organization:jabhat al-nosra

    • AVION RUSSE ABATTU EN SYRIE : MOSCOU ET TEL-AVIV DOIVENT REVOIR LEURS ACCORDS… – Proche&Moyen-Orient.ch
      https://prochetmoyen-orient.ch/avion-russe-abattu-en-syrie-moscou-et-tel-aviv-doivent-revoir-le

      Comme nous l’écrivions dernièrement1, les Américains sont, suffisamment pragmatiques pour comprendre qu’ils ont perdu la bataille de Syrie. Par contre, ils refusent de perdre la guerre des Proche et Moyen-Orient. Les services du Pentagone l’ont affirmé à plusieurs reprises : « nous allons multiplier les ‘bourbiers’ dans lesquels s’enfonceront inexorablement la Russie et l’Iran ». Trois principaux « bourbiers » continuent à être consciencieusement entretenus par Washington : la guerre au Yémen où la coalition saoudo-émirienne poursuit sa destruction de l’un des pays les plus pauvres du monde ; après l’attaque du consulat iranien de Bassorah, c’est maintenant un groupe armé connu pour ses liens avec les services américains qui décime une cérémonie militaire dans la ville d’Ahvaz ; enfin, l’allié sioniste des Etats-Unis poursuit ses ingérences régionales tous azimuts.

      Sur le plateau du Golan, Tel-Aviv délivre des armes aux groupes jihadistes de Jabhat al-Nosra (Al-Qaïda en Syrie) et soigne ses blessés dans des hôpitaux israéliens au nom de « l’action humanitaire ». Dans d’autres régions de Syrie, l’aviation israélienne reconnaît avoir mené plus de 200 bombardements durant les deux dernières années, violant quasiment quotidiennement les espaces aérien et maritime du Liban. A l’évidence, Israël ne cherche pas à annexer les territoires syriens dans lesquels son armée s’ingère. Officiellement, Tel-Aviv prétend cibler des objectifs iraniens et du Hezbollah libanais – ceux-ci étant rarement identifiables comme tels, puisque leurs soldats sont généralement intégrés dans unités de l’armée régulière syrienne. Comme Washington, Londres et Paris,Tel-Aviv veut-il le départ de Bachar al-Assad ? Mais au profit de qui ? Les Frères musulmans, les Salafistes ou d’autres agités ?

      Quoiqu’il en soit, « ce petit pays de merde » – comme l’appelait Daniel Bernard, alors ambassadeur de France à Londres – se permet les pires violations du droit international sans que personne n’y trouve rien à redire : exécutions sommaires, détentions arbitraires, tortures, déportations massives et discriminations ethnico-religieuses… autant de crimes similaires à ceux d’une idéologie responsable de l’une des plus grandes tragédies du XXème siècle. Il serait peut-être temps que cette impunité arrogante, meurtrière et absurde cesse, qu’elle soit condamnée et empêchée de nuire !

      Pour beaucoup moins que cela, n’importe quel pays au monde aurait déjà été bombardé par l’OTAN, traîné devant la Cour pénale internationale ou – à minima – subirait quelques sanctions économiques et politiques, n’en déplaise à John Bolton et ses amis néo-cons !

  • La fin des Casques blancs, par Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/la-fin-des-casques-blancs

    Les dirigeants russes ont exprimé leurs « doutes » au sujet de cette organisation et l’ont accusée d’être derrière la mise en scène des attaques chimiques à Khan Cheikhoun, dans la banlieue d’Idlib, et dans la Ghouta orientale. De son côté, le gouvernement syrien la considère comme appartenant à Hayat Tahrir Al-Cham, anciennement Jabhat Al-Nosra. C’est pourquoi les gouvernements syrien et russe ont condamné l’opération de sauvetage menée par l’armée israélienne, qui a fermé ses frontières devant des milliers de Syriens fuyant la guerre et l’avancée de l’armée arabe syrienne.

  • Résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://vacarme.org/article3092.html

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de combattants jihadistes qui constitue l’une des composantes islamistes de l’opposition armée en Syrie.

    Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises entre la libération d’Idleb en mars 2015 et novembre 2017. Dina a été forcée de quitter sa ville lorsqu’al-Nosra a découvert qu’elle dispensait des formations à des femmes et des enfants sur leurs droits politiques et civiques. Elle vit désormais en exil à la frontière turco-syrienne et attend avec impatience la chute d’al-Nosra pour pouvoir rentrer chez elle.

    #Syrie #révolution_syrienne #printemps_arabe #féminisme #al-Nostra #jihadisme

  • Résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://vacarme.org/article3092.html

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de combattants jihadistes qui constitue l’une des composantes islamistes de l’opposition armée en Syrie. Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises entre la libération d’Idleb en mars 2015 et novembre 2017. Dina a été forcée de quitter sa ville lorsqu’al-Nosra a découvert qu’elle dispensait des formations à des femmes et des enfants sur leurs droits politiques et civiques. Elle vit désormais en exil à la frontière turco-syrienne et attend avec impatience la chute d’al-Nosra pour pouvoir rentrer chez elle.

    #Féminisme, #Guerre, #Syrie

  • Revue Vacarme | résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://asile.ch/2018/04/18/revue-vacarme-resistance-feminine-a-idleb-itineraire-dune-activiste

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de […]

  • Résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://vacarme.org/article3092.html

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de combattants jihadistes qui constitue l’une des composantes islamistes de l’opposition armée en Syrie. Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises entre la libération d’Idleb en mars 2015 et novembre 2017. Dina a été forcée de quitter sa ville lorsqu’al-Nosra a découvert qu’elle dispensait des formations à des femmes et des enfants sur leurs droits politiques et civiques. Elle vit désormais en exil à la frontière turco-syrienne et attend avec impatience la chute d’al-Nosra pour pouvoir rentrer chez elle.

    #Féminisme, #Guerre, #Syrie

  • À l’intérieur du château de cartes de la Maison de Saoud - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/a-l-interieur-du-chateau-de-cartes-de-la-maison-de-saoud.html

    PAR WILL SUMMER le 25 JUIN 2017 • ( 1 )

    Image Sputnik/Mikhaïl Voskrenenskiy
    Par Pepe Escobar, le 24 juin 2017

    Alors que les observateurs géopolitiques avaient parié sur un changement de régime au Qatar – orchestré par une Maison de Saoud aux abois – ledit changement de régime se produisit en fait à Riyad, orchestré par le Prince Guerrier, Destructeur du Yémen et Blocus du Qatar, Mohammad ben Salman (MBS).

