawn, Nabi Saleh village, near the central West Bank city of Ramallah, and abducted a child, identified as Mohammad Bassem Tamimi, 15, after breaking into the property and searching it.

    As the child was getting dressed to go with the soldiers, his mother Nariman Tamimi was talking to him, telling him to remain silent, not to talk with the interrogators without legal representation, and not to sign anything they try to get him to sign.

    The soldiers violently searched the property, removing and displacing furniture and belongings, and after briefly allowing him to hug his family members. Then the child was taken away by the soldiers.

    It is worth mentioning that the soldiers also invaded the home of Mahmoud Tamimi, a member of the Popular Committee against The Wall and Colonies, in the village, and violently searched it.

    The soldiers also abducted another Palestinian, identified as Moayyad Hamza Tamimi, after invading his home and searching it.

    #Nabi_Saleh #Tamimi

    • Israel arrests Ahed Tamimi’s brother
      April 8, 2019 at 8:08 am
      https://www.middleeastmonitor.com/20190408-israel-arrests-ahed-tamimis-brother-2

      Israeli forces detained the brother of Palestinian resistance icon Ahed Tamimi in a raid in the occupied West Bank early Monday, according to his mother, Anadolu reports.

      “An Israeli force raided our home in the village of Nabi Sali near Ramallah and arrested my son Mohamed,” Nariman Tamimi told Anadolu Agency.

      “By arresting my son, the Israeli army is trying to break the will of our family,” she said.

      A video footage posted on the mother’s Facebook page showed Israeli forces surrounding the son as his sister Ahed was shouting at soldiers. (...)

  • Il est temps pour moi de faire une #recension sur #appropriation_culturelle et #Palestine, qui recouvre des sujets aussi larges que : #Houmous #Hummus #rrroumous #Chakchouka #falafel #couscous #Shawarma #zaatar #Nourriture #Cuisine #Danse #dabke #vêtements #langage #arabe #Art #Cinéma #Photos #Littérature #Poésie #Photographie #Documentaire ...

    Le Rrrizbollah aime le rrroumous
    @nidal, Loubnan ya Loubnan, le 10 octobre 2008
    https://seenthis.net/messages/97763

    Israel’s cuisine not always kosher but travelling well
    Stephen Cauchi, The Age, le 22 mai 2011
    http://seenthis.net/messages/493046

    Make Hummus Not War
    Trevor Graham, 2012
    https://seenthis.net/messages/718124

    NYC Dabke Dancers respond to ZviDance "Israeli Dabke"
    Dabke Stomp, Youtube, le 3 août 2013
    http://seenthis.net/messages/493046
    https://www.youtube.com/watch?v=JM9-2Vmq524

    La Chakchouka, nouveau plat tendance (PHOTOS)
    Rebecca Chaouch, HuffPost Maghreb, le 15 avril 2014
    http://seenthis.net/messages/493046

    Exploring Israel’s ‘ethnic’ cuisine
    Amy Klein, JTA, le 28 janvier 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    International Hummus Day : Israeli Entrepreneur’s Middle Eastern Food Celebration Is Still Political For Some
    Lora Moftah, IB Times, le 13 mai 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    Israel’s obsession with hummus is about more than stealing Palestine’s food
    Ben White, The National, le 23 mai 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    Palestine : étude d’un vol historique et culturel
    Roger Sheety, Middle East Eye, le 15 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/646413

    La « guerre du houmous »
    Akram Belkaïd, Le Monde Diplomatique, septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/718124

    L’appropriation culturelle : y voir plus clair
    LAETITIA KOMBO, Le Journal En Couleur, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/527510

    Hummus restaurant
    The Angry Arab News Service, le 5 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/539732

    Le Houmous israélien est un vol et non une appropriation
    Steven Salaita, Al Araby, 4 September 2017
    https://seenthis.net/messages/632441

    Looted and Hidden – Palestinian Archives in Israel (46 minutes)
    Rona Sela, 2017
    https://seenthis.net/messages/702565
    https://www.youtube.com/watch?v=0tBP-63unME


    https://www.youtube.com/watch?v=KVTlLsXQ5mk

    Avec Cyril Lignac, Israël fait découvrir son patrimoine et sa gastronomie
    Myriam Abergel, Le Quotidien du Tourisme, le 27 janvier 2018
    http://seenthis.net/messages/493046

    Why does Virgin find “Palestinian couscous” offensive ?
    Gawan Mac Greigair, The Electronic Intifada, le 10 février 2018
    https://seenthis.net/messages/668039

    Maghreb : une labellisation du couscous moins anodine qu’il n’y paraît
    Le Point, le 13 février 2018
    https://seenthis.net/messages/764021

    Medieval Arabic recipes and the history of hummus
    Anny Gaul, Recipes, le 27 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/744327

    Que font de vieilles photos et de vieux films de Palestiniens dans les archives de l’armée israélienne ?
    Ofer Aderet, Haaretz, le 2 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/612498

    En Israël, une exposition montre des œuvres arabes sans le consentement des artistes
    Mustafa Abu Sneineh, Middle East Eye, le 17 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/708368

    Yalla
    https://seenthis.net/messages/716429

    Houmous, cuisine et diplomatie
    Zazie Tavitian, France Inter, le 21 août 2018
    https://seenthis.net/messages/718124

    Pourquoi un éditeur israélien a-t-il publié sans agrément un livre traduit d’essais en arabe ?
    Hakim Bishara, Hyperallergic, le 13 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/723466

    La nouvelle cuisine israélienne fait un carton à Paris
    Alice Boslo, Colette Monsat, Hugo de Saint-Phalle, Le Figaro, le 26 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/725555

    Cuisine, art et littérature : comment Israël vole la culture arabe
    Nada Elia, Middle East Eye, le 3 octobre 2018
    https://seenthis.net/messages/726570

    Pins Daddy - Israel Costume
    https://seenthis.net/messages/726570

    Shawarma, the Iconic Israeli Street Food, Is Slowly Making a Comeback in Tel Aviv
    Eran Laor, Haaretz, le 8 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/493046

    What is Za’atar, the Israeli Spice You Will Want to Sprinkle on Everything
    Shannon Sarna, My Jewish Learning, le 7 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767162

