organization:lebanese forces

  • Walid Pharès, le John Bolton’s boy par excellence ou les dérives mortifères de l’irrédentisme maronite – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/07/walid-phares-le-john-boltons-boy-par-excellence-ou-les-deriv

    Une grande honorabilité bardée d’expertise. Des postes prestigieux dans la haute administration américaine républicaine : La vitrine d’exposition est parfaite, mais sous le vernis de la respectabilité, une façade lézardée, un personnage gangréné.

    Contrairement à ce que suggère son nom patronymique en arabe, Walid Pharès n’est pas le fils d’un preux chevalier, mais plutôt le parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme. Libanais d’origine, naturalisé américain, il est en fait « UN ISRAELIEN d’ORIGINE LIBANAISE », comme l’a très justement qualifié le quotidien libanais « Al Akhbar ».

    « La propulsion de Walid Pharès au poste de conseiller du président Donald Trump ne constitue pas, loin s’en faut, une reconnaissance du savoir faire libanais encore moins un succès diplomatique pour le Liban, mais plutôt une percée majeure de la stratégie israélienne par la promotion d’un des affidés libanais de l’État Hébreu dans le cercle décisionnaire du pouvoir à Washington.(…) Preuve est faite qu’il est plus aisé pour les Forces Libanaises (milices chrétienens) de décrocher un poste regalien à Washington qu’à Beyrouth », poursuit Al Akhbar dont le portrait de l’ancien milicien se trouve sur ce lien pour le lectorat arabophone.

    http://www.al-akhbar.com/node/268049

    UN ISOLATIONNISTE VINDICATIF
    La biographie en langue française de cet isolationniste vindicatif est lisse.
    Sa biographie en langue anglaise, éditée par le site Mother Jones, est infiniment plus caustique et toxique.
    Sur ce lien : http://www.motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces

    Natif de la localité de Ghouma, district de Batroun, dans le Nord Liban, en 1957, Walid Pharès a effectué une scolarité éclectique à l’Université Saint Joseph des Pères Jésuites et à l’Université Libanaise à Beyrouth, avant de décrocher, en 1981, à 24 ans un Master en Droit International à l’Université Jean Moulin LYON III, une structure où a longtemps professé une figure de proue de l’extrême droite française Bruno Gollnisch, passé à la postérité pour avoir matraqué des journalistes avec son parapluie.

    Précoce, il publie à 22 ans, en 1979, son premier ouvrage « At Taadoudiya Fi Loubnane », « le pluralisme au Liban ». Edité par l’Université du Saint Esprit de Kaslick, le fief du militantisme des moines maronites lors la guerre civile libanaise sous le magistère du Père Charbel Kassis, ce livre paru quatre ans après le déclenchement de la guerre civile, reprend en les popularisant les thèmes des milices chrétiennes sur la spécificité chrétienne, particulièrement maronite, dans le Monde arabe.

    Considérant qu’il existe au Liban deux cultures distinctes, la culture chrétienne par essence démocratique et la culture islamo-arabe qui l’est moins ou pas du tout, l’idéologue en herbe reprend à son compte en l’amplifiant le thème « du choc des civilisations », théorisé par l’universitaire américain Samuel Huttington. Il préconise en conséquence la ségrégation entre groupes libanais et prône le développement séparé, s’inspirant de thèses de la « white supremacy », si courantes dans certains milieux du Sud des États-Unis.

    LE CORPUS IDÉOLOGIQUE DE CE SOLDAT DE LA GUERRE FROIDE
    En 1981, l’année qui précède l’invasion israélienne du Liban, il fonde une publication « La voix de l’Orient » pour poulariser ses idées et adhère au « Comité des Chrétiens du Moyen Orient » (MECHRIC), et trois ans plus tard, à l’ Union Sociale Démocratique Chrétienne (USDC). Une démarche destinée à se doter, via ce gropuscule, d’ un vernis social démocrate chrétien, afin d’atténuer quelque peu les aspérités de son personnage belliqueux animé de surcroît d’une volonté de croisade.

    Prolixe, il récidive en 1981 en publiant Hiwar Dimucrati (Le dialogue démocratique), dans une maison d’édition libanaise Dar Al Mashreq Press, conviant ses compatriotes de confession musulmane au dialogue. Une proposition de pure forme, destinée à la galerie en vue de bonifier l’image des milices chrétiennes, discréditées par leurs massacres successifs. Son idole, Bachir Gemayel dont il fut un proche collaborateur, ayant décrété qu’il existait « un peuple de trop » au Moyen orient, en pointant du doigt les Palestiniens, avait initié la première guerre d’épuration ethnique de l’époque contemporaine en ordonnant les massacres de la Quarantaine, janvier 1976, Tall El Zatar, en juillet 1976, enfin Sabra Chatila, septembre 1982 que son assassinat suscita par réflexe pavlovien.

    Sous l’effet du matraquage idéologique, ses frères d’armes miliciens chrétiens ignoreront d’ailleurs allégrement, l’année suivante, cette invitaiton au dialogue envers les musulmans, s’en donnant à cœur joie, au mépris de la tradition chrétienne de commisération, aux massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra Chatila, dans la banlieue est de Beyrouth, en 1982, sous la supervision israélienne.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    http://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    Celui qui avait gouverné par l’épée périra par l’épée, dynamité dans son fief d’Achrafieh, le secteur chrétien de Beyrouth Est, à la veille de son entrée en fonction. Farouchement islamophobe et araphobe, épris d’Occident, son idéologie xénophobe et populiste irriguera naturellement la pensée de ses disciples qui en seront les apôtres sur la scène internationale :

    « Le Liban ne fait partie du Monde arabe. Le Liban est une civilisation et n’a aucun apport avec le tiers monde. Veuillez bien marquer dans vos démarches que nous n’appartenons pas au Tiers monde. Sortons de ce monde d’arriérés. Rallions le monde européen et le Monde libre de l’Amérique », lancera-t-il à ses subordonnés à peine élu président.

    Sur la pensée de Bachir Gemayel et ses méfaits :
    http://www.madaniya.info/2017/09/05/sabra-chatila-operation-salami-1-2

    http://www.madaniya.info/2017/09/10/sabra-chatila-operation-salami-2-2

    Walid Pharès appliquera à la lettre ses enseignements. C’est ainsi qu’en 1986, l’année où le Liban vivait une spirale infernale de prise d’otages occidentaux, le graphomane publie, dans le droit fil de la pensée de son idole, un opus révélant l’objet de sa fixation. Non son oeuvre majeure mais le sujet de sa vindicte publique : Al Thawra al Islamiya al Khumaynia (La Révolution de Khomeiny – Dar Al Machreq Press).

