organization:le département

  • Corruption : une enquête ouverte contre les pratiques commerciales de Microsoft en Hongrie
    https://www.zdnet.fr/actualites/corruption-une-enquete-ouverte-contre-les-pratiques-commerciales-de-microsoft-

    Les autorités américaines enquêtent sur une affaire de corruption liée à la vente de logiciels de la suite Office à des administrations hongroises, via des sociétés tierces. Est-ce que Microsoft est au cœur d’un système de pots de vin sur la vente de logiciels comme Word ou Excel à des administrations hongroises ? C’est ce que cherchent à savoir le département américain de la Justice et la Securities and Exchange Commission, qui régule et contrôle les marchés financiers. Selon le Wall Street Journal, (...)

    #Microsoft #corruption

  • Suisse : Les syndicats refusent le dialogue avec le Conseil fédéral sur l’UE ats/hend - 8 Aout 2017 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9763932-les-syndicats-refusent-le-dialogue-avec-le-conseil-federal-sur-l-ue.html

    L’Union syndicale suisse (USS) boycottera la consultation sur les mesures d’accompagnement avec l’Union européenne (UE) menées par le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann auprès des cantons et des partenaires sociaux.
    Alors qu’en juillet, le Conseil fédéral a réaffirmé qu’il ne céderait pas sur les lignes rouges qu’il s’est données, le mandat fixé par le Département fédéral de l’économie (DEFR) contredit toutes les décisions prises à ce jour, ont indiqué mercredi les dirigeants de l’USS.

    Le DEFR veut que la discussion débouche sur un aménagement des mesures d’accompagnement sous une forme acceptée par l’UE. Il veut aussi accorder à la Commission européenne et à la Cour européenne de justice des compétences qui leur permettront d’accentuer la pression sur les salaires en Suisse, selon l’organisation syndicale.

    L’USS utilisera tous les moyens appropriés pour éviter le démantèlement de la protection des salaires, a-t-elle affirmé. Elle pourra aller jusqu’au référendum pour que la Suisse protège ses salaires de manière autonome.

    Libre circulation, point d’achoppement
    Les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes sont le principal point d’achoppement des négociations sur un accord-cadre entre la Suisse et l’UE. Les Européens s’insurgent surtout contre la règle dite des huit jours qui oblige les entreprises européennes à annoncer une semaine à l’avance leurs missions en Suisse et à s’acquitter d’une caution.

    Ils souhaitent que Berne les abandonne au profit de la nouvelle directive européenne sur les travailleurs détachés. Bruxelles a déjà imposé à l’Autriche et au Luxembourg de renoncer à une partie de leurs mesures de protection des salaires.

    Pour l’USS, la question dépasse cependant la règle des huit jours. Elle est convaincue que le DEFR veut aussi remettre en cause la protection des salaires garantie par les conventions collectives de travail. En Suisse, on doit verser des salaires suisses, a-t-elle rappelé.

    Discussions sur la protection des salaires
    Le Conseil fédéral a décidé au début du mois de juillet de consulter les cantons et les partenaires sociaux. Il a donné mandat au Département de l’économie d’organiser les discussions en collaboration avec le Département des affaires étrangères et celui de justice et police.

    Dans un entretien publié à la mi-juillet, le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann a affirmé que la durée des huit jours n’était pas importante, préférant mettre l’accent sur la protection des salaires.

    Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a annoncé de son côté qu’il était prêt à discuter sur la garantie de la protection des travailleurs.

    #Boycott #Syndicats #ue #union_européenne #Salaires #travailleurs_détachés #conventions_collectives #conditions_de_travail

  • Publier le rapport sur la P-26 est une « bonne idée » pour Pierre Cornu RTS - Romaine Morard - 26 Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/suisse/9521604-publier-le-rapport-sur-la-p-26-est-une-bonne-idee-pour-pierre-cornu.html

    Le rapport rédigé en 1991 par le juge Pierre Cornu sur l’armée secrète #P-26 a été rendu public mercredi par le Conseil fédéral « dans un souci de transparence ». Son auteur revient sur la genèse de son travail.

    Le Conseil fédéral a choisi de publier les 115 pages du texte près de 30 ans après sa rédaction, expliquant que « rien ne s’oppose à sa publication » et ajoutant qu’il le fait « dans un souci de transparence ».
    Cette enquête devait faire la lumière sur la P-26, cette armée secrète, créée en 1979 sans l’aval du Parlement, pour organiser une résistance en Suisse en cas d’invasion soviétique.

    Classifié « secret » jusqu’en 2041
    Le gouvernement avait refusé de publier ce document dans les années 1990. Classifié « secret » pendant un demi-siècle, il aurait pu rester confidentiel jusqu’en 2041. Déjà expurgé à l’époque de son contenu le plus sensible, il a encore été anonymisé ces dernières semaines. Le Conseil fédéral justifie cette décision par le fait que certains témoins cités par le juge Cornu sont encore en vie.

    La publication de cette version partielle s’est faite sous la pression du Parlement. Insatisfaits, des élus dénoncent une manoeuvre de diversion. Car le rapport non caviardé reste inaccessible. Et surtout parce que ses annexes, sept classeurs fédéraux, sont introuvables ! Le Département de la défense l’a encore confirmé mercredi à la RTS.

    Une publication nécessaire
    Dans La Matinale, son auteur, le juge neuchâtelois Pierre Cornu, estime que la publication est une « bonne idée », afin que « la lumière soit faite ». Il ajoute que dans la version publiée mercredi, ce qui est masqué, ce sont essentiellement « des noms, des lieux précis, des éléments sur l’organisation de services de renseignement ou de services de résistance en cas d’occupation qui se trouvaient à l’étranger ».

