organization:maison de la grève

  • chers seenthisiens, on aide nos camarades à faire l’acquisition de la Maison de la Grève :

    https://maisondelagreve.org

    Cela fera bientôt 8 ans que les locaux du 37 rue Legraverend sont loués pour accueillir les activités de la maison de la grève. L’idée de
    pérenniser le lieu en sautant le pas de l’achat est dans les têtes
    depuis quelques années, et a pris récemment une tournure très concrète :
    l’actuel propriétaire est désormais disposé à vendre.
    Nous sommes convaincus que cette idée est bonne.
    D’abord parce que nous pensons qu’un local comme la maison de la grève reste et restera nécessaire dans une ville comme Rennes. Pour les rencontres qu’il permet, pour le support matériel à diverses initiatives et collectifs, pour la continuité entre les temps d’agitation, pour la petite porte qu’il ouvre sur d’autres vies.

    Ensuite parce que cette question des lieux dépasse largement la ville de Rennes. De plus en plus d’espaces sont investis dans la durée, sous différentes formes, pour se faire les relais des luttes en cours et
    constituer des bases pérennes de fonctionnement collectif déprises
    autant que possible des logiques économiques. Nous tissons déjà des liens d’affinité avec quelques-uns de ces lieux, en particulier avec ce qui perdure de la zad de Notre-Dame-des-landes, et nous sommes persuadés que ce maillage est appelé à s’étendre et se densifier.
    C’est dans cette perspective que nous voulons rejoindre l’initiative de
    création d’un fond de dotation à l’échelle nationale. Cette structure
    juridique aura pour vocation de soustraire des biens immobiliers à la
    spéculation en les mettant à disposition de projets collectifs, et d’assurer ainsi leur usage « commun » sur du long terme. L’achat de la
    maison de la grève sera donc l’occasion d’expérimenter cette forme de propriété collective : c’est le fond de dotation qui en sera propriétaire, le collectif qui anime le lieu n’en sera que locataire,
    mais avec un bail pérenne, gratuit ou peu onéreux, et il participera au fonctionnement du fond de dotation. Si ce collectif décide dans les années à venir de passer la main, d’autres groupes dans le même état d’esprit pourront alors reprendre le lieu sans avoir à repasser par un achat.

    Enfin parce que nous avons des projets pour le vieux « fournil de Chézy » et ses murs défraîchis et biscornus. De la lumière, plus d’espace, un abord plus accueillant, de nouveaux usages. C’est, aussi, qu’on s’attache à la rue Legraverend, rue de la lose qui n’intéresse pas - encore - promoteurs et commerces branchés. Nous installer là durablement constitue d’ailleurs une contribution à la lutte contre la « reconquête » du centre-ville par l’actuelle municipalité et les suivantes...
    Les lieux sont faits pour nous, donc, et ils ont le mérite rare d’être à
    la portée de notre bourse. Enfin, de la vôtre !

    Car évidemment nous ne disposons pas des 200 000 € qu’on estime devoir provisionner en vue de l’achat et du minimum de travaux nécessaires à court terme pour maintenir l’édifice en état. Nous croyons en la possibilité d’une levée de fond ambitieuse. Nous croyons qu’il y a autour de nous, plus ou moins proche, assez de personnes sensibles à cette nécessité : doter les luttes de lieux pérennes. 100 personnes donnant 1000 € et 1000 personnes donnant 100 €, et le tour est joué.
    Précision utile : 66% des dons sont déduits des impôts, pour ceux qui en payent - et si ce genre d’optimisation fiscale vous fais vous sentir un peu Balkany, dites-vous que c’est toujours ça de moins qui ira au budget grenades lacrymogènes et LBD40...
    Nous prévoyons de lancer officiellement cette levée de fond à l’automne 2019, à compter du 1er octobre. D’ici là nous allons prendre le temps d’informer et de construire notre campagne de financement, en comptant sur vous pour relayer largement et être prêt à contribuer le moment venu.