    Pour ce milicien chrétien, l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny avait eu le triple tort d’évincer le Chah d’Iran, gendarme du Golfe pour le compte de l’OTAN, grand bailleur de fonds des formations paramilitaires chrétiennes libanaises, et surtout grand allié d’Israël, parrain de ses camarades de combat.

    Thème gratifiant s’il en est en ce qu’il diabolisait la République Islamique d’Iran et exonérait de leurs turpitudes les pays occidentaux : la France de son satut de « co belligérant de l’Irak » contre l’Iran (1979-1989) et le double jeu américain à l’égard des deux belligérants, illustré par le scandale de l’Irangate et les promesses d’assistance faites simultanément à Saddam Hussein par Donald Rumsefd en personne, à l’époque secrétaire général de la Mlaison Blanche, sous la présidence Ronald Reagan et futur ministre de la défense sous présidence George Bush jr, artisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003.

    Putchiste dans l’âme, nulllement légaliste, il trempera dans la conjuration visant à évincer de la présidence des Forces Libanaises, les deux successeurs de Bachir Gemayel : son Frère et successeur Amine ainsi que son ancien lieutement Elie Hobeika. Il en sera gratifié en retour d’un siège au commandement de la formation milicienne sous la présidence de Samir Geagea.

    Inconsolable de la perte de Bachir Gemayel, il quitte les milices chrétiennes en 1989 pour rallier le général Michel Aoun lors de la guerre fratricide inter chrétienne. Il demeurera fidèle jusqu’à la chute du chef du gouvernement intérimaire libanais, le 13 octobre 1990. Placé sur une liste des opposants les plus recherchés du Liban, il s’exile en même temps que son deuxième mentor. Il fuit le Liban, via Israël et s’établit aux États-Unis, obtenant sans retard la nationalité américaine.

    Des mésaventures des milices chrétiennes libanaises, il en tirera deux ouvrages relatant les avatars de la guerre inter-factionnelle inter-chrétienne libanaise : « Lebanese Christian Nationalism : The rise and fall of an ethnic resistance (L. Rienner Published 1995) et « The Nationalist claim and the Lebanese Christian resistance : an ethnic case study ».

    À l’heure de la mondialisation, ce chrétien issu d’une société libanaise pluriconfessionnelle prônera, non le brassage culturel et le métissage humain, mais la ségrégation, la séparation, la grande muraille de démarcation, à l’exemple du Mur d’Apartheid dressé par ses amis israéliens en Cisjordanie. Le ghetto en somme.

    Mais, faille capitale de son argumentaire, ce fervent admirateur de l’Occident occultera le fait majeur de l’histoire contemporaine, le fait que ses idoles, -l’Amérique suprématiste et puritaine et l’Europe chrétienne,- auront été les principaux fossoyeurs de la cause des chrétiens arabes, maronites ou non : De la création d’Israël, en 1948, provoquant l’exode des Palestiniens chrétiens vers la Californie, à l’expédition franco anglo israélienne contre l’Egypte, en 1956, entraînant l’exode des chrétiens égyptiens vers l’Europe et l’Amérique du Nord, à la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’invasion américaine de l’Irak, à la guerre de Syrie, 2011, vidant quasiment le Moyen Orient de sa population chrétienne.

    Pour aller plus loin sur ce thème :
    https://www.renenaba.com/france-vatican-les-deux-francois-et-la-chretiente-d-orient

    LE PARCOURS AMÉRICAIN
    Mariée à une américaine, il atterit en Floride, le fief des anticastristes cubains, où il enseignera à l’Université Atlantique de Floride (1993-2004), qu’il quittera au lendemain de l’invasion américaine de l’Irak pour présider the « Global Policy Institute ».
    Collaborateur du « Centre Ariel de Recherches Politiques » de Jerusalem, il se livrera, en tandem avec le lobby juif américain, à un actif lobbying anti syrien en vue de faire adopter par le Congrès américain la « Syrian Accountability Act » et de criminaliser le Hezbollah libanais, via une disposition législative similaire le « Hezbollah accountabilty Act ». Via son réseau israélien, il fait parvenir aux dirigeants israéliens un vade mecum pour une nouvelle gouvernance du sud Liban à la suite de la déconfiture de leurs supplétifs libanais dans la zone frontalière libano-israélienne ; une zone à forte majorité chiite, qui deviendra par la suite le fief du Hezbollah.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    https://www.renenaba.com/sous-la-syrie-le-hezbollah

    Taiseux pendant pendant les cinq premières années de l’occupation américaine de l’Irak, alors que l’armée américaine était en butte à la guerilla anti américaine tant djihadiste que baasiste, Walid Pharès retrouvera l’inspiration en 2007, -l’année qui a suivi la riposte balistique victorieuse du Hezbollah contre Israël de 2006-, pour commettre un ouvrage intitulé « The War of Ideas : Djihadisme against Democracy » (Palgrave Mac Millan).

    Mais, en bon soldat de la guerre froide, il s’attaquera aux combattants islamistes, les terroristes islamiques, ses semblables musulmans du temps où il était milicien chrétien, de surcroit « idiots utiles » de la stratégie atlantiste dans la fragmentation du Monde arabe. Amnésique, il s’abstiendra de dénoncer la connivence des pétromonarchies dans le financement du terrrorisme islamique, de même que la complaisance des États-Unis à l’égard de l’islamisme politique et de son instrumentalisation en Afghanistan et ailleurs dans une guerre de détournement du champ de bataille de la Palestine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :
    https://www.renenaba.com/de-l-instrumentalisation-de-l-islam-comme-arme-de-combat-politique

    Sa qualité de correspondant du Centre israélien Ariel renforce sa crédibilité dans les milieux néo conservateurs américains et le propulse au sein du cercle dirigeant du parti conservateur. Il sera ainsi tour à tour conseiller du candidat Mitt Romney pour les présidentielles américaines de 2008, puis conseiller du président Donald Trump pour le Moyen Orient et le terrorisme en 2016.
    À l’accession de Donald Trump à la présidence américaine, Walid Pharès, dévient Secrétaire général du Groupe parlementaire transatlantique sur le contre-terrorisme (TAG), une tribune destinée à asseoir son rôle prescripteur, dans un domaine de prédilection des Etats Unis, à détourner en fait l’attention de l’opinion internationale sur le rôle trouble des administrations successives américaines avec le terrorisme islamique.

    La promotion simultanée de l’ultra faucon John Bolton président de l’ultra conservateur « Gatestone Institute » au poste de conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche et de Mike Pompeo, l’homme des ténèbres de la CIA, à la tête du Département d’état, a placé Walid Pharès dans un état de lévitation comparable à celui qu’il a vécu à l’élection de son mentor Bachir à la présidence libanaise, avant son trépassement violent. En synchronisation avec Joseph Jibeily, le dirigeant du « Centre des Renseignements du Liban », une officine des Forces Libanaises de Samir Geagea basée à Washington, il mulitiplie ses actions de lobbying au sein du Congrès américain en vue d’obtenir l’exclusion du gouvernement libanais, le Hezbollah, pourtant grand vainqueur des élections législatives libanaises de Mai 2018, et disposant de surcroït, d’une majorité relative à la chambre des députés.

