organization:l'organisation mondiale de la santé

  • Gaza sur Seine : Du fait du blocus, hausse du taux de mortalité infantile

    Pour la première fois en 50 ans, le taux de mortalité infantile à Gaza est en hausse, et c’est une conséquence du blocus imposé depuis neuf ans par la puissance occupante, Israël, a annoncé hier l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens.

    En 1960, sur 1000 naissances, 127 bébés gazaouis mouraient avant l’âge d’un an. En 2008, ce chiffre tombait à 20,2, affirme l’UNRWA. Mais lors du dernier décompte en 2013, il est remonté à 22,4. De même, le nombre de bébés n’atteignant pas les quatre semaines dans la bande de Gaza est passé de 12 pour 1000 en 2008 à 20,3 en 2013, note l’UNRWA.

    Akihiro Seita, directeur du programme Santé de l’UNRWA, explique : « La mortalité infantile est l’un des meilleurs indicateurs de santé d’une population. Les progrès en termes de mortalité infantile ne connaissent normalement pas de recul, une telle hausse paraît sans précédent. Les seuls autres exemples qui me viennent à l’esprit sont ceux de pays africains ayant connu des épidémies de Sida. Il est difficile de déterminer les causes exactes de la mortalité des nourrissons mais j’ai peur qu’elle ne fasse partie d’un phénomène plus large. L’UNRWA est très inquiète de l’impact sur le long terme du blocus sur les infrastructures de santé, les fournitures en médicaments et en équipements médicaux pour Gaza ».

    L’OMS, qui avait dénoncé les attaques contre les établissements de soins à Gaza lors de l’attaque israélienne de l’été dernier, a de longue date expliqué que le blocus ruinait la santé publique à Gaza.

    En février 2015, 30 organismes internationaux d’aide humanitaire dans une déclaration de presse commune, dont le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), l’ONU-Femmes, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avaient déploré l’absence de reconstruction effective, du fait du blocus, exposant que la plupart des résidents étaient incapables de pourvoir à leurs besoins alimentaires et que plus de sept années de blocus avaient sévèrement compromis l’accès de la population aux services de base, notamment à la santé et à l’eau.

    L’OMS rappelait que près de 400.000 enfants de Gaza souffrent de détresse psychosociale à la suite du conflit armé de 50 jours en 2014. Dans ce contexte, on ne peut que saluer l’initiative de la mairie de Paris, car avec « Gaza sur Seine », l’occasion de faire la fête avec « foodtrucks, DJ set, animations ludiques et gratuites »

    La plage de Gaza :

    Gilles Devers est un avocat engagé qui tient son blog (Actualités du Droit). Il connait manifestement très bien les salades PS. J’aime bien ses positions, même si, quand il est vénère, il peut s’égarer vers moins de rigueur (comme tout le monde).

    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2015/08/09/gaza-sur-seine-du-fait-du-blocus-hausse-du-taux

  • Une étape majeure dans le développement d’un #vaccin contre le #paludisme a été franchie, selon l’OMS
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=35235

    24 juillet 2015 – Une étape majeure dans l’obtention d’un vaccin contre le paludisme a été franchie suite à l’avis scientifique favorable émis par l’Agence européenne des médicaments (EMA) concernant le #Mosquirix, a salué vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Selon l’OMS, le Mosquirix, également connu sous son nom technique « RTS, S/AS01 », est le candidat-vaccin le plus avancé contre la forme la plus mortelle du paludisme chez l’homme, #Plasmodium falciparum, qui a causé 627.000 morts dans le monde en 2013, principalement en #Afrique chez des enfants de moins de 5 ans (82 % des décès).

    Selon la presse, #GlaxoSmithKline (GSK), l’entreprise pharmaceutique propriétaire du vaccin a utilisé une procédure permettant de faire évaluer par l’EMA la qualité, la sécurité et l’efficacité d’un médicament dont la commercialisation n’est pas prévue dans l’Union européenne.

    L’OMS a précisé qu’il s’agit de la première fois qu’un vaccin contre le paludisme atteint un stade de développement suffisamment avancé au point d’être examiné par une autorité de régulation.

    L’expertise de l’EMA servira de base à l’OMS pour évaluer le traitement du point de vue de la santé publique et décider de recommander ou non la vaccination au Mosquirix dans les pays où le paludisme est endémique.