    « Pour l’histoire de la P-26, on doit avoir les éléments nécessaires dans le rapport caviardé », ajoute le magistrat. Pour lui, des gens auront « toujours des soupçons. Même si on leur montre le rapport non caviardé, ils penseraient encore que c’est un faux rapport. »

    Interrogé sur la disparition des annexes de son rapport, Pierre Cornu souligne que « c’est embêtant, parce que ça alimente la suspicion d’une manière qui n’est pas nécessaire. (...) Evidemment, il y a des éléments sensibles dans ce qui a disparu, mais celui qui comparerait le dossier disparu et le rapport verrait que tous les éléments nécessaires ont été mentionnés dans le rapport. »

    Des contacts avec la Grande-Bretagne
    Dans son enquête, Pierre Cornu a pu établir que la P-26 n’avait pas de liens avec des services américains. « Les liens que la P-26 entretenaient avec les services britanniques suffisaient amplement aux besoins suisses. (...) Les rapports avec les services britanniques servaient essentiellement pour une sorte d’assistance technique. (...) Ils avaient un ’know-how’ que les Suisses n’avaient pas. »

    Le magistrat a expliqué avoir eu un large accès aux documents au moment où il préparait son rapport, à l’exception de « documents importants qui avaient été rendus aux Britanniques » : « J’ai même fait une sorte de perquisition dans le coffre du chef de l’état-major général de l’armée. On m’a ouvert le coffre et on m’a laissé regarder tout ce qui était dedans. »

    Certains témoins, en revanche, « n’avaient pas envie de raconter ce qu’ils savaient », au contraire du chef de la P-26, Efrem Cattelan, qui a répondu aux questions du juge Pierre Cornu, n’aimant seulement pas trop donner de noms.

    #Suisse #armée #guerre #Histoire #guerre_froide #armée_secrète #Angleterre #secret

    • Les documents disparus de l’armée secrète P-26 restent introuvables

      http://www.rts.ch/info/suisse/9528253-les-documents-disparus-de-l-armee-secrete-p-26-restent-introuvables.html

      Le Département fédéral de la défense (DDPS) n’a pas retrouvé les documents disparus sur la P-26. Il a clos ses recherches. Le sort de certains documents qui accompagnaient le rapport Cornu sur l’armée secrète suisse reste flou.

      « Nous avons transmis tous les documents aux Archives fédérales. Aucun nouveau n’est réapparu », a déclaré samedi Renato Kalbermatten, porte-parole du DDPS, sur les ondes de la radio SRF. La Délégation des commissions de gestion du Parlement s’était inquiétée dans son rapport annuel de la « perte » de certains documents sensibles.

      Sept classeurs et 20 dossiers accompagnant l’enquête de Pierre Cornu avaient disparu. L’affaire avait été dévoilée par la presse après qu’un chercheur n’avait pas pu obtenir le rapport intégral établi en 1991 après le démantèlement de l’armée secrète.
      Enquête poursuivie au Parlement ?

      La Délégation des commissions de gestion s’était déclarée déterminée à localiser ces documents, avait indiqué son président et conseiller aux Etats Claude Janiak (PS/BL) lors de la session de printemps. Reste maintenant à savoir si elle va aussi suspendre ses investigations comme le DDPS. « Nous allons discuter de la suite à donner à cette affaire lors d’une prochaine séance en mai », a déclaré Claude Janiak.

      Le Conseil fédéral a publié mercredi dernier une copie anonymisée du rapport rédigé en 1991, à la suite de l’enquête administrative du juge d’instruction neuchâtelois Pierre Cornu. Les conclusions étaient déjà connues. La version intégrale est déposée aux Archives fédérales et reste classifiée « secret » jusqu’en 2041.

  • Elections US : Vous avez aimé la corruption des Clinton, vous allez adorer celle du Département de la justice dans la nouvelle enquête sur les emails ! - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/elections-us-vous-avez-aime-la-corruption-des-clinton-vous-allez-adorer-ce

    Vous lisez Dreuz, vous êtes donc — contrairement à vos concitoyens dont la seule religion est Le Monde et l’Obs— parfaitement informé que le FBI a rouvert l’enquête sur le scandale des emails de Clinton, suite à la découverte par le FBI de 650 000 emails, dont certains relèvent apparemment du Secret défense, sur l’ordinateur portable du pédophile Anthony Weiner que son ex, le bras droit de Hillary Clinton Huma Abedin, partageait avec lui.

    Vous avez appris comment le Département de la justice (DoJ) américain a été corrompu par les années Obama, comment il place la politique au-dessus de la justice, et comment certains citoyens— Hillary Clinton – est au-dessus des lois— comme au Vénézuéla.

    Vous avez trouvé surprenant que quatre jours avant d’être exonérée de tout acte délictuel par le FBI, Bill Clinton ait secrètement rencontré la Ministre de la justice (Secrétaire d’Etat à la justice aux Etats-Unis) Loretta Lynch pendant 40 minutes, et parce qu’elle appartient au camp forcément du Bien, a été nullement gênée de ce conflit d’intérêts où elle est chargée d’enquêter sur la femme de celui qu’elle rencontre en secret.

