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  • Café Géographique : « Entre ségrégation et séparation, comment vivre la ville ensemble ? » - #AK42 Association de la Khâgne 42. Fauriel
    @franz42
    https://sites.google.com/site/ak42fauriel/home/cafe-geographique-entre-segregation-et-separation-comment-vivre-la-vil

    L’association de la Khâgne 42, sous l’égide de l’association Les Cafés géographiques ( http://cafe-geo.net) organise le 21 février 2014 à 19h un café géographique autour du thème « Entre ségrégation et séparation, comment vivre la ville ensemble ? », ouvert au public.
    Ce café géographique sera animé par François Arnal, géographe et professeur de Khâgne (Lycée Claude-Fauriel, Saint-Etienne) ; le géographe Michel #Lussault, professeur des Universités en géographie à l’ENS de Lyon est invité pour débattre.
    L’#habiter et l’avènement du #Monde (une nouvelle organisation spatiale des réalités sociales) comptent au nombre des concepts-clés qui retiennent son attention. La question de l’urbain y tient également une place prépondérante, dans la mesure où les notions de distances, de coexistence voire de #coprésence ou d’agrégation dans des villes de plus en plus cosmopolites ("l’urbain mondial") font aujourd’hui face à d’autres dynamiques essentielles : celles du principe séparatif, et dans certains cas, ségrégatif.
    La #séparation n’est pourtant pas la #ségrégation : pour M. Lussault, « le principe ségrégatif travaille en profondeur toutes les situations et constitue une aspiration partagée par une majorité de groupes sociaux », il est un fait social global qui dépasse les catégories du racial ou du spatial. Quant à la séparation, elle est selon lui avant tout une condition de l’habitation humaine, rappelant par là Hannah Arendt pour qui « la politique naît de l’espace qui sépare les hommes ».
    Ces deux notions sont au coeur de la réflexion géographique qui discute les concepts de spatialité, mobilité, coprésence et des jeux des acteurs avec la distance, particulièrement vifs dans le cas des villes d’aujourd’hui.

  • Semaine 9 : métamorphose, championnat, puits sans fond - Indian Connection
    Les tribulations d’un jeune français, D. Millefiori (ancien khâgneux du Lycée Claude-Fauriel de Saint-Etienne) en Inde (voyage humanitaire) - Dimitri donne des cours de français dans une école, la Trinity School, et nous fait partager son quotidien ... et ça vaut la peine de le lire !
    Des petits récits bluffants d’humour, d’humanité ... qui donnent la pêche ! ;-)
    http://indianconnection.over-blog.com/2013/10/semaine9.html

    Etre Français a toujours été pour moi une fierté. Si ma nationalité ne changera jamais, ma manière de penser et de vivre ont profondément évolué en trois mois. Je m’en suis aperçu quand, depuis la fenetre du bus, j’ai regardé les lacs entourant Pattamadai (patté : dix ; madai : canaux), le village dont dépend l’école. Le premier jour, j’ai immédiatement songé que les habitants pourraient en faire une base nautique tellement il devait etre agréable de s’y baigner. Après cent jours passés en Inde, j’ai simplement pensé que ces étendues d’eau feraient de parfaites toilettes si l’on faisait attention aux buffles et aux serpents. Le sol est devenu ma déchetterie (comment faire autrement dans un pays sans poubelles ni éboueurs ?), je fais un mouvement de tete de gauche à droite pour dire « oui », je ne paye que le cinquième du prix demandé et j’en viens aux mains si le commerçant n’est pas d’accord (que ce soit pour un bonbon ou un billet de train), j’insulte tout le monde de ’’buffle’’ et de ’’sans-cerveau" en tamoul, je bois un kilo de fourmis par semaine dans mon thé (c’est bon pour les yeux) et je parle du prix des oignons comme un sujet de haute importance... J’ai rangé la Déclaration des Droits de l’Homme dans un coin de ma tete et j’ai laissé tombé l’idée de démolir le système des castes. Comble du comble, je me suis mis à aimer les horribles iddlis (au bout du millionième ingurgité seulement).