    Autrement dit, on ne vous lâchera pas dans les mois qui viennent avec cette histoire d’achat tant qu’on n’aura pas récupéré une partie
    conséquente de vos bas de laine, de ceux de votre famille et de ceux de vos proches. Ceci étant dit, si quelqu’un dispose d’une certaine
    maîtrise dans la conduite d’engins de chantier et d’une équipe deter’,
    la question pourrait se régler de manière plus audacieuse et plus rapide
    https://www.youtube.com/watch?v=ACaHZvAqpLM

    #maison_de_la_grève #autonomie #commun

    • Et puis la manie du secret contre les infiltrations policières, avec le refus de s’appeler autrement que Camille, incitait à ne pas poser de questions sous peine de devenir suspect.... Il faut sûrement voir dans ce côté opaque des relations avec l’extérieur, l’explication du désinvestissement total de la ZAD par le milieu politique nantais libertaire ou d’extrême gauche organisé, sinon pour certaines « grandes » occasions. Pourtant, l’affaire de Tarnac l’a démontré, ces cloisonnements n’empêchent pas l’infiltration de vrais indics. Elles gênent par contre fortement le débat politique du mouvement, renforçant la structuration de pouvoirs en l’absence de critiques.

      Un autre trait, qui a renforcé ce côté secret et manipulateur, rebutant et démotivant pour des non-habitants en particulier, est l’investissement à long terme du non-groupe dit « appeliste », venu de la Maison de la Grève de Rennes pour les plus anciens. Cette avant-garde politique et élitiste, qui se veut invisible tout en construisant des bases d’appui comme à Tarnac ou à la ZAD, et qui publie régulièrement (l’insurrection qui vient, l’appel, à nos amis, etc ) a bien sûr intégré le groupe large téléguidant la ZAD. Aussi les désaccords et rejets pré-existants à l’égard des appelistes se sont reportés sur le groupe plus large.

  • À cause d’un accident, Joshua Clover ne pourra malheureusement pas venir présenter son livre en Europe. On lui souhaite bon rétablissement ! Uniquement les dates à Marseille et Genève sont maintenues :
    http://entremonde.net/actualite

    mercredi 13 juin 2018
    Rencontre avec les éditions Entremonde et le traducteur à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door

    19H00 la librairie L’Hydre aux mille têtes, 96, rue Saint Savournin, Marseille
    vendredi 8 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    20H00 La Parole errante, coorganisé avec le café librairie Michèle Firk, 9, rue François Debergue, Montreuil
    lundi 11 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    19H00 la Maison de la Grève, 37, rue Legraverend, Rennes
    vendredi 15 juin 2018
    Rencontre avec les éditions Entremonde à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    18H30 la librairie Oraibi + Beckbooks, 10, rue des Vieux-Grenadiers, Genève
    samedi 16 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door

    19H00 l’ERG, 87, rue du Page, Bruxelles
    dimanche 17 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door

    20H00 la Cafétéria Collective Kali, 32, rue Saint-Thomas, Liège
    mercredi 20 juin 2018
    ANNULÉE ! Séminaire Conséquences — Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Information sur le lieu à venir

    19H00 Paris

    #livres #édition #théorie #communisme #communisation

    • « Maison de la grève. Manger est-il endoctriner ? ». Tel est le titre d’un reportage publié dans le dernier Mensuel de #Rennes (). Dans l’article, on apprend qu’une soixantaine d’élèves du lycée rennais Jean-Macé ont, fin novembre, déjeuné, à la cantine de la Maison de la grève. L’établissement était alors surveillé par les policiers du service de renseignement territorial (ex-Renseignements généraux). Ceux-ci avaient pour mission « d’identifier, puis de ficher, les militants soupçonnés d’entretenir des liens avec la mouvance anarcho-autonome rennaise ». Ils ont donc été surpris de voir ces lycéens, âgés d’environ 16 ans et élèves en section STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), franchir la porte de la cantine, encadrés par deux professeurs et deux accompagnateurs. Dans leur rapport, le service de renseignement s’est interrogé sur un risque possible « d’endoctrinement des élèves » par des militants d’ultra-gauche.