    Considérant la nature impénétrable de cette oligarchie familiale du pétrodollar désertique s’affichant telle une nation, il incombe aux quelques étrangers bénéficiant d’un accès direct de donner un sens à ce tout nouveau Game of Thrones d’Arabie. Cela n’aide pas non plus que la « largesse » des lobbies saoudiens – et émiratis – à Washington réduise presque tous les think-tanks et informateurs en vue à la flagornerie la plus abjecte.

    Une source de premier plan sur le Moyen-Orient proche de la Maison de Saoud, et dissident de facto du consensus en cours dans le Beltway, ne mâche pas ses mots ; « la CIA est très mécontente du renvoi de [l’ancien Prince Héritier] Mohammad ben Nayef. Mohammad ben Salman est vu comme un promoteur du terrorisme. En avril 2014, la totalité des familles royales des Émirats Arabes Unis (EAU) et de l’Arabie Saoudite devaient être déchues du pouvoir par les USA, à cause du terrorisme. Un compromis fut atteint, selon lequel Nayef prendrait les rênes du Royaume afin d’empêcher cela. »

    Avant le coup à Riyad, un récit insistant circulait dans certains cercles géopolitiques moyen-orientaux bien précis, selon lequel les renseignements US avaient « indirectement » empêché un autre coup d’état visant le jeune Émir du Qatar, le Sheikh Tamim al-Thani, orchestré par Mohammad ben Zayed, Prince Héritier d’Abou Dhabi avec le concours de l’armée de mercenaires Blackwater/Academi d’Eric Prince aux EAU. Zayed, et c’est essentiel, se trouve être le mentor de MBS.

    Notre source clarifie, « MBS échoue partout. Le Yémen, la Syrie, le Qatar, l’Irak, etc., sont tous des échecs de MBS. La Chine est également fâchée contre lui car il a attisé les troubles au Xinjiang. La Russie ne peut être heureuse du fait que MBA était, et est toujours, derrière les prix dégonflés du pétrole. Qui sont ses alliés ? Il n’en a qu’un et c’est son père, qui n’en a guère la compétence. » Le Roi Salman est quasiment infirme, pour cause de démence sénile.

    La source est formelle, « il est grandement possible que la CIA agisse contre la monarchie en Arabie Saoudite. » Cela hisserait la guerre entre le Président Trump et certains secteurs particuliers de l’état profond US à un niveau d’une toute autre envergure.

    Et pour assaisonner davantage le mélange, il y a le facteur Jared d’Arabie. Impossible qu’un acteur sérieux, proche de ces événements, confirme quoi que ce soit à propos du coup (avorté) au Qatar. Mais si cette tentative de coup d’état a réellement eu lieu et qu’elle a été réprimée, Jared Kushner a pu en avoir vent eu égard à ses relations.

    Selon la source, « Jared Kushner est essentiellement en faillite au 666 5ème Avenue, et il a besoin du soutien financier saoudien. Il fait donc tout ce que veulent les Saoudiens. Le 666 5ème Avenue est dans un état financier si mauvais que même son beau-père est incapable de l’en dépêtrer. »

    Opération Arrogance du Désert

    Cette piste complexe d’événements corrobore bien le fameux mémo’ de décembre 2015 de la BND – les renseignements allemands – selon lequel la Maison de Saoud a assumé une « politique d’intervention impulsive » avec MBS, alors Ministre de la Défense et Vice-Prince Héritier, un « joueur », provoquant immanquablement de nombreux troubles.

    Le mémo’ de la BND détaillait comment la Maison de Saoud avait, en Syrie, financé l’Armée de Conquête – grosso-modo un recyclage de Jabhat al-Nosra, alias al-Qaeda en Syrie – ainsi que l’organisation Ahrar al-Sham, une sœur idéologique. Traduction ; la Maison de Saoud est complice du terrorisme salafiste/djihadiste, en le finançant et en l’armant. Cela provient d’un régime qui accuse désormais le Qatar des mêmes crimes (le Qatar a soutenu des organisations différentes).

    Au Yémen, Le BND s’inquiétait que la guerre de MBS contre les Houthis et l’Armée du Yémen ne bénéficiait qu’à al-Qaeda dans la Péninsule Arabique (AQPA). Maintenant, la guerre de MBS – conduite avec des armes étasuniennes et britanniques – a également provoqué une atroce catastrophe humanitaire.

    Comment un crétin arrogant, négligé et imbu tel que MBS en est-il venu si près de mettre le feu à toute l’Asie du Sud-Ouest ? Et pas seulement l’Asie du Sud-Ouest ; des vagues de désarroi se répandent à travers les cercles d’investisseurs occidentaux, comme quoi MBS est tellement imprévisible que ses actes vont démolir des comptes-retraite dans tous les secteurs.

    Il convient de dresser une toile de fond. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est le Troisième Royaume saoudien – fondé en 1902 par ibn Saoud, et qui conserve la même alliance néfaste avec des écclésiastiques wahhabites troglodytes. Ibn Saoud ne régnait que sur le Najd pour commencer ; puis, en 1913, il annexa l’Arabie orientale chiite (c’est là que se trouve le pétrole) et jusqu’en 1926 le Hedjaz, sur la côte de la Mer Rouge. Le Royaume « uni » d’Arabie Saoudite ne fut proclamé qu’en 1932.

    Ibn Saoud mourut en 1953. La plus influente des épouses de son harem était sans doute Hassa al-Sudairi. Ils ont eu 7 fils. Le Roi Salman (sénile), Nayef et MBS sont tous des Sudairis. MBS est le premier des petits-fils d’Ibn Saoud en ordre d’accession au trône.

    De nombreux autres princes sont plus compétents que MBS. Nayef, qui a passé beaucoup de temps au Ministère de l’Intérieur, était le tsar saoudien de l’anti-terrorisme (et donc un chouchou de la CIA). Il y a Mitab ben Abdullah, Ministre de la Garde Nationale d’Arabie Saoudite ; le notoire Prince Turki, ancien patron du renseignement, ancien ambassadeur aux USA et ancien meilleur pote d’Oussama ben Laden ; et Khaled ben Faisal, Gouverneur de La Mecque et ancien Ministre de l’Éducation.