    #Vol #appropriation_culinaire #racisme #colonialisme #Invisibilisation #Histoire #Falsification #Mythologie #Musique #Musique_et_Politique #Boycott_Culturel #BDS

    ========================================

    En parallèle, un peu de pub pour la vraie cuisine palestinienne ou moyen-orientale :

    Rudolf el-Kareh - Le Mezzé libanais : l’art de la table festive
    https://seenthis.net/messages/41187

    Marlène Matar - Ma’idat Marlene min Halab
    https://seenthis.net/messages/537468

    La cuisine palestinienne, c’est plus que ce qu’on a dans l’assiette
    Laila El-Haddad, Electronic Intifada, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/612651

    Palestine : la cuisine de Jerusalem et de la diaspora
    Alain Kruger, France Culture, le 25 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671981

    La Palestine, ce n’est pas seulement de la géographie, c’est notre façon à nous de faire la cuisine, de manger, de bavarder
    Shira Rubin, Eater, le 9 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/737305

    Une écrivaine décrit la cuisine palestinienne et le monde qui l’entoure
    Mayukh Sen, The New-York Times, le 4 février 2019
    https://seenthis.net/messages/760255

    La Troika Libanaise
    https://www.facebook.com/LaTroikaLibanaise

    Les Ptits Plats Palestiniens de Rania
    https://lesptitsplatspalestiniensderania.wordpress.com

    Une Palestinienne à Paris
    https://unepalestinienneaparis.wordpress.com

    Hind Tahboub - Bandora
    https://www.bandoracuisine.com/bandora-cuisine

    Askini
    195 rue Saint-Maur
    75010 Paris
    https://www.facebook.com/askiniparis

    Ardi
    10 rue Lydia Becker
    75018 Paris
    https://www.facebook.com/ardiconceptstore

    Sharqi’s
    24 rue de l’Université
    34000 Montpellier
    https://www.facebook.com/Sharqis-1837468433036940

    La Palestine
    24 Rue Mazenod
    13002 Marseille
    https://www.lapalestine.fr

    #Livres_de_recettes #Restaurants #Traiteurs #Cheffes

  • Syrian truckers fear for jobs as Turkish drivers cross border
    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/03/syria-bab-al-salama-crossing-turkey-trucks-goods.html

    Turkey has reopened the Bab al-Salam/Oncupinar border crossing with Syria to Turkish truck traffic, effectively cutting half a workday off some truckers’ delivery times. Turkish trucks had not entered Syria through the gate for nearly eight years for security reasons following the outbreak of the Syrian civil war.

    On March 5, Turkish authorities gave trucks laden with goods the green light to cross into Syria’s Aleppo province via the Bab al-Salam/Oncupinar crossing. Their cargoes now can be driven through the Syrian area controlled by the Turkish-backed Free Syrian Army (FSA). Previously, once Turkish trucks reached the crossing, their goods were transferred onto Syrian trucks.

    Turkey’s official news provider, Anadolu Agency, reported that about 50 Turkish trucks crossed the border March 5.

    Anadolu quoted a truck driver as saying, “We had [previously] unloaded trucks in the buffer zone to be loaded onto Syrian trucks, but now we cross the border and unload the trucks directly where we need to.”

    The alternative to this unloading-loading process had been to use al-Rai crossing, which allowed trucks to enter Syria, but this then required a lengthy drive to reach their destinations in al-Bab, Azaz, Marea and other FSA-controlled areas.

    Anadolu quoted a Turkish official in the transport sector as saying, “Thanks to the opening of [Bab al-Salam/Oncupinar crossing] for direct transit, the drivers and transport companies can shorten their distance and time. We needed four hours to reach Azaz, and now it only takes us 15 minutes.”

    Not everyone is pleased with the change, however. The development has angered Syrian truck drivers, owners of shipping companies and employees.

    #syrie #normalisation (enfin, si on veut)

  • Small Town Near Hamburg Said to Be Likely Choice for LNG Plant - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-02-07/small-town-near-hamburg-said-to-be-likely-choice-for-lng-plant

    A small port city near Hamburg is the leading choice of Angela Merkel’s government for the first liquefied natural gas terminal in Germany, according to people familiar with the thinking of senior ministers.

    The town on the Elbe River, #Brunsbuettel, is competing with rival bids from the city of #Stade and the North Sea port of Wilhelmshaven for federal aid that’s key to unlocking investment in the terminal. The Economy and Energy Ministry in Berlin is backing the bid of Brunsbuettel partly due to its proximity to Hamburg, said two people familiar with the government’s thinking.

    #Brunsbüttel est au débouché de l’Elbe sur son estuaire et à l’entrée du canal de Kiel, pourrait (peut-être) permettre d’éviter d’avoir recours à un pilote maritime de l’Elbe #Lotsenbrüderschaft_Elbe)…

    #Stade, plus en amont sur l’Elbe, à mi-chemin de Hambourg.

  • La #langue des Gitans et le président Macron | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/833068/blog/070219/la-langue-des-gitans-et-le-president-macron

    Il faudrait de longues pages pour rappeler ici l’ancienneté #historique sur le sol français de ceux que l’on appelle les « #Gitans » et qui appartiennent à la sphère #linguistique du #romanès, la langue #romani : les capitaines égyptiens au service des seigneurs de l’Ancien Régime, les #Bohémiens et Bohémiennes qui peuplaient les villes et les campagnes et qui ont laissé tant de traces dans la topographie de la France et dans les archives, les #Calé appelés « Gitans », qui parlaient le #caló dans le sud de la France et dont certains aujourd’hui parlent une forme rare du #catalan, les #Manouches ou #Sinti de toutes les régions qui parlent encore la langue de leurs ancêtres, les Sinti #piémontais notamment qui formèrent les grandes compagnies de cirque du 20e siècle et parlaient un dialecte particulier, les Roms d’Europe centrale et orientale qui arrivèrent par vagues à partir du 19e siècle et qui parlent de multiples dialectes, notamment le #kaldérash, auxquels il faut ajouter tous les #Yénishes du Centre et de l’Est, qui ont absorbé, il y a longtemps, une partie du lexique romani, et aujourd’hui les centaines de milliers de Voyageurs, itinérants ou sédentaires, qui s’expriment dans les langues du Voyage dont les variantes sont aussi nombreuses que les régions françaises.