    La propulsion de John Bolton à l’épicentre du pouvoir américain a renforcé la capacité de nuisance de son correspondant libanais, Samir Geagea, dont le discours souverainniste masque en fait une servilité à l’égard des Saoudiens en substitution à sa soumission aux Israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), consacrant le chef des « Forces Libanaises », l’un des plus grands criminels de la guerre comme l’un des plus grands mercenaires du personnel politique libanais.

    Sur l’équipée des milices chrétiennes particulièrement Samir Geagea, ce lien :
    https://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    GATESTONE, JOHN BOLTON, ANNE ELIZABETH MOUTET, ET L’ÉMISSION 28 MINUTES SUR ARTE
    Présidée par le monarchiste iranien Amir Tahiri, ancien directeur du journal Keyhan sous le règne de la dynastie Pahlevi, dans la décennie 1970, la structure européenne de Gatestone est composée de Marc D’anna, aka Alexandre Del Valle, le théoricien du « patriotisme intégrateur », ainsi que de l’universitaire Guy Millière et d’Anne Elizabeth Moutet, deux « dinstinguished senior fellow » de cette instance.

    La liste des auteurs de Gatestone sur ce lien :
    https://www.gatestoneinstitute.org/authors

    En dissonance toutefois avec Bernard Henry Lévy, Amir Tahéri, une fois n’est pas coutume, brisera net le délire fabulatoire du philo mondain sur les origines hitlériennes du terme Iran, lancée par le fer de lance médiatique du lobby pro israélien en Europe dans une campagne d’intoxication de l’opinion occidentale préludant à sa préparation à une intervention militaire de l’Otan contre la République Islamique d’Iran. Monarchiste revanchard, Amir Taheri ciblera dans son argumentaire de refutation les « Gardiens de la Révolution et le régime islamique, ces deux bêtes noires, mais non le fondement même de la démarche du théoricien du Botul.
    https://www.gatestoneinstitute.org/12333/hitler-reza-shah

    Intervenante régulière de la chaîne franco allemande ARTE dans l’émission d’Elizabeth Quinn « 28 Minutes », la chroniqueuse du Daily Telegraph justifiera le carnage israélien des Palestiniens de Gaza (57 morts et 2.400 blessés), -le jour du transfert de l’ambassade américaine vers Jérusalem, le 14 Mai 2018-, en reprenant textuellement les « éléments de langage » de la propagande israélienne.
    Cette séquence a plongé dans la stupeur les autres participants à l’émission par la virulence de sa défense de la politique israélienne, faisant volet en éclat l’apparente objectivité qu’elle s’evertuait à afficher pour la défense de la politique atlantiste.
    L’émission a été diffusée le vendredi 17 mai sur Arte en présence des deux présentatrices du programme Elizabeth Quin et Nadia Daam, ainsi que de l’historien Pascal Blanchard et Alexis Poutin, journaliste au Monde Moderne. Elle demeurera dans les mémoires comme un morceau d’anthologie de la duplicité professionnelle, lorsqu’elle se pare de la qualité journalistique pour propager des thèses d’un think tank néo conservateur, sous l’apparence de la neutralité.

    Sur ce lien, la séquence :
    https://sites.arte.tv/28minutes/fr/le-club-28-revisite-lactualite-de-la-semaine-28minutes-75

    LE JOURNALISME MILICIEN EN FRANCE
    La reconversion des journalistes miliciens dans l’expertise contre terroriste est une pratique courante. Une forme de recyclage dans la respectabilité, qui s’est développée tant aux Etats Unis qu’en France.
    Walid Pharès a ainsi fait son apparition dans les lucarnes françaises notamment sur France 24, sous la direction de Christine Ockrent, auditrice assidue du groupe de Bilderbeg, réputé pour son atlantisme.

    Sur ce lien le portrait de Christine Ockrent : https://www.renenaba.com/christine-ockrent-le-passe-droit-permanent

    Le journalisme milicien qu’il incarne si parfaitement a trouvé son illustration en France, sous couvert d’expertise anti terroriste, en la personne de deux libanais maronites habitués des plateaux français : Antoine Basbous, Directeur de « l’Observatoire des Pays arabes », auparavant ancien porte-parole des Forces Libanaises, l’organisation dirigée par Samir Geagea, un des plus grands criminels de la guerre libanaise et fossoyeur du leadership chrétien, et, Antoine Sfeir, Directeur des « Cahiers de l’Orient et des Pays arabes », auparavant cheville ouvrière sur le plan médiatique de la campagne pour l’élection à la présidence de la République Libanaise du chef milicien phalangiste Bachir Gemayel, en 1982, puis de son frère Amine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet, cf ce lien : https://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien

    Et pour le recyclage des membres de l’« État Profond américain » dans les médias américains, sur ce lien : https://www.mondialisation.ca/des-anciens-de-letat-profond-sont-embauches-par-les-medias-grand-public/5623065

    Walid Pharès a vécu 33 ans au Liban de 1957 à 1990. Mais ses nuisances continuent à se faire encore sentir de nos jours contre sa patrie d’origine. Son retour au pays natal, il l’a accompli muni d’un passeport diplomatique américain. Doté d’une immunité et d’une impunité pour revisiter ses méfaits, comme étranger à ses forfaits comme étranger au pays qu’il a tant contribué à sinistrer.

    Le tropisme pro israélien des dirigeants maronites libanais, auquel il a grandement contribué, a conduit le président phalangiste Amine Gémayel à conclure un Traité de Paix entre le Liban et Israël, en 1983, mais la mise en œuvre de ce document a été entravée par un soulèvement de la population de Beyrouth, cas unique dans les annales diplomatiques internationales d’un traité mort-né, abrogé par la volonté populaire.

    Parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme, Walid Pharès appartient à la cohorte des soldats perdus d’une cause perdue, sécrétée par la guerre interfactionnelle libanaise ; À l’exemple du commandant Saad Haddad, l’officier félon libanais, garde frontière d’Israël au sein de l’Armée du Sud Liban (ASL), de son successeur, le général Antoine Lahad, dont la famille a eu l’outrecuidance de vouloir enterrer au Liban mais que la vox populi l’en dissuada ; Tous vivant sans le savoir une pathologie passée dans l’histoire comme étant « le complexe des exilés de Coblence », du nom de ses exilés monarchistes français qui ont rallié les ennemis de la France pour abattre la révolution.

