organization:le congrès

  • « Tiens bon, Ilhan Omar ! »
    Gidéon levy - 7 mars 2019 – Haaretz – Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/tiens-bon-ilhan-omar

    Peut-être que Mogadiscio sera une source d’espoir. Cette ville déchirée par la guerre a été le lieu de naissance de la femme la plus prometteuse du Congrès américain.

    Ilhan Omar n’est pas seulement l’une des deux premières femmes musulmanes à la Chambre des représentants, elle peut aussi annoncer un changement radical dans cette institution. « Le Hamas est entré dans la maison », a rapidement crié Roseanne Barr ; « Un jour noir pour Israël », a tweeté Donald Trump. Il n’est ni question du Hamas ni f’un jour noir, mais d’une lueur d’espoir sur Capitol Hill.

    Peut-être que, pour la première fois de l’histoire, quelqu’un osera dire la vérité au peuple américain, en encaissant des accusations cinglantes d’antisémitisme mais sans baisser la tête. Les chances que cela se produise ne sont pas grandes ; le moteur incontrôlable du lobby juif et des « amis » d’Israël fait déjà tout ce qui est en son pouvoir pour la piétiner.

    Le président a évoqué son retrait de la Commission des affaires étrangères du Sénat et le Congrès devait adopter une résolution, la deuxième en un mois, contre les « expressions antisémites », visant spécifiquement les déclarations de Omar.

    Quand les Américains et les Européens cesseront-ils de tourner en panique chaque fois que quelqu’un crie à « l’antisémitisme » ?

    Jusqu’à quand Israël et l’establishment juif réussiront-ils à exploiter l’antisémitisme (existant) comme un bouclier contre la critique ? Quand le monde osera-t-il distinguer entre la critique légitime d’une réalité illégitime et l’antisémitisme ? (...)

    traduction en français de cet article : https://seenthis.net/messages/765360

  • Espagne 1936 : l’espérance assassinée | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2017/11/10/espagne-1936-lesperance-assassinee

    Espagne 1936 : l’espérance assassinée

    10 novembre 2017 par Floréal

    J’ai écrit l’article ci-dessous pour le numéro 11 du magazine bimestriel « Rebelle[s] », qui vient de paraître. Chaque numéro de cette revue est consacré à un thème particulier, qui cette fois était « Quelles grandes espérances pour le monde ? ». Comme je n’en ai guère, j’ai préféré parler du passé.

    __________

    Récemment, un très intéressant documentaire réalisé par Tancrède Ramonet et plusieurs fois diffusé sur Arte et La Chaîne parlementaire est venu fort heureusement combattre l’ignorance quasi totale du « grand public » pour l’histoire d’un mouvement politique trop souvent passé sous silence ou caricaturé : l’anarchisme. Comme le montre ce documentaire, parmi les pays où ce courant de pensée et la mise en œuvre de ses propositions ont présenté quelque importance, c’est en Espagne que son influence aura été incontestablement la plus forte et la plus évidente. Pour le comprendre, il nous faut remonter dans le temps.

    Autoritaires contre antiautoritaires
    Si la naissance de l’Association internationale des travailleurs (AIT), plus connue sous le nom de Première Internationale, date bien du 28 septembre 1864, à l’issue d’un congrès ouvrier européen réuni au Saint-Martin’s Hall de Londres, l’idée de créer une telle organisation avait germé lors de précédentes rencontres entre syndicalistes anglais et français, parmi lesquels se distinguait Henri Tolain, un ciseleur sur bronze fortement imprégné, comme le monde de l’artisanat et le mouvement ouvrier français de l’époque, par les écrits de Proudhon.
    Très vite, des désaccords sur l’orientation à prendre vont miner la vie de cette jeune Internationale, au sujet notamment de l’attitude à observer vis-à-vis des partis politiques et des candidatures ouvrières aux élections. Les diverses sections de l’Internationale seront en effet partagées entre un courant autoritaire emmené par Karl Marx, prônant la participation au jeu politique, et un courant antiautoritaire hostile à cette participation. Jusque-là très marqué par la pensée de Proudhon, ce second courant le sera surtout, après la mort du « père de l’anarchie », par l’arrivée du révolutionnaire russe Mikhaïl Bakounine, dont l’influence se confondra avec l’apport incontestable du mutuellisme et du fédéralisme proudhoniens.
    Comme il l’avait clairement exprimé dans un courrier adressé à son compère Engels en juillet 1869, le très autoritaire Marx, mécontent de l’influence croissante de Bakounine, finira trois ans plus tard par « excommunier » ce dernier, et transférera à New York le siège du conseil général de l’Internationale qu’il dirigeait, signant par là même son arrêt de mort. Mais revenons-en à l’Espagne.