    MBS a tout parié sur sa « Vision 2030 » – qui en théorie pourrait propulser l’économie saoudienne au-delà de la monoculture pétrolière, mais implique un aggiornamento politique virtuellement impossible ; après tout, le château de cartes de la Maison de Saoud est irréformable. Prenez la liste risible des 13 exigences désormais imposées au Qatar – c’est le boulot de MBS – comprenant l’excommunication belliqueuse de l’Iran et la fermeture d’al-Jazeera.

    Pas étonnant que chaque acteur géopolitique majeur imagine désormais des scénarios de guerre – malgré le fait que seule l’Allemagne ait vu ses inquiétudes enregistrées. Le Qatar a le statut d’observateur à l’OTAN. Doha est formelle ; elle ne pliera pas face aux exigences saoudiennes. Et maintenant… MBS – le « dirigeant » le plus dangereux dans la géopolitique actuelle – perdra-t-il la face, ou déclenchera-t-il encore une autre guerre insensée et ingagnable, allant cette fois-ci jusqu’à faire se convulser le monde ?

    Source : https://sputniknews.com/columnists/201706241054941082-saudi-house-of-cards-inside-story

    https://globalepresse.net

  • هل صحيح ان زيارة تيلرسون لموسكو فشلت والعلاقات متأزمة بين الروس والامريكان؟ لنا رأي آخر.. والضربة الصاروخية أفادت الجميع بما فيهم الرئيس الأسد.. ووصول وزيري خارجية سورية وايران وليس وزيري الدفاع الى موسكو يشي بالكثير.. واليكم قراءة مختلفة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=656301

    Un édito d’ABA particulièrement intéressant (je dirais même super intéressant !) et que je résume après la traduction de son titre/résumé :

    Est-il vrai que la visite à Moscou de Tillerson a été un échec et que les relations USA-Russie sont en crise ? A notre avis, l’attaque par les missiles a servi tout le monde, y compris Assad. Et l’arrivée à Moscou des ministres syrien et iranien des Affaires étrangères, et on pas de la Défense, en dit beaucoup.

    Une semaine après, peu de probabilité d’une autre frappe. Les Russes et leurs alliés ont su digérer, soit sur le plan diplomatique (le veto), soit par une campagne médiatique habile.
    Deux dossiers importants :
    – sur le dossier syrien, la visite de Tillerson à Moscou et sa rencontre finalement avec Poutine, avec l’annonce de la réaction de la coordination aérienne entre USA et Russie, suivie par une déclaration de l’administration US ne réclamant pas le départ du président syrien
    – sur le plan régional, la longue interview à l’AFP d’Assad particulièrement sûr de lui.

    Les trois parties s’en sortent bien : Trump fait bouger son image, les Russes confirment leur capacité à défendre ceux qu’ils protègent, Assad, en plus du soutien russe, reçoit celuii de l’opinion arabe suite à l’agression US. [Un élément rarement noté.]
    L’arrivée des ministres iranien et syrien à Moscou confirme qu’il y a des idées neuves à discuter.
    Khan Shaykhun va permettre d’oublier le front d’Idlib contre Jabhat al-Nosra et le dossier nucléaire [nord-coréen] sert peut-être de paravent à de prochaines négociations.
    L’important, ce n’est pas le battage médiatique mais les faits sur le terrain : les avions syriens ont repris leurs vols depuis la base bombardée tandis que les vols civils entre Damas et Dubaï reprennent après des années d’interruption.
    On est dans une nouvelle phase et il faut se souvenir de ce que John Kerry a répondu un jour à un opposant syrien : « Vous voulez qu’on fasse la guerre aux Risses pour vous ? » [Do you want me to go to war with the Russians ?]
    Guerre ou paix, nous, les Arabes, nous sommes toujours perdants conclut ABA !

    #ABA

  • Damas privée d’eau courante : gouvernement et rebelles se rejettent la faute - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161226-syrie-damas-privee-eau-courante-gouvernement-rebelles-rejettent-faute

    Damas privée d’eau courante : gouvernement et rebelles se rejettent la faute

    Quatre jours plus tard (https://seenthis.net/messages/556470), RFI (comme France-Cult au journal de 7 heures) s’interroge toujours gravement sur la responsabilité du régime dans la pollution des eaux de Damas...

    Pourtant, le Jabhat al-Nosra, par la voix de son chef sur place, un certain Qalamouni, a annoncé sa pleine responsabilité dans cette volonté d’assoiffer la population damascène. (http://www.raialyoum.com/?p=595410) Journalistes, encore un effort pour être vraiment...

    #syrie

    • Il faut dire que c’est la version de l’OSDH, une bonne “source” si l’on ose dire ! http://www.syriahr.com/en/?p=58247 : And with the continued military operations in Wadi Barada, the regime authorities continue cutting off the water of the capital Damascus for the 11th day in a row, after they closed the pipelines that feed the capital and coming from Win al-Fijah in Wadi Barada, intersecting sources confirmed to the Syrian Observatory for Human Rights that a state of discontent and resentment prevail the capital, as a result of the continued cutting of water, where the prices of mineral water and the water sold in the capital insanely rose, the citizens depend on the water of wells that were drilled in streets and parks, in addition to wells in pools at the capital, while the regime authorities organize pumping water from other sources to neighborhoods and suburbs in the capital Damascus

    • The story of water cut-off in Damascus: or how Western media report war crimes by rebels
      http://angryarab.blogspot.fr/2017/01/the-story-of-water-cut-off-in-damascus.html

      This is typical of Western media reporting about Syria. There were stories two weeks ago of how the Syrian rebels poured diesel in the water going to Damascus and how they detonated the springs going go Damascus. Some Syrian rebels supporters even did not deny it on social media. Throughout that time, Western media strictly ignored the story of cut off of water to Damascus. Wait. Until that is when the K street PR firms hired by US government to propagandize for the Syrian rebels came up with a story that Syrian regime caused the water cut off, and they produced “pictures” according to this silly New York Times propaganda account. Or they hide behind: the picture is too murky for anyone to know the truth. But why is the picture always clear when Syrian regime commit war crimes, but the picture gets only conveniently murky when the rebels commit war crimes? Who will please my heart — as we say in Arabic — and teach the first course on Media and Propaganda in the Coverage of Syria war in Western media. Which university will host such a course?

  • محمد بلوط : طعنة أميركية للجيش السوري : الأهداف والتوقيت : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/510531

    Résumé très libre d’un article de Mohammad Ballout sur le « bombardement par erreur » de Deir-Ezzor.