    Autant de manifestations des pulsions mortifères de l’irredentisme maronite qui débouchèrent sur la relégation politique du leadership maronite, désormais réduit à un rôle d’appoint ou de nuisance, non à un rôle constructif de proposition, mais à un rôle destructeur d’obstruction, au terme de quinze ans de bruits et de fureurs, de dérives et de délires.

    EPILOGUE : LE SYNDROME MARONITE
    Cadeau empoisonné de la France, le confessionnalisme constitue une négation de la démocratie en ce que la citoyenneté libanaise est conditionnée et handicapée par la naissance.

    Mur de verre invisible et infranchissable, il contribue à ce titre à la nécrose de la vie poilitique libanaise. Sur un point nommé, dans des domaines précis, la naissance confère un primat à une communauté au détriment des autres communautés par le Fait du Prince, l’arbitraire du pouvoir colonial.

    Elle prédétermine les membres d’une communauté à des fonctions indépendamment de leur compétence. Elle conforte une communauté dans un sentiment de supériorité ou de frustration.

    Les exemples sont nombreux des dérives du confessionnalisme. Le leadership maronite a ainsi assumé, par une sorte de Hold up, la direction des combats du camp chrétien lors de la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’exclusion des autres composantes de la chrétienté libanaise, quand bien même elles en subissaient les conséquences.

    Le primat conféré par la France à la communauté maronite dans l’exercice des responsabilités suprêmes au Liban aurait dû se vivre comme une délégation de pouvoir au bénéfice de l’ensemble des communautés chrétiennes du Monde arabe et non comme la marque d’une supériorité immanente d’une communauté spécifique au détriment des autres, en ce que les Maronites constituaient la plus importante minorité des minorités chrétiennes du Liban et non la communauté chrétienne majoritaire d’un Monde arabe, majoritairement musulman.

    Pour n’avoir pas observé cette règle non écrite de la prudence politique, elle en paiera le prix par le déclassement de ses prérogatives constitutionnelles, entraînant dans sa relégation les autres composantes chrétiennes innocentes de cet emballement.
    Victimes innocentes souvent, bourreaux parfois plus que de besoin, les camps palestiniens de la quarantaine (est de Beyrouth), en 1976, et de Sabra Chatila (sud de Beyrouth), en 1982, passeront dans l’histoire comme de sanglantes illustrations pathologiques de la déraison humaine, au passif du leadership maronite, particulièrement les milices chrétiennes des Forces Libanaises.

    Par une sorte d’abus de position dominante conféré par la France en sa qualité de puissance mandataire sur le Liban et la Syrie, les Maronites ont procédé à une sorte de captation d’héritage se présentant comme les dépositaires des intérêts supérieurs de la chrétienté d’Orient, réduisant la chrétienté aux seuls intérêts de l’Eglise maronite, confondant en somme maronitisme et chrétienté, se vivant en maître incontesté du Liban.

    L’extravagante position de Camille Chamoun, président du Liban (1952-1958), se refusant seul contre l’ensemble arabe, à rompre ses relations diplomatiques avec la France, dans la foulée de l’expédition de Suez, alors que l’Egypte faisait l’objet d’une agression concertée entre la France, Israël et la Grande Bretagne (1956) et que l’Algérie ployait sous le joug des ratonnades coloniales, constituait déjà un indice prémonitoire de la psychorigidité maronite, de la cécité politique de ses dirigeants et de la serviabilité extrême dont témoignent des membres de cette communauté à l’égard des puissances occidentales particulièrement de la France et des États-Unis, se plaçant paradoxalement en situation de « dhimitude » par rapport à leurs protecteurs occidentaux, une servitude qu’il dénonçait du temps de l’époque ottomane. Le discours souverainiste des Libanais masque mal une logique de vassalité à l’ordre atlantiste.

    L’inculpation en juillet 2010 de plusieurs officiers supérieurs chrétiens de même que des cadres supérieurs exerçant des responsabilités sensibles à un poste stratégique de leur entreprise de communications pour « intelligence avec l’ennemi », au même titre que la formation d’une armée de supplétif sous commandement chrétien au service des israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), ont alimenté la suspicion sur la loyauté des chrétiens arabes à leur environnement avec ses conséquences corrosives sur le sort des chrétiens dans le monde arabe.

    L’alliance du leadership maronite avec Israël, l’ennemi officiel du Monde arabe, constituera l’un des points noirs de l’histoire de la chrétienté arabe, et les chefs de cette équipée suicidaire, Bachir Gemayel, président éphémère du Liban, et ses successeurs, Elie Hobeika et Samir Geagea, comme les plus sinistres personnages de l’histoire du Liban en termes de bilan pour la chrétienté, en ce qu’ils ont substitué la lutte pour la réalisation des droits nationaux des Palestiniens, par la recherche de l’éradication d’un peuple déjà spolié de sa patrie, les Palestiniens, en compensation des turpitudes occidentales à l’égard des Juifs européens.

    Les miliciens chrétiens ont intériorisé, ce faisant, la perversité de la logique occidentale dans un tragique dévoiement de la pensée, ne s’imaginant pas un seul instant que « le peuple de trop au Moyen orient », selon l’expression du chef phalangiste Bachir Gémayel, pourrait être un jour « le peuple chrétien arabe ».

    Pour aller plus loin sur les Maronites, ce lien :

    www.renenaba.com/france-liban-a-propos-des-maronites/

    ILLUSTRATION
    Walid Phares lecturing in front of a Lebanese Forces banner in 1986Photo courtesy of An-Nahar                                                                                                                                                           By René Naba , in Actualités Liban Moyen-Orient Portrait on 6 novembre 2018 .

  • The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: Allies of ISIS in Lebanon: the pro-US/pro-Saudi camp
    http://angryarab.blogspot.com/2017/09/allies-of-isis-in-lebanon-pro-uspro.html

    Because the attention of Western correspondents in Beirut is focused on serving the propaganda of the Saudi-US-Israeli camp in the Middle East, and because they are allies of the March 14 in Lebanon, there is an unreported story about Lebanon and ISIS. As soon as ISIS emerged, March 14 figures supported ISIS and even publicly. This guy, is a major March 14 figure (and is now the man in charge of all media for the pro-Saudi Lebanese Forces) wrote in 2013. It says: “Is ISIS against the Syrian regime: Yes. Is ISIS against Iran? Yes. Is ISIS against Hizbollah? Yes. Therefore I am with ISIS”. This sentiment, by the way, was pretty much the sentiment of Western powers in the region.