    Vous avez aimé apprendre que la femme du directeur du FBI Andrew McCabe, en charge de l’enquête sur les emails, a reçu d’un allié et confident des Clinton, le gouverneur de Virgine Terry McAuliffe, un « cadeau » de 467 000 dollars. Que le parti démocrate de Virginie a rajouté 207 788 dollars. Que ces sommes ont commencé à pleuvoir sur sa femme deux mois après que Andrew McCabe ait été chargé de l’enquête sur les serveurs privés illégaux et les emails de Clinton, et qu’au même moment, il a été promu numéro 2 du FBI.

    Vous avez aussi aimé, j’en suis sûr, quand Loretta Lynch a bloqué les enquêtes du FBI sur la fondation Clinton. Et quand elle a interdit au FBI d’informer le Congrès de la réouverture de l’enquête — et le FBI est passé outre.

    Vous vous êtes délecté du fait que les emails hackés par Wikileaks de John Podesta, qui est le directeur de campagne d’Hillary Clinton, ont révélé qu’il a maintes fois dîné avec Peter Kadzik, un haut fonctionnaire très particulier du Département de la justice comme nous allons le voir plus bas, et ce pendant l’enquête sur Clinton, et qu’un autre email de Wikileaks prouve que Podesta a été secrètement informé par le Département de la justice des dates auxquelles les juges allaient révéler des informations et rendre publics certains de ses emails, afin que Clinton prépare ses réponses.

    Vous avez aimé ce malodorant marécage de corruption qui entoure Hillary Clinton…

    Alors vous allez adorer ceci :

    Le haut fonctionnaire du Département de la justice en charge d’informer le Congrès sur l’enquête du FBI rouverte vendredi dernier n’est autre que… Peter Kadzik, l’ami de John Podesta !

    Lorsque Peter Kadzik était avocat, il a défendu John Podesta, alors chef de cabinet du président Bill Clinton, dans une affaire de fraude fiscale. Il a ensuite obtenu du président qu’il lui accorde le pardon. Le président, je le rappelle, s’appelait Bill Clinton.
    Peter Kadzik a dirigé les opérations de lobbying qui ont conduit à la nomination de Loretta Lynch au poste de Procureur général des Etats-Unis.
    Peter Kadzik est devenu assistant du Procureur général pour les Affaires législatives en juin 2014.
    En 1998, Kadzik défendait Podesta qui faisait l’objet d’une enquête au sujet de son rôle dans l’attribution d’un emploi aux Nations Unies à l’ex-maîtresse de Bill Clinton… Monica Lewinsky.
    Mais ce n’est pas tout….

    Le nom de Kadzik revient plusieurs fois dans l’enquête du FBI sur le serveur personnel d’Hillary Clinton.

    Quand le directeur du FBI a rouvert son enquête sur Clinton après la découverte d’emails compromettants, vendredi dernier, des membres du Congrès ont écrit au Département de la justice pour demander un complément d’information.

    En réponse, le Département de la justice leur a répondu :

    « Nous vous assurons que le Département entend continuer à travailler de près avec le FBI, et ensemble nous allons dédier toutes les ressources nécessaires et prendre les mesures appropriées pour expédier l’affaire aussi vite que possible. »

    Plutôt rassurant n’est-ce pas ? Oui, jusqu’à ce que je vous dise que le signataire de cette réponse s’appelle… Peter Kadzik !

    Le même Peter Kadzik qui a tenté d’empêcher James Comey d’informer le Congrès qu’il réouvre son enquête !

    Mais vous ne savez pas encore tout…

    Peter Kadzik a été avocat au cabinet Dickstein Shapiro pendant 18 ans avant de représenter John Podesta dans l’enquête Bill Clinton/Monica Lewinsky.

    En 2000, il a été embauché comme lobbyiste dans une énorme affaire de fraude fiscale commise par un certain Marc Rich, lequel a « magiquement » reçu un pardon présidentiel de Bill Clinton dans les tout derniers jours de son mandat.
    Kadzik obtint cette mission « parce qu’il avait la confiance du directeur de cabinet John Podesta », et qu’il était considéré comme « une personne bien placée pour défendre les arguments de Marc Rich auprès de Mr. Podesta », selon le rapport de la Commission de surveillance de la Chambre des représentants de 2002.
    Podesta et Kadzik sont restés proches après que Kadzik soit nommé au DoJ. Il était invité au dîner que donnaient Podesta et sa femme Mary le 23 octobre 2015— le lendemain du jour où Hillary Clinton a témoigné devant la Commission de la chambre des représentants sur le dossier Benghazi, d’après un email de Wikileaks.
    Dans un autre email publié par Wikileaks, on peut lire que le 12 janvier 2016, Kadzik et Podesta dînaient ensemble, chez Podesta, à 19 h 30.
    N’est-ce pas délicieux, dans ce contexte puant, d’apprendre que Peter Kadzik l’ami de John Podesta, Peter Kadzik qui fait nommer Loretta Lynch aux hautes fonctions de l’Etat, Peter Kadzik qui a obtenu le pardon du président Clinton pour deux de ses clients, Peter Kadzik qui a défendu Bill Clinton dans une affaire de conflit d’intérêts au profit de Monica Lewinsky, soit en charge de faire avancer la nouvelle enquête du FBI contre Hillary Clinton ?