    L’erreur technique est impossible. La doctrine US (et française d’ailleurs, y compris après les attentats sur son sol) est qu’aucun raid aérien contre Daesh ne doit pouvoir servir à l’armée syrienne. En l’occurrence, le raid a eu lieu sur une position stratégique qui permet à quelques milliers de soldats syriens, appuyés par des milices populaires locales, de tenir la ville de Deir-Ezzor, au coeur d’une région tenue par Daech et ravitaillée par voie aérienne.
    Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative US pour affaiblir les forces du régime syrien dans le nord. Il y a déjà eu des actions à Hassaka, cette fois-ci en coordination avec les forces kurdes.

    Pour ce qui est des explications, elles sont à rechercher au sein des dissensions US entre militaires et diplomates. Le timing tient également à la proximité d’un assaut irakien sur Mossoul, conjointement à une tentative de la part des forces de la « Résistance » pour libérer Deir-Ezzor de son encerclement par Daesh en reconstituant l’axe terrestre Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth. Il y a encore la crainte de la part des USA que la trève permette à l’armée syrienne de nouveaux assauts comme cela a été le cas la fois précédente à Palmyre et au nord de Lattaquié (l’avancée sur Palmyre, qui pouvait conduire les Syriens jusqu’à Deir-Ezzor, avait été contrée alors par une opération, se terminant en fiasco, à Abou Kemal au printemps dernier). Stratégiquement, l’idée (ancienne) consiste encore à réduire la présence du régime syrien dans les provinces de l’Est avec leurs ressources économiques. Enfin, le but du raid consiste naturellement à torpiller l’accord russo-US avant qu’il n’entre dans sa seconde phase, laquelle implique des raids contre le Jabhat al-Nosra, avec pour conséquence d’ôter à la rebellion syrienne toute capacité militaire réelle.

  • عبد الله سليمان علي : هل ترتد نيران جبهة درعا على الأردن؟ : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/484773

    Article tout-à-fait intéressant et éclairant sur la situation au sud de la Syrie. Cela commence par la mention de la présence, de plus en plus remarquée, d’officiers jordaniens du côté de Deraa. Pourquoi s’en étonner, fait semblant de se demander l’auteur, basé à Damas, puisque tout le monde sait que les fractions combattantes dans le sud, en principe plutôt ALS, sont financées depuis des années par des sources étrangères et dirigées par une sorte de PC militaire fort peu secret où travaillent différents spécialistes "de la coalition" ? [Etasuniens, Saoudiens, Français, Britanniques, Israéliens même paraît-il]...

    Sauf que la situation évolue mal depuis quelque temps, de plus en plus de milices combattantes rejoignant les rangs de Daesh/EI, plus ou moins ouvertement... La raison en est très simple : c’est l’EI/Daesh qui peut payer aujourd’hui que les fonds étrangers n’affluent plus de la même manière...

    Du coup, on constate l’échec manifeste de toute la stratégie (occidentale et surtout jordanienne) consistant à empêcher l’implantation au sud de la Syrie de l’EI (notamment par crainte d’une contamination de l’EI vers la Jordanie, vers ses centaines de milliers de réfugiés syriens et ses largement aussi nombreux sympatisants de l’EI au sein d’une partie de la population). En même temps, comme le souligne l’auteur, tout le monde savait que les choses se passeraient ainsi dès que l’argent (de la Coalition) n’affluerait plus vers les milices du Sud. Alors ?...
    La situation d’autant plus étonnante que le grand patron d’Al-Nusra au Sud, un certain "Abu Julaybib", connu pour son refus d’une extension du domaine de la lutte vers le sud ("la Jordanie est une ligne rouge"), a récemment été muté dans la zone côtière syrienne, sans aucune importance militaire aujourd’hui... S’agissait-il, par cette mutation, d’empêcher qu’il rejoigne, avec ses troupes, Daesh/EI ? Mais pourquoi diable Jabhat al-Nusra a-t-il cédé la place aussi facilement ? se demande encore l’auteur (et d’autres avec lui). Sa réponse en forme d’interrogation :

    هل سهّل الأردن بطريقة أو بأخرى حدوث هذا الانقلاب في الجبهة الجنوبية لمصلحة « داعش »، بهدف تهيئة الأرضية لتمرير خطة إقليمية معينة عندما تسنح الفرصة لذلك، أم على العكس سيكون هو أول من يدفع ثمن هذا الانقلاب في حال تمكن « داعش » بالفعل من الجلوس على عرش الجنوب، وما أحداث إربد ببعيدة؟
    التحقق من وجود ضباط أردنيين داخل درعا أو عدم وجودهم لن يعطي جواباً حول ذلك. وحدها بوصلة القرار الأردني التي ستحسم الأمر، ولن يكون كافياً الإعلان عن رفض تكرار سيناريو عرسال في درعا، لأن مجرد الرفض لم ينقذ لبنان من قبل.
    "Est-ce que la Jordanie a facilité, d’une manière ou d’une autre, ce basculement (= déclin de Jabhat al-Nosra) dans le Sud au profit de Daesh/EI pour préparer le terrain en vue d’un plan régional à mettre en oeuvre quand les circonstances seront favorables ? Ou bien la Jordanie sera-t-elle la première à payer le prix de ce retournement au cas où Daesh/EI serait en mesure d’asseoir son pouvoir dans le Sud ? Tout cela est-il lié aux incidents (très sérieux, il y a quelques semaines) d’Irbid (au Nord de la Jordanie) ? La réponse, n’est pas dans la présence ou non d’officiers jordaniens à Deraa, non plus que dans l’analyse de la position jordanienne. En effet, ne pas vouloir que se répète à Deraa le scénario d’Arsal ne suffira pas. On l’a constaté, le refus par les Libanais que cela se produise (à Arsal) n’a pas suffi."