    #modérés#Liban #Arabie_saoudite #etats-unis #MSM

  • À propos de Walid Phares, « membre de l’équipe de politique étrangère de Trump », et son passé (passif) au sein des Forces libanaises

    Février 2007 : Walid Phares and the Lebanese Forces
    http://angryarab.blogspot.fr/2007/02/walid-phares-and-lebanese-forces.html

    I am aware that Phares now likes to deny his past role with the Lebanese Forces (the right-wing, sectarian Christian militia that—among other war crimes—perpetrated the Sabra and Shatila massacres). Somebody yesterday posted a comment challenging my statement about Phares and his association with the Lebanese Forces. These are only two of many newspaper clips that I have in which his affiliation is clearly noted. In the top one, (As-Safir, 12/6/1987), it said that "Member of the Command Council of the Lebanese Forces, [and] head of the Lebanese Immigration Apparatus in the Lebanese Forces, Walid Phares, lectured on “the Role of Free Christianity in Lebanon and the Middle East.” In the lecture, he also “criticized the mechanism of the development of Lebanse Christian resistance over 12 years.” In the second one above, (As-Safir, 27/8/1991), Phares was identified as the “vice-chair” of the Extraordinary Emergency Committee for the Lebanese Front (the political leadership committee of the Lebanese Forces) (the chairperson was Etienne Saqr (who founded the Guardians of the Cedar, which during the civil war raised the slogan “Kill a Palestinian and you Shall enter heaven,” and he now resides in Israel). And it has to be said that his rise in the Lebanese Forces took place at a time when it was aligned with the regime of... Saddam Husayn.

    Octobre 2014 : Walid Phares : his true story and role in the Lebanese Forces militia
    http://angryarab.blogspot.fr/2014/10/walid-phares-his-true-story-and-role-in.html

    American right-wing Lebanese, Walid Phares, was a Middle East adviser to Mitt Romney. At that time, some media pointed out to his past role in the leadership of the Lebanese militia, Lebanese Forces. He has been maintaining that the person with that name in the Lebanese Forces is not his, and that the name are similar. Of course, I have said repeatedly that this claim of his is a flat-out lie. I was looking into my archives yesterday, and stumbled upon this Zionist publication from 1992, in which he tells his life story. By the way, not the notion that he was kidnapped by the Lebanese Phalanges militia because he called openly for an alliance with Israel is another flat-out lie because the Phalanges were also aligned with Israel. But I guess that in speaking to the Zionist publication he felt the need to appear as a brave Zionist in Lebanon.

    Walid Pharès : « Trump va s’asseoir avec Poutine, mais il ne se laissera pas faire »
    http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/11/07/01040-20161107ARTFIG00348-trump-va-s-asseoir-avec-poutine-mais-il-ne-se-lai

    La première fois que le professeur Walid Pharès a rencontré Donald Trump, c’était au quartier général du milliardaire sur la 5e Avenue, au sommet de sa fameuse tour. « Il m’avait vu sur Fox News », raconte ce politologue d’origine libanaise, chrétien maronite et spécialiste du Moyen-Orient. « Je le vois assis à son bureau. Je lance des idées et il me bombarde de questions. Il va droit au but, dans un style très business, très concret. » Pharès découvre un homme passionné par les cartes et la géopolitique. « Cela lui vient sans doute de sa carrière de magnat de l’immobilier, dit-il. Il est sensible à la géographie du terrain comme élément du rapport de force. »

    Signalé par Sean Lee sur Twitter :
    https://twitter.com/humanprovince/status/796322025967063040


    I give you Trump’s Middle East advisor.

    • Octobre 2011: Top Romney Adviser Tied to Militia That Massacred
      http://www.motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces

      In 1978, the Lebanese Forces emerged as the umbrella group of the assorted Christian militias. According to former colleagues, Phares became one of the group’s chief ideologists, working closely with the Lebanese Forces’ Fifth Bureau, a unit that specialized in psychological warfare.

      Régina Sneifer, who served in the Fifth Bureau in 1981 at the age of 18, remembers attending lectures where Phares told Christian militiamen that they were the vanguard of a war between the West and Islam. She says Phares believed that the civil war was the latest in a series of civilizational conflicts between Muslims and Christians. It was his view that because Christians were eternally the victims of Muslim persecution, the only solution was to create a national home for Christians in Lebanon modeled after Israel. Like many Maronites at that time, Phares believed that Lebanese Christians were ethnically distinct from Arabs. (This has since proven to be without scientific basis.)

      Sneifer, now an author in France who wrote a 1995 book detailing her experiences in Lebanon’s civil war, recalls that in his speeches, Phares “justified our fighting against the Muslims by saying we should have our own country, our own state, our own entity, and we have to be separate.”

    • Et dans le Akhbar:

      وليد فارس مستشاراً لترامب: إسرائيلي من أصل لبناني! | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/268049

      لا يهمّ من هو اللبنانيّ وكيف وصل إلى ما وصل إليه؛ المهم أن وليد فارس صار واحداً من مستشاري الرئيس الأميركي الجديد دونالد ترامب. هو “يرفع اسم لبنان عالياً”، ويشرّف وسائل إعلام عاملة على تحريض اللبنانيين بعضهم على بعض، وفقاً لتقسيم مذهبي بشّر به فارس منذ ثمانينيات القرن الماضي. يريد البعض أن يحتفل بوصول ابن بلاد الأرز إلى عتبة البيت الأبيض، وتجاهل تاريخه. وليد فارس مستشارٌ للرئيس الأميركي؟ هذا ليس انتصاراً للبنان، بل أحد إنجازات العدو الإسرائيلي

  • présidentielle libanaise : il ne faudrait pas croire que les jeux sont faits, ce ne serait pas rigolo du tout !
    Report : Berri Backs Franjieh Despite Geagea’s Support for Aoun — Naharnet
    http://www.naharnet.com/stories/en/199748-report-berri-backs-franjieh-despite-geagea-s-support-for-aoun

    Speaker Nabih Berri has stressed that he backed the candidacy of Marada Movement chief MP Suleiman Franjieh despite the Lebanese Forces endorsement of Change and Reform bloc chief lawmaker Michel Aoun for the presidency, al-Akhbar daily reported Tuesday.

  • Lebanon feels aftershocks of Saudi-Iran crisis - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/01/iran-saudi-arabia-repercussions-lebanon-hariri-hezbollah.html

    The first possibility is that this Sunni-Shiite conflict — outside Lebanon’s borders between Saudi Arabia and Iran, and in the Lebanese arena between Hariri and Hezbollah — will lead to the rapprochement between the Christian forces. This would result in the main Christian parties (Lebanese Forces and the Free Patriotic Movement) agreeing on a single candidate for the presidency.