    Giuseppe Fanelli

    C’est en octobre 1868 que Bakounine confia à son ami Giuseppe Fanelli, ancien participant de la fameuse expédition des Mille au côté de Garibaldi, la mission de se rendre en Espagne afin d’y constituer des groupes de l’Internationale. Fanelli, devenu propagateur des thèses du socialisme libertaire après sa rencontre avec le révolutionnaire russe, se rendra ainsi à Madrid et à Barcelone. Là, durant quatre mois, Fanelli va se montrer d’une grande efficacité. A Madrid d’abord, il amènera les représentants des travailleurs de plusieurs corporations, parmi lesquels se distinguent le typographe Anselmo Lorenzo et le graveur sur métaux Tomás González Morago, à fonder un premier noyau de l’Internationale. A Barcelone, ensuite, il gagnera à sa cause le groupe sous l’impulsion duquel les sociétés ouvrières de la capitale catalane venaient de se fédérer. Ici, c’est un homme de grande valeur, Rafael Farga Pellicer, un typographe, qui jouera un rôle déterminant dans la création et le développement de l’Internationale, épaulé par des jeunes gens d’origine andalouse comme José García Viñas et Gaspar Sentiñon. Il convient de préciser que la très nette orientation antiautoritaire ou libertaire prise par les noyaux espagnols de l’Internationale devait beaucoup à l’immense discrédit de l’idée même d’action politique, dû aux trahisons répétées des dirigeants républicains. Cela facilita par là même la tâche de Fanelli, qui arrivait sur un terrain propice où, par ailleurs, les thèses de Proudhon circulaient déjà abondamment depuis que le républicain fédéraliste Francisco Pi y Margall avait traduit l’un de ses principaux ouvrages, Du principe fédératif.
    De son côté, Marx tentera de contrecarrer l’orientation anarchiste des internationalistes d’Espagne en y envoyant son gendre Paul Lafargue pour y être l’anti-Fanelli, mais sans grand succès. Le célèbre auteur du Droit à la paresse s’illustrera surtout très négativement en jouant un rôle de mouchard, livrant publiquement les noms des internationalistes bakouniniens, dès lors livrés à la répression.

    Vers la révolution sociale
    Ce mouvement ouvrier espagnol sous influence de l’« apolitisme » libertaire sera par la suite amené à plusieurs reprises à changer le nom de ses organisations et à s’habituer à survivre, au gré des interdictions, des procès, de l’exil forcé de ses principaux représentants, et des périodes de clandestinité auxquelles il fut contraint. Il parviendra néanmoins à se maintenir et à se renforcer jusqu’aux dates clés des 30, 31 octobre et 1er novembre 1910 où eut lieu, à Barcelone, le congrès constitutif de la Confédération nationale du travail (CNT), organisation née de la rencontre et d’un long compagnonnage entre anarchisme traditionnel et syndicalisme d’action directe, et appelée dès lors à jouer un rôle capital dans l’histoire de l’Espagne ouvrière. Au travers des alternances de légalité et de persécution, la CNT, dont les pôles principaux se trouvent en Catalogne, en Andalousie, au Levant et en Aragon, va dès lors prendre la tête du combat social, reléguant au second plan l’Union générale des travailleurs (UGT), l’autre grande centrale syndicale liée au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Comptant un peu plus de 500 000 adhérents représentés lors de son congrès de Madrid en 1919, la CNT passera à plus d’un million de membres à la veille du coup d’Etat franquiste de juillet 1936.
    Il faut également insister sur le fait que la CNT était loin de représenter une simple organisation syndicale au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Dans une Espagne peu industrialisée où l’enseignement n’était pas obligatoire, nombre de ses militants de valeur œuvreront en permanence dans le domaine éducatif et ce qui concourt à enrichir l’individu sur les plans éthique et intellectuel. Ils obéissaient ainsi à un précepte hautement libertaire en milieu ouvrier, qui refuse de ne voir dans l’individu qu’un être défini par son emploi et uniquement destiné au travail. C’est ainsi que la CNT et la Fédération anarchiste ibérique (FAI), née en 1927, favorisèrent l’essor d’une presse d’excellente qualité largement répandue, faisant paraître trente-six quotidiens et de multiples hebdomadaires et revues, et mirent sur pied des imprimeries lui ayant permis d’éditer des milliers de livres, des athénées, et une large infrastructure de locaux où trônait l’indispensable bibliothèque.
    Lorsque éclate le soulèvement des militaires félons emmenés par le général Franco, ce sont principalement ces milliers de militants aguerris de la CNT et de la FAI qui les mettront en échec dans les zones où ces deux organisations étaient prédominantes. Fidèles à une finalité maintes fois réaffirmée en congrès d’instaurer le communisme libertaire, ces organisations intimement liées vont alors profiter de leur vigoureuse riposte et de leur victoire en certaines régions pour enclencher une vaste révolution sociale d’inspiration libertaire. C’est ainsi qu’en Catalogne comme en Aragon, au Levant et en certaines zones d’Andalousie, une collectivisation réelle des industries et des terres agricoles fut mise en œuvre, réelle car sans tutelle partidaire ou étatiste.