    Vous je ne sais pas. Mais moi, mon imagination peine à cerner l’ampleur des affaires de corruption dont le couple Clinton, qui était ruiné lorsque Bill a quitté la Maison-Blanche, et pesait plusieurs centaines de millions de dollars quelques années plus tard, va profiter armé des leviers du pouvoir.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    zerohedge on Twitter

    The DOJ’s Peter Kadzik who is investigating Huma’s emails is married to Amy Weiss who worked for Bill Clinton https://t.co/XJTQZpgy6W

    https://twitter.com/zerohedge/status/793250614096568320

    ALWAYS TRUMP ! on Twitter

    IMPORTANT : Peter Kadzik, Asst. US Attorney in charge of the new Clinton email investigation, is CLOSE FRIENDS with Podesta ! #Corruption

    https://twitter.com/always_trump/status/793287416928952320

    SOURCE
    Tag(s) : #ACTUALITES, #USA

  • La guerre politique éclate à Washington - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-guerre-politique-eclate-a-washington.html

    La guerre politique éclate à Washington

    1 Novembre 2016, 10:52am |

    Publié par S. Sellami

    Une semaine seulement avant le jour des élections, la crise qui frappe la classe dirigeante et l’État américains, qui est marquée par des conflits internes et insurmontables, a éclaté en une guerre politique ouverte.

    La lettre envoyée par le directeur du FBI, James Comey, au Congrès vendredi dernier pour annoncer de nouvelles « mesures d’enquête » contre Hillary Clinton a mené les tensions sous-jacentes au point d’ébullition. Elle a mis à nu les conflits qui font rage au sein du FBI et de tout l’appareil de sécurité national.

    La lettre sommaire de Comey reconnaît que le FBI n’a pas réellement examiné de nouveaux courriels qui « semblaient pertinents » pour son enquête précédente entourant l’utilisation par Clinton d’un serveur de courriels privé pour ses affaires personnelles alors qu’elle occupait le poste de secrétaire d’État. L’agence, écrit-il, « ne peut évaluer à ce point-ci si ce matériel est important ». Cet aveu étonnant rend encore plus extraordinaire la décision de Comey de révéler publiquement la découverte de nouveaux courriels, onze jours seulement avant les élections.

    Dans une série de développements qui ont déboulé ce weekend, des responsables du Département de justice américain ont révélé s’être opposés à la décision de Comey d’envoyer la lettre, affirmant qu’elle violait un principe de longue date selon lequel aucune action du Département de justice ou du FBI qui puisse affecter un candidat ne devrait être entreprise moins de 60 jours avant une élection.

    L’équipe de campagne de Clinton et les démocrates du congrès ont fustigé la décision de Comey de rendre publique sa lettre à ce moment. Lors d’un rallye de campagne à Daytona Beach en Floride, Clinton a dit que le geste de Comey était « non seulement étrange, mais sans précédent ». Elle a aussi écrit sur « Twitter » que le « directeur du FBI Comey plie sous la pression partisane », suggérant que la lettre visait à rassurer les leaders républicains au Congrès opposés à la déclaration de Comey en juillet dernier qu’il n’y avait aucun fondement pour porter des accusations criminelles contre Clinton en lien avec l’utilisation de son serveur personnel.

    Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a envoyé une lettre à Comey dans laquelle il l’accuse d’avoir violé la loi interdisant aux employés de l’État d’utiliser leurs positions pour influencer le résultat d’une élection. « Je vous écris pour vous informer que mon cabinet a déterminé que ces actions violent possiblement la loi Hatch », a-t-il écrit. « Par vous actions partisanes, vous avez possiblement violé la loi ».

    Il a ajouté que Comey avait « appliqué de manière troublante deux poids deux mesures dans le traitement de cette information sensible, ce qui semble être une tentative claire de favoriser un parti politique par rapport à un autre », parce qu’il a renouvelé la controverse entourant Clinton tout en demeurant silencieux sur ce que Reid qualifie d’ « information explosive » liant supposément le candidat républicain Donald Trump aux responsables du gouvernement russe.

    Les propos de Reid s’inscrivent dans la propagande anti-Russie qui a été au cœur de la campagne de Clinton suite à la publication par WikiLeaks de dizaines de milliers de courriels et autres documents envoyés ou reçus par le responsable de la campagne, John Podesta, y compris des renseignements incriminants montrant comment Bill Clinton s’est servi de la Fondation Clinton pour être engagé et grassement payé à titre de conférencier auprès de grandes entreprises. Les porte-paroles de la campagne ont refusé de discuter du contenu des courriels, affirmant qu’ils ont été piratés par des agents du gouvernement russe et ensuite transmis à WikiLeaks dans le but de nuire à Clinton et aider Trump.

    NBC News a rapporté dimanche que le FBI a maintenant obtenu un mandat de perquisition pour passer au peigne fin les 650.000 courriels trouvés dans l’ordinateur portable de l’ancien membre du Congrès Anthony Weiner, l’ex-mari de la plus proche assistante de Clinton, Huma Abedin. Weiner fait l’objet d’une enquête du FBI pour avoir supposément envoyé des messages SMS au contenu sexuellement explicite à une jeune fille mineure.

    Le Wall Street Journal a donné plus de précisions, dans un article publié dimanche après-midi sur son site web, sur la crise interne explosive qui sévit au sein du FBI et qui a provoqué l’envoi de la lettre au Congrès par Comey. Selon cette explication, une lutte agressive prend place dans le FBI entre le FBI et le département de la Justice, non seulement sur l’enquête des courriels de Clinton, mais aussi sur d’autres enquêtes distinctes impliquant quatre bureaux régionaux du FBI (New York, Washington DC, Los Angeles et Little Rock en Arkansas) dans les activités de la Fondation Clinton.

    Il y a plus de huit mois de ça, des agents du FBI ont présenté à des procureurs du département de la Justice des plans pour une enquête plus agressive sur la fondation, mais leur proposition a été rejetée sous prétexte que les preuves étaient insuffisantes. Les bureaux du FBI ont tout de même continué leurs enquêtes, qui ont été intensifiées après l’arrêt de l’enquête sur les courriels de Clinton en juillet.