    This would significantly tip the balance of power of the presidential elections. It should be noted that such a hypothesis has been circulated within the political and media circles in Beirut in the first 10 days of 2016. Talks have been spreading about progress in negotiations between the leaders of the two largest Christian parliamentary blocs — Free Patriotic Movement leader Gen. Michel Aoun and Lebanese Forces leader Samir Geagea — to reach a bilateral agreement approving Aoun’s candidacy for presidency.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/01/iran-saudi-arabia-repercussions-lebanon-hariri-hezbollah.html#ixzz3xDci1

  • Lebanon’s Saudi Cables – Part II: The Diplomatic Proof That Saudi Arabia Funded The Lebanese Forces | Moulahazat
    http://moulahazat.com/2015/06/20/lebanons-saudi-cables-part-ii-the-diplomatic-proof-that-saudi-arabia-fun

    This cable is the diplomatic proof that Saudi Arabia helped the Lebanese Forces in their finances. In it, the Saudi foreign minister Saoud Al Faisal tells us that Samir Geagea’s man Elie Abou Assi met the Saudi ambassador and told him that the LF are struggling financially especially that they are countering two pro-Syrian foes (the Maronite patriarch and Aoun) and that Geagea is ready to travel to the KSA in order to solve the financial issues. The ambassador also said that the LF were ready to do as the Kingdom says. The wise Foreign minister also suggested that Sunni politicians be invited too (probably so that it doesn’t look fishy).

    I think I just broke a record here by publishing two posts in less than an hour, but this is huge. There’s finally proof that Lebanese politicians (presidential candidates even!) are funded by the embassies.

    #saudileaks

  • #LBC, #Future_TV and #MTV : An Advertising and Political Merger
    http://english.al-akhbar.com/node/23573

    It is said that when late Lebanese Prime Minister #Rafik_Hariri established the Future media outlets, he discovered the real cost of media production, compared to the payments that individual newspaper, radio and TV owners demanded of him. Today, former Lebanese Prime Minister #Saad_Hariri is thinking about sidestepping his political team’s media outlets to save himself from imaginary losses, keep advertisers in check, stop the waste, bridge the deficit, accomplish a qualitative media leap and, most importantly, keep a tighter grip on media outlets.

    #Articles #Lebanese_Forces #Lebanese_Media #Lebanon #March_14_movement #Michel_Aoun #Michel_Gabriel_al-Murr #Pierre_Daher #Samir_Geagea #Mideast_&_North_Africa

  • #Lebanese_Forces leader Geagea resolved to continue dialogue with General Aoun
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanese-forces-leader-geagea-resolved-continue-dialogue-general-

    Leader of the Lebanese Forces #Samir_Geagea at his residence in Maarab. Al-Akhbar/Marwan Tahtah Leader of the Lebanese Forces Samir Geagea at his residence in Maarab. Al-Akhbar/Marwan Tahtah

    The visit by Lebanese Forces leader Samir Geagea to #Saudi_Arabia last week received a lot of political attention locally, given its timing and the level of meetings he held with Saudi officials, particularly since it coincided with visits by international envoys to #Lebanon to discuss the issue of the presidential vacuum. Geagea’s visit to Saudi Arabia and his upcoming meeting with head of the Change and Reform bloc General #Michel_Aoun to discuss the presidency and other issues, were two key themes of Al-Akhbar’s interview with the (...)

    #Articles #Future_Movement #Hezbollah #Lebanese_presidential_elections #Lebanon #Saad_Hariri

  • Christians, Druze gather for #reconciliation at Mount #Lebanon village
    http://english.al-akhbar.com/content/christians-druze-gather-reconciliation-mount-lebanon-village

    Hundreds gathered in a Mount Lebanon village Tuesday for a ceremony marking reconciliation between Druze and Christians whose relations where battered during the 1975-1990 civil war. Christian residents, who at the time of the war overwhelmingly backed the fascist-styled Lebanese Forces militia, fled the Chouf town of #Brih after losing out to Druze fighters two decades ago. But Saturday’s ceremony was meant the bury the hatchet between the two as Christians reportedly began to return to their homes in the mixed Maronite - Druze village, located about 23 kilometers southeast of Beirut. read more

    #Top_News

  • Six députés libanais ont inscrit le nom de victimes (présumées, présumées) de Samir Geagea sur leur billet de vote :
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-no-rush-elect-new-president

    Six papers in the ballot box had the names of victims that Geagea was accused of murdering, but despite this fact, blank votes prevailed.

    Ah là là, ils avaient vraiment décrété la Fête à Geagea ce jour-là :

    Meanwhile, former Lebanese Forces official Regina Snaifer was dismayed that a person involved in committing massacres, killing politicians and their children, and even executing his own comrades by pouring concrete over them and throwing them into the sea, dares to run for president and even receives the votes of over a third of parliament.

  • Lebanese MPs vote in presidential election
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanese-mps-set-vote-presidential-election

    Updated at 12:23 pm: Lebanese parliamentarians gathered on Wednesday morning to vote in the highly anticipated #presidential_elections, which have heightened the rivalry between the March 8 and March 14 coalitions. Three people declared their candidacy: Samir Geagea of the Lebanese Forces, Henri Helou of the Progressive Socialist Party and independent candidate Nadine Moussa, who is the first woman to present herself in presidential elections in #Lebanon. Presidents in Lebanon are chosen through a parliamentary and cabinet vote as opposed to a general election. read more

    #Top_News

  • Will the #Future_Movement abandon its favored candidates once again?
    http://english.al-akhbar.com/content/will-future-movement-abandon-its-favored-candidates-once-again

    A handout picture distributed by the Lebanese Forces on April 4, 2014 shows Lebanese Christian leader #Samir_Geagea (C) and his wife and Parliament Member Setrida Geagea (C-L) attending a press conference in Maarab, northeast of Beirut. (Photo: AFP-Lebanese Forces/Ayoub) A handout picture distributed by the Lebanese Forces on April 4, 2014 shows Lebanese Christian leader Samir Geagea (C) and his wife and Parliament Member Setrida Geagea (C-L) attending a press conference in Maarab, northeast of Beirut. (Photo: AFP-Lebanese Forces/Aldo Ayoub)

    Almost all Lebanese political factions agree that none of the current presidential candidates will win in the first round of voting, which requires a two-thirds majority of MPs, (...)