      Convoqués par leur direction, les enseignants ont expliqué que cette sortie s’inscrivait dans le cadre d’un travail sur « l’économie solidaire ». Une partie du corps professoral, qui a dénoncé cette convocation, a observé un mouvement de grève, d’autant que, selon la police, « les deux enseignants étaient inconnus de leurs services ». Des professeurs qui souhaiteraient que le rectorat leur présente des excuses. Enquête à lire dans le nº 99 du Mensuel de Rennes.

      http://www.letelegramme.fr/bretagne/mensuel-de-rennes-manger-est-il-endoctriner-02-02-2018-11836401.php
      #SCRT

  • l’incroyable film de Guillaume Massart sur Casabianda passe à la Maison de la Grève en avant-première, à Rennes.
    Voici l’annonce publié par les camarades de la MG pour vous présenter cette journée de rencontre et de projection qui promet d’être exceptionnelle :

    « Projection du dernier film de Guillaume Massart : "La liberté", Mardi 30 janvier à 17h30

    En présence de l’auteur Durée : 2h26 (plus d’info dessous et sur le site de tryptique film : triptyquefilms.chez.com/la_liberte.html)

    La projection commencera à 17h30. Elle sera accompagnée d’un repas. La journée se terminera avec la projection d’un des ancien films de Guillaume Massart : "Fleurs sauvages" (durée 40 min)

    "La liberté"

    Environ 130 hommes, condamnés majoritairement pour infraction sexuelle intrafamiliale, sont incarcérés dans le Centre de Détention de Casabianda, en Corse. Ils passent les dernières années de leurs longues peines à travailler sur les 1500 hectares de champs bordés de mer de la seule prison dite « ouverte » de France.

    Devant le jeune homme à la caméra, quelques-uns décident de briser le quatrième mur... Enlevez les murs et la prison n’a plus de bornes, s’étend à perte de vue, devient l’arrière-plan de tout. C’est ainsi que, même ouverte, elle persiste. Une présence étrangère, la mienne, y demeure une anomalie. Aussi, très vite, les personnes détenues viennent me parler : l’échange, d’ordinaire, manque cruellement en prison. Ensemble, nous inventons une liberté de parole. Au détour de conversations d’abord banales, surgissent sans prévenir leurs souffrances, leurs espoirs, leurs culpabilités. Simplement. Chaleureusement. Il arrive même qu’on rie ensemble. Régulièrement, j’en ai le vertige. Parfois, ils décident de me parler de ce qui les a conduits en prison : leur crime d’inceste. Ce crime qui condamne à jamais ; ce « poison », comme dira l’un d’eux, qu’ils ont transmis à leurs enfants. Ce tabou, dont l’évocation rend nauséeux. Je sais avec qui je passe mon temps. Je sais combien ces « hommes infâmes » — pour reprendre l’expression de Michel Foucault — sont pour beaucoup des « infréquentables ».

    Comment écouter cette parole ? Comment faire ce pas de côté nécessaire à la compréhension de l’autre, de celui que la société à laquelle j’appartiens a décidé d’exclure ? Et, puisque je l’écoute, est-ce à dire que je suis prêt à l’inclure de nouveau ?"

    "Fleurs sauvages" :

    Depuis une trentaine d’années, l’anthropologue et psychologue Pierre-Jacques Dusseau sort des prisons dans lesquelles il travaille des objets fabriqués par les détenus. Ces créations, rejetées par les musées, séjournent dans son grenier et donnent un éclairage différent sur l’univers carcéral."

  • Bonjour à tous,
    je relaie ici l’appel de la Maison de la Grève (Rennes) :

    La Maison de la Grève existe depuis maintenant sept années. De cantines en débats, de concerts en ateliers, de séminaires en salle reprographie, elle expérimente, elle cherche les voies pour construire la possibilité de vivre sans et contre le capitalisme. Nous considérons que l’économie est la mère des catastrophes que nous traversons. Nous ne croyons pas dans les réponses globales qui ne peuvent que rendre le désastre un peu plus durable, mais dans notre capacité collective à développer des rapports qui se libèrent du règne de l’argent. C’est notamment pour cette raison qu’à la Maison de la Grève tout ou presque se fait grâce à la participation libre des uns et des autres.

    Pourtant, cette expérience a besoin d’argent pour exister. Sa principale dépense est assurée par l’association qui loue les locaux où est hébergée la Maison de la Grève. L’association APRIL doit payer chaque mois 1200 euros de charges et de loyer. Cette somme n’est pas énorme, mais comme toujours nous avons besoin de votre aide pour la supporter.
    Nous aimerions, notamment, ne plus avoir besoin d’aller travailler pour boucler les fins de mois. Nous voudrions que les dons et les cotisations paient entièrement les dépenses pour la location des locaux. Dans cette perspective toutes les sommes, même les plus petites, sont réellement les bienvenues et nous permettent de continuer.