    Le grand mensonge stalinien
    Si l’on comprend aisément que le franquisme, épaulé par les fascismes allemand et italien, ait voulu en finir avec l’anarchisme espagnol et son influence, les militants de la CNT-FAI auront aussi très vite à combattre, dans le camp dit républicain, cet autre ennemi totalitaire que représentait le Parti communiste espagnol (PCE). La possibilité de voir naître un socialisme authentique va en effet représenter pour les staliniens une menace beaucoup plus redoutable que le triomphe du fascisme. Ils vont s’appliquer dès lors à torpiller une expérience révolutionnaire unique et à massacrer ses protagonistes, comme ce fut le cas auparavant dans la Russie révolutionnaire. Le 17 décembre 1936, cinq mois seulement après le déclenchement du coup d’Etat fasciste, La Pravda annonçait en termes très clairs le programme des communistes espagnols aidés par d’innombrables « conseillers » soviétiques : « En Catalogne, l’élimination des trotskistes et des anarcho-syndicalistes a déjà commencé ; elle sera conduite avec la même énergie qu’en URSS. » C’est ainsi qu’entre la destruction des collectivités agricoles de Catalogne et d’Aragon, opérée par les troupes du sinistre Enrique Lister spécialement détachées du front de guerre pour cette tâche, les multiples enlèvements et assassinats de militants anarchistes ou membres du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) coupables de dissidence « trotskiste », qualificatif qui valait en ces temps-là condamnation à mort, la tentative stalinienne de « coup d’Etat » de mai 1937, le permanent chantage à la fourniture d’armements opéré par Moscou et autres infamies, tout sera mis en œuvre par les communistes pour faire échouer une révolution authentique, favorisant par là même la victoire définitive du fascisme espagnol.
    Si les erreurs commises par les représentants du mouvement libertaire ne sont bien sûr pas à dissimuler dans cette tragédie, le sabotage en règle mené de 1936 à 1939 par les staliniens et la longue nuit noire qui s’abattit sur l’Espagne après la défaite des « républicains » allaient signifier la fin du seul espoir véritable nourri par les anarchistes du monde entier de voir leur idéal prendre forme. La « grande espérance » des gens humbles et exploités d’en finir avec une société inique s’envolait et devait dès lors laisser place au cauchemar d’un communisme autoritaire prétendument libérateur qui, partout où il s’est imposé, mena systématiquement à l’exil, à l’emprisonnement et à l’élimination physique de ses adversaires ou alliés d’un moment, ainsi qu’à la privation des plus élémentaires libertés.
    L’auteur du magnifique Hommage à la Catalogne, George Orwell, acteur de cette guerre civile espagnole, cible des staliniens pendant comme après ce conflit, et surtout témoin incontournable du grand mensonge stalinien, devait par la suite, s’adressant à son ami Arthur Koestler, affirmer que « l’Histoire s’est arrêtée en 1936 ». Tous deux savaient parfaitement de quoi ils parlaient.

    __________

    Quelques lectures pour approfondir le sujet :
    Hommage à la Catalogne, de George Orwell.
    La révolution espagnole, de Burnett Bolloten.
    Révolution et contre-révolution en Catalogne, de Carlos Semprun-Maura.
    Espagne libertaire, de Gaston Leval.
    * La CNT dans la révolution espagnole, de José Peirats.
    Tous ces titres sont disponibles à la librairie Publico, 145, rue Amelot, 75011 Paris.

  • Yémen : les enjeux d’une guerre occultée
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/07/31/yemen-les-enjeux-d-une-guerre-occultee_5166873_3218.html

    La guerre au Yémen (1/5). Le pays est l’un des théâtres de la lutte d’influence entre l’Arabie saoudite et l’Iran, mais le conflit révèle d’autres fractures.
    Par Jean-Philippe Rémy (Aden, envoyé spécial)

    Plus de 10 000 morts, dont la moitié sont des civils ; des bombardements qui touchent aussi bien des écoles et des musées que des camps militaires ; une dizaine de pays impliqués, du Moyen-Orient à l’Afrique ; une épidémie de choléra qui atteint plus de 300 000 personnes : la guerre entamée en 2015 au Yémen est un conflit dévastateur, et il se déroule pratiquement sans témoin extérieur.

    Plus de deux ans après son déclenchement, le Yémen est coupé en deux. Il y a une forme de gouvernement au Nord, à Sanaa, mêlant des responsables de la rébellion houthiste et les fidèles de l’ex-président Ali Abdallah Saleh. Dans le Sud, à Aden, siège un autre gouvernement, reconnu, celui-ci, par la communauté internationale et soutenu par une coalition d’une dizaine de pays dirigée par l’Arabe saoudite. Les deux camps qui s’affrontent au Yémen ont tout mis en œuvre pour empêcher les journalistes de s’y rendre. C’est, pour l’heure, leur seule réussite.