    Pour ce faire, deux commissions de l’agence ont prévu de se réunir en octobre avant d’annoncer leur décision en novembre 2015.

    Le vaccin pourrait permettre d’éviter des millions de cas de paludisme, dont 90% des décès liés à la maladie ont lieu en Afrique subsaharienne.

    Néanmoins l’OMS a expliqué que beaucoup de questions restent en suspens, y compris les conditions d’utilisation du vaccin sur le terrain dans les pays en développement, son coût et sa valeur de santé publique par rapport à d’autres mesures de contrôle du paludisme.

    L’OMS a également insisté sur le fait que le financement du vaccin ne doit pas se faire au détriment des ressources allouées à d’autres mesures de prévention contre le paludisme, telles que l’apport de moustiquaires et de tests de diagnostic rapide.

  • Une maladie « mystérieuse » liée à des #herbicides fait 18 morts au Nigeria - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/monde/1590159-20150419-maladie-mysterieuse-liee-herbicides-fait-18-morts-nigeria

    Des herbicides sont la cause privilégiée par les experts pour expliquer la maladie mystérieuse qui a tué subitement ces 18 personnes dans le sud-ouest du Nigeria, a indiqué dimanche l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « L’hypothèse actuelle est que des herbicides sont la cause » de la maladie, a expliqué un porte-parole de l’OMS, Gregory Hartl, dans un tweet, sans préciser comment ces herbicides auraient empoisonné les malades. Les tests effectués jusqu’à présent n’ont pas décelé de trace d’infections bactériennes ou virales, comme les virus Ebola et de la fièvre jaune, a-t-il ajouté.

    #santé

  • L’OMS se mobilise pour endiguer une #épidémie de #peste à #Madagascar. La bactérie de la peste se développe chez les rats véhiculée par les mouches.

    Doit-on s’attendre à pareille re-émergence dans les quartiers français sensibles où la #pauvreté s’accumule en multipliant son lot de #maladies ?

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/11/22/l-oms-se-mobilise-pour-endiguer-une-epidemie-de-peste-a-madagascar_4527702_1

    Le Monde.fr avec AFP | 22.11.2014 à 10h25 • Mis à jour le 22.11.2014 à 13h03

    La bactérie de la peste se développe chez les rats.
    L’Organisation mondiale de la santé ( #OMS ) a annoncé vendredi 21 novembre l’apparition de cas de peste à Madagascar, le premier mortel ayant été enregistré dans un village le 31 août. Dans un communiqué, elle indique avoir été notifiée le 4 novembre par les autorités sanitaires malgaches du développement de cette maladie.

    Au 16 novembre, 119 cas et 40 décès avaient été recensés précise l’OMS, dont deux cas dans la capitale Antananarivo avec un décès. Dans cette ville, « il y a maintenant un risque d’un rapide développement de la maladie due à la haute densité de population (...) et aux faiblesses du système de santé », met en garde l’OMS.

    RÉSISTANCE DES MOUCHES À L’INSECTICIDE

    Une force spéciale nationale, rassemblant divers acteurs de santé, a été constituée pour combattre la maladie avec l’aide de l’OMS et le soutien financier de la Banque africaine de développement.

    L’organisation souligne que la situation est compliquée par la résistance des mouches à l’insecticide deltamethrin, utilisé pour les contrôler. La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les mouches. Chez l’homme, elle se développe sous forme bubonique, et si la bactérie atteint les poumons, elle provoque une pneumonie et devient alors transmissible à travers la toux.

    Découverte à temps, la forme bubonique se soigne avec des antibiotiques, mais la forme pneumonique, une des maladies infectieuses les plus meurtrières, peut être fatale en seulement 24 heures. Le taux de mortalité dépend de la mise en route rapide du traitement, mais il peut être très élevé, précise l’OMS.

    La peste, une maladie ré-émergente ?

  • Cuba donne l’exemple dans la lutte contre Ebola
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/18/cuba-donne-l-exemple-dans-la-lutte-contre-ebola_4508408_3244.html

    En dépit de ses difficultés économiques et de ses maigres moyens, Cuba s’est projeté à l’avant-garde de la lutte contre le virus Ebola en dépêchant un important contingent de personnel soignant en Afrique de l’Ouest au moment où les grandes nations laissent généralement la main aux humanitaires.