    Comme chaque année, le mois de décembre est l’occasion de rappeler que l’association APRIL poursuit un but d’intérêt général. Par conséquent les dons qu’elle reçoit sont déductibles d’impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers (dans la limite de 20 % du revenu imposable). Par exemple, pour un don de 200 € sur une année, 132 € seront déduits du montant à payer aux impôts. Un reçu fiscal édité par l’association APRIL sera remis au donateur en début d’année pour qu’il puisse justifier les dons sur sa déclaration d’impôts. Vous avez donc la possibilité de nousfaire un don avant la fin de l’année 2017 dont une partie sera déduite sur vos impôts déclarés au printemps 2018.
    Les dons de fins d’années nous sont très précieux. Pour autant, nous
    attirons votre attention sur le fait que, pour nous, il est bien plus
    confortable de recevoir des sommes plus petites mais mensualisées.
    Celles-ci aussi peuvent être également déductibles des impôts. Pour
    l’instant, ces dons mensuels recouvrent entre 400 et 500 euros chaque mois. Mais, il ne faudrait pas plus de 100 personnes donnant entre cinq et vingt par mois pour que nous n’ayons plus à nous inquiéter dupaiement du loyer. Nous faisons donc appel à votre solidarité financière.

    Et pour passer à l’action c’est ici :
    https://maisondelagreve.boum.org/IMG/pdf/buletinfini.pdf

    –-----
    https://maisondelagreve.boum.org
    MG
    –-----
    37 rue Legraverend
    Rennes

  • [RENNES] Point de vue de celleux de #la Maison de la Grève ?
    https://nantes.indymedia.org/articles/37672

    Comprendre pourquoi la maison de la grève a invité finalement Houria à venir parler chez eux à Rennes. Est ce une démarche révolutionnaire, mais pour quoi faire ? Quelles alliances #en ce lieu ?

    #-ismes #tout #genres #_anarch-fémin #cantine #-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…

  • Samedi 6 mai : Discussion avec Houria Bouteldja déplacée à la Maison de la Grève
    https://nantes.indymedia.org/articles/37645

    Suite à l’annulation de la réservation d’une salle auprès de la Maison des associations de #Rennes (sur ordre de la Mairie), la Maison de la Grève s’est proposée d’accueillir l’évènement organisé le 6 mai par le Collectif Racisé et Décolonial, l’Union Juive Française pour la Paix et le collectif « Vérité et Justice pour Babacar ». Nous les en remercions. Le samedi 6 mai, c’est donc la Maison de la Grève (37 rue Legraverend, métro Anatole France) qui accueillera à partir de 14h la discussion organisée par nos trois collectifs en présence d’Houria Bouteldja. Nous republions ci-dessous notre communiqué à propos de cet (...)

    #Racisme #/ #quartiers #populaires #immigration #sans-papieres #frontieres #Racisme,/,quartiers,populaires,immigration,sans-papieres,frontieres

  • depuis la Maison de la Grève :

    Malgré le peu d’information qu’on peut trouver en France sur la situation à la fontière franco-italienne pour les migrants, nous suivons de près la situation. Nous vous envoyons ce communiqué de presse auquel nous nous associons.
    À l’heure actuelle 152 migrants ont été renvoyés en italie dont 60 en italie du sud, en sardaigne et 34 soutiens ont reçu des interdictions d’être présent à vintimiglia ou en italie.

    Il est également possible de voir des vidéos pour se rendre compte des violences commises par les flics italiens et français obligeant les migrants à se refugier sur les rochers et même à sauter dans la méditérannée. sur la chaine youtube de ruptlytv notamment le live de la manif qu’il y a en ce moment

    https://www.youtube.com/watch?v=NIXVbIUcMaI

    sur la chaine youtube des journalistes indépendants streetpolitics, ou sur twitter en tapant le hashtag #vintimiglia

    Merci de diffuser largement ces informations

    ## Vintimille : les migrant débordent le dispositif frontalier

    Nous étions des habitant.e.s et collectifs de la zad à particper au Forum Civique Européen à Longo Maï, nous diffusons à ce titre ce communiqué sur la situation à vintimille q ue nous avons cossigner

    –— Communiqué de solidarité du congrès du Forum civique européen

    Nous étions réunis à plus de 400 personnes de différents
    collectifs, mouvements et associations des 4 coins du monde, cette
    semaine à Longo maï, près de Forcalquier, pour le Congrès du Forum Civique
    Européen (FCE). Nous tenons à réagir fortement après les évènements des
    ces derniers jours sur la frontière franco-italienne.