    L’article du Journal laisse entendre qu’une faction considérable au sein du FBI était convaincue que de hauts représentants du FBI tentaient de camoufler des activités criminelles d’Hillary et Bill Clinton, ou bien que des dissidents du FBI, dans des visées politiques, ont utilisé les ressources de l’agence pour miner la campagne présidentielle d’Hillary Clinton, ou même les deux.

    Lorsque de hauts représentants du FBI et du département de la Justice se sont opposés à ces enquêtes, une rébellion a éclaté, exprimée par des fuites au Wall Street Journal ciblant particulièrement le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, dont la femme a été candidate démocrate perdante au Sénat de l’État de Virginie l’an dernier. D’après certains reportages, Comey a envoyé sa lettre au Congrès la semaine dernière, car il était convaincu que l’information allait être rendue publique de toute façon par d’autres fuites venant de subordonnés au FBI.

    La guerre ouverte dans laquelle est entraînée Washington à la veille de l’élection présidentielle révèle à quel point le système politique au complet et l’appareil d’État lui-même sont rongés par des tensions et des conflits si profonds et intenses qu’ils ne peuvent être contenus dans le cadre traditionnel des élections bourgeoises. La convergence des crises économique, géopolitique, politique et sociale alimente ces tensions.

    Plus de huit ans après le krach de Wall Street de 2008, l’économie américaine et mondiale stagne, et l’on craint de plus en plus que les politiques des banques centrales visant à soutenir les banques et à faire grimper le cours des actions conduisent à une autre catastrophe financière. La crise économique alimente la colère et l’aliénation sociales envers tout le système politique, comme cela est reflété de différentes façons dans l’appui de masse pour la campagne anti-Wall Street du soi-disant « socialiste » Bernie Sanders, ou dans la campagne pseudo-populiste « les États-Unis d’abord » de Donald Trump.

    Vingt-cinq années de guerre sans interruption et quinze années de « guerre contre le terrorisme » n’ont pas permis aux États-Unis d’assurer leur hégémonie au Moyen-Orient et n’ont fait qu’augmenter les craintes au sein de l’élite dirigeante que l’impérialisme américain perd du terrain devant ses rivaux comme la Russie et la Chine. La confusion de la politique américaine en Syrie, en particulier, provoque d’intenses conflits et de sévères critiques envers cette politique, et plusieurs exigent une escalade majeure de violence militaire, non seulement en Syrie, mais à travers le Moyen-Orient. À ces demandes s’ajoutent les appels pour une confrontation plus agressive avec la Russie et la Chine.

    Le grave danger est que ces conflits sont menés à l’insu de la classe ouvrière par différentes factions de la même classe dirigeante réactionnaire. Sans l’intervention de la classe ouvrière en tant que force politique et révolutionnaire indépendante, luttant pour ses propres intérêts en opposition à tous les partis et factions de la classe capitaliste, la crise va entraîner inévitablement des politiques de plus en plus à droite au pays et des guerres toujours plus vastes à l’étranger, jusqu’à une nouvelle guerre mondiale.

    Le système bipartite capitaliste n’offre que deux options réactionnaires : le milliardaire fascisant Trump, qui exige une vaste augmentation des dépenses militaires et des formes de pouvoir autoritaire, et la multimillionnaire Clinton, la candidate favorite de Wall Street et de l’appareil militaire et de renseignement, qui poursuivrait et intensifierait les politiques de droite de l’administration Obama.

    Toutes les factions de l’élite dirigeante sont d’accord qu’il faut cacher à la classe ouvrière les conséquences de la crise capitaliste mondiale. Ce qui explique le caractère dégénéré de la campagne électorale bourgeoise, dans laquelle toute discussion sérieuse de la crise sociale et du danger de guerre est étouffée par le sensationnalisme des médias et un torrent de scandales sexuels et de propagande anti-russe.

    Le Parti de l’égalité socialiste se présente dans les élections américaines pour préparer la classe ouvrière aux convulsions politiques qui sont déjà en cours, avant même le décompte des votes le jour de l’élection. Nos candidats, Jerry White à la présidence et Niles Niemuth à la vice-présidence, expliquent sans relâche que les campagnes capitalistes visent à dissimuler la crise et désarmer les travailleurs. L’objectif premier de la campagne électorale du PES n’est pas la récolte de votes, mais la construction d’une direction politique dans la classe ouvrière pour les grandes luttes à venir.

    Nous exhortons tous les lecteurs du World Socialist Web Site à appuyer activement la campagne du PES. Il n’y a pas de temps à perdre. Il faut prendre position contre l’inégalité sociale, la répression politique et la guerre.

    Le PES et les Étudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale organisent une conférence ce samedi 5 novembre à l’Université Wayne State de Detroit, intitulée « Le socialisme contre le capitalisme et la guerre » (Socialism vs. Capitalism and War). Le but de cette conférence est d’établir les fondements politiques d’un mouvement contre la guerre impérialiste, à l’échelle nationale et internationale, basé sur la classe ouvrière et la lutte pour le socialisme. Venez participer à la conférence en vous inscrivant aujourd’hui.