    Perpétuant sa tradition médicale internationaliste, un contingent de 165 médecins et personnels de santé cubains est parti début octobre vers la Sierra Leone, alors que 296 autres personnels sont attendus prochainement au Liberia et en Guinée voisins. Les effectifs médicaux cubains constituent le plus grand contingent dépêché par un Etat pour combattre Ebola.

    Cette initiative est largement saluée par l’ONU, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et plusieurs associations humanitaires, alors que les grandes nations se contentent actuellement de contributions financières et de mesures de protection frontalières. Sur le terrain, ils laissent les humanitaires et agences onusiennes tenter de juguler l’épidémie, à l’exception notable des Etats-Unis qui ont dépêché sur place une aide militaire d’envergure (4 000 soldats prévus).

    Rompant avec l’habituel ton peu amène envers Cuba, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a lui-même adressé vendredi des remerciements à Cuba pour son aide dans la lutte internationale contre le virus.

    Selon le dernier bilan de l’OMS, la fièvre hémorragique a fait 4 555 morts sur 9 216 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), et l’organisation onusienne craint une envolée du nombre de contaminations.

    « La tâche de ceux qui partent combattre Ebola pour la survie d’autres êtres humains est difficile, au péril même de leur propre vie », dramatisait le 4 octobre l’ex-président Fidel Castro dans la presse locale. Depuis 1960, date à laquelle Cuba avait envoyé pour la première fois un contingent de médecins après un tremblement de terre au Chili, le régime communiste des frères Fidel et Raul Castro a dépêché pas moins de 135 000 effectifs médicaux à travers le monde.

    Aujourd’hui encore, quelque 50 000 médecins et personnels de santé effectuent des « missions » dans 66 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, selon le ministère cubain de la Santé. Depuis la chute du bloc soviétique, l’aide dans le secteur de la santé a été l’une des clés de voûte de la diplomatie cubaine, visant généralement les pays en développement et ses partenaires privilégiés. A partir de 2004, Cuba a commencé à facturer ses services aux pays récepteurs, procurant à l’île communiste une de ses principales sources de revenus.

    L’Amérique latine, pour l’heure épargnée par l’épidémie, pourrait ne pas l’être très longtemps, alors que l’OMS craint un décuplement des nouveaux cas d’ici la fin de l’année. Des cas suspects ont été enregistrés au Brésil et au Chili.

    • Tiens, le texte a été modifié. Le scandaleux

      « La tâche de ceux qui partent combattre Ebola pour la survie d’autres êtres humains est difficile, au péril même de leur propre vie », dramatisait le 4 octobre l’ex-président Fidel Castro dans la presse locale.

      présent dans l’extrait ci-dessus est devenu un plus neutre

      « La tâche de ceux qui partent combattre Ebola pour la survie d’êtres humains, au péril même de leur propre vie, est difficile », déclarait le 4 octobre l’ex-président Fidel Castro dans la presse locale.

      Comme si c’était le genre des médias occidentaux de dramatiser les efforts des ONG occidentales…

      Comme pour tout ce qui concerne Cuba au Monde, il faut certainement voir dans la formulation initiale la touche caractéristique de Paulo… (Paranagua)

    • Les deux dépêches AFP à partir desquelles Le Monde a concocté son article.

      AFP.com — 12/09/14
      http://www.afp.com/fr/info/ebola-cuba-deploie-une-nouvelle-fois-son-armee-en-blouse-blanche

      Depuis 1960, date à laquelle Cuba avait envoyé pour la première fois un contingent de médecins après un tremblement de terre au Chili, le régime communiste des frères Fidel et Raul Castro a dépêché pas moins de 135.000 effectifs médicaux à travers le monde.
      Aujourd’hui encore, quelque 50.000 médecins et personnels de santé effectuent des « missions » dans 66 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, selon le ministère cubain de la Santé.