    Alors, « comment les Gitans parlent-ils » ? Ils parlent d’abord le français, la langue de leur pays, ni plus ni moins que tout le reste de la population. Mais ils sont aussi les locuteurs d’une des langues de France, le romani, une langue de tous les jours, mais aussi une langue de l’écrit et de la poésie, la langue d’auteurs méconnus, une langue de la chanson, de la joie ou de la mélancolie, une langue à la fois politique et magnifique comme toutes les langues, une langue qui plonge dans l’histoire de l’Orient, de la Méditerranée et de l’Europe, une langue qui a laissé des traces dans le français et pas seulement dans l’#argot, une langue qui a raconté les souffrances de la Seconde Guerre mondiale, et qui aujourd’hui parle de la vie quotidienne dans un pays qui n’a aboli qu’en 2017 la loi discriminatoire de 1969, héritière de l’autre loi de 1912, de sinistre mémoire, qui instaura le « #carnet_anthropométrique des #nomades ».

  • Facebook’s Analog Research Lab: The Slogan Factory Where Techies Get Tactile | HuffPost
    https://www.huffingtonpost.com/2012/10/19/facebook-analog-research-lab_n_1987421.html?guccounter=1

    These printed books are the product of Facebook’s Analog Research Lab, the nerve center for the internal evangelism that shapes the company’s soul and a playground where Facebook’s employees can get offline and get messy with silkscreens, saws and soldering tools. Wired dubbed it Facebook’s “secret propaganda arm.”

    Indeed, though the lab is partially intended as an outlet for the online-obsessed to work with their hands, its main function is churning out posters, booklets, T-shirts and other objects that help translate physical space into a manifestation of company culture.

    This analog antidote to the social network’s digital world underscores Facebook’s effort to avoid an identity crisis as it grows, and ensure its employees — whether there are 10 or 10,000 of them— are well-versed in its mission and values.

    “When companies grow you have bureaucracy and politics and stuff like that start to creep in and become norm,” said Facebook designer Ben Barry, the custodian and father of the Analog Research Lab, who worked at a screen printing design firm in Austin, Texas, before joining Facebook in 2008. “I see the Analog Research Lab as trying to push that back and stay true to the startup culture, hacker culture, that made Facebook successful all along ... The book especially is an attempt to really instill those values across our organization.”

    Even within Facebook, which built a billion-user business by fostering digital correspondence via likes, pokes and status updates, the most important messages are still shared physically, not digitally, and must be printed, not typed.

    “By committing stuff to a physical form, you’re elevating its importance,” Barry notes. “So much of important information is distributed online and it’s much more efficient to do that. But when you make a book or make a poster, it’s a strong signal that this idea is worth paying attention to.”

    Many of the posters follow the same basic design, one that Barry cribbed from a 1920s-era anti-war poster created by the National Council for Reduction of Armaments. Short sayings like “”Good design is good business,” “Stay focused and keep shipping” and “Move fast and break things” are emblazoned in bright red, all-caps lettering. The slogans on some signs, like “Done is better than perfect,” are borrowed from famous phrases Berry stumbled across and wrote down in his journal a decade ago.

    #Facebook #Art #Propaganda #Marketing #Blurb

  • soundtrack du 21/01
    http://www.radiopanik.org/emissions/soundtrack-de-minuit/soundtrack-du-21-01

    Tonight’s guest programmer is Otto Lindholm.

    Playlist:

    Chrysenthemum - Jean-Luc Fafchamps Un Saltador - Rafael Anton Irisarri Alive & Ready (feat. Merlin Nova) - Ben Vince Epure - Eliane Radigue No Ceiling In The Mansion - Brett Naucke Boletus Felleus - Jonny Greenwood Mono No Aware - William Basinski & Lawrence English Altra - Lucrecia Dalt CNN Predicts a Monster Storm - Laurie Anderson & Kronos Quartet Abiquiu - Félicia Atkinson Fly - Low Sleep like it’s winter - Jim O’Rourke Homage to Dick Raaijmakers - Thomas Ankersmit Saboten - Susumu Yokota Gloaming - Sarah Davachi Some absolute means - Ian William Craig Odi et Amo - bis - Johan Johansson Feel Fist Life - Jon Hopkins 3/4 Basta Contrabass - Otto Lindholm Connector - Penelope Trappes Upon (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/soundtrack-de-minuit/soundtrack-du-21-01_06049__1.mp3

  • Thousands of women march across Spain against far-right party #Vox

    People protested in more than 100 municipalities, a day before the Andalusian parliament is due to vote in a new conservative government



    https://elpais.com/elpais/2019/01/16/inenglish/1547626335_145006.html
    #Espagne #marche #extrême_droite #résistance #manifestation

  • Morocco’s Crackdown Won’t Silence Dissent – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2019/01/16/moroccos-crackdown-wont-silence-dissent-maroc-hirak-amdh


    A Moroccan draped in the Berber, or Amazigh, flag shouts slogans while marching during a protest against the jailing of Al-Hirak or “Popular Movement” activists in the capital Rabat on July 15, 2018.
    (FADEL SENNA/AFP/GETTY IMAGES)

    When she joined the National Union of Moroccan Students in 1978, Khadija Ryadi knew she’d face hardship. “At that time,” she recalled, “we were constantly followed by the police.” But today, she told me, life may be even harder. “Now not only are we followed but we are also listened to and photographed, and everywhere. The repression has remained, but the instruments have changed. I never feel at ease.

    Recently, Ryadi, who was the president of the Moroccan Association for Human Rights (also known by its French acronym, AMDH) from 2007 to 2013 and won a United Nations Prize in the Field of Human Rights in 2013, has raised eyebrows. In interviews with me, she denounced “a return to the Years of Lead”—a reference to the decades of harsh oppression in the 1960s to 1990s under Morocco’s King Hassan II.

    Today’s repression may be much less brutal, but just denouncing the recent crackdown could land critics in jail. Indeed, in recent months, human rights defenders have pointed to a major rise in harassment, arrests, and police violence against activists. One of them, Abdellah Lefnatsa, said that “achievements such as freedom of expression [and] the right to protest” have started to be rolled back. Over the last two years, over a thousand people have been jailed on politically related chargesOver the last two years, over a thousand people have been jailed on politically related charges, according to Youssef Raissouni, an executive director at AMDH and a member of the leftist party Annahj Addimocrati (The Democratic Way).