    Depuis des mois, les mesures de répression des migrants se
    renforcent, notamment à Vintimille. Le passage de la frontière
    franco-italienne est de plus en plus dur et la solidarité avec les
    réfugiés toujours plus criminalisée. La tension est encore montée d’un
    cran. Dans la nuit du 4 août 2016, environs 300 migrants ont décidé de
    quitter le centre de la croix rouge italienne et de se diriger vers la
    frontière. Ils voulaient exiger collectivement son ouverture et la
    libération d’un de leur compagnon placé en centre de rétention
    administrative dans le sud de l’Italie.

    Alors que la police italienne les évacuait violemment, plus de
    200 personnes ont réussi à leur échapper. Ils sont parvenus à passer la
    frontière à la nage ou à pied, sous les charges et les tirs de gaz
    lacrymogènes de la police italienne d’un côté et française de l’autre.
    Après une chasse à l’homme dans plusieurs villes avoisinantes, plus de
    144 migrants ont été arrêtés et maintenus en détention dans les
    containers de la Police aux Frontières (PAF) de Menton Garavan ou
    ramenés de force en Italie..

    La police française a empêché les journalistes de France 3 et de
    certains organes de presse de prendre des photos. Elle a détruit une
    partie de leur matériel pour tenter de cacher le fait qu’elle avait
    alors perdu le contrôle de la frontière. Au cours de ces évènements, 17
    personnes parmis celles venues en soutien, notamment pour apporter de
    l’eau aux migrants massés au soleil, ont aussi été arrêtées, à la fois
    coté italien et français. Comme cela se pratique de plus en plus
    couramment pour faire obstacle à la solidarité, 2 d’entre eux ont reçu
    des restrictions administrative de territoire : interdiction de se
    rendre dans les 16 communes de la province de Vintimille en tant
    qu’italien, et interdiction de territoire italien pour 5 ans en tant
    qu’étrangers. Depuis, les soutiens « no borders » sont accusés dans les
    médias et par certains politiques d’avoir « encadré » et « fomenté la
    révolte ».

    Depuis le congrès du Forum Civique Européen et en tant que
    personnes, collectifs et associations actifs aux cotés des migrants,
    nous voulons affirmer notre solidarité entière avec tout ceux qui sont
    actuellement détenus et chassés de chaque coté de la frontière. Nous
    voulons aussi participer à rétablir quelques vérités :

    Contrairement à ce qu’impliquent certains réflexes de pensée
    nauséabonds, les migrants sont tout à fait à même de s’organiser de
    manière autonome pour tenter de passer la frontière et pour énoncer
    leurs revendications. Ils n’en ont tout simplement pas le choix après
    avoir enduré les plus grands risques pour arriver jusqu’ici et échapper
    aux guerres, à la pauvreté, et aux dégradations environnementales
    entraînés par les politiques post-coloniales et marchandes. Cette
    semaine, la police a été débordée à la frontière par une initiative
    collective des migrants. Ce n’est pas la première fois à Vintimille, et
    c’est une petite victoire face aux renforcement des politiques racistes
    et sécuritaires que les migrants subissent de plein fouet.

    La mise en avant et la criminalisation des « no borders », dans
    ce contexte, sert avant tout à invisibiliser l’initiative des migrants.
    En réalité, depuis un an, la multiplication des arrestations et des
    interdictions de territoires pour les soutiens rendent de plus en plus
    difficile les manifestation de solidarité.

    Nous appelons néanmoins à continuer à agir en accord avec les
    revendications des migrants :

    – contre les frontières et pour la liberté de circulation, pour la
    possibilté de vivre là où ils le souhaitent et de rejoindre leurs
    proches.

    – contre les contrôles, persécutions, détentions et l’exercice du
    racisme d’Etat

    – contre l’idéologie de la guerre, la militarisation et les politiques
    économiques qui les entraînent.