      Et,

      Fidel Castro propose de collaborer avec les Etats-Unis dans la lutte contre le virus Ebola | AFP.com — 18/10/14
      http://www.afp.com/fr/node/2958022

      En dépit de ses difficultés économiques et de ses maigres moyens, Cuba s’est projeté à l’avant-garde de la lutte contre le virus Ebola en envoyant le 1er octobre 165 professionnels de santé en Afrique auxquels viendront s’ajouter des renforts les jours prochains.
      Castro a affirmé qu’envoyer des médecins cubains en Afrique fut une décision plus difficile à prendre qu’envoyer des soldats combattre en Angola (1976-1990).
      « Les décisions politiques qui entraînent des risques pour le personnel (...) impliquent un haut niveau de responsabilité (...) c’est même plus dur que d’envoyer des soldats au front », a-t-il affirmé.
      Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a adressé vendredi de très rares remerciements à Cuba pour son aide dans la lutte internationale contre le virus Ebola, les deux pays ayant depuis un demi-siècle des relations exécrables.
      Il est extrêmement rare que le gouvernement américain s’exprime publiquement en des termes amènes à l’égard de Cuba.

      Et l’article, daté du 17/10/14 au soir, de Fidel, dans Granma

      La hora del deber › Cuba › Granma - Órgano oficial del PCC
      http://www.granma.cu/cuba/2014-10-18/la-hora-del-deber

      Cualquier persona consciente sabe que las decisiones políticas que entrañan riesgos para el personal, altamente calificado, implican un alto nivel de responsabilidad por parte de quienes los exhortan a cumplir una peligrosa tarea. Es incluso más duro todavía que la de enviar soldados a combatir e incluso morir por una causa política justa, quienes también lo hicieron siempre como un deber.

      El personal médico que marcha a cualquier punto para salvar vidas, aun a riesgo de perder la suya, es el mayor ejemplo de solidaridad que puede ofrecer el ser humano, sobre todo cuando no está movido por interés material alguno. Sus familiares más allegados también aportan a tal misión una parte de lo más querido y admirado por ellos. Un país curtido por largos años de heroica lucha puede comprender bien lo que aquí se expresa.

      Todos comprendemos que al cumplir esta tarea con el máximo de preparación y eficiencia, se estará protegiendo a nuestro pueblo y a los pueblos hermanos del Caribe y América Latina, y evitando que se expanda, ya que lamentablemente se ha introducido y podría extenderse en Estados Unidos, que tantos vínculos personales e intercambios mantiene con el resto del mundo. Gustosamente cooperaremos con el personal norteamericano en esa tarea, y no en búsqueda de la paz entre los dos Estados que han sido adversarios durante tantos años sino, en cualquier caso, por la Paz para el Mundo, un objetivo que puede y debe intentarse.

      … avec sa signature.

      EDIT : deuxième occurrence ici d’un lien vers Granma !

  • #Ebola : les soignants, épuisés et peu nombreux, touchés par le virus
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/04/ebola-tensions-sur-le-terrain-alors-que-le-personnel-soignant-est-de-plus-en

    L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest n’en finit pas de s’étendre, avec plus de 1 900 morts pour 3 500 cas confirmés. Le virus touche également de plus en plus durement les personnels de santé, alors que plus de 120 en sont morts en Guinée, au Nigeria et en Sierra Leone, sur 240 personnes ayant développé la maladie, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Plusieurs facteurs expliquent cette « proportion élevée » de personnels médicaux infectés, avance l’OMS, qui cite la pénurie d’équipements de protection individuel (masques et gants) et leur mauvaise utilisation, le nombre largement insuffisant de médecins et la surcharge de travail des médecins qui sont donc plus enclins à faire des erreurs.

    INCIDENT METTANT EN CAUSE UN MÉDECIN DE L’OMS

    Médecins sans frontières (MSF), la seule organisation présente sur place, est désormais touchée dans ses propres rangs. Pour la première fois, trois personnes employées par l’ONG, des nationaux, sont mortes contaminées lors d’interventions, malgré les consignes strictes et un fonctionnement très sécurisé des centres.

    Plus grave, un incident mettant en cause un médecin de l’OMS s’est produit fin août à Kailahun, en Sierra Leone. Celui-ci n’aurait pas signalé son état infecté, et aurait contaminé d’autres personnels soignants, dans le centre même où résidaient toutes les équipes d’intervention.

    « Beaucoup de personnes sont alors devenues “suspectes”, tout le monde se méfiait de tout le monde, et certains ont dû être retirés de l’intervention dans le centre de traitement », raconte une personne alors sur place. « Les équipes ont été choquées, les laboratoires sont sortis du dispositif, certaines missions ont été écourtées, mais MSF est restée sur le terrain », confirme Marc Poncin, coordinateur pour Médecins sans frontières (MSF) à Conakry, la capitale guinéenne.