    De manière beaucoup moins directe, L’Orient-Le Jour évoque les mêmes craintes : "Dans le Sud, l’absence de reconnaissance officielle de ces allégeances rend difficile l’évaluation des forces supplétives de l’organisation et de leurs capacités offensives. Cette nouvelle configuration pourrait, le cas échéant, se révéler menaçante pour la stabilité et la sécurité de la Jordanie." (http://www.lorientlejour.com/article/978789/comment-comprendre-la-presence-de-lei-dans-le-sud-de-la-syrie.html)

    On notera que, pour les observateurs locaux, le caractère "conspirationnel" de ces manoeuvres militaires est une évidence qui ne se discute même pas. Personne ne fait seulement semblant de parler des "révolutinnaires syriens", y compris dans leur "bastion historique" en 2011, Deraa... par ailleurs, toutes ces analyses s’inscrivent dans une même perspective géopolitique, celle d’un ensemble régional, le "Levant" (Syrie, Jordanie, Liban...), auquel Israël, miraculeusement (!), reste étranger.

    #levant #daesh #ei #syrie

  • La voie de l’épée : Détruire Daech, point de situation
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/03/detruire-daech-point-de-situation.html

    Depuis août 2014, les Etats-Unis sont à nouveau en guerre en Irak à la tête d’une coalition. Ils y affrontent une nouvelle fois comme ennemi principal, aux côtés de l’Etat irakien, une coalition de forces rebelles sunnites réunies sous le drapeau de l’Etat islamique, dernier avatar de l’organisation d’Abou Moussab al-Zarquaoui en 2003. La victoire était restée en 2007 aux Américains et à leurs alliés. L’EI est pourtant revenu au premier plan en 2013, par la responsabilité première de la politique de l’Etat irakien et dans un contexte rendu encore plus complexe par l’interaction des théâtres de guerre irakien et syrien. Presque deux ans plus tard, la situation opérationnelle reste bloquée par les limites imposées aux forces de la coalition mais surtout par les faiblesses des adversaires locaux de Daech.

    Une action de la coalition superficielle

    Après de nombreux atermoiements, les Etats-Unis accèdent à la demande d’aide de l’Etat irakien après les succès militaires spectaculaires de Daech en juin 2014. Excluant tout nouvel engagement des forces terrestres directement au combat, le Président Obama n’engage qu’un dispositif aérien, une force de conseillers techniques et une aide matérielle. Le mode opératoire proposé est donc « indirect », consistant en une campagne de frappes sur l’ensemble du système ennemi, y compris en Syrie (en y incluant Jabhat al-Nosra) et un appui à la reconquête du terrain par les forces irakiennes. Une coalition est formée pour soutenir les Etats-Unis qui réunit les principaux pays européens, le Canada et l’Australie. Les monarchies du Golfe y participent symboliquement, préférant utiliser leurs moyens militaires au Yémen. Les forces alliées déployées sont strictement intégrées dans le mode opératoire défini par les Américains, dont les moyens représentent environ 80% du total.

    #daesh #Irak #Syrie

  • Attaques terroristes à Paris – qui en profite ?
    Par Pepe Escobar. Article publié dans AsiaTimesOnline, le 17 novembre 2015 traduit par Par Jean-François Goulon
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/181115/attaques-terroristes-paris-qui-en-profite

    Jusqu’à ce très sinistre jour où les « soldats du Califat » ont frappé « la capitale de l’abomination et des perversions » – formule de l’EIIL/EI/Daech pour ses attaques contre Paris – le Président français François Hollande et son insupportable poseur de ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, étaient catégoriques : Assad doit partir.

    Pour l’Elysée, Assad équivaut Daech.

    Pour prendre la mesure de l’incohérence de l’administration de François Hollande, aucun de ses conseillers formés à l’ENA ne lui a dit qu’il était encore plus à côté de ses pompes que d’habitude.

    La Russie et l’Iran ont prouvé qu’ils avaient raison avec les actions du « 4+1 » (Russie, Syrie, Iran, Irak, plus le Hezbollah) sur le terrain et dans les airs, combattant toutes les déclinaisons du djihadisme salafiste, « modérées » ou autres.

    Et même l’administration Obama – après de multiples réunions entre le Secrétaire John Kerry et le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov – corrige son approche. Cela a culminé avec ces 35 minutes chargées de sens où Obama et Poutine se sont rencontrés, dimanche, en tête-à-tête autour d’une table à l’écart, lors du G20 d’Antalya.

    Devinez qui est resté aligné sur Hollande jusqu’à la dernière minute tragique : la matrice idéologique de toutes les variantes du djihadisme salafiste, l’Arabie Saoudite wahhabite et les laquais du Golfe. La « récompense » de la part du gouvernement français : plein de juteux contrats d’armement. ICI se trouve une liste partielle, en plus de l’armement irréductible par la France des « rebelles modérés ».

    Voici donc comment la France « socialiste » – le pire des gros-mots à Washington – livre sa propre GMCT (Guerre mondiale contre la terreur) : en faisant pleuvoir des Rafales sur Doha [la capitale du Qatar], facilitateur de « rebelle modéré », et avec Riyad [la capitale de l’Arabie Saoudite] qui arme les djihadistes salafistes, ses meilleurs clients. Les affaires, comme on peut s’y attendre, fleurissent.

    Il a fallu un carnage sans précédent à Paris pour que Hollande, Fabius et le Premier ministre Valls sortent de leur torpeur et s’aperçoivent dans quel sens soufflait le vent – mortel. Désormais, c’est la « guerre ». Elle est « sans merci ». Et elle est contre l’EIIL/EI/Daech.

    Déjà à Vienne, samedi, Lavrov et Kerry – secondé par les laquais habituels, dont certains avec réticence – se sont finalement mis d’accord pour désigner Jabhat al-Nosra, alias al-Qaïda en Syrie [le Front al-Nosra], comme terroristes, et non comme « rebelles modérés ».

    Et pourtant, peu se souviendront à l’Ouest du poseur Fabius faisant l’éloge d’al-Nosra, il y a tout juste quelques semaines : « Ils font un bon boulot » en Syrie.

    Hollande, immédiatement après l’inauguration de la version française de la « guerre contre la terre entière » déclarée par Bush en 2001, a bombardé Rakka, la capitale du faux « Califat ». Fabius, à Antalya, a défendu cette décision comme étant « politique » : la France se devait d’être « présente et active » à la suite des massacres de Paris.

    « Active » devrait être interprété, au mieux, comme « auparavant réservée ». Mais, « politique » ? Pas vraiment ; plutôt à la limite illégale. L’EIIL/EI/Daech n’est pas un Etat – autant qu’ils se définissent eux-mêmes comme étant un « Califat ». A supposer que la loi internationale s’applique toujours, le droit de « légitime défense » invoqué par la France est illégal. Sans mentionner le fait que Paris n’a pas été invité par Damas à frapper à l’intérieur du territoire syrien, contrairement à la force arienne russe.