    #Lebanon #Articles #Boutros_Harb #Hezbollah #Lebanese_presidential_elections #Michel_Aoun #Michel_Suleiman #Nabih_Berri #Robert_Ghanem #Sayed_Hassan_Nassrallah

  • Ex-warlord Samir Geagea announces presidential bid
    http://english.al-akhbar.com/content/ex-warlord-samir-geagea-announces-presidential-bid

    Former Lebanese warlord Samir Geagea will stand for the presidency in May, his right-wing Christian #Lebanese_Forces party said on Friday. Geagea, 61, was the only leader from the 1975-1990 civil war ever jailed, but was released under an amnesty in 2005 after Syria withdrew from #Lebanon after a 29 year occupation of the country. Last month, the Lebanese Forces refused to join a new government finally formed after 10 months of political wrangling, citing the involvement of arch enemy Hezbollah in Syria and its arsenal. read more

    #Top_News

  • Aoun-Geagea: Back to classic presidential face-offs
    http://english.al-akhbar.com/content/aoun-geagea-back-classic-presidential-face-offs

    MP #Michel_Aoun (L) and head of the #Lebanese_Forces, #Samir_Geagea (R), during the formulation of the Doha Agreement in 2008. (Photo: Bilal Jawiche) MP Michel Aoun (L) and head of the Lebanese Forces, Samir Geagea (R), during the formulation of the Doha Agreement in 2008. (Photo: Bilal Jawiche)

    As soon as parliament gives its vote of confidence to the new government led by Tammam Salam, #Lebanon’s political factions are set to begin preparations for the upcoming presidential election. Yet it is not the constitutional deadline beginning on Tuesday that will be the starting gun for the expected showdown, but rather the fact the 2014 election has been preempted with new rules: two tough candidates who represent the upper (...)

    #Opinion #Articles #Elias_Hrawi #Emile_Lahoud #Free_Patriotic_Movement

  • #Lebanon: Geagea ready for serious dialogue with #Hezbollah
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-geagea-ready-serious-dialogue-hezbollah

    Head of the Lebanese Forces, #Samir_Geagea. (Photo: Marwan Tahtah) Head of the Lebanese Forces, Samir Geagea. (Photo: Marwan Tahtah)

    Head of the Lebanese Forces, Samir Geagea, expressed in an interview with Al-Akhbar his willingness to engage in a serious dialogue with Hezbollah as long as it is not a waste of time. His new position comes after his possible bid to run in the presidential elections, which he calls the “mother of all battles.”

    Hiyam Kossayfi

    read more

    #Articles #Baabda_Declaration #Future_Movement #Lebanon #National_Dialogue #phalange #presidential_election #syria #Tripoli #Yabrud

  • ممثلة لبنان في سوتشي البطلة جاكي شمعون تدافع عن تعريها على الثلج في فاريا (Photos Inside) | The Lebanese Forces Official Website
    http://www.lebanese-forces.com/2014/02/11/lebanese-olympian-jackie-chamoun-defends-its-nude-session-in-faraya

    Scandale au Liban : une championne de ski pose un peu dénudée !

    (Pour moi, le vrai scandale, c’est que la recherche d’image conduit très vite sur le site des Forces libanaises !)

    Naturellement, les « obsédés du Golfe » pour écrire comme Angry Arab en ont fait un gros titre et une vidéo... floutée ! Ils ont une piste de ski, mais pas de championnes !

    http://www.alarabiya.net/ar/last-page/2014/02/11/%D8%A8%D8%B7%D9%84%D8%A9-%D9%84%D8%A8%D9%86%D8%A7%D9%86%D9%8A%D8%A9-%D8%A

    #clichés_arabes

  • Geagea Interview: We Reject European Efforts to Agree on a President
    http://english.al-akhbar.com/content/geagea-interview-we-reject-european-efforts-agree-president

    Samir Geagea, leader of the Christian #Lebanese_Forces, speaks during a news conference at his house in Maarab village, north of Beirut, October 12, 2010. (Photo: REUTERS - Mohamed Azakir). #Samir_Geagea, leader of the Christian Lebanese Forces, speaks during a news conference at his house in Maarab village, north of Beirut, October 12, 2010. (Photo: REUTERS - Mohamed Azakir).

    Head of the Lebanese Forces Samir Geagea reiterated his rejection of a unity government. Speaking to Al-Akhbar, Geagea stressed the importance of holding presidential elections and declared his rejection of any European efforts to agree on a president in advance.

    Hiyam Kossayfi

    read (...)

    #Lebanon #Articles #MARCH_14 #March_8 #Mohammed_Shatah #Special_Tribunal_for_Lebanon #syria

  • Lebanon’s ISF interrogates journalist over links to critical Geagea article
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanons-isf-interrogates-journalist-over-links-critical-geagea-a

    Lebanon’s Internal Security Forces summoned a journalist and interrogated her for several hours on Wednesday over suspicions that she was linked to an article critical of Lebanese Forces leader Samir Geagea.

    Rasha el-Amine, who works for online publication Now Lebanon, is the second journalist to be interrogated in connection to an article from the website Tayyar published last year.

    The article brought up charges Geagea had previously been accused of in court in the 1990s, including attempted assassination and arms trafficking. The article was republished in April by the website al-Muhasaba, which is the official blog for the National Campaign to prosecute Lebanon’s War Criminals.

    […]

    “The Cyber Crime Unit is part of the decaying and underdevelopment of the country”.

  • Geagea Fights for Prestige in the Era of Prince Bandar
    http://english.al-akhbar.com/content/geagea-fights-prestige-era-prince-bandar

    Sources close to decision-making circles in Saudi say that Geagea has fallen down the list of priorities for the Saudis in Lebanon. Nevertheless, the Saudi view of Geagea remains unchanged, with the Lebanese Forces leader seen as someone who is different from the rest of Riyadh’s allies for having an “ideological” enmity with Hezbollah, rather than a political one, as is the case with MP Walid Jumblatt, for instance.

    As Lebanon enters “Bandar’s era,” Geagea now serves no significant purpose for Saudi Arabian policy in Lebanon.

    To be sure, the Saudi intelligence chief has his own ideological and security strike force in Lebanon against Hezbollah, namely, the Salafis. Meanwhile, politicking over forming the new cabinet has been entrusted to MP Jumblatt, in his capacity as kingmaker under the current parliamentary and governmental balance of power.

    Another factor not in favor of Geagea is a recent assessment by the CIA – to which Bandar is close – over his role. Geagea had obtained substantial support from Riyadh to help secure the support of Christians in the Middle East for the Syrian opposition. However, he was unable to produce any significant results in this regard.

    Riyadh felt threatened by the visits of Change and Reform head MP Michel Aoun to Syria before the conflict there began. Similarly, Saudi saw the pastoral visit by Maronite Patriarch Bichara al-Rai to Damascus during the crisis as a declaration by Middle Eastern Christians of their support for the Syrian regime. Saudi circles have thus come to ask, “What has Geagea been doing about this?”

  • Important article du Akhbar sur les groupes armés syriens et le 14 Mars (y compris l’extrême-droite chrétienne) : Wadi Khaled : al-Nusra Front and March 14 Form Bonds
    http://english.al-akhbar.com/content/wadi-khaled-al-nusra-front-and-march-14-form-bonds

    In Lebanon’s northeastern Wadi Khaled, one finds what could be called the extension of al-Nusra Front inside March 14. Under the pretext of toppling Syrian President Bashar al-Assad, the Phalanges’ homebase of Bikfaya and the Lebanese Forces’ homebase of Maarab are both creating links with extremists.