  • Guinée : Ebola continue de tuer, l’OMS communique davantage - France - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20140619-guiene-ebola-continue-tuer-oms-communique-davantage/?ns_campaign=nl_AFRIQUE190614&ns_mchannel=newsletter&ns_source=emailvision&ns_li

    La fièvre hémorragique Ebola continue d’emporter des vies en Afrique de l’Ouest. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 337 personnes ont péri. C’est en Guinée que le virus frappe le plus. L’OMS et les autorités du pays ont mis en place une nouvelle stratégie de sensibilisation.

    De nombreuses familles cachent les malades et ceux qui ont été en contact avec les porteurs du virus. Résultat : la maladie, initialement transmise par des chauve-souris, se transmet entre humains. Selon l’OMS, il faut communiquer par le biais des chefs communautaires et religieux, des associations, mais aussi des guérisseurs traditionnels.

    #afrique_ouest #ebola #santé #oms

  • Aujourd’hui, on s’en lave les mains !
    http://blog.monolecte.fr/post/2014/05/05/aujourdhui-on-s-en-lave-les-mains

    Quand tu es malade, mieux vaut un bon repas qu’aller à l’hôpital, disent les Chinois. En octobre 2008, Guillaume Depardieu mourrait d’une infection nosocomiale, c’est à dire d’une bactérie résistante à tous les traitements, qui l’avait contaminé lors de l’un…Lire la suite →

    #Bibliofil #histoire #mort #santé #société

    • Centre d’actualités de l’ONU - Infections nosocomiales : l’OMS invite les personnels de santé à respecter l’hygiène des mains

      http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=32514

      5 mai 2014 – À l’occasion de la Journée de l’hygiène des mains, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) invite instamment les personnels de santé à bien respecter les règles d’hygiène des mains pour soigner les patients, afin de les protéger contre le risque de contracter des infections dans leurs établissements.

      Les résultats initiaux d’une enquête mondiale de l’OMS confirment que ces infections sont souvent résistantes aux antibiotiques utilisés pour les traiter.

    • En gros, ce que raconte le livre, c’est qu’en moyenne, rien qu’en se désinfectant correctement les mains dans les services de santé, on peut facilement s’épargner 8 millions de morts précoces dans le monde, chaque année.
      Détails intéressants : le livre est #creative_commons et la formule OMS de la solution est #open_source.

      Parce que quand Pittet a voulu voir si le gel marchait bien partout, il a découvert que les labos #big_pharma le vendaient 4 fois plus cher dans les pays pauvres qu’en Occident, parce que selon la logique du #marché, ils en avaient plus besoin de nous. Résultat : les soignants devaient économiser, ce qui rendait le produit nettement moins efficace. Le gars est devenu tellement furieux contre cette logique de #profits imbécile qu’il a décidé de trouver le moyen le moins coûteux possible de produire le gel et de le diffuser massivement, pour casser toute logique de #monopole.

      Le livre raconte d’ailleurs une de leurs petites magouilles ordinaires :

      Et moins intègre, il n’aurait pas résisté à la pression des laboratoires pharmaceutiques. « Je passais mon temps à expertiser leurs produits, je pouvais pas faire copain-copain avec eux. » Avant le démarrage de la campagne anglaise, il s’inquiète de la qualité des solutions et des gels hydro-alcooliques retenus par le gouvernement. « C’est pas la peine de les mettre dans vos hôpitaux s’ils ne marchent pas. » Il joue gros. Il ne veut pas risquer un échec pour un détail aussi stupide. Il envoie les dix gels et les quatre solutions disponibles sur le marché dans trois laboratoires pour faire évaluer leur efficacité. Le verdict est sans appel : si les solutions conviennent, aucun des gels n’a un pouvoir antiseptique suffisant. « L’introduction d’un des gels testés serait un pas en arrière », soutient Didier dans un nouvel article publié au Lancet en avril 2002[58].
      Dans les jours qui suivent, trois des CEO des compagnies pharmaceutiques incriminées prennent rendez-vous avec lui. Deux Américains, un Anglais. Cravate rouge, chemise bleue et attaché-case, ils débarquent dans son bureau et tiennent tous le même discours. « Vos tests sont faux.
      -- Écoutez, on a trois labos différents, des experts mondiaux…
      -- On n’est pas du tout d’accord avec vous. »
      Didier découvre vite que les trois compagnies savent parfaitement que leurs produits ne conviennent pas, mais cherchent à écouler leurs stocks avant de lancer sur le marché des gels de nouvelle génération. « Je ne me suis pas fait que des amis. Ils m’ont détesté. »