    Finalement tiré de son coma, le gouvernement français devait frapper Rakka, parce que, après tout, le monde entier l’observe. Des assauts coordonnés de la police ont fait irruption dans toute la France, de Toulouse à Grenoble et à Calais. L’unique porte-avions à propulsion nucléaire de la France – et pire catastrophe (navale) de l’Europe – le Charles de Gaulle, quittera Toulon jeudi pour le Golfe Persique. Hollande a fièrement fait l’éloge de cette mission : cela « accroît la puissance de feu de Paris ».

    De la torpeur à la détermination… Mais pourquoi seulement maintenant ? (...)

  • رصيف22 | سوق الهال الدمشقي يوحد محافظات فرقتها الحرب
    http://raseef22.com/life/2015/09/23/at-a-damascus-market-divided-syria-comes-together-again

    سوق الهال الدمشقي: عنب من مناطق المعارضة، بطيخ من مناطق جبهة النصرة، وبطاطا من حقول سلطة النظام!

    Les petites choses de la guerre ordinaire en temps de fête : le raisin vient des régions tenues par l’opposition [au sud], les pastèques de chez Jabhat al-Nosra et les patates des zones sous contrôle du régime.

    #syrie

  • محكمة تابعة لتنظيم القاعدة تعدم عشرة اشخاص في حلب شمال سوريا | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=295344

    Image (du début de l’année apparemment) illustrant un article à propos de l’exécution par Jabhat al-Nosra (ceux qui font du bon boulot, dixit Fabius) d’une dizaine de personnes au nord d’Alep pour diverses accusations dont la débauche et l’espionnage au profit du régime. Les corps ont été jeté quelque part, sans être rendus aux proches.
    Comment ceux qui assistent à cette exécution, dont - étrangement - une femme en cheveux semble-t-il (avec un haut orange) - peuvent-ils survivre à ce spectacle qu’ils semblent regarder avec passivité ? Le spectateur le plus à droite a même l’air de prendre la scène en photo avec son téléphone...

    #clichés_arabes #syrie

  • مقالة خطيرة للنحاس مسؤول “احرار الشام” الاسلامية في “الواشنطن بوست” يعكس انقلابا في الاستراتيجية الامريكية لاسقاط النظام السوري.. والحرب على “الدولة الاسلامية”.. التحالف الثلاثي التركي السعودي القطري يستعد لاقامة “امارة حلب” .. ومنطقة الحظر الجوي.. وهذه هي قراءتنا المختلفة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=286224

    Dans son édito ABA souligne l’importance d’un article publié par le Washington Post. Il s’agit d’une tribune (http://www.washingtonpost.com/opinions/the-deadly-consequences-of-mislabeling-syrias-revolutionaries/2015/07/10/6dec139e-266e-11e5-aae2-6c4f59b050aa_story.html) ouverte à Labib al-Nahhas, responsable des relations extérieures de Ahrar al-Sham, une organisation très proche d’Al-Qaïda. Son auteur y explique que Washington, en s’entêtant à ne soutenir des que groupes armés modérés, a permis l’accumulation de malheurs de connaît la Syrie (et n’a pas fait tomber Bachar al-Assad). Il suggère donc aux USA de soutenir franchement son propre groupe, car seule une force sunnite locale (a homegrown Sunni alternative) pourra défaire l’Etat islamique, en même temps que faire tomber le régime actuel.

    Pour ABA, l’accueil de cette tribune dans le WP est déjà un signe important. A ses yeux, cela s’inscrit dans une logique déjà visible avec l’entretien d’Al-Jolani (Jabhat al-Nosra) sur al-Jazeera, et un deal possible, où la Turquie commence à s’en prendre plus sérieusement aux militants de l’EI sur son territoire, contre un soutien, de plus en plus ouvert, des USA aux groupes qu’elle soutient (Ahrar al-Sham et Jabhat al-Nosra), ainsi que le Qatar et l’Arabie saoudite, et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans les combats d’Idlib en particulier. Pour lui, c’est la réponse à l’initiative russe suggérant (à la stupéfaction générale) une alliance entre Syriens, Saoudiens, Jordaniens et Turcs (http://seenthis.net/messages/385675).

    #EI #syrie #a-Nahhas (oui, pas terrible les tags !)

  • وقف الجيش السوري الحر تعاونه مع جبهة “النصرة” وابعاد مقاتليها من معبر “نصيب” الاردني تطور مفاجيء قد يدفعها للتقارب مع “الدولة الاسلامية”.. ويكرس وجودها على قائمة “الارهاب” الامريكية ويمهد لمواجهات عسكرية في المستقبل.. وهذه اسبابنا | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=244437

    Un article important, et bon courage pour les "spécialistes de la révolution syrienne"...

    Apparemment, ce qui reste de l’Armée libre syrienne (opposition, bien entendu, en principe laïque et tout) refuse toute coopération/compromis avec le Jabhat al-Nosra, lequel refuse obstinément de se démarquer d’Al-Qaïda, ce qui lui ouvrirait pourtant la porte à de généreux subsides qataris et saoudiens (en fait, il les a quand même à mon avis !)

    Pour que les choses soient plus compliquées, ces événements se passent alors que l’Armée libre (ou ce qu’il en reste) tient un poste frontière important avec la Jordanie, laquelle refuse de rouvrir ledit poste tant que les gens de Jabhat al-Nosra y sont.

    Pour l’auteur de l’article, cette décision de l’armée libre annonce des combats entre "rebelles révolutionnaires", dans le sud en particulier, mais annonce surtout un rapprochement/fusion entre ledit Jabhat al-Nosra et l’Etat islamique (comme les derniers développements militaires, notamment à Yarmouk, le laissent deviner assez facilement).

    Cerise sur le gâteau, des experts militaires israéliens commencent à s’inquiéter de la présence des combattants du Jabhat al-Nosra à leurs frontières. C’est vrai qu’ils les connaissent bien (ils les soignent notamment dans leurs hôpitaux), mais certains pensent que des fanatiques peuvent parfois être un peu imprévisibles.

    #syrie #jabhat_al-nosra #armée_libre #yarmouk

  • عبدالله الأردن : ملك داعش | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/225627

    Article au vitriol (il devrait être en anglais assez vite) d’Tbrahim El-Amine dénonçant la politique jordanienne, en gros marionnette au service des réactionnaires locaux et étrangers, dénonçant le terrorisme d’Isis quand ils soutiennent celui du Jabhat al-Nosra.