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    • Plus de 10 000 morts, dont la moitié sont des civils ; des bombardements qui touchent aussi bien des écoles et des musées que des camps militaires ; une dizaine de pays impliqués, du Moyen-Orient à l’Afrique ; une épidémie de choléra qui atteint plus de 300 000 personnes : la guerre entamée en 2015 au Yémen est un conflit dévastateur, et il se déroule pratiquement sans témoin extérieur.

      Plus de deux ans après son déclenchement, le Yémen est coupé en deux. Il y a une forme de gouvernement au Nord, à Sanaa, mêlant des responsables de la rébellion houthiste et les fidèles de l’ex-président Ali Abdallah Saleh. Dans le Sud, à Aden, siège un autre gouvernement, reconnu, celui-ci, par la communauté internationale et soutenu par une coalition d’une dizaine de pays dirigée par l’Arabe saoudite. Les deux camps qui s’affrontent au Yémen ont tout mis en œuvre pour empêcher les journalistes de s’y rendre. C’est, pour l’heure, leur seule réussite.

      Or les enjeux sont importants. Le Yémen est un des théâtres de la féroce lutte d’influence entre l’Arabie saoudite et l’Iran, qui se joue aussi en Syrie ou en Irak. Mais la guerre agit aussi comme le révélateur d’autres fractures, notamment celle entre le nord et le sud du pays. Alors que le conflit semble enlisé et que la situation humanitaire devient intenable, le Yémen semble menacé de destruction massive. Dans ce contexte, les djihadistes, à commencer par Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA), tapis en embuscade, voient des opportunités à saisir.

      Quelles sont les racines du conflit ?

      Il revient à quelques fonctionnaires du Fonds monétaire international (FMI) d’avoir, involontairement, allumé l’étincelle d’une situation qui n’attendait que d’exploser. En 2014, sous pression de l’institution financière, le pouvoir de l’époque – avec à sa tête le président Abd Rabo Mansour Hadi – annonce la suppression de subventions sur les produits pétroliers. Les manifestations s’étendent, notamment à la capitale, Sanaa, et fragilisent le pouvoir. Les rebelles houthistes, au nord du pays, en profitent pour mener une opération de conquête partielle de Sanaa. Dirigé par Abdel Malik Al-Houthi, ce mouvement se réclame du zaïdisme, une branche minoritaire du chiisme, qui a été le socle de l’imamat, le régime politique à la tête du Yémen, du IXe siècle jusqu’en 1962 et l’avènement de la République.

      Le renouveau zaïdite des houthistes est une réaction à la montée en puissance du salafisme sunnite dans le Nord, encouragée par l’Arabie saoudite. De 2004 à 2010, les houthistes ont été en rébellion ouverte contre le pouvoir central du président Ali Abdallah Saleh – pourtant lui-même zaïdite. Frontalier de l’Arabie saoudite, le « pays » houthiste, dont la ville de Saada est la « capitale », a été ravagé par les campagnes successives de l’armée yéménite, appuyée dès les années 2000 par l’aviation saoudienne.

      Ali Abdallah Saleh, pour sa part, n’a pas résisté au « printemps yéménite » de 2011. Son pouvoir déliquescent, miné par une corruption vertigineuse, a été balayé par les manifestations… et l’aide de l’Arabie saoudite, qui l’a poussé vers la sortie. Son vice-président, Abd Rabo Mansour Hadi, lui a alors succédé. Mais l’ex-chef de l’Etat avait conservé des stocks d’armes, beaucoup d’argent et la loyauté des troupes d’élite de l’armée. Une alliance va donc alors être nouée avec ses ennemis d’hier, les houthistes, pour repartir à l’assaut du pouvoir. En deux temps, septembre 2014 puis janvier 2015, les nouveaux alliés prennent le contrôle de la capitale, Sanaa, sans coup férir. La guerre peut commencer.

      Abd Rabo Mansour Hadi, placé en résidence surveillée, parvient à s’enfuir et à gagner Aden, dans le Sud. Les houthistes – dont la branche politique s’intitule Ansar Allah – et les forces pro-Saleh – réunies dans son parti, le Congrès populaire général (CPG) – se lancent alors à l’assaut du reste du pays. Pour l’Arabie saoudite, c’est la confirmation de la tentative masquée de l’Iran de prendre le contrôle du Yémen par l’intermédiaire de ses alliés supposés, les houthistes, d’obédience chiite eux aussi.

      Dans la nuit du 25 au 26 mars 2015, alors que les forces de l’alliance houthistes-CPG sont entrées dans Aden, une coalition pro-saoudienne de neuf pays entre en action et commence ses frappes aériennes. Cette coalition va déployer des navires pour empêcher le ravitaillement de ses ennemis par la mer, mais aussi des soldats au sol, bien qu’en nombre limité, pour participer à la reconquête. Deux ans plus tard, Aden est libérée, mais la guerre est enlisée.


      Panneau à l’éfigie du Président Abdrabbo Mansour Hadi, le 17 juin à Aden.

      Est-ce une guerre entre chiites et sunnites ?