  • Très intéressante recension d’Electronic Intifada sur les fabrications d’un « journaliste » anti-palestinien et anti-libanais. Et de constater qu’après de pareilles fabrications, on peut encore parfaitement travailler. Revealed : producer of propaganda BBC report on Gaza attack has history of fabrication
    http://electronicintifada.net/content/revealed-producer-propaganda-bbc-report-gaza-attack-has-history-fabrication/11532

    In 2002, the Toronto Star quoted CBC’s Macdonald saying that Martin eventually admitted that his source for the fake Hizballah quote was Walid Phares (“Curious silence greets discredited Hezbollah tale,” 13 December 2002).

    A former top-ranking political leader of the far-right sectarian Lebanese Forces militia, Phares has reinvented himself in recent years as a “terrorism expert.” Last year he was controversially given a top job as part of US presidential candidate Mitt Romney’s team of Middle East policy advisors.

    The Canadian press caught onto the story in 2002 because the fabricated quote appeared at a time when the Canadian government was considering a ban on Hizballah’s political-social wing. The quote appeared to be decisive in the ban going through, although the government denied that was the case after the CBC exposed the quote to be false.

  • As‘ad AbuKhalil commente l’élection partielle de Koura qui opposait, principalement, un candidat des Forces libanaises (vainqueur) à un candidat du Parti social nationaliste syrien.
    http://english.al-akhbar.com/blogs/angry-corner/elections-koura-taste-future

    The elections exposed the two vices of Lebanese electoral politics: sectarianism and foreign money. It is not known how much Saudi Arabia has spent in this election, but it is certain that there has been no elections in Lebanon since 2005 in which Prince Muqrin and his money were not the biggest players. There were visible signs of a richly funded campaign for the Lebanese Forces candidate, and Samir Geagea replaced his old Israeli benefactor with Saudi, Kuwaiti, and UAE sponsors.

    The GCC countries distrust the leadership abilities of Saad Hariri and believe that Geagea can be useful in their Israeli-linked campaign against Hezbollah. Saudi money also helps fly back ex-pats from the Gulf or from anywhere else in the world to cast a ballot for their candidate. In this election, Iran did not bother to care for a secular candidate and the Syrian regime is bogged down in the bloody daily civil war.

    Pour la préoccupation ultra-confessionnelle, lire L’Orient-Le Jour :
    http://www.lorientlejour.com/numero/4963/article/768539/Koura+:_un_remake_de_2009.html

    Ailleurs, la coloration confessionnelle a, comme en 2009, joué son rôle. Les villages maronites se sont prononcés nettement en faveur du candidat du 14 Mars (à 70 % selon le chef des FL, Samir Geagea), de même que les localités sunnites.
     
    Selon le secrétaire général du courant du Futur, Ahmad Hariri, qui a passé trois jours la semaine dernière au Koura pour diriger la campagne de sa formation, plus de 3 500 électeurs sunnites se sont mobilisés et ils ont voté à 68 % pour le candidat FL et à 25 % pour celui du 8 Mars.
     
    Le PSNS a de son côté affirmé que 3 000 sunnites ont participé au vote contre 4 700 en 2009 et que, d’autre part, un plus grand nombre de sunnites se sont prononcés cette fois-ci pour le candidat du 8 Mars. Si ces affirmations sont vraies, cela signifie que le 14 Mars a amélioré quelque peu sa performance chez les électeurs chrétiens, puisque le rapport de force global entre 2009 et 2013 n’a pas bougé d’autant.
     
    Par ailleurs, il existe au Koura un millier de voix chiites et alaouites et, selon certaines informations, elles seraient allées à 100 % au candidat du PSNS.

    Si tu veux savoir où est le caza de Koura :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/District_du_Koura

  • Lebanon : Iranian traces in attempted assassination of Christian leader | Al Bawaba
    http://www.albawaba.com/main-headlines/lebanon-iranian-traces-attempted-assassination-christian-leader-419956

    Citing sources close to the investigation into Wednesday’s attempted assassination of Samir Geagea, Lebanon’s an-Nahar newspaper said that the shooting was carried out by snipers. They targeted the head of the Lebanese Forces (LF) some 1.5 km from the LF’s HQ in Meerab. The newspaper also reported that the initial probe indicated that the weapon used by the snipers is “very sophisticated” and “virtually unavailable in Lebanon”. It concluded attackers used the “Steyr HS.50, with the 12.7mm caliber”, a sniper rifle manufactured in Austria.

    Vienna was criticized in 2006 by London and Washington for having sold over 800 of these rifles to Tehran, according to The Telegraph. The British newspaper said that U.S. forces had found 100 of these Austrian assault rifles in a weapons cache belonging to Iraqi insurgents in Baghdad. These weapons were part of the cargo sent by Austria to Iran, reported the newspaper, quoting U.S. security sources.

    Demain : la crosse de ces fusils de snipers portent une dédicace personnelle de Bashar Assad. J’aime quand les enquêtes vont (très) vite.

  • Combat à la tête de la LBC, passée de l’extrême-droite chrétienne (Forces libanaises) au magnat séoudien Alwaleed Bin Talal : Bin Talal Coup : What Remains of LBC ?
    http://english.al-akhbar.com/content/bin-talal-coup-what-remains-lbc

    After a war of control with Lebanese forces head Samir Geagea, the Lebanese Broadcasting Corporation (LBC) Chairman and CEO Pierre Daher may have shot himself in the foot. Presumed Daher ally, Saudi billionair Alwaleed Bin Talal who bought major shares in the station, is set to sideline Daher and swallow up any independence the station boasts.

    […]

    Some speculate that he sealed his fate by pursuing the wrong exit strategies to escape the Lebanese Forces’ attempts at controlling the channel. First, he turned to the late advertising mogul Antoine Choueiri, and then to Alwaleed, opening the way for the Saudi billionaire to own a majority share in the company.

    The prince’s media expansion plans, including Al-Arab channel and his recently acquired shares in Twitter, raise a number of questions: Could there be political reasons behind the prince’s decision? Does Lebanese Forces leader Samir Geagea’s recent visit to Saudi Arabia have anything to do with it?

    Les articles décrivant le monde des médias libanais, accessibles en anglais ou en français, sont relativement rares. Celui-ci est donc très intéressant.

  • Angry Arab rappelle que les Forces libanaises (le parti de l’extrême droite chrétienne dirigé par le « docteur » Samir Geagea, qui fut la milice de Bachir Gemayel financée par Israël) sont désormais financées par les Émirats arabes unis, l’Arabie séoudite et le Koweit.

    Lebanese Forces heart UAE
    http://angryarab.blogspot.com/2011/12/lebanese-forces-heart-uae.html

    See this propaganda promotion of UAE on the website of Lebanese Forces, who are now funded by UAE, Saudi Arabia, and Kuwait. (thanks Mohammad)