    Beyond the big names, there are people like Nawal Benaissa, a 37-year-old mother of four who has been arrested four times for her involvement in protests denouncing corruption and demanding jobs, hospitals, and schools as part of the so-called #Hirak movement, which began in the country’s northern #Rif region after a fishmonger was crushed to death in a garbage truck in October 2016 while trying to reclaim fish that local authorities had taken from him.

    The official charges against her were participating in an unregistered demonstration, insulting law enforcement officers, and inciting others to commit criminal offenses. Last February, she was given a suspended 10-month sentence and handed a fine of 500 dirhams (about $50).

    #Maroc

    • Inculpée de participation à une manifestation non déclarée, outrage à agents de la force publique et incitation à la violence, elle a été condamnée à 10 mois avec sursis et une amende de 50 euros.

      C’est au sursis qu’on voit bien qu’on est au Maroc et pas dans une grande démocratie occidentale.

    • La domesticité au 19è et début du 20ème siècle (1)
      http://magenealogie.eklablog.com/la-domesticite-au-19e-et-debut-du-20eme-siecle-1-a127087950

      Il faut bien comprendre qu’au 19ème siècle toute la bourgeoisie, de la plus modeste à la plus haute, a SA servante ; n’oublions pas en effet que dans la société bourgeoise du 19ème siècle la bonne est une nécessité sociale : « sans bonne on ne serait pas bourgeois ».

      La domesticité au 19è et début du 20ème siècle (1)

      L’employé de maison est donc le signe distinctif de la promotion sociale. « N’être pas servi vous rejette du côté des prolétaires ».

      –—
      La domesticité au 19è et début du 20ème siècle (2)
      http://magenealogie.eklablog.com/la-domesticite-au-19e-et-debut-du-20eme-siecle-2-a127088180
      –—
      La domesticité au 19è et début du 20ème siècle (3)
      http://magenealogie.eklablog.com/la-domesticite-au-19e-et-debut-du-20eme-siecle-3-a127088356

      Et que penser des propos de Mme Caro-Delvaille, fervente féministe, qui répond en juillet 1899 à un article du journal « La Fronde » qui proposait de loger les servantes dans les appartements des maîtres : elle déclare que pour l’instant c’est impossible car les bonnes sentent trop mauvais !

      Le juriste Marcel Cusenier notait en 1912 : « Les maitres ravalent les domestiques à un rang intermédiaire entre les hommes et les choses. Devant eux point de pudeur. Ils s’efforcent de détruire leur personnalité au dehors comme au dedans….on ne regarde les domestiques comme des humains que pour les soupçonner. On met en doute leur probité leurs mœurs leur appétit. »

      Un exemple entre tous : le maître va jusqu’à changer le prénom de son domestique si celui-ci porte celui d’un membre de la maisonnée ou si son prénom ne fait pas assez bien.

      Le « Manuel des pieuses domestiques » de 1847 demande de refréner ses sentiments et d’être charitable envers ses maitres : « la charité est une vertu chrétienne que vous êtes obligé de pratiquer bien plus envers vos maitres qu’envers tout autre quel que soient leur caractère ou leurs mauvaises habitudes. Dieu ne vous demandera pas compte des péchés de vos maitres mais des vôtres. La charité doit donc vous porter à excuser à supporter avec patience ceux que vous avez choisi pour les servir ».

      –—

      Jean-Pierre Gutton. Domestiques et serviteurs dans la France de l’Ancien Régime.
      https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1982_num_140_1_450260_t1_0118_0000_2
      –---

      Abel Châtelain, « Migrations et domesticité féminine urbaine en France, XVIIIe siècle- XXe siècle », Revue d’histoire économique et sociale, 1969
      https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1972_num_27_4_422593_t1_1220_0000_2

      –----

      "Bonnes à tout faire"

      Allemandes du XIXe siècle et Espagnoles des Trente Glorieuses en France

      http://www.histoire-immigration.fr/agenda/2011-08/bonnes-tout-faire
      #conférence

      –-----
      Valérie PIETTE, Domestiques et servantes. Des vies sous condition. Essai sur le travail domestique en Belgique au 19e siècle, Bruxelles
      https://journals.openedition.org/clio/600

    • Liste de servantes assassines
      – Les soeurs Papin

      – Hélène Jegado - recette du gateau breton d’Hélène Jegado http://papillesalaffut.com/gateau-breton-dhelene-jegado
      http://www.psycho-criminologie.com/helene-jegado-l-empoisonneuse-a-l-arsenic.html

      – Henriette Cornier -

      Meurtre par une domestique d’une fillette de dix-neuf mois, le 4 novembre 1825 rue de la Pépinière. Déclarée coupable d’homicide volontaire commis sans préméditation, Henriette Cornier est condamnée aux travaux forcés à perpétuité et à la flétrissure

      – Anaïs Dubois - tue sa sœur dont elle était la domestique.

    • L’invention du crime de haine sociale en France (1880-1940)

      Les servhttps://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2011-1-page-39.htmantes : le crime de haine sociale par excellence

      18
      En 1908 est publiée la première étude sur les crimes commis par les servantes [37]
      [37]R. de Ryckère, La servante criminelle, étude de criminologie…
      . Le vol domestique était déjà très sévèrement puni puisque le législateur considérait que, au-delà des aspects matériels, c’était la hiérarchie sociale et la confiance qui se trouvaient bafouées [38]
      [38]Sur le vol domestique voir en particulier V. Piette,…
      . Certaines domestiques parfois privées de leurs gages se remboursaient en partie sur la nourriture, gardaient pour elles de la vaisselle ou de menus objets, comme un vase ou un parapluie. Il arrivait que des domestiques portent la main sur leurs maîtres ou les assassinent, mais sans jamais faire l’objet d’une étude particulière, or les crimes de certaines bonnes sont considérés comme des crimes de haine prenant la forme d’une profonde aversion pour leur employeur, ou l’un de leurs proches. Il s’agit aussi d’un crime illustrant la révolte primitive contre le sort et les conditions sociales de la société bourgeoise.