    • C’est lors d’une visite au Kenya qu’il découvre la nouvelle saloperie de #big_pharma :

      Il félicite le chirurgien, il félicite le directeur. « Et vous les payez combien ces flacons ? » Le directeur plonge dans les livres de comptes. Il finit par annoncer le prix. « C’est un scandale, s’énerve Didier. C’est dégueulasse. » Les Kenyans payent l’alcool trois à quatre fois plus cher qu’en Europe ou aux États-Unis. Quand il quitte l’hôpital, Didier explose. « Les laboratoires se fichent de nous. » Il est en froid avec eux depuis qu’il a critiqué dans le Lancet leurs gels distribués en Angleterre. « Le prix ne doit pas être un frein à l’hygiène des mains. Si une mesure de prévention coûte, elle ne marche pas. La solution hydro-alcoolique doit être la moins chère possible. »
      Une évidence s’impose.
      « Il faut fabriquer localement.
      -- C’est une bonne idée, l’assure Donaldson.
      -- On va l’appeler “la formule de l’OMS pour l’hygiène des mains” et on la publiera partout. On va leur casser le marché. Ils ne s’enrichiront pas au détriment des patients. »

    • Alors bon, ouais, sur le fond ok. Mais un mec qui ose écrire « Vous souffrez des genoux, perdez du poids », donc y’a qu’à y’a pu qu’à, avec ce qu’il devrait savoir, s’il s’intéresse aux questions de santé, concernant le poids, déjà il me perd un bon 90% de l’envie de le lire.
      Moi qui sors de l’hôpital, et qui ne vois pas un mot dans ce texte sur l’ambulatoire (1), je trouve ça un peu léger.

      1. L’ambulatoire, un grand pas contre les maladies nosocomiales, un exemple même des conneries médicales repérées bien trop tard, car là où il y a dix ans les hôpitaux vous gardaient jusqu’à 10 jours, maintenant on vous jette au bout de 5 heures et vous ne vous en portez pas plus mal, la sécu non plus d’ailleurs.

  • Les Pays-Bas, pays où on mange le mieux | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/01/15/002-oxfam-alimentation-pays-monde-nourriture-faim.shtml

    Les Pays-Bas sont le pays où l’on mange le mieux, devant la France et la Suisse, selon un classement de la situation alimentaire établi par l’organisation Oxfam sur la base d’indicateurs d’abondance, de qualité, de prix et d’hygiène.

    Les 20 premières places de ce classement, qui en compte 125, sont occupées par des pays européens, exception faite de la huitième, qui revient à l’Australie. La dernière est occupée par le Tchad.

    Les États-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et le Canada « ne sont pas parvenus à se hisser dans le haut du panier », observe Oxfam dans un communiqué.

    « Les Pays-Bas ont créé un bon marché qui permet aux gens d’avoir suffisamment à manger. Les prix sont relativement bas et stables, et le type d’alimentation que les gens mangent est équilibré », a commenté Deborah Hardoon, chercheuse de l’ONG qui a analysé les données de ce rapport rédigé entre octobre et décembre 2013.

    Les 30 dernières places du classement sont occupées par des pays africains ainsi que par le Laos (112), le Bangladesh (102), le Pakistan (97) et l’Inde (96).

    « Une personne sur huit se couche le ventre vide chaque soir, alors que la production agricole mondiale suffirait à nourrir toute l’humanité », déplore l’organisation, plaidant pour une réforme urgente des systèmes de production et de distribution alimentaires.