    (Article paru en anglais le 31 octobre 2016)
    Par Patrick Martin et Barry Grey
    1 novembre 2016 http://www.wsws.org/fr

  • Syrie – La fausse propagande américaine échoue lamentablement
    http://vilistia.org/archives/12188

    vendredi 30 septembre 2016 L’administration Obama, et surtout la CIA et le Département d’État, semblent être en difficulté. Ils crient tout ce qu’ils peuvent contre la Russie et allèguent que le nettoyage, à l’Est-Alep, des terroristes d’Al-Qaïda est un génocide. … Lire la suite →

    #SYRIE_ARMEMENT

  • Le mouvement illusoire de Bernie Sanders (par Chris Hedges) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/02/le-mouvement-illusoire-de-bernie-sanders-par-chris-hedges

    Bernie Sanders, qui s’est attiré la sympathie de nombreux jeunes universitaires blancs, dans sa candidature à la présidence, prétend créer un mouvement et promet une révolution politique. Cette rhétorique n’est qu’une version mise à jour du « changement » promis en 2008 par la campagne de Barack Obama, et avant cela par la Coalition National Rainbow de Jesse Jackson. De telles campagnes électorales démocratiques, au mieux, élèvent la conscience politique. Mais elles n’engendrent ni mouvements ni révolutions. La campagne de Sanders ne sera pas différente.

    • Il est assez peu probable que l’auteur aille voter Hillary. Calomnie.

      Je suis pour une révolution, un mot que Sanders aime marteler, mais je suis pour une révolution véritablement socialiste, qui détruise l’establishment corporatiste, y compris le parti Démocrate. Je suis pour une révolution qui exige le retour de la régulation par les lois, et pas juste pour Wall Street, mais pour ceux qui mènent des guerres préventives, qui ordonnent l’assassinat de citoyens états-uniens, qui permettent à l’armée d’établir un contrôle domestique et de détenir indéfiniment des citoyens sans aucune forme de procès, et qui favorisent la surveillance totale des citoyens par le gouvernement. Je suis pour une révolution qui place l’armée, ainsi que l’appareil de sécurité et de surveillance, y compris la CIA, le FBI, le département de sécurité intérieure et la police, sous le contrôle strict de la société civile, et qui réduise drastiquement leurs budgets et pouvoirs. Je suis pour une révolution qui abandonne l’expansion impérialiste, en particulier au Moyen-Orient, et qui rende impossible le profit par la guerre. Je suis pour une révolution qui nationalise les banques, l’industrie de l’armement, les compagnies et services d’énergie, qui brise les monopoles, détruise l’industrie des combustibles fossiles, finance les arts et la radiodiffusion publique, fournisse le plein emploi et l’éducation gratuite, y compris universitaire, annule toutes les dettes étudiantes, bloque les saisies bancaires et les saisies de maisons, garantisse la gratuité et l’universalité des soins publics et un revenu minimum pour ceux qui ne peuvent travailler, en particulier les parents seuls, les handicapés et les personnes âgées. La moitié du pays, après tout, vit maintenant dans la pauvreté. Aucun de nous n’est libre.

  • Comment fonctionne Skynet, le programme secret de la #NSA créé pour tuer
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/10/20/cree-pour-tuer_4792765_4408996.html

    #Skynet fonctionne comme une application ordinaire de gestion commerciale de #big_data. Tout d’abord, on collecte des masses de « métadonnées » – les informations techniques permettant d’identifier et d’acheminer un message ou une communication : expéditeur, destinataire, lieux de départ et d’arrivée, date, format… Puis on les stocke, on les traite pour réaliser des modélisations et on les soumet à des programmes d’apprentissage automatique (machine learning), dans le but d’identifier des cibles précises. La NSA agit ici à la demande d’autres organismes fédéraux, comme la CIA et le Département de la défense, qui se chargent ensuite de l’exécution sur le terrain. [“les tuer à coups de #drones télécommandés depuis les Etats-Unis ou des bases militaires à l’étranger”]

    Skynet travaille principalement sur les #données collectées par les compagnies de téléphone #mobile.

    #surveillance

  • #Le_Globe. #Revue genevoise de géographie
    "Le Globe est une revue internationale de géographie fondée à Genève en 1860. Il est édité conjointement par la Société de Géographie de Genève et le Département de géographie et environnement de l’Université de Genève. Sa parution est annuelle et bénéficie du soutien de la Ville de Genève. Il est composé de trois parties : une partie thématique comprenant des articles scientifiques ; une partie « Notes et récits de voyage » qui en fait son originalité ; Le Bulletin de la Société de Géographie qui relate ses principales activités et conférences. Fortement marqué par la tradition naturaliste au XIXe siècle, Le Globe est devenu une revue à prédominance de géographie humaine."
    http://persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/globe

    #géographie #open_source
    cc @ville_en @franz42

    • Le Globe, la plus ancienne revue de géographie de Suisse et l’une des plus anciennes au monde vient d’être mise en ligne intégralement sur le site Persée. Née en 1860 sous les auspices de la Société de Géographie de Genève, elle a été initiée par Henri Bouthillier de Beaumont, agronome puis cartographe, et par plusieurs figures qui fonderont quelques années plus tard la Croix-Rouge : Henri Dunant, Georges et Louis Appia, auxquels vont s’adjoindre Gustave Moynier en 1861 et le général Guillaume-Henri Dufour. Celui-ci publie dans Le Globe sa fameuse « Notice sur la carte de la Suisse dressée par l’état-major fédéral en 1861 ». Le Globe illustre le rôle d’une géographie, science carrefour entre les domaines physique et humain, qui verra dialoguer et se succéder dans l’histoire des scientifiques genevois, suisses et étrangers prestigieux : de G.-H. Dufour à Alfred Bertrand l’explorateur, d’Eugène Pittard, anthropologue, élève de Carl Vogt, à Paul Guichonnet et Claude Raffestin – le géographe francophone aujourd’hui le plus cité dans le monde. Tous, provenant de disciplines souvent différentes mais complémentaires (comme l’ethnologie, l’histoire, la science économique…), sont épris par la même passion, celle de partager leur savoir, leurs découvertes et leur enthousiasme pour la science géographique, les voyages et l’exploration. De manière générale, les sociétés de géographie ont répandu le goût et anticipé l’enseignement de la géographie, avant qu’elle ne soit institutionnalisée dans les écoles et les universités. Elles ont accompagné l’exploration du monde et la colonisation, mais dans le cas du Globe, qui n’émane pas d’une puissance coloniale, la préoccupation scientifique a généralement pris le pas sur la dimension politique. Bien sûr, certains textes nous font sourire aujourd’hui, comme celui sur la « supériorité de la race anglo-saxonne », comme bien des textes d’aujourd’hui feront sourire les scientifiques de demain.