      19
      Au xixe siècle de nombreuses femmes prennent le chemin de la capitale ou se dirigent vers une grande ville pour se placer. Il existe des foires aux domestiques et des bureaux de placement. Les condamnations des bonnes illustrent les mouvements migratoires, les mobilités sociales et les itinéraires féminins. Toutefois, vers 1900, les domestiques, pour l’essentiel des femmes – on compte moins de 20 % d’hommes – sont globalement moins nombreux, au point de provoquer une crise de la domesticité. Pour autant, les bonnes parisiennes forment une sorte de peuple invisible, souvent méprisé par les ouvrières. Dans ce contexte de changement social et de raréfaction des candidates, une femme qui ne trouve pas à louer ses services devient suspecte. Une domestique singulière ne parvient pas à garder une place fixe. Elle rêve en secret de se mettre au service d’un célibataire assez âgé qui finirait par l’épouser. Mais son projet s’avère une chimère et dans l’immédiat, elle ne reste guère longtemps chez les mêmes employeurs. Au point que « le fiel s’était accumulé jusqu’au jour de l’explosion finale ». Présentée comme une « Cendrillon de 40 ans » au physique disgracieux : « Laide, acariâtre, n’ayant jamais pu se fixer dans aucune place. » Une de ses sœurs, restée au pays, donne d’elle un portrait peu flatteur. « Elle parle de vos emportements, de vos haines ; quand vous étiez en colère, vous vous pressiez, dit-elle, comme une véritable furie ! Vous l’avez menacée un jour de lui crever les yeux [39]
      [39]A. Bataille, Causes criminelles et mondaines de 1892, Paris,…
      . » Ne pouvant se venger contre ses patronnes, puisqu’elle ne reste jamais longtemps, elle finit par haïr une autre de ses sœurs qui l’héberge à Paris. Demi-mondaine, cette dernière vit dans une opulence relative, va dans le monde, possède de jolies toilettes et se trouve à la tête d’une petite fortune, environ 60 000 francs. L’hébergement devient régulier, la domestique sans employeurs, vivant de plus en plus souvent chez sa sœur. Progressivement, elle devient sa domestique : « Oui, elle avait honte de moi ! Elle ne me traitait pas comme une sœur, mais comme une servante. Elle ne me donnait même pas de quoi me raccommoder [40]
      [40]Ibid., p. 363.
      . » Sa sœur représente à la fois la famille qui la rejette et l’humilie et la patronne qui l’exploite. Les différents témoignages contredisent cette thèse, mais peu importe. Anaïs Dubois, qui sera déclarée « parfaitement responsable », décide de tuer sa sœur parce qu’elle la déteste au-delà de tout.

      20
      Toutefois le crime social par excellence est celui perpétré dans la ville du Mans par les sœurs Papin en 1933. L’aînée, considérée comme relativement indépendante, ayant rompu avec sa mère, ne fréquentant plus l’église, refusant qu’on use du tutoiement avec elle, finit par assassiner sauvagement sa patronne et l’une de ses filles, âgée de 28 ans. Le crime est l’un des plus effroyables des annales judiciaires. Entre février et novembre 1933, il a suscité une abondante littérature [41]
      [41]Pour une mise au point, voir F. Chauvaud, Le crime des sœurs…
      . De nombreux observateurs et commentateurs se sont demandés s’il ne s’agissait pas d’un crime de haine sociale.

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      La « classe des capitalistes » exploite à domicile les filles du peuple. Cette version est celle de L’Humanité. Les sœurs Papin, pour le quotidien communiste, sont certes coupables, mais elles sont avant tout des « victimes de l’exploitation capitaliste ». Elles ont été privées des jeux de l’enfance et leur jeunesse s’en est trouvée « atrophiée ». En effet, elles n’ont connu que la « servitude continuelle ». De la sorte, le ressort du crime est tout trouvé. Pendant toutes ces années, privées de distraction et d’éducation, elles ont accumulé un « ressentiment farouche » qui s’est transformé en « haine bestiale ». La thèse du crime de classe est lancée et l’idée du crime de haine surgit ainsi dès le début de l’affaire. Les pages de l’organe du parti communiste reflètent les affrontements sociaux dont la ville devient un enjeu nouveau. Les faits divers acquièrent un nouveau statut. Ils éclairent les évolutions économiques et sociales et donnent du sens aux drames ordinaires. Dans cette perspective, l’affaire du Mans permet de dénoncer le servage moderne : « On peut voir des types d’esclaves comme la plus haute Antiquité n’en pouvait montrer de pire. » Dans les articles du quotidien prend corps plus aisément une image de la bonne soumise et des patronnes cyniques et égoïstes. Les Lancelin sont présentées comme des « patronnes hautaines et méchantes pour qui une bonne, même modèle, ça n’est fait que pour obéir aux moindres désirs de “madame” ».

      22
      Pour le journal Détective les deux sœurs Papin sont présentées comme des victimes de la violence ordinaire d’un monde étriqué et plein de morgue. Lorsqu’elles « racontent » leur vie, elles « remontent » en quelques instants « le cours de vingt années de haine ». Elles sont dépeintes comme des sortes de fantômes depuis leur enfance. Le journaliste écrit que les deux bonnes « devaient supporter sans rien dire les accès de nervosité, les reproches plus ou moins justifiés, les ordres blessants ». Face à l’adversité, elles se montraient humbles et adoptaient les codes de la soumission : « Elles baissaient la tête sous les ordres et les réprimandes, mais leurs mains rudes et gercées avaient parfois des tremblements d’impatience. » Le journaliste tente, par la pensée, de les rejoindre dans leur chambre mansardée, il les voit sous un autre jour, et les montre laissant « éclater leur cœur opprimé », faisant le compte des « souffrances latentes », s’exaltant l’une et l’autre au point de ne plus connaître de retenue : « La haine qui couvait en elles éclatait alors en paroles maudites et en terribles projets de vengeance. » Le lendemain matin, elle avait quitté le masque de l’exaltation pour reprendre celui qui convient lorsque l’on se présente devant ses maîtres : terne, fermé, inerte. Il fallait avoir non seulement l’échine souple, mais aussi le geste docile. La plus jeune des sœurs Papin déclare qu’elle ne sortait jamais, que « madame était hautaine et distante. Elle ne nous adressait jamais la parole que pour nous faire des reproches. Elle nous faisait apporter par sa fille les ordres écrits sur une feuille de papier ». Mais ce n’est pas tout, il s’agit bien de transformer la maison de la rue Bruyère en théâtre minuscule de la cruauté ordinaire. Madame Lancelin était toujours derrière notre dos, fait dire encore le journaliste à Léa Papin, elle nous surveillait sans cesse et épiait nos gestes. Et d’ajouter le détail qui fait authentique : elle comptait les morceaux de sucre qui restaient.