    Nous appelons dans un premier temps à manifester ce dimanche à
    Vintimille à 15h

    Signataires : les collectifs, associations et individus réunis à
    l’occasion du congrès du FCE

    –-
    ------
    MG
    ------
    Désertion & Sécession
    since 2010
    ------
    maisondelagreve.boum.org
    twitter.com/MG_Rennes
    www.facebook.com/maisonde.lagreve.5

  • Rennes - Mercredi

    je relaie ici le communiqué de la Maison de la Grève (Rennes : https://maisondelagreve.boum.org ) pour tous ceux qui auront la possibilité d’être à Rennes mercredi :

    Mercredi 2 mars à 16 heures aura lieu à Rennes le procès en appel d’un des inculpés de la manifestation contre le projet d’aéroport du 22 février 2014 de Nantes. Celui ci avait été condamné en première instance à une lourde peine de 9 mois d’emprisonnement avec sursis et près de 4500€ de dommages et intérêts sous les chefs d’inculpations suivants : dégradations volontaires de biens d’utilité publique en réunion et refus de prélevement ADN alors même que le dossier judiciaire était vide et se basait uniquement sur des photos floues et des notes blanches mensongères du renseignement intérieur. Ne laissons pas une telle mascarade se reproduire une nouvelle fois dans le silence, à l’abri des murs épais de la cour d’appel de Rennes. Ne laissons pas une énième construction policière conduire à des peines de prisons pour l’exemple dans l’indifférence.
    Nous étions 50 000 il y’a deux ans dans les rues de Nantes, nous l’étions encore le week-end dernier aux abords de la zad, entre temps le gouvernement a reculé. Nous ne reculerons pas. Il nous semble évident aujourd’hui que l’aéroport ne se fera pas comme il nous semble évident que ces attaques judiciaires doivent cesser.

    C’est pourquoi nous vous donnons rendez vous à Rennes mercredi 2 mars place du parlement à 15h30 pour un rassemblement de soutien.

    Ni procès ni expulsions. Vive la zad.

    #zad

  • État d’urgence :

    un rappel du programme pour le ouiquende à venir à Rennes :

    VENDREDI 12 FEVRIER 18h

    –Introduction-

    Arthur Quesnay proposera un État de la guerre au Moyen-Orient et analysera les mécanismes de confessionalisation des conflits. En outre, il abordera le contexte de formation de l’Etat Islamique et le rôle de celui-ci en tant que force politique au sein de insurrection irakienne et syrienne. Enfin, il essayera de répondre à la question : Que signifie à l’heure actuelle, « être en guerre » en France ?

    Dans un second temps, échanges avec l’intervenant. Questions/discussion.

    SAMEDI 13 FEVRIER 14h – 18h

    Thomas Deltombes déconstruira les figures contemporaines de l’Islam dans les médias. Ce faisant, il dressera le tableau de l’islamophobie en France et de son usage politique.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    PAUSE

    Laurent Borredon, au travers de leurs aspects techniques et juridiques, reviendra sur l’ensemble des lois « sécuritaires » et particulièrement sur l’histoire de l’état d’urgence depuis la Guerre d’Algérie.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    DIMANCHE 14 FEVRIER 14h-18h

    Vanessa Codaccioni approfondira la question de l’état d’urgence par l’angle de la justice d’exception et de ses conséquences : criminalisation des oppositions politiques et tentatives de redéfinition des bornes du politique.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    Des inculpés de « l’affaire de Tarnac » viendront parler de leur situation et analyseront le paradigme sécuritaire comme une nouvelle forme de gouvernement.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    PAUSE

    Discussion : A l’aune de ces trois jours, et de diverses expériences présentées, comment réussir à penser ce que pourrait être une politique radicale adéquate ?

    Si vous voulez en savoir plus sur les intervenants et les détails du programme :

    Maison de la Grève - état d’urgence, état du monde
    https://maisondelagreve.boum.org/etat-d-urgence

  • Contre l’état d’urgence, penser l’état du monde - Du 12 au 14 février à Rennes
    https://lundi.am/Contre-l-etat-d-urgence-penser-l-etat-du-monde-Du-12-au-14-fevrier-a-Rennes

    La Maison de la Grève invite à trois jours de discussions autour de deux éléments essentiels de la séquence historique que nous traversons : les conflits au Moyen-Orient et la construction en France d’un « État de sécurité ».