      Le Globe est d’abord marqué par la tradition naturaliste genevoise au XIXe et au début du XXe siècle, avec Alfred Boissier, botaniste et orientaliste, Eugène de Budé, fondateur de la SPA genevoise, John Revilliod, John Briquet (botanistes), Henri de Saussure, entomologiste et minéralogiste, Casimir de Candolle, botaniste et fils d’Augustin Pyrame, ou encore Robert Chodat, géobotaniste. Très vite, la revue attire aussi des médecins, tel Edouard Dufresne, qui étudiera le lien entre médecine et géographie (rôle de la haute vallée de Davos sur la phtisie par exemple). Un docteur en droit qui deviendra privat-docent en géographie à l’Université de Genève, Arthur de Claparède, jouera un rôle déterminant dans la revue : après le « règne » d’Henri Bouthillier de Beaumont (1860-1884), c’est lui qui en deviendra le rédacteur de 1891 à 1911, rôle partagé avec Alfred Bertrand. De Claparède attribuera la médaille d’or de la Société de Géographie à plusieurs explorateurs des Pôles, et il entretiendra, toujours avec A. Bertrand, des liens privilégiés avec les principales Sociétés de Géographie du monde (Londres, Paris, Berlin, Saint-Pétersbourg…). Après la mort d’Arthur de Claparède, en 1912, la présidence de la rédaction sera occupée par Eugène Pittard jusqu’en 1936, en alternance avec Emile Chaix, Raoul Montandon, archéologue, Raoul Gautier, professeur à l’Université et directeur de l’Observatoire, André Chaix et Charles Bürki, professeurs de géographie.
      Les premières femmes sont admises à la Société de Géographie dès 1887, et en 1945, Marguerite Dellenbach-Lobsiger, formée par Eugène Pittard et future directrice du Musée d’Ethnographie, deviendra la première présidente d’une société savante en Suisse et rédactrice du Globe. Une autre Genevoise célèbre, Ella Maillart, y communiquera à plusieurs reprises : en 1946 à son retour d’Afghanistan et sur le Népal en 1960 notamment.
      S’il fallait définir l’esprit du Globe, nous parlerions d’un esprit de continuité, de transmission du savoir entre les générations et entre amis, d’absence de rupture entre les conseils de rédaction qui se succèdent, du respect des opinions politiques différentes parmi les rédacteurs, les contributeurs et les lecteurs. Qui sait par exemple que le cartographe de La Géographie Universelle d’Elisée Reclus, Charles Perron, anarchiste comme son employeur, a donné six contributions au Globe tandis qu’Elisée Reclus, durant son exil en Suisse, donnera plusieurs communications au Palais de l’Athénée, siège de la Société de Géographie ? Celle-ci applique une stricte neutralité, politique et confessionnelle, qui est inscrite dans ses statuts. Ceci explique probablement la longévité exceptionnelle de la revue. Le nom même du Globe reflète son ouverture sur le monde, mais Le Globe ne délaisse pas pour autant la région qui l’a vu naître, qui y est étudiée avec le plus grand soin sous l’angle de la géologie, de la géobotanique, de la climatologie, et de la géographie humaine, politique, sociale, économique, culturelle... Une autre de ses préoccupations constantes est l’enseignement et la pédagogie. Quoi d’étonnant dans la ville de Rousseau ? Citons parmi ses contributeurs Albert Petitpierre, William Rosier (première chaire de géographie humaine à l’Université en 1903, conseiller d’Etat), Paul Chaix, enseignant enthousiaste et dessinateur hors pair, et plus près de nous, Philippe Dubois, qui dirigea l’enseignement post-obligatoire au Département de l’Instruction Publique, René Zwahlen et Paul Guichonnet, qui surent marier avec bonheur géographie et histoire, Claude Raffestin, épistémologue reconnu, ancien vice-recteur de l’Université.
      Les institutions genevoises avec lesquelles Le Globe collabore de manière privilégiée sont : l’Université, notamment le département de géographie et environnement qui compose depuis 1994 de manière paritaire avec la Société de Géographie le conseil de rédaction du Globe, la Bibliothèque de Genève, qui reçoit des dizaines de revues en échange du Globe, les musées d’Ethnographie et le Muséum d’Histoire naturelle dont plusieurs directeurs furent également rédacteurs du Globe. Muséum d’Histoire naturelle qui est aujourd’hui le siège de la Société de Géographie de Genève et qui accueille ses conférences.
      Dans le paysage éditorial actuel, une mise en ligne sur un site scientifiquement référencé tel Persée est un atout supplémentaire. D’autres institutions ont aussi numérisé une partie des collections du Globe : Internet Archive (Etats-Unis) (exemplaires de 1860-1910) et le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France (1873-1910). Persée, dépendant du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (France) et dont l’équipe est située à l’ENS de Lyon, a numérisé et indexé l’ensemble de la collection, de 1860 à 2014. Notre reconnaissance va spécialement au Dr. Thomas Mansier, à Emilie Paget et à Philippe Gissinger. Enorme travail qui a duré quatre ans. C’est une manière pour la revue d’atteindre un plus vaste public et d’être plus présente sur les bases de données scientifiques contemporaines telle Google Scholar. Le Globe conserve aussi sa version papier. Pourquoi ? D’abord pour le plaisir de la lecture, celui des membres de la Société de Géographie (plus de deux cents) qui la reçoivent en primeur, et ensuite, parce que certains articles imprimés n’obtiennent pas l’autorisation d’être diffusés en ligne : c’est le cas par exemple du passionnant entretien entre Jean-Louis Tissier et Julien Gracq paru dans le tome 146 en 2006.
      Le Globe refuse d’être une revue calibrée aux articles courts, soumise aux grands groupes éditoriaux financiarisés (les abonnements des « bonnes revues » anglo-saxonnes atteignent des prix qu’elles ne valent pas). Le Globe continue à croire aux échanges scientifiques non rétribués, aux dons, à une forme démocratique du savoir, compréhensible par le plus grand nombre. C’est un défi que nous sommes fiers de relever dans notre cent cinquante-cinquième année d’existence !