      23
      La thèse de la révolte primitive, dont l’énergie est la haine comprimée, prête à éclater à la moindre rebuffade ou vexation supplémentaire, s’impose donc dès les premiers jours de février 1933.

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      Le responsable de l’asile du Mans demande à Christine, lors d’un interrogatoire en prison, pourquoi, « si l’on en croit les déclarations d’instruction », elle a été chercher un marteau et un couteau ? Elle lui explique qu’elle était « noire » de colère et qu’elle voulait « taper les os de ses victimes. Il s’agirait d’un crime de colère ». Cet accès de colère n’est pas le résultat d’un ressentiment recuit et porté à ébullition. Il n’est pas davantage la manifestation d’une « explosion ultime » de haine sociale. La crise de colère ne relève pas non plus d’un état psychopathologique permanent, aussi peut-on écarter l’hypothèse d’un « état de colère ». Alors que reste-t-il ? L’idée d’une « poussée coléreuse » ? Ou plus sûrement d’une haine inconsciente [42]
      [42]J. et J. Tharaud, « Maîtres et serviteurs », 1933. Le magazine…
      contre des patronnes dans la société des années 1930 où les bourgeoises sont malmenées [43]
      [43]G. Duby (sous la direction de), Histoire de la France urbaine,…
      et où les « invisibles » des univers sociaux urbains revendiquent une place.

      25
      Des années 1880 aux années 1930 la haine est évoquée dans les prétoires, les manuels de psychiatrie, les comptes rendus de procès. Il ne s’agit plus de la haine recuite décrite par Balzac ou quelques romanciers, observateurs des liens familiaux et de voisinage. Pour autant, le « crime de haine » n’apparaît pas comme une catégorie psycholégale, mais comme une forme de « crime de colère » retenu dans nombre de procès. D’autres fois, elle fait partie, au même titre que la vengeance et la colère, des états émotifs dont « l’action » débouche sur un geste criminel. Si la haine peut apparaître éternelle et semble promise à un bel avenir : « Partout l’homme éprouve des affections et des haines [44]
      [44]J. Maxwell, Le crime et la société, Paris, Flammarion, 1924…
       », ses formes et ses circonstances ne sont pas identiques. L’étiquette « haine » est aussi une façon de rationaliser des comportements tout en les réduisant à des actions purement individuelles. De la sorte, elle suppose la liberté de l’individu qui y cède, l’entretient et l’exprime. Enfin la haine est révélatrice des changements sociaux et des peurs d’une époque. Les objets de haine et leur déplacement renseignent ainsi sur les tensions, l’économie psychique et les normes d’une société [45]
      [45]Selon Norbert Elias, le crime de haine échapperait en partie au…
      .

    • Ressources sur Hélène Jegado -
      https://www.youtube.com/watch?v=i3-DeqrdL7o


      L’affaire Hélène Jégado mis en scène au théâtre de Plouhinec
      –---
      En votre âme et conscience - E50 - Le Cas d’Hélène Jegado
      https://www.ina.fr/video/CPF86633234
      #paywall
      –---
      docu-fiction
      https://www.youtube.com/watch?v=jaDC9awjrtQ

      –----
      gateau Jegado -
      https://www.20minutes.fr/gastronomie/2277823-20180527-video-rennes-quoi-secret-succes-gateau-helene-jegado-seri
      –—
      fleur de tonnerre - film - bande-annonce
      https://www.youtube.com/watch?v=AXOVtWxoJAk

    • Chômage des simples servantes et délinquance

      41
      Maria Casalini insiste sur la vulnérabilité des servantes sans réseau familial local et leurs risques de marginalisation lorsqu’elles étaient licenciées : ces femmes se retrouvaient au chômage, souvent con-traintes à se prostituer pour vivre. Elles étaient alors pourchassées par la police des mœurs, au xixe siècle, à Florence comme à Paris, et comme toujours, dans les grandes villes européennes (Benabou, 1987 ; Corbin, 1978). Le fait que la grande majorité des servantes fût immigrée en ville ne faisait que renforcer les risques de dégradation sociale qu’elles encouraient, en particulier dans les capitales. À Rome, ville d’hommes, les recensements anciens permettent d’évaluer le nombre des prostituées, alors qu’en général leur présence n’est pas facile à détecter dans les listes nominatives anciennes. La ville papale comptait plus de 1 000 prostituées entre 1630 et 1650 (Schiavoni et Sonnino, 1982, 96). Après 1760, le clergé – sans doute de guerre lasse – cesse de noter leur activité quotidienne dans les Status animarum. Il faut alors chercher à les identifier dans les archives de la police et de la justice. Les travaux de Lotte van de Pol permettent de savoir qu’à Amsterdam, chez les prostituées, la part des anciennes domestiques oscillait autour de 20 % entre 1690 et le début du xviiie siècle (van de Pol, 2000).

      42
      D’après Ma ?gorzata Kamecka, étudiant les archives judiciaires des villes polonaises de l’époque moderne, les femmes domestiques figuraient aussi bien comme victimes de violence (proxénétisme, viol, séduction), que comme accusées (d’infanticide, d’adultère ou de prostitution) (Kamecka, 1997, 46). Leurs contacts avec les marginaux, leur instabilité professionnelle, l’incertitude du lendemain et leurs difficultés à améliorer sensiblement leur situation matérielle étaient à l’origine de la fréquence de leurs démêlés avec la loi. Les études consacrées par Marcin et Anna Kamler à la structure et aux dimensions des milieux de délinquants dans quelques grandes villes polonaises (Pozna ?, Cracovie, Lublin) aux xvie et xviie siècles ont montré qu’un bon tiers des criminelles (infanticides, prostituées, voleuses) appartenait au départ au milieu du personnel domestique (Kamler, 1991 ; Kamler, 2005). Kuklo a trouvé qu’à Varsovie, au xviiie siècle, la plupart des mères d’enfants illégitimes étaient servantes ; comme ailleurs, pour garder leur emploi, beaucoup abandonnaient leurs enfants nés hors mariage (Kuklo, 1998).