    (On notera que la question d’icelui (!) est bien à l’ordre du jour dans la presse arabe.)

  • يخطر على بالي... | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/224145

    يخطر على بالي...

    Au passage dans l’article d’Ibrahim al-Amine, cette analyse que l’on peut expliciter ainsi : l’attaque israélienne contre le Hezbollah dans le Golan conforte Nasrallah dans ses choix d’intervention en Syrie. En effet, tout le monde, dans le parti, n’est pas convaincu de ce choix, et plus encore depuis que l’engagement du Hezb se solde par de nombreuses morts. L’argument initial - on combat en Syrie en quelque sorte « préventivement », pour ne pas avoir à le faire au Liban par ex - est aujourd’hui renforcé par une autre rhétorique : en Syrie, en luttant contre Jabhat al-Nosra dans le sud notamment, le Hezb rejoint le coeur de son combat initial, contre Israël puisque celui-ci soutient les milices rebelles, à commencer par celles qui sont installées au Golan. Et le raid d’hier vient confirmer ce point de vue.

    • Yaalon à i24news : « je ne m’attends pas à une guerre avec le Hezbollah »
      Publié 19 Janvier 2015 22:30
      http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/58272-150119-yaalon-a-i24news-je-ne-m-attends-pas-a-une-guerre-avec-le-hezbo

      Le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, a confié lundi à i24news (...)

      Il a cependant refusé de confirmer qu’Israël était à l’origine de ce bombardement.

      « Israël est toujours coupable, nous y sommes habitué », a poursuivi le ministre.

      « Mais en raison des menaces constantes de la part du Hezbollah, nous devons nous tenir prêts (...) sans pour autant craindre l’escalade qui pourrait mener à une guerre », a encore déclaré Moshe Yaalon au micro d’i24news.

      Questionné sur l’identité des membres du Hezbollah tués dans le bombardement, dont le fils d’Imad Mughniyeh, Jihad, Ya’alon a déclaré simplement dit : « ce sont tous des méchants », sans vouloir élaborer.

      Il a cependant expliqué que l’implication du Hezbollah en Syrie était motivée par des intérêts iraniens.

      Ah, il fallait en effet recueillir les confidences de ce monsieur.

  • قيادي في النصرة : استشهاديان لبنانيان من الجبهة نفذا هجوم جبل محسن
    http://www.alquds.co.uk/?p=277621

    Jabhat al-Nosra affirme que ce sont deux de ses militants libanais qui ont effectué la dernière attaque suicide à Tripoli « dans un quartier peuplé majoritairement par des alaouites ».

    9 morts. Se souvenir des propos de Fabius sur Al-Nosra et son bon boulot (tout plein de référencements sur SeenThis, dont celui-ci : http://seenthis.net/messages/329275

  • As-Safir Newspaper - عبد الله سليمان علي : أمراء « جبهة النصرة » هاربون في تركيا : : عربي ودولي
    http://www.assafir.com/Article/1/377448

    Al-Safir, journal sérieux et bien informé, parle dans cet article de "dirigeants" de Jabhat al-Nosra, souvent de nationalité syrienne, chassés de Deir Ezzor et sa région par la progression de l’EI. Ils se sont installés en Turquie où ils se servent des fortunes qu’ils ont amassées dans la contrebande de pétrole notamment. D’autres seraient passés en Europe, sans être autrement inquiétés.

  • [L’oeil itinérant] Opération Tomahawk sur le calife par Pepe Escobar
    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/25/loeil-itinerant-operation-tomahawk-calife

    (...) Mon nom est Khorasan

    Il y a de quoi tenir les F-22 en haleine. Ou peut-être pas. Les frappes à coup de Tomahawk venaient à peine de commencer qu’un missile patriot israélien Made in USA abattait un Su-24 syrien ayant prétendument « violé » l’espace aérien israélien au-dessus des hauteurs du Golan. Comme illustration explicite d’une étroite coordination avec le Pentagone, on peut difficilement faire mieux.

    C’est que bombarder le calife n’est pas une fin en soi. Ce n’est que le prélude discret au bombardement de Bachar el-Assad et de ses forces armées. Sur ces entrefaites, on apprend le bombardement (huit frappes à l’ouest d’Alep) d’un fantôme appelé Khorasan, une mystérieuse cellule d’Al-Qaïda.

    De quoi étonner les fans du monde entier de l’école de géopolitique de Marvel Comics. Deux méchants en même temps ? Ouaip. Et le second méchant est encore plus immonde que le calife.

    Ce parangon de médiocrité qu’est Ben Rhodes, le conseiller national adjoint à la sécurité nationale d’Obama, a défini Khorasan comme « un groupe d’extrémistes formé d’un nombre d’individus que nous suivons depuis longtemps ».

    Le novlangue répété à l’unisson dans l’administration Obama est que Khorasan comprend d’anciens membres d’Al-Qaïda provenant de tout le Moyen-Orient, y compris d’Al-Qaïda en Irak et de Jabhat al-Nosra, mais aussi du Pakistan, qui en ferait une branche ultra-radicale des talibans pakistanais.

    Quel fouillis. Al-Qaïda en Irak est l’embryon de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), devenu depuis l’État islamique (EI). Le Jabhat al-Nosra est la franchise d’Al-Qaïda en Syrie, avec l’assentiment de son PDG Ayman al-Zaouahiri. Ces deux groupes se détestent et pourtant, Khorasan se distingue pour avoir réuni les brutes du calife avec celles d’Al-Qaïda. Qui plus est, Washington tend à qualifier le Jabhat al-Nosra de rebelles « modérés » (tant que ce sont « nos salauds » !). Vous ne vous y retrouvez pas ? Qu’à cela ne tienne ! En cas de doute, on bombarde tout le monde.

    Le calife, c’est déjà chose du passé. Les brutes fantomatiques de Khorasan, c’est du solide. Khorasan est tellement malveillant qu’il a réussi à convaincre le Pentagone qu’il est « proche de la phase d’exécution » d’un nouveau 11 septembre.

    Le fantôme dans la machine de Guerre mondiale contre le terrorisme

    Khorasan est le fantôme idéal dans la machine de Guerre mondiale contre le terrorisme, la cible d’une guerre à l’intérieur d’une guerre. Car Obama a en effet déclenché deux guerres, puisqu’il a transmis deux notifications distinctes au Congrès en vertu de la Loi sur les pouvoirs de guerre, pour viser à la fois le calife et Khorasan.