    Pour établir son classement, Oxfam s’est basée sur les dernières données mises à sa disposition par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

    Extrait du classement mondial établi par Oxfam

    1. Pays-Bas
    2. France et Suisse
    4. Autriche, Belgique, Danemark et Suède
    8. Australie
    13. Royaume-Uni
    21. États-Unis
    25. Canada
    123. Angola et Éthiopie
    125. Tchad

    #Oxfam
    #FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture)
    #OMS (Organisation mondiale de la santé )
    #OIT (Organisation internationale du travail)
    #classement des pays où l’on mange le mieux

  • Centre d’actualités de l’ONU - L’augmentation marquée du cancer chez la femme dans le monde exige des réponses, exhorte l’OMS

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31664&Cr=cancer&Cr1=

    Les dernières données sur l’incidence, la mortalité et la prévalence du cancer dans le monde, publiées jeudi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), concluent à 14,1 millions de nouveaux cas de cancer en 2012, et à 8,2 millions de décès provoqués par cette maladie. En 2008, le nombre de cas de cancer était de 12,7 millions et celui de décès liés à cette maladie de 7,6 millions.

    Etablie par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS, la base de données GLOBOCAN 2012 fournit les estimations les plus récentes pour 28 types de cancers dans 184 pays.

    #santé #cancer

  • Centre d’actualités de l’ONU - L’OMS publie de nouvelles directives pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère chez l’enfant
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31593

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié mercredi de nouvelles directives thérapeutiques pour soigner près de 20 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans qui souffrent de malnutrition aiguë sévère dans le monde.

    L’OMS recommande notamment de donner aux enfants atteints de malnutrition aiguë sévère, mais qui ne souffrent pas de complications nécessitant une hospitalisation, des aliments énergétiques spéciaux et des antibiotiques pour prévenir les infections. Ils peuvent ainsi se rétablir à domicile, au sein de leur famille. L’agence spécifie également quel traitement leur administrer en cas d’infection par le VIH et comment traiter la malnutrition sévère chez les enfants âgés de moins de six mois.

    #enfants #malnutrition #santé signalé par @reka

  • Et sur le front des diverses grippes, quoi de neuf ?

    Plusieurs brèves resurgissent aux différents coins du monde.

    1. La #grippe_aviaire (la vraie, celle des oiseaux) au Mexique

    Sacrificarán a 720,000 aves por influenza aviar, Vanguardia | http://www.vanguardia.com.mx/sacrificarana720000avesporinfluenzaaviar-1484220.html

    A unas horas de que el Servicio Nacional de Sanidad, Inocuidad y Calidad Agroalimentaria (Senasica) confirmara la presencia del virus en al menos siete granjas de la empresa Bachoco, ubicadas en los municipios de Dolores Hidalgo y San Luis de la Paz de Guanajuato, el mandatario de la entidad detalló que el virus ya está controlado y se mantiene un cerco sanitario para evitar que éste se propague dentro y fuera de la región.

    On va abattre pas loin d’un million de poulet, mais « la situation est sous contrôle ». L’épidémie actuelle dans l’état de Guanajuato (au nord-ouest de Mexico) proviendrait de celle qui sévissait à la fin de 2012 dans celui voisin du Jalisco.

    2. mais aussi Grippe aviaire (#H5N1) au Brandebourg

    Teilentwarnung im Brandenburger Vogelgrippe-Fall, Reuters Deutschland | http://de.reuters.com/article/domesticNews/idDEBEE91F00920130216

    Berlin (Reuters) - Im Brandenburger Vogelgrippe-Fall hat das Bundeslandwirtschaftsministerium Teilentwarnung gegeben.

    Bei dem Vogelgrippe-Virus handele es sich zwar um den gefährlichen Typ H5N1, aber nicht um dessen hoch-ansteckende Variante, teilte Sprecher Holger Eichele in Berlin mit. Das für Tierseuchen zuständige Friedrich-Löffler-Institut habe nur eine weniger aggressive Variante nachgewiesen.

    Das Brandenburger Landesumweltministerium teilte mit, an diesem Samstag sollten alle Mastenten des Betriebes getötet und entsorgt werden. Im Umkreis von einem Kilometer um den Hof sei eine Sperrzone errichtet worden. Der Ursprung der Infektion sei weiterhin unklar.

    Des cas de grippe aviaire dans un élevage de canards. Ils vont être abattus et une zone d’exclusion a été mise en place autour de la ferme. L’origine est inconnue.

    Il s’agirait d’une variante peu contagieuse du H5N1.