      43
      La statistique nationale italienne citée par Casalini pour 1890 donne un pourcentage de 30 % d’ex-servantes parmi les prostituées recensées, alors qu’à Marseille leur proportion atteignait jusqu’à 40 % dans les années 1880 (Corbin, 1978, 79). Les archives de Florence confirment au total que le milieu de la domesticité fournissait, au xixe siècle, une bonne partie des prostituées de cette grande ville : les « servantes au chômage », dont Casalini a reconstitué le parcours de vie, y formaient presque la moitié des femmes arrêtées pour prostitution clandestine entre 1860 et 1890, évaluation proche de celle de Corbin pour la Seine-et-Oise en 1902 (Corbin, 1978). À Paris, l’haussmannisation a sans doute fait reculer la mixité sociale des vieux quartiers, mais un travail sur les meublés de Marseille, dû à Anne-Marie Arborio (2004), met en évidence que, dans les grandes villes françaises du xixe siècle, la prostitution n’était pas confinée aux quartiers réservés : elle s’exerçait aussi dans les immeubles haussmanniens. L’abondance des archives les concernant, en Italie comme en France, correspond à un souci de renforcer le contrôle de la prostitution clandestine dans les dernières années du xixe siècle et la première décennie du xxe siècle : le souci de contrôle moral s’est doublé de préoccupations d’hygiène publique quand s’est développée la conscience du péril vénérien.
      Les foyers bourgeois (petits et grands) ne pouvaient fonctionner (avant l’ère des robots ménagers) sans une domesticité minimum, principalement provinciale et immigrée, de plus en plus nombreuse, de plus en plus féminine et venant de plus en plus loin, grâce au chemin de fer. Et les gares étaient justement des lieux privilégiés pour l’exercice de la prostitution et l’incitation « à la débauche ». Ainsi, la « Gare de l’Ouest » ou gare Montparnasse – à deux pas du Bal Bullier, célèbre lieu de rendez-vous – voyait débarquer quotidiennement ces très jeunes bretonnes étudiées en détail par Leslie Moch (2004), filles à la merci des recruteurs-maquereaux et dont les carrières parisiennes ne seront pas toutes identiques à celle de la brave Bécassine, bonne à tout faire mais surtout bonne d’enfant. Quant aux nounous « sur lieu » qui passaient des heures au jardin du Luxembourg, femmes mariées, venues souvent du Morvan, qui n’étaient pas censées avoir de relations sexuelles, elles y flirtaient ouvertement avec les soldats en permission, tout en allaitant le nourrisson dont elles avaient la charge (Faÿ-Sallois, 1980). Ces femmes venues de loin exerçaient à Paris un véritable métier, bien que temporaire puisqu’en principe lié à leurs grossesses répétées et à leurs relations conjugales espacées. Quant aux nourrices de campagne qui n’allaitaient pas toujours au sein, on peut dire que les biberons et autres bouillies qu’elles préparaient pour les bébés nés à la ville (avant Pasteur) faisaient aussi d’elles de sinistres professionnelles.

      https://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2009-1-page-5.htm

  • Ils voulaient la guerre civile, ils ont récolté la révolution – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/01/15/ils-voulaient-la-guerre-civile-ils-ont-recolte-la-revolution

    Les pyromanes mondialo-sionistes n’en reviennent pas. Tant d’années passées à monopoliser la parole dans tous les grands médias, en nous alertant contre la menace verte, le danger islamiste, la cinquième colonne musulmane…

    Tant de chroniques haineuses et d’analyses apocalyptiques, prédisant le déferlement prochain de hordes d’islamistes violeurs de femmes et poseurs de bombes, venues de nos banlieues pour instaurer la charia dans l’Hexagone. Le tout avec la complicité et la complaisance des médias, transformés en machines de propagande dignes de la Pravda de la grande époque.

    Le bon peuple gaulois, à qui on martelait l’essence judéo-chrétienne de la France, était assailli de toute part par cette menace verte : voile, laïcité, halal, droit à la caricature et à l’islamophobie, etc. Telles étaient les nouvelles priorités de notre société.

    Les agents sionistes semaient les graines de la division et soufflaient sur les flammes de la guerre civile, dans leur stratégie du « diviser pour régner ». Le musulman se retrouvait stigmatisé, coupable par défaut, bouc émissaire idéal, pour détourner l’opinion des véritables problèmes.

    Mais c’était insulter l’intelligence du peuple français, cette majorité silencieuse à qui on ne demande pas son avis, qu’on méprise constamment, en tentant de lui faire prendre des vessies musulmanes pour des lanternes sionistes, et qui a bien compris, malgré ces tentatives d’enfumage, quel était le problème, et qui étaient les véritables responsables de sa situation dramatique.

    Une majorité qui se retrouve pleinement dans un mouvement de jaune vêtu, portant haut et fort ses revendications et criant sa colère à la face d’une Élite dirigeante complètement dépassée et déconnectée des réalités du pays.

    Un aveuglement incroyable qui confine à l’autisme, mais qui n’est guère étonnant pour une classe dominante vivant depuis trop longtemps dans sa tour d’ivoire, incapable de comprendre ou de ressentir la fureur d’un peuple à bout.

    Un peuple qui a bien compris quels étaient les tenants et les aboutissants d’un système oligarchique dont il ne veut plus et dont il a parfaitement identifié les acteurs : les banques, les multinationales, les lobbies, ainsi que les politiciens et les médias qui sont à leur service.

    Un système qui favorise les plus forts et fragilise les plus faibles, à l’inverse de ce qu’exige le peuple. Celui-ci a décidé de renverser la table pour congédier ceux qui n’ont jamais cessé de lui mentir et de le trahir, alors qu’ils étaient censés le représenter.

    Le mouvement des gilets jaunes, que beaucoup prenait pour un feu de paille, est beaucoup plus profond que cela. Il exprime une exaspération contenue depuis trop longtemps, contre les injustices de tout bord, contre la paupérisation, contre le coût de la vie, contre les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, contre la disparition programmée des acquis sociaux, contre la justice à deux vitesses, contre les mensonges des médias, contre la non-représentativité de la classe politique, en bref, contre le modèle néolibéral impérialo-sioniste que l’on veut nous imposer coûte que coûte.