      Au départ, ce n’est pas le cas. Les houthistes n’ont pas de revendications fondées sur des différences entre chiites et sunnites (de rite majoritairement chaféite, au Yémen). Les populations zaïdites représentent un tiers environ des Yéménites et, même si techniquement elles appartiennent au chiisme, leur culte diffère considérablement de celui pratiqué en Iran. Sur le plan politique, les houthistes ont repris le slogan iranien : « Dieu est grand ! Mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! Que la malédiction s’abatte sur les juifs ! L’islam vaincra ! », mais ils ne sont pas des satellites iraniens comme le Hezbollah libanais.

      De plus, la guerre des houthistes ne s’est pas menée sur la base d’un appui iranien. Les armes, même lourdes, se trouvent facilement en vente libre dans le nord du Yémen. Surtout, les houthistes ont pu compter sur les stocks constitués par Ali Abdallah Saleh, qui dispose d’un important réseau d’alliances tribales comme politiques, et sur les unités de l’armée qui les ont rejoints, jusque dans Aden. Un rapport du panel d’experts de l’ONU estimait en 2016 que le « gouvernement légitime pourrait avoir perdu le contrôle de plus de 68 % des stocks nationaux [d’armes] pendant le conflit ». Les mêmes experts ont mené l’enquête sur les trafics d’armes iraniennes à destination des houthistes et n’ont pas décelé de transferts d’importance, hormis dans certains secteurs spécialisés (missiles, drones). Ces armes ont été apportées en contrebande, par voie maritime ou depuis le sultanat d’Oman. Or, ces deux voies semblent s’être taries courant 2017, selon une source au sein du groupe d’experts.

      A mesure que le conflit s’éternise, l’opposition entre chiites et sunnites, telle que l’envisage l’Arabie saoudite, pourrait s’aggraver. Mais, au-delà, le conflit a fait resurgir d’autres questions complexes comme celle de l’unité du pays. Le sud du Yémen a, en effet, été indépendant de 1967 à 1990.

      Des crimes de guerre sont-ils commis ?

      Ils ont été commis par les deux camps. Il y a, d’abord, les victimes civiles, qui constituent environ 60 % des morts, et cela indique le type de guerre qui se mène au Yémen : la coalition bombarde un grand nombre de bâtiments, considérés comme des stocks d’armes potentiels. Les écoles, dans ce cadre, ont beaucoup été visées. Les houthistes affirment que près de 2 500 écoles dans le Nord auraient été touchées. Des immeubles dans des villes classées au Patrimoine mondial de l’Unesco, comme la vieille ville de Sanaa, ont aussi été ciblés. Des trésors archéologiques ont été détruits par des bombardements de la coalition, notamment dans des musées. De plus, le recours à des sous-munitions par la coalition a été avéré.

      Symétriquement, les houthistes minent systématiquement les zones dont ils se retirent, notamment la ville de Taëz. Ils ont aussi organisé des tueries à l’aveugle dans des quartiers des zones « ennemies » en usant de leur artillerie ou en déployant des snipers chargés d’abattre les civils.

      La guerre du Yémen est-elle impossible à gagner ?

      Après une phase de mouvements – la ruée vers le Sud de l’alliance houthistes-CPG, suivie de la bataille d’Aden, qui s’est soldée par sa défaite et un début de repli –, le conflit s’est enlisé, à de rares exceptions près. La coalition et ses alliés yéménites ne parviennent pas à prendre pied dans les massifs montagneux. Ils sont bloqués sur les contreforts, notamment dans la région de Marib, et ont échoué, pour le moment, à s’allier avec des tribus qui leur permettraient d’avancer.
      En janvier 2017, une offensive a été lancée par la coalition pour conquérir les ports de la mer Rouge. Pour l’Arabie saoudite, il s’agissait de contrer une menace potentielle iranienne sur le trafic commercial (et militaire) passant par l’une des plus grandes routes maritimes de la planète, le détroit de Bab Al-Mandab. L’autre nation-clé de la coalition, les Emirats arabes unis, cherche à se constituer une zone d’influence dans la partie sud du Yémen, quitte à soutenir les mouvements séparatistes locaux. A terme, l’Arabie et les Emirats risquent donc de se trouver en contradiction sur le dossier yéménite.

      Les pays membres de la coalition sont, du reste, de moins en moins convaincus par la guerre au Yémen. Bahreïn a ordonné le retrait. Les Saoudiens se sont massivement retirés. Les Emirats, les plus présents, comptent sur des mercenaires ou des soldats soudanais (notamment des unités irrégulières ayant mis à feu et à sang le Darfour), pour les protéger. « Ni l’Arabie saoudite, ni les Emirats ne parviendront à instaurer des sphères d’influence durables au Yémen, estime Michael Horton, analyste à la fondation Jamestown, un institut de recherche basé à Washington. Dans ce pays, la politique est un sport de combat sanglant dont les étrangers comprennent rarement toutes les règles et dans lequel ils ne parviennent jamais à l’emporter. »