    14500 canards abattus précise, sur cette même affaire, le journal autrichien DerStandard 14.500 Enten in Deutschland wegen Vogelgrippe geschlachtet | http://derstandard.at/1360681722708/14500-Enten-in-Deutschland-wegen-Vogelgrippe-geschlachtet

    3. Chez l’homme, un cas de #SRAS (ex-grippe #chiroptère) de retour en Grande-Bretagne

    Sras : l’appel à la vigilance mondiale de l’Oms | Pourquoi-Docteur ? NouvelObs | http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Sras--l-appel-a-la-vigilance-mondiale-de-l-Oms-2072.html

    Les autorités sanitaires britanniques ont annoncé en fin de semaine avoir détecté un nouveau cas proche du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) chez un habitant. Sa vie n’est pas en danger, ont-elles précisé, mais ce patient fait partie de la famille de deux autres patients diagnostiqués au cours de la semaine.

    Avec ce 12e cas de contamination dans le monde par ce coronavirus dont cinq morts, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a appelé à la vigilance internationale. L’Oms encourage tous les Etats membres à continuer de surveiller l’apparition de cas de Sras et d’examiner avec soin tout « symptôme inhabituel ». L’Organisation a recommandé de rechercher la présence éventuelle du nouveau coronavirus chez des patients présentant des pneumonies inexpliquées, ou qui souffrent de maladie respiratoire aiguë inexpliquée avec des complications et qui ne répond pas au traitement"

    Il s’agirait du nouveau #coronavirus détecté en septembre 2012 au Moyen-Orient et en Grande-Bretagne.

    4. Et en France, Le décès brutal d’un adolescent à Plappeville (banlieue de Metz) ne serait pas dû à la grippe.

    Metz : l’adolescent n’est pas mort de la grippe | Le Républicain Lorrain http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/02/16/l-adolescent-n-est-pas-mort-de-la-grippe

    Les premiers résultats de l’autopsie du Congolais, décédé brutalement mercredi matin, au Centre départemental de l’enfance (CDE) de Plappeville, ont été révélés hier (lire RL du 14/02). Grippé depuis deux jours avant le drame, l’adolescent de 17 ans ne serait pas mort des suites de ce virus.
    Hébergé depuis septembre dans le foyer messin, la victime souffrait apparemment de pathologies qui n’avaient pas encore été diagnostiquées. D’autres analyses sont en cours qui devraient confirmer ces résultats. Peu après son réveil, il s’était plaint de douleurs thoraciques, de difficultés respiratoires et d’une forte fièvre. Inconscient, il s’était soudainement effondré. En dépit des gestes prodigués par les secours, il n’avait pu être réanimé.

    Totalité de l’article.

    Le décès avait été signalé deux jours avant sous le titre : Décès brutal d’un adolescent grippé à Metz http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/02/14/deces-brutal-d-un-adolescent-grippe

    • Ceux-là m’avaient échappé.

      5. Trois cas (humains) de grippe aviaire au Cambodge dont 2 mortels.

      Cambodia reports sharp rise in bird-flu cases, Ottawa Citizen | http://www.ottawacitizen.com/health/Cambodia+reports+sharp+rise+bird+cases/7875944/story.html

      WHO and Cambodia’s health ministry announced that a 15-year old girl in a village in southeastern Takeo province and a 35-year-old man in central Kampong Speu province died after being hospitalized with H5N1, better known as bird flu. An eight-month-old boy in the capital, Phnom Penh, was treated and survived.

      Cambodia reported three cases last year, all fatal. Since 2005, it has recorded 21 cases, 19 of them fatal.

      D’après l’OMS #H5N1 a provoqué la mort de 360 personnes dans le monde depuis son apparition en 2003.

  • Une ancienne de Nestlé dénonce la gestion défaillante du groupe en matière de sécurité alimentaire
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/16/une-ancienne-sous-directrice-de-nestle-denonce-la-gestion-defaillante-du-gro

    Cette ancienne experte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), spécialiste des toxi-infections alimentaires, avait été engagée en 2000 au département quality management de Vevey. « J’étais curieuse de voir comment les directives émises par l’OMS ou par les autorités réglementaires étaient appliquées », explique-t-elle. Peu à peu, elle découvre « qu’à côté des impératifs de business, le facteur sécurité alimentaire a peu de poids ».