    Non, la France ne doit pas être gérée comme une entreprise. Non, l’hôpital, l’école ou l’université n’ont pas vocation à être des centres de profits. Non au racket des radars et des péages d’autoroutes, non à la privatisation des services publics, non aux guerres néocoloniales, non à l’alignement sur la vision américano-sioniste, non à la soumission aux banques et à la dette, non à l’individualisme, non à l’américanisation de la société, non au rejet des valeurs traditionnelles.

    Voila ce que les gilets jaunes, et à travers eux la majorité du peuple de France, expriment.

    Nul ne peut dire sur quoi ce mouvement révolutionnaire va déboucher, mais il a déjà une victoire à son actif, celle d’avoir dévoilé la nature de ce système. Le roi est désormais nu.

    Démocratie, liberté d’expression, droit de manifester, etc., terminé. Le pouvoir sonne « la fin de la récré » comme on a pu l’entendre dans une expression visant à infantiliser un mouvement légitime, et il se montre tel qu’il est vraiment.

    Place à la répression, aux comparutions immédiates et aux mépris envers des citoyens révoltés qualifiés de « foule haineuse », d’antisémites, d’homophobes, d’extrémistes de droite ou de gauche, de complotistes… La litanie d’anathèmes habituels lancés à la face de ceux qui s’opposent à ce système oligarchique, dépassant bien sûr le cadre Hexagonal.

    Face à eux, un pouvoir pris en otage entre le monde de l’argent qui l’a « élu », et un peuple qui lui demande des comptes. Un pouvoir ne représentant que lui-même et une classe de privilégiés, qui n’a pour seule réponse que de vagues promesses ainsi qu’une répression policière et judiciaire impitoyable.

    Un pouvoir qui ne manque pas de superlatifs pour vilipender la violence d’une minorité de casseurs, en oubliant celle, beaucoup plus brutale, du système dominant qu’il incarne.

    La violence de l’usure bancaire, des licenciements, de la misère sociale, du mépris de classe et de l’arrogance avec lesquels est traité le petit peuple. La violence des guerres menées par nos armées au Sahel et en Syrie, celle qui s’abat sur les enfants yéménites avec les armes que nous fournissons à nos « alliés » saoudiens, la violence du massacre des Palestiniens par nos « amis » israéliens, et bien d’autres violences encore, dont les journalistes aux ordres et les politiciens, philosophes ou autres experts de l’Élite, oublient de nous parler, ou minimisent à l’extrême.

    Une Élite dont les agents se permettent d’exhorter les policiers à faire usage de leurs armes, sans risquer d’être condamnés par la justice pour « appel à la violence ». Une Élite dont les journalistes usent de « fake news » à longueur d’émissions en relayant les mensonges étatiques sur la soi-disant faible mobilisation populaire ou en se basant sur des sondages bidonnés minimisant le soutien, pourtant massif, de l’opinion publique envers les gilets jaunes.

    Les masques sont tombés et ce pouvoir ne tient que par la grâce des forces de police qui, malgré leur sympathie évidente envers les manifestants, sont sommées de les réprimer pour préserver l’ordre public. Des policiers exténués, sous-payés, qui comprennent et approuvent les revendications du peuple dont ils sont issus, et qui ont certainement conscience d’être le dernier rempart d’un système aux abois.

    Un peuple qu’on a méthodiquement remonté contre ses concitoyens musulmans pour le détourner des véritables responsables de ses problèmes économico-sociaux, et qui démontre aujourd’hui qu’il ne s’y est pas trompé, lorsqu’il hurle sa haine des banques, des journalistes et des politiciens.

    Un peuple qui a compris que la religion de ses oppresseurs n’était ni l’Islam, ni aucune autre religion monothéiste, mais qu’il s’agissait de la religion de l’argent, du pouvoir, de l’exploitation des faibles et de la loi du plus fort.

    La guerre civile n’aura pas eu lieu. Il s’agit de lutte des classes et de révolte populaire, prémices probables d’une révolution à venir, car lorsque la coupe de l’injustice est pleine, le peuple veut changer le paradigme et rabattre les cartes.

    Le Parti Anti Sioniste se réjouit de ce réveil populaire, lui qui a toujours œuvré pour l’éveil des consciences, et qui a toujours dénoncé ce système injuste ne profitant qu’à une minorité.

    Il en a lui-même subi les foudres, à la veille du lancement de ce mouvement révolutionnaire, et a toujours prévenu les pyromanes à la solde de l’oligarchie que leurs manigances se retourneraient contre eux. Nous y sommes.

    Mais nous appelons également les Français à ne pas tomber dans les pièges que ce système en bout de course ne manquera pas de leur tendre, lui qui est prêt à tout pour sa survie.

    La conscience aura alors raison de l’injustice, et, sortant des ténèbres dans lesquelles le grand capital nous aura plongés depuis trop longtemps, nous pourrons enfin nous mettre en marche vers un monde plus juste, dont la France serait l’un des phares.

    https://www.partiantisioniste.com/articles/ils-voulaient-la-guerre-civile-ils-ont-recolte-la-revolution.html

  • Rassemblement contre les conférences d’Alliance VITA
    https://grenoble.indymedia.org/2019-01-08-Rassemblement-contre-les

    À partir du 14 janvier, à Grenoble, dans 3 autres villes de l’Isère et dans 120 villes en France, Alliance VITA (association anti-IVG, patriarcale et proche de l’extrême droite) organise une série de conférence « Universités de la Vie » qui s’annonce clairement contre l’IVG, contre la PMA pour les lesbiennes, contre l’euthanasie... Chaque lundi du 14 janvier au 4 février 2019 à 20h00 à la Maison Diocésaine à Grenoble (12 place de lavalette) Alliance-VITA organise une (...)

    #Agenda

    http://www.universitedelavie.fr/programme-de-formation-

  • US makes an offer to Turkey for the sale of Patriot #missiles

    The United States has formally made an offer to Turkey for the sale of multibillion dollar Patriot air defense systems, the Anadolu Agency has reported, in a bid to increase its pressure on the latter’s purchase of Russian-made S-400 systems.

    http://www.hurriyetdailynews.com/us-makes-an-offer-to-turkey-for-the-sale-of-patriot-missiles-1402

    #armes #commerce_d'armes #USA #Etats-Unis #Turquie #armement
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