  • Le Washington Post promeut scandaleusement une liste noire maccarthyste fournie par un nouveau groupe obscur, par Glenn Greenwald ( The Intercept )

    http://www.les-crises.fr/le-washington-post-promeut-scandaleusement-une-liste-noire-maccarthyste-f

    Le Washington Post de jeudi dernier a fait la promotion des revendications d’une nouvelle organisation obscure qui salit des dizaines de sites d’actualités américains qui critiquent la politique étrangère des États-Unis comme étant des « colporteurs de la propagande russe ». L’article du journaliste Craig Timberg – intitulé “Les experts affirment que la propagande russe aide la diffusion des “nouvelles fausses” pendant l’élection” – cite un rapport d’un site internet anonyme appelé PropOrNot, qui affirme que des millions d’américains ont été trompés cette année par une énorme “campagne de désinformation” russe.

    Selon ce groupe, la liste des sites propageant la désinformation russe inclue WikiLeaks et le “Drudge Report”, ainsi que les sites internet plutôt de gauche qui ont critiqué Clinton comme par exemple “Truthout”, “Black agenda report”, “Truthdig” et “Naked capitalism”, mais également les publications libertariennes comme “Antiwar.com” et le “Ron Paul Institute”.

    Un des exemples les plus flagrants est l’inclusion de Naked Capitalism, le site de gauche le plus respecté dirigé par le critique de Wall Street Yves Smith. Ce site a été nommé par le Times Magazine un des 25 meilleurs blogs sur la finance en 2011 et par Wired Magazine comme un site essentiel à suivre sur la finance, et Smith a été présenté en tant qu’invité dans des émissions comme le PBS show de Bill Moyers. Et ce groupe de lâches anonymes, artistes en diffamation, sont promus par le Washington Post, et les a mis sur la liste noire de la désinformation russe.

    Ce que le Post oublie de mentionner dans son rapport est que Watts, un de spécialistes sur lesquels il s’appuie pour ses affirmations, a travaillé avant comme agent spécial pour la Joint Terrorism Task Force (équipe renforcée antiterroriste), et comme officier exécutif de la Military Academy’s Combating Terrorism Center (Académie militaire et Centre de combat anti-terorristes) des USA. Comme Ingram de Fortune écrivit sur le groupe, c’est un “think tank conservateur financé et animé par les partisans de la Guerre froide entre la Russie et les États-Unis.”

    PropOrNot n’est en aucune façon un observateur neutre. Il appelle activement le Congrès et la Maison-Blanche à travailler avec “nos alliés européens pour déconnecté la Russie du système de transaction financier SWIFT, à effet immédiat et pour une année entière, comme réponse appropriée à la manipulation des élections par les Russes.”

    En d’autres termes, ce groupe de lâches qui black-liste – experts potentiels dans les pages du Washington Post- milite activement pour les gouvernements occidentaux et poussent à prendre des mesures punitives contre le gouvernement russe, et parle et conspue depuis une structure extrêmement idéologique que le Post cache à ses lecteurs.

  • De JASTA au (No-)First-Strike
    http://www.dedefensa.org/article/de-jasta-au-no-first-strike

    De JASTA au (No-)First-Strike

    Quoique moribonde avec un président lame-duck comme le veut la tradition, l’administration Obama ne manque pas d’activités tandis que se poursuivent la campagne électorale et diverses polémiques délicates comme le quasi-conflit entre le directeur du FBI et le Congrès à propos de l’emailgate de Hillary Clinton. Pour ce qu’il en des nouvelles les plus pressantes et les plus importantes, on mettra ensemble celles qui illustrent la puissance des oppositions en cours entre les diverses forces politiques dans une période qui devrait normalement voir se manifester au contraire une sorte de paralysie de l’activisme politique avec la seule activité concentrée autour de la campagne présidentielle. Dans les deux cas, on retrouve la marque du puissant désordre (hyperdésordre) qui (...)

  • Tempête à la #CIA, accusée d’avoir espionné le Congrès américain
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201403/11/01-4746651-tempete-a-la-cia-accusee-davoir-espionne-le-congres-americain.ph

    Les accusations ont déclenché une bagarre publique rare entre la CIA et le Congrès, le directeur de l’agence d’espionnage John Brennan niant avoir cherché à faire obstacle à l’enquête du Sénat, sans toutefois commenter les faits en détail.

    « Nous n’essayions pas de bloquer quoi que ce soit », a déclaré John Brennan lors d’un événement organisé par le Council on Foreign Relations. « La CIA n’espionnait pas, d’aucune façon, la commission du Renseignement ».

    Les rumeurs de presse s’amplifiaient depuis plusieurs jours sur la surveillance supposée par l’agence de renseignement d’ordinateurs utilisés par des enquêteurs de cette commission.

    L’objet de leur enquête, conduite de 2009 à 2012, était brûlant : les techniques d’interrogatoire musclé employées par la CIA entre 2002 et 2006, sous le mandat de George W. Bush, et notamment la simulation de noyade.