    Qu’est-ce qui se cache derrière ce nom ? Une nouvelle diabolisation à peine voilée de l’Iran (Pourquoi pas ?), car le Khorasan historique, l’ancienne Partie, englobait principalement l’Iran et une partie de l’Afghanistan. (...)

    #Khorasan

    • Qui est Khorasan, ce groupe d’Al-Qaïda visé par les raids américains ?
      http://www.france24.com/fr/20140924-syrie-khorasan-al-qaida-front-al-nosra-raids-americains-etats-uni

      Khorasan et Front al-Nosra : une seule et même entité ?

      « C’est la première fois qu’on entend parler de ce groupe. Khorasan est un nom qui renvoie à l’Iran, au Pakistan et à l’Afghanistan. Mais les commandants tués dans les raids combattaient dans les rangs du Front al-Nosra », explique Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des groupes jihadistes.

      Pour lui, Khorasan et Front al-Nosra ne seraient peut-être qu’une seule et même entité. « Les Américains ont peut-être choisi de ne pas utiliser le nom ’al-Nosra’ parce que le groupe n’a jamais menacé les intérêts américains ou occidentaux. Al-Nosra a même fait preuve de bonne foi en libérant un otage américain [Peter Theo Curtis] et 45 soldats de l’ONU au Golan ».

      Cette hypothèse est corroborée par des jihadistes syriens contactés par Reuters. « Nous ne sommes pas vraiment sûrs de l’identité du groupe, dont parlent les Américains », confie l’un d’eux à l’agence de presse anglaise. « Ils font une distinction entre les chefs de Khorasan et les autres. Mais [Khorasan], c’est un terme seulement utilisé en Occident. Pour nous, ce n’est que du vent », précise-t-il. Plusieurs autres sources syriennes, citées par Reuters, affirment que les sites visés par l’armée américaine, dans la nuit de lundi à mardi, étaient bien des bases du Front al-Nosra.

      Malgré ce flou autour de leur identité, les autorités américaines ont expliqué que ce mouvement rebelle syrien était formé de membres d’Al-Qaïda. « Le chef de ce groupe, Moshin al-Fadhli [tué dans les frappes] était, selon les Américains, proche de Ben Laden. Les membres de Khorasan auraient fui l’Afghanistan en 2001 pour se réfugier en Iran quelques années avant de rejoindre la Syrie en 2013 », ajoute Wassim Nasr.

  • A lire l’interview d’Alain Chouet (ex directeur d’une branche de la DGSE) au site Oumma.com sur l’Etat islamique :
    http://oumma.com/211647/alain-chouet-letat-islamique-manquera-bientot-de-ress

    Selon Chouet, Da3ch se serait lancé à l’assaut de Mossoul après avoir perdu le soutien des saoudiens à la suite de la disgrâce de Bandar :

    Les choses se sont compliquées début 2011 avec l’émergence des troubles en Syrie. Les services spéciaux saoudiens du Prince Bandar Ben Sultan et le Qatar se sont lancé dans des initiatives rivales pour accélérer la chute de Bashar el-Assad. Les Saoudiens ont organisé en Syrie l’émergence d’un front salafiste anti-régime sous la désignation de Jabhat al-Nosra tandis que les Qataris ont lancéune « OPA hostile » sur l’EIIL en diversifiant ses activités sur la Syrie en complément de l’Irak et en concurrence avec les autres groupes djihadistes.
    Et tout ce paysage confus s’est transformé à l’été 2013 quand le coup d’État feutré qui a eu lieu à Qatar a écarté l’Emir et son activiste Premier ministre et recentré les investissements de l’Émirat sur des activités économiques plutôt que politiques. Dans le même temps, à la lueur du désordre politique et social induit en Égypte par la gestion des Frères Musulmans, le cabinet royal saoudien - plutôt partisan d’un ordre régional apaisé et d’un système de coexistence plutôt que d’affrontement avec l’Iran - a repris la main sur les extrémistes du clan familial, écarté le Prince Bandar et ses partisans, apporté son soutien au coup d’État du Maréchal Sissi et, surtout, condamné et criminalisé les activités djihadistes au Levant.
    Brutalement privés de soutiens extérieurs significatifs, Jabhat el-Nosra et surtout l’EIIL se sont retrouvés condamnés à une fuite en avant, coincés sur place et contraints d’y trouver les ressources financières et militaires nécessaires à leur survie. Ce n’est pas par hasard que le premier objectif de l’EIIL dans sa fulgurante offensive du printemps dernier a été de s’emparer de la succursale de la banque centrale d’Irak à Mossoul pour y rafler près d’un demi-milliard de dollars en or et en billets.

    Dans une autre partie saillante de l’interview il exprime ses doutes quant à la capacité de Da3ch à administrer les territoires conquis et donc à y maintenir des sources de financement hors d’une logique de prédation par définition éphémère.

    • la Présidence américaine vient dire qu’elle « n’a pas encore de stratégie dans la lutte contre le djihadisme »….

      Je veux croire qu’il s’agit là d’une manœuvre du Président Obama pour contraindre l’Arabie et le pétromonarchies du Golfe à « choisir leur camp » et à cesser leurs pratiques de double langage qui consiste à condamner verbalement le terrorisme tout en soutenant un peu partout dans le monde les groupes terroristes salafistes et les djihadistes en vue de neutraliser les initiatives démocratiques ou l’influence de l’Iran qu’ils considèrent comme également dangereuses pour le maintien de leur pouvoir.

      Tout est dans le "je veux croire"...

    • @gonzo : Oui... Probablement que Chouet, qui a longtemps dénoncé l’étonnante complaisance occidentale à l’égard des circuits de financement du golfe de certains de ses ennemis terroristes déclarés, n’y croit pas beaucoup lui non plus.

  • فيجي : إطلاق جنود قوات حفظ السلام قريباً | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/215369

    Vous auriez pu l’oublier car vraiment personne n’en parle beaucoup. Les 45 soldats fidjiens des forces de l’ONU capturés par Jabhat al-Nosra sous les yeux et avec la complicité des Israéliens seront peut-être libérés. Probablement contre rançon et l’organisation souhaiterait aussi ne plus être sur la liste des « organisations terroristes ».