    « https://maisondelagreve.boum.org »
    « https://maisondelagreve.boum.org/etat-d-urgence »

  • lettre d’info du 12 janvier - Maison de la Grève
    https://maisondelagreve.boum.org/lettre-d-info-du-12-janvier

    « Tout est possible avec la lutte de Notre-Dame-des-Landes. On peut même arriver à rendre vivable une rocade. Là où normalement on ne fait que circuler le plus vite possible, ou rager dans les embouteillages, on a passé quelques unes de nos plus belles heures depuis longtemps. En plein état d’urgence, 20 000 personnes envahissent la chaussée, à la rencontre de milliers de cyclistes et de centaines de tracteurs. Et ça ne s’arrête pas là : sous un orage de grêle qui tombe pile pour marquer le changement d’ambiance, la manifestation se transforme en occupation permanente. On monte des barnums pour nous protéger de la pluie, les tracteurs qui restent se placent en travers des voies, les équipes cantines s’affairent autour des marmittes de soupe et du four à pizza, et quelques centaines de personnes se préparent à passer la nuit dans le foin. Tout est possible, et on se prend à s’imaginer rester là jusqu’à la victoire du mouvement. Nouvelle averse de grêle, nouveau changement d’ambiance. La préfecture, vexée de s’être fait berner par les organisateurs de la manifestations avec qui elle avait cru négocier la paix sociale et un départ en milieu d’après-midi, envoie ses troupes. Véners, les troupes : on veut montrer les muscles, et les flics s’affichent tout à fait disposés à éclater humains et matériel dans l’assaut. Repli stratégique, sous les mesquines grenades lacrymogènes.

    Grosse assemblée à la Vacherit le dimanche, tout le monde est galvanisé par la journée de la veille. 40 actions de soutien ont eu lieu dans le week-end partout en France. COPAIN annonce de nouveaux blocages, mis en oeuvre dès le lundi après-midi autour de Nantes. Une opération escargot est prévue pour mardi matin pour reprendre le blocage du périph’. Et nouvelle manif à Rennes ce samedi 16. Ça ne fait que commencer. Jusqu’à la victoire de la zad. »

    plein de belles choses en perspective

  • Rennes : Maison de la Grève saison 4
    https://nantes.indymedia.org/articles/31964

    Fin de l’été, la Maison de la Grève réouvre pour une quatrième saison. Pour ceux qui sont abonnés à la liste de diffusion, on a pris une bonne résolution : ne plus vous spammer avec quatre mails par semaine, mais regrouper tout ce qu’on a à vous dire dans une sorte de newsletter hebdomadaire. Voici la (...) — Resistances, Rennes, Resistances

  • Comment ne pas vous faire part d’un si beau programme : que faire en mai à Rennes ? S’incruster à la Maison de la Grève :

    https://maisondelagreve.boum.org/Programme-de-MAI

    RENCONTRES :
    - Mer 6 18H30 Discussion autour du livre « Sortir de la démocratie » d’Ali Kebir. En présence de l’auteur.
    - Mer 20 18h30 Discussion autour du livre ’La lutte des putes" de Thierry Schaffauser. En présence de l’auteur.

    PROJECTIONS :
    - Mardi 19 20H00 « Bassidji » de Mehran Tamadon

    ISLAM ET RÉVOLUTION : fin du cycle « Positions politiques de l’Islam sunnite radical »
    - Jeudi 14 15H00 : « C’est internet et les vidéos qui m’ont graves chauffés ». Décryptage des stratégies de communication autour du Jihad en Syrie.
    - Jeudi 21 15H00 Conclusion, une approche partisane.

    CONCERT :
    - Mer 13 21H00 The Sommes Ensemble + groupe surprise

    ZYED ET BOUNA :
    - Lundi 18 11H00 : Rassemblement et cantine devant le palais de justice pour le rendu du procès des policiers impliqués dans la mort de Zyed et Bouna

    SOIRÉE DE SOUTIEN (pour payer les avocats) :
    - Sam 30 20h00 Repas aphrodisiaque. Réservation par mail ou facebook

    CANTINES :
    - Tous les mardis, mercredis et jeudis midi !

  • les camarades de la MG ( https://maisondelagreve.boum.org ) se mettent au boulot sur des questions épineuses et casse-gueules, venez découvrir tout ça jeudi :

    La Maison de la Grève vous invite le jeudi 23 Avril à 15h à la discussion

    Du jihad - Aspects historiques et Théorie contemporaine

    - Quels rapports a-t-on entretenu à l’âge classique de l’Islam face à la question du jihad ?
    - Comment Abdallah Azzam a fourbi une nouvelle théorie du jihad dans le contexte de la guerre en Afghanistan ?
    - Comment cette nouvelle théorie du jihad est venue reconfigurer le paysage de ces 15 dernières années ?