    Mardi, Dianne Feinstein, présidente de la commission et à ce titre l’une des personnes les plus puissantes du Congrès, a non seulement confirmé certaines de ces allégations, mais accusé la CIA d’avoir supprimé des documents compromettants en accédant sans autorisation aux ordinateurs des collaborateurs parlementaires.

    « Je suis très inquiète, la fouille de la CIA pourrait bien avoir violé le principe de séparation des pouvoirs incarné dans la Constitution américaine, y compris la liberté d’expression et de débat », a-t-elle déclaré lors d’une déclaration fracassante et minutieusement détaillée de plus de 30 minutes.

    Selon elle, la CIA pourrait avoir aussi violé un décret datant de 1981 qui interdit à l’agence de mener des opérations de surveillance sur le territoire américain. L’affaire a été transmise au département de la Justice, a-t-elle révélé.

    Parallèlement, la CIA accuse la commission d’avoir rapporté illégalement dans les bureaux du Sénat des documents confidentiels, et a aussi référé l’affaire à la justice - une tentative d’intimidation, selon Dianne Feinstein.

    (...)

    Les révélations ont aussi fait réagir Edward #Snowden, l’homme à l’origine des fuites historiques sur un autre pan de l’appareil de surveillance américain, la National Security Agency (NSA).

    Évoquant un « effet Merkel », il a critiqué Dianne Feinstein qui « se fiche que les droits de millions de citoyens ordinaires soient violés par nos espions, mais tout d’un coup cela devient un scandale quand un élu découvre que la même chose lui arrive », a-t-il déclaré à la chaîne américaine NBC News.

    #Etats-Unis

  • Etats Unis : Le gaz de schiste américain appelé à la rescousse pour affaiblir Poutine « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/03/11/etats-unis-le-gaz-de-schiste-americain-appele-a-la-rescousse-pour-affa
    https://pbs.twimg.com/media/BiY9V_zCEAAlewL.jpg:large

    Depuis quelques années, les Etats-Unis connaissent un boom énergétique grâce au pétrole et au gaz de schiste. Le phénomène inspire Washington. La semaine dernière, plusieurs élus ont exhorté le Congrès et la Maison-Blanche à faire sauter un verrou pour autoriser l’exportation vers l’Europe du gaz dont elle a besoin. Dans une tribune publiée vendredi dans le Wall Street Journal, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, se dit partisan de cette nouvelle stratégie visant à réduire la dépendance énergétique européenne (30%) de Moscou et à affaiblir ainsi le levier du Kremlin : « L’Amérique a non seulement le droit de développer et de commercialiser ses ressources naturelles. Au vu des dangers croissants, elle en a l’obligation. »

    A l’échelle des Etats-Unis, ce serait une petite révolution. Le pays fait l’objet d’un quasi-embargo sur ses exportations d’hydrocarbures en raison d’une loi en vigueur depuis la crise pétrolière des années 1970. Il peut exporter ses carburants fossiles au Mexique, au Canada et dans quelques pays ayant conclu un accord de libre-échange avec Washington. L’Europe n’en fait pas partie. Or, si la Russie demeure le plus grand exportateur de gaz naturel avec son champion national Gazprom, l’Amérique est récemment devenue le premier producteur mondial grâce aux techniques de fracturation hydraulique. Elle pourrait devenir un exportateur net d’ici à 2020.

    C’est le Département d’Etat et plus précisément Hillary Clinton qui sont à l’origine de cette ébauche de nouvelle stratégie. En 2011, l’ex-patronne de la diplomatie américaine a créé, quand elle était encore en fonction, le Bureau des ressources énergétiques dirigé par un ancien ambassadeur américain en Ukraine, Carlos Pascual. Le bureau en question aide non seulement l’Europe à parachever sa carte énergétique, mais aussi à exploiter ses propres ressources. Il est prêt à jouer les intermédiaires entre les Européens et les sociétés pétrolières (américaines). Halliburton aide déjà la Pologne à exploiter ses gaz de schiste.

    Si le secrétaire à l’Energie Ernest Moniz se dit disposé à réfléchir à ce tournant stratégique, le président Barack Obama, qu’on dit toujours réticent à développer les énergies fossiles, n’a pas pris position. Mais les politiques énergétiques étant comme de grands pétroliers, il faut du temps pour les infléchir. La seule installation de liquéfaction du gaz dont disposent les Etats-Unis, sur la péninsule Kenai en Alaska, a été fermée. Le premier terminal de gaz liquéfié (LNG), le Cheniere Energy’s Sabine Pass en Louisiane, ne sera opérationnel qu’à partir de 2015. Le Département de l’énergie est aussi sommé d’accélérer l’octroi de licences pour produire du LNG. Sur 21 candidatures, il n’a attribué que six licences pour des projets de plusieurs milliards de dollars. L’American Petroleum Institute fait pression. Pour le lobby, ce n’est pas tant le développement d’une nouvelle arme stratégique qui l’intéresse, mais la perspective de juteux profits. Le prix du gaz est deux fois plus élevé en Europe.