      https://www.unige.ch/sciences-societe/faculte/actualites/la-revue-le-globe-est-en-ligne

  • Palantir, la discrète start-up financée par la CIA | Silicon 2.0
    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/06/25/palantir-la-discrete-start-up-financee-par-la-cia

    Onze ans après sa création, Palantir Technologies entretient toujours la même culture du secret. Car ses outils, qui permettent d’analyser d’immenses quantités de données, sont utilisés au sommet du système de défense et de renseignements de l’Etat américain. Selon un document interne publié en début d’année, la CIA, la NSA et le département de la sécurité intérieure font ainsi partie des clients de la société. Tout comme les Marines, l’armée de l’air, les opérations spéciales et le FBI.
    […]
    Palantir, dont le nom est tiré du Seigneur des Anneaux, a été lancée en 2004 à l’initiative de Peter Thiel, co-fondateur et ancien directeur général de PayPal, le système de paiement en ligne. Trois ans après les attentats du 11-Septembre, il souhaite alors mettre à profit la puissance des algorithmes informatiques pour déjouer de futures attaques terroristes. Le projet séduit la CIA. L’agence américaine de renseignements injecte deux millions de dollars dans la start-up par le biais d’In-Q-Tel, sa branche d’investissements à but non lucratif.

    Les années qui suivent sont consacrées au développement de la plate-forme technologique qui collecte d’innombrables données, les analyse puis établit des liens pertinents entre elles.
    […]
    En 2011, d’abord, une des ses présentations détaillant des mesures pour faire taire Wikileaks est publiée en ligne par le réseau Anonymous, forçant M. Karp à s’excuser. Deux ans plus tard, la société est associée aux révélations sur les pratiques d’espionnage massif de la NSA. Elle nie alors toute implication.

    Mais Palantir reste toujours muet sur la portée réelle de ses capacités d’analyse. Quand l’entreprise communique, c’est essentiellement pour rassurer le public sur le respect de la vie privée. Elle assure avoir mis en place des garde-fous pour limiter la diffusion des nombreuses données personnelles qu’elle collecte. Mais ces derniers ne sont pas obligatoires : c’est aux clients de décider s’ils souhaitent les utiliser. Ses dirigeants assurent également ne pas mettre leurs outils dans n’importe quelles mains. Ils affirment, par exemple, avoir refusé de travailler avec le gouvernement chinois et avec l’industrie du tabac.

  • Littérature et psychanalyse - La France en Israël - Ambassade de France à Tel Aviv
    http://www.ambafrance-il.org/Litterature-et-psychanalyse

    L’UFR d’études psychanalytiques de l’Université Paris Diderot et le département d’herméneutique et d’études culturelles de l’université Bar Ilan organise du 30 avril au 2 mai une rencontre scientifique franco-israélienne sur le thème de l’inconscient créateur. Le colloque “Littérature, écriture et psychanalyse” se tiendra à l’université de Bar Ilan et permettra aux équipes scientifiques des deux universités de se rencontrer pour installer une coopération inter-universitaire stable et suivie.

    L’objectif de ce colloque est de discuter et analyser la rencontre entre d’une part, la théorie et l’écriture psychanalytiques et d’autre part la littérature en général.

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    Lettre inédite de Sigmund Freud à Chaim Koffler, membre de la Fondation pour la réinstallation des Juifs en Palestine , datée du 26 février 1930
    http://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2004-2-page-5.htm

    Je ne peux éprouver la moindre sympathie pour une piété mal interprétée qui fait d’un morceau de mur d’Hérode une relique nationale et, à cause d’elle, défie les sentiments des habitants du pays.

  • Les États-Unis saisissent d’autres noms de domaine avant jugement
    http://www.numerama.com/magazine/18584-les-eacutetats-unis-saisissent-d-autres-noms-de-domaine-avant-jugeme

    Les États-Unis se montrent particulièrement friands de la saisie du nom de domaine pour mettre fin aux activités d’un site web. Dernièrement, le FBI et le département de la justice ont obtenu la fermeture de cinq salles de poker en bloquant leur nom de domaine. Or, ces saisies se déroulent avant tout jugement.

    #internet #contrôle #nom_de_domaine #Etats_unis #fbi