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  • 59 organisations internationales en appellent aux Nations Unies pour remédier aux violations des droits humains de l’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange.

    http://www.legrandsoir.info/59-organisations-internationales-en-appellent-aux-nations-unies-pour-r

    Deux organisations suédoises, ainsi que des organisations de juristes du monde entier, y compris l’American Association of Jurists (AAJ), le National Lawyer’s Guild (NLG), l’International Association of Democratic Lawyers (IADL) et l’Indian Association of Lawyers ont présenté deux rapports – l’un en anglais et l’autre en espagnol – chacun soulignant diverses violations des droits procéduraux de Julian Assange, dans la plus longue affaire courante suédoise d’un ordre de détention provisoire.

    Un troisième rapport, signé par 33 groupes de droits humains, d’organisations de médias et de la société civile et de syndicats, comprenant la Global Women’s March (Marcha Mundial das Mulheres, MMM), a demandé à la Commission des droits humains à Genève d’intervenir pour libérer le « prisonnier politique » Julian Assange.

    Les rapports ont été présentés à l’Examen Périodique Universel (EPU) des Nations Unies, le sommet du mécanisme d’examen des droits humains de l’ONU qui examine le niveau des droits humains de chaque pays tous les quatre ans. Les observations exposent de nombreux manquements systématiques dans les procédures préventives suédoises comme le placement routinier de personnes qui n’ont été accusées d’aucun crime en détention provisoire pour une durée indéterminée, à l’isolement ou sans explication.

    Selon le rapport anglais, signé par 16 organisations, « Les méthodes employées par la procureure dans l’affaire Assange constituent une violation claire de ses droits humains fondamentaux, mais échappent pourtant à tout contrôle judiciaire. »

    La deuxième proposition, signée par 10 organisations internationales des droits humains, de procès équitables et de juristes, affirme que « « les autorités suédoises » exigent que M. Assange soit physiquement présent en Suède pour y être interrogé... ce qui implique que M. Assange aurait à renoncer à ses droits inaliénables [de la protection permise par son asile par rapport aux Etats-Unis] mais signifie aussi, dans la pratique, que M. Assange aurait à risquer sa vie et son intégrité physique ».

    La troisième présentation, signée par 33 groupes de droits humains, d’organisations de médias et de la société civile, et de syndicats, du Brésil, d’Argentine, du Mexique et de l’Equateur, ont demandé à la Commission des droits humains des Nations Unies d’intervenir en Suède afin d’obtenir la libération immédiate de Julian Assange :

    « Toute la communauté internationale a été témoin de la manipulation opportuniste des accusations contre M. Assange, dans une tentative de détruire sa réputation et pour brider sa liberté et sa capacité d’agir politiquement. Il est évident que cette situation sans précédent n’est pas le résultat d’actes allégués commis en Suède, mais plutôt en raison d’une interférence politique claire par des intérêts puissants en réponse aux activités journalistiques et politiques de M. Assange. Cette situation a fait de M. Assange un prisonnier politique, qui est effectivement condamné à une détention à domicile sans qu’aucune charge n’ait été portée contre lui, et sans qu’il puisse exercer ses droits à un procès équitable ».