    L’autre écueil d’importance pour développer cette arme énergétique contre la Russie de Vladimir Poutine, ce sont les Etats-Unis eux-mêmes. Ils devront faire des choix drastiques. Le boom provoqué par la fracturation hydraulique a fait baisser considérablement le prix du gaz au point de faire revenir sur sol américain des sociétés qui avaient délocalisé. Des entreprises grandes consommatrices d’énergie mettent en garde contre une hausse des prix du gaz. De plus, les investissements dans les terminaux de LNG étant très onéreux, le choix d’exporter massivement doit être une stratégie à long terme. Or rien ne dit aujourd’hui que les gaz de schiste seront toujours aussi abondants dans trente ou quarante ans. Les plus sceptiques ajoutent que même si le gouvernement ouvre les portes à l’exportation, les sociétés d’exportation sont libres de vendre leur gaz où elles veulent. En Asie par exemple, où le prix est quatre fois plus élevé qu’en Amérique. L’arme contre Poutine serait alors toute relative.

    Les milieux environnementaux soulèvent enfin une autre controverse. Ils jugent que les exportations à marche forcée risquent de porter atteinte à la lutte contre le changement climatique. Le prix du gaz va augmenter et rendre l’usage du charbon, beaucoup plus polluant, à nouveau compétitif pour les centrales électriques.

    Au Capitole, les républicains, eux, sont persuadés que Barack Obama n’a qu’à signer un décret présidentiel pour lancer le processus.

    Le premier ministre polonais Donald Tusk a affirmé lundi, à deux jours d’une visite d’Angela Merkel à Varsovie, que « la dépendance de l’Allemagne au gaz russe peut limiter réellement la souveraineté de l’Europe ». (AFP)

    #Etats-Unis
    #gaz-de-schiste
    #Vladimir-Poutine
    #Obama

  • L’EZLN et le Congrès national indigène du Mexique solidaires de la Tribu Yaqui

    http://www.lavoiedujaguar.net/L-EZLN-et-le-Congres-national

    Depuis les montagnes du Sud-Est mexicain, en territoire rebelle zapatiste, nous émettons notre parole conjointe en tant que peuples, nations et tribus indigènes qui ensemble formons le Congrès national indigène ; à travers cette parole, nous envoyons un salut fraternel de force et de solidarité aux membres de la Tribu Yaqui, à leur gouvernement et à leur Garde traditionnelle, en espérant qu’ils aillent tous bien.

    Nous saluons la mobilisation historique de la Tribu Yaqui pour la défense de son existence et de son territoire, qui dans les quarante derniers jours s’est manifestée par l’établissement d’un campement de résistance autour de la Route internationale à Vícam, premier chef-lieu de la Tribu Yaqui, face au vol de l’eau que le mauvais gouvernement prétend concrétiser par l’aqueduc Indépendance. Celui-ci affecte non seulement les Yaquis, mais tout le sud du Sonora. (...)

  • Les Ouïgours à Paris
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-04-22-Ouigours

    Le premier congrès des femmes ouïgoures se tient jusqu’au 23 avril à Paris — une ville symbole de liberté, selon l’expression de Mme Rabiye Kadeer qui dirige le Congrès mondial des Ouïgours, association regroupant les Ouïgours en exil. Beaucoup ont dû fuir la province du Xinjiang, en raison de la (...) / #Asie, #Chine, #Identité_culturelle, #Minorité_nationale, #Droits_des_minorités - La valise (...)

    #La_valise_diplomatique

  • Canards sans tête | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/HALIMI/47161

    Les sommets de dirigeants européens se suivent et échouent ; la Maison Blanche et le Congrès se querellent sans résultat. « Les marchés » l’ont compris, et traitent dorénavant les élus comme des canards sans tête, simples jouets des forces qu’ils ont eux-mêmes enfantées et qu’ils ne savent plus maîtriser. / (...) / #Allemagne, États-Unis, #Europe, #France, #Banque, #Dette, Économie, Élections, #Finance, #Spéculation, Crise économique, Crise financière, Crise monétaire - 2012/01

    #États-Unis #Économie #Élections #Crise_économique #Crise_financière #Crise_monétaire #2012/01

  • Canards sans tête | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/HALIMI/47161

    Les sommets de dirigeants européens se suivent et échouent ; la Maison Blanche et le Congrès se querellent sans résultat. « Les marchés » l’ont compris, et traitent dorénavant les élus comme des canards sans tête, simples jouets des forces qu’ils ont eux-mêmes enfantées et qu’ils ne savent plus maîtriser. / (...) / #Allemagne, États-Unis, #Europe, #France, #Banque, #Dette, Économie, Élections, #Finance, #Spéculation, Crise économique, Crise financière, Crise monétaire - 2012/01

    #États-Unis #Économie #Élections #Crise_économique #Crise_financière #Crise_monétaire #2012/01