    Deuxième partie du cycle de discussion - « Jihad et révolution » -
    Positions politiques dans l’Islam sunnite -

    (Le fichier audio de la première discussion du jeudi 16 mai, « Aux sources théoriques de l’islamisme radical - Mythe et modernité » sera prochainement en ligne sur le site de la Maison de la Grève)

    Venez nombreux !

    #jihad #islam #maison_de_la_grève

  • Dix ans après l’incendie | Rencontres à Rennes, du 16 au 20 mars 2015
    https://novembre2005.wordpress.com

    Allez hop, on se réchauffe tous autour d’une soupe, les plus nombreux possible, autour de la Cité Judiciaire à Rennes, avec les camarades de la Maison de la Grève ( https://maisondelagreve.boum.org ), pendant la semaine du procès :

    LUNDI 16 MARS
    12h30 : Cantine devant la Cité judiciaire de Rennes*
    18h : Discussion à partir d’extraits du livre À nos amis du Comité invisible : « Qu’est-ce que la police ? », au bar la Quincaillerie Générale*

    MARDI 17 MARS
    12h : Cantine devant la Cité judiciaire de Rennes*

    MERCREDI 18 MARS
    12h30 : Cantine devant la Cité judiciaire de Rennes*
    15h : Manifestation au départ de la Cité judiciaire*

    JEUDI 19 MARS
    12h : Cantine devant la Cité judiciaire de Rennes*
    18h : Discussion à la Maison de la Grève* : « 2005-2015, récits et expériences de mises en échec de la police ».

    « Nous n’avons pas eu le temps de nous retrouver après le mois intense suivant la mort de Rémi Fraisse que les attentats de Paris changeaient radicalement la donne : on passait de slogan « Tout le monde déteste la police » aux ovations des colonnes de camions de CRS. Malgré ce changement d’ambiance brutal, très vite des voix se sont élevées contre le consensus général, les manifestations de Nantes et de Toulouse ont montré que la situation était bien plus complexe que l’unique élan républicain. Nous voulons saisir l’occasion du procès de mars, comme l’a fait la semaine de résistances à Nantes du 16 au 22 février ou comme bientôt les journées interfacs à Paris les 13 et 14 mars, pour discuter de nos rapports à la police : ce que les différents collectifs et luttes mettent en place pour ne pas subir la police, l’attaquer ou vivre sans. »

    VENDREDI 20 MARS
    12h30 : Cantine devant la Cité judiciaire de Rennes*
    18h : Apéro à la Maison de la Grève*
    20h : Concert free-jazz à la Maison de la Grève*

    *ADRESSES
    Cité judiciaire : 7, rue Pierre-Abélard
    La Chardonnière : 28, rue Louis-Hémon
    Maison de la Grève : hébergée au 37, rue Legraverend
    Bar La Quincaillerie générale : 15, rue Paul-Bert

  • « Farnesina » est la dernière publication réalisée avec C. de Trogoff, que nous avons tirée dans les ateliers sérigraphiques de La Presse Purée (Rennes).
    C’est est un livre de 24 pages en deux passages couleurs, consacré aux fresques et à l’architecture de la villa Farnesina (Roma).
    Connue principalement pour les fresques de Raphaël, la villa est
    surtout l’oeuvre de Baldessare Peruzzi ; c’est à lui, à Sebastiano del
    Piombo, à Sodoma, aux nombreuses petites mains anonymes qui ont transformé lentement ce qui aurait pu être un manifeste impeccable de la Renaissance hellenisante en créature hétérogène et incongrue, que nous avons consacré ce petit livre.
    Des détails sur notre approche de son architecture et sur la
    conception du livre qui lui répond, des photos, à cette page :
    http://www.le-terrier.net/concerts/2015_farnesina/index.htm

    Et pour assembler ce petit moment d’autopromotion à autre chose, pas tout-à fait déconnecté cependant, je rappelle la date du prochain atelier de BD ouvert à tous à la Maison de la Grève (Rennes https://maisondelagreve.boum.org ) : mercredi, à 15 h

    #micro_edition #